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14 heures. Encore une fois, Kaishyko ne s’est même pas levé pour ouvrir la boutique le matin. Pourtant il le sait : si, en plus de ne plus voir leurs armes réparées par Nanashi, les clients se rendent compte que la forge n’est plus ouverte aussi souvent, ils ne vont pas tarder à aller voir ailleurs ! Enfin... Qu’importe, de toute façon même s’il gardait tous ses clients, comment ferait-il pour gérer la forge ET sa vie de ninja ?

Le jeune homme se leva péniblement de sa chambre au premier étage, s’habilla à moitié et traîna les pieds jusqu’au garde-manger de la pièce adjacente pour aller chercher quelque chose à grignoter.

Depuis la mort de Nanashi (le forgeron qui l’avait recueilli) il y a moins d’une semaine, Kaishyko n’avait toujours pas totalement réussi à faire son deuil. Il dormait beaucoup plus que de raison, ne mangeait que très peu, et présentait une mine sombre en permanence. La mort de son maître le jour de la réussite de son examen de Genin avait par ailleurs complètement sapée sa motivation de shinobi, tant et si bien qu’il n’était toujours pas allé se présenter à la tour du Raikage pour prendre un ordre de mission.

" Bonjour, il y'a quelqu'un ? Maître Nanashi ? "

Quoi ?! Quelqu’un était rentré malgré les volets fermés de la bâtisse qui indiquait clairement qu’il n’y avait aucune activité dans l’échoppe ? *Encore un client qui n’avait pas appris la nouvelle...*, se dit Kaishyko en se levant brusquement de la table où il mangeait la pomme qu’il avait choisit plus tôt. Il courut jusqu’aux habits qu’il n’avait pas encore enfilés, faisant craquer les lattes du plancher de l’étage, et finit de s’habiller précipitamment.

" Bonjour ! Ne bougez pas, j’arrive ! " répondit-il en cherchant désespérément le fin tissu noir qui lui servait à nouer ses vêtements, sans succès. Il dévala finalement les escaliers, les cheveux encore ébouriffés et sa veste beige non-attachée, pour arriver dans l’unique vaste pièce du rez-de-chaussée. Ici se côtoyait fourneau, soufflets, enclumes et plans de travail sur bonne moitié de la salle, occupant plutôt le fond. A l’avant de la pièce, baigné des maigres raies de soleil qui perçaient à travers les volets, se tenait un long comptoir, adossé au mur sur lequel on avait pratiqué une ouverture tout aussi longue pour permettre à l’artisan de converser directement avec les clients dans la rue. Enfin, un petit espace avec un paillasson, un porte-manteau et une petite table donnait lieu d’entrée, dans laquelle se tenait le garçon qui l’avait appelé.

Il le dévisagea un instant. Ils avaient environ le même âge… Il semblait à Kaishyko qu’il l’avait croisé plusieurs fois à l’académie, sans qu’il soit dans sa promotion. Bah…. Ayant commencé l’académie plus tard que la moyenne, il avait eu surement 1 ou 2 ans de retard sur lui.

Il se rendit compte qu’il était là, dans la montée d’escalier, habillé de travers et en train de fixer son vis-à-vis. Il toussa légèrement pour tenter de se redonner contenance. Puis il acheva de descendre les marches, tenta un sourire maladroit (son état d'esprit actuel ne l'aidait pas) et demanda directement :

" Je suis l’apprenti de Nanashi, que puis-je faire pour vous ? "

Nanashi... L’écho seul de son nom suffit à replonger Kaishyko dans ce mélange de désespoir et de frustration de n'avoir rien pu faire. L'apprenti forgeron, qui avait péniblement réussi à recomposer un faciès avenant, perdit instantanément son sourire et baissa la tête, le regard perdu. Il était soudain devenu tendu, et avait le poing serré.

Sans relever la tête, il répondit au jeune homme qui lui tendait son couteau par le manche :

" Voyez-vous, il se trouve malheureusement que Nanashi-senseï est... " La fin de sa phrase tomba, et il empoigna soudain le couteau qu'on lui tendait. Puis, le regard emplit de haine, il lança de toutes ces forces le couteau tout en criant : "MORT !"

Un silence lourd tomba l’espace d’un instant sur la pièce. Le couteau était allé se ficher dans le pied d'une table sur laquelle reposait une meule à aiguiser. Kaishyko s’y dirigea sans un mot. Avant qu'il n'arrive, celui-ci se décrocha et tomba à terre. Il s'arrêta et, dos à l'autre jeune homme, il dit d’un rire pincé :

" Effectivement ce couteau n'a pas l'air très en forme. Il manque de tranchant "

Kaishyko alla récupérer le couteau dans la pénombre du fond de la salle, le posa sur la meule avant d'aller allumer une petite lumière à l'angle de la pièce. Il revint ensuite devant l'objet, s'arrêta, se tourna vers son client, l'air désolé, et l'incita d'un signe de main à se rapprocher :

" Désolé, son décès est encore vif dans mon esprit... C'est lui qui m'a élevé vous savez… Du coup, maintenant... " Il interrompit sa phrase pour secouer sa tête et se repris " Enfin ! Vous n'êtes pas là pour écouter mes états d'âmes. Bon, commençons. Approchez, je vais m'en occuper tout de suite, il n'y en a pas pour long."

Il se tourna de nouveau, et son attention revint au couteau. Effectivement, comme l'avait dit le jeune homme, l'objet était dans un sale état. Toutefois, il n'avait pas subi de dégâts irréversibles, le réparer ne consistait donc qu'à travailler sur la lame. Kaishyko effleura sa surface d'une main, et de l'autre ouvrit un tiroir remplit de billes métallique de tailles diverses. Son expérience et son Kekkai Genkai lui permit d'identifier rapidement le type d'acier qui avait été utilisé. Il sélectionna une bille correspondante, la plaça sur la brèche du couteau, et referma le tiroir. Puis il plaça ces mains au-dessus de la lame, comme le ferait un adepte du ninjustu médical, et concentra le chakra dans ses paumes. Il sentit le métal frémir sous l'action de son énergie spirituelle. Les particules constituants la lame, poussées par le charka de Kaishyko, se mettaient lentement en mouvement pour résorber la brèche, redresser le manche, etc... Tout en travaillant lentement le métal de cette façon, Kaishyko complimenta le possesseur de la lame :

" C'est une arme de bonne facture que vous avez là en tout cas. Le métal utilisé pour la lame est de très bonne qualité, et le tranchant devait même couper une feuille de papier avant qu'il ne s'émousse. D’où vient-elle si ce n’est pas indiscret ? Au fait, je ne me suis même pas réellement présenté. Mon nom est Kaishyko, apprenti forgeron et Genin de Kumo depuis peu ! " Il accompagna sa phrase d'un haussement de menton en direction de son bandeau de shinobi, noué au porte-manteau de l'entrée. " Bon, je te serrerai bien la main pour accompagner ma présentation, mais comme tu le vois, j'ai un peu les mains prises" dit-il en souriant. "J'ai bientôt fini le re-façonnage de la lame. Il ne restera plus qu'à l'aiguiser et ça serra bon ! "

Spoiler:

Bakushô Noa alors hein ? Déjà que Kaishyko n'aurait jamais pensé avoir un client aujourd'hui, mais alors un membre, certes jeune, mais appartenant tout de même à un des plus puissants clan de Kumo ! Enfin... Ne nous emballons pas, tout cela n'allait pas changer grand chose non plus, mais l'idée restait néanmoins plaisante. Lorsque Noa exprima ses exclamations par rapport aux méthodes de travail originales de l'apprenti, Kaishyko tourna la tête et lui adressa simplement un large sourire. Il est toujours gratifiant de faire l'objet de l'attention d'autrui. De plus, cela faisait un moment que Kaishyko n'avait pas parlé ouvertement avec quelqu'un. Le jeune Bakushô s'approcha pour regarder de plus près le travail de l'apprenti forgeron. Celui-ci pivota alors et se décala légèrement afin lui laisser une place.

"Tu as été bien formé. J'ai eu raison de venir ici faire réparer la lame. Vois-tu elle est dans ma famille depuis plusieurs générations c'est la seule arme que nous utilisons dans notre rôle de ninja. Elle porte même le nindo de mon clan"

Le nindo ? Kaishyko fronça les sourcils. Il n'avait pas remarqué d'inscriptions sur l'arme... Il palpa discrètement la surface de la lame à la recherche de gravures et ne tarda pas à les trouver, sur le verso de la face qu'il avait inspectée plus tôt. eh mer** ! n'ayant pas intégré les gravures dans la représentation mentale qu'il avait du couteau, il avait commencé à les effacer ! Bon, pas de panique. Il déchiffra rapidement la courte phrase et entreprit de garder les mains soigneusement placées au-dessus de l'inscription. Il devrait pouvoir rapidement corriger le tir. Sous la pression de cette situation délicate, il était clairement mal à l'aise et c'est un sourire niait qu'il présenta à Noa lorsque celui-ci l'invita à boire un coup de saké qu'il avait apporté :

"Eh bien heu j'en boirais bien un coup mais heuu... disons que j'ai les deux mains prises là. J'en prendrais dès que j'aurais fini." Ouf... il avait esquivé le problème, sans mentir de surcroît, même si il aurait très bien pu s'arrêter quelques secondes à peine pour boire une lampé.

"Santé ! Tu n'aurais pas une chaise afin que je m'assois s'il te plait ?"

Suivant immédiatement les parole de Noa, des cris stridents retentirent, accompagné du son d'un mouvement de foule. Kaishyko repris son sérieux. il avait un mauvais pré-sentiment... Alors que le Bakushô allait semble-il se diriger vers la fenêtre afin de comprendre la situation, Kaishyko décida de faire de même et se mouva rapidement vers la porte d'entrée. Leur découverte confirma ses craintes.

"T'es sûr qu'il est mort ? Si c'est pas le cas j'y vais pas moi ! Ce vieux a beaucoup trop de relationss, ça va nous retomber dessus."

Devant la forge se tenaient une douzaine d'hommes à l'air crapuleux. Tous avaient une arme quelconque dans la main, kunai pour la plupart, couteau,etc... Ils fixaient l'échoppe avec avidité.

" boucle-la, tu veux ! Si j'étais pas sûr de mon coup, je me serais pas déplacé. Si je te dis qu'il reste plus qu'un gamin dans cette foutue baraque, c'est qu'il reste plus qu'un gamin !"

L'apparent chef du groupe, un grand individu avec un sabre dans la main, venait de rabattre le clapet d'une grosse brute de 2 mètres de haut. Kaishyko serra les dents. Il savait qu'il y avait quelques personnes mal intentionnées qui souhaitaient profiter de la mort du vieux forgeron. Mais là, il sont tout de même nombreux...

"c'est pas bon ça..... murmura-t'il. Puis d'une voix forte, il annonça à Noa : On va avoir quelques ennuis je crois. Passe par la fenêtre. oh, et prend ça !"

Accompagnant le geste à la parole, il lança de nouveau le couteau et se retourna sans attendre la fin de la course de l'arme. Il savait qu'il toucherai au but, il avait confiance en son travail. Il sortit par la porte pour rejoindre Noa. Il eu raison : le couteau se s'était planté net dans le bois des montants de fenêtres coulissantes.

"Heu... les gravures sont un peu effacées mais j'arrangerai ça après, y a plus urgent là j'ai l'impression."

"Pas de quartier les gars !"

Au signal du chef des brigands, toute le groupe s'était lancé sur l'échoppe. Kaishyko, encore sur le seuil de la porte d'entrée, eu alors une rapide montée d’adrénaline. il se pencha rapidement vers le porte-manteau de l'intérieur de l'échoppe, empoigna sa sacoche ninja et l'accrocha derrière lui. Il eu ensuite tout juste le temps de fermer la porte à clé que deux hommes s'étaient jeté sur lui, arme au poing. Il para l'attaque du premier grâce à un kunai de sa sacoche, et bondit vers la rue pour éviter le deuxième. Un troisième s'approcha de lui, prêt à en découdre, alors qu'un explosion retentit derrière lui. Il était donc pour le moment face à 3 adversaires. Tout en se repositionnant en garde, il pu jeter un coup d’œil vers Noa.

Le jeune ninja avait lui aussi rapidement été engagé par deux hommes dont il s'était défait dès le début avec une de ses techniques claniques, d'où l'explosion. Kaishyko fut rassuré de savoir n'était pas blessé. Il pu constater aussi au sourire hargneux et à l'allure du Bakushô que celui s'était lancé corps et âme dans la bataille. Le regard de l'apprenti forgeron revint alors vers ses ennemis. Un sourire naquit sur ses lèvres. Quelqu'un qu'il connaissait à peine était en train de l'aider avec ardeur à défendre sa maison. Noa était un ninja généreux.

Soudain, Kaishyko vit une lame arriver sur le côté. Il la para in extremis, et recula de deux pas. Alors qu'il s'était perdu dans ses pensées, 3 hommes l'avaient encerclés. Il aperçut aussi que les 2 premiers brigands qui l'avaient attaqué s'approchait dangereusement de la porte, sur laquelle (il ne s'en était pas rendu compte) il n'avait pas eu le temps de retirer la clé. Ils comptaient piller la forge pendant que les deux Genin était occupés ! Kaishyko lança alors deux shurikens qui passèrent entre deux des hommes qui le bloquait. L'un alla décapiter la clé, qui cassa net au niveau de la serrure, et l'autre agrafa sur la porte la main de celui qui voulait tourner la clé, qui poussa alors un cri de douleur.

"Désolé messieurs, les services de la forge sont momentanément indisponibles, veuillez revenir plus tard."

Kaishyko avait lancé sa pic avec une pointe d'arrogance dans la voix. L'effet fût immédiat, ses 3 opposants se jetèrent sur lui. Concentré comme jamais, Kaishyko plongea la main dans la poche de sa veste et prit une bille métallique (comme celles dont il s'était servit pour réparer la lame) sur laquelle il fit instantanément apparaître des petit picots de moins d'un millimètre. Il lança la bille qui alla se loger dans l’œil d'un de ses assaillants, le neutralisant. Il para ensuite un coup, tenta d'esquiver de nouveau l'autre, mais sans succès. Le coup traça un trait brûlant sur l'épaule gauche de Kaishyko. Le voyou encore valide qui avait tenté de rentrer dans la forge remplaça celui qui se tortillait par terre, les deux mains sur son œil meurtri.

Il eu de nouveaux un instant de flottement durant le combat. Kaishyko balaya la rue du regard. deux hommes gisaient à terre, neutralisés par l'explosion de Noa, un autre était adossé à la porte de la forge, la main transpercée. Kaishyko en avait aveuglé un dernier. Quatre sur douze donc. Kaishyko était encadré par trois ennemies, tandis que deux autres poursuivaient Noa qui avait bondit sur le mur d'en face. Les 3 derniers pilleurs, dont leur chef, étaient en retrait du combat.

Kaishyko passa sa main libre sur son épaule blessée. La douleur le lançait. L'affaire prenait un mauvais tournant pour lui. Il n'avait pas l'habitude de ce problème inhérent aux combats réels. Serrant les dents, il attendit le prochain assaut des brigand, doutant d'avoir cette fois-ci autant de chance que jusqu'à maintenant.

Spoiler:

" Merci, tu viens de me sauver la vie.

- Sans toi, j'aurais sans doutes perdu mon magasin, donc disons qu'on est quitte !" Répondit Kaishyko en rigolant.

Noa avait commencé à se prodiguer les premier soins. Lorsqu'il banda sa plaie, il put constater que la blessure était assez superficielle :

"La blessure n'est pas trop grave, je vais m'en sortir."

Le Bakushô lui sourit et Kaishyko sourit aussi en retour. L'assaut des voleurs avait créé un lien étrange entre eux. Un lien de confiance forte. Quelque part, au cœur du combat dans lequel ils n'avaient pas trop eu le choix de s'embarquer, ils avaient tous les deux remis leur vie dans les mains de l'autre. dans Kaishyko imagina que c'était ça, avoir un compagnon d'arme. Il apprécia un instant la beauté de ce nouveau sentiment. Le monde des shinobis réservait bien des surprises...

Pendant qu'il revenait sur les événements qui s'étaient écoulés à l'instant, Noa s'était rétablit et avait regagné la rue. Il se retourna et tendit le couteau de son clan vers Kaishyko :

"Et si nous finissions la réparation de ma lame ? Il était écrit détruire pour reconstruire, penses-tu pouvoir le remettre ?"

Du haut du toit, le Kinzoku fit un bref tour d'horizon de la rue. Tous les voleurs avaient soit fuis d'eux même, soit avait été ramassé discrètement par leur camarade, pendant que les deux Genins géraient leur propres blessures.
Il descendit lui aussi du toit pour se retrouver en face de Noa. Il prit l'arme en ces mains, et c'est alors qu'il aperçut les traces de sang encore présentes dessus, vestiges du combat qui venait de se dérouler. Brutalement, la vision du couteau qui plongeait par deux fois dans le corps du voleur lui revint en mémoire. Il faillit déglutir. Il n'avait jamais vu quelqu'un se faire tuer auparavant. Certes, Nanashi était mort sous ses yeux, mais c'était autre chose que de voir le meurtrier infliger le coup fatal. Kaishyko tenta de rationaliser : si Noa ne l'avait pas fait, ça aurait été eux qui auraient eu deux trous béants dans le corps.
Il n'en voulait pas du tout à Noa : Il avait agi avec une haine qui était peut-être démesurée, mais à sa place, dans la rage de l'affrontement, Kaishyko aurait sûrement conduit d'une façon similaire. Il trouvait simplement la mort comme un sort trop dur, trop injuste ; et ce quel que soit les tords de celui perd la vie. Effectivement, le monde des shinobis réservait bien des surprises, et pas que des bonnes...

"M*** elle est vide... Dit Kaishyko si nous allions boire un coup une fois que tu as fini, histoire de se détendre après toute cette agitation ? Demanda Noa, en se rendant compte que sa bouteille était vide.

- Eh bien ! Tu perds pas une minute toi ! répondit Kaishyko en rigolant de bon cœur. Regardes : ta blessure te fais boiter à moitié, tu l'as bandé avec un vêtement déchiré qui a pris les poussières du combat, et tu veux aller boire un coup ?" Il désigna sa blessure à l'épaule. "Il faut aussi que je me répare un peu. Je pense qu'il serait plus raisonnable de remettre ça à plus tard."

Il avait aussi besoin d'un instant pour réfléchir à ce qui venait de se passer. Il baissa les yeux vers le couteau qui tenait entre ses mains et se rappela la devise des Bakushô.

"Détruire pour reconstruire, tu dis ? Je pense pouvoir le réécrire, je me souviens à peu près de la calligraphie. Oui, je vais te refaire ça, et gratuitement bien sûr ! C'est le moins que je puisse faire après l'aide que tu m'as donné. Tu habites sûrement dans le quartier des Bakushô, non ? Ce que je te propose, c'est de se séparer maintenant, ce qui te permettra de passer plutôt à l'hôpital, histoire d'être soigné correctement, et moi je pourrai finir de réparer ta lame plus vite. Je viendrai te l'apporter chez toi dans quelques jours et à ce moment on pourra boire un verre si tu veux. Ça te conviens ?"

Après avoir reçu la réponse de Noa, Kaishyko pris air plus sérieux, et tendit sa main :

"A bientôt, Noa. Et encore merci."