A situation désespérée, mesure désespérée. Et bon certes, en apprenant que tout Kiri s’était cassé la figure, la Bakushô comme bien d’autres, ne pouvaient s’empêcher mesquinement d’aimer cela. Pas tant qu’elle eut un problème avec eux en général, juste que de tous temps, elle n’avait pas su les supporter, après tout, on lui avait appris à ne pas le faire. Son père lui avait raconté mille fois avec quelle férocité se finissaient chaque rencontre entre ses deux-là, Kumo et Kiri, les éternels rivaux...? Parait-il que le vol d’une épée n’avait rien arrangé à l’affaire déjà très compromise, autant d’histoires auxquelles elle n’avait jamais rien compris vous me direz, le tout suffisait à la faire rire, c’était déjà ça. Aussi, l’enfant des nuages eut quelque peu de mal à comprendre pourquoi on lui assignait ce genre de mission là, à savoir de ratisser les côtes à la recherche de survivants annexes qui auraient fui par leur propre moyen.

La voilà douanière quoi.

Bien qu’elle trouvait ridicule l’idée de penser qu’un quelconque clampin de là-bas viendrait se réfugier ici, dans les terres les plus hostiles qu’ils pourraient trouver. Enfin bon, les semaines s’étaient écoulées et pas l’ombre d’un intrus, finalement c’était de l’argent facilement gagner que de garder les côtes, en prime on pouvait bronzer et s’offrir des balades sur le sables offertes par l’état, pourquoi s’en priver? Probablement parce que cela n’avait été drôle que les trois premières semaines justement. Un ennui à mourir se faisait ressentir et aucune alternative à cela, pas de relève qui pointait le bout de son nez, il fallait dire que le pays était en ébullition, on pouvait même parler du monde à ce niveau-là en fait.
C’était il y avait déjà un moment et la brune en revenant au même endroit ne pouvait s’empêcher de repenser à cette histoire. Au moins, le bon côté de l’histoire, l’endroit s’était démontré tranquille, encore de l’argent facile alors ? Pas sûr, car à la nuit tombée, comme partout, c’était toujours le même refrain, particulièrement quand on se rapprochait des frontières. Rien de nouveau donc quand on l’envoyait faire le tour du périmètre, en insistant près des bras, toujours les sources des problèmes. Ah si la Bakushô ne les aimait pas tant, elle les aurait tous fait exploser.

Un truc détala pour rouler devant elle…

La fille relevait un sourcil… Euh… ok. Puis son regard se jetait sur l’objet bruyant quand il percutait le sol, difficile que ce genre de chose n’attire pas l’attention, la kunoichi posait son pied au-dessus quand une main mal avisée s’y intéressait. Un mouvement pour dire non de la tête accentué et suivi par son doigt… On se ravisait et c’était elle qui récupérait ça et les envies qui iraient avec.

-C’est à qui ? C'est quoi ce bordel...?

Un nouveau bruit sur sa droite, une silhouette dans les buissons et des gens qui râlent tout autours, sans compter le propriétaire du lieu qui voulait ses sous… Oula, du calme. Chacun son tour.

Se serait-elle… « Oubliée ». Al Bakushô en restait sidérer, une mauvaise blague, pas sûr. Elle regardait celle qui venait de visiblement reprendre son arme fondre en larme… D’un côté elle avait eu la réponse à sa question, de l’autre… Sa main se plaquait sur son visage, qu’est-ce qu’elle fou là déjà…

-Respire Miaë, respire…

Mauvaise idée, ça ne faisait qu’accentuer l’odeur qui arrivait à ses narines, mais elle prenait sur elle en attrapant gentiment le bras de la rousse en larme… Mais pourquoi elle pleurait elle en plus ! C’était la Kumojins qui devrait être dans cet état-là !

-Bon allez, calme toi.

Lui faisait-elle en la tirant un peu pour l’éloigner de là, on allait arrêter le spectacle, il n’était pas au goût de la kunoichi, ni du patron du bar. L’idée de si elle ressemblait à ça quand elle buvait trop frappait la brune… Faudrait qu’elle fasse plus gaffe quand même.

-Y a pas mort d’homme ok ? On va vite fait arranger ça et demain au réveil… Si ça se trouve, tu ne t’en rappelleras même pas.

La brune en revanche… Pas le moment de penser à ça, ce n’était pas le premier cas qui marquerait sa mémoire, encore que, elle n’était pas sûre d’avoir connu pire comme situation, heureusement le temps à Kumo était parfois plutôt clément, même quand les temps se faisaient frais. Elle ne pouvait de toute façon pas la laisser comme ça, mais que faire alors qu’elle marchait sans destination au final. Peut-être qu’elle regretterait son choix, mais son tracé se faisait moins aléatoire, elle lui murmurait alors…

-Fais moins de bruit tu veux.

Son idée avait été une auberge tout près, celle où elle résidait pendant sa mission de patrouille, l’aubergiste d’ailleurs lui lançait un regard farouche en détaillant sa compagnie de la tête au pied…

-Tu fais dans ce domaine-là toi… ?

Grognait-il à son habitué, souvent en service par ici, la même qui haussait des épaules en rejoignant l’escalier, histoire d’espérer arrivée jusqu’à sa chambre… Faut dire, qu’il en avait vu des vertes et pas mûres avec cette fille qui avait la fâcheuse manie de ramener quelqu’un le soir… Peut-être qu’elle n’aimait pas être seule ou alors, qu’elle était trop gentille ou trop bête. La dernière option semblait être la meilleure quand se pesait là le poids de sa naïveté. Définitivement trop imprudente cette kunoichi.

-Je pense qu’on fait la même taille… Déjà, on va passer par la case douche hein ? Donne-moi ton nom en passant, moi c'Miaë et je crois qu'on va passer la soirée ensemble toutes les deux...

Ah non, mais qu’elle veuille ou non n’était pas pris en compte, la brune s’armait de patience en guettant la chaise transformée… Il faudrait se méfier de l’épée, surtout si elle l’avait entre les doigts, par chance, cette dernière trop touchée pour réfléchir la lâchait sans réfléchir à l’avantage considérable qu’elle lui offrait. Elle tituba vers la salle d’eau tout en se plaignant. Rien à cirer. La fille jetait des billes contre la paroi de la douche et des mains argileuses venaient capturer la rousse pour la plaquer là-dedans, histoire qu’elle se tienne tranquille… La kunoichi ouvrait l’eau, habillée ou pas, tant pis, quand elle aurait froid, elle se changerait. Deux billes de plus, de grands bras blancs à nouveau qui savonnaient tout ça, tandis que la créatrice bras croisés tentait tant bien que mal de garder la situation sous contrôle.

-Voilà, comme un bébé, tu n’as rien à faire. Enchantée Freya, je suis Miaë, kunoichi de Kumo, tu es au pays de la foudre là, tu en as conscience ? Je suis chargée de maintenir l’ordre et le calme… Une patrouilleuse quoi. Donc ne t’inquiète pas pour ta sécurité, ton arme laisse penser que c’est pour celle des autres que j’ai plus à m’inquiéter. Je crois que tu as trop bu, tu pourras partir quand tu seras en état de te tenir correctement.

Concluait-elle pour répondre à sa question. Son regard doré retrouvait à nouveau la chaise… On aurait dit du cristal. La brune s’approchait pour toucher, un grand sourire sur son visage qui se faisait.

-T’es une artiste toi aussi à ce que je vois, c’est ton épée ton instrument ?

Une épée à pouvoir ou un pouvoir tout court ? La kunoichi n’aurait su dire, mais si le premier était la bonne solution, alors probablement de base, cette fille venait de Kiri… Ce village qui n’existait plus, les ennemis de Kumo. Faudrait être fou pour prendre refuge ici. Encore que, personne ne viendrait les chercher là, c’était peut-être malin alors ?... Elle tentait le tout pour le tout, histoire de voir.

-Tu viens de Kiri, c’est ça qui t’as mise dans cet état ?

Elle tâtait le terrain si on peut dire, comme les cheveux mouillées de la rousse maintenant qu’elle lui avait mise une longue serviette sur la tête pour la sécher, elle la laissa là, recula et l’emprise des bras de sa création s’achevait.

-Sèche toi et change toi, tu vas attraper froid. Ton épée est près de la chaise, elle ne risque rien va.

C'était ça le "zouet" non? L'acool donnait bien d'étranges facettes aux gens...

-Je pense que tu peux t'allonger un peu aussi... Que fais-tu par ici au juste?

Elle semblait revenir un tantinet, l’eau froide qui avait dû aider son esprit à se remettre en place, la brune n’allait pas s’en plaindre, son regard ne quittait pas la rousse, déformation professionnelle, quoi quoi ? Vous l’accusez d’être perverse ? Là pour le coup, à son tic nerveux de la mâchoire je la dirais envieuse, jalouse… La maladie des femmes. Pour ça en général qu’elle ne s’entendait pas avec elles, toujours la compétitivité qui revenait, mais elle ne s’attendait pas à davantage avec les hommes… Trop idiots, manipulable, peu compréhensif. La Bakushô était mal barrée hein ! Mais la solitude ne lui pesait pas, mieux valait l’être que mal accompagnée. Puis quand elle voulait bah b… on s’égare.

-Je vois, pas de souci ne t’inquiète pas, je n’ai souvent pas meilleure allure quand j’ai trop bu, j’enquêterai au bar, il me semble effectivement avoir entendu parler de verres piégés.

Elle mentait. Mais parfois, les mensonges contrairement à ce que l’on disait ne faisaient pas de mal, au contraire, on appelait ça jouer le jeu pour le bien de quelqu’un. Les rapports entres humains étaient si compliqués ! La Kumojins n’amait pas spécialement ça, mais sa nature très, trop ouverte lui avait toujours joué des tours. Gentille hein ? Moi j’aurais dit conne, je dois être censée, pas vous qui avez pensé à ce mot. Peut-être qu’au fond ce n’était que de l’égoïsme, ce qui correspondait plus au genre humain. Elle avait mal pour les autres en les voyant mal, du coup elle était mal, alors s’ils allaient biens, elle allait bien ? Etrange logique, mais on n’était au final ce qu’on était, tous à porter une croix, la sienne était une nature profonde pas plus arrangeante au final que celle d’un tuer en série… Pour exagérer la chose. Je m’égare encore ? Je dois être mal lunée… ça arrive même aux meilleures troll !

-Sale histoire que celle de Kiri, je me demande comment je réagirai si je perdais Kumo.

Continuer d’avancer, tomber, c’était fait pour se relever, mais c’était facile à dire hein ? La fille s’installait et la kunoichi acquiesçait de la tête ces dires d’un hochement de la tête, elle avait l’air sympa cette gus. Elle lui préparait une tisane avant de se rapprocher pour s’asseoir au bord du lit, elle lui tendait, puis attraper la sienne.

-Bof tu sais, un jour c’est toi, demain ça sera moi. La vie est bien conne, mais quelle ironie une entraide Kumojins/kirijins !

Voilà qui la faisait rire, rien de moqueur, c’était joyeux, étrange.

-Qu’est-ce qui te rend si triste au point d’enterrer ta conscience ? La perte de ton pays ? Ou de ceux que tu aimais. C’ça ta vie maintenant, ou t’as juste craqué ce soir ? De toute y a rien de grave hein, aux problèmes, il y a toujours un côté fun... Tu sais c'quoi? ...

Elle se laissait tomber sur le lit pour avoir la même vu que la rousse sur le plafond, son regard se perdait dedans justement.

-Trouver les solutions. Y a ceux qui s'appitoyent, ceux qui avancent, ceux qui te font pitié, ceux que tu admires, imites. Choisi ton camp, c'est aussi con que ça... Mais l'un est plus facile que l'autre tu vois, encore une autre histoire.

Sa tête se tournait, elle lui adressait un sourire doux et un regard las. Sa façon à elle de l'encourager?...

Elle lui avait coupé le sifflet mine de rien et ce n’était pas rien avec ce moulin à paroles là. Un rire et un regard du coin de l’œil, si la rousse rougissait, la brune avait de quoi en faire autant, mais ce n’était pas ça sur son visage, plus de l’étonnement. Elle avait eu le droit à tout dans ce genre de situation, mais pas à ça. Puis les compliments glissaient avec un ton si sincère… La kunoichi ne se rappelait même plus quand elle en avait eu. Si ça avait déjà été le cas.

-Au fond t’es une gentille fille alors Freya.

Elle étira davantage son rictus en déplaçant sa main pour tapoter le dessus de celle qu’elle avait invité dans son lit. Ça aussi c’était rare, encore plus quand elle n’avait pas d’arrière pensé, en fait la brune n’attendait rien pour une fois, c’était peut-être pour ça qu’elle recevait autant ? Bien sûr, la couleur de ses cheveux ne l’empêchait pas d’air blonde au fond de son âme, elle n’avait rien compris à la subtilité des gestes ou des regards de l’autre fille. Faut dire qu’elle se penchait rarement sur ces choses-là, sauf avec quelques verres…

-Je suppose que tous les villages nous voient comme des armes en leur possession, libre à eux de penser ainsi. Il y a des devoirs auxquels on ne peut pas échapper je suppose. Je ne connais pas Kiri aussi bien que toi, mais sa nature sanglante si.

Son visage se fermait, un lien mauvais dans son esprit avec ce village, elle croisait les bras comme pour contenir son mécontentement, sa colère.

-Mon mentor est mort là-bas. Enfermé dans une cage. Pourtant c’était le meilleur à mes yeux.

Plus aucun regard pour la Kirijins. La Bakushô était perdue dans son monde, ça remontait à loin tout ça, ça ne servait plus à rien de se tourmenter avec, d’autant que Kiri n’était plus. Etrangement sa perte qui avait apaisé toute forme de tension dans son cœur, il y avait une justice. La brune aurait pu avoir honte de penser ça en temps normal, mais pas quand les démons du passé se réinvitaient dans sa vie. Au final elle le savait, de la mauvaise foi, il n’y avait pas de coupable dans cette affaire, le kumojins avait simplement perdu. La loi du plus fort quoi. N’empêche que quinze ans après Miaë devait esquiver le sujet pour ne pas se sentir amère.

-C’est après qu’il ait disparu j’ai arrêté d’entraîner l’art de combat qu’il m’avait appris jusque là. J’ai décidé, de voir ça comme un art. Un qui peut être meurtrier je ne dis pas, mais après tout, le shinobi qui n’a jamais tué est le ninja parfait ou alors l’incapable qui est resté en bas de l’échelle toute sa vie selon certains.

Elle rigolait.

-Je préfère n’entendre que ce qui m’arrange. La kunoichi c’est l’arme de son village, ses actes ne sont pas jugés s’ils ne sont que la succession des ordres qu’on lui a donné. L’assassin est celui qui tue sans directive. Je suppose que quand on a plus de village, on devient son propre maître, encore plus compliqué d’avancer au final. T’es sûre que c’est vraiment ça que tu veux alors que tu te mets dans cet état ? Je suis septique.

Un bout de ses pieds s’agitait calmement quand elle parlait, faut croire qu’elle était à son aise la Bakushô avec une parfaite étrangère, qui il n’y a pas un an encore, aurait été son ennemie mortelle. Les caprices de Dame Destin étaient drôle parfois.

-Peut-être que moi aussi il serait temps que je me remette à avancer non? Une kirijins ne peut pas être meilleure que moi.

Elle la taquinait, l'air de rien. Etrange soirée.

Quelle vision bien terne de sa propre nation, soyons la clair, la Bakusho avait un ressentiment immense envers ce village, mais s’il y avait bien une chose que l’on ne pouvait pas lui reprocher, c’était sa destruction.

-J’ai du mal à imaginer les Kirijins ne pas faire preuve d’une ténacité sans faille pour survivre, pour sauver leur nid. Tu penses que ce village a eu ce qu’il méritait ? Moi je le pense sacrifier.

Par les autres, qui avait joué du trop grand orgueil de Kiri, qui avaient profité au fond de cette histoire de sceau et de menace, la kirijins l’avait dit elle-même Kiri était une solitaire, on avait abattue l’animal que l’on ne pouvait défier qu’une fois qu’un prédateur plus féroce l’avait mis à terre. C’était laid en fait comme histoire. La brune aurait voulu les voir tomber autrement…

-La jalousie et l’humanité vont de pair, on méprise souvent ce qu’on ne pourra jamais être. Tout n’est jamais qu’une question d’angle de vision au fond. On regarde tous celui qui nous arrangent.

Comme elle ce soir, qui en regardait un qui la rendait solidaire, hier encore, elle n’aurait fait que cracher sur le village de la brume pour lequel elle avait trinqué à sa destruction. Vieille rancune, toutes les actions, les sentiments n’étaient pas toujours intelligents. C’était ce qu’on appelait être humain.

-Libre ne veut pas forcément dire seule, bon certes, là c’est la liberté totale je te l’accorde, mais c’est aussi un peu triste tu ne trouves pas ?!

La kunoichi rigolait sous cette pensée, elle avait mauvaise mine de faire ce genre de leçon, d’autant plus qu’elle baisa sa garde, erreur fatale, quand ses yeux s’ouvraient après sa session de rire, un contact avec ses lèvres se confirmait. Ces derniers s’agrandissaient en s’écartant sous la surprise, c’était aussi inattendu que nouveau, il était certain que de la part d’un mâle, elle aurait déjà fait toute une histoire, encore que… Non, ce n’était pas son genre. La rousse s’esquivait aussi vite qu’elle était arrivée et la brune secouait la tête sans trop savoir comment prendre ce geste. Elle ne s’en offusquait pas ça c’est sûr.

-T’as une façon bien à toi de montrer ta reconnaissance, vous êtes tellement bestiaux à Kiri… Tu confirmes votre réputation !

Voix douce de bonne humeur, rien de méchant et ça s’entendait, une façon de dire, qu’être ce qu’ils étaient, ce n’était pas mal pour autant que soit différent des autres. La Kumojins se releva, sans perdre de son sourire ou sa bonne humeur.

-Mon baume à lèvres parfumé qui t’a tenté je suppose, tu dois avoir faim non ? Repose toi bien, je vais finir ma patrouille, fais comme chez toi et mon côté « charmant », on le doit à Tsumei, mon Raikage, sans l’uniforme je suis un tantinet moins « docile ».

Ne fallait pas non plus la glorifier plus qu’elle ne le méritait, avant lui et sa façon de régner, laisser crever un étranger au bord d’une route n’aurait pas dérangé la Bakushô… Tout le monde finissait par changer, en bien ou en mal, il n’y avait que le temps et les expériences qui savaient répondre à ça. La Kunoichi ne réapparaissait qu’au matin, un petit déjeuner en main. Parfois, ça pouvait être aussi simple que ça.

-Je nous ai déniché un contrat, pour toutes les deux. Habille toi !

Elle lui filait une tenue de Kunoichi à elle... Sans trop lui demander son avis pour la suite...

|Je tente de lancer une mission ce matin, sinon pas avant samedi désolée, taf aujourd'hui, soirée coktail à Toulouse ce soir et ouverture vendredi xD Je vais mourir T.T |