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 Yusei's Chronicles, Chapter One : First Blood [Solo]

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Iwa
Bakushô Kazuya
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Message(#) Sujet: Yusei's Chronicles, Chapter One : First Blood [Solo] Yusei's Chronicles, Chapter One : First Blood [Solo] EmptyJeu 26 Fév 2015 - 9:49

An 10, Printemps.

Ce récit est plutôt difficile à raconter, excusez-moi si j'ai plus de mal que d'habitude. Il relate un instant de ma vie où j'ai réellement compris ce que cela impliquait d'être appelé « shinobi », afin de défendre le village, mais aussi la population de manière générale contre d'infâmes bandits. Même si cela implique d'avoir à enduire ses mains d'un liquide écarlate qui ne partira que superficiellement...

En tant que Chunin, j'ai été assigné à des missions qui se devaient d'être beaucoup plus dangereuse qu'à l'accoutumer. Ce jour-là, je fus donc assigné à un convoi qui devait se rendre du village de Konoha à une ville se trouvant à Ta no Kuni. C'était deux trois chariots qui contenaient chacun 3 à 4 personnes, des familles, ainsi que leurs provisions. Ils voulaient retourner dans leur pays après avoir fait une visite de Konoha pour des raisons diverses. Cependant, étant donné les risques pouvant se trouver sur la route, ils ont décidé de demander l'aider des Shinobis afin de les accompagner jusqu'au bout. Je fus donc assigné pour les accompagner, seul, du fait que mon grade ainsi que mes compétences se suffisaient en elles-mêmes afin de pouvoir leur apporter assistance.

Je m'étais présenté ainsi sur les lieux afin d'accomplir ma tâche. Attendant à l'entrée du village, je vis arriver peu à peu les différemment membres qui allaient faire la traversée, et les accueillais avec mon enthousiasme habituel, rendant ainsi perplexe certains des membres du convoi qui me voyaient. Ils avaient du mal à envisager le fait que je sois suffisamment compétent pour cette mission à cause de mon manque de sérieux. Ce qui me mit en état de choc, de manière toujours aussi dramatique. Il m'a fallu pas mal de minutes pour réussir à les convaincre que j'étais bien la personne qui avait été choisie pour les accompagner, et encore plus pour leur montrer mes compétences. La tâche avait été plus simple avec les enfants des groupes qui étaient plus facilement réceptifs à mon message, c'était surtout eux qui avaient fait en sorte à ce que les adultes puissent me laisser les accompagner.

Une fois l’incident clos, il était temps pour nous tous de partir en route vers Ta no Kuni. La route allait être plutôt longue, étant donné que nous ne pouvions pas réellement courir ou nous précipiter avec les moyens du bord. Si au début, les civils semblaient plutôt sceptiques par rapport à mes capacités, ils changèrent assez rapidement d’avis lorsqu’ils virent mon organisation. En effet, connaissant les subtilités de la technique des clones de l’ombre, je les utilisais afin de pouvoir faire le travail de toute une équipe à la fois. J’étais restais avec le convoi, en tête de ligne, avec plusieurs de mes doubles qui étaient en train, eux, de vadrouiller tout autour de la zone afin de faire les éclaireurs. Le voyage s’annonçait donc plutôt tranquille, pas de problèmes à l’horizon, et j’aurais pu donc faire un aller-retour en un éclair.

Malheureusement, le destin s'avère bien souvent plutôt capricieux par rapport à ce que l'on souhaite avoir. Nous avions voyagé pendant presque deux jours, et avions parcouru une bonne partie de la distance, lorsque que l'élément perturbateur arriva dans notre histoire. C'était peut-être un cliché sorti tout droit d'un roman de fiction, mais cela restait tout de même efficace. Un de mes clones fut pris dans un piège alors qu'il était en train de faire l'éclaireur, et se détruisis afin de m'informer de la situation. Cependant, il était déjà trop tard. Nous nous trouvions soudain encerclés par une demi-douzaine de bandits. Sans prendre un temps de repos, j'ordonnai aux civils de se réfugier à l'intérieur des calèches afin de rester à l'abri. Cela allait être violent. Révoquant tous mes clones, j'en invoquai de nouveau cinq afin de m'aider à combattre et éviter d'en oublier un. Ils ne me servirent au final qu'à retarder les bandits qu'ils combattaient, car ils disparaissaient après un simple coup.

C'était difficile, mais après un combat intense, même si j'étais complètement fatigué à cause des accumulations de jutsus, j'avais réussi à neutraliser tous les bandits. Il ne me restait plus qu'un clone, nous deux avec un kunai en main, et étant en train de souffler pour reprendre notre souffle. Une fois le combat fini, je demandai à la famille de sortir, disant qu'ils n'avaient plus rien à craindre, et leur demander de me filer une corde pour attacher les malfrats. Pendant que je laissai mon clone s'occuper de la tâche, j'étais acclamé comme un héros par les innocents qui ont failli succomber au pire. Cela me rassurait de voir qu'ils avaient fini, tous, à prendre conscience de mes capacités, et avaient donc accepté que je sois leur garde du corps. Je pouvais voir les gamins me regarder avec un regard encore plus brillant que lorsque je leur racontai mes histoires, ce qui me redonna quasiment la pêche aussitôt.

Puis, tout bascula. Alors que j'étais en train de discuter avec une partie du groupe, j'eus une sensation qui m'inquiéta directement. Le clone que j'avais créé pour pouvoir attacher les bandits avait disparu, non pas parce que je le lui avais demandé, mais parce qu'il avait été détruit. L'un des bandits s'était réveillé alors que je l'avais assommé, et au moment où il était sur le point de se faire attacher à un tronc d'arbre, il enfonça son épée dans mon clone. Me retournant, je ne pus voir que l'espace d'un instant la personne se précipiter vers un des membres de la troupe qui n'était pas avec notre groupe, arme en main. Au vu de la position de sa lame, je pouvais dire qu'il allait essayer de tuer la personne visée. Tout se passa super vite dans ma tête. Alors que je voyais la personne s'approcher, j'évaluai mes réserves d'énergie, et voyais qu'il ne me restait à peine du chakra afin de pouvoir faire un dash et stopper l'ennemi, mais après, j'aurais été KO. Je ne voyais pas quoi faire.

Dans un instant de désespoir, je poussai un cri avant de me jeter en fondant sur mon ennemi, Kunai en main, après avoir concentré du chakra dans mes pieds. Mon regard était flou, je ne voyais qu'une seule personne en face de moi, la cible que je devais arrêter... Non... À ce moment, arrêter n'était pas un mot suffisamment fort dans ma tête. Je ne fonçais vers mon ennemi qu'avec l'envie de le mettre hors d'état de nuire. Je voyais le bandit qui avait remarqué ma présence, mais tout se passait trop vite. Mon bras droit, celui dans lequel était placé mon Kunai, était mis en position afin de pouvoir donner un coup avec ce dernier, alors que ma main gauche était tendue vers l'avant afin d'attraper l'ennemi. Le contact entre ma main et sa tenue était fait. Dans un seul temps, je faisais deux mouvements. Tout d'abord, je ramenai le corps du bandit vers moi, afin de le mettre dans la portée de mon attaque. Et de l'autre... J'effectuai un mouvement d'arc de cercle... Et plantai mon Kunai dans la tempe du malfrat.

À cause de l'élan, nos deux corps étaient tombés au sol et avaient glissé sur quelques mètres. Après quelques secondes, alors que j'étais allongé sur lui, j'utilisais mes bras afin d'essayer de relever la partie haute de mon corps, tout en soufflant afin de me remettre de mes émotions. Cependant, alors que je posai mes yeux sur la personne que je venais d'arrêter, je me rendis compte de l'action que j'avais effectuée. Je pouvais voir le kunai planté verticalement dans son crâne, laissant du sang s'écouler de la plaie qui avait été faite. Sur ma main droite, ou plutôt mes mitaines, je voyais quelques traces de sang qui avait giclé lors de l'impact... Son sang.

Ce n’est qu’à ce moment que je me rendis compte que, sans hésitations, je venais de tuer quelqu’un pour la première fois.
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Iwa
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Message(#) Sujet: Re: Yusei's Chronicles, Chapter One : First Blood [Solo] Yusei's Chronicles, Chapter One : First Blood [Solo] EmptyMar 3 Mar 2015 - 10:50

Le reste du voyage était beaucoup plus silencieuse, et beaucoup moins joyeuse. L'ambiance était tendue, les gens ne sachant pas trop comment réagir. Après ce que j'avais fait, j'avais choisi d'enterrer moi-même le cadavre au pied des hommes attachés et encore inconscient. J'avais laissé une note comme quoi ils n'avaient pas intérêt à nous suivre, sinon, ils finiraient comme leur camarade. Je ne les ai plus jamais revus dès lors, ils avaient sans doute suivi mon conseil. Les enfants avaient réussi à regagner leur pêche plutôt aisément, essayant d'innocemment remonter le moral de tout le monde. Cela avait eu pas mal d'effet, sauf pour moi. Je me contentais d'avancer en silence, en surveillant aux alentours, et en ne m'adressant qu'aux membres du convoi seulement pour répondre à leurs questions.

Dire que j'étais encore sous le choc n'aurait été qu'un simple euphémisme. Je n'arrêtais pas de me visualiser cette fameuse scène dans la tête, et la ressentait encore à travers tous mes sens. La vue du kunai dans son crâne, le bruit et la pression de mes mains lorsque j'avais enfoncé l'arme dans sa tête, et l'odeur du sang se dégageant du corps inactif... Et le goût dans ma bouche alors que je me retenais de recracher mes tripes alors que je venais tout juste de revenir à la réalité. Je ne m'attendais pas à réagir ainsi la première fois que j'aurais commis cet acte. J'avançais en regardant dans le vide, même si je restais quand même en train de surveiller les environs. Je n'avais qu'une seule envie à ce moment, c'était d'en finir avec cette mission pour rentrer chez moi et retrouver mon lit.

Nous étions enfin arrivés à notre destination, le pays des Rizières. Cette terre était habitée par ceux qui étaient sous le culte de la Lumière de Maskine, les moines Kiezan. Cette terre est encore en paix, du fait de la volonté de ce clan à ne pas vouloir interagir avec les conflits des autres nations, et donc, représentait un lieu idéal pour une famille en paix. Nous arrivâmes assez rapidement dans le village dans lequel s'abritait leurs demeures. C'était plutôt tranquille, rien de particulier à dire sur les lieux. On voyait déjà les enfants reprendre leurs repères et s'amuser en courant partout. Nous nous arrêtâmes alors devant plusieurs maisons côtes à côtes, l'un des membres du convoi annonçant officiellement la fin de notre voyage. Je pensais que j'allais enfin pouvoir prendre du temps pour réfléchir.

Après avoir aidé à enlever toutes les affaires des calèches afin de faciliter le travail des gens que j'accompagnai, je me mettais à les saluer en les remerciant, d'une voix monotone, d'avoir choisi la protection de Konoha. Je terminai ma phrase en disant que j'allais dormir dans l'hôtel du coin avant de me rediriger vers le village. Cependant, alors que je m'éloignai d'eux, l'une des femmes du groupe m'interpella en me disant qu'ils m'offraient l'hospitalité pour la nuit, étant donné qu'ils voulaient faire une soirée commune pour fêter leur retour. Je voyais bien l'inquiétude dans son regard, et insistait pour refuser son invitation. Mais je fus vite rattrapé par les gosses qui me prenaient par tout ce qui leur tombait sous la main : chemise, main et autre pour me ramener vers l'intérieur du domicile. Je ne voulais pas vraiment imposer ma volonté par la force sur les gosses, donc je me retrouvais obligé à être ramené à l'intérieur du bâtiment pour participer aux festivités.

J'étais donc assis autour d'une table basse, entourée des gens que j'avais accompagnés lors de ce voyage qui étaient tous en train de se détendre. Ils avaient semble-t-il réussi tous à regagner leur énergie rien qu'à l'idée d'être enfin chez eux. Je ne pouvais que les comprendre, après un si long voyage, rien de tel que de pouvoir se sentir chez soi. Hélas, je n'étais pas aussi actif qu'eux. J'étais en effet moins tendu que précédemment, mais je n'avais pas encore réussi à me sortir l'homme dont j'avais ôté la vie de ma tête. Je me contentais, comme pour le voyage, de suivre le mouvement, en ne faisant que manger, boire et parler uniquement quand on me posait une question.

Puis, l'un des membres du groupe se leva pour porter un toast. Il déclara que Konoha était un bon endroit pour vivre, mais que rien ne valait l'ambiance du Pays des Rizières. Il enchaîna en disant, toujours avec un ton jovial, qu'il n'aurait jamais cru pouvoir arriver jusqu'à la destination avec un énergumène comme moi, en se basant sur ma première impression. Je voyais bien qu'il essayait de me faire réagir, de me remettre le moral en me changeant les idées... Mais je ne pus que lui répondre qu'avec un simple sourire vide, mort, juste par politesse. Voyant cela, l'homme s'avança vers moi avec un visage beaucoup moins égayé, à la limite entre le neutre et le sérieux. Il me regarda avant de se mettre à genoux et de s'incliner tout en me remerciant. Il argumentait en disant que si je n'avais pas été là, qui sait ce que ces bandits auraient fait aux membres du groupe. Il complétait en disant que je n'avais pas à me lamentait sur ce que j'avais fait, que je n'ai fait qu'agir pour protéger quelqu'un.

Cette phrase eue l'effet escompté semble-t-il. Dans ma tête, je me remémorais les mots que mon père m'avait dits une fois, alors que j'étais dégouté d'avoir raté mon examen de Chûnin. Il me disait que peu importent ce qui pouvait arriver, il ne fallait jamais regretter les actes que l'on avait faits. Regretter un acte, c'est oublier la raison pour laquelle on l'a fait, et s'emprisonner soi-même dans une cage qui ne fait que cacher les conséquences positives. Entre deux, trois entraînements tyranniques, mon père avait vraiment un don pour sortir des phrases qui pouvait marquer, héhé... Il était vrai que j'avais oublié pourquoi j'avais tué cet homme : pour protéger quelqu'un.

Je me mettais à mon tour à genou afin d’imiter le même geste que la personne en face de moi, en lui remerciant de ses mots et de son hospitalité. Il se mit alors à rire en même temps que de se mettre en colère pour me voir agir ainsi. Et c’est là que le débat commença entre nous deux en essayant de départager qui devait s’excuser en premier. La joie de vivre était revenue dans la pièce, alors que les festivités ne faisaient que grandir de plus en plus… Et que je regagnai moi-même le sourire qui me caractérisait tant. Je repartais donc le lendemain, la tête reposée et de nouveau d’attaque pour partir en mission.

Cet homme était le premier que j’avais tué, et hélas, je me doutais bien qu’à l’avenir je devrais en tuer beaucoup d’autres. Mais je me promettais de faire en sorte que cela ne soit uniquement pour le bien de quelqu’un d’autres… Même si je me mens à moi-même, en sachant que j’aurais sans doute un jour à devoir me salir à nouveau les mains… Pour le village auquel je tenais.
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