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 Yusei's Chronicles, Chapter Three : A Talk fist-to-fist [Solo]

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Iwa
Bakushô Kazuya
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Message(#) Sujet: Yusei's Chronicles, Chapter Three : A Talk fist-to-fist [Solo] Yusei's Chronicles, Chapter Three : A Talk fist-to-fist [Solo]   EmptyMar 18 Aoû 2015 - 10:30

Ce n’était qu’un jour parmi d’autres en fait, pas grand-chose à dire dessus. En effet, j’étais en train de m’entraîner, à la suite du retour de ma mission de Nami no Kuni. Plusieurs choses m’étaient arrivées : une promotion au sein des forces spéciales, l’affectation à une équipe en tant que Leader… En bref, beaucoup de responsabilités d’un coup. Et pourtant, je devais tout de même faire en sorte de m’améliorer. Si j’avais passé les limites de la plupart des personnes en termes de Ninjutsu, mon Taijutsu restait encore dans la moyenne, ce qui, pour moi, était plus que dangereux. Je devais sans cesse redoubler d’efforts, car pour moi, rien ne me satisfaisait. Cela me frustrait sans cesse. Soudain, alors que je continuai à faire mes exercices de musculation physique, une voix m’interrompit dans ma concentration.

« - Et bien, à ce qui paraît, quelqu’un a été assez fou pour te confier des hommes ? »

Mon père, Kurokami Ban. Une chose que je pouvais dire à son sujet, c’était qu’il n’était pas du genre à tourner autour du pot et à agir avec délicatesse. Me laissant donc reprendre une posture normale et attraper une serviette pour essuyer ma sueur, je lui répondis, sans pour autant le regarder droit dans les yeux.

« - En effet. Apparemment, j’aurais eu besoin d’un coup de pouce afin de passer Jônin.
- Ah ah ! Mon garçon aurait-il enfin une chance de se retrouver à mon niveau ? Il t’en aura fallu du temps. Moi j’ai obtenu mon grade de Jonin en seulement 4 ans.
- Tout le monde n’a pas la chance d’arriver alors que le village venait d’être créé. En soit, 4 ans est une période plutôt longue pour l’époque…
- T’as quelque chose à redire, Nabot ? Fît-il en venant coller presque coller son front contre le mien.
- Quoi donc, tu commences à devenir sourd, sale vioc ? Répondis-je en établissant le contact physique. »

Oui, il fallait dire que ma relation avec mon père était sans doute la plus simple que j’avais, puisqu’il était l’un des seuls à savoir faire ressortir ma « vraie » personnalité, à l’extérioriser. Après quelques secondes à garder le contact frontal, je m’éloignai de lui, me disant que rester discuter avec lui ne serait qu’une simple perte de temps inutile.


« - Au cas où tu n’aurais pas remarqué, je suis en train de m’entraîner, donc si tu n’as rien d’important à dire…
- Tu penses que je ne puisse pas suffisamment t’intéresser avec ce que j’ai à te dire ?
- C’est surtout que je n’ai pas de temps à perdre. Alors si tu n’as rien à raj-
- Je te lance un défi. »

==============

Comment j’avais fait pour me retrouver comme ça ? Le torse dénudé, en face-à-face avec mon père dans le même habit, au beau milieu d’une arène improvisée, avec ma mère et plusieurs autres spectatrices en train de nous observer ? Simple, enfin, pour moi. L’homme qui me servait de paternel m’avait lancé un défi, un combat singulier. Et autant, je trouvais la chose des plus ridicules au possible… Autant, j’avais été conditionné pour répondre à la provocation sans jamais songer à l’idée de refuser. Nous observant donc, immobiles, j’attendais l’annonce du départ donné par ma mère, alors que je me remémorais les règles, qui n’étaient qu’au nombre de trois : la défaite se fait par abandon de l’adversaire, si au bout du temps imparti il n’y a aucun vainqueur, on a une égalité, et l’on avait uniquement le droit au Taijutsu. Un simple échange de coups « d’homme à homme » comme il le disait. Classique, simple, et qui permettait de relâcher la pression.

« - En garde ! Prêts ? Défoncez-vous ! »

Pas besoin d’en dire plus, nous entamions le corps-à-corps sans attendre une autre cérémonie. Des coups simples mais rapides, le classique quoi, juste le temps de s’échauffer. Puis, de la puissance vient s’ajouter. Les coups devenaient plus violents, nous obligeant à plutôt esquiver ou repousser les coups plutôt que de les parer. Hélas, j’avais oublié à quel point mon père était plus expérimenté. Je commençais à perdre le rythme, et décidai donc de m’éloigner afin de mieux l’observer. Grossière erreur, puisqu’il avait ainsi l’occasion de me foncer dessus avec un dash, et de me donner un puissant coup de pied, me repoussant violemment.

« - Alors ? On fuit maintenant ? Je me souviens pas t’avoir élevé comme ça ! »

Un simple grognement en signe de réponse, je crachais le peu de sang qui était dans ma bouche avant de me relever. L’observant silencieusement, je pris une simple inspiration, avant de répondre à sa provocation. En effet, j’avais répondu à sa vitesse par la mienne, apparaissant devant lui, le poing dirigé en direction de son abdomen. Il fut surpris… Pendant une demi-seconde. Il eut largement le temps de parer mon coup avec ses avant-bras, même si le coup le fit reculer de quelques mètres. Le temps de se remettre en position, il me regardait avec un grand sourire, voyant que j’avais enfin mis du cœur à l’ouvrage, chose qui n’était pas fausse. Moi-même, je pouvais sentir le rictus se dessiner sur mon visage, cela faisait longtemps que je ne m’étais pas autant dépensé.
Le temps fut écoulé, nous étions tous les deux au sol, essoufflés et recouverts de bleus. Cela avait donc fini par une égalité, au grand plaisir du public qui semblait avoir apprécié le spectacle. Nous relevant donc difficilement, la conversation repris.


« - Et bien… Je ne savais pas que tu avais autant grandi…
- Ne te moque pas de moi… Tu savais bien ce que tu aurais en m’affrontant… Tu voulais juste me le montrer.
- Hé, au moins c’est réussi. Maintenant, que dirais-tu d’aller boire un-
- Avant ça, tu vas me dire ce que tu m’avais promis.
- Ah ah aaaah, j’ai dit que c’était seulement si tu remportais le combat mon grand.
- Tes termes exacts étaient « Si jamais je ne te mets pas une branlée. » Une égalité n’amène pas à une défaite. Donc…
- Grrr… Très bien, tu m’as eu. Il est temps que l’on parle de tes grands-parents.
- Tu veux dire Grand père ?
- Non… De ta Grand-mère. »
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Iwa
Bakushô Kazuya
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Message(#) Sujet: Re: Yusei's Chronicles, Chapter Three : A Talk fist-to-fist [Solo] Yusei's Chronicles, Chapter Three : A Talk fist-to-fist [Solo]   EmptyMer 19 Aoû 2015 - 11:29

Ma grand-mère… Papa ne m’en avait jamais réellement parlé. En effet, il se concentrait plus sur sa propre histoire, en grand égocentrique qu’il était. Combien de fois avais-je eu l’occasion et le « plaisir » d’écouter ses aventures dantesques dans sa jeunesse, les nombreux combats qu’il avait menés, ainsi que les nombreuses femmes qu’il avait… Ou du moins, qu’il supposait dire, puisqu’entre-temps, mère arrivait pour lui remettre les idées en place. Il parlait aussi parfois de son père, de l’idéologie de son clan, qu’il qualifiait lui-même de barbares sans cervelles, qui auraient essayé de s’entretuer à tout instant si le meurtre était permis dans leur clan. Ils avaient été anéantis après avoir tenté une attaque groupée face aux Uchiha et Senju, et ont fait ce qu’on appellerait dans certains jeux pour enfants un « échec critique ».

Cependant, il n’avait jamais énoncé sa mère, et donc, ma grand-mère. J’avais trouvé ça étrange personnellement, mais bon, je m’étais dit qu’il ne l’avait tout simplement point connu. Dans cette époque sombre, beaucoup d’accouchements ne se terminaient pas forcément avec la survie de la mère et de l’enfant, sans la présence d’un médecin compétant. Mais apparemment, l’histoire était tout autre. En effet, il me posa une question qui paraissait évidente, mais que je n’avais pas vraiment pris le temps de réfléchir.


« - Chaque homme possède du chakra, mais ne sait pas forcément s’en servir. Si mon clan de guerrier n’a jamais appris à utiliser cette énergie, comment moi l’ai-je su ? »

Une question rhétorique, bien évidemment, puisque nous savions tous les deux où il voulait en venir. Ma grand-mère savait donc utiliser le chakra ? Je le laissais donc conter cette histoire inédite. Yogan Hana, voilà son nom. Elle faisait partie d’un clan plutôt réputé dans le pays du bois. Enfin, « clan », disons plutôt un regroupement de personnes ayant tous une certaine capacité innée pour maîtriser l’élément de la lave. Le lien se fit donc naturellement, ce qui justifiait donc que mon père maîtrisait lui-même cet élément de manière plus ou moins naturelle. Elle était celle qui avait enseigné à mon père cette maîtrise exceptionnelle de l’élément. Il me raconta comment elle avait été faite enlever par son père... Avant que ce dernier ne se rende compte qu'il avait fait une erreur en provocant sa colère. Apparemment, elle n'était pas du genre à se laisser faire, et avait rapidement imposé sa volonté indépendante à mon grand-père.

Très vite, les informations s’enchaînaient. Comment ils s’étaient enfuis du clan lorsqu’il avait 9 ans, car elle ne voulait pas participer à ce conflit. Comment elle l’avait entraîné à manier le chakra, et à utiliser le Yôton. Je découvrais une toute nouvelle facette que je ne connaissais pas de lui. Étrange d’ailleurs qu’il m’ait caché toute cette histoire jusqu’à présent. Peut-être parce qu’il ne voulait pas afficher une face non-glorieuse de sa personnalité ? Ses raisons ne le regardaient que lui, et je n’allais pas l’obliger à mes les révéler. Cependant, je commençais à m’impatienter un peu, puisque ce n’était pas ce qui était prévu dans ce qu’il avait prévu de me dire afin de m’inciter à l’affrontement.


« - Pourquoi me dire ça maintenant ?
- Tu te souviens de ce que je t’ai dit au début de notre affrontement ?
- Oui. Tu disais que tu avais un secret à me révéler qui pourrait me donner plus de forces. Quel est-il ?
- Simple. En toi, tu possèdes le potentiel de maîtriser le Yôton. Je ne te l’ai pas appris car je ne sais pas moi-même comment te l’enseigner. Cependant, je connais ceux qui pourraient t’y aider.
- … Les Yôgan. »

Voilà donc où il voulait en venir. Cette chose qu’il pensait me manquer afin de défendre le village était sans doute la maîtrise d’un élément qui était destructeur ? Je ne comprenais pas sa logique, et cela se voyait sur mon visage. Il commença donc à me raconter l’histoire de ce clan. Je n’appris pas grand-chose de plus que ce que je ne savais déjà. Une sorte de religion mettant la lave comme l’énergie primaire de la terre, des fanatiques, je pensais, chose qui était partagée avec mon père. Cependant, il me dit aussi que le pays du bois n’avait pas été choisi au hasard, en effet, le but était de maîtriser cet élément afin de ne pas briser l’harmonie avec la nature. S’ils étaient capables de telles prouesses, qui sait ce que cela aurait pu donner pour moi ? Réfléchissant à cette opportunité, mon père en profita pour sortir de sa poche deux objets : une photo et un pendentif.

Objets:

« - Grand-mère, je présume ? Fis-je en attrapant la photo pour la regarder.
- En effet, c’était l’une des rares fois où elle n’était pas en rage contre papa. Une vraie lionne, haha, tu aurais dû la voir.
- J’imagine… Je reposais la photo pour prendre le pendentif. Et ceci ?
- Ça lui appartenait. Elle me disait qu’elle l’avait reçu au lieu de pèlerinage des Yôgan. Je ne sais pas si ça a un lien, mais je me dis que si tu as l’occasion d’aller là-bas, montre leur ça, ça devrait t’aider à attirer leur sympathie… Ou alors leur colère, vu qu’ils croiront que tu l’as pillé sur un cadavre, Haha ! »

Charmante comme idée… Devoir confier mon sort et la possibilité de pouvoir rencontrer les Yôgan à un simple pendentif, je n’y croyais pas trop. Mais bon, pour le moment, je n’avais que cette piste. À voir avec ce que l’avenir me réservait. Je saluai ainsi mon père et pris congé, les deux objets dans les poches, et une réflexion en tête. J’avais en effet choisi de tenter ma chance en prenant un départ en direction du pays du bois. Ce que je n’avais pas prévu, c’est que ce départ serait forcé, et plus tôt que prévu.
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