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 Yusei's Chronicles, Chapter Six : Death and Reborn.

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Iwa
Bakushô Kazuya
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Message(#) Sujet: Yusei's Chronicles, Chapter Six : Death and Reborn. Yusei's Chronicles, Chapter Six : Death and Reborn. EmptyMer 3 Mai 2017 - 8:50

[Suite directe de ce post]


Sur une demande de ma part, nous avions choisi de conserver les corps des défunts, après leur séjour à la morgue en autopsie, afin de perpétuer les traditions Yôgan, qui veulent que l’on inhume les défunts dans les bains de lave. Ne pouvant pas rejoindre Ki no Kuni pour l’heure, nous devions faire en sorte de respecter les traditions malgré tout. On pouvait ainsi voir plusieurs hommes et femmes alignés dans une tranchée, nettoyé et habillés pour ce dernier voyage. Il y avait quelques Shinobis qui s’étaient battus à Kawa, le cousin de Satochi et sa femme qui avait subi le même sort… Et mon père. Lui qui était toujours aussi agité et enjoué, à chercher les problèmes à la source, à provoquer tout le monde, il avait pourtant l’air si paisible. Fermant les yeux le temps d’une inspiration, je pris la parole.

« - La voie de la lave n’est pas emplie de facilités. Elle demande beaucoup de ceux qui portent ce don et fardeau, les obligeant à développer beaucoup de qualités. Au-delà de toutes celles que je pourrais citer, ceux qui sont parti connaissaient avant tout le poids de la vie. Ils savaient à quel point la force peut être protectrice que destructrice, et c’était pourquoi non-seulement ils apprenaient à s’en servir pour ne pas blesser, mais n’ont pas hésité à sacrifier leur vie pour épargner de nombreuses autres. »

Observant un à un les corps des différents combattants, je prenais le temps pour essayer de tenir, continuer sans interruption l’hommage que ces fiers guerriers méritent.

« - Le cœur des volcans est à la fois source de vie et de mort, tant il fournit force et vigueur à la terre pour nous permettre de la parcourir, tant elle est indifférente face aux ennemis se mettant sur sa route… Les Yôgan apprennent à maîtriser cette source comme ils apprennent à se maîtriser, à mesurer leurs actes et conséquences. C’est pourquoi nous ne devons pas maudire le sort de nos frères et sœurs, mais être fier de leurs choix. Ils ont choisi de combattre au nom de leurs idéaux, de leurs doctrines… De leurs Nindo. Il est donc de notre devoir de faire de même, de continuer d’avancer… Pour à jamais porter avec nous leur volonté. »

Une minute de silence fut partagée au sein de la petite communauté, avant que moi-même et quelques Yôgan ne s’avancent face à la tranchée. D’une composition de Müdras identiques, nous rempliâmes le trou de lave pour recouvrir les corps. De la lave nous venions, et à la lave nous retournerions, telles étaient nos coutumes. Le sommet fut ainsi scellé afin d’empêcher la pluie d’interrompre la cérémonie, et à la chaleur de la lave de se propager. Chacun se recueillait comme il pouvait, offrant discussion et souvenirs à ceux qui en avaient le plus besoin. Pour ma part, j’avais rapidement échangé avec les Rakuzan en les remerciant de leur présence et de leur participation. Après, j’échangeai brièvement avec ma mère, décidant pour la nuit de l’accompagner chez elle. Mon foyer familial. Nous semblions tous deux éviter les vraies problèmes, préférant le battement de la pluie pour accompagner notre route. La maison atteinte, elle s’apprêtait à s’isoler, encore, voulant affronter le problème seul. Mais je ne supportai pas de la voir ainsi.

« - … Ka-san. Peux-tu me raconter encore une fois comment vous vous êtes rencontrés ? »

Elle adorait cette histoire. Pour beaucoup, leur rencontre était quelque chose loin de l’ordinaire, puisqu’ils avaient essayé de se tuer l’un l’autre. Mais pour elle… C’était le début de sa nouvelle vie, loin du meurtre, loin des missions passées à devoir jouer les prostituées… C’était le premier jour du reste de sa vie. Voilà pourquoi je n’étais pas surpris de la voir se tourner vers moi et me répondre d’un simple « oui », un sourire triste et les larmes enfin coulant sur ses joues. Nous échangeâmes des heures sur la vie palpitante de Kurokami Ban. Ses embrouilles, ses péripéties, ses surprises. Les larmes étaient toujours présentes, mais accompagnées cette fois de rires et sourires, tant les histoires du bonhomme étaient pour le moins rocambolesques.

La soirée ainsi passa plus doucement que l’on aurait cru, même si la fatigue avait eu raison des nerfs de ma mère. La soulevant dans mes bras, je la déposai dans son lit, la laissant prendre le repos qu’elle méritait. Pour ma part, j’étais sorti dehors, dans ce jardin dans lequel mon père avait pris tellement d’heures à m’entraîner pour faire de moi le Shinobi que je suis aujourd’hui. Souvenirs, doutes et questions, nombreuses étaient-ils à arriver, mais le sommeil était encore absent. Au fond, je pense qu’à ce moment, je n’avais pas encore réalisé qu’il était parti, que je ne le reverrai pas rentrer de mission, me charrier sur tout et rien, avant d’essayer d’avoir un moment père-fils qui finirait sans doute en bagarre ou en gène. Non, pour l’heure, j’observai juste le ciel dégagé, les étoiles prendre place… En me demandant comment la pluie continuait de couler sur mes joues.
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Iwa
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Message(#) Sujet: Re: Yusei's Chronicles, Chapter Six : Death and Reborn. Yusei's Chronicles, Chapter Six : Death and Reborn. EmptyDim 21 Mai 2017 - 16:28

Me faire réveiller à coup de poèle à frire au visage n’a jamais été quelque chose que j’avais apprécié durant ma jeunesse, lorsque ma mère se sentait impatiente de me laisser pour la troisième fois cinq minutes de sommeil. Toujours était-il que moi, Yôgan Yusei, 26 ans, Namikage et chef de clan, venait de me réveiller avec une énorme bosse sur le front de manière incompréhensible.

« - Combien de fois t-ai-je dis que dormir comme ça ne te fera passer pour rien d’autre qu’un clodo ?! »

Cette voix, il n’y avait pas de doutes, c’était ma mère. Très vite, les choses cependant revinrent l’un après l’autre. J’étais rentré à Konoha suite à l’attaque de Rokubi, pour à la fois faire mon rapport et… Le rappel de l’enterrement me réveilla plus efficacement que la douleur habitant mon crâne, mais me calma aussitôt. J’avais perdu mon père. Hier soir, je ne pensais pas réellement être dans le moment, me demandant si c’était réel, et à vrai dire, la vivacité de ma mère semblait m’amener à penser que c’était le cas. Cependant, alors que je me tournai vers elle, je pouvais noter certains signes : des cernes sous les yeux, des traces rouges autour des iris ainsi que des traces d’eau ayant mal séché. Elle avait beaucoup pleuré, comme moi sans doute alors que je ne cessai de me frotter les paupières.

« - Dépêches-toi, le petit déjeuner est servi, t’as du travail, que je te rappelle. »

Acquiesçant en silence, je la laissais disparaître dans la maison sans dire mots. Cela se voyait qu’elle essayait de se mettre une façade, de ne pas apparaître aussi faible et désemparée que la veille, mais j’étais content de voir qu’elle allait mieux, ne serait-ce qu’un peu. Observant une dernière fois le Jardin, je me rappelai un instant de ces heures que j’ai passé avec lui pour m’entraîner et devenir un shinobi au moins aussi fort que lui. Aujourd’hui encore, je me demandais si c’était le cas, et sinon, combien de temps il me faudrait pour avoir un niveau dont il serait fier ? Une fois cette réflexion terminée, la faim me gagna finalement et je rentrai pour faire comme elle m’a dit. Le repas fut assez silencieux, alors que nous fîmes que quelques courts échange, chacun ne semblant pas vouloir parler de la veille. On pourrait croire que l’atmosphère était lourd, mais non, c’était plutôt que chacun essayait de penser à autre chose, juste pour nous laisser du temps à penser les plaisir. Le repas fini, je soupirai avant d’en venir au fait.

« - … Le tournoi approche, ma place de chef sera remise en jeu. Je dois voir Asuma-Oji pour préparer les détails.
- Très bien, me répondit-elle en faisant la vaisselle, sans me regarder. Dépêches-toi cependant, j’ai cru comprendre que tu habiterais loin maintenant, Namikage.
- En effet… Le silence reprit quelques instants avant que je ne me mis à enchaîner. Mais je ferais en sorte de passer ici à chaque fois que je le pourrais.
- Hmpf, je ne pense pas avoir élevé mon fils pour qu’il fasse des promesses qu’il ne pourra pas tenir ! Répondit-elle sous un ton autoritaire, avant de se tourner vers moi, un faible sourire dessiné. Tu as intérêt à tenir ta parole, car Namikage ou pas, je te le ferais payer cher. »

Surpris de la voir ainsi, il se passa un moment avant que je n’acquiesce, répondant à son en train, avant de me lever pour me rendre au quartier Yôgan. Marchant jusqu’à ma destination, je pouvais voir l’activité du village comme ce à quoi je m’attendais : au ralenti. Les soldats étaient toujours présents pour patrouiller les rues, mais bien moins active qu’à l’habitude. Bien que les quartiers commerçants étaient ouverts, le monde n’était pas affluant, au contraire, parfois les passants ne s’arrêtaient même pas pour lever la tête. Le quartier clanique n’était pas mieux, je devais avouer. Peu de personnes étaient debout, si ce n’était les disciples motivés par les exercices matinaux. Marchant un peu, je repassai devant le morceau de terre sous lequel se trouvait la lave qui consommait les corps. Une nouvelle pensée adressée à tous les défunts que j’étais reparti pour ma destination, me rappelant qu’il me faudrait ensuite solidifier la lave pour éviter des accidents. Mes pas me guidèrent ainsi assez rapidement à la maison d’Asuma, qui heureusement était réveillé avant mon arrivée.

« - Bien le bonjour, Yusei-sa-
- Oji-san, s’il te plait… Juste Yusei.
- Hmm, bien sûr, pas de soucis. Alors, que puis-je pour toi ? »

Me tenant face à lui, assis dans son salon, je commençai à lui parler de tout ce qui serait à préparer à l’avenir. Le fait que je sois affecté à Nami allait changer beaucoup de choses pour le clan. Nous devions voir si le clan devait me suivre, ou alors rester sur les terres du feu, et chacun des arguments pouvaient se défendre. D’un côté, Umigakure était censé être un village sans but militaire primaire, donc nous mettrait à l’abri de l’envoi à des missions trop dangereuses. Mais de l’autre… Les Yôgan étaient fatigués de bouger, et ne voulaient que reprendre leur vie d’avant, simple et sédentaire. La discussion à propos du tournoi fut plus simple et rapide : nous attendrions un peu avant de le lancer, préférant ainsi laisse le poids du combat contre les Bijuus retombé. Restait alors un détail à terminer.

« - Tu n’es pas venu que pour discuter de ça, n’est-ce pas ?
- … En effet. J’ai noté quelque chose d’étrange depuis mon combat avec le démon Rokubi. J’aimerais vérifier cela via un combat… et-
- N’en dis pas plus. Commençons dés maintenant. »

Acquiesçant, je me levai à mon tour pour le suivre à l’extérieur. Il y avait très peu de personnes que je pouvais demander ce genre de service, pour une raison assez simple : il me fallait à la fois quelqu’un de confiance, qui possédait le don clanique, et qui était capable de me tenir tête. Et bien que Satochi réponde à ces critères, je trouvais plus de confort à demander à mon Oncle de l’affronter. Les commodités d’usage échangées, nous nous observîmes en chien de faïence avant de foncer droit sur l’autre pour donner et prendre des coups, usant de simples arts martiaux comme de la maîtrise du Yôton. Mon oncle avait beau être un vieil homme, il n’en restait pas moins un formidable combattant, avec le poids des expériences qui l’aidait. L’échange ne dura pas longtemps, une dizaine de minutes, avant que nous nous arrêtions et que je puisse tirer mes conclusions.

« - Alors, que voulais-tu voir ?
- Et bien… Pour maîtriser le Yôton, avant, je passais par la fusion élémentaire, mélangeant mon essence Katon avec mon Dôton. Mais maintenant, c’est comme si… Comme si je n’avais plus besoin de le faire.
- C’est-à-dire ?
- La lave me vient naturellement. J’avais tous le temps ce décalage à penser à créer ma lave avec ce mélange, mais maintenant… C’est comme si j’arrivai à le sortir de manière propre, comme…
- Comme un vrai Yôgan. »

Je ne voulais pas vraiment terminer cette phrase, mais mon oncle avait parfaitement raison. Contrairement aux autres membres du clan, ou même aux Rakuzan comme Satochi, le pouvoir de la lave ne m’était pas inné, seulement obtenu par de longs et longs entraînements. Mais depuis… Il semblerait que j’ai réussi à assimiler cette essence, la faire mienne. Circonspect ? Je l’étais. Arrangeant ? Bien évidemment, cela ne pouvait que m’aider à l’avenir. Mais encore une question se posait alors encore.

« - Tu te demandes ce que tu devrais faire maintenant ? Levant la tête, surpris, je me tournai vers mon oncle en acquiesçant, prêt à écouter ses sages paroles. Je n’en sais foutrement rien. Ou pas. C’est à toi de voir, tu as toujours été un combattant qui savait tirer son épingle du jeu, en utilisant à la fois nos enseignements, mais aussi les tiens. Je te conseillerais du coup de continuer ainsi. Après tout, c’est comme ça que tu es arrivé à maintenant, n’est-ce pas ? »

Aussi simple que cela paraissait, je devais avouer qu’il n’avait pas tort du tout. J’ai toujours été à chercher non pas le perfectionnisme dans un art, mais la polyvalence. Ce n’était pas pour autant que je n’allais pas pousser au maximum de son potentiel chacune des armes à ma disposition cependant, et c’était pourquoi j’allais devoir trouver de nouveau moyens d’exploiter mes compétences, tout en renouant avec mes anciennes. Bien plus confiant que depuis la veille, je repris le chemin en direction de la maison familiale, il y avait plusieurs choses qui me restaient à faire. Un dernier passage devant la « tombe » me força à m’arrêter. Calmement, je me rapprochai et me mis en face d’où était « déposé » le corps de mon père avant qu’il ne soit inhumé.

« - … Merci pour tout. Je te rendrais fier, Tô-san. »

Je me rappelai encore de ce qu’il m’avait dit lorsque mes amis étaient morts en mission, que je me devais d’honorer la mémoire des défunts morts au combat, en accomplissant leur devoir, comme de vrais shinobis. Il avait raison, ils méritent tous que je relève la tête pour continuer à aller de l’avant. Pour moi, pour tous ceux que nous n’avons pu sauver, mais aussi pour tous ceux que je n’avais pas encore perdus. Reprenant mon pas de course, j’arrivai ainsi dans le dos de ma mère qui semblait aller mieux. Me mettant en Dogeza, je la saluai en faisant ma demande solennelle. Cela allait être le début d’un nouvel apprentissage long, dur… Et en même temps passionnant.

« - Ka-san… Réapprend moi le Fûton.
- … Tu en as mis du temps. »


Car je n’arrêterais d’avancer tant qu’il me restera des choses à accomplir.
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