Ta no Kuni, c’est dans se trou perdu qu’avait atterri le Monjara en tachant d’approcher Kumo… Il n’avait certes pas un bon sens de l’orientation, mais ça avait également des avantages, comme permettre de voir du pays et ainsi de suite. Donc, un endroit pour le moins charmant avec ses plus et ses moins, mais surtout un endroit qui possédait un bar et dieu seul sais que se genre d’endroit est se que préfère notre ténébreux voyageur. Il jeta un dernier coup d’œil à la voute céleste et passa les portes westerns de l’endroit, son imperméable tremper par la pluie torrentielle qui s’écoulait telles les larmes des anges déchus sur le dos, il fit face à la petite foule qui le dévisageait.

-Bonjour, je peux vous débarrasser ? Dit une serveuse un plateau a la main alors qu’elle passait devant lui.

-Non, c’est bon. Lui répondit-il simplement en levant un sourcil, puis en analysant la femme d’un œil averti.

Ensuite, il marchât directement jusqu’à la première table libre et sortie une carte des environs qu’il commença à étudier en commandant une boisson chaude et un repas pour ses études d’un simple geste de la main. Quand la femme revint elle déposa le tout sur la table et disparut aussitôt le laissant seul avec ses vêtements tremper qui commençait à créer une petite flaque tout autour de lui. Un insecte survola la carte, mais un simple geste supplémentaire suffit à le décourager d’attaquer son assiette fumante.

-Hé mon gars, je crois que tu es assis à ma table. Dit le gars au gros bras, probablement l’idiot du village.

Sans répondre, Mata leva un œil vers lui, le remis au plan de minable et l’oublia, ouvrant la main pour en laisser sortir une bonne quantité de fil noir qui foncèrent doucement jusqu’à la tasse et l’attira jusqu’à lui. Cette simple vision des fils perçant sa peau pour se prendre de l’objet aurait dû sufi à décourager l’homme, mais celui si crachat dans son assiette. Se levant, il ne prononça qu’une simple phrase.

-Il y a un docteur dans la pièce ?

Puis l’homme reçut un coup de poing si puissant dans le ventre qu’il s’écroula sur la table derrière lui. Matawa batailla son imperméable vers l’arrière et retourna sur sa carte. Il n’y avait plus un insecte, mais bien deux. Qui était cette femme qui venait d’approcher ? Relevant un œil, il remarqua que son attitude était différente, peut-être qu’elle aurait la décence de se présenter, peut-être qu’il lui accorderait plus d’attention, dans tous les cas, elle ne dégageait pas la même chose.

La femme qui venait de s’asseoir à sa table avait raison, attirer l’attention n’était pas une bonne chose, mais parfois, seule la violence pouvait remettre les idées en place d’un imbécile habituer à tout obtenir par la puissance de ses muscles. Regardant sa soupe avec un air de dédain, il se rendit compte qu’il était effectivement fort probable qu’on y ait placé un peu de crachat volontairement, assez pour lui couper l’appétit.

-Vous savez, je ne cherche que la tranquillité, c’est cet idiot qui s’en est pris à plus fort que lui, c’est tout. Et à l’entendre, je crois que je vais avoir droit à un deuxième round… Que d’honneur.

Chassant les mouches d’autour de lui, il se mit presque à rire de bon cœur, il était vrai qu’il dégageait une sale odeur après tout. Après plusieurs jours de marches au gros soleil et de pluie, le voilà désormais contraint d’attaquer les narines de ses compagnons ; de cette femme. Sauf qu’elle ne semblait pas si affecter que cela par l’odeur.

-Pour la senteur, je m’excuse, cela fait bien des jours que je marche… Laisser moi une seconde, j’en termine avec eux et je vous reviens.

Se levant de nouveau, il plaça sa carte des environs sur la table, comme s’il souhaitait qu’elle y jette un œil et ainsi jouer avec la curiosité de son hôte pour éviter de demander, peut-être était-elle meilleure que lui sur le plan de l’orientation…

Rejoignant les trois hommes proches du bar, il leur fit signe de le suivre à l’extérieur et passa de nouveau les portes suivies de ses nouveaux amis qui venaient de s’armer de bouteilles et ustensiles avec l’intention de lui faire payer la honte qu’il venait de mettre à leur ami. Matawa n’était pas un catcheur de niveau mondial, mais ayant grandi dans la rue avec pour seul moyen de défense ses poings, il savait se débrouiller, sa seule crainte résidait en ces fils qu’il ne contrôlait pas encore, faute de mentor, il les gardait donc le plus clair de son temps sous sa peau, lui procurant ainsi un certain contrôle sur ces choses qu’il catégorisait lui même d’organisme à part.

De l’intérieur, on pouvait entendre le voyageur essayer de les résonner de manière simpliste, vous savez on est vraiment pas obliger d’en arriver la, si ! Oh d’accord, comme si se battre ne lui dérangeait pas tant que ça finalement. Puis quelques bruits de bouteille cassés et hop le combat commence. On entend un cri, une autre bouteille puis une sorte de son comme si quelqu'un venait de claquer un fouet et enfin, le silence revient. Les trois malabars qui n’étaient que des brutes gisaient au sol, vivant et ligoter comme des morceaux de viande prêts à être envoyé au four. Lui par contre, il rentrait avec une vilaine coupure sur le front et un peu plus de boue et de pluie sur sa personne.

Revenant à sa table, il salua de nouveau la femme en lui tendant une main, une main sur laquelle elle pouvait apercevoir quelques fils noirs qui doucement, mais surement retournaient sous sa peau.

-Désolé pour le petit contretemps, comment vous vous appelez déjà ?

Dit-il en plongeant son regard d’améthyste inhumain dans les yeux de la femme avec toute la bonté du monde.

Ainsi donc, la demoiselle n’était pas intéressée par lui serrer la main, il rapporta donc la sienne comme si de rien n’était puis se présenta convenablement. De nouveau attabler, il continua son repas avec un nouvel intérêt pour cette personne pleine de mystère.

-Vous pouvez m’appeler Mata, madame Mara. Quant à mon nom de famille, il semblerait que vous soyez déjà au courant…

Dit-il presque en riant, elle n’était pas si vieille que ça non plus ! Elle devait être dans sa tranche d’âge, mais une chose le titillait, elle venait de prononcer le nom Monjara. Elle connaissait donc son appartenance à se clan de Kumo… C’était troublant, puisqu’il n’était lui-même pas aligné et que des tensions étaient souvent à prévoir entre les nations. Était-elle une shinobi ? Il n’en avait pas la moindre idée… Avec un peu de chance, elle serait de Kumo !

-C’est un trait qui m’est propre et non un subterfuge comme de simples lentilles, il semblerait que se vagabond de shinobi qui m’aie transmis se pouvoir aie malheureusement les yeux bleu comme le ciel et pour ma mère, vert comme une pousse fraichement sortie de terre. Quant à vous, vous faites partie d’un village ou comme moi vous êtes une simple civile ? Avec un plus peut-être ?

Sans vouloir être indiscrète, l’inquiétude commençait à le travailler, après tout ce n’était pas la première fois où il se retrouvait face à une personne qui avait le potentiel de l’éliminer, il devrait donc bien jouer ses cartes afin de montrer qu’il n’avait aucune mauvaise intention envers la dame. Reprenant le plus rapidement possible, il pointa la carte du bout d’un fils qui venait de sortir de sa manche.

-Je cherche à rejoindre Kumo, vous y êtes déjà allé peut-être ?

Le tout placé avec classe sans retenir sa remarque sur sa personne, un monstre… On l’avait bien souvent comparé à une telle chose, mais jamais il n’en avait été un.

-Oui, je suis bien perdu…

Finit-il par avouer à la femme en face de lui.