Année 12, lettre envoyée depuis un village civil près de Suna...

Chère amie,

Je dois bien avouer que je ne m’attendais pas à un tel contenu pour votre première lettre depuis que nous nous sommes accordés pour des échanges épistolaires. Et je vous présente mes sincères condoléances pour la perte de votre proche, que j’aurais aimé, en toute franchise, rencontrer avant que la mort ne l’emporte.
Ne prenez pas mal ce brusque changement de sujet, mais je préférerai ne pas m’étaler sur cet évènement que vous devez j’en suis sûr avoir suffisamment ressassé.
Vous m’aviez donc fait part de vos problèmes de mauvaises herbes et je vous avais promis de vous trouver une solution efficace auprès d’un herboriste, mais il semble que vous l’ayez vous-même trouvé au vu de ce que vous m’avez dit. Je vous en félicite car vos plantes préférées pourront bien mieux s’épanouir au sein d’une terre purifiée. Si j’aurais là aussi voulu vous aider, je n’en suis pas moins fier de savoir que vous avez réussi seule.

Vous avez donc quitté certains de vos amis pour vivre une autre étape de votre vie. Je me suis moi aussi rendu chez de bons gens que je connaissais bien, et cela m’a permis de voir un peu plus clair sur ma situation et sur celle de notre amitié.
Une nouvelle étape s’offre à nous, mon amie.

J’aimerais vous rencontrer prochainement pour vous en dire plus. Peut-être que vous aimeriez que l’on se retrouve dans cet établissement du Pays du Givre qui nous est si cher ?

Dans l’attente de votre réponse, je vous transmets un code que j’ai reçu de la part d’un de mes vieux amis. Etant sans nul doute plus douée que moi pour ce genre de passe-temps, je vous le communique. Peut-être saurez-vous le déchiffrer.

Votre ami, qui vous écrit depuis le petit village d’Oriushi.

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