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Konoha
Hayashi Aya
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Message(#) Sujet: Riddle Riddle EmptySam 10 Jan 2015 - 3:30


Il pleuvait dehors, un son qui couvrait les pas, trempé jusqu'aux os, ah non, ça ce n'était pas tout à fait vrai. Ça avait été compliqué d'arriver jusque là, heureusement, la marque était là et dame Destin compréhensive, elle fait en sorte que soit croiser qui il fallait pour que l'information circule, une aubaine, elle n'aurait pas su attendre de toute façon.

Au milieu de nul part, c'était bien aussi.

Un mouvement, une mèche coincée entres des doigts, juste besoin de relever un peu pour cela s'étire, rien qui puisse faire mal. Un sake se déposait face à un homme, en cause, une femme, une brune qui regardait davantage son reflet troublé dans le liquide que celui qu'elle avait rejoins. Pensive peut-être ou alors c'était un moment dont elle avait besoin avant... Avant quoi ?... Elle l'enjambait pour s'asseoir sur ses genoux et lui faire face, ce qui contrariait un peu le passage avec le verre. Contradictoire ? Peut-être. Tout à fait son genre.

-Les habitudes ont la vie dure.

Puis elle souriait en dégageant ses cheveux trop longs de son visage à lui. Des manies qui ne se perdaient pas. Son regard glissait rapidement sur quelque chose qu'il ne quittait jamais. Jamais. Le sourire se plaçait en son coin, c'était sa façon de dire bonjour à Saïtan aussi, enfin, plutôt d’amorcer ce rituel là. Étrange de donner ce mot à ça ? Pas pour elle en tout cas, c'était une vieille histoire, bien plus vieille encore qu'on pourrait le croire. Le travail de ses doigts poursuivaient son œuvre le long des traits du brun plus fatigués et marqués qu'avant, la vie est rude aussi, mais rien qui ne puisse entacher ce doux reflet là, aussi parfait que dans son souvenir. De la mémoire, elle n'en avait jamais manqué, un artiste qui sommeillait en elle il parait. C'était lui qui l'avait dit. Le temps lui paru une éternité, pourtant il avait sûrement était très court, mais c'était souvent ça quand on avait attendu si précieusement quelque chose. Il ne fallait pas chercher à comprendre.

De toute façon, cet océan là était trop profond pour elle, impossible d'arriver en son fond sans exploser, amusant quand on avait le talent qu'elle avait, maintenant du moins. Elle avait déjà essayé en vain après tout, pas si important au final. Une pensée qui motivait ses lèvres à rejoindre les siennes, une main à glisser par dessus son épaule, quand l'autre glissait sur la longueur d'un flanc, la même destination au final, le dos. Pour enlacer ? Évidemment dans une tendre caresse, mais pas que, une de ses mains se refermait sur un pommeau. Une seule personne qui ose il paraît.

-Toujours aussi gelée, mais c'est pourtant cette compagnie là ta préférée. Une vraie malédiction ton affection pour elle. Tu le sais...?

Non, pas assez visiblement. Son petit rire en disait long, la conversation débutait à peine, mais la femme ne semblait montrer les signes éventuels pour émettre un son, enfin, un qui donne des mots!

-Pourquoi tu reviens ici ?

C'était le plus important malheureusement. Parce que c'était... Contrariant.
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Kentaro Hattan
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Message(#) Sujet: Re: Riddle Riddle EmptySam 10 Jan 2015 - 4:34

Il se secoua un peu et l’eau tomba de son manteau en volant dans tous les sens. Son regard bleu sombre se releva vers le long chemin qui traversait les collines. On était près de la mer, on pouvait le sentir dans l’air, cette odeur salée, un peu suffocante si on y pense trop longtemps. La pluie était balayée par des vagues de vent invisibles, comme de longs coups de sabres dans l’herbe jaunâtre, un automne de plus déjà, le froid qui s’installe. Hattan a froid mais c’est une sensation qu’il connait bien. Les longues nuits dans la caverne de Lui lui a appris ce qu’est le vrai inconfort et cette pluie ne la représente pas à sa juste valeur. Le silence au milieu des bourrasques est presque paisible. Il se surprend à fermer les yeux en comptant les pas. Le sabreur connait bien ce chemin, il l’a tellement foulé dans le passé. Même si la mauvaise température le guette la plupart du temps, il change rarement son itinéraire.

Parce qu’il sait où aller, où s’arrêter. Il poussa la porte. Le tambour de la pluie cessa de le marteler, une sensation étrange après l’avoir battu au rythme des heures durant. La chaleur du foyer sembla lui rappeler tout à coup qu’il était gelé et trempé jusqu’aux os, et il étouffa un frisson descendant le long de son dos. Pas besoin de relever le regard pour savoir ce qui se passe, ses sens ont fait le reste. Difficile de le surprendre, même s’il était à la fois perplexe et un peu surpris. Après l’annonce de la mort de Tsumei, il était parti. C’est ce qu’il avait qu’il ferait, après tout.

Il prit place en retirant le capuchon qui lui couvrait la tête, sa fonction devenue triviale depuis longtemps. Sa main se ferma autour du verre présenté mais l’envie de boire ne lui vint pas, c’était comme un automatisme inachevé. Sa voix flotta dans l’air, lui rappelant un son qu’il n’avait plus entendu depuis un moment déjà, un rappel à la réalité, à la vie entre humanité. Elle se releva et alla le rejoindre. La chaleur de son corps se répandait déjà, comme une un vent du sud après un long hiver. Le frisson revint, comme une migration échouée. Il baissa un peu la tête mais elle vint chercher ses lèvres, combattante d’une torpeur accumulée par le long voyage, les questions, les non-dits, et tout le reste. Les mains de la femme dessinèrent sur sa peau et il se crispa pendant un court instant sous les trajets de feu parcourant son visage trempé.

Son regard s’abîmait dans le siens, mais lorsque sa main monta, celle du sabreur fit de même, se fermant doucement sur son poignet pour la retirer de l’extrémité du Tachi. Il y a des limites à tout.

« Je sais. »


Pour toi, pour moi, pour tout le monde. Mais il valait mieux lui que quelqu’un d’autre. Et dans son propre égoïsme, c’était le fardeau qu’il se réservait à chaque pas, à chaque moment, jusqu’au dernier…Instant. La question suivante était plus difficile, mais sa culpabilité était totale et Hattan n’était pas homme à nier ou cacher la vérité.

« À cause de toi. »

Il s’arrêta pour ressentir cette chaleur, ce buste brûlant face au froid de l’automne, et ferma les yeux. Hattan ne l’aurait pas cru mais cette présence lui avait manqué.

« Pourquoi es-tu là ? »

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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Riddle Riddle EmptySam 10 Jan 2015 - 5:04


Les similarités pouvaient tromper, mais les faits eux jamais, identique et différent à la fois, mais la créature si confortablement installée ne s’en offusquait pas. Sa prise sur la belle se relâchait et ses lèvres laissait bien échapper un rire d’un instant étouffé, ça ressemblait plus à un souffle mélodie en fait. La prenait son réconfort dans ses cheveux, c’était bien plus doux malgré leur aspect mouillé de les rouler entres ses doigts, ça pourrait presque compenser ce regard. Le temps était mauvais dehors, pas étonnant que l’océan ne soit pas clément.

-De moi ? Tu crois ?

Elle entamait de dégrafer son manteau, se rendant vite compte que ce n’était pas le seul trempé, la pluie avait cette particularité, celle à l’usure de pouvoir toucher, tout ce qu’elle voulait. Elle aimait bien son son, sa caresse, même sa froideur qui obligeait à se réchauffer. Le manteau qu’elle tirait en arrière, du moins en ôtant les manches, un regard pour l’épée vibrante.

-Elle gêne pour sortir tes vêtements.

Ses lèvres revenaient rencontrer les siennes, toujours ce maudit sourire en coin quand son nez toujours sur le sien, elle finissait sa phrase avant de reprendre sa tâche auprès du déshabillage.

-Tu croyais quoi.

Que sa froideur entres ses doigts lui avait manqué ? La réchauffer pour l’embêter lui, certainement, mais qu’à cela ne tienne, d’autre avait trouvé attraction dans ce jeu. Elle n’avait pas apprécié, quoi de plus normal et la sentence face à sa contrariété ? Fatale. Ce qui l’avait au final plutôt bien arrangée. Son propre châle se défaisait de son cou, pour être posé sur le haut du crâne du Kentaro, encore une vieille habitude quand elle massait pour éponger l’eau, un pouce glissant parfois doucement sur ses tempes. Pour l’heure, il se laissait faire encore, pourtant son regard ne mentait pas, duperie avec lui il ne pouvait y avoir après tout.

-A cause de moi ? C’était ta réponse pour être ici. Humm…

Sa lèvre inférieure se faisait mordre, cet air mutin agaçant pour beaucoup sur son visage, elle exagérait une fausse moue associé à un regard perçant, une main qui quittait le crâne pour caresser l’odieuse bouche qui manquait de douceur, l’autre avait mieux à faire en glissant sur le torse, elle savait où se perdait depuis le temps.

-Eh bien, dire que moi je te répondrais pour toi à ta réponse, comment tu en concluras le contraste. Je ne t’aurais même pas manqué… ?

Son souffle chaud sur son cou, à cause du froid, si, si, puis en prime elle pouvait profiter du sien, ce qu’on ne lui donnait pas, il fallait aller le chercher. Un concept bien acquis.

-Depuis quand tu mentirais toi. Hum ? Pas ton genre.

Son nez poussait sa tête et comme elle avait fini de taquiner son ouïe si proche de son oreille, elle la calait entres ses crocs, associé à un doux ricanement d’antan. Ce qu’elle voulait ? Voyons si il la connaissait si bien.
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Message(#) Sujet: Re: Riddle Riddle EmptyDim 11 Jan 2015 - 4:43

Elle jouait et il restait patient, mais ce sont des jeux d’adultes alors autant participé à son tour. Le ton était lourd, comme une symphonie lente et paresseuse, mais c’était encore son œuvre. Le Kentaro souffla , amusé par les réponses de la jeune femme. Il abandonna son manteau presque machinalement, une manche après l’autre. Le sabreur rattrapa ses lèvres avant qu’elles n’en radotent davantage. On pouvait difficilement lui en vouloir d’être méfiant à l’égard de sa lame, pas après son passé et les mains baladeuses du compagnon de jeu.

Il ronchonna un peu lorsqu’elle entreprit de lui sécher les cheveux. Pourquoi pas juste être patient ? Mais autant le jeu était lourd, autant le cœur était vif. Pour peu, elle passait à l’offensive. La main du sabreur, celle qui parfois prend la vie comme seul l’humain peut le faire, glissa entre les mèches de ses longs cheveux, comme des ruisseaux qui rejoignent l’océan. Mais tel un barrage, les doigts s’arrêtaient et retenaient le torrent. Le vent chaud lui brûla le cou et il tira un peu à son tour.

« Je ne mens pas. Et toi, tu ne sais pas mentir. »

Il secoua un peu la tête, différence majeure. Elle montra les crocs et il gronda, la poussant sur le dos, manquant de renverser les verres. Peu importe. Le sabreur la respira un long instant. La pluie faisait son chemin entre ses vêtements et les siens, des îlots sombres aux travers des tissus clairs, des sphères sur la peau.

« C’est pas toi qui a dit de trouver mon propre but ? »

Le barrage se resserra car c’était son tour de conquérir le terrain de sa gorge.

« Il faut… Il faut que j’aille là-bas, pour pouvoir avancer ensuite. C’est tout ce que je sais. »

Le Kentaro remonta au menton en l’observant de biais, un visage comme horizon. Ses bras serrèrent la taille, se glissèrent pour trouver la peau. Il retrouva ses lèvres, longuement. Retour dans les yeux, retour dans les cieux.

« Si, ta présence me manque… Je crois. Mais le sens de ma vie me manque davantage. Il doit y avoir une autre voie que celle de la mort, que celle de Saïtan. »

Il espérait comprendre autant qu’elle comprendrait. Qu’elle comprendrait qu’elle n’était pas Aoji et ne le serait jamais. Et qu’il n’était pas l’Hattan d’autrefois. Mais au bout du compte, ça n’avait sans doute pas d’importance pour elle. Elle qui l’avait aidé lorsqu’il n’était rien, qui avait accepté tout ce qu’il est et surtout, ce qu’il n’est pas. C’est sans doute pour ça qu’il voulait plus. Pour lui, pour elle, pour Saïtan sans doute.

Enfin, il se cala la tête dans le creux de son cou, à l’abri des questions et des doutes.

« Et moi, je te manquais ? »

Il y a plus, c’est évident. Mais elle aimait qu’il reste tranquille. Non ?

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Konoha
Hayashi Aya
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Message(#) Sujet: Re: Riddle Riddle EmptyDim 11 Jan 2015 - 16:07


Le contact du bois sur son dos était bien moins agréable que la chaleur de la peau, mais après tout, il fallait un support à tout et son attention était ailleurs, très vite, plus aucun cas ne se faisait là-dessus, puisque réflexe, un coude pour retenir son poids, il lui avait fait lâcher sa prise. Ce fourbe. Partie remise simplement.

-Et c’est de là-bas que tu as choisi de repartir, à quoi bon…

Qu’on le lui susurre, une évidence, comme pour elle, comme pour tous, qui ont au final n’avaient jamais fait qu’attendre que ça tombe, manquant d’inspiration quand il ne s’agissait que de leur propre sort, mais talentueux créateurs d’aventure quand il fallait penser qu’on portait le monde ! L’humanité quoi. Etrangement, le chemin était le même, il n’était pas compliqué de comprendre la destination finale des deux, c’était embêtant, mais pas assez démoralisant pour la brune pour s’arrêter à ce détail là. Et l’océan était plus agité qu’il ne laissait paraitre, trop de calme justement, même pour lui. La fille abandonnait la conquête un court instant, lui laissait prendre le terrain d’assaut, on ne pouvait nier l’agréable. Peut-être ce qui la rendait plus tendre qu’à l’origine de son arrivée sauvage. Sa main glissait sur sa joue, il n’y avait que lui pour s’aider, aucune illusion là-dessus. Ses doigts caressaient ses cheveux quand il avait posé sa tête, d’humeur à papoter, pourquoi pas.

-Je suis loin de Kumo, ça répond bien à la question non ?

Ça la faisait rire, mais il n’y avait pas de quoi en fait, après on ne pouvait nier ce détour volontaire jusqu’à lui, mais ça c’était parce qu’elle était tellement impatiente, ça jouerait contre elle un jour. Pas aujourd’hui en tout cas, fallait l’espérer, ça l’amusait pas mal de voir qu’il n’avait pas compris, mais ce n’était pas mentir au fond, c’était un jeu de devinette qu’il avait lui-même créé, malgré lui. Un jeu parti pour durer, elle préférait ne pas penser à sa fin, trop bien dans ses bras.

-Mon petit doigt m’a dit que les buts mon beau brun, ce n’est plus ça qu’il va te manquer bientôt.

Et c’était peu dire, son petit doigt était une marque, un pacte, quelque chose qu’on ne peut pas trahir, même pour lui, la pensée la faisait grimacer un peu, mais ça n’enlevait rien aux gestes affectueux qui perduraient eux, bien qu’elle tirait un peu sur une mèche histoire de ne pas l’endormir non plus.

-La mienne qui te manque hein ? Hum.

Un ricanement un peu forcé qui venait, c’était pour camoufler une sadique satisfaction, quelque chose de pas bien, mais plus fort qu’elle…

-Tu m’as manqué bien plus que tu pourrais l’imaginer…

Murmurait-elle à peine, c’était peu dire, il ne soupçonnait même pas, le plus amusant quand la réalité le rattraperait au fond, mais pourtant, ça laissait un goût amer à la femme. Facile quand on savait ce qu’il ignorait de savoir pourquoi. Preuve qu’elle avait fait un bon choix, consolation aussi minime qu’elle pouvait être, on s’en contenterait. Après tout, sa frustration sur ce point là, elle avait déjà faite passer non ?... Non. Peut-être que le serrait plus fort contre elle atténuerait ça ?

-J’ai oublié de te dire au revoir la dernière fois, ça m’ennuierait deux fois la même erreur, que tu crois ne pas me revoir !

La brune tirait un peu sur sa joue, un sourire espiègle en se perdant dans son regard, il ne faisait pas d’effort, pas question de tout lui servir sur un plateau d’argent. Ceci dit, c’était comme glisser des miettes sur un chemin pour qu’il soit retrouver.

-L’orage grondera bientôt, je m’en serais voulu de te laisser seul avec lui, parce que je sais à quel point tu ne l’aimes pas, même pas besoin d’un feu, le noir est bien aussi parfois. A moins que tu ne te décides à me traîner sous la pluie. Encore...

Insistance sur le dernier mot, avant qu’elle souffle sur son visage pour lui faire fermer les yeux, ses lèvres se posaient sur son front.

-Tu as quelque chose qui n’appartient qu’à moi, pas question que je le laisse.

Malheureusement pour lui, beaucoup de chance qu’il comprenne quoi trop tard… Enfin à voir, une chose était sûre, la femme n’avait plus envie de discuter et lui supprimer tout droit de parole comme il lui avait appris à le faire. Faire s’user sa bouche ailleurs et puisqu’il ne voulait pas qu’elle soit au sommet de leur duo, la place lui était commise d’office quand le buste de la dame se laissait tomber sur le bois, non sans emporter le sien en tirant un peu. La nuit passait vite, assez discuter, son lendemain était chargé. Le sien à lui allait l’être probablement aussi. Le regard dorée de la femme lorgnait sur le manteau, ça lui étirait un sourire.

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Kentaro Hattan
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Message(#) Sujet: Re: Riddle Riddle EmptyLun 12 Jan 2015 - 4:41

« La pluie ? »

Elle était sur le ventre, à regarder partout comme un chat. Un peu plus et il suffisait de lui mettre les fausses oreilles. Le Kentaro l’entoura de ses larges bras et l’agita lentement avec amusement, même s’il était un peu pensif. Pensif sur sa relation avec elle, sur ses motivations et sur les siennes. Miaë était plus dangereuse qu’elle ne voulait l’avouer vraiment, et amatrice de complots. Pas une mauvaise chose, sa cachait une intelligence vive, charismatique… Très charismatique. Quelques mots dans le cou, et il remonte. Il n’avait pas besoin d’un feu, c’est vrai. Avant même de la toucher, il pouvait sentir ses traits, ses angles, ses courbes.

« Et quoi, il faut que je te porte en plus ? »

Petit rire , mais il n’esquissa pas de geste pour se lever. Il était bien, bien de sentir cette chaleur après ce froid, bien de sentir qu’il n’était pas seul, seul avec Saïtan. Seul avec son passé et seul avec ce monde. Il s’était préparé au voyage, mais rare sont les voyages plus aisés que prévu à l’origine. Enfin il la cueillit dans ses bras comme la princesse qu’elle était et se releva. Mais il resta debout, debout dans le noir, à la considérer avec patience pendant que la pluie et le tonnerre faisait leur œuvre dehors. Grande inspiration. Il reconnaissait ce moment parce qu’il avait déjà eu lieu ailleurs, à un autre moment, dans un autre temps. Mais son sentiment n’était pas de recul. Peut-être de l’acceptation ? Mais pas naïve. On lui avait appris mieux que ça. Il alla chercher ses lèvres en serrant contre lui.

« Je t’imaginais pas comme celle qui s’attache, c’est tout. Testons cela. »

Il souriait maintenant. Il fit quelques pas vers la porte, avant de l’ouvrir d’un pied , avançant sous la pluie sans hésitation. L’eau froide, comme une vague océanique, les cueillit comme une lame de sabre, lui piquant les yeux. Il ria de bon cœur cette fois , presque repoussé par les violentes précipitations. Il n’aimait pas l’orage parce qu’elles lui rappelaient le prix de Saïtan, le prix de Kiri. Mais la pluie et le vent lui rappelait ses origines, et les idées fondatrices de l’épéiste, le torrent qui à la fois caresse et traverse, inlassable, immuable. Il rajusta la princesse dans ses bras avant de la laisser reprendre pied.

« C’est pour ça que j’y vais. »

Il regarda l’eau couler dans ses longs cheveux, une vraie cascade, loin des siens. Le Kentaro posa la main sur sa joue.

« Toujours attachée ? »

Sourire, puis il se rapprocha et goûta la pluie, ce pays, et cette femme qui avait ramassé ce qui restait de lui jadis et qui le faisait marcher sans doute désormais, la direction importait peu. Cette femme qui restait un mystère, mais Hattan était peut-être nul en observation, mais têtu. Très têtu.

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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Riddle Riddle EmptyLun 12 Jan 2015 - 5:18


L’eau gelée saisissait sa peau, c’était qu’elle frileuse sous cet apparat-là. Il l’avait prise au mot et bientôt le regret de la chaleur de son corps en trouvant un contact humide sur ses pieds nus. Pourtant un sourire en coin venait, sacré Hattan.

-Parlant d’attache… J’aurais dû prévoir des menottes pour te tenir tranquille ouais, au chaud et pouvoir fouiller ton manteau comme tes poches la première fois. Capturer Saïtan et te faire courir après, hum ?

Son tour de rire taquine, nul doute qu’elle aurait été capable de le faire, pas une première, mais ça il ne le soupçonnait pas encore, la preuve, son attitude tranquille. Au moins ses intentions étaient mise à jour. Haussement d’épaules et au point où ils en étaient, autant finir ça comme il fallait, la douche glacée bien sûr, la brune se saisissait de sa main pour le tirer plus encore au milieu du mauvais temps, toujours plus loin de tous abris.

-Je suis quand même surprise que tu ne reconnaisses pas c’est une chose, mais ne soupçonne même pas. Cela en serait presque insultant. La preuve que tu as connu bien trop de bras.

Que les siens soient quelconque était un coup à l’égo, mais ce dernier avait subi bien des tourments en deux années. Plus aucune importance. Elle le tira contre elle, pour capturer ses lèvres, une tactique entre eux pour se faire taire, quelque chose que le brun mettait désormais trop en application à son goût à elle, une manie à changer. Il le ferait peut-être en voyant le résultat. Elle glissait ses doigts entres les siens en les relevant, semblant les inspecter, le constat se montrait mauvais. Heureusement que Saïtan était plus obsédée par son idée de l’éradiquer ou rancunière. A voir.

-Et si je te disais que ce que tu vois devant toi est une illusion qui sait tromper même un senseur aussi doué que toi. Tu penserais quoi ?

Une de ses mains faisait parcourir aux doigts du brun une marque gravée dans son avant-bras à elle. Peut-être qu’il connaitrait ou pas. Une chose était sûre, il ne soupçonnait pas encore le méfait que cette chose avaient eu sur elles, enfin, sur elle surtout. Elle modelait quelque chose entre sa main libre, une création révélée que par la lumière de l’orage, une argile grise qui rampait au sol, lame édentée et hargneuse. Oui elle.

-Tu avais raison quand tu parlais d’une artiste qui sommeillait en moi. C’est plus vrai que vrai maintenant. Saïtan est impitoyable avec ses proies pas vrai et bien plus têtu que toi.

Capture de ses lèvres encore, peut-être que son humeur allait changer, oh oui, ça certainement.

-Long et fastidieux, ce chemin jusqu’à toi. Tu ne comprends toujours pas, à moins que tu espérais me balayer aussi facilement que tu as banni mon nom…

Comme un murmure à travers le chant de la pluie, elle se glissait contre lui qu’il proteste ou non, bien égal. Une folle. Rien de nouveau.

-Cela tombe bien, ce dernier a changé. Comme quelques détails, mais mon affection pour toi à surplomber toutes les rancœurs. C'est amusant non...

Son iris dorée abandonnait pour un azur. Fin du jeu ou début, un peu des deux.
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Message(#) Sujet: Re: Riddle Riddle EmptyLun 12 Jan 2015 - 7:08

Les fondations d’un homme ne sont pas l’œuvre d’un seul jour. Elles ne sont jamais plus solides que la plus faible pierre qui les composent. Aussi en fallut-il moins qu’auparavant pour détruire Kentaro Hattan. Sa respiration s’accéléra et le sourire quitta ses lèvres en faisant place à l’incompréhension. Son chakra se propulsa plus vivement dans l’espace qu’à tout autre moment depuis la chute de Kiri. Il n’était plus certain d’entendre la pluie tambouriner sur son corps. Comme le vide de l’espace , ses sens le trahissaient un à un. Ce n’était pas une illusion, pas un genjutsu. Et c’était pourtant impossible. Sa main se porta intuitivement à l’arrière de son cou mais aucune lame ne l’attendait, restée à l’intérieur. L’étrange sentiment d’être pris alors que sa garde est baissée.

Ses yeux. Ses yeux!

Il porta la main à sa bouche. Réel ? Cette sensation l’était. Sa mémoire revint en arrière. Un autre moment, dans un autre temps, ailleurs. Des images, des personnes qui se recoupent, mais aussi le noir. Non, non. Pourquoi lui, pourquoi maintenant ? Ses genous finirent par lâcher et il tomba sur ceux-ci, son regard incapable de supporter plus longtemps. Le chakra le trahissait, ses yeux le trahissait. L’épéiste se cramponna à sa personnalité terre-à-terre, pragmatique, celle qui avait autrefois mené un village shinobi. Des images d’une cité en flamme revinrent. Le sang qui coulait en ruisseau le long de cheveux blancs.

« Tu n’es pas elle. »

Le sabreur s’essuya les yeux même si c’était bien inutile dans cette pluie. Ça devait être une sorte de piège, c’était évident. Un ancien kirijin qui l’avait traqué , ou qui que ce soit d’autre. Une technique interdite pour tromper ses sens. Et les larmes qui se mélangeaient à la pluie étaient tout aussi fausses. L’ennemi savait où frapper. Savait qu’il ne pourrait jamais avoir une vie normale.

« Tu n’es pas elle. »

Miaë n’aurait pas fait tout ce chemin, elle n’aurait pas su où le trouver. Il avait été négligent . Stupide de penser que les choses étaient aussi simples, qu’il suffisait d’avancer…Le sentiment de détresse qui deviendrait vite colère. C’était évident ; C’était normal, et pourtant il devait essayer de réfléchir. Mais les images revenaient et ce deuil jamais vécu, cette séparation incompréhensible revenait à lui. Ce sentiment qui l’avait autrefois brisé, il pouvait sentir la pointe de sa lame dans son propre dos. Comment ?

Oui , comment. Comment pouvait-elle savoir l’apparence de Saïtan, ou du jeu pour faire taire ?

« … Où est-il ? Celui qui serait prêt à un tel acte… »

Au final, il n’en était pas certain, mais c’était sans doute ce qui ressemblait le plus à pleurer. Il se couvrit les yeux avec la manche. Qu’un homme peut-il faire, sinon pleurer le souvenir de son âme sœur, qu’il soit vrai ou faux ?

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Message(#) Sujet: Re: Riddle Riddle EmptyLun 12 Jan 2015 - 7:54


Immobile et observatrice, car là tout de suite sa présence contre lui ne faisait plus de sens, il ne saurait l’accepter, la comprendre, et pourtant, la femme était aussi triste que lui, mais moins perdue, elle avait eu le temps elle de peser le pour et le contre, accepté les contres parties. Celles qui ne connaîtrait jamais et c’était bien mieux. Tout ça pour cet instant ? Elle voulait bien plus et le voir nier était plus difficile qu’elle n’avait pensé. Rejet ou abandon, hors de question. Heureusement qu’elle avait eu la sagesse d’éloigner l’épée pour ne pas tenter le diable, à son tour accroupie, on aurait pu croire que c’était pour se mettre à sa hauteur, mais la raison était au final identique à la sienne. Identique à autrefois. Incapable de le faire se relever de ce poids trop lourd sur ses épaules.

-En face de toi Hattan. Qui d’autre que moi capable de pareille folie dis-moi. Tu croyais vraiment que je pourrais t’abandonner si simplement…

Sa tête était lourde, c’était compliqué, au fond, c’était elle qui rendait la chose ainsi rien de nouveau, un égoïsme, mais ça aussi c’était ancien. Timidement loin de la sans gêne qui lui était propre son front voulait rejoindre le sien, sa main s’exerçait à chasser la manche qui la privait de son océan de nuit, cette lueur qui faisait office d’étoile polaire dans le noir. Les nuances de bleus ne s’étaient plus percuter depuis si longtemps. Combien, elle ne saurait même plus le dire, enfin si, un dernier regard aux portes du Shukai et voilà. Elle était la seule à savoir que ça finirait ainsi à cet instant. La pluie les couvrait lourdement et son contact n’était pas une caresse, juste un rappel du froid, celui de la distance qui avait fait son chemin par ce foutu torrent qu’elle avait pris pour une simple averse.

-Réfléchis, au fond de toi tu sais que je ne mens pas n’est-ce pas, ce n’est pas tes larmes que je suis venu chercher, ça n’aurait aucun sens après tout ça… J’avais besoin de ta présence simplement. Une addiction impossible à faire taire.

Ses doigts se glissaient à travers les siens, serrant fermement, elle retournait cette même main de sabreur pour dévoiler sa paume, l’absence de quelque chose qui les avaient liés autrefois. Son regard se perdait longuement là, non pas qu’elle venait à peine de le remarquer, ah ça non, même si elle aurait préféré.

-Tu suivras toujours tes principes à ton cœur n’est-ce pas ? Tu aurais simplement eu à tendre un bras pour arrêter tout ça.

Elle lui caressait la joue et pour le convaincre de sa réalité…

-Après tout, tu étais la pétale qui se démarquait le plus. Aimer ce n’est pas possédé, ce que tu m’as appris non ?...

Un sourire carnassier, propre à une seule personne s’affichait sur son visage. Avant qu’il soit plus triste et forcé, circonstance oblige, toutes les bonnes choses ont une fin.

-Je t’aime, alors je vais te laisser. Je peux disparaitre de ta vie, mais pas de ce monde. Quelque chose a terminé. J’espère que tu me pardonneras.

Et surtout qu’il se relèverait, point qu’elle taisait en lâchant sa main, son emprise sur lui pour se redresser, personne ne pouvait être comme lui ou comme elle, c’était peut-être ça le problème, ça tendance à elle à aller trop loin toujours et son laxisme à lui à la laisser faire au final. Mais il n’en avait pas toujours été ainsi.

-Tu l’as encore laissé pour moi, elle va être folle de rage, mais n'oublie pas qu'elle n'a pas de bras et qu'elle n'en aura jamais.

Saïtan bien sûr. C’était le moment de partir, mais ses jambes avaient du mal à capter l’info, faute de bonne volonté de sa part, peut-être qu’elle préférait l’inverse, le voir lui filer entres ses doigts alors ? Ou alors planter la vile épée dans sa chair. Une pensée qui faisait sourire. Une folle.
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Kentaro Hattan
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Message(#) Sujet: Re: Riddle Riddle EmptyMar 13 Jan 2015 - 0:53

Oui, il l’avait crû. Que comme ça, tel un cheval sauvage, on pouvait nier la civilisation et retourner dans le noir de la nature. Et maintenant on lui disait qu’il aurait pu tout changer ? Qu’il aurait mettre min à la bride et ralentir un élan que l’homme civilisé peut comprendre. Le Kentaro ne pouvait le croire, et c’était encore pire venant de cette voix, de ce regard. Hattan n’était même incapable de comprendre, au contraire. Et pourtant, les possibilités se confondaient dans sa tête. Aoji n’avait jamais été un livre ouvert sur ses sentiments, ses convictions et tout le reste. Savoir sa place dans ce livre amenait des réponses effrayantes, déroutantes. Le sabreur n’avait jamais eu peur de la vérité mais la vérité peut faire mal et c’est exactement ce qu’elles faisaient, en semant le doute dans un champ déserté.

« Non… »

Ce chakra était celui de Miaë. Ce corps était le sien. Mais ce n’était pas elle. Volontaire, ou de force ? Elle n’était pas une illusion, ou un acte. Elle en savait trop, en prétendait trop. Aoji aimait tisser sa propre réalité. Il n’aurait pas pu l’arrêter mais elle préférait croire le contraire, alors c’est ce qu’elle faisait. Sans poser de questions, sans demander permission. Alors… Alors c’était elle. Il réalisa que les frissons dans son dos n’avaient rien à voir avec le froid de la pluie. C’était la terreur de faire face à ce à quoi il n’était pas prêt. Il avait crû l’être mais ce test démentait toute affirmation. Ça allait chercher ce qu’il avait de plus fragile et lui lançait au visage. Il secoua la tête malgré son contact avec la sienne, refusant de relever les yeux même si son bras avait abandonné. Au lieu de ça, ils regardèrent sa main, son doigt sans marque. Ça n’avait jamais eu de valeur à ses yeux. Mais pour elle…

De la nécromancie ? Peut-être. Il n’avait jamais revu le corps. N’avait pas eu besoin de le faire. Sa mémoire avait tout ce qui lui fallait. Il ne pouvait pas prétendre connaître tous sur les arts pouvant permettre ce qui se déployait sous ses yeux. Ça ne lui semblait pas davantage normal. Lui avait appris à Hattan à suivre le courant, à ne pas gaspiller de l’énergie à essayer de l’arrêter. Mais c’était trop, les idées ne faisaient pas son chemin dans sa tête et il avait peur de savoir pourquoi. Que ce soit son égoïsme, sa propre douleur, qui soit son premier réflexe.

« Tu… Peux pas juste partir comme ça. »

Il se força à se relever. L’orage se calmait, même s’il pleuvait toujours aussi fort. Le Kentaro essuya l’eau qui coulait sur son visage.

« Tu l’as déjà fait. T’as pas le droit de me faire ça. Pas sans me dire pourquoi. »

Un sanglot lui étrangla la gorge mais il secoua la tête.

« Pourquoi j’aurais pu t’arrêter alors que j’aurais dû te suivre. Pourquoi tu m’aimes alors que je n’ai pas su t’aimer. C’est maintenant que tu voudrais me donner le bon rôle, maintenant que je suis seul et loin de toi ? Nous nous sommes trahis ce jour-là. »

S’il avait eu quelque chose à briser, il l’aurait pulvérisé à main nue. Il n’était qu’un homme et on ne peut jamais subir une émotion sans jamais la révéler. Il n’était qu’un homme.

« Ce n’est pas toi qui t’en va, Aoji. C’est moi. J’ignore ce qui te permet d’être là, mais je sais ce que tu es. Morte…Et moi vivant. Pris ICI ! »

Il avait dit les derniers mots avec une rancœur marquée. Hattan ne cherchait pas à mourir ou à vivre, mais simplement à la rejoindre. Mais c’était impossible et aucun artifice ne changerait ça.

« Miaë ne mérite pas de vivre ça, que ce soit volontaire ou non. Et si je rencontre un jour l’instigateur, il connaîtra Saïtan. »

Il avait envie de la toucher, de la prendre dans ses bras. L’amour le brisait en deux et le laissait vide. Mais Aoji savait autant que lui que les belles histoires n’existaient pas. Peu importe ce qui l’avait amené devant lui, cela n’avait rien d’éternel, et rien de beau, pas lorsque c’est vécu au détriment des autres. Elle savait tout ça. Elle savait qu’il ne pouvait qu’avancer sinon elle le tuerait avec ses mots, avec son amour et avec tout le reste. Elle savait aussi que le mal était déjà fait. Que personne hormis lui n’aurait pu avancer après ça. Que personne ne pouvait dicter à Hattan l’art de survivre. Et c’est peut-être pourquoi la Kaguya s’était toujours permis ce qui était impossible, même dans la mort. Alors il ne fit rien. Il s’arrêta à sa hauteur, les yeux rougis dans la pluie.

« J’ai pas pu t’aider et je ne le peux toujours pas. C’est toi qui devra pardonner un jour. »

Le Kentaro entra. Saïtan attendait, sa surface argentée aussi lisse que la cire d’une chandelle. Il la ramassa et elle cliqueta. Il considéra la lame.

Au final, elle l’avait peut-être considéré dans la pièce. Ça ne lui rapporta que davantage de sanglots. Il ne voulait pas qu’elle parte, il ne voulait rien de tout ça. Il n’avait rien voulu du tout. Mais il était déjà mort et pourtant pas plus près d’elle. Il était déjà mort et elle le tuait encore et encore. Il n’y avait rien à faire sinon vivre et mourir.

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Message(#) Sujet: Re: Riddle Riddle EmptyMar 13 Jan 2015 - 1:58


Les mots ne semblaient pas la toucher plus que ça, à vrai dire, elle n’écoutait qu’à moitié, parce que les sons l’avaient hanté longtemps déjà sur cette finalité quand il y avait pensé. Penser, la femme avait horreur de ça. C’était voir la réalité, elle la détestait, cette dernière ne l’avait jamais chérie. Un sourire timide quand il parlait de bon rôle, dans son esprit il avait le pire ou alors c’était elle quand il évoquait un nom qui crispait son fascié sous la frustration. Une entité d’un jour, plus de valeur qu’une de toujours… ? Elle le reconnaissait bien au final. Si dur, personne ne l’avait jamais été comme ça.

Aucun mot ne lui venait, juste le brun et cet instant qui se gravait dans sa mémoire, son corps, son chakra à elle, vrai, mais ce moment ne lui appartenait pas, comme l’histoire dans laquelle on l’avait ajouté injustement si on s’en tenait au brun. Du moins le laissait il paraitre ainsi. Le mérité, comme si le mérite avait une quelconque valeur dans ce monde. Sacré Hattan, il ne changerait jamais… Et elle non plus.

-Ne me parle pas de mérite. Tu crois connaître ce mot, mais tu ne sais pas ce que c’est. Tes mains n’ont eu qu’à cueillir tout ce qui était servie à elles comme le roi que tu es, même moi. Les miennes ont usé leurs griffes pour obtenir même pas le quart de mes volontés.

Un temps révolu, plus question d’abimer ses propres ongles. Il était rancuneux, elle aussi à y croire. Encore un jeu subtile pour se faire taire, il quittait son champ de vision et comme bien même l’envie et tout son être qui criait d’au moins le fixer en coin, c’était à l’opposer que partait sa tête, mais son ouïe était aux aguets de ses pas que la mélodieux aquatique et céleste gâchée. C’était comme pour l’aider à s’en détacher, parce qu’il le fallait. Pas réconfortant pour autant, mais le son de la lame perçait à travers tout. Comme dans la cellule qui avait vu sa fin, quand on s’ennuyait elle rappelait sa victoire, en un sens, du moins la seule qu’elle avait eue. Celui qui faisait s’ouvrir son œil valide dans le noir, le même qu’on avait usé pour fourber son attention.

Un autre jeu étrange entre l’amante et la moitié de l’homme, encore perdu pour le contact qui lui volerait son souffle de vie, elle était sa propre investigatrice, à l’abri de la lame, maniant une poupée de chair qui avait plu au roi…. Enfin on croyait, sinon la Kaguya ne la détesterait pas comme ça. Elle qui c’était résolue à ne pas tout emporter avec elle… Mais ça ne se valait pas pour elle. C’était son dernier caprice d’enfant. Promis.

-Saïtan ne peut plus le trouver, comme toi, avec moi.

C’était finalement un rictus étirait au milieu des joues rassurées de la chaleur salée que lui offraient ses yeux, que simplement, ses pas l’éloignaient. Pas venu chercher de l’aide dont au final elle n’avait jamais besoin, tellement trop enfermée dans son monde, inaccessible. Ni offrir un pardon déjà donner depuis longtemps, pour être aimé, il fallait être capable d’accueillir le sentiment, mais cette créature-là n’en avait jamais été capable, car ça méfiance était plus résistante que tout. Alors comment lui en vouloir ? Elle n’allait pas disparaitre, juste renaitre différemment, c’était ce que père lui avait promis non. Abandonner son elle d’avant était indispensable et c’était chose faite ?

Le regard doré au bout du chemin se plongeait dans le sien devenu azuré, la créature semblait compatissante, car c’était bien la première fois qu’elle lui emboitait le pas sans la tourmenter pour passer sa propre frustration. Un rire timide pour cacher un sentiment plus lourd, trop lourd, c’était sa façon à elle d’avancer. La créature à ses côtés désapprouvait la marche et se stoppait comme pour espérer l’arrêter, mais la cause était perdue d’avance. Elle ne relevait que d’une secousse de la tête, son regard parcourant un bout et l’autre de la scène. Sur elle, puis son ombre à lui et enfin sa propre ombre manquante, ou simplement erronée quand pour le monde réelle elle ne pouvait être que l’illusion d’un animal dans le noir.

Elle observait ce qui avait été sa silhouette à elle repassait devant. Dire qu’elle aurait pu y parier sa condition et gagner.

La femme regagnait la maison, son propre courant d’air soufflant sur le brun à son passage à ses côtés. Ses pas ne se stoppaient que pour qu’elle s’accroupisse et fouille dans le manteau du Kentaro, avec son sans gêne de toujours. Une évidence, toutes les poches de faites et elle ne trouvait pas ce qu’elle cherchait. Ses doigts pliaient le vêtement plutôt que le jetait comme à ses habitudes. Il était précieux, si, si. Son regard se fixait sur Saïtan ou plutôt son frère et son alliage. Ce qu’elle avait perdu, mais son regard ne remontait pas au manieur de l’épée, elle préférait encore retrouver le manteau, le sien à elle d’où elle capturait une invitation où était clairement visible les noms des fiancés quand négligemment elle jetait le tout plus loin.

-J’espère qu’elle fera un meilleur choix d’anneau que moi. Le comble serait qu’elle utilise le notre.

S’il ne l’avait pas… Et Goren non plus… Qui d’autre ?

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Message(#) Sujet: Re: Riddle Riddle EmptyMar 13 Jan 2015 - 6:02

Le silence était pesant et l’obscurité n’avait plus rien d’accueillant. Le Kentaro s’appuya la tête contre le mur, calmant peu à peu sa respiration. Ce vide caractéristique après un vidage d’émotions. Malheureusement, il n’était pas au bout de ses peines. Elle entra dans la maison comme un fantôme. Enfin il se retourna en croisant les bras, mais son regard était bas, son bras prolongé par le long tachi entre ses doigts. Pas qu’il ait eu l’intention de l’utiliser, mais c’était une source de réconfort inconsciente. Saïtan était une partie de lui et il lui semblait au moment présent que même l’entiéreté de sa personne ne totalisait pas grand-chose.

Sa mémoire était courte mais le Kentaro savait que ça ne servait à rien de répliquer. De lui rappeler qu’il avait survécu parce qu’il avait pris et non l’inverse. Sa vie n’était pas le fruit du hasard mais bien du destin. Mais elle avait raison sur un fait. Hattan n’avait jamais trahi ses principes pour atteindre son but. Aoji n’avait jamais eu cette inhibition. Le Kentaro ne la jugeait pas là-dessus non plus. Il ne faisait que vivre une frustration en silence. Il avait presque oublié à quel point son épouse savait où frapper pour faire mal à chaque fois.

Elle ramassa son manteau et en fouilla les poches. Qu’espérait-elle y trouver ? Il se rappela qu’elle avait mentionné celui-ci plus tôt. Il se demanda pourquoi lui-même était toujours là. Visiblement, elle ne trouva pas ce qu’elle cherchait. Facile de savoir ça, son manteau était vide, Hattan n’aimait pas s’encombrer. Il suivit ses gestes des yeux en se demandant pourquoi ça pouvait l’intéresser. Au final, tout ce qui venait d’elle le captivait. C’était normal. C’était sa femme… Mais qu’en restait-il vraiment ?

« … Le nôtre ? »

Pourquoi elle parle de ça ? II jeta un regard à sa propre main, et son absence du faux anneau. Elle ne parlait pas du sien mais bien de sa bague à elle. Bague qui… Le Kentaro fit un pas en avant et lui prit le carton des mains. Qu’allait-elle faire ? La voilà avec le chakra d’une genin. Le revanche était douce… Ses yeux habitués à la pénombre parcoura le papier. Il soupira. Sérieusement ?

Samui Yuki. Un autre côté sombre de son passé. Il ne l’avait jamais oublié. Elle semblait avoir fait du chemin. Et si on se fiait à cette lettre, elle allait marier un certain… Kibô. Prénom ou nom de famille, difficile à dire. Quel rapport avec la bague. Il n’est pas possible que… Samui Yuki qui avait suivi le vieux Kakeshuou au Shukai. Qui occupait ou avait occupé un poste élevé. Qui était pas loin le jour où son épouse mort-vivante avait acquis l’un des titres et perdu l’autre.


« Pourquoi… Elle aurait ton anneau ? »

Pourquoi pas ? Mais Hattan ne savait même pas si Aoji avait été enterrée. Il ne savait rien du tout. Les coutumes l’indifféraient. Quand un vivant meurt, il retourne à la terre d’une façon ou d’une autre. Il a disparu et rien ne subsiste. Rien sauf cet anneau. L’idée de ne pas l’avoir le dérangea bizarrement.

« Si elle l’a… Je dois le récupérer. »

Pourquoi il avait dit ça. C’était stupide. À quoi ça lui servirait, sauf lui rappeler, comme elle ? Une ombre de la réalité. Mais c’était comme s’accrocher à un navire qui coule, au final.

« Elle sait que tu… n’es pas Miaë ? Comment ? »

Il baissa les yeux. L’idée de ne pas avoir cet anneau l’irritait de plus en plus. Et celle de voir cette personne, cette Aoji, davantage comme une inconnue que son épouse, encore plus.

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Message(#) Sujet: Re: Riddle Riddle EmptyMar 13 Jan 2015 - 6:43


Le récupérer ? Elle avait dit avec méchanceté, parce qu’au fond c’était plus dans cet art là qu’elle excellait, frapper où ça fait mal, plus que donner des bains d’affection, une vérité plus que vraie avec lui. Mais malgré les coups de roseaux, le Kentaro ne cédait pas. Difficile de cacher ce sourire satisfait quand elle se délectait de lui rappeler.

-Mon anneau, plus le tien. Et puis tu devais partir toi non et l'anneau était sorti de tes pensées...

La femme relevait un sourcil en le fixant. Pourquoi la Samui l’aurait ? Qui d’autre l’aurait ? La Kaguya ne s’en souvenait pas, pourtant quelque chose d’aussi précieux, alors qu’elle connaissait son sort, forcément elle l’aurait placé entres de bonnes mains, mais qui ?... Elle avait pensé que son égoïsme l’aurait fait le garder à son doigt, mais non, pas de marque sur son corps…. Un garde du Shukai qui l’aurait volé ? Impossible qu’elle n’imagine pas ça, voilà pourquoi, pourquoi elle ne l’aurait pas gardé… L’image de la petite salamandre lui revenait. Mais avec eux le pacte était perdu…

Un réflexe et elle attrapait la main du brun pour le garder, mais pas vraiment à ce dernier qu’elle avait pensé à cet instant, d’ailleurs elle regardait ailleurs, mais quoi… ? Un souvenir flou qui ne veut plus prendre forme. Sa voix la ramenait à la réalité, si elle l’était encore. Toujours là ? Normal en même temps, elle travaillait plutôt pas mal à le retenir. Femme de mauvaise foi…

-Non, elle ne sait pas, mais ça ne sera qu’un détail une barrière minime cette condition entre elle, moi et ses bras qui m’enlacent. Yuki n’est pas toi, ma sœur n’est pas moi, ce que son cœur lui dicte, nulle limite ne peut l’atteindre.

Fort heureusement pour elle d’ailleurs, elle misait beaucoup sur sa sœur, la même qui devait lui en vouloir pour le Shukai, mais pourtant, pas inquiète, de la rancune la petite Samui en avait, mais de l’affection et de la loyauté, bien plus encore. C’était ce lien particulier entres elles qui les liées à jamais. Elle mettrait une tarte, bien méritée, avant de la serrer fort pour qu’elle ne disparaisse plus jamais. Sa force à elle, ignorait la fureur et la fougueux de sa sœur, sa faiblesse à elle, trop la laisser faire quitte à s’éloigner des bras réconfortants pourtant à si courte portée.

La pensée pour la Samui la réconfortait et de sa main libre, la brune capturait le brun, quoi qu’il en dise pour se glisser dans ses bras. Qu’il gronde, elle n’en ferait aucun cas sa tête posée sur son torse gelé, mais le contact faisait du bien à ses joues trop réchauffées, ses doigts agrippaient le tissu pour le serrer, fermement, comme il le ferait avec l’anneau. Le sien. Pas question de laisser partir au final, son corps pouvait filer, mais de ça, il ne pouvait décider.

-Trop terre à terre, quand moi je n’ai qu’à fermer les yeux. Où est l’homme qui avait tiré sur ma joue pour trouver un sourire.

Sa tête se relevait à peine, simplement pour constater, elle lui tirait la joue, sa magie à lui après tout, on pouvait supposer que le magicien ne se laisserait pas prendre à son propre tour, mais il avait une assistante tenace quand même…

-Ne nie pas que tu en as envie, ce n’est pas le genre du roi, la mauvaise foi c’est moi !

C’était peu dire.
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Message(#) Sujet: Re: Riddle Riddle EmptyMar 13 Jan 2015 - 22:40

Elle posa les mains sur lui et il serra les dents, mais au final il ne fit rien.  Fit rien parce qu’il était faible ou simplement las ? Probablement les deux. Mais avant de s’en apercevoir il avait lui aussi enlacé, une main prise dans les longs cheveux, une vieille habitude aussi. Il soupira lorsqu’elle lui tira la joue en rappelant d’autres souvenirs douloureux. Toujours le tour de brutaliser les moments, en tout cas. Au final Hattan ne savait plus quoi penser et c’était probablement ce qu’elle souhaitait, diviser pour régner, qu’on dit. Une si fine stratège…

« Alors cette Yuki est une plus grande personne que moi, si tout ce qu’elle voit en toi est le bonheur de te retrouver et non le reste… »

Il ne pouvait pas oublier la femme qui devait vivre sous les traits d’Aoji, mais surtout que ce passage ne pouvait être vrai, authentique, et… Éternel. Quelque part, quelqu’un tirait des fils, c’était une loi de ce monde, plus vraie encore lorsque les morts revenaient chez les vivants. Hattan se demanda si Aoji avait vécu ce conflit avec son défunt mari, Tenzö. N’avait-il pas revécu sous les traits d’un furyou ? Au final, il ne pouvait rien dire, rien du tout.

Il tira sur les mèches et alla chercher ses lèvres sans savoir à quoi s’attendre. Mauvaise habitude, mais il y avait plus qu’un coupable. Lorsqu’il releva la tête, il ferma les yeux.

« Alors tu iras la rejoindre ? Où ? »

Essayer de la retenir était inutile, tous deux le savait. Mais au final, peut-être qu’ils auraient un peu de temps tous les deux.  Hattan se demanda depuis combien de temps, depuis quand, elle… Aucune importance, il supposa. Sa main serra un peu plus les cheveux, comme pour l’empêcher de fuir.

« Tu me manques tellement. »


Il regarda ces yeux bleus clairs, comme une mer arctique. Comme un jour d’été parfait. Les beaux jours étaient-ils terminés ? Il soupira.

« Je ne peux pas rebrousser chemin maintenant. Je dois y aller. Pour moi, pour toi… Et pour Miaë. »

Le Kentaro n’allait pas oublier la genin, ni le sacrifice qui permettait à son épouse d’être là. Il se remémora la date inscrite sur le carton et essaya d’établir un échéancier. Qui sait ce qu’il trouverait entre-temps. Et elle ? Il appuya son front contre le sien en silence quelques instants. L’épéiste ramassa le châle laissé tomber par la femme et commença à sécher ses longs cheveux. Ça lui rappela une tente, à Mizu no Kuni.

« Mais je serai là. Autant pour l’anneau que pour tourner la page. Pour faire place à la suite avant que… »

Avant  qu’il ne puisse enfin la rejoindre l’autre côté, peut-être. Son bras serra sa taille en espérant que ce contact ne se rompt jamais.

« Demain ?… »

C’était aussi insistant qu’il ne pourrait jamais se permettre de l’être.
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Message(#) Sujet: Re: Riddle Riddle EmptyMer 14 Jan 2015 - 0:35

Elle sera plus fort, difficile de dissimuler la satisfaction d’être dans ses bras, ou bien de le voir céder à l’y laisser s’y prélasser… Lentement, mais sûrement. Enfant terrible, rien de nouveau, non plus quand il capturait ses lèvres trouvant un répondant volontiers. Une évidence, une autre était qu’il allait se rebiffer à l’idée, bloquant sur un détail, elle aurait pu remuer le couteau dans la plaie… Il n’y avait décidément que de cette façon là que son attention se captait. Triste en soi, mais les deux l’étaient au final.

-Une sœur ne devrait-elle pas être là pour un jour aussi important ?

Son nez percutait le sien pour qu’il réouvre ses yeux et profite de ce message sans mot dans son regard, une phrase qui n’était pas jetée au hasard, certainement pas.

-Je ne peux pas disparaître avant ça et je ne compte pas disparaître tout court après non plus. Je n’ai pas ton affection pour la genin, ni ta morale, ceux qui ne font pas partie de mon monde n’ont pas de valeur.

Ses doigts attrapaient sa joue pour le ramener à ses lèvres, mélange entre dureté et douceur quand toujours son souffle frôlait ses lippes et qu’elle annonçait clairement leur suite au final…

-Tu ne sauveras ni l’une, ni l’autre, parce que tu n’as pas à le faire. Miaë a perdu sa propre bataille et j’ai mené ma guerre seule, car au final c’est avec cette condition que j’avance le mieux. Cette fois, tout finira avec moi.

Lui, elle, le monde et toutes les folies qui erreraient dans son esprit, elle ne s’arrêterait pas, quelque en soit le prix, assez donner, assez. Et elle ne voulait pas de fin. A moins qu’elle ne soit générale. Il ne l’arrêterait pas, il n’avait jamais su le faire, juste au final la retenir parfois, c’était plus son genre à elle les prises fermes sur ceux qu’elle aime. D’ailleurs, elle le poussait un peu, combien même il marmonnait, elle savait qu’elle existait cette petite voix qui le poussait à l’encourager dans sa folie au final en avouant son manque si ouvertement.

-C’est ridicule ce que tu dis.

Pas dur de faire basculer pour reprendre sa place de conquérante, il était si las, son effet à elle ça, mais elle l’avait connu vigoureux, c’était ça qui lui manquait à elle...

-Comment quelqu’un dans tes bras peut te manquer.

Peut-être que sa mauvaise foi n’était pas si établie que cela, un tour de passepasse et ses traits changés, peut-être mieux comme ça ? Mieux avec ce teint pâle et cette blancheur nuancée. Au final, c’était ça qui le dérangeait non ? Diablesse.

-Et maintenant, tu y penses encore ? Demain arrivera vite et toi et moi nous ne ferons pas le chemin ensemble, pense à cette nuit avant que le manque ne soit rien face au regret qui te poursuivra.

La laisser faire ne l’engageait à rien pas vrai ? Mais avec elle, les limites, et les petites lignes des contrats pas toujours établies restaient flous, ceci dit, il était facile de deviner ses envies.

-Endors toi dans mes bras, moi dans les tiens et demain, eh bien tu feras comme si tu avais rêvé, les jours d’après aussi.

Ou cauchemarder. Ses bras se glissaient autour de son cou, il n’y a pas si longtemps il l’appelait princesse après tout et la traiter comme telle. Ça l’avait influencé plus qu’il ne le pensait. Le destin était bien cruel de les amener au même endroit au final, mais c’était à des années-lumière de sa préoccupation sa tête contre lui et son souffle calme parce qu’elle écoutait l’écho en concert avec le soulèvement de sa poitrine quand il respirait. Tout ce qu’elle voulait au final en caressant sa peau le temps de trouver le sommeil.

-Je suppose que maintenant ça sera le premier qui l'attrape ce fameux anneau qui gagne... Mais l’enjeu quel était-il donc? Je te laisse choisir.
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Message(#) Sujet: Re: Riddle Riddle EmptyMer 14 Jan 2015 - 7:43

Elle s’était installée, plus moyen de revenir en arrière. Il caressa ses cheveux pensivement avant  de la hisser dans ses bras à nouveau, même si ce n’était plus tout à fait la même princesse, c’était le vrai sang royal cette fois. Miaë ressemblait beaucoup à Aoji. La même taille de guêpe, les mêmes cheveux longs, très légèrement ondulés – un œil averti s’y tromperait. Les mêmes grands yeux dont la couleur était celle de la princesse désormais. Même caractère imprévisible. Si Aoji lui avait révélé que  Miaë n’avait jamais existé et que tout ça était une supercherie, il l’aurait peut-être cru. Jamais il n’aurait pardonné un truc du genre. Et le genre actuel ? Autant ne pas répondre à ça. Ses mots l’effrayèrent un peu. Cet état était  irréversible ? Ou bien ferait-elle en sorte que ce le soit. Aoji pouvait prétendre ne pas porter attention à la vie qu’elle avait saisie pour en faire la sienne, mais Hattan savait que ce qu’elle s’en faisait pour lui, si ce n’est qu’un peu.
 
Il la porta jusque dans la chambre. Pas de lumière ici, seulement le noir et le noir qui envahissent les yeux, secoués par l’éclair occasionnel. Hattan pouvait se souvenir d’une nuit semblable passée avec la femme, il y a bien longtemps. Quand Kiri tenait encore sur ses pieds, lorsqu’ils se courtisaient à pas prudents, elle bien enveloppée dans sa rancœur envers les Kages et lui, dans l’arrogance de son assurance. L’assurance de savoir qu’il suivait son destin. Cet Hattan là était mort à Kiri. Aoji l’avait-elle jamais accepté ? Il la déposa sur le lit et l’observa de biais avant de retrouver ses lèvres presque en perpendiculaire. Ses doigts suivirent les trais de son visage, son nez et ses joues. Dans le noir, il fallait se convaincre pour ne pas sentir les traits d’Aoji. Mais ce n’était pas elle. Ou Si ? Est-ce qu’un corps est la définition de qui l’on est ? C’était absurde. Le premier sentimental dirait que non. Non, c’était le fait de revivre, et le fait de prendre ce qui appartient à l’autre. Mais c’était la princesse, et en ce sens ça n’avait rien de surprenant. Elle vivait encore comme avant. C’était lui l’étrange au final, songea t-il. Peut-être était-elle tout aussi surprise par sa conduite que lui par la sienne. C’était comme redécouvrir un objet qui nous est cher mais que l’on a perdu il y a longtemps déjà. Après un moment immobile dans les ténèbres, ses mains suivirent les courbes du corps de la femme pour lui retirer des vêtements trempés. Aucune protestation ne suffirait. Il fit de même avant de la rejoindre sous les couvertures.
 
Le contact de la peau fut comme des chocs électriques. Il frissonna longuement. Le sabreur l’enlaça pour maximiser le contact. Sa tête semblait avoir abandonné le combat, pour la nuit du moins. Tout pouvait attendre devant son épouse…Sa voix fut presque un chuchotement. La pluie martelait la fenêtre.

«  Ce n’est pas un rêve… Les rêves prennent fin un jour ou l’autre. Mais ce n’est pas ce que tu veux. Si ça se trouve, c’est la mort qui t’as mise à la porte pour mauvaise conduite. Ils envoient la facture par la poste ? »

Petit rire sans conséquence. Il se redressa un peu en tentant de discerner ses traits dans la nuit. Peut-être un éclat bleuté et fugace. Elle avait encore des griffes et il pouvait le sentir. Aoji.

« Pas un jeu égal, tu auras plusieurs jours d’avance sur moi. Et Samui Yuki me déteste. »

Aoji ne jouait jamais à jeux égaux. Un trait partagé par Miaë, même si celle-ci s’inquiétait du sort des participants et non l’épouse. Il secoua des épaules avant d’embrasser les siennes.

« Le gagnant choisit les tenues d’apparats. Et devra obéir à l’autre pendant la cérémonie de mariage, peu importe la demande. Saïtan est évidemment exclue.»

Le Tachi de cavalerie était aussi sous les draps, mais à l’extrémité du lit du côté d’Hattan. Ils étaient dans un territoire neutre  alors le Kentaro ne s’en séparait pas. Elle ne semblait pas se plaindre d’Aoji. Ou bien la percevait-elle encore comme Miaë. L’intelligence d’une arme légendaire est au mieux primitive. Les évènements avançaient probablement trop vite pour elle. Il toucha le métal froid un court instant mais l’arme resta muette.

« Que sais-tu… Du monde de maintenant ? Tout ce qu’elle sait ? Depuis quand… ? »

C’était un mauvais moment pour poser des questions. Mais c’était peut-être le seul. Hattan ne voulait pas dormir, il voulait sentir cette chaleur encore un moment. Ses doigts se refermèrent dans ses longs cheveux encore humide. Il alla attaquer l’oreille. Elle n’avait pas besoin d’écouter, juste parler, non ?

« Je ne vais pas là-bas pour les rejoindre, tu sais. »

Tu sais. Qu’est-ce que tu sais ? Sinon que mon amour pour toi va me détruire, et que ça te fait rire…Parce que j’y cours malgré tout.
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Riddle Riddle EmptyMer 14 Jan 2015 - 13:12


Plus le temps passait et plus il la rendait capricieuse à lui donner des mauvaises habitudes comme ça. Bon ok, elle se les donnait un peu toute seule, mais il fallait avouer que même passive elle obtenait ce qu’elle voulait, même si aujourd’hui c’était un peu exceptionnel. Voilà qui n’aidait pas. Enfin si on considérait que c’était un point à changer, pas pour elle en tout cas qui se régalait à battre l’air de ses pieds devenu aérien le temps d’une montée. On pouvait considérer aussi qu’il avait accepté l’invitation, pour cette fois au moins, à ne pas en douter, demain encore elle lui donnerait –encore- des raisons de s’effaroucher. Pour l’heure il glissait sur sa peau comme elle le faisait d’entre les doigts de la logique, une facilité déconcertante signée par des lèvres utilisées dans toutes leurs fonctionnalités. De vrais experts.

Et quand il se stoppait dans un si bel élan, simplement la patience en arme, car on savait bien qu’il fallait bien subir le froid avant de profiter de la chaleur à sa juste valeur, simplement elle l’imitait, c’était bien suffisant comme ça. Il se montrait bien bavard et surprenant ce soir, à l’écoute et prise un peu par surprise, sa première réaction était un sourcil qui se relevait, des yeux qui grandissaient. C’était bien le moment de rire tient, pourtant c’était finalement de bon cœur qu’elle l’accompagnait face à la bêtise tout juste lancée…

-Pas de facture non, juste un renvoi de colis à l’expéditeur et comme c’était moi… Elle s’est rabattue sur l’époux restant. Pas de chance.

En punition ceci dit, son emprise dans sa chair se faisait plus ferme, pour le faire taire bien sûr, mais ses griffes n’étaient plus assez affutées il faut croire. Ceci dit, elle souriait quand même.

-Dommage… Pour Saïtan je veux dire. Ma demande est toute trouvée une fois que j'aurais gagnée... Et si ce n’est pas Yuki qui l’a finalement ? Qui aurait été assez précieux pour que je le lui confie ?

Bonne question. La réponse lui avait échappée, c’était étrange quand même, jusque-là persuadée de se souvenir de tout, mais finalement, des brides dans le temps effacés, mais si on ne les lui rappelait pas, comme pouvait-elle s’en rendre compte avant ? Il avait un prix à tout, celui-ci n’était pas si élevé que ça va. Cette réflexion tombait à pic et peut-être l’avait-il même flairé, ses ongles se plantaient plus profondément dans son dos, pas tant par l’effet de ses crocs sur le lobe de son oreille. Ce qu’elle savait hein ?... Un regard perçant de côté et les mots avaient tout d’une pluie d’aiguilles…

-Je sais, les aberrations de ce type ne sont pas ton genre. Et si tu me demandes si je t’ai vu batifoler avec elle plusieurs fois ou même la rejoindre, la réponse est oui. Pas de chance encore.

Un temps d’arrêt qui se marquait, ça la dérangeait tant que ça ? Un peu quand même, mais la sentence à ça avait déjà été rendue, pas la peine de revenir dessus, alors elle lui tirait sur la joue comme pour lui dire silencieusement qu’elle ne lui en tenait pas rigueur. Son pied glissait le long de sa jambe prenant sa progression vers le dessus, lentement, mais sûrement elle l’emprisonnait de toute part au final. Et ce n'était que le début.

-Je pourrais t’expliquer si tu te montrais motivant à me faire parler. Il va falloir être très convaincant, faire une différence notable avec ce que j’ai vu... Tu as connu bien trop de bras !

Et par-dessus tout, trop bien suivi l’exemple de sa belle pour le coup… Elle ne pouvait s’en prendre qu’à elle-même. Cela serait sa seule chance de le faire, parce que, jamais deux sans trois avec cette dernière il parait. Mesquine sa mine mutine en capturant ses lèvres contre les siennes, mauvaise joueuse jusque bout, il était plus compliqué de la faire parler ainsi n’est-ce pas ? Et il fallait compter sur elle pour monter la difficulté de plusieurs crans en l’obligeant à se concentrer ailleurs.
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Message(#) Sujet: Re: Riddle Riddle EmptyJeu 15 Jan 2015 - 4:33

Elle gigotait dans tous les sens mais c’était juste un souvenir qui faisait surface. Il suffisait d’attendre et les coups de pieds viendraient. Elle se mettrait à gesticuler, à couiner pendant que les rêves prennent le dessus. On lui raconterait qu’elle réfuterait, mais Hattan avait fini par s’habituer, lui qui ne rêve que rarement. Il soupira en lui retenant les poignets derrière la tête. Comme ça , il avait accès aisément à ses lèvres, en plus de la garder sous contrôle…Temporairement. Il avait presque oublié ce que ça faisait. Miaë était énergique mais Aoji n’avait pas de comparaison possible. Autant garder les griffes loin de lui.

« L’anneau est fait du métal composant Kaï… Je pourrais éventuellement le retracer en utilisant des techniques de sensorialité spécifiques. Basiquement, la sœur peut toujours retrouver le frère, où qu’il soit. Mais j’ai bien l’impression que tu préfères attendre de découvrir toi-même. C’est le destin. »


Peut-on en dire autant des liens affectifs ? Il tira un peu plus sur les menottes en soufflant dans son cou. La question n’était pas là. Il n’avait pas cherché c’est tout. Un autre blâme pour la princesse peut-être. Ça ferait surface à un moment, elle ne manquait jamais d’occasion.

« Trop de bras ? Et toi alors ?»

Encore une question de point de vue, rigola-t-il silencieusement en s’installant plus confortablement contre elle, la gardant désarmée autant que possible. Persone n’oserait faire ça sinon lui de toute manière.

« Tu ne dois pas avoir tout vu, sinon tu saurais que ton corps actuel joue bien plus que moi, et dans plus d’une équipe en plus ! »

Il lui pinça le nez avec un petit rire mais la garda tout près, tendrement. Peu à peu il se calmait, mais personne ne pouvait l’apaiser autant qu’Aoji. On aurait pu facilement penser le contraire. Que passer du temps avec elle, c’était frôler la crise cardiaque. Le Kentaro pouvait pas nier. Mais à d’autres moments, elle le laissait plus moins tranquille. Il se doutait que ça n’allait pas durer, probablement même pas toute la nuit. Probablement jusqu’à ce que la logique revienne le hanter pour le sortir de ce moment insensé. Hattan capta les lèvres de son épouse en relâchant enfin ses bras pour plutôt la secouer gentiment.

« Je n’ai pas dit que tu étais un monstre… J’ai dit que tu étais impossible. Tu l’étais de ton vivant, et tu l’es encore… »

Il la relâcha en s’appuyant sur le matelas pour regarder le plafond.

« T’as aimé regarder ? »

Sourire entendu. Il chercha ses doigts et les croisa.

« Allez, raconte. »



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Message(#) Sujet: Re: Riddle Riddle EmptyJeu 15 Jan 2015 - 5:28


-Oui, ça ou bien tu assures ta victoire. Qu’est-ce qui se trame déjà dans ta petite tête…

Au moins ils seraient deux à vite avoir trouvé comment utiliser leur victoire, les propos du brun laissaient entendre que finalement, le jeu n’était aussi acquis pour elle qu’on aurait pu le penser. Sans arrière-pensée, il n’aurait pas accepté de toute. Gesticuler n’avait pas grand effet, l’expérience lui avait prouvé plusieurs fois, particulièrement avec lui, plus on ne plaignait, plus il se plaisait à faire patienter pour la fin. Faute de main, c’était son souffle qui chassait les mèches rebelles venant titiller son visage, action inutile quand on réquisitionnait l’outil du souffle. D’ailleurs c’était bientôt le sien qui la narguait et tirer un peu sur ses bras confortait l’idée, était pris qui croyait prendre. Un partout ou presque, un mouvement de la tête pour le suivre s’installer à côté. Qu’il profite !

-J’en ai vu bien plus que toi. Ma faute à moi si tu as des goûts étranges ?

Il se fichait d’elle ou bien ? Oui, c’était parfaitement ça et là on le reconnaissait bien, le mouvement brute de madame était entravée à sa source, l’emportement qui lui avait fait oublier le détail. Elle marmonnait un peu quand même. Peut-être pour ça qu’on la libérait ? Tu parles.

-J’aurais préféré participer, mais on ne m’a pas invité. Les autres équipes par contre j’étais mieux entraînée… Grace à toi.

On se servait des doigts qui avaient cueillis les siens pour le ramener par là, le faire taire en priorité en capturant ses lèvres, une astuce pour ne pas épiloguer là-dessus. Le tout pour l’avoir plus près encore qu’il ne l’était déjà ? Non, une ruse pour changer son angle de vue, parce qu’elle avait bien compris qu’il jouait au final avec sa patience inexistante. Joueur ce soir, c’était le bon mot et tout ce qu’on demandait c’était de rester bien près de la source de chaleur qu’il était.

-Le monde a continué un temps sans moi quand je me suis endormie pour la dernière fois. Depuis, je ne l’ai plus jamais fait.

Nul envie de parler ou repenser à ça. La suite plus réjouissante lui sautait à l’esprit comme une bouée pour la maintenir à la surface.

-Puis… un bruit métallique, j’ai reconnu la reine qui grondait et le brouillard autour de moi s’est dissipé, un décor s’est dessiné un endroit que je ne connaissais pas, comme la brune en face de moi, mais en baissant le regard toi tu étais là, un souffle lent et des paupières lourdes. Je t’avoue ne pas avoir compris, mais pas le temps de réfléchir, j’ai vu sa main qui se refermait sur sa poignée et ça m’a tellement agacée que j’ai voulu la pousser.

Sa vue se jetait dans celle de son océan préféré. Un air de le désigner en coupable au tort partagé au final.

-Le monde a encore changé de perspective, mon regard était fixé sur l’épée, mais plus du bon côté, j’ai compris que je voyais à travers ses yeux à elle. Impossible de la faire se stopper jusqu’à ce qu’elle fatigue et finalement malgré sa volonté, voit sa main cédait. Tu sais déjà qu’à cet instant elle avait signé sa fin pas vrai.

Une qui avait été plus longue que la Kaguya ne l’aurait voulu, ça lui avait laissé tellement d’opportunités qui sous son nez avaient suivi leur cours, attisant la frustration et la motivation au final, quelque chose de bon et mauvais alors… ? Par exemple, l’observer dans ses travaux d’équipe. Elle grognait un peu en reprenant sa place autour de la taille du roi.

-Tu ne sais pas à quel point ton commentaire sur l’anneau était bon… A la base c’était lui qui devait servir au Mamoru avec qui j’ai traité à récupérer mon âme dans un échange douteux… Malheureusement pour lui il ignorait le détail de son alliage. Une chance sur deux. J’ai gagné, je crois ?

Voilà qui le faisait rire, d’autant, qu’elle n’avait jamais eu de certitude sur ça.

-Quant à Miaë… Un travail d’usure pendant ses songes, ses phases de fragilité, elle mit longtemps son esprit en cause avant que la Mamoru ne la trouve, une aubaine pour elle, on m’a entravé un temps, quant à l’anneau… Je les laissais se confondre avec un autre, plus ancien, que tu m’avais offert aussi, donc je n’ai pas menti. Le nôtre était à l’abri, la Mamoru a perdu encore, au final le jeu était le même que le nôtre.

Le premier qui a l’anneau qui gagne. Sauf que celui-ci était un rappel dans ce monde, mais que dans ce dernier, elle s’était bien accrochée à son nouveau corps. La rencontre avec Aare était inespérée… Elle taisait son nom pour le garder loin de Saïtan, la même qu’elle ramenait contre le Kentaro d’un bras tendu, elle savait bien à quel point il aimait son contact et à quel point elle, elle aimait rendre sa lame tiède.

-Et toi, qu’à tu fais dans mon absence, racontes. Je veux dire, à part retrouver une genin hein !

Elle tirait sur sa joue en grimaçant avant de laisser ses lippes parcourir sa peau le temps qu’il parle. Elle était largement plus baladeuse que lui et ça depuis toujours, pas de surprise.
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Message(#) Sujet: Re: Riddle Riddle EmptyDim 18 Jan 2015 - 6:14

Le Kentaro soupira de plaisir sous les arts de son épouse. Elle se plaignait d’autres bras, mais il n’y avait vraiment eu que Miaë en fait, les mêmes qui s’agitaient à l’instant. Mais sa restait… Différent. Aoji savait tout de lui : elle était la première entrée dans son cœur, la première et la seule. Ils se complétaient bien, peut-être trop bien. Elle en profitait, Hattan le savait. Mais rien qui l’arrêtait. Sa main parcoura le ventre en effleurant des endroits plus énervés.

« Au moins j’ai une utilité. »

Tant qu’elle jouait gentiment, l’équipe importait peu pour lui. Enfin, presque. Les éclairs lui offraient des vues sur la topographie sous ses yeux, il ne faisait qu’observer, un peu activement. Sa main traça des sillons dans les mèches noires et serrèrent doucement. Il avait du mal à se faire à ce noir , du mal à l’associer à elle. Le blanc , c’était un autre de ses pièges. Une façon de croire que c’est un ange pur et innocent. La réalité était plus… Agréable ? Le Kentaro tira sur les fesses pour la ramener à son niveau et prendre les lèvres. Hattan était plus traditionnel, il aimait voir ses yeux pétillants s’agiter d’énervement. Encore interrompue…

« Un mamoru… Que voulait-il en échange ? »

Ce fut son tour de la redresser, puisqu’elle aimait avoir l’impression de contrôler, pour parsemer son ventre d’attentions particulières, les mains sur ses hanches. Alors l’anneau était encore en liberté quelques part. Entre les mains de la Samui ou ailleurs. Pourquoi ça l’intéressait tant ? Ce n’était qu’un anneau… Mais aussi une part de lui, une part de elle, une part d’eux. Elle y tenait tellement, et Hattan n’avait qu’un rêve, la retrouver. Pas un peu normal que ça l’agite aussi ? Il s’appuya la tête contre ce ventre et cette poitrine brûlante en vivant chaque instant. Pas de surprise en voyant le reflet argenté de son arme appuyée entre les cuisses de la femme, quelle mise en scène quand même… Les mains glissèrent sur les flancs et s’arrêtèrent sur les courbes en augmentant la pression.

« Je n’ai pas trouvé une genin… Elle m’a trouvé je dirais. Jalouse ? J’aime… »

Elle était rougeâtre mais ce n’était pas de l’orgueil, va savoir. Hattan ne savait pas grand-chose mais il connaissait un peu les femmes. Aoji n’allait pas lâcher le morceau. Il n’avait ni envie de la mettre en colère, ni envie de mentir, c’était sa nature à lui après tout. Il se reposa sur le dos en la laissant jouer.

« Quand tu as disparu… J’ai essayé de tout oublier… Sans vraiment de succès. Je ne sais plus trop, j’ai voyagé. Je n’avais plus le soutien financier du père adoptif, alors c’était plus… de l’errance, je sais pas. C’est à un moment comme ça qu’elle m’a trouvé. Elle m’a obligé à… Vivre. Sans elle, je ne sais pas si tu m’aurais trouvé… Ou si tu aimerais ce que tu as trouvé. »

Il caressa la joue chaude en baissant un peu les yeux. Elle était belle. Baladeuse, mais il était le plus doué des deux depuis toujours, pas de surprise. Ses mains touchèrent quelques endroits célèbres, de simples effleurements pour faire monter la buée aux fenêtres.

« Il faudra que tu parles à Yuki pour moi… Je suis pas invité et bon… Pas mon genre… de m’inviter… »


C’est toi ça.


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Message(#) Sujet: Re: Riddle Riddle EmptyDim 18 Jan 2015 - 7:33


Seulement un sourcil qui se relevait quand il parlait de son genre. Ça la faisait rire, forcément et elle tirait sur sa joue pour le punir de se moquer d’elle, quelques instants déjà en prime qu’il le faisait sous tous les fronts.

-Dit-il l’homme qui s’invitait chez moi, le soir même, dans mon lit, dans mes bras. Pas ton genre ouais.

Menteur. Une première ceci dit en revanche pas de grand changement dans l’attitude du Roi, manque ou pas, il tenait à la place qu’ils se bataillaient depuis toujours, ‘fin, elle était encore au-dessus, déjà ça. L’emplacement démontrait très vite qu’il n’était pas aussi stratégique que ça, il la déconcentrait un instant, avant de se remettre à parler. Ce qui lui valait un regard piquant et une moue, une qui voulait dire lui dire de se taire et s’occuper ailleurs… Peine perdue. Son tour de soupirer et pas de la même façon de quelques secondes plus tôt.

-D’après toi, une créature de rêve comme moi, il, qui est elle en fait, voulait quoi ?

Son tour de se moquer un peu en le ramenant contre elle, sait-on jamais, occuper ses lippes assez longtemps pourrait venir à bout du bavardage pour poursuivre le jeu de parcours d’un corps sans courbes. Et voilà que c’était elle qui lâchait la première au final sous l’intrigue, il était plus… fin qu’avant. La découverte l’avait assez troublée, du moins un instant. Assez pour qu’il reprenne en main le bal, fichu brun, même dans le noir elle pouvait deviner son sourire satisfait, enfin, sa main qui caressait son visage l’aidait assez. C’était assez triste ce qu’il disait là, mais il avait le don de doser les moments pour toujours les faire se succéder à son avantage. Le fourbe. Ses griffes se plantaient un peu sur sa peau, mais c’était de bonne guerre, il l’avait cherché quand même.

-Qu’est ce t’en sais ? Pire que l’homme qui m’a coupé mes doigts, c’est possible ça ?

La brune chassait les mains du brun et elle reprenait le mouvement puisqu’il la laissait faire, une bonne astuce pour lui de se reposer, pour elle de se défouler, il avait le mode d’emploi, pour ça que les jeux duraient longtemps, même interrompu par les bavardages…

-Yuki autorise qu’on soit accompagné non ? Puis dans le pire des cas, si tu la déranges vraiment, on trouvera bien le moyen de te camoufler dans un angle…

Avec elle de préférence, mais cette idée-là semblait compromise. Encore que… Une morsure sur le bas de sa lèvre signait néanmoins son mécontentement…

-Ma faute à moi si tu te les mises à dos hein ! Stupide Kage.

Son corps glissait sur le sien pour que ses lèvres loue un nombril, du moins au début, quand elle parlait encore.

-Heureusement tu ne l’es plus… Et maintenant quoi… ? Tu vas errer encore… ?

Elle s’occupait en le laissant répondre, enfin, à compter qu’il puisse trouver ses mots et les aligner. Elle aussi savait jouer des zones fragiles au toucher. Elle ricanait, mais le son était étouffé, lui qui avait choisi sa place, il ne pouvait pas s'en plaindre maintenant et il était bien placé pour savoir à quel point sa femme était têtue. La même qui longtemps après finissait par reprendre la conquête de cette plaine qui la séparait de la proximité de son océan. Elle tira sur son joue rougie à son tour, qu'il veuille ou non.

-Ton temple la prochaine fois et ne t’effarouche pas de mes bêtises, hein.

Elle lui volait un baiser avant de se caler contre lui, son souffle chaud dans son cou. Ceci dit elle lui jetait un regard, qui trouvait un reflet, il ne dormait encore?! Voilà qui ne saurait tarder.


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Message(#) Sujet: Re: Riddle Riddle EmptyMar 20 Jan 2015 - 2:28

« Une créature de rêve… »

Il souffla pensivement en continuant de caresser sa joue, son regard suspendu dans le sien, même s’il avait les paupières de plus en plus lourdes. La fatigue de la longue marche sous la pluie choisissait un étrange moment pour prendre son dû. Lorsqu’il se réveillerait, elle ne serait plus là. Pire encore, ce serait peut-être au final qu’un rêve et elle n’aurait jamais existé. Elle lui mordit la lèvre et il grommela son mécontentement, même si ce n’était pas vraiment de la colère en vrai. Sa main caressa les doigts entiers de la dame et la subsistante caressa jusqu’à ce que le souffle un peu accéléré de la dame libère sa lèvre douloureuse.

« Il n’aura rien… Je vais le tuer avant. »

Plus ou moins sérieux. Hattan voyait l’affront avant le cadeau, c’était sa nature. Tout comme il avait ce sentiment que la présence d’Aoji lui rappelait son propre échec tout en lui permettant de se rattraper. C’était contradictoire et insensé mais sa tête fatiguée ne faisait pas beaucoup de chemin ce soir au dirait. Elle se libéra comme le petit démon qu’elle était mais ne se fit pas prier pour jouer à son tour, à coups de griffes, de dents, mais aussi d’une douceur qui ne lui ressemblait pas.

« Tu es… Différente… Non ? »

Pas juste physiquement, qu’il voulait dire. Les mains qui l’effleuraient agissaient différemment d’autrefois, de cette relation où il devait s’évertuer à l’attraper, la rattraper, et compenser. La mort d’Aoji avait-il rapproché leur relation tortueuse. Le regard de la femme était toujours malicieux, malin, mais aussi plus doux, plus attentif. Un résultat de la technique lui permettant de respirer, de toucher, d’embrasser à ce moment ?

« Ce que t’as toujours voulu, c’est être libre non ?... Même de moi à certains moments je crois… Alors je vais vivre et tu vas vivre, chacun nos choix, chacun nos vies… Mais ça ne change pas ce qui est, ce qui fait toi plus moi… Je dois aller là-bas, mais je serai là pour le mariage. Je te trouverai. »

Petit sourire en se reposant la tête, les bras fermés autour de son épouse qui s’amusait toujours comme l’adolescente qu’elle restait.

« …Après ça, je vois pas ce que tu pourrais faire de plus bête… »

Il ferma les yeux et son souffle devint de plus en plus régulier et doux…

« … C’est ça aimer, non ?... »




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Message(#) Sujet: Re: Riddle Riddle EmptyMar 20 Jan 2015 - 3:28


La phrase percutait dans ses oreilles, coupant son élan au final, enfin peut-être c’était ce qu’il voulait, qu’elle arrête de s’agiter, après tout, c’était un luxe rare avec ce spécimen… Bien qu’enlacée et bien calée, la femme se redressait un peu, des sourcils un peu froncés pour l’observer. Si bien qu’elle en avait presque oublié son affirmation d’assassinat…

-Je suis une grande fille, ne t’inquiète pas.... Et... J’ai changé de corps….

Mais elle savait très bien que ce n’était pas ce dont il parlait, mais c’était une habitude d’éluder les questions dérangeantes, une vieille et peut-être mauvaise habitude.

-Pour un qui te plaisait de toute évidence hein… Ne viens pas te plaindre.

Elle tira sur sa lèvre, observant mieux que personne le couché de la leur dans le regard de son océan qui luttait encore un peu avec le temps. Pourtant on pouvait mieux encore lire à travers, jusqu’à ce qu’il n’en prenne note, consciemment ou non et ferme ses paupières. La brune glissait avec douceur jusqu’à ses lèvres pour ne pas le déranger dans son entreprise de repos, avant d’elle-même faire prendre possession du haut de son torse par sa tête.

-C’était forcé que les choses changent non ? Nous ne sommes plus vraiment les mêmes qu’avant.

Ceci dit, le sommeil avait plus de mal à la frapper que lui, probablement une envie de profiter de l’instant, ou une plus grande résistance, si ça se trouve, les deux. Alors son doigt glissait sur le torse de sa moitié dans l’obscurité pour retrouver avec amusement toutes les marques qui le composaient, quelques nouvelles qui s’étaient ajoutées. Elle l’écoutait parler, pas sûre d’approuver, mais de toute façon, les choses écrites d’avance ne l’avaient jamais beaucoup intéressé…. Elle aurait bien répondu, on verra bien, mais à la place elle commençait par soupirer déjà. C’était quoi la liberté au juste ? Voilà une réponse qui lui paraissait bonne à trouver pour débuter, un bon début pour avancer.

-C’est quoi ? Résisté à la reine quand elle comprendra et voudra me couper la tête… ?

Impossible de ne pas rire, d’autant que c’était un peu frustrant ce calme de Saïtan, trop d’éléments qui changeaient.

-Ou alors en être rendu là où nous sommes… Je pense que ce mot est vrai acrobate, on peut l’associer à tout ce que l’on veut.

Et de l’amour, ça ne suffisait pas toujours, même si c’était un moteur de grandes folies, parlant de ça, elle se devait de lui relever un de ses propos sur la bêtise, mais n’en fit rien pour le laisser s’endormir en paix au final. C’était le travail d’une longue patience à la lueur du jour avec un doigt pour compteur de minutes qui défilaient au fur et à mesure qu’il remontait la longueur d’un flanc avant de le redescendre. C’était agréable ce souffle chaud et las dans ses cheveux, tant que l’habitude à ce dernier laissait percevoir la perturbation quand le roi s’éveillait.

-Bien dormi ?

Nul besoin de lui adresser un regard, il n’était pas encore assez bien réveillé pour ça.

-Je me suis dit, que tu m’en voudrais si je filais sans te dire au revoir… Mais tu es tombé telle une masse dans ton sommeil. Je n’ai pas eu le cœur de te réveiller. Quittons cet endroit ensemble, même pour deux chemins différents, ça me semble un bon compromis non ?
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Message(#) Sujet: Re: Riddle Riddle EmptyMer 28 Jan 2015 - 4:16

À quel moment c’était-il endormi ? Il soupira, les yeux encore clos. L’objet d’attention était toujours là, il pouvait sentir la chaleur circuler. Au moins ce n’était pas un rêve. À moins d’une sorte d’inception ? On se trompe de trame. Le sabreur commença à s’étirer. Sa main alla rapidement chercher celle qui se baladait pour l’entrelacer en agitant légèrement son bras de lutine. Pas une journée qu’elle reprenait ses vieilles habitudes avec son nouveau corps… Miaë aurait été indignée. Une vague de remords lui revint à la tête et il la secoua légèrement. Ça ne servait à rien d’y penser. Ce n’était pas son choix à lui…

Il ramena ses longs bras et tira sur une des joues redevenues blanches, replaçant ses mèches dorénavant brunes derrière ses oreilles comme il faisait autrefois. Elle détestait ça. Ce qui voulait surtout dire qu’elle aimait.

« D’accord.. »

Un peu à contrecœur, il se releva lentement en la posant à côté de lui, récupérant son arme qui avait passé la nuit entre les cuisses de la dame. Le métal était chaud mais ça ne durerait pas. Le soleil qui perçait à travers la fenêtre annonçait une journée radieuse, le calme après la tempête. Le monde voulait-il lui envoyer une sorte de message ? Les éléments se mettaient en place mais le Kentaro avait résolument l’impression d’être dépassé, complètement dépassé par les évènements. À ce moment, avancer semblait la seule option, même si elle l’éloignait de son âme sœur…

Il se redressa et s’habilla en silence. Il voulait ajouter quelque chose mais rien ne venait à l’esprit. Tout était dit. Ce n’était pas la fin, Aoji refusait la fin et le Kentaro emboîtait le pas au final. Hattan réalisait qu’il avait perdu une bonne partie de sa flamme depuis la mort de son épouse. Où était le sabreur effronté et pourtant honorable qu’il avait été ? Maintenant, c’était juste un homme qui essayait de vivre et de récupérer le passé. C’est peut-être pour ça qu’elle était aussi douce maintenant… Ou bien elle avait vraiment changé, de son vivant ou sa mort, peu importe. Sa main se posa sur son manteau qu’il enfila manche par manche.

« Je me demande encore, souvent, si j’aurais dû mourir avec toi aux portes du Shukaï. Mourir sans savoir pourquoi, pour quelqu’un d’autre. Je t’en ai voulu longtemps et je t’en veux peut-être encore au final. Mais si tu es là, c’est que j’ai ma chance de découvrir la réponse à la question. »


Saïtan tourna dans sa main et repris sa place légitime dans son dos, loin de l’affection injustifiée d’une humaine qu’il considérait désormais comme vivante – à peine.

« On a beaucoup de choses à se dire et à ratrapper, mais… Pas maintenant. Salut Samui Yuki pour moi et… Essaie d’établir un bon terrain pour mon arrivée tu veux ? »

Il la fit taire en pleine réponse.

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Message(#) Sujet: Re: Riddle Riddle EmptyVen 6 Fév 2015 - 2:42


Le brun se redressait bien vite, elle l’avait connu plus feignant au réveil, encore quelque chose qui changeait ou alors c’était qu’avec le repos les idées se mettaient un peu au clair. Sûr qu’il détestait cette situation là et son agacement probable ravissait la femme en général. Une vieille manie.

-Je n’avais pas pour projet de me lever si tôt, mais soit…

Soit, oui, pas le choix, il était ridicule de tenter d’arrêter Hattan une fois lancée, peine perdue, il la faisait taire, ou la décaler, quoi qu’il arrive, suivait son idée de base. Là c’était partir et la faire taire était de loin son sport favori, alors pourquoi lui demander ? Une grimace en guise de réponse quand il se détachait, on aurait pu lui faire pendre du temps ou alors il aurait fallu ne pas rendre Saitan… Il la suivrait au bout du monde sa reine. Finalement la brune affichait une mine dépitée… Bravo !

-Mourir ? Quelle idée stupide. Quant au reste…

Son tour de le faire taire en fermant son manteau à sa place, quelque chose qu’il avait perdu l’habitude de faire faut croire… Miaë lui avait montré mieux que personne durant leur cohabitation à quel point l’homme était devenu laxiste. La pensée l’irritait un peu, mais si on commençait à tout rassembler là… Impossible d’en finir, finalement on ne pouvait qu’approuver le choix du roi. Comme toujours…

-Je n’ai jamais su t’écouter… Qui sait, peut-être que la leçon est acquise maintenant ! Pour Yuki, je ferais ce que je peux, mais le plus gros du travail te revient. Elle n’a pas pardonné son exil… Et moi je n’ai toujours pas compris pourquoi tu l’avais choisi elle pour ça. Contre son grès. Homme étrange que tu es …

La fille tirait un peu sur le vêtement, une astuce pour le faire se rapprocher, ni l’un i l’autre n’avaient oublié ce langage étrange sans mot il semblerait. Et elle certainement pas sa fascination pour la reine sur laquelle même dans le dos de l’homme elle ne pouvait s’empêcher de lorgner… Voilà qui lui faisait penser subitement à un élément de taille quant à l’acquisition du corps de Miaë ! Oui, c’était laid dit comme ça, mais une réalité… Il faudrait faire un détour un jour dans un vieux temple, un où elle n’avait pas oublié une nuit terrible, le rappel lui donnait un sourire gêné, comme si on frappait à sa porte avec la note de ses méfaits… C’était rude, mais méritait. Lui qui lui parlait toujours du destin et elle qui s’entêtait à vouloir le forcer… C’était révolu ? Difficile à croire. Elle ajustait son propre manteau avant de le traîner dehors sans ménagement en le tirant un peu. Une autre mauvaise habitude. Les voilà dehors et elle, toujours accrochée à son bras en direction du Shukai, à un moment où l’autre, elle ferait semblant de prendre un autre chemin, pour simplement au final contourner. Le Kentaro pouvait être dupé ? Certainement pas, mais aucune importance pour l’heure, finalement elle lâchait ça sans ménagement… C’était plus elle en fait.

-Si je te disais que j’aurais le moyen de faire parler tes ancêtres, tu en penserais quoi. Avant toute chose considère le fait que je suis morte techniquement, mais toujours là… Tu vois où je veux en venir… ?

Un ricanement, faut croire qu’elle aimait ça le torturer, ou que c’était plus fort qu’elle…. Les deux ?
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