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 La dernière débauche de Kibō (Public)

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Suchiru Saori
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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) - Page 2 EmptyJeu 22 Jan 2015 - 23:26


Je m'étais fait défoncer! Mais alors propre en ordre! J'étais à peine arrivé dans la cave que j'avais du affronter l'un des types les plus costauds du club et il m'avait mis une pâté monumentale! La plupart des coups je les avais pris dans le torse et heureusement mon visage, s'il restait maculé de sang, avait été relativement épargné. Du coup j'avais pris mes cliques et mes claques et avait décidé de retourner à la fête. Le tout en buvant une autre bouteille sur le chemin. J'avais même pris un rail de coke, chose que d'ordinaire je ne faisais jamais! Et puis maintenant c'était un pétard tout beau tout neuf qui reposait entre mes lèvres alors que je me dirigeais d'une démarche hésitante vers Ergastule.

Faut dire que là-bas au moins je ne risquais pas de me battre même si je m'étais quand même pris un verre en pleine tronche. D'ailleurs j'avais toujours une bosse et une petite plaie à l'endroit où le projectile de Kibo avait frappé. Je lui en avais voulu mais c'était passé. Après tout il avait le droit d'être irrité après ce qu'on lui avait fait subir. Et ça c'était rien parce que si la bande de l'une des caméras Saibogu que certains convives avaient pris avec eux tombait entre les mains de sa future femme, quelque chose me disait qu'il allait manger sévère. Cette pensée m'amusa même si je savais qu'il y avait fort peu de chance que ça arrive! Après tout ce qui se passait à cette fête restait à cette fête pas vrai?

Je fis une pause auprès de l'un des rares puits de Suna et plongeai la tête dans le sceau d'eau dans l'espoir de la nettoyer un peu et reprendre un brin mes esprits. J'étais curieux de voir dans quel était se trouvaient les autres convives. Après tout il s'était passé peu de temps depuis mon départ mais vu l'alcool et autres douceurs qui avaient été prévues je pouvais raisonnablement penser qu'ils étaient tous torchés. En même temps c'était le but! L'avantage c'est que on serait tous au même niveau comme ça!
*J'espère qu'ils roupillent pas en tout cas!*
Ben non, ils roupillaient pas! En arrivant devant les portes de la prison ces dernières s'ouvrirent d'elles-même et libèrent le passage à... Kibo! Sérieux, c'était lui? Bon d'accord je m'attendais à ce qu'il ait bu et tout mais là il marchait carrément en zigzag et semblait heureux comme jamais. Je le voyais comme un type plutôt coincé mais pour le coup, pas du tout. Plusieurs personnes le suivaient et je leur adressai un signe de la main en titubant de mon côté.
- "Salut les coupains!"
Je tirai quelques barres sur mon joint avant de le glisser entre les lèvres du futur marié et lui tapoter gentiment la joue en lui adressant un sourire amusé. Je le préférais comme ça qu'en empêcheur de fumer de simples clopes. Ça, il n'y avait pas à dire! Je sais pas trop où tout ce beau monde comptait aller mais ils se dirigeaient vers la place centrale. Alors bon, je suivis! Qu'importe l'endroit finalement tant que la compagnie était bonne. Et pour être bonne elle était bonne!
- "Wahouuuu!" soufflai-je en passant une main sur mon oeil valide pour être certain que je ne rêvais pas. "Ben ça alors!"
Mon regard s'était porté sur Yami et Tsukiko qui étaient dans des tenues... heu... presque inexistantes. Je ne les avais pas remarqué lorsque j'étais parti et je regrettais d'avoir loupé une partie de la fête. Elles avaient l'air bourrées mais ce n'était pas ça qui attirait mon attention. C'était plutôt leurs formes respectives.
- "On devrait obliger les gens à se marier chaque jour!" m'écriai-je en levant ma bouteille pour la porter à mes lèvres. "Comme ça il y aurait plus de fêtes!"
Ça ne ferait pas de mal, tiens! Ogami passa près de moi et je passai mon bras autours de son cou sans pour autant quitter du regard les deux demoiselles. J'sais pas si c'était l'alcool mais elles étaient encore plus jolies que d'habitude, c'est dire!
- "Ogami, on va te marier! Ce soir je te trouve une épouse! De ton âge si possible sinon plus veille mais èas trop non plus sinon c'est dégueu! T'en veux une comme Yami ou plutôt comme Tsuki?"
Tout en discutant on poursuivait notre progression vers le centre-ville sans que j'aie la moindre idée de ce qui était prévu! Tant mieux, c'était plus chouette d'avoir la surprise!
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) - Page 2 EmptyVen 23 Jan 2015 - 13:51

« Il fait trop chaud » se dit-elle en mettant la bouteille fraîche sur la joue. Avant même que Yami l’entraîne où que ce soit, elle s’aspergea un peu de cette boisson fraîche. Eh oui, il n’y avait ni fontaine ni salle de bain – quoique la douche des criminelles mais même bourrée, elle préférait puer que de s’aventurer dans ce genre de lieu !- et donc elle faisait avec les moyens du bord. Cependant, elle avait agi bien trop vite il semblerait car Yami l’entraîna à l’extérieur pour la plonger dans cette fontaine d’eau. Sous l'effet de l'alcool, au lieu de s'asperger le visage d'eau, elle s'y laissa tomber entièrement. Si la baignade fut agréable dans un premier temps, la suite ne l’était pas du tout.

Elle était frigorifiée. Yami semblait avoir oublié qu’il faisait frais, voire « froid », dans le désert une fois que la nuit était tombée. C’est donc toute tremblante et les cheveux et vêtements gorgés d'eau qu’elle se dirigea droits vers l’Ergastule, prenant immédiatement la direction de Kioshi.

- J’ai froid j’ai froid j’ai froid, annonça-t-elle en claquant des doigts et tentant maladroitement de réchauffer ses bras en frottant avec sa paume des mains.

Elle avait encore assez de lucidité pour se rappeler qu’un Yamada, ça maîtrisait la chaleur ! Il pourra monter un peu la chaleur corporelle de son élève tout de même et l’empêcher d’attraper froid. Elle attendait donc là, presque en sautillant sur place. Définitivement, adieu toute la sensualité du départ, et rebienvenue à la nature humaine primaire.

- Ogami, on va te marier! Ce soir je te trouve une épouse! De ton âge si possible sinon plus veille mais èas trop non plus sinon c'est dégueu! T'en veux une comme Yami ou plutôt comme Tsuki?

Elle tourna sa tête vers la personne ayant prononcée son prénom. Elle était curieuse de la réponse.

- Kibo et Shinji je sais ! Mais pas vous ! ET vous sensei, comme Yami ou comme moi ? demanda-t-elle avec un ton léger.

A peine avait-elle posé cette question que Kibo fit un petit discours fort amusant. Enfin, la fin était amusante, pas le début. Il demandait à quitter le lieu et sortir.

- Il fait froid dehors Kibo ! lui dit-elle en boudant. Je vais mouru de froid, dit-elle tout en suivant la joyeuse compagnie.

Elle ne savait à qui elle avait piqué la veste mais toujours est-il qu’elle avait pu obtenir une veste qu’elle enfila aussitôt. Elle se sentait déjà bien mieux … à moins qu’il ne fasse à nouveau trop chaud. Ils finirent par atterrir devant la statue de Kioshi. Une statue qui avait été volé, déplacé, replacé, utilisé comme bélier ou encore servant de cible pour des expérimentations Saibogu … quelle était la mésaventure qu’elle allait subir ce soir ? Elle était curieuse, et c’est en reniflant qu’elle fixa tous ces hommes tantôt admirer, tantôt ignorer le géant d’or.
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) - Page 2 EmptyVen 23 Jan 2015 - 17:07

    Il y avait quand même des événements bizarres. La lumière qui s’éteint et s’allume toute seule. Les verres dans mes mains qui disparaissent pour me revenir vide… Kibõ qui me demande d’augmenter encore plus la température alors que Tsukiko vient me dire qu’elle a froid… Avais-je fait l’inverse de ce que je voulais faire ? Mais Yami disait avoir chaud… Rah, j’y comprenais rien !

    Kibõ nous fit sortir. Il nous indiqua comment marcher, alors qu’il ne respectait pas du tout ce qu’il disait…

    « Attends Kibõ, tu te trompes ! J’vais t’montrer ! Droite… »

    J’usais de toute ma concentration sur ma jambe, mais elle ne bougeait pas. C’était le bras qui se levait à la place. Hum… Léger souci dans le système, faudra que j’huile tout ça.

    « Allez ! »

    Le corps n’aima pas l’ordre et tomba en avant, mais je parvins à sauver la bouteille, délaissant le visage qui vint s’écraser sans protection contre le sable. Les priorités de la vie… Tsukiko me demanda qui je préférais. J’aurais bien répondu le rhum ou le saké, mais elle précisa entre Yami et elle. Arf, elle parlait des femmes… Je me relevais, fixant intensément les deux demoiselles à tour de rôle, ainsi que Shinji. L’espace d’un instant, je l’avais confondu avec Yami… Je mélangeais les souvenirs à cause de l’alcool et du henge qu’il avait fait… Mais je remarquais bien vite que celui-ci n’avait pas de seins.

    « Dur… Je peux pas dire si je vois pas votre corps… Hé, c’est quoi cette veste ? Ah, tu disais avoir froid… Attends. »

    Et voilà, la température augmentait de nouveau, mais pour tout le monde cette fois. Manque de maîtrise, un peu… On arrivait alors à la statue.

    « T’as pris une bouteille pour elle Kibõ ? »

    La statue pouvait également en profiter non ? Dommage qu’elle ne puisse pas se déplacer, on aurait pu bien se marrer… Hum ? Attend voir, elle vient de se moquer de moi où je rêve ?

    « Vous trouvez pas qu’elle prend la grosse tête ? Regardez comment elle me r’garde ! »

    J’aime pas trop ça… C’est moi l’original ! J’suis le chef du Kakumeigun, tu me dois le respect ! Je pose la bouteille et commence à escalader la statue jusqu’à arriver au visage, fixant les yeux. Ses iris ne sont même pas rouges… Haha, elle est mal faite ! Nulle ! Mon pied glissa sur l’épaule et je me rétamais à côté de Kibõ. Je levais rapidement la tête, j’entendis un rire… Bordel, elle se moque de moi !

    « Si elle se paie ma tête, faut lui faire payer… Kibõ ! »

    J’suis le chef du Kakumeigun ! Celui qui me manque de respect doit être puni ! C’est la règle ! Oh, je remarque Ogami sourire… A moins que ce ne soit l’alcool ? Non, il a souri… Ce que je dis le fait rire ? Ou bien ma chute ? Ou bien quoique ce soit d’autre ? Je levais le doigt vers lui.

    « Toi aussi ! J’ai vu ton sourire ! Je prendrais ta tête comme trophée ! Yami, occupes t’en ! »

    Tu fais parti du Kakumeigun, t’es aussi sous mes ordres. Voici ta première vraie mission dans le domaine de la force. Me déçois pas !
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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) - Page 2 EmptyVen 23 Jan 2015 - 17:25




Les danseuses décidèrent de prendre l’air, moi je me retrouvais avec mon maître et son ami, l’organisateur de la fête. La soirée battait son plein, pendant que mon dirigeant semblait vouloir apprécier le délicieux met à disposition, je continuais à me mêler à aux humains en m’essayant à nouveau à l’alcool. Si les premières gorgées furent difficiles, les autres suivaient si aisément. Je ne comptais plus, ne jugeais plus l’alcool dans ma bouche. Je prenais tout ce qu’il y avait à disposition, tant que ça me fasse oublier cette fâcheuse situation. En effet, il n’était pas donné à tout le monde de voir son maître dans un tel état et qui de plus est, s’adonner à des pratiques douteuses. Indirectement, j’avais provoqué cela et je n’en étais pas heureux.

« Oooohhhh… » Dis-je seul assis sur ma chaise.

Je n’étais pas au meilleur de ma forme, l’alcool montait rapidement. Je voyais les choses d’une autre façon, c’était comme si on m’avait ôté un sceau de fuinjutsu, je n’avais plus honte de rien. Je ne pensais plus à mépriser voir même éjecter la moitié de la salle. Mes joues rosées, je m’avançais à essayer quelques pas de danses supplémentaires quand je vis mon maître s’affoler au loin. J’accourus à sa position pour savoir ce qu’il se passait, c’est la vue moins troublée que je vis la marchandise. Il emportait des bouteilles d’alcool avec lui et empêchait le membre des Midorhato de s’échapper de la fête. Peut-être il avait trouvé la bonne solution, fuir ce monde de fou, je le comprenais dans un sens. J’avais eu l’occasion, d’être à ses côtés. Et pour dire honnêtement, on était assez similaire sur certains points. On avait tous deux, pas l’habitude de fréquenter ce genre de soirée. Du moins, je supposais.. Je regardais mon maître admiratif avec mes petites joues rouges, j’en devenais sot. Quelle image, je revenais à cet état, celui de ma première fois avec l’alcool, un seul prénom : Shinji. Un pied levé suffit à la porte pour céder sous la pression de la crinière blanche complètement contrôlée par l’alcool. Gauche, droite disait-il.. C’est en élève bête, que je suivis ses mots.

« Droite, gauche, droite, gauche, droite, gauche! »

Je n’étais même pas synchronisé avec ses paroles, je crois que personne ne pouvait le remarquer. Après tout, nous étions tous dans un piteux état. On avait fière allure, mais la bande était incomplète. On put alors apercevoir un revenant, le borgne était de retour parmi nos forces armées. Nous saluant, je répondis par une main posée sur le cœur, le corps droit. Comme si on suivait un cursus militaire et qu’il était des miens. La boisson du diable avait le don de me faire agir d’une façon improbable, ce n’était simplement pas moi. On continuait notre marche, nous, la petite bande. La discussion continuait et mon brave ami, pensait être une bonne idée des mariages tous les jours. Disait-il ça en voyant nos danseuses chaudement habillées? Je n’en avais aucun doute. Je ne le voyais pas une femme lui, plutôt avec une bouteille bien alcoolisée. Je doutais du résultat de cet accouplement cependant, rien n’était impossible avec mon ami Shinji.

Je répondis à ces mots avec un sourire bête en imaginant mon ami en costard avec une bouteille habillée avec une belle robe de mariée. Un bras autour de mon cou, il voulait me trouver une épouse le bougre! A chaque fois qu’il me proposait une chose, je sentais un problème arriver aussitôt. En quelques expériences, je l’avais très bien cerné. Il voulait connaître mon modèle, mon « type ». J’avais à disposition les deux danseuses et il me fallait choisir un genre. Je regardais Yami, puis Tsukiko, puis Yami, puis Tsukiko.. Même ça c’était difficile, décidément tout était compliqué avec les femmes. J’avais bien une idée, mais je ne comptais pas l’exprimer à l’assemblée. Je bougeais la tête de droite à gauche, l’air idiot avant de rétorquer à mon ami.

« Ohoh, tu sais moi jé trouve que les femmes sont compliquées. Alors autant remettre à avant-hier ce qu’on peut choisir aujourd’hui non? »
Avais-je utilisé la bonne expression, j’en doutais.
« Exemple clair, regarde mon maître, il est dans le pétrioun mais il a l’air d’aimer ça! Moi je n’apprécie pas tant que ça! »



On arriva alors devant une statue dorée assez imposante. On s’arrêtait tous, je ne savais pas trop pourquoi. Et puis ce n’était pas mon genre d’admirer une vulgaire statue, alors je continuais à boire à la bouteille de mon maître.

Et voilà que l’organisateur commençait à disserter sur cette statue, je l’écoutais à moitié. J’avais remarqué bien plus tard en fait que sa statue était sienne. C’était en effet pour ça, que je n’arrivais pas à lier ses mots avec la situation du moment. Je fis alors un sourire, toujours idiot à mon interlocuteur. Je ne comprenais rien à ses dires. Il ordonna d’une façon comique à Yami de s’occuper de mon cas, j'étais toujours interrogatif. Cependant, elle fût arrêtée par mon maître qui venait me chuchoter quelques mots à l’oreille. Je regardais Yami en lui tirant la langue, pendant que j’écoutais avec plaisir la victime de cette soirée.

Kibō : « Pour te faire pardonner Ogami, j'aimerais que tu utilises la technique que je t'ai apprise sur la statue de Kioshi. Et bam tu y coupes la tête »

La statue de Kioshi? Kioshi? Je ne replaçais pas les noms, je ne savais pas de quoi il me parlait. Par contre, j’avais en effet l’imposante sculpture en or sous mes yeux. Je devais donc détruire la tête de celle-ci, bon après tout pour mon maître j’étais prêt à tout.

« Avec plaisir maître, regardez moi bien et ne soyez pas jaloux! »

Certains semblaient suivre la situation mais ne comprenez rien à la chose, vu que le rêveur m’avait chuchoté à l’oreille. D’ailleurs, il sentait un peu trop l’alcool à mon goût. Son haleine n’était plus toute fraîche, il avait bu bien plus que moi.. Je joignis mes mains en effectuant avec difficulté quelques mudras à l’abri des regards. Je levai mon bras droit tandis que le gauche soutenait son frère d’arme. Alors émana de la paume de ma main droite, un laser électrique de type Raïton. Je découpais la tête alors au niveau du cou, celle-ci tomba créant à l'impact un son plaisant. Je ne prenais pas le temps de vérifier si la foule était en délire, j’observais mon maître avant de lui dire quelques mots!

« Voulà maître, chose dite, chose faite! De touuute façon, ça encombrait les rues! Je ne suis pas au toup de ma forme, du coup je ne l’ai pas découpé en plusieurs morceaux la tête! Je voulais faire ça pour avoir quelques points en plus.. oh oh. »

Je titubais, tentant de me retenir sur mon camarade Shinji. Je tournais alors ma tête vers lui en lui faisant un clin d’œil. Ça voulait tout dire. Un flash me vint, une idée, la tête de la statue, elle ressemblait étrangement au Yamada? Kioshi? Kioshi! je commençais à comprendre la situation.

Technique utilisée:
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) - Page 2 EmptySam 24 Jan 2015 - 10:15

Il se passait vraiment des choses inattendues à cette fête : tout était contre nous ! Mais bon je m'amusais comme une petite folle !
Kibo faisait le plein de bouteille et ça tombait bien parce que j'avais soif ! Il faisait super chaud dans la salle et mon visage n'était pas en reste. Le futur marié entama même son gâteau en chocolat et dernier me faisait bien envie si bien que je m'en approchais, regardant Kibo croquer dans sa virilité en chocolat et trouvant ce spectacle un peu étrange... Je détachais donc ce qu'il restait de son atout en chocolat et le dégustait à pleine dent, ne voyant nullement le mal : ce n'était que du chocolat, peu importe ce que c'était censé évoquer. En fait, ça faisait plutôt du bien de manger parce que a force de boire tout semblait tanguer comme sur un bateau ! Enfin je le supposais parce que je n'avais jamais été en mer ! Mais bon si j'avais pu j'aurais été capitaine d'un bateau vert et blanc !! Ouais et même que tous mes amis je les auraient emmenés en voyage voir les plus beaux pays du monde !

Kibo venait de décider qu'il était temps de quitter la fête pour s'amuser ailleurs. Après tout c'était pour lui qu'elle était organisée, il avait bien le droit de choisir où aller et que faire. Mais dehors ? Il faisait trop froid ! Tsukiko et moi étions dans des tenues minimalistes qui ne nous offraient pas le loisir de nous promener dehors ! Rester seule ou aller avec eux ? Je n'avais pas envie d'être encore toute seule : tant pis si je mourrais de froid ça serait de leur faute !
L'homme à la crinière blanche voulait même s'improviser militaire en nous ordonnant le rythme de nos pas mais moi je n'y arrivais pas ! Lorsqu'il disait quelque chose, le temps que je comprenne l'information et l’exécute, il était déjà rendu trois ordre plus loin ! Pfff ! Même Kioshi voulu essayé mais il atterrissait la tête première dans le sable ! C'était drôle de voir mon chef comme ça : il avait l'air bête !

Shinji était là lui aussi ! Oh ?! Il avait été invité ? Peut-être qu'il connaissait aussi Kibo ? Et puis on s'amusait tous ensemble alors ce n'était pas la peine d'être forcément invité : c'était une fête libreeeeeeeeeeeee : comme moi ! Ouais je me sentais vachement bien ! Et en plus Shinji semblait ébahit par nos tenues de danseuses ! Oui oui ! Même Tsukiko était jolie là dedans ! Il faut dire que depuis qu'elle à choisi la blonde attitude elle faisait plus de ravages et Oniri et moi on y travaillait !
L'Akuzu voulait chercher une épouse pour Ogami comme ça on pourrait de nouveau faire la fête ! Je trouvais l'idée bien mais le pauvre Ogami n'avait pas besoin de s'encombrer d'une épouse : c'était bien trop de responsabilités ! Sauf moi ! Moi je n'étais pas chiante mais en même temps je ne me voyais pas être l'épouse de quelqu'un donc c'était peut-être pour ça et puis je préférais qu'on me foute la paix aussi parce que sinon... sinon... c'était pas beau a voir ! Et c'était pas Tsukiko qui dirait le contraire !

D'ailleurs, elle soulevait une question marrante par rapport à ce que venait de dire Shinji : c'était quoi son genre de femme a Kioshi ? Plutôt comme moi ou comme Tsukiko ? Peut-être un mélange des deux ?! Nan en fait c'était aucunes des deux parce que son genre c'était Zanshi et même si y'avait des points communs ont étaient quand même très loin de lui ressembler ! Mes yeux étaient rouges comme les siens et elle était forte... mais à part ça... De toute façon mon chef disait qu'il pouvait pas savoir tant qu'il n'avait pas vu nos corps... Ben... Nos tenues ne cachaient plus grand chose donc je pensais que ça ne laissait plus vraiment de place à l'imagination … il fallait croire que non... Ils étaient toujours trop gourmands les hommes !
Le Yamada était quand même gentil parce qu'il nous servait de radiateur et ça c'était cool parce que je grelottais de froid.

Ogami attrapait la bouteille de Shinji et je la reprenais par dessus : j'en voulais moi aussi ! Je ne sais pas comment ont avait fait pour « marcher » jusqu'à la statue de Kioshi mais on y était ! Il se plaignait que celle-ci se moque de lui : j'avais envie de lui régler son compte à la statue qui se moquait de mon chef ! Il était même tombé ! Saleté de statue ! Et saleté d'Ogami aussi qui se moquait de la mésaventure de mon supérieur ! Ce dernier me demandait d'ailleurs de m'occuper de son cas mais je n'eus même pas le temps de m'exécuter que ce dernier coupait la tête de l'effigie !

« HANNNNNNNNNNNNNN ! Il a coupé la tête a Kioshi ! »

La lourde tête retombait avait fracas sur le sol : j'avais l'impression d'avoir assisté à la décapitation de son propriétaire en direct. Je serrais les dents et grimaçais à l'encontre du manipulateur de cristal : non seulement à cause de lui, je n'avais pas respecté l'ordre de mon chef mais en plus il l'humiliait ? Je sautais sur Ogami, le faisant tomber à la renverse tout en l'étranglant et en le tapant contre le sol, la rage fulminait dans mon regard :

« Pourquoi tu as fait ça espèce de crétin ! »

Je ne sais pas trop comment ni qui mais j'étais séparé de ma proie alors que je m'apprêtais à lui ouvrir le cou. Je me débattais comme une lionne pour lui foncer dessus avant de me retourner pour voir Shinji : pfff il n'était pas drôle, on ne faisait que s'amuser ! C'était marrant comme jeu : du coup je boudais que l'on m'ait arrêté dans ma lancée ! Visiblement il n'avait pas l'air de cet avis alors même que l'assemblée semblait rire, à l'exception de Kioshi peut-être, encore outragé d'avoir assister à son exécution sur la place publique...
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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) - Page 2 EmptyDim 25 Jan 2015 - 1:18

Kioshi était ridicule à tomber de sa propre statuette.
Kibo était ridicule avec ce membre trop au garde à vous.
Ogami était ridicule avec son joujou, à décapiter une pauvre tête inutile et immobile et vide.
Yami était ridicule d’obéir aussi promptement à un ordre donné par Kioshi.
Yoshitsune était ridicule en tentant de s’enfuir.
Shinji était ridicule … en lui-même. IL n’y avait pas à rajouter pour lui.

Et elle-même était ridicule de regarder cette bande de ridicule démolir une tête ou encore se donner un combat de rue des plus banales. C’était Yami la Vampiresse qui allait gagner forcément ! Cette femme n’était pas une humaine avec un cœur, c’était une monstre sanguinaire sans cœur ! Heureusement, elle s’en était faite une amie sinon elle n’aurait donné chère à sa peau.

- Pffffff z’êtes nuls ! annonça-t-elle en prenant Yoshitsune le fuyard par les bras. C’EST TROP FACILE TOUT CA ! La statue bouge pas, elle est immobile. Toujours immobile. Inutile. Toujours inutile. C’est pas un trophée ça ! Ni même la tête à Ogami.

Il y avait des trophées qui devaient se mériter. Que pouvaient-ils faire de méritants à cet instant ? Qu’est-ce qui les démarquerait ? Quelle était la tâche la plus rude ?

- Vous avez pas le courage d’aller taguer le mur de la Voie Illusionnée !

Une muraille solidement gardée dernièrement. Plus personne n’entrait ni ne sortait sans une spécifique et rigoureuse vérification, de nuit comme de jour. Un challenge pur et dur pour que tous ces gens montrent vraiment ce qu’ils avaient dans les tripes.

Elle commença à marcher mais revint vite sur le pas fait. Sa petite tête tournait. Finalement, ce n’était pas une bonne idée d’aller si loin, jusqu’aux portes. Il devait y avoir un challenge bien plus proche et moins prise de tête à cet instant. Elle balaya les environs du regard et son regard s’arrêta sur la demeure de la Kazekage. Une idée naquit dans son esprit.

- Aucun de vous n’est capable d’obtenir quoi que ce soit de la Kazekage !

Elle « réfléchissait » à ses propos. C’était une mauvaise idée en fait. Kioshi gagnerait trop vite. Il pourrait aller chercher un simple sous-vêtement juste en demandant à Zanshi – quoique cette dernière ne devrait pas donner ainsi, mais que savait-elle exactement ?-. Il fallait quelque chose que la dame Zanshi ne donnerait pas à une seule personne comme « ça », pas même à son tendre et chaleureux – trop chaleureux – chéri.

- Je déclare que la personne qui arrive à récupérer les vêtements de fonction de la Kazekage sera Kazekage toute la soiiiirée ! Il pourra ordonner ce qu’il voudra ! Sauf pour moi, car je suis l’autorité. J’ai eu l’idée, dit-elle, sécurisant un peu ses propres fesses. HENGE DE COSTUME INTERDIT ! PAS DE TRICHE !

L’idéal serait de faire une équipe ! Elle aurait voulu dire l’équipe Miira au complet et le reste … entre le reste, cependant c’était compliqué avec Ogami et Yoshitsune. Ils étaient de l’équipe de Kibo. Ce traître avait deux équipes !

Les jeux étaient lancés. A savoir si elle n’avait pas un tantinet déclaré là un challenge dangereux. Il ne manquerait plus que les gardes se fassent totalement assommer, que la Kazekage s’amène et qu’elle les jette en prison …

Tsukiko, que faisait-elle ? Elle attendait au pied de la statue décapitée. Elle était trop froussarde pour aller s’aventurer sur le terrain de l’Ecarlate, bien entourée ou non.

Quelqu’un resterait-il avec elle ou non ? Aux personnes de décider car pour sa part, elle ne tarderait pas à aller rejoindre rapidement un petit dealer des rues pour récupérer un petit sachet de « calmants ». Elle était incroyablement gaie ce soir et voulait encore faire durer cet état.
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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) - Page 2 EmptyDim 25 Jan 2015 - 19:16


Ogami n'étais pas vraiment enthousiasmé par l'idée de se marier. Bon remarquez ça je pouvais le comprendre, le mariage n'était qu'un nid à emmerde! Et puis il avait vu juste: les femmes étaient compliquées. Et encore, le mot était faible. C'était de véritables emmerdeuses ouais quand elles s'y mettaient! S'il avait compris ça il allait aller loin. Bon d'un autre côté il n'y avait pas vraiment besoin d'être un génie pour comprendre que les demoiselles, mêmes si elles nous rendaient la vie dure, avaient aussi des qualités. Et la plupart étaient de nature à vous donner du plaisir...
- "Bon bah un jour alors! Quand ça arrivera je viendrai t'enlever pour te torturer! Mais je fais plus de strip-teases, c'est terminé ça!" fis-je avec sérieux mais en titubant, regardant ensuite Kibo. "Ha ben ça pour aimer il a l'air d'aimer, ouais!"
Je me mis à rire en voyant sa dégaine et son air décontracté grâce à l'alcool. Pour une fois je ne me sentais plus seul dans ma débauche, j'avais plein de compagnons avec moi! Wouhou! Bon peut-être que le lendemain ils seraient à nouveau sobres et j'allais de nouveau être le seul alcoolique. Mais il fallait profiter de l'instant présent! En tout cas il faisait nuit mais chaud, c'était bizarre mais pas désagréable! On risquait pas de tomber malades comme ça. Enfin surtout les demoiselles qui étaient peu vêtues. Tant qu'à faire elles auraient eu meilleur temps de se mettre à poil. Nous on aurait pu se rincer l'oeil et puis ça n'aurait pas changé grand chose pour elle. Mais bon, j'évitai de proposer cette alternative j'allais encore me prendre un verre dans la tronche!

On se retrouva bientôt sur la place centrale face à la statue de Kioshi. Tiens, quelqu'un l'avait remise? On aurait mieux fait de la faire fondre, c'était vraiment du gâchis d'user d'autant d'or pour représenter quelqu'un. Si ça avait été moi, là j'dis pas! Mais bon c'était pas moi alors...
- "On se casse le cul à la voler et voila qu'elle revient à sa place! C'pas du jeu!" me murmurai-je à moi même avant de reprendre une gorgée d'alcool.
Enfin, d'essayer... Parce que Oga avait ma bouteille et Yami la lui subtilisa peu après. Hé ben! Je fis quelques mudras à répétition pour faire apparaître une rangée de bouteilles d'alcool toutes neuves toutes belles. J'avais bien fait de faire des réserves. On ne savait jamais quand on allait avoir besoin de boire! J'en débouchai une avec les dents avant d'en prendre de longues rasades quand tout d'un coup la tête de la statue tomba dans un bruit sourd à côté de moi et me fit sursauter. Beuh?!
- "Kioshi a perdu la tête!" m'amusai-je avant de continuer à boire.
Ogami se retint sur moi alors qu'il titubait et m'adressa un clin d'oeil. Mais? Il voulait quoi lui? Il croyait tout de même pas que j'aimais aussi les hommes quand même? J'allais lui faire remarquer que rien ne se passerait jamais entre nous quand une furie noiraude se jeta sur lui et le projeta au sol avant de le tabasser. Bah tiens, Yami s'y mettait.
- "Ouais vas-y, défonce-le!" criai-je en tapant dans mes mains.
Non mais attends, qu'est-ce que je disais moi? C'était un adolescent elle allait quand même pas le massacrer non? On devait faire quelque chose! J'allongeai mon bras et l'enroulai autours de la taille de la demoiselle pour la tirer en arrière, continuant de boire de l'autre. C'est alors que je remarquai qu'elle avait un tatouage dans la nuque. Tiens, c'était nouveau ça non? Et Tsuki portait le même en plus! Baaaaaaah, elles faisaient parties d'une secte? Autre que le Shinjinisme? Inadmissible!

Je pris un air innocent en regardant Yami comme pour lui dire que je ne cherchais pas la bagarre! Et puis c'était pas moi, c'était mon bras qui l'avait retenue d'abord! Ogami allait m'en devoir une! Tsukiko reprit la parole et proposa un défi: voler la tenue de la Kage! Mauvaise idée! Le genre de truc suicidaire qui vous condamne à Ergastule si vous vous faites choper! Non non, fallait pas faire ça!
- "Bah qu'est-ce qu'on attends hein? Vas-y on va lui voler ses fringues! Et quand je les aurai vous me devrez tous respect et obéissance! Ouais!"
Aussitôt dit, aussitôt fait! Je couru en direction du palais en me mangeant tout d'abord un mur en plein face. Bah ouais, avec un oeil vous avez pas une vue parfaite! Alors en plus avec de l'alcool et de la drogue dans le sang...
- "Tsuuuuukiiiii en fait j'ai une meilleure idée! Je vais te catapulter!"
Je vins me glisser derrière elle avant d'allonger à nouveau mes bras pour les agripper autours de deux maisons, faisant de mon cors un lance-pierre improvisé. Puis je les rétractai en vitesse de manière à propulser la demoiselle dans les cieux. Si elle se penchait en avant et se la jouait flèche, ça devrait le faire! En tout cas j'étais certaine qu'elle allait apprécier son petit vol plané. Voir Suna depuis le haut, ça devait être trooooooooop cool!
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Iwa
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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) - Page 2 EmptyDim 25 Jan 2015 - 19:56



Les yeux de notre jeune héros s’écarquillèrent devant la prouesse de son élève. Kibō regardait la tête de la statue tombée avec admiration, incroyable… La tête d’or s’écrasa au sol et forma un cratère, c’était qu’il en avait dans le crâne le Yamada. Ogami avait exécuté la technique à la perfection, alors que son état aurait dû lui poser problème, mais non. S’était-il entrainé à maîtriser parfaitement ce Jutsu ? Connaissant le jeune Toshiro, cela était fort probable et Kibō en était fier.

Yami se jeta sur le Genin aux yeux de glace, alors que le membre du Kakumeigun regarda la statue décapitée, la tête d’or cachait le bureau de la Kazekage et alors, notre jeune héros eut mille et une idées. La Kawaguchi en avait tout autant, mais son coéquipier ne l’écoutait pas, lorsque celle-ci lança le défi de récupérer les vêtements de service de la Kazekage, soit sa cape et son chapeau. Quelle bonne idée ! Celui qui ramassait les vêtements, pouvait être Kazekage pour cette nuit. La demoiselle n’eut même pas le temps de finir sa phrase que Kibō disparut, laissant un petit nuage de fumée derrière lui.

Kibō avait un sceau devant la porte de la Kazekage, il ne datait pas d’hier, mais depuis la création de son pouvoir de téléportation. Il fallait dire qu’avec toutes les fois où il devait se rendre chez sa Kazekage, il avait eu l’idée d’apposer un Fûin devant son bureau, qui aurait pensé que ce sceau allait lui servir cette nuit ? Notre jeune héros essaya d’ouvrir la porte, mais elle était fermée, logique. Il plaça un Fûin de téléportation sur un bout de papier et le glissa sous la porte. Un instant plus tard, il était dans le bureau. À sa droite, pendu, il y avait le manteau et le chapeau, Kibō se les appropria, les enfila et se dirigea vers la fenêtre pour l’ouvrir et crier victoire.

Le membre du Kakumeigun passa devant un miroir, se trouvant dans la pièce et il fut captivé par cette image de lui, habillée en Kazekage. Kibō s’arrêta et se contempla, parviendra-t-il un jour à obtenir ce poste ? Peut-être, mais pour l’instant, Zanshi était irremplaçable. L’Habashi lui léguera peut-être son poste, mais pour le moment, il allait la servir jusqu’à la mort, tel était son dévoie en tant que Shinobi de Suna. Kibō reprit la direction de la fenêtre et l’ouvrit.

◊ Voici votre nouveau Kaz…

Soudainement, il entendit quelqu’un crier, il fronça les sourcilles et examina les environs. Tsukiko était en train de voler ? Il avait décidément trop bu, son cerveau lui jouait des tours. La Kawaguchi lui fonçait droit dessus et tant bien que mal, notre jeune héros tenta de la réceptionner, mais vu son état, il allait sûrement se faire projeter. Les deux membres de l’équipe Miira finirent à terre, avec la demoiselle sur le jeune homme, les visages, à nouveau, à quelques centimètres l’un de l’autre. Le Rêveur devint tout rouge, à l’idée d’avoir la jeune fille sur lui, alors que son membre était dur comme de la roche.
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) - Page 2 EmptyLun 26 Jan 2015 - 21:13

    Ma… Ma tête ! J’ai perdu la tête ! Ma statue n’a plus la tête sur les épaules ! Elle ne sera peut-être jamais plu tête en l’air ? J’avais carrément oublié qu’elle s’était moquée de moi… Je tombais à genou, réalisant le truc. Heureusement, Yami réagit avant moi, même si on l’arrêta… Bien, gentille intendante. Tu aurais eu une promotion si tu l’avais eu, mais c’est bien quand même. L’intention qui compte qu’on dit. Mais on est un con…

    Tsukiko vint alors avec une superbe proposition. Devenir Kage à la place du Kage… Très bien Iznogoud, on va l’avoir le chapeau du viz… du Kage ! Oh oh oh… J’aime ! Et j’oublie aussitôt la statue pour me diriger en titubant vers le bâtiment de la Kage. J’allais escalader le mur ! Je pouvais bien me concentrer suffisamment pour un peu de chakra. Par contre, je n’allais pas marcher dessus, pas assez discret… J’allais ramper le long du mur ! Comme ça, même si c’est sans doute le bâtiment le plus surveillé de Suna, y a absolument aucun risque qu’on me découvre ! Héhé, je suis trop fort !

    « Que faites-vous là-haut ? »

    « … Top secret. »

    « Ah, vous préparez une surprise pour la Kazekage, Kioshi-sama ? »

    « … Ouais, c’est ça. »

    Voyez ! J’suis trop fort ! Et à ce moment-là, la fenêtre s’ouvre et Kibõ se présente avec le chapeau de la Kage avant que quelqu’un ne vienne le percuter pour qu’il retourne à l’intérieur du bureau. J’ose tourner la tête vers le type en bas.

    « … C’était prévu. »

    « Vous avez bu ? »

    « … Top secret. »

    « … Pas un mot, c’est pour l’anniversaire de Zanshi. »

    Trop fort quoi ! Je continuais vite mon ascenssion pour passer par la fenêtre grande ouverte. Kibõ était là, allongé sous Tsukiko. Tiens, d’où est-ce qu’elle arrive elle ? C’était elle le boulet de canon ? Canon parce qu’elle est canon, et boulet parce qu’elle a volé comme tel ? Ouais, ça se tient. Avec le choc et la chute, le chapeau tomba de sa tête et roula un peu plus loin.

    « Faites comme si j’étais pas là… »

    Je continuais ma marche en titubant jusqu’à obtenir le chapeau et le poser sur ma tête.

    « HAHA ! »

    Kazekage de la soirée… Et si on commençait à distribuer les ordres ?

    « Tsukiko, tu n’es plus l’autorité, tu obéis, et tu enlèves cette veste, elle gène ! Kibõ, fais lui des bébés, que j’ai le temps de réfléchir aux autres ordres avant de revenir vers toi ! »

    Normalement, j’allais avoir un peu de temps devant moi. A moins que Kibõ ne soit… Bref, je retournais à la fenêtre pour tenter de repérer les autres gus qui étaient avec nous auparavant… Histoire de pas faire de jaloux quoi. Je mis alors mes mains en porte-voix de part et d’autres de ma bouche pour m’écrier :

    « Ogami, tu porteras ma tête où qu’on ira dans la soirée ! Je veux pas la perdre ! »

    Je remarquais alors Shinji en mode membres allongés – je ne préciserais pas lesquels – m’intimant qu’il était à l’origine du boulet de canon. Il était donc la catapulte ! Parce que dans son métier, c’est une cata… et qu’il pue le thé ? Mouais… Ca passe un peu moins que pour Tsukiko, mais quand on a bu ça passe aussi. Faut que je lui trouve un truc bien, c’est grâce à sa manœuvre minutieusement calculée que j’ai eu le chapeau… Un plan qu’on avait élaboré dès le départ ! Hum… Bon, la seule femme près de lui est Yami…

    « Yami ! Tu dois obéir à Shiji toute la nuit, quoiqu’il dise ! Son plaisir sera ton but de vie ce soir ! Et fais lui une danse spéciale avant qu’il ne rétrécisse ! »

    Encore une fois, je ne préciserais pas ce qui rétrécit… Il y avait un autre homme. Yoshitsune. Il était pas là au début lui, si ?

    « Toi, tu finis toutes les bouteilles, qu’on puisse s’en procurer d’autres ! »

    Tiens, avec la récompense, j’avais oublié l’ordre pour Shinji…

    « L’Akuzu ! Envoie-nous tous en l’air… direction la maison à Kibõ ! On finira là-bas ! »

    Une partie de jambes en l’air en chemin ? Au degré que vous voulez, évidemment. Mais avec mon don, ça peut monter très haut… Hum…

    « … Vous avez terminé ? Je peux me retourner ? »
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) - Page 2 EmptyLun 26 Jan 2015 - 21:55

Tsukiko qui pensait rester sagement au pied de la Statue de Kioshi et se défoncer encore plus qu’elle ne l’était déjà une fois tout le monde partit fut des plus surprises de la tournure des événements. Mystérieusement, et sans qu’elle sache du comment du pourquoi, elle se retrouvait projetée au-dessus des toits de Suna. Rêvait-elle encore ou alors était-ce la dure réalité ? Cependant, si son cerveau prenait un sacré temps à se décider de ce qui était réel ou pas, son instinct et cette fameuse « sensorialité » incontrôlable prirent vite le dessus, sentant le danger, et modifiant comme il se devait le chakra pour qu’aussitôt un sable se forme autour de la jeune Kawaguchi.

Ainsi, les vitres de ce bureau se brisèrent sans qu’elle n’ait la moindre éraflure – et pour le coup heureusement au vu de sa petite tenue – mais sa défense également due à sa fragilité – elle n’avait pas vraiment le temps de faire du solide entre la prise en compte et l’impact. Heureusement, une toute autre personne était là pour la cueillir telle une fleur.

- Encore ? ne put-elle s’empêcher de dire à voix basse, en se rendant compte de leur situation respective. Tu ne cesses de tomber sur moi. Je ne cesse de tomber sur moi. Peut-être que …

Peut-être que … mystère et boule de gomme. Ils se comprenaient. Du moins, elle se comprenait.

Elle aurait voulu rire mais la situation ne s’y prêtait plus exactement à vrai dire. La pièce était plongée dans le noir, le silence était maître des lieux, leur corps était collé plus ou moins, et chacun était pris d’un feu propre à eux comme d'un feu commun. L’un était sous les effets d’une mystérieuse pilule, l’autre était esclave des nombreuses boissons et des nombreux produits ingurgités au courant de la soirée. Enfin plus important, ils étaient l'un contre l'autre, corps à corps, dans un cadre autre que des entraînements.

A voir pour Kibo, mais Tsukiko ne voyait plus et ne pensait plus très clairement.

- Mon héros. Mon Kazekage. Comment puis-je vous remercier de m’avoir sauvé la vie ? lui dit-elle en restant toujours très près de lui, voir en s’approchant d’avantage. C’était dorénavant à son tour de susurrer à son oreille.

Sauf que contrairement à lui, elle y ajoutait également les gestes. Ses mains se baladaient sur son torse, descendant toujours davantage vers le bas, son corps se pressait toujours un peu plus et finalement elle ne put s’empêcher de s’emparer de la lèvre inférieure de son coéquipier avec ses dents, se contentant de mordiller, sans plus s’aventurer sur ce doux visage. Non, elle préférait déposer ses lèvres un coup près de l'oreille, un coup en dessous et un coup sur le cou.

- Je peux faire bien, bien, bien plus. On nous a dit de nous amuser ce soir après tout … murmura-t-elle pour eux deux.

Sa mentalité à cet instant ? S’amuser et rien d’autre, s’amuser sans penser aux conséquences, s’amuser sans penser aux mœurs.

Elle s’amusait bien à le tourner en bourrique là, il devait donc s’amuser comme elle non ? Et puis, elle ne faisait rien de mal du tout, au contraire, elle rendait service à son coéquipier qui l’avait tant aidé voyons !

Heureusement – ou plutôt espérons – qu’elle n’en gardera guère des souvenirs au lendemain. Heureusement – et sûrement – elle allait quitter Suna temporairement. Ce soir sera oublié, relégué à un simple songe d’été ou à une nuit orientale comme tant d’autre.

Les choses n’allèrent guère plus loin de toute façon car une tête blonde s'engouffra par la fenêtre - ou alors était-il arrivé un tantinet plus tôt mais toujours est-il qu'il n'aurait rien pu voir concrètement dans cette pénombre. Cerise sur le gâteau, et le tue-amour parfait, Il disait qu'ils devaient faire des bébés. Que c'était un ordre. Il cria encore à l'autre petite assemblée d'autres ordres, notamment disant à Yami qu'elle allait servir d'objet de plaisir à Shinji toute la soirée. En soit le concept n'était pas gênant mais c'était l'ordre. Ce petit blondinet se croyait être qui pour lui en donner ?

Elle était une Kunoichi de Suna, et les demoiselles de ces contrées étaient tout sauf des feux dociles entre les mains des hommes. Il pouvait jouer autant qu'il voulait sur la chaleur mais il n'avait aucun droit sur la volonté ou le désir. Yami et elle devaient leur montrer à ces "garçons" qu'ils s'étaient lourdement trompés en les choisissant comme demoiselles d'honneur de cette soirée.

Une idée lui vint à l'esprit.

Elle plongea son regard dans celui de Kibo, se leva tout en levant - et gardant cet air candide - et le traina toujours d'avantage vers un coin, en gardant quelques centimètres d'écart entre leurs corps brûlants. Lorsque Kioshi disait s'ils avaient "terminé", elle gloussa de rire, disant "oui". A peine le blondinet s'était-il retourné qu'elle poussa violemment Kibo vers elle … pour reculer à la dernière seconde, laissant ce corps mâle atterrir sur l'autre corps mâle. Membre viril contre membre viril !

- Je ne fais pas de bébés sur commande! J'suis pas une machine à bébé ! Dit-elle en leur tirant la langue. Et c'est vous qui avez eu l'idée de cette soirée, c'est à vous de vous occuper de votre élève chéri ! YAMI ! N'OBEIS PAS ! REBELLION! Hurla la blonde à l'attention de la brune.

Entre femmes de Suna, il fallait se soutenir !
Entre hommes de Suna, qu'ils s'aident ...

Spoiler:
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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) - Page 2 EmptyMar 27 Jan 2015 - 11:33

J'étais toujours folle de rage contre Ogami qui avait tué mon chef en or ! Mais bon ça allait un peu mieux surtout que Tsukiko avait de bonnes idées ! Une course pour récupérer les vêtements de la Kaze et être Kage a la place du Kage cette nuit ?! C'était chouette et classe comme défi ! Mais les autres trichaient et j'avais horreur des tricheurs ! Kibo avait déjà disparu et Kioshi rampait le long de la tour et puis Shinji coopérait avec Tsukiko pour l'envoyer directement dans le ciel ! Elle criait mais ça avait l'air trop cool !
Ogami se contentait de regarder et moi je le boudais toujours alors je n'allais sûrement pas faire équipe avec lui pour quoi que ce soit !

La Kawaguchi aurait pu s'écraser contre le bâtiment mais elle atterrissait directement sur Kibo ! Décidément ces deux là étaient des aimants ce soir ! C'était marrant mais un peu dommage qu'ils s'attirent aujourd'hui alors que l'homme à la crinière blanche était promis à une autre et sceller a elle par les futurs liens du mariage.

Kioshi entrait finalement dans la pièce lui aussi alors que j'attendais tranquillement en bas : vu mon état ce n'était pas sûr que parvenir là haut en un seul morceau ! Et puis le Yamada allait être sur place pour voir s'ils allaient bien tous les deux ! Et puis il avait des connaissances en médecine en plus donc c'était parfait : c'était l'homme de la situation ! Il ne nous restait plus qu'à attendre patiemment.

Finalement, mon chef apparaissait à la fenêtre, fier de nous montrer son nouveau couvre chef ! Il avait donc gagné et était le Kage pour cette nuit. Il avait déjà tendance à abuser de son titre en m'ordonnant des choses à tord et à travers mais là c'était le bouquet ! Il ne se privait pas pour gratifier chacun d'entre nous d'ordre plus ou moins mauvais. Je pestais quand il me demandait de m'occuper de Shinji selon ses moindres désirs et de lui accorder une danse du ventre : c'était que notre radiateur, à savoir lui, était parti et il commençait à faire de nouveau sacrément froid, je grelottais et frictionnais mes bras pour maintenir ma chaleur : comment voulait-il que je danse dans ses conditions ? Je sais bien que l'on dit que danser ça réchauffe mais tout de même ! Et puis je n'étais pas un jouet ni une courtisane non mais ! Je faisais plaisir si j'en avais envie et même si je ne regrettais aucunement celui que j'avais connu avec l'Akuzu là ce soir, alors que je voyais double et que j'étais prise parfois de nausées : ce n'était pas vraiment un cadre propice m'voyez ?!

Je pestais envers Kioshi :

« Je vous déteste Kazekage au rabais ! »

Non mais c'était vrai ! Quel Kaze donnait ce genre d'ordre ? Je n'avais jamais entendu Zanshi le faire en tout cas !

Soudain, j'entendais Tsukiko crier de ne pas exécuter ses ordres : elle en appelait à la rébellion ! Qu'est-ce qu'elle avait fait pour sa part ? En voilà un femme qui savait bien parler !

« REBELLIONNNNNNNNN ! TSUKIKO KAGE !! »

Je me ruais sur Shinji comme un boulet de canon, le faisant tombé a la renverse dans le sable, me retrouvant a califourchon sur lui avec un faciès qui exprimait tout sauf de la sensualité.

« AHHHHHHHHHHHH »

Je le gratifiais de coup de poing sur sa peau élastique, lui tirant cette dernière de mes doigts pour le rendre difforme : un vrai chewing gum ! Si bien que je m'éclatais de rire devant sa tête.

«  Nous sommes des femmes libres : pas des objets ! Nan mais oh ! »

Ogami voulait sans doute répliquer voir m'assommer avec la tête de mon maître mais je le voyais venir celui là malgré mon état. Je m'entaillait l'avant bras et faisait claquer mon fouet de sang imprégner de fuuton contre sa main tenant la statue. Je ne voulais pas le blesser juste lui faire lâcher :

« Pose cette tête au sol ! »

Mon regard défiait l'homme aux yeux azurés qui était armé et voulait visiblement s'en servir.

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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) - Page 2 EmptyMar 27 Jan 2015 - 12:17

Ma tête semblait s'amuser à se frotter au sol, plusieurs fois même. Je ne comprenais pas comment on en était venu là, une folle furieuse de Ketsueki sur moi. Peut-être que c'était étrangement lié avec la décapitation de la statue de Kioshi. Oui en effet maintenant je savais que c'était la sienne, il fallait peut-être que je sois un peu plus attentif. Je ne me débattais pas vraiment, j'arrivais même à réfléchir pendant cet échange civilisé. Et puis, même dans mon état je ne pouvais blesser une femme avec mes poings. Ça serait que blesser ma belle peau, il fallait le faire plus judicieusement... Et puis tout s'enchaîna très rapidement, je n'y compris plus rien. L'Akuzu vint à ma rescousse en enlevant la lionne tandis que mon maître avait l'air fier de moi. Le visage rouge même un peu griffé, je lui affichais un sourire d'un air bête.

Puis dans mon élan de bêtise, je fis quelques grimaces dans le dos de ma détractrice tandis que j'essayais maladroitement d'essuyer mes vêtements. Il fallait peut-être que j'oblige Yami à le faire, après tout c'était de sa faute, mais même ça je ne pouvais lui confier, j'avais bien trop peur ! Puis vint le moment où le stratège Shinji décida de répondre correctement à la proposition de Tsukiko en l'envoyant dans les airs grâce à son corps Akuzu. J'observais la trajectoire de celle-ci en faisant un petit bruit avec ma bouche.

« Fiouuuuu, elle a appris à voler ! C'est magnifique ! WAW ! »


Je faisais gaffe tout de même à ne pas parler trop fort, il ne manquait plus que l'autre folle remonte sur le ring face à moi. Je ne voulais toujours pas rétorquer et provoquer des rougeurs sur ma belle peau, je n'avais pas le choix ! Mon maître n'était plus un exemple à certains moments, je ne l'étais peut-être pas non plus pour dire. Mais disons qu'on allait devoir tout deux oublier cette dure soirée mais il était bien plus dans l'embarras que moi pour être honnête. Je n'aurais jamais rêvé de voir mon maître au garde à vous, ce n'était pas dans mes projets.

Et alors on eut l'honneur de voir le Yamada dans son arbre perché avec l'accoutrement tant recherché. Alors il avait osé, vraiment, je n'osais imaginer les répercussions de cette dure soirée le lendemain. A ces instants, j'essayais de trouver quelque chose à boire à droite et à gauche quand je fus arrêté en entendant mon prénom. C'était le Kazekage, il me demandait de porter sa tête pour ne pas la perdre. Je devais donc le rejoindre et le porter par la tête ? Ça ne me semblait pas si facile que ça puis d'une intelligence extrême je compris de quoi il parlait. Il enchaîna les ordres pendant que je me dirigeais vers la tête en or. Je me mis droit, la main droite posée sur le cœur avant de répondre tout fort.

«  A vos ordres Kazekage !  »

Je n'étais plus moi même, il n'était pas Kazekage alors tout concordait d'une certaine façon. Je récupérais avec difficulté la tête en titubant un petit peu, le poids me causait quand même problème du fait que j'avais du mal à tenir sur mes deux jambes. Puis vint le moment le plus redouté, les dirigeants n'aimaient pas avoir des rébellions sur le dos ; Et c'est ce qui arriva, une femme appela aux armes ? Déjà, après un si petit règne il y avait un soulèvement. Je jurais fidélité à mon Kazekage, dans le passé j'avais découpé sa tête mais maintenant je lui devais allégeance. Si ce n'était pas assez avec Tsukiko maintenant c'était au tour de Yami de confirmer ses dires. Elle défendait son maître et ensuite elle voulait lui ôter le pouvoir ? Les femmes sont vraiment compliquées.

Je regardais la tête dans ma main, assez lourde tout de même, pour ensuite observer la tête de la Ketsueki. Je fis ça quelques fois avant d'élaborer un stratagème digne des plus grands. Si je venais malencontreusement à heurter la cible avec la partie de la statue dans mes bras, elle pourrait sans doute être assommée.. Et donc le pouvoir serait sain et sauf. C'était décidé, j'allais prouver mon allégeance à mon nouveau Kage, je m'avançais alors doucement vers celle-ci. Je ne pouvais plus reculer, mon heure de gloire que j'avais tant attendu, elle était enfin là. J'étais assez proche d'elle quand elle se tourna face à moi, je sifflotais en regardant à ma gauche pour ne faire comme si rien n'était. Malheureusement l'alcool ne m'avait pas rendu acteur et ne l'avait pas rendu non plus dupe. D'une entaille, son sang coula et elle forma un fouet. Elle appelait à la rébellion et utilisa un outil d'esclavagiste, mais où étais-je tombé ?! Elle claqua alors ma main pour que je lâche la statue. Ce que je vis immédiatement en la laissant tomber devant moi.

Aux mots de la damoiselle, je me mis à genoux au sol.

« Oui chef ! »


On ne pouvait rien faire face à se soulèvement, désolé mon Kazekage ! Je prenais alors le parti des vainqueurs.

«  Vive les femmes loubres ! Vive les femmes librés ! »

Et voilà que maintenant, je disais n'importe quoi. D'ailleurs, il y aurait pas une petite bouteille pour me conforter dans ces idées absurdes ?

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Suchiru Saori
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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) - Page 2 EmptyMar 27 Jan 2015 - 13:31


Quel miracle! J'avais réussi à viser juste! Tsukiko était passée par la fenêtre comme une lettre dans la fente d'une boîte postale! Bon j'avoue que j'avais redouté qu'elle s'éclate contre le mur du palais mais même pas! Franchement j'étais bon! Qui a dit que l'alcool altère les réflexes, hein? Ou alors j'avais le cul bordé de nouilles, c'était possible aussi ça! Mais pour une fois ça changeait!
- "J'SUIS TROP BOOOOOOOOOON!" gueulai-je en sautillant sur place. "Z'avez vu? Hein hein z'avez vu? En plein dans le mille!"
Je n'sais pas trop ce qu'il se passa ensuite de la bureau de la Kage même si j'avais eu le temps de distinguer Kibo avant que le projectile nommé Tsukiko s'écrase contre lui. Toujours est-il que quelques instants plus tard ce fut Kioshi qui réapparut à la fenêtre en se proclamant Kage. Bizarre, il n'y avait pas eu de fumée blanche pour annoncer sa nomination. Ha mais attendez, c'était pas officiel! Bon en tout cas c'était chouette!
- "OUAIS, VIVE LE NOUVEAU KAGE! LONGUE VIE A LUI!" criai-je avant de prendre une grande gorgée d'alcool. "HIP HIP HIP..."
Bah, personne pour pousser le "Hourra"? Nyaaaa mais c'est nul! Bon tant pis! Le nouveau chef suprême de notre joyeuse bande de soiffards commença à distribuer ses ordres: Ogami devait porter la tête de la statue et Yami... faire tout son possible pour me faire plaisir. J'avais bien quelques idées aussi salaces que perverses en tête et au point où j'en étais je me fichais pas mal d'avoir des spectateurs autours de nous. Et puis j'allais avoir droit à une danse du ventre en plus! Trop cooool!
- "Je t'aime Kazekage!" criai-je à son intention. "Bon Yami, à nous deux!"
Je ne compris pas trop ce qu'il se passa après en fait! Tsukiko apparut à la fenêtre avant de lancer un appel à la rébellion. Non mais ho! C'était pas une démocratie ici elles devaient obéir. Et encore plus quand on recevait un ordre qui m'avantageait. C'était tellement rare que j'avais pas envie de voir mon futur immédiat bousillé par une révolte de femmes. Quoique... elles sont sont sexys quand elles boudent et essaie de lutter contre l'ordre établi...

La noiraude me chargea et me propulsa au sol avant de me décocher des coups de poing dans la tronche. Bon heureusement j'avais pu rendre mon visage élastique et la plupart des frappes se perdirent dans ma chaire sans me causer le moindre dégât. Par contre je devais avoir l'air stupide moi avec tout ça. Elle termina son assaut en tirant ma peau ce qui m'arracha une grimace bien malgré moi. Et tout ceci sembla l'amuser puisqu'elle se mit à rire.
- "Tvu pveux me lvâcher s'il-te-plvait?" demandai-je. "C'vest pvas agvréable!"
Ce qu'elle fit pour frapper Ogami et le faire lâcher la tête qu'il emportait conformément aux ordres de notre nouveau Kage. Et il ne se contenta pas de faillir à la tâche confiée par notre chef mais se rangea carrément du côté des furies.
- "Oga! Traître à ton sexe!" maugréai-je en me relevant. "Honte à toi! Je maudis ta famille pour les quatre-cent-vingt-sept prochaines générations! Vous n'aurez que des filles!" menaçai-je en faisant des signes bizarres avec mes mains.
Enfin bon c'était pas tout ça! Puisque j'avais pas droit à mes faveurs sexuelles il me restait à obéir à l'ordre que j'avais reçu. Donc il fallait catapulter tout ce beau monde chez Kibo. Mouais, c'était dans mes cordes ça! Je ne savais pas trop si la tête de la statue comptait comme une personne mais dans le doute... J'allongeai à nouveau mes bras pour en faire un lance-pierre et balançai la statue dans une direction approximative, celle où j'estimais que la demeure de Kibo se trouvait. J'envoyai ensuite Ogami et Yami en duo dans les airs avant de faire pareil avec les personnes encore présentes autours de moi. Kibo, Tsukiko et Kioshi devraient se débrouiller, je n'avais pas envie de monter par la fenêtre, c'était trop fatiguant. Et puis ils pourraient terminer leurs petites affaires comme ça avant de nous rejoindre.
- "C'est parti pour le vol plané!"
Je me catapultai à mon tour et atterrit mollement quelques secondes plus tard contre un mur avant de glisser contre le sol. Le plus dur c'est pas la chute, c'est l'atterrissage. Pas faux! Je levai ensuite les yeux en direction d'un gros trou dans le toit de la maison de Kibo. Woups, la tête était quand même plus lourde que je ne le pensais... Bon tant pis, c'était qu'un toit après tout...
- "Bon en attendant qu'ils arrivent, on boit!"
Et hop, je fis apparaître à nouveau des bouteilles pour en distribuer à tout le monde avant de boire de longues rasades de mon côté. Ha ben en fait j'avais pas envie d'attendre. Je frappai donc plusieurs coups comme un sourd contre la porte de Kibo pour la faire voler en éclat dans le séjour. Voila, c'était ouvert! Les clefs, c'est has been...
- "Yami, à poil maintenant! C'est fini la révolte, faut obéir! Tu vas dépuceler Oga!"
Allez hop la noiraude, fais-moi plaisir c'est ton devoir!
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Iwa
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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) - Page 2 EmptyMar 27 Jan 2015 - 19:00



Héros ? Kazekage ? Mais que disait-elle ? Kibō ne comprenait pas de quoi parlait Tsukiko, mais ces gestes furent bien plus expressifs. Elle caressa notre jeune héros, pour ensuite lui mordre la lèvre. Le Rêveur était choqué par l'attitude de son ex-colocataire, elle continua à lui faire des bisous, alors que le jeune homme au regard de glace ne comprenait décidément plus rien, l'alcool y était sûrement pour quelque chose. Alors que les deux se retrouvaient à faire des choses pas très catholique, la tête de Kioshi apparut au-dessus de Kibō, merde ! Il avait tout vu le con ! Le Yamada était donc le Kazekage de la soirée et avait ordonné à son élève de faire des bébés à sa coéquipière, mais avait-il perdu la tête ? Et oui c'était le cas, d'ailleurs c'était Ogami qui la transportait en ce moment...

Cependant, quelque chose clochait, le regard de la Kawaguchi n'était pas comme auparavant et cela n'annonçait rien de bon. Elle souleva notre jeune héros et l'emmena dans un coin de la pièce, allait-elle le violer ? Kibō y songea un instant, vous auriez dû voir le regard qu'elle lui avait lancé tout à l'heure. Le Chef du Kakumeigun s'informa sur la situation et Tsukiko affirma qu'ils avaient fini et soudainement, le Rêveur sentit son corps partir à toute vitesse contre... Kioshi ? Merde, c'était trop tard pour arrêter cette course folle ! Le membre de notre jeune héros, qui était toujours au garde à vous, s'écrasa contre celui de son maître, qui était, également dur ? Comment se faisait-il ? Prenait-il du plaisir à regarder ses deux élèves faire des choses, c’était immonde ! Enfin bref, l'impact entre les deux membres virils n'était pas l'unique conséquence du geste de Tsukiko, car les lèvres des deux hommes se retrouvèrent aussi en contact.

◊ Beuuurrrkkkk !

Cria notre jeune héros tout en s'éloignant de son Senseï. La Kawaguchi allait le payer ! Cependant, une envie de vomir s'empara de lui, alors qu'il réalisa ce qu'il venait de se passer. Kibō porta une main à sa bouche et se précipita contre la fenêtre pour vomir. Toute son impureté finit sa course sur un garde qui se trouvait au pied du bâtiment et le membre du Kakumeigun se retira immédiatement pour ne pas être vu.

◊ Tsukiko, tu vas me le payer !

Notre jeune héros était mal alaise en présence de son Senseï et de sa coéquipière, il les avait embrassé tous les deux. Il devait partir et vite, du coup, il se téléporta chez lui, car la suite se déroulait là-bas, laissant Kioshi se charger de la manieuse de Sable. Le jeune homme au regard de glace débarqua chez lui et vit les quatre autres en train de boire sagement à table. C'était louche, beaucoup trop louche. Le Rêveur alla à la salle de bain pour se rincer la bouche et se laver les dents et il remarqua deux choses, une porte avait disparu et on pouvait voir les étoiles, pourquoi y avait-il un trou dans son toit ? De pire en pire cette soirée ! Après s'être lavé, le membre du Kakumeigun rejoignit les quatre autres à table, tout en amenant des bouteilles de Saké qu'il avait précieusement caché.

◊ Yami, à toi de jouer ! Mélange l'alcool à mon sang, il faut que j'oublie tout !

Notre jeune héros se fit une entaille dans le bras et attendit que la Ketsueki utilise son don pour effacer cette nuit de la mémoire de Kibō.
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) - Page 2 EmptyMer 28 Jan 2015 - 14:01

Heureusement, Ogami savait écouté la raison du plus fort : j'étais satisfaite qu'il obéisse à mon ordre et me jure allégeance. Shinji n'était visiblement pas satisfait du comportement de traître d'Ogami mais moi ça m'allait alors c'était tout ce qui comptait.

« C'est bien Ogami ! Tu as su te ranger du bon côté : tu ne le regretteras pas ! »

Voilà là les paroles d'une chef d'équipe sachant remotiver ses troupes !

La suite, je ne la comprenais pas vraiment... J'étais debout à côté d'Ogami puis d'un coup, après un choc, je me retrouvais dans les airs de la même façon que Tsukiko ! Shinji devait y être pour quelque chose ! Ça allait viiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiittttttttttttttteeeeeeeeeeeeeeee !

« YOUHOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU JE VOLEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE ! »

J'avais pris une bonne amplitude avec Ogami mais on allait s'écraser vu la vitesse a laquelle on voyait... le trou dans un toit approcher ! J'attrapais la main d'Ogami et composait des mudras pour tirer un jet d'air de ma bouche et ainsi doser notre atterrissage pour nous poser en douceur après avoir planer. Nous nous trouvions où là ? C'était là chez Kibo ? La porte était fermée en tout cas... Shinji ne tarda pas a arriver et nous proposa des bouteilles pour patienter : j'en ouvrais une pour commencer à boire son contenu alors que l'Akuzu défonçait la porte d'entrée. Oh... bon ben c'était ouvert maintenant.
Je faisais ma curieuse, observant l'endroit.

« Alors c'est là qu'il vit mon coéquipier du Kakumeigun ? »

Que dire ? C'était simple et accueillant : ça lui ressemblait bien en fait. Shinji me demandait quelque chose d'étrange si bien que je lui adressais des yeux ronds :

« Obéir ? Nue ? Dépuceler ? »

Je regardais Ogami dans les yeux pour lui demander :

« C'est quoi ça dépuceler ? Ça se mange ? »

Si c'était une façon de parler je n'étais pas adepte des jeux de mots et si ce n'était pas le cas ben... je n'avais jamais entendu ce mot là alors j'avais aucune idée de ce que j'étais censé faire.

«Ben ça ne me dérange pas mais je ne sais pas ce qu'il faut faire ! »

Dis-je en haussant les épaules tout en regardant Shinji. Il était marrant lui ! Je ne pouvais pas dépuceler Ogami si je ne savais même pas en quoi ça consistait !
Du coup je m'asseyais a la table tout en poursuivant ma boisson, m'ennuyant presque. Heureusement Kibo apparaissait dans son salon : tiens … Il avait apparu d'un coup ? Trop fort !
Il ramenait même de nouvelles bouteilles et il me demandait quelque chose qui me faisait aussitôt étiré un grand sourire tandis que mes yeux embrumés par l'alcool se mirent à luire d'excitation à la simple idée. Le futur marié s'entaillait même l'avant bras m'exposant son fluide écarlate, là , juste sous mon nez.

« Avec plaisir ! »

J'avais déjà bu son sang mais cela remontait à trop longtemps : il me fallait en boire de nouveau pour le recontrôler. Je passais donc ma langue sur sa plaie tout en fermant les yeux pour me délecter de son goût si savoureux et sucré qui le caractérisait. Une goutte aurait suffit mais j'avouais payer mon action en en récoltant un peu plus. Puis, j'agitais mes doigts pour sortir le liquide vermeil de Kibo qui était désormais à ma merci. Son sang sortait de son bras, recouvrant la table. J'aurais pu bien sûr en faire sortir beaucoup plus et même le rendre exsangue ainsi mais je n'avais pas l'intention de le tuer alors je me stoppais. Versant le Saké en bonne quantité sur son fluide sur la table puis faisant tournoyer le tout pour mélanger les deux avant de le remettre dans sa plaie. Le cocktail soudain allait sûrement le surprendre : passant de presque sobre à complètement pompette en une fraction de seconde.
Lorsque tout son nectar était retourner en lui, je m'entaillais le pouce en me piquant de mes crocs retroussés pour mêler mon sang au sien sur sa blessure et ainsi coaguler le tout pour empêcher le saignement. J'allais même pouvoir faire plus désormais !

Je me concentrais, recouvrant ma paume de mon chakra médical tout en visualisant mentalement la blessure à soigner , même si c'était assez difficile vu mon état ! Mais j'y parvenais ! Ma main en contact avec la peau meurtrie de Kibo dégageait une sensation de chaleur avant de reconstituer ses tissus et de ne plus rien laisser paraître à la blessure qu'il s'était lui même infliger :

«  Et voilà ! A qui le tour ?! »

Ça me plaisait bien comme petit jeu !
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Shiya Okasaki
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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) - Page 2 EmptyMer 28 Jan 2015 - 14:58

Hitsuko était bourré, pour une fois il avait décidé de se lâcher. D'ailleurs il alla à l'endroit où l'avait emmené un de ses anciens amis qui répondait au nom de Sinbaad, dans cet endroit il y avait de jolies dames. Il y alla, les fixa mais il était beaucoup trop saoul pour faire quelque chose, il pris son poing et mit à chacune un K.O technique.

C draul detr bouré*Vomi*

Lui qui était toujours sérieux ... Quel mauvaise image ... En longeant les rues de Suna, il pu sentir l'odeur de Kibo et Ogami, tout ça grâce à son flair d'animal et son instinct. Il suivit l'odeur tout en marchant de travers, il trébucha d'ailleurs plusieurs fois, les gens le dévisageaient le prenant pour un, déjà qu'il avait une mauvaise réputation ...
Il avança encore et encore jusqu'à arriver devant une maison, oui car l'odeur s'arrêtait ici.

La pote était complétement défoncée. Il y avait des cris, des rires et des ... cons ! Tout comme Hitsuko, ils avaient tous l'air d'être dans le même état que lui. Ses deux coéquipiers était aussi là, ainsi que Shinji ...

Hitsuko entendait tout, surtout une jeune femme ou plutôt une gamine ? Une gamine car elle demandait : « C'est quoi ça dépuceler ? Ça se mange ? » Kibo, Ogami et Shinji abusé t-ils d'elle ? Mmmh quel acte horrible, ils devaient-être punis ... Mais attendez ! C'est une teuf ? On s'en branle donc ! Hitsuko se joignit à eux, créant une piscine de boue grâce à son affinité, et vu qu'il était bourré, celle-ci était mélangé à de l'alcool !

Je vois que ... *Vomi* Vous vous z'amusez bien !

Inazagi ne parlait pas, l'alcool le faisait-il taire ? Tant mieux au moins cette fois-ci il n'allait pas le saoulé avec ses conseilles à la noix ! Hitsuko contait bien s'amuser et se faire des amis ! De plus, cela faisait très longtemps qu'il ne c'était pas amusé, à vrai dire ça remonté à son enfance !

La jeune femme ou fille, pris Kibo et se mit à lui lécher une plaie, la suite allait être d'autant plus intéressante car il allait maintenant savoir qui était cette fille. Hitsuko se posa quelques réflexions malgré l'alcool qui faisait effet, elle léchait la plaie de Kibo, où plutôt son sang, puis cette plaie se referma. C'était donc une personne d'un des clans de Suna, lequel déjà ? Tss pas grave, c'est la fiesta !
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) - Page 2 EmptyMer 28 Jan 2015 - 17:54

    L’alcool avait un effet étrange, bien à lui. Il faisait oublier tout ce qu’il y avait autour, que ce soit le titre, ce qu’on représente, ou la situation sociale. Seul le moment présent prédominait et restait en tête. De plus, avec l’alcool, on s’arrêtait à la première pensée et on ne cherchait pas plus loin.

    Aussi, dans la pénombre, lorsque je vis une silhouette me foncer dessus, me bousculer et m’embrasser, j’étais d’abord surpris. Mais bon, où était le souci ? Elle avait bien embrassé Kibõ auparavant donc… Hum ? Mais pourquoi sentais-je quelque chose de dur plus bas, frottant contre moi ? Si c’était plus haut, et au nombre de deux, j’aurais pu comprendre, mais là… Kibõ ! Qu’est-ce que tu fous là, sur moi ! Je croyais que t’avais pas apprécié la danse de Shinji ! Tu caches bien ton jeu espèce de sournois pernicieux !

    Il se lève aussitôt et file à la fenêtre pendant que je tente d’essuyer mes lèvres de mes mains. Kibõ va jusqu’à vomir.

    « Hé, tu vas encore me vexer ! »

    Mais trop tard, le voilà disparu. Lâche… Je me redressais lentement alors qu’on entendait le garde de tout à l’heure pester. Il n’allait sans doute pas tarder à venir nous chasser… Seulement, j’allais avoir besoin de plus de temps que ça. Tsukiko avait voulu se rebeller, elle allait donc devoir passer devant le conseil de discipline… Puis surtout, elle avait poussé Kibõ vers moi… Usant de mon aptitude, je lui insufflais le désir, afin de la rendre plus coopérative. On va voir si je ne puis commander la volonté et les envies !

    « Tu as mis un mauvais goût sur mes lèvres, c’est donc à toi de l’enlever… »

    Par la même occasion, je la plongeais dans un genjutsu qu’elle ne connaissait pas encore. Une illusion pourtant similaire à celle au ciel vert pâle. Un monde parallèle, totalement semblable à la réalité, avec aucune différence pour remarquer le subterfuge. Cependant, qu’importe le temps passé dans ce monde virtuel, une seule seconde se déroulera en réalité. Nous avons donc tout notre temps et en aucun cas à nous inquiéter pour le garde mécontent.

    Et bien, j’étais le Kazekage de la soirée non ? Celle-ci pouvait durer une éternité dans une illusion…

    Spoiler:

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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) - Page 2 EmptyMer 28 Jan 2015 - 23:25

Tsukiko s’amusait à voir Yami se déchainer sur le pauvre Shinji ou encore la réaction des plus excessives de Kibo. Malheureusement, son sourire comme ses rires prirent fin lorsque Kibo disparut mystérieusement – après avoir vomi sur un garde et avoir menacé la demoiselle – et que Shinji catapulta tout le beau monde dans la maison du Prince de ce soir – hormis elle et Kioshi, forcément.

La Rebelle était seule face au Kazekage « intérimaire ». Elle ne savait pas pourquoi mais elle ne se sentait soudainement plus « forte » ou « rebelle ». Elle sentait venir la « punition » à plein nez. A force de subir ce genre de conseils disciplinaires depuis petite, elle avait développé un vrai « don » pour sentir arriver ce genre d’événement.

- Tu as mis un mauvais goût sur mes lèvres, c’est donc à toi de l’enlever…

Elle fut extrêmement surprise par ces paroles. Aussitôt, plusieurs images vinrent « hanter » son esprit. Ces dernières étaient tous sauf innocentes et catholiques. Cela l’étonnait. Grandement. Elle avait toujours trouvé que le Yamada avait un certain charme mais jamais elle n’était allée à désirer « ardemment » cet homme. Elle ne s’était jamais « autorisée » à de telles pensées pour la simple et unique raison qu’il était l’amant de la Kazekage, une femme que Tsukiko respectait profondément tant pour sa force de caractère que pour sa puissance. « Casé » était donc marqué sur son front, le plaçant dans cette fameuse « Zone Interdite ».

Sauf ce soir. Elle voulait déposer un baiser brûlant, balader ses douces mains sur ce corps ou encore se retrouver nue contre celui-ci. Et non juste nue, cela allait de soi. Ses convictions affaiblies, plus rien ne la retenait d’approcher cet homme afin d’y apposer ses lèvres sur les siennes. Ce n’était pas un baiser timide et doux mais clairement un baiser ravageur chargé de son désir soudain.

Un sentiment qui ne laissait ni le temps pour elle de réfléchir, ni le temps pour lui d’agir. Elle le colla à lui et le poussa vers le fauteuil même pour l’y asseoir. Elle se détacha un court instant, reprenant son souffle, et regardant avec des yeux interrogateurs Kioshi. Les questions s’enchaînaient dans son petit esprit mais aucune n’avait de réponse et aucune ne se logeait suffisamment longtemps pour la retenir d’embrasser à nouveau furieusement cet homme.

Ce n’était en rien le jeu amusant à laquelle elle s’était donnée avec Kibo. Avec ce dernier, elle n’avait pas vraiment cherché à aller loin. Elle s’était juste « amusée » à le faire rougir un tantinet mais, il faut avouer, s’il avait pris lui-même les devants, aurait-elle résisté ? Aucune idée. Dans le cas de Kioshi, c’était une toute autre affaire. C’était un désir qui consumait entièrement ce corps.

Peut-être que les effets du pouvoir du Yamada auraient été moindre si l’organisme de la blonde n’était pas chargée d’alcools et de drogues. Peut-être aurait-elle su se retenir, au moins pour le respect de ses principes et pour le respect de leur relation. Peut-être que oui, peut-être que non.

- Je pense que vous avez également de mauvaises sensations sur tout le corps, maître Kioshi. Je peux également m’en occuper, dit-elle en glissant ses mains sous le haut, le remontant tout doucement.

Un geste de lui et elle était à lui, entièrement.

« Sagement », à califourchon sur lui, les visages à quelques millimètres, elle attendait sa réponse.
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) - Page 2 EmptyJeu 29 Jan 2015 - 18:49

    Etrange l’effet que peut avoir l’alcool sur un homme. Et cela d’autant plus quand ce dernier est sous pression au quotidien. Il oublie de réfléchir, il oublie sa morale. Il n’est plus définit par son métier, il n’est plus qu’un homme. Un être humain avec ses désirs et ses envies. Et il suffisait d’une toute petite impulsion pour que les pulsions fassent libre cours à leur imagination. Comme un baiser par exemple. Un baiser fougueux et passionnel. Un baiser bouillant…

    Avant même de m’en rendre compte, je me retrouve sur le fauteuil, et la demoiselle vient s’assoir sur moi pour m’empêcher de me sauver… Mais pourquoi me sauverais-je ? Les pensées ne vont pas plus loin, elle fond carrément sur moi. Et je réponds à chacun de ses baisers par un autre encore plus désireux. J’avais chaud… A moins que ce n’était l’alcool qui me montait à la tête ? Ou mon pouvoir qui se détraquait ? Etait-ce juste mon corps, ou la température de toute la pièce augmentait subitement ? Qu’importe que la fenêtre soit ouverte, aucune brise ne pourrait se faire ressentir dans cet état.

    Mes mains se trouvaient sur ses hanches, comme si moi non plus je voulais l’empêcher de se sauver. Je la maintenais contre moi malgré la chaleur grandissante. Une main vint caresser sa joue, puis l’autre, avant de glisser vers ses épaules.

    « Je crains que ceci n’entrave tes résultats… »

    D’un geste, mes mains tracèrent le trajet de ses bras, amenant avec elles la veste qu’elle portait toujours depuis qu’on était sorti. Cette dernière alla s’écrouler au sol tandis qu’une main vint sous son menton, la touchant du bout des doigts, reculant légèrement, prenant une petite pause au milieu de nos échanges.

    « A présent, montre-moi ce que tu sais faire… »

    Directement, ma main glissa sur la joue, laissant donc la place à mes lèvres pour venir l’embrasser. Je la dévorais complètement. Ma main continua son chemin, glissant dans ses cheveux, les mèches venant caresser ma peau. Cette prise me permit d’approcher encore plus le visage de la demoiselle du mien, rendant nos baisers plus fougueux encore. Mais la main ne s’arrêta pas là, les doigts vinrent caresser sa nuque, et longer la colonne tout en déposant un trait de légère chaleur bienveillante. Il y avait parfois un peu de tissu sur le chemin, mais on ne tarderait pas à s’occuper de ce petit problème. Quand mes mains finirent leur course, se reposant au niveau de ses hanches, c’est tout son corps que je réchauffais. Je voulais qu’elle donne tout, qu’elle fonde entièrement dans mes bras, à mon contact. Je la voulais… J’en avais envie…

    « Et toi, que caches-tu sous ces bouts de tissu ? »

    Le message était plus qu’explicite. L’embrassant, je m’étais penché par rapport au dossier du fauteuil, simplifiant l’ascension de mon haut par ses mains à elle. Son contact était légèrement frais, mais cela n’altérait en rien ma chaleur intérieure.

    Plus rien n’avait d’importance, plus rien ne m’atteignait. Il n’y avait qu’une seule chose dans mes pensées : combien j’aimais ses baisers…
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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) - Page 2 EmptyVen 30 Jan 2015 - 17:02

J’avais donc rejoint le camp des femmes, cela faisait peut-être de moi un traître mais un traître gagnant. Je me tenais du côté des vainqueurs sachant pertinemment que les femmes si compliquées arrivaient toujours à leurs fins. Et pour être honnête, je me trouvais aux côtés de deux femmes bien épicées! Bon cette fois-ci, j’étais plus aux côtés d’une que de l’autre. Je n’espérais pas me retrouver dans quelques années en tenue de valet, je n’aspirais tout de même pas à être un serviteur toute ma vie. Je m’imaginais presque comme un bouffon amusant la galerie. Non, non il fallait que je prouve mon allégeance d’une autre façon que par mes multiples trahisons! A quoi je pensais, je ne sais pas, tout s’emmêlait dans ma tête.

Je tournais alors ma tête pour regarder la Ketsueki quand je me sentis tout d’un coup plus haut que le monde. Ce n’était pas qu’une impression, j’étais vraiment au dessus du village. Alors je venais d’être promu au rang de dieu des cieux, je pouvais naviguer dans les airs comme bon me semblait? J’ouvrais mes bras au monde, je faisais comme l’oiseau en pensant que je choisissais ma direction. Je dirigeais maintenant le monde, il s’offrait à moi. J’étais libre d’aller où bon me sembler, je pouvais accomplir tout ce que je souhaitais! Tout n’est-ce pas! Mais attends, elle aussi arrivait à voler, c’était évident! Elle était dotée des mêmes pouvoirs que moi, était-ce une divinité elle aussi? Je me faisais duper! Non, peut-être pas.

« OUIIIIIII NOUS SOMMES DES DIEUX! »
Je regardais alors Yami l'air malicieux.

« Avec le pouvooooiiir! »

J’étais bien plus imposant qu’elle mais je ne comptais pas me faire fouetter une nouvelle fois par son sang, non plus jamais! Alors je devais me plier à quelques éloges concernant la reine Ketsueki, la monarchie ça n’avait rien de bon, même pour un dieu débutant comme moi. Dieu, roi, kage, le mélange parfait, je n’en doutais pas! Puis une mauvaise sensation me vint, je perdais de l’altitude mais à cause de qui ou de quoi? Je n’étais pas à la hauteur de la situation et j’allais finir écraser comme une vulgaire crêpe au dessus de toit, non, piètre vie.

C’était sans compter l’aide de ma partenaire qui vint utiliser un de ses pouvoirs divins pour nous rattraper à l’intérieur d’une maison. C’était ça la maison de mon maître? Je regardais alors la toiture qui était maintenant détruire.

«  Et BAH j’vous dis pas l’coût des travaux moi!! »

Et alors là, et alors là! Non je n’avais pas besoin de le citer, cet homme qui s’amusait de moi depuis trop longtemps. Il voulait qu’une fille me dépucele et en plus Yami, mais qu’est-ce qu’il avait derrière la tête ce bougre. Je le regardais d’un air colérique, il disait devant tout le monde que j’avais des puces? Il me prenait pour un Gekei, un vulgaire animal? Je ne comptais pas me laisser traiter de la sorte moi. Bon, heureusement qu’il y avait Yami pour me faire rire. Cette idiote pensait qu’on parlait de nourriture, haha elle ne comprenait rien à rien. Je devais peut-être lui expliquer qu’il pensait que j’avais des puces sur mes beaux cheveux? Je n’allais pas prendre cette peine, je ne voulais pas la ridiculiser.

Et si ce n'était que ça, en plus je me retrouvais dans la boue maintenant, c'était le fou de mon équipe qui avait fait ça! Il était dingue lui aussi, bienvenue au club! Avec mes doigts je me faisais deux traits en dessous des yeux tel un guerrier. La boue de mon partenaire avait en fait servi!

Je me décidais alors à répondre à la damoiselle en rapport avec la demande de l'Akuzu.

« Ne vous inquiétez pas m’dame la Kage, on oublie cette histoire il est bête cet homme, très bête! »

Elle n’était pas dérangée, mais si elle savait vraiment ce qu’était dépuceler, elle ne le ferait tout de même pas! Mon maître était revenu tout frais, il ne semblait plus être imbibé par l’alcool. Je ne comprenais plus rien à ce qu’il se passait, la Ketsouakiki utilisa ses dons pour réagir à la demande de mon maître. Quelle bande d’inconscient, ils étaient fous de vouloir faire cette chose. Moi je me calais dans un coin en sirotant un peu de Saké d’une façon très peu élégante. Le jeux du sang, ça ne me plaisait pas vraiment, ça allait finir en bain de sang! L’alcool se jouait de moi autant que des mes camarades. Cependant il fallait un autre participant et je n’hésitais pas à en désigner un.

« Ketsouekiii, occupe toi de Shinji maintenant, il en a besouin! »

Je me frottais les mains dans un coin tel un petit diable, j’avais monté un plan en quelques minutes et il allait peut-être se réaliser. Je me sentais si puissant et si malin alors que c’était tout le contraire au final.

« ET SI TU PEUX, dépucele le!! Il est comme un animal sauvage, il lui faut ce traitement. »

Bien sûr, moi je parlais toujours de mon idée d’enlever des puces sur une créature. Je n’avais aucune autre idée derrière la tête.
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Suchiru Saori
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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) - Page 2 EmptyVen 30 Jan 2015 - 19:37


Il s'en passait quand même des choses à cet enterrement de vie de jeune garçon! La plupart n'étaient pas très sensées et encore moins logiques mais elles avaient au moins l'avantage d'être chouettes. Par exemple une piscine de boue dans une maison, fallait oser! C'était quand même un peu bizarre au premier abord parce que le contact avec cette terre mouillée était dégueulasse! Mais une fois la surprise passée et le corps habitué à ce contact peu ragoûtant ça devenait plutôt sympathique! Et puis paraît que c'est bon pour la peau tout ça!

Je m'amusais donc à créer des sillons dans la boue en marchant en rond dans la cuisine même si ça servait à rien parce qu'ils se rebouchaient tout de suite après. Le propriétaire des lieux nous avait rejoint entretemps et ne semblait pas plus perturbé que ça par le trou dans le toit! Il avait tout compris Kibo, fallait prendre la vie avec philosophie et ses petits tracas avec optimisme! Je reportai finalement mon attention Yami qui cherchait encore la signification du mot "dépuceler". Elle devait se ficher de moi quand même là non?
- "Bah c'est le truc que je t'ai fais l'autre soir chez moi! Tu te souviens? Ou alors c'est Oniri, j'sais plus! Le truc qui fait qu'à la fin t'es toute contente mais toute sanglante!" expliquai-je avant de tourner le regard vers Hitsuko qui débarquait, nous gratifiant d'un superbe vomi. "Dégueuuuuuuu!"
D'ailleurs qu'est-ce qu'il foutait là, lui? Je l'avais même pas vu débarquer! Bah, qu'importe, c'était soirée libre et puis on était plus à une bizarrerie près! Bon donc Yami ne savait toujours pas ce qu'il fallait faire et Ogami la prenait pour la Kage! Bah quoi, c'était pas Kioshi? C'pas bien ça quand il y a deux Kage! Ça part en guerre civile et autres joyeusetés du genre! Résultat? Bah c'est la merde! En plus il disait que j'étais très bête? Moi? Namého!
- "J'suis pas bête!" maugréai-je en lui balançant de la boue en pleine tronche. "Je suis juste.. original! Ouais voilà, j'suis un original!"
Ça sonnait bien en plus! Yami commença ensuite à faire... ben sa Yami sur demande de Kibo qui semblait vouloir être encore plus bourré! Ho le tricheur! Ho le vendu! Ho le Midarotruc! C'était sa fête, il pouvait pas faire ça! S'il y en a bien un qui devait resté torché jusqu'à la fin de soirée, c'était bien lui! Mais il devait le faire selon les règles de l'art, sans prendre de raccourcis! Toujours est-il que quand elle eut terminé de s'occuper du cas du jeune-futur-marié-bientôt-divorcé, Ogami l'enjoignit de s'occuper de moi!
- "Ha mais non hein?" lâchai-je en reculant et en glissant en arrière dans la boue. "Je veux pas! Je veux faire ça naturellement! Pas de raccourcis pour les braves! Sunajins, quel est votre métier? Ahou Ahou Ahou!"
Mon compère de kidnapping alla même jusqu'à demander à la noiraude de me dépuceler en retour. Non mais il croyait que j'étais encore puceau lui? Ou il parlait de mes puces? Non mais elles existaient pas, c'était une légende urbaine ça! Une rumeur lancée par je ne sais quelle Tsuki de l'état.
- "Trop tard, déjà fait!" me vantai-je. "Vous voulez que je vous raconte?"
Quoique... Ça n'avait pas été glorieux!
- "Non en fait c'pas une bonne idée!"
Bon fallait bien trouver quelque chose à faire de toute cette boue quand même, non? Après une courte réflexion - comme d'habitude - j'ôtai mes vêtements pour me retrouver à poil! Ouais, complètement! L'alcool et la drogue c'est cool, ça vous désinhibe. Mais alors complètement quoi!
- "COMBAT D'INFIRMES!!!"
Et hop c'est parti, j'agrandis mes mains pour en faire des sortes de grosses louches pour récupérer pleiiiiiiin des boue et la balancer partout: sur les gens, sur les murs, sur la table, etc... Cette soirée, elle déchire!
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) - Page 2 EmptySam 31 Jan 2015 - 0:50

Il serait naïf de croire que le Yamada ou la Kawaguchi s’arrêteraient dans cette affaire à peine commencer. Chacun était sous l’emprise de l’alcool ou encore de mystérieuses drogues et dans une pièce à huit-clos – ou devrions-nous dans un Genjutsu des plus sournois –. En somme, la raison, la logique ou la morale n’avaient guère leur place entre ces deux corps. Seul le désir et la passion étaient maîtres, bannissant tout autre gêneur.

Les mains de Kioshi n’étaient pas seulement de simples caresses mais deux paumes chaudes traçant des sillons brûlants à chaque passage, ne montant que davantage d’un cran les envies de la jeune femme.

- A présent, montre-moi ce que tu sais faire…

Elle aurait voulu répliquer mais ses lèvres furent à nouveau emprisonner. Elle se laissa faire, savourant chaque nouvelle caresse ou nouvelle sensation. Libre, elle put enfin plonger son regard malicieux dans celui carmin de Kioshi.

- Pourquoi n’est-ce qu’à moi de montrer ce que je sais faire. Vous aussi … vous devez connaître bien des choses.

A ses mots, elle lui ôta ce haut – un tissu bien trop large et encombrant comparé à sa « tenue » - et resta un court instant sans voix. La lune était haute dans le ciel, éclairant faiblement cette pièce, apportant un aspect des plus fantomatiques ou des plus mystérieux aux nombreuses cicatrices qui parcouraient le corps du Yamada. Elle ne put s’empêcher d’y promener un court instant ses doigts dessus, traçant le chemin de chaque blessure du passé pour au final déposer un baiser par-ci, par-là. Comme s’il allait disparaître.

Elle ne pouvait guère se contenter plus longtemps de cette simple balade ou découverte du corps, les respirations étaient plus saccadées, les baisers toujours plus bouillants et le désir toujours plus grandissant, à croire qu’il n’y aurait pas de fin à tout cela. Elle se releva un tantinet, entraînant toujours Kioshi avec, se débarrassant de son « haut » de ses mains légèrement tremblantes et s’allongeant un tantinet sur ce bureau. Elle n’était guère à son aise à moitié debout et surtout, elle préférait le laisser s’occuper du reste.

- A vous de découvrir ce que je cache, se contentait-elle de lui susurrer, le laissant tout le loisir d’observer ce corps à moitié dénudé, pinçant ses lèvres suite aux caresses toujours plus insistantes ou aux baisers des plus surprenants.

Une peau dorée, un corps dépourvu de cicatrices, des muscles discrets dus à ses nombreux entraînements ou encore des mèches de cheveux s’égarant tout autour d’elle, voilà ce qu’il pouvait admirer.

Une voix douce qui ne cessait de répondre à chaque geste de sa part ou encore indiquer entre deux soupirs le rythme désiré. Un petit cri de surprise s’échappa de ses lèvres lorsque leur deux corps purent enfin s’unir suivant d’autres gémissements à chaque seconde, résonnant au rythme que leurs corps s’imposaient mutuellement.

Ses mains ne trouvaient guère grand-chose à agripper et elles se posèrent sur les épaules ou dos de son partenaire de ce soir. Tantôt elles laissaient de simples traces rouges, tantôt les ongles laissaient de très, très légères traces. Elle « tentait » de se faire pardonner en déposant des baisers encore et encore sur le cou … mais encore une fois, incontrôlable, elle laissa plus des traces rouges.

On pourrait croire qu’elle lui dirait « Je vous aime » ou « Je t’aime » mais rien de cela. Elle n’obéissait qu’à un désir qu’un certain homme avait déclenché, un désir latent ou inexistant – elle ne saurait dire -, et ne se contentait que d’exprimer son plaisir charnel et rien d’autre.

C’était son corps qui parlait à cet instant et non son « cœur ». Elle savait qu'elle avait beaucoup de respect pour Kioshi mais jamais elle n'avait osé imaginer plus. Et actuellement ... ce n'était guère de tels sentiments qui avaient été déclenchés. Juste une attraction physique et rien d'autre. Il semblerait que les choses du cœur soient réservées pour plus tard. Au final, en restait-il quelque chose de ce fameux « cœur » ?
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) - Page 2 EmptySam 31 Jan 2015 - 13:17

    Que ce soit des choses de cœur ou du corps, c’est toujours cet organe qui continue de battre dans la poitrine. Et ce dernier n’est pas indifférent à ce qui se produit. Il accélérait, s’emballait, imposait son rythme. Il s’exprimait à sa manière. Et même s’il ne s’agit que d’un désir charnel, ce n’était pas avec une simple inconnue. Ma douce élève pour laquelle je n’avais de cesse de vouloir son bonheur. Peut-être était-ce pour ça que, quelque part, je demeurais doux avec elle ? Un échange privilégié avec Tsukiko.

    Ses baisers avaient quelque chose de magique. Et malgré mes nombreuses cicatrices, elle acceptait mon corps tel qu’il était. J’avais plus chaud à chacun de ses contacts. Mon cœur commençait même à avoir du mal à tenir la cadence. Une grosse bouffée de chaleur quand la demoiselle découvrit une partie de son corps. Et elle cachait ça tout ce temps durant ? Ce devrait être un crime de dissimuler sa beauté. Egoïste de garder cette silhouette délicate pour elle.

    A mon tour, mes baisers parcoururent son corps. De ses lèvres à son cou, du cou à l’épaule dénudée, puis remontant le long du doux relief jusqu’à la pointe provocatrice. Mes mains placées de part et d’autres de son bassin, je retirais doucement ce qui lui restait de tissu, la dévorant entièrement. Ma respiration était lourde, audible, tout comme je ressentais chacun des battements de mon cœur au fond de ma poitrine.

    Je la dévorais complètement. Pour ce soir, j’étais à elle autant qu’elle était à moi. C’était chaud et humide à l’intérieur, mais nos corps étaient similaires. Se mêlant l’un à l’autre, peau contre peau, en sueur, résultat d’un échange charnel, désireux, passionnel et tendre. De nombreux baisers que j’en perdis le compte. Elle était si belle, si envoutante.

    Certes, c’était une histoire de corps. Mais même si le cœur ne pensait pas bien loin, quelque part j’étais content. Tsukiko qui ne disait jamais rien, qui dissimulait toujours tout derrière un masque, la voilà complètement nue face à moi, contre moi, avec moi… Une relation, un échange privilégié dont je savourais chaque instant, jusqu’à la fin…
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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) - Page 2 EmptySam 31 Jan 2015 - 23:35

Kioshi était une personne constamment à l’écoute d’autrui et toujours présent auprès des personnes qu’il aimait. Sans aucune surprise, il se révélait également être un amant doux et patient. Il ne cessait de déposer des baisers sur le corps de Tsukiko ou de répondre du mieux qu’il pouvait aux désirs de cette dernière. A cet instant, rien n’était compliqué ou caché. Elle exprimait pleinement ce qu’elle voulait et il y répondait avec une hargne propre à lui. Aucune discussion, aucune parole blessante, aucun malaise, aucun malentendu … Juste deux corps qui discutaient, qui se répondaient, qui se plaisaient.

Lorsqu’ils atteignirent respectivement le paroxysme, le désir laissa place à la fatigue. Elle resta un immobile, afin de retrouver une respiration régulière mais également de réfléchir. Avec étonnement, elle constata que ce qu’elle croyait sans fin – cette volonté de conquérir et de n’avoir le Yamada pour elle et pour elle seule pour l’éternité – avait tout de même une fin. C’est toujours avec ce même étonnement qu’elle constata que la vision de son « maître Kioshi » avait changé radicalement. Elle le voyait toujours comme un homme à l’écoute, patient et ainsi de suite mais … également comme un amant des plus désirables.

Souriant avec une petite malice, elle ne put s’empêcher de s’emparer encore des lèvres pour y déposer un doux mais long baiser. Une sorte de « remerciement » ou la cerise sur le gâteau, elle ne saurait dire. C’était une impulsion et voilà tout. A peine avait-elle quitté les lèvres du blond, qu’elle le mit de dos sur le bureau afin d’y déposer sa tête sur le torse, écouter le cœur battant mais aussi s’emmitoufler dans ses bras.

- Tout est si simple ainsi … ne put-elle s’empêcher de dire. Es-tu heureux ?
- Apaisé en tout cas... En quelque sorte, tu t'es enfin ouverte à moi, termina-t-elle avec un clin d’œil. Pour seule réponse, il n’eut droit qu’à un rougissement de la part de la demoiselle.

Elle n’avait cessé de le vouvoyer mais à cet instant, elle trouvait le « vous » incroyablement pompeux et déplacé. C’était un « tu » familier et intime, parfait à leur situation, parfait pour leur relation dans cette pénombre.

- Tu as tant de cicatrices … , constata-t-elle en y baladant ses doigts.
- Je n'ai jamais dit que ninja était un métier tranquille...

Son geste fut interrompu par celui de Kioshi. A son tour, il caressa le ventre, les flans, les épaules, le cou ou encore la joue de la demoiselle avant de l’embrasser à nouveau. Il la complimenta sur le fait qu’elle était encore belle, délicate et … immaculée. Quelque chose la gênait soudainement mais c’était bien peine perdue. A peine avait-elle à nouveau croisé le regard de son maître qu’elle ne put s’empêcher de l’attirer à nouveau vers elle pour à nouveau profiter de ses attentions.

L’affaire définitivement terminée, elle s’endormit mais guère longtemps. Un énième cauchemar eut le don de la réveiller en toute hâte, la ramenant à une dure réalité. Elle était toujours aussi nue et toujours dans les bras du blond. Et ils étaient encore dans ce fameux bureau. Les souvenirs affluèrent soudainement, le rouge montant de plus en plus aux joues et le cœur battant de plus en plus vite.

« Qu’ai-je fait … ? » constata-t-elle, complètement perdue devant la scène. Elle, nue. Kioshi, nu. Dans un certain bureau. Et certains souvenirs. Elle n’osait faire un quelconque mouvement, attendant un geste ou un mouvement de Kioshi, espérant que tout ceci n’était pas vrai.

Il était en couple avec la Kazekage même. Faire cela ici … c’était immoral. Le faire tout court l’était. Tant pour elle que pour lui. C’était de l’adultère. Un acte qu’elle détestait particulièrement, un acte dont elle ne cessait de maudire les participants. Elle en faisait partie maintenant …

- Nous n’aurions pas dû … fut les seuls mots qui sortirent de sa bouche. C’est mal.

Cela pouvait paraître enfantin mais à cet instant, elle ne savait comment exprimer son profond désarroi.
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) - Page 2 EmptyDim 1 Fév 2015 - 13:47

    Nous n’aurions pas dû…

    « Attendre aussi longtemps pour se dévoiler enfin ? Passer tous ces jours fades sans goûter à l’autre ? N’as-tu donc pas aimé ? »

    C’est mal… Pourtant, elle m’avait donné l’impression de passer un agréable moment. Si bien qu’elle s’était endormie contre moi. Je veillais alors sur son sommeil, la frôlant à peine du bout des doigts, apprenant pas cœur ses courbes, fasciné. C’était comme un gamin qui venait d’obtenir un nouveau jouet, mais un jouet important auquel il fera très attention.

    Peut-être que l’effet de l’alcool s’était adouci chez elle, mais il agissait encore bien chez moi. Suffisamment pour ne pas comprendre le mal dont elle parlait. Mais je commençais à comprendre quand mon regard se posa sur le chapeau de la Kazekage qui siégeait au sol, à nos côtés. La soirée ! J’étais le Kage et j’avais laissé mes disciples à leur sort ! Vite, il fallait retourner chez Kibõ !

    « J’ai compris. Rejoignons vite les autres ! »

    J’annulais l’illusion du monde parallèle, et on se retrouvait alors à la même position qu’au début. Debout chacun de son côté, habillés, saouls à mort, un garde mécontent dehors. Tsukiko n’avait pas eu le temps de me contredire que la voilà dans l’état d’avant son sommeil. Sauf que les souvenirs demeurent, et les sensations également. Presque comme s’il s’agissait d’un rêve. Un beau rêve…

    Je vins prendre la demoiselle dans mes bras, une main sous ses jambes et l’autre dans son dos. Je l’invitais à prendre le chapeau qui se trouvait à côté pour l’amener avec. Je titubais légèrement en m’avançant vers la fenêtre, mais ça ira. On parviendra à rejoindre les autres ! J’espère qu’ils ne dépriment pas trop sans leur Kage bien-aimé… Yami avait suivi dans une tentative de rébellion. Avait-elle réussi ? On dirait en tout cas que Tsukiko était de mon côté à présent.

    « Dommage, je te trouvais plus belle avant… Le transport te coûtera un baiser. »

    Et nous voilà partis pour une demeure en piteuse état et remplie de boue avec un Akuzu nu…
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