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 La dernière débauche de Kibō (Public)

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Toshiro Ogami
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Message(#) Sujet: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) EmptyLun 12 Jan 2015 - 23:05



Il se faisait tard, les rues de Suna n'étaient plus fréquentées et les volets étaient fermés. A cette heure-ci, en pleine nuit, on ne risquait pas de se faire repérer par qui que ce soit. C'était un détail important pour une mission importante. L'ordre de mission était spécial, confidentiel et je n'avais jamais pensé qu'on me confierait quelque chose de la sorte. Pour tout dire, je ne pensais pas être le plus qualifié pour exécuter cet ordre.

Pour ma part, je n'avais pas les volets fermés et je pouvais donc admirer mon village en pleine nuit. Le temps était tout autant au rendez-vous, je me dirigeais alors vers mon bureau. Un carton se trouvait sur celui-ci, il était fermé et venait directement d'une section spéciale de Suna. Je l'ouvris donc délicatement et à l'intérieur se trouvait une cape noire, des clefs, des menottes et une machine inconnue au bataillon. Une lettre était associée à ces affaires, je pris le temps de la lire avant de faire un petit sourire. La machine se mettait donc au niveau de la bouche et transmettait une voix modifiée, je ne doutais pas de l'origine de cette ingénieuse invention. La cape allait me servir à camoufler le tout et je devais aussi me changer corporellement. Plus j'y réfléchissais plus je doutais sur la réussite de la mission. On avait pas à faire au premier ninja venu, on parlait quand même de l'élite du village et surtout de mon mentor. Le contenu du carton dans mon sac et j'étais fin prêt pour l'aventure. Le quartier général étant souvent en activité, je ne voulais pas par malchance être vu avec ma cape et mon henge.

Ma route tracée, j'attendais de trouver un endroit parfait pour me changer. Une ruelle me semblait correcte, sombre et petite et l'alentour dégagé, je m’exécutai. Mon apparence plutôt lambda, j'avais utilisé celle d'un homme que j'avais déjà croisé plusieurs fois dans la rue. Un blond aux yeux noisettes, assez grand et un peu musclé. Il était totalement différent de moi, donc ça ne pouvait que être parfait . Ce n'était pas un Shinobi de Suna pour sûr et de plus avec ma cape personne ne pourrait me reconnaître. Il fallait peut-être aussi que j'adopte une autre attitude, quelque chose qui est plus facile qu'à faire certes. Je n'avais plus de temps à perdre, j'avais déjà trop tardé à trouver une ruelle adéquate. Le lieu du rendez-vous avec mon partenaire n'était plus très loin, peut-être à une centaine de mètres. En parlant de celui-ci, il était peut-être le meilleur pour une mission spéciale de cette catégorie. Sa vision des choses pouvait remettre en question cet avis mais il était tout de même dans son élément. Finalement arrivé à la maison de la cible, je me mis dans un coin peu éclairé en attendant mon coéquipier le borgne.

Je ne l'attendis pas tant que ça, fin je suppose du moins. Je l'avais reconnu grâce à cette cape spéciale il y avait une bande de couleur blanche qui traversait en diagonale celle-ci. Je lui fis signe de la main sans succès, je m'exposai alors à une lumière plus forte pour réitérer. Enlevant la capuche de ma cape -par réflexe car après tout je n'avais pas mon apparence habituelle-.

«  Shinji, Shinji ! C'est Ogami, viens par ici ! »
Dis-je en regardant autour de moi.

Je ne voulais pas être remarqué et donc je ne pouvais pas parler fort. Il devait bien y avoir une ou deux personnes âgées dans le voisinage à l’affût de bruits environnants.

« Content que tu sois là. Donc le plan est plutôt simple, tu es du genre tête en l'air donc permets moi de te l'expliquer à nouveau. L'objectif principal est de ramener le paquet à Ergastule. Tu as peut-être eu toi aussi les menottes ? Il faut donc les lui enfiler assez rapidement, sinon on risque d'avoir de gros problèmes. »

J'observais la maison et une idée me passa par la tête, je posais à nouveau mon regard sur Shinji affichant un air sérieux. Ma voix était bien plus grave, on ne pouvait discerner la réelle.

« Il faut aussi qu'on soit discret, on pénètre dans son appartement et on ne fait aucun bruit. On se concentre uniquement sur la cible. Dés qu'il sera menotté, il sera à notre merci. Je te propose une chose, je le maintiens pendant quand tu lui accroches l'objet à ses poignets. »

Le plan était décrit sur le papier donné avec le carton, je n'avais guère besoin de l'expliquer davantage. J'avais exposé les grandes lignes pour rafraîchir la mémoire de mon jeune ami Shinji. En espérant que le plan se passe à merveille, on se dirigea vers la porte d'entrée. J'insérai alors la clef dans la serrure pour ouvrir doucement la porte. Je voulais éviter tout bruit inutile et je ne voulais pas prendre le risque de toucher un objet pouvant gêner l'ouverture. Une brève description de l'appartement nous avait permis de ne pas chercher l'endroit où dormait Kibō. Je faisais attention à ne toucher aucun meuble ni objet, mes pas étaient légers et j’espérais que mon coéquipier fasse de même. C'était à nouveau à moi d'ouvrir la porte de sa chambre, de la même manière que la précédente je m'exécutais. Sur le lit, je vis alors mon maître dans ses songes. Dans un sens, j'avais un peu peur qu'il découvre mon identité. Même si il était bon pour Ergastule, je ne voulais pas qu'il me reconnaisse. Je me hissais discrètement aux côtés de mon maître. Je fis un signe avec deux doigts à mon partenaire indiquant que j'allais maintenir ses bras et les coller l'un à l'autre. J'attendais son approbation pour lancer l'opération.


Dernière édition par Toshiro Ogami le Ven 16 Jan 2015 - 22:25, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) EmptyMar 13 Jan 2015 - 6:58


Jamais je n'avais pensé me retrouver dans ce genre de situation et pourtant j'y étais. Il faut dire que je m'étais arrangé pour faire parti de cette opération ne serait-ce que pour son objectif. J'aimais bien Kibo mais il m'avait interdit de fumer lors de notre expédition à Mizu no Kuni. Et si cet acte ne méritait pas de véritable vengeance elle justifiait en revanche ce que je m'apprêtais à faire. J'avais hâte de voir la tête du membre du Kakumeigun lorsque nous passerions à la partie pratique de ce plan si méthodiquement échafaudé et j'étais pressé de passer à l'action. Kibo avait fait un choix qui n'était pas judicieux à mon sens mais j'étais bien mal placé pour juger les autres à vrai dire. Quoi qu'il en soit il devait en payer les conséquences et j'avais comme dans l'idée qu'il n'y avait pas vraiment songé...

J'étais recouvert d'une tunique sombre et d'un manteau un capuche de la même teinte pour me fondre parfaitement dans les ombres de la nuit. Un masque métallique recouvrait mon visage et il y avait même un étrange appareil Saibogu qui y était greffé. Ce dernier modulait la voix de manière à ce qu'on ne puisse pas reconnaître la mienne et cette précaution était bienvenue. Kibo me connaissait et il aurait sûrement compris aisément qui se cachait derrière ce masque. Il en était de même pour Ogami qui allait m'accompagner pour cette mission un brin spéciale. Lui était carrément l'élève de notre cible alors forcément sans cet artifice il se ferait grillé au moment-même où il ouvrirait la bouche. Il valait mieux prendre trop de précautions que pas assez! Même moi je l'avais compris...

Le soucis c'est que le masque que je portais n'était pas vraiment des plus pratique pour fumer une cigarette. Je dus le relever sur mon visage pour libérer l'accès à ma bouche mais par cette action je perdais la vue puisque mes yeux n'étaient plus en face des trous. Entre fumer ou voir, il faut choisir! Et devinez sur quelle option s'était porté mon choix?

C'est donc pratiquement en tâtonnant que j'avançais dans la rue, clope au bec. En d'autres circonstances j'aurais sûrement repéré Ogami dans un coin mais ce dernier dut attirer mon attention par la parole. Je balançai ma tête en arrière pour voir qui m'appelait ainsi avant de jeter ma clope, remettre mon masque puis m'en approcher.
- "Un peu de discrétion je te prie!" râlai-je en allant le rejoindre dans l'ombre. "Et évite de donner nos noms, on ne sait jamais qui peut écouter derrière une fenêtre!"
J'étais gonflé de lui faire ses reproches alors que moi-même j'avais marché jusqu'ici en étant pratiquement aveugle. La discrétion n'avait justement jamais été mon fort et je craignais le déroulement de l'opération que nous allions mener. Et si je faisais tomber quelque chose, genre un vase? Nuls doutes que Kibo se réveillerait immédiatement et je ferais capoter l'une des missions les plus importantes qu'on m'avait jamais confiées.

Ogami me fit un topo sur la situation comme si je débarquais dans une affaire dont je n'avais pas la moindre connaissance. Si je me baladais dans ces vêtements en plein milieu de la nuit ce n'était pas pour m'amuser, j'avais d'autres choses à faire que de jouer au clown. Mais peut-être qu'il craignait simplement que je fasse mon... ben mon Shinji, quoi! Je le laissai donc finir en me disant que ça allait sûrement le rassurer de pouvoir ainsi me rappeler certains principes élémentaires avant de tourner la tête dans sa direction.
- "Oui, j'ai aussi des menottes! Vu qu'on en a deux paires on lui passera la seconde aux pieds. Comme ça aucun risque qu'il ne s'échappe! Et oui ne t'en fais pas, je serai aussi discret qu'une bite de religieux!"
Il me proposa donc de maintenir notre cible pendant que je lui passerais les menottes. Le rôle m'importait peu au final tant que le résultat était à la hauteur des attentes des autres shinobis impliqués dans ce coup de filet. Il ne fallait simplement pas se foirer et puisque j'étais à jeun - comprenez par là que je n'avais pas bu la moindre goutte d'alcool - je ne me faisais pas trop de soucis. J'étais plutôt compétent quand l'alcool n'embrumait pas mon esprit.
- "Ok on fait comme ça!" confirmai-je. "Je prendrai la parole si ça te va une fois qu'on l'aura appréhender! Qu'il sache au moins pourquoi on le tire de son lit en plein milieu de la nuit et ce qu'il en coûte de plonger la tête la première dans les emmerdes!"
Nous nous dirigeâmes alors vers la demeure de Kibo et j'en profitai pour fumer une autre clope en chemin. Je ne savais pas quand je pourrais fumer la suivante vu ce que nous avions prévu! Et j'avais tendance à devenir nerveux sans nicotine. Je tirai la dernière taf à quelques mètres de la porte d'entrée et jetai ma cigarette sur le toit avant qu'Ogami ne fasse jouer la serrure. Puis j'entrai à sa suite dans l'intimité de notre cible avec la démarche souple et l'attention d'un félin. C'était l'instant le plus crucial du plan et il était hors de question de pêcher par manque d'attention.

On monta jusqu'à la chambre de Kibo et nous y pénétrâmes avec la plus grande discrétion. Je sentais la tension monter et l'adrénaline se répandre dans mon corps. On prit notre temps pour s'approcher de son lit avant de constater qu'il dormait paisiblement, du sommeil du juste. J'espérais qu'il faisait de bons rêves car la suite allait s'apparenter à un cauchemar. Ogami m'indiqua par signe qu'il était prêt à saisir les bras du jeune homme et je fis le décompte avec mes doigts, de trois à zéro. On agit avec efficacité et précision et avant même que notre cible se rende compte de ce qui lui arrivait il était menotté, privé de son chakra. Il se réveilla donc et je déposai la lame d'un kunaï juste sous sa gorge pour l'empêcher de faire le moindre geste brusque.
- "Je vous déconseille de tenter quoi que ce soit!" l'avertis-je avant de retirer la lame doucement de sa trachée. "Mais si l'envie vous prenait de vous échapper sachez que nous avons l'autorisation de vous tuer! Réfléchissez-y donc à deux fois avant de faire quoi que ce soit que vous pourriez regretter!"
On le prit chacun par un bras pour le maintenir solidement et le redresser sur son lit avant qu'Ogami lui passe ses propres menottes aux chevilles. Il était temps de lui expliquer ce que nous faisions chez lui et pourquoi il jouissait d'un tel traitement de défaveur:
- "Kibo, vous êtes accusés d'être impliqués dans les attentats visant les estimés conseillers du village ainsi que de haute trahison! Vous êtes à partir de cet instant placé en détention sur ordre des autorités politiques et militaires de Kaze! De ce fait vous perdez donc vos privilèges de shinobi et de membre du Kakumeigun et êtes considérés comme prisonnier de Suna!"
Je marquai un court instant de pause pour m'assurer qu'il avait bien compris avant de tirer un morceau de tissu de ma poche avec ma main libre et lui glisser dans la bouche pour l'empêcher de parler. Il était temps de porter le coup de grâce.
- "Vous allez être mené à Ergastule où vous répondrez de vos actes devant les interrogateurs! S'en suivra une mise à mort si les faits qui vous sont reprochés sont avérés! Mais croyez-moi quand je vous dis que ce n'est qu'une simple formalité et que nous avons déjà toutes les preuves nécessaires à votre inculpation!"
Je le laissai cogiter un instant avant de raffermir sans douceur ma poigne sur son bras avant de le traîner vers l'extérieur en jetant un regard à la dérobée à Ogami. Kibo devait sûrement se poser mille et une questions et c'était plutôt logique à vrai dire. Mais s'il était déjà surpris maintenant il n'allait pas être déçu par la suite. Nous prîmes donc la direction d'Ergastule en empruntant les ruelles désertes tout en gardant solidement l'inculpé pour prévenir la moindre tentative de fuite...

Que se passait-il dans la tête de notre prisonnier à cet instant?
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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) EmptyMar 13 Jan 2015 - 11:17



Toutes les nations étaient réunies, tout le monde s'entendait à merveille et toute menace avait été éradiquée. Une statue en or de notre jeune héros, avec une cape dont le symbole du Midorhato y était représenté, siégeait dans tous les pays de ce monde. Kibō avait répandu la paix grâce à ses paroles et ses actes majestueux. Le monde vivait en harmonie et en paix, les forces Shinobis étaient moindres vu que plus aucune menace n'osait faire surface. Le Rêveur était à la maison, à Ki no Kuni, avec sa femme Yuki et son fils. L'ancien membre du Kakumeigun jouait avec ce dernier, qui possédait exactement les mêmes yeux que lui, mais avait la chevelure de sa mère.

Tout ceci n'était bien sûr qu'un rêve, en réalité, Kibō était couché dans son lit, plongé dans ce monde imaginaire, avec un filet de bave qui pendait à ses lèvres. La réalité était tout autre, deux silhouettes se tenaient derrière lui, alors qu'il était plongé dans un sommeil profond, il était épuisé par sa journée et une explosion aurait pu retentir, qu'il n'aurait entendu. Soudainement, on s'empara de son corps pour lui enfiler une paire de menottes. Là, il se réveilla, quand même. Notre jeune héros ne comprenait rien et quiconque se trouverait à sa place, ne comprendrait rien. Un bout de fer froid fut posé contre son gosier, l'empêchant de faire quoi que ce soit. Pauvres inconnus, il ne savait pas que Kibō pouvait se téléporter et sans tarder, il essaya de se téléporter dans son salon, mais rien. Les menottes l'empêchaient d'utiliser son Chakra.

On le redressa sur son lit et Kibō put voir les deux malfaiteurs. Notre jeune héros resta en silence, il n'avait rien à dire et ne pouvait rien faire. Il chercha tout de même des solutions pour s'évader, mais que faire ? Ses mains et pieds étaient liés, il ne pouvait ni se battre sans Chakra, ni prendre la fuite. Cependant, il pouvait crier pour appeler au secours, mais les paroles qui vinrent à ses oreilles le laissèrent bouche bée. On le tenait pour responsable de la mort des Conseillers, comment était-ce possible ? Kioshi menait l'enquête et s'il avait un doute sur Kibō, il l'aurait interrogé, comme il l'avait fait avec tous les autres suspects. De plus, pourquoi deux personnes vêtues comme des voleurs venaient prendre le Rêveur pour l'amener à l'Ergastule ? C'était la tâche des membres du Kakumeigun, non ? Pourquoi les collègues du Sunajin n'étaient pas venus eux-mêmes ? Il y avait quelque chose de louche, mais une fois en prison, il pourra prouver son innocence devant les interrogateurs.

◊ Vous faites erreur... Je ne suis pas le responsable de ces crimes, mais je serais bientôt le responsable des vôtres !

Dit-il tout en se laissant guider par les deux inconnus. Kibō n'y croyait pas à cette histoire, il attendait de voir des visages connus, comme celui de la Kazekage ou de Kioshi, car ils allaient bien devoir faire surface pour inculper notre jeune héros, si les dires des étrangers étaient vrais. L'Ergastule se dessinait à l'horizon et notre jeune héros allait bientôt savoir si cette mascarade était réelle ou pas.
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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) EmptyMar 13 Jan 2015 - 18:06



J'étais de plus en plus impressionné par mon coéquipier Shinji. Disons que de rencontre en rencontre, j’apprenais de nouvelles choses. Moi je le voyais comme un imbécile risible, disons qu'on rit avec lui assez facilement. Ce n'est pas pour me moquer, j'adore ce jeune homme qui arrive tant à m'énerver que à me faire rire. En ce qui concerne cette mission spéciale, j'avais presque l'impression qu'il était plus concentré que moi. Avais-je l'honneur d'être avec une troisième version du borgne, quelle chance. Quoi qu'il en soit, nous avions réussi à pénétrer l'antre du méchant loup. Le colis dormait profondément, un petit fil de bave pendant de sa bouche le rendant des plus mignons. Peu importe, nous étions prêt à le réveiller et de le surprendre. Suite à mon signe, c'était au tour de mon brave ami de faire le compte à rebours. Croisant ses mains et en les serrant avec toute ma force, il avait du sentir qu'on était pas là pour s'amuser. Mon partenaire d'un timing parfait lui avait enfilé les menottes avant de lui mettre un kunai sous le cou. Il était à notre merci, il ne pouvait plus rien faire. Si sa capacité et son niveau technique était énorme, sans chakra il ne pouvait pas exécuter de plan en quelques secondes. Après des mots accusateurs de mon agent préféré, on le mit sur le lit brusquement. C'est d'un plaisir inouïe que je lui mis les menottes aux chevilles pour qu'il ne puisse vraiment pas bouger. Ses mouvements étaient bridés, tout autant que sa capacité à utiliser des jutsus.

Le Shinji réformé était tout juste excellent, il parlait correctement et présentait les faits à mon maître. J'étais impressionné de son agilité, il avait été discret d'autant plus ! J'étais presque dans le sadique à rajouter quelques mots histoire de faire peur à l'homme à la crinière blanche.

« Ergastule, vous avez bien entendu. En vu de votre statut de commanditaire de l'attentat, attendez-vous à ne recevoir aucune faveur de la part des services spéciaux. Ne pensez plus à votre entourage, vous ne les verrez plus tout autant que la lumière du jour. »

Il ne me semblait pas allé trop loin, après tout ce n'était que évidence dans un cas de ce type. Je ne voulais que faire monter la tension, disons qu'un peu plus tôt c'était nous deux qui étions sous le stress. C'était maintenant au tour des yeux de glace de se perdre dans le tourment. Il n'avait pas l'air satisfait du réveil surprise ni des sanctions l'attendant, pour une fois je comprenais l'humain. Je pouvais discerner la peur dans l'expression de mon maître, il était aussi interrogatif sur la situation. Je ressentais un peu de peine de lui faire ça, après tout ce qu'il avait fait pour moi. Mais une mission est une mission, surtout quand elle est aussi spéciale. Je ne pouvais pas reculer et vu que j'étais son élève, je semblais être le plus apte à réaliser ce sale boulot. Dans le rôle du méchant, je répondis donc à notre futur prisonnier ; Qui d'ailleurs avait l'air d'être prêt à nous mettre à mort, peut-être pouvait-il le faire avec ses dents ? Et encore, j'avais quelques doutes sur cette possibilité. Sa vie était entre nos mains.

«  Ne nous menacez pas, n'aggravez pas votre situation. » Dis-je tout en marchant aux côtés de mon collègue et de notre prisonnier.

En effet, nous avions emprunté un tas de ruelles obscures avant de voir au loin la prison de Ergastule. Je n'avais pas pris la peine de le bâillonner, il suffisait d'un seul cri de sa part pour que je le mette au sol profitant de sa faiblesse. On était peut-être à trois cent mètres de l'arrivée et notre prisonnier bougeait un peu trop à mon goût. Si on y rajoute le fait qu'il nous avait menacé précédemment, on avait bien le droit de le taquiner non ? Les menottes à ses chevilles étaient déstabilisantes, il suffisait d'une bousculade pour le mettre au sol. Plantant mon regard dans celui-ci de mon partenaire et en faisant des signes avec ma tête, on se comprit mutuellement. On mit chacun un pied devant ceux de Kibō de façon à le déstabiliser dans sa marche. Il tomba donc au sol, dévié il s'amortit sur celui-ci avec son épaule gauche.

« Dis donc, on tombe comme ça en pleine rue ? Veillez à ne pas tomber de la sorte en prison, les habitants pourraient vous y achever. »

Bon, peut-être que je commençais à aller un peu trop loin. C'était pour la bonne cause après tout, je rendais service à mon village. On le releva donc brusquement chacun d'un côté pour le traîner à nouveau. On se trouvait maintenant aux portes, il y avait plusieurs gardes qui vinrent aussitôt à notre rencontre. Je fis un signe de la tête à mon humble ami avant de me diriger vers les hommes chargés de la sécurité.

« On est ici pour lui, vous êtes au courant je suppose ? » Dis-je en montrant du doigt la cible.

Le garde acquiesça rapidement pour ensuite nous ouvrir les portes, on avait un itinéraire tout tracé donc on menait notre colis à la baguette et très rapidement. On arriva devant une porte insalubre, très sale d’apparence. Un homme nous accompagnant l'ouvrit alors pour nous laisser pénétrer dans le royaume. La pièce était spacieuse mais pas éclairée, on ne voyait rien mis à part une chaise au centre de la salle. Une lumière était au dessus de celle-ci, le reste n'était pas visible. Il avait du comprendre que c'était l'heure de lui faire cracher le morceau. La cible commençait à être un lourd fardeau, on le déposa alors sur le siège du destin. Ses yeux témoignaient de sa peur et de sa surprise. Continuant sur ma lancée, je ne voulais que attiser son sentiment de peur.

«  Vous savez, quand on parlait d'inculpation et de preuves toute à l'heure.. Ce n'était que foutaises, maintenant que vous êtes ici vous allez y rester et pour toujours. Aucun procès équitable ne sera prononcé ou même pensé. Quoi que.. si vous avouez les faits, on peut négocier quelques années.. »


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Suna
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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) EmptyMar 13 Jan 2015 - 18:32

    Un choix difficile. J’avais trouvé le cerveau de l’attentat, mais la joie n’était pas au rendez-vous. Ce fut avec le cœur lourd que j’écrivis l’ordre d’arrestation de Kibõ, mon propre élève… J’avais déjà dû traquer un camarade par le passé, et je l’avais ramené à l’Ergastule. Une expérience que je ne souhaite à personne. Et pourtant, le schéma semblait se reproduire. Bon dieu, pourquoi as-tu fait ça Kibõ ? Certes, tu ne te trouvais pas à Suna au moment de l’assassinat, sauf que cet argument ne tient pas la route. Je sais très bien qu’il est capable de se téléporter. Il pouvait donc avoir un alibi tout en étant coupable…

    Et il l’était, ça ne fait aucun doute. Comme j’aurais préféré me tromper pour une fois…

    Kibõ était mon élève de plus longue date. Il est celui à qui j’ai appris le plus de chose. Ou avais-je commis une erreur dans son apprentissage ? Pourquoi avoir fait ça ? Il était ma plus grande réussite en devenir… Il était Jonin, membre de l’unité spéciale de son village, et maître à son tour… Pourquoi ? Je ne comprenais pas…

    Mais y avait-il quelque chose à comprendre ? Tout le monde peut perdre le bon chemin de vue. Tout le monde a eu des virages dont il n’est pas fier. Mais ce virage-ci n’est pas pardonnable. Nous avons besoin de faire du coupable un exemple pour récupérer la confiance des habitants. Je finis donc par apposer ma signature sur ce bout de papier, faisant de Kibõ un traître…

    Les missionnaires ne faisaient pas partie de l’unité spéciale. Kibõ étant du Kakumeigun, ils ne seraient pas objectifs. Pareil pour ma part : jamais je n’oserais appliquer la sentence sur mon propre élève… Peut-être même faudra-t-il m’attacher pour que je n’intervienne pas au dernier moment…

    Avant que Kibõ n’entre dans sa cellule, j’étais là. Je voulais le voir une dernière fois. Et il méritait que je sois là, une dernière fois.

    « Je suis désolé… »

    Un murmure suffisamment fort pour qu’il l’entende. Mais un murmure tout de même, car je n’avais pas la force pour en faire plus. Désolé d’être celui qui te fait subir tout ça. Désolé d’avoir découvert ses agissements. Désolé que le maître ait dû commettre un tel acte envers son élève. Normalement, c’est à l’élève de survivre au maître, pas l’inverse.

    « Adieu… »

    Je ne pouvais rester là. Je n’arriverais pas à me retenir. Mais je voulais le voir, lui parler, une dernière fois… Tu fus mon plus brillant élève… Je suis sincèrement désolé.
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Suchiru Saori
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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) EmptyMer 14 Jan 2015 - 9:22


Tout se déroulait à la perfection jusqu'à maintenant! Kibo avait été arrêté sans opposer une résistance autre que verbale et se montrait plutôt docile. C'était d'ailleurs dans son intérêt vu les charges qui pesaient sur lui. S'il souhaitait sans tirer il avait meilleur temps de jouer la carte de la coopération et peut-être alors qu'il pourrait éviter le pire. Pensait-il sincèrement que Suna ne saurait pas ce qu'il comptait faire Pensait-il pouvoir échapper au retour de bâton, berner son senseï, ses élèves et le village dans son ensemble?

Nous arrivâmes finalement à Ergastule non sans avoir un brin bousculé le shinobi pour les menaces proférées à notre encontre. Kioshi nous attendait à l'entrée de la cellule et nous marquâmes une courte pause dans notre progression afin qu'il puisse adresser quelques mots à son élève. J'échangeai un sourire avec Ogami même s'il ne pouvait pas le voir puisque je portais toujours mon masque. Le chef du Kakumeigun jouait bien son rôle et sa déception était plus que plausible vu les circonstances. Il apporta une touche de dramatisme dans notre opération et je ne doutais pas que Kibo devait se sentir plus bas que terre actuellement. Tant mieux, c'était précisément le but recherché!

On pénétra dans une grande pièce sombre, éclairée seulement par un projecteur Saibogu en son centre. La chaleur sous cet appareil était étouffante et ce n'était pas dû au hasard! Il fallait savoir mettre les personnes interrogées dans des conditions telles qu'elles ne chercheraient plus à mentir. L'esprit brisé, le corps exténué, Kibo avouerait tout ce que nous désirions entendre. Ce n'était qu'une question de temps avant qu'il jette l'éponge et accepte le destin que le village lui réservait.

Ogami lui expliqua la situation maintenant qu'il était solidement attaché sur sa chaise. Deux membres du Kakumeigun vinrent prendre place sur chaque flanc du suspect, un brin en retrait de manière à prévenir toute tentative pour se libérer de ses entraves. Il était fait comme un rat et à notre merci! Désormais nous menions la danse et le shinobi déchu n'avait d'autre choix que de suivre.
- "Comme mon collègue vous l'a expliqué la seule issue qu'il vous reste est celle qui consiste à reconnaître vos actes visant à déstabiliser le village! L'honnêteté est souvent récompensée même si dans votre cas elle ne vous servira qu'à éviter des souffrances inutiles. Évitons donc de perdre du temps et optez pour la solution la plus sage, celle qui soulagera votre conscience!"
J'adressai un signe de tête aux deux membres de l'unité d'élite tandis qu'Ogami et moi restions dans l'ombre, cachés à la vue de Kibo. Ces derniers forcèrent l'homme à ouvrir la bouche avant de lui glisser une étrange petite pilule puis le forcèrent à avaler. Ils avaient dans les mains un écarteur de mâchoire au cas-ou le prisonnier tentait de mordre ou refusait de se montrer coopératif. Ceci fait je repris la parole en accord avec Ogami:
- "Ce que vous venez d'avaler est une gélule contenant un puissant sérum de vérité! Il nous aidera à obtenir vos aveux plus rapidement tout en vous empêchant partiellement de jouer la carte du dénis. Toutefois puisque son efficacité n'a pas été confirmée sur tous les sujets nous gardons à l'esprit que vous pourriez mentir! Ne l'oubliez pas! Bien, commençons!"
Je pris des parchemins roulés et avançai mon bras dans la lumière afin que le captif puisse les voir:
- "Nous avons ici le témoignage sous serment de Suzuka Saibogu! Elle nous a affirmé que pendant votre séjour au Shûkai vous avez conspiré avec une certaine Yuki Samui. Elle vous aurait surpris en train de parler de la destruction de Suna et de la mise en œuvre d'un plan visant à aider à l'Allliance des Pays Neutres à envahir Kaze no Kuni. Enfin elle nous confirme que vous entretenez une relation charnelle avec cette femme comme plusieurs autres témoins nous l'ont signalé!"
Je jetai l'un d'entre eux à Ogami avant de lui en présenter un second:
- "Celui-ci contient le témoignage de Shinji Akuzu avec lequel vous vous êtes rendu à Mizu no Kuni! D'après ses dires vous auriez parlé plusieurs fois de la nécessité de renverser la Kazekage lors de votre traversée. Vous auriez même été jusqu'à affirmer que la mort des conseillers était une nécessité et que le village ne pouvait qu'en sortir grandi avant de l'inciter à rejoindre votre rébellion!"
Je fis subir le même sort au parchemin avant d'en agiter un troisième:
- "Enfin nous avons trouvé sur le lieu d'explosion de l'hopital un morceau de parchemin explosif partiellement détruit. La partie du sceau encore visible a cependant été longuement étudiée et nous en sommes venus à la conclusion que c'était votre écriture qui s'y trouvait. Ogami Toshiro, Suzuka Saibogu et Kioshi Yamada, votre supérieur et senseï nous ont confirmé qu'il s'agissait bien de la vôtre, dissipant ainsi nos dernier soupçons!"
Je marquai une courte pause pour lui laisser le temps d'assimiler les informations avant de reprendre la parole d'une voix dure et toujours déformée par l'appareil Saibogu que je portais sur la bouche:
- "Vous avez failli nous avoir, Kibo, mais comme vous le voyez nous avons désormais une longueur d'avance sur vous! Une unité spéciale à été détachée pour mettre hors d'état de nuire votre associée Samui et ainsi garantir la sécurité de notre village! Néanmoins si votre implication ne fait aucun doute nous ne sommes pas assurés que vous étiez les deux seules personnes impliquées dans ce crime odieux! Aussi vous aller nous raconter tout ce que vous savez, nous révéler les identités des personnes impliquées et finalement signer vos aveux complets afin que la Kazekage puisse décider de votre sort! Vous avez évidemment le choix de vous montrer coopératif mais dans le cas contraire nous userons de tous les moyens à notre disposition pour vous faire parler! Et en tant qu'ancien membre du Kakumeigun vous savez sûrement ce que cela implique n'est-ce pas?"
Oui, la torture! La pilule que nous lui avions donnée devait sûrement commencer à faire effet aussi il était temps de laisser la parole à l'incriminé:
- "Que pouvez-nous nous apprendre sur cette affaire et qu'avez-vous à dire pour votre défense? Un senseur vous évaluera à chacune de vos paroles alors encore une fois je me répète: ne tentez pas de jouer au plus malin! Ce n'est ni dans votre intérêt ni dans le nôtre!"
La parole était à l'accusé même si cet interrogatoire n'avait rien d'un procès. Et Kibo allait s'en rendre compte s'il tentait de jouer au plus malin...




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Iwa
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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) EmptyMer 14 Jan 2015 - 17:31



Les pauvres idiots, ils allaient comprendre l'erreur qu'ils ont faites lorsqu'ils arriveront devant l'Ergastule, les gardes connaissaient bien Kibō et ils savaient très bien qu'il ne pouvait pas commettre une telle trahison. Notre jeune héros sourit à cette seule pensée, mais il fut vite ramené à la réalité lorsqu'il s'écrasa, la face en premier, contre le sol sableux de Suna. Quelle bande d'ordure, comment osaient-ils maltraiter ainsi un membre du Kakumeigun !? Ils allaient le payer, au prix de leur vie ! Le Rêveur n'était pas violent en tant normal, mais ces deux-là ne méritaient qu'une seule et unique chose : la mort !

Le trio arriva devant la prison du village et l'un des deux hommes masqués alla parler à l'un des garde, mais c'était peine perdue, leur heure était arrivée. Incroyablement, les gardes laissèrent passer les deux malfaiteurs, peut-être qu'il n'avait pas reconnu Kibō ? Ce dernier se débâta pour bien montrer son visage aux gardes, mais rien. C'était quoi ce délire, pensa le jeune homme au regard de glace et là, la peur commença à prendre le dessus. Il commençait à croire que cette histoire était vraie, mais non, c'était impossible, comment pouvait-on le rendre coupable alors qu'il n'était même pas à Suna lors de ces événements ?

Notre jeune héros se laissa guider dans la prison, jusqu'à qu'ils parviennent à un dernier couloir, menant à une porte. Une personne se tenait devant la porte, c'était Kioshi-Senseï ! Les yeux de Kibō s'illuminèrent devant le Yamada, il était son sauveur ! L'utilisateur du Onkyôton n'avait jamais été aussi content de voir son maître, toute la tension fut relâchée, il se sentait apaisé, mais c'était sans compter sur l'attitude du blond. Celui-ci avait une mine d'enterrement et il n'osa même pas regarder notre jeune héros droit dans les yeux et alors qu'ils passèrent à côté, Kioshi relâcha un murmure pour s'excuser...

Non, impossible. Kibō se débâta de tout son être, il voulait que son maître le regarde dans les yeux, alors que ceux-ci commençaient à se remplir de larmes, le monde était en train de lui tomber dessus et personne n'était là pour l'aider, même pas l'être le plus cher à ses yeux, alors que ce dernier se trouvait à quelques centimètres de lui. La porte se referma, détruisant l'unique espoir qu'avait le Rêveur de se sortir de là. Kibō fut déposé sur l'unique chaise présente dans la pièce, alors que son regard se perdit dans le sol. Il était dépité, la tête en bas, on ne pouvait voir son expression, ses cheveux cachaient son visage.

*Est-ce là, la récompense pour avoir mené une vie honnête...*

Deux membres du Kakumeigun étaient présents dans la salle, Kibō les connaissait, mais ils ne semblaient pas être de son côté, comme tout le reste du village d'ailleurs. Le morceau de tissu qu'il avait en bouche lui fut retiré et on lui fit avalé une pilule, mais le Rêveur ne bougea pas, il s'était rendu. Les paroles des kidnappeurs sonnèrent comme un bruit de fond pour Kibō, qui n'en revenait tout simplement pas. Cependant, le nom de Yuki l'interpella. Ils l'avaient jugé comme sa complice et une unité était partie pour condamner la Samui.

◊ Ne touchez pas à Yuki !!!

Dit-il tout en se levant, les deux membres du Kakumeigun s'approchèrent pour l'empoigner, mais Kibō se retourna et envoya un coup de boule à l'un d'eux, le mettant au sol. L'autre sortit instinctivement un Kunai, qu'il plaça sous la gorge de notre jeune héros, ce dernier fit mine d'arrêter, mais il mordit la main de l'homme armé pour ensuite, une fois le Kunai relâché, s'en emparer avec la bouche et l'envoyer en direction de l'homme dans l'ombre, celui qui parlait. Suite à ça, le Rêveur fut tout de même neutralisé, il fut plaqué au sol et son lancé fut raté, l'arme s'était plantée dans la porte, le bruit en était la confirmation. Il espérait au moins avoir effleuré l'un des deux hommes dans l'ombre, histoire de leur faire peur.

On installa à nouveau le membre du Kakumeigun sur la chaise, mais cette fois-ci, on le ligota. Il était condamné, mais il ne devait pas mourir, un jour, il sortira ou on le fera sortir d'ici et là, la vengeance pourra prendre forme. D'après les paroles des kidnappeurs, il allait pourrir ici, tant qu'on ne l'exécutait pas, il y avait toujours une lueur d'espoir.

◊ Je ne suis pas coupable, ceci est un complot ! Je n'ai rien d'autre à vous dire !

S'exclama notre jeune héros. Il n'allait plus ouvrir la bouche, il était prêt à subir les pires tortures qu'il puisse exister, cependant, il n'allait pas abandonner, son seul objectif, à présent, était de survivre coûte que coûte!
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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) EmptyMer 14 Jan 2015 - 19:32

La tension était palpable dans la salle, je ressentais tout autant la nervosité et la peur de mon maître. Je me demandais bien ce qu'il pouvait penser après les révélations de Shinji, que pensait-il de moi.. J'avais promis de protéger en quelque sorte le village, je ne pouvais renoncer à une mission de ce style. Si j'avais osé dire des mots très lourds de sens à mon frère, mon coéquipier avait fait bien pire. Il avait parlé aussi de sa fiancée, celle que je ne connaissais que de nom. A vrai dire, je n'en avais jamais parlé avec lui mais on savait dans le village ce qu'il en était de leur relation. Je n'avais rien à y redire, j'étais son disciple avant cette histoire. Il pouvait me demander de me hisser d'un pays à un autre pour ne serait-ce que transmettre un morceau de papier, je l'aurais fait. J'arrivais à joindre les mots les uns aux autres, mais j'avais peine à imaginer la suite. Qui ne serait pas apeuré devant un maître torturé de la sorte. Je commençais à avoir des remords, est-ce qu'on peut vraiment faire ça pour n'importe quel motif à un homme qui nous a ouvert les bras ? Peut-être que je trahissais sa confiance et tout ce qu'il était prêt à me confier par la suite ? Quelle histoire, si on m'avait dit ça un jour..

*Maître, désolé* pensais-je encore et encore.

Cependant, la mission était la priorité et j'écoutais le borgne déblatérer encore et encore. De plus il devait me prendre pour son serviteur, il m'envoyait des parchemins les uns après les autres. Les membres de l'unité spéciale lui avait fait ingéré un cachet qui allait le libérer de toutes ses souffrances. Si j'étais gêné par une phase du plan, c'était bien celle-là. Il avait bien l'air tranquille jusqu'à là, il ne se débattait pas. Et comme dit précédemment son attitude changea dés qu'il entendit le prénom de sa belle, il prit le kunai de ses dents pour essayer de nous l'envoyer dessus. Je vis le kunai partir dans la direction de Shinji, son allure était faible et facilement esquivable. Le maître n'était pas en possession de tous ses moyens et avec des dents, il était bien difficile d'y mettre une puissance optimale. L'arme vint se planter sur la porte insalubre. Il avait aussi légèrement amoché ses confrères, il n'était pas du genre à se laisser faire. Je reconnaissais bien mon maître.


*On ne va pas lui faire du mal, ne t'inquiète pas* je pensais fort à ces mots, mais c'était malheureusement impossible, ça ne pouvait pas se passer comme ça.

Kibō ne donna aucune réponse à nos questions, ça devenait problématique et il fallait donc passer à la phase suivante du plan. Je n'étais pas le plus qualifié pour expliquer cette phase, c'était problématique. De plus, je n'arrivais pas à continuer cet interrogatoire, pour moi c'était totalement impossible. Je n'étais pas du genre à avoir pitié, souvent froid avec mon entourage même ; Par contre, assister à une scène comme celle-là ne me laissait pas indifférent surtout si ça touchait mon maître. Croyant que sa vie était fichue, il devait être tellement tourmenté. Je dis quelques mots avec une petite voix, malgré mon transformateur.

«  Phase suivante.  »

Je fis reculer alors tous mes partenaires pour discutailler entre nous. Le prisonnier se retrouvait seul au milieu, il ne voyait plus personne. Il était temps de continuer l'interrogatoire de manière peu orthodoxe mais sérieuse. Nous allions donc demander à une jeune femme de se dandiner devant notre cher prisonnier. Nous n'avions pas besoin que l’intéressé parle, son corps allait le faire pour lui. Du moins, c'était ce qu'il y avait écrit sur le papier détaillant étape par étape le plan. Le cachet ingéré devait affreusement aider à ce résultat. Mon maître était au plus bas et ce n'était que le début, ça me chagrinait un tant soit peu mais c'était le sort réservé à des personnes dans son genre d'après mes sources.

Un bruit de porte, puis une jeune femme ou plus précisément une streap-teaseuse vint à a lumière devant notre colis.

Elle se trouvait face à lui, elle allait être la pièce maîtresse pour résoudre cette affaire en quelque sorte. Sur cette action, je respirais un grand coup avant de prononcer le début de l'interrogatoire forcé.
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) EmptyJeu 15 Jan 2015 - 14:20


J'avais quelques doutes au sujet de ce qu'on me demandait de faire pour faire craquer le prisonnier. Le Kakumeigun m'avait demandé de participer à l'interrogatoire de Kibo mais jamais je ne me serais attendue à ce que ce ne soit pas pour mes capacités mais plutôt à cause de mon « physique avantageux »... C'était dégradant et je doutais qu'un strip-tease puisse pousser le traître à avouer qu'il avait conspiré contre le village. Mais d'un autre côté je ne le connaissais pas vraiment même si j'avais échangé quelques mots avec lui quelques semaines plus tôt sur l'un des terrains d'entraînement. Il m'avait alors promis de trouver une solution à la maladie qui me rongeait et il c'était montré sympathique même si j'avais trouvé ses questions et surtout sa manière de s'insinuer dans ma vie privée plutôt dérangeante... Il avait été têtu et avait cherché à connaître mes faiblesses alors même que je venais de le rencontrer et que j'avais horreur d'exposer ces dernières : alors face à un inconnu !
Cependant, j'avais tout de même du mal à l'imaginer comme étant un traître...Certaines personnes cachaient vraiment bien leur jeu...

J'avais troqué mes vêtements habituels pour une tenue plus affriolante qui mettait mes formes et ma peau diaphane en valeur. Je me sentais quelque peu mal à l'aise par cet accoutrement car j'avais l'impression de tenir plus de la prostituée que de la Shinobi. Cependant, un ordre était un ordre, même discutable et, puisque je n'étais pas pudique, ce n'était pas ça qui allait me faire échouer ma mission que je réaliserais du mieux possible ! J'avais rejoint depuis peu le Kakumeigun et mon supérieur estimait que cet exercice était nécessaire pour faire craquer le prisonnier ou lui faire avouer malgré lui sa trahison. Si les mots pouvaient mentir, le corps, lui, n'avait guère cette faculté à moins d'être entraîné spécialement pour.
Je n'avais donc pas vraiment le loisir de refuser ce qu'on m'imposait même si évidemment cette demande incongrue avait sonné étrangement à mes oreilles...

En entrant dans la cellule de Kibo je tournai mon regard vers les autres personnes présentes. Encore une fois, ce n'était pas toute ses présences qui allaient me détourner de ma mission. Je m'approchai de la lumière pour que le traître puisse poser le regard sur moi. Il devait se demander ce que je faisais ici et surtout pourquoi j'étais dans cette tenue.
Je lui lançais un regard aguicheur, mes pupilles vermeilles sondant les siennes, de glace. Nos yeux reflétaient la température qui nous habitait en cet instant, flamboyant pour moi en vue du jeu de séduction que je devais opérer et glacial pour sa part, alors qu'il se demandait sans doute ce qu'il faisait ici...
Je me rapprochais de lui, capturant son attention alors que je me mordillais la lèvre inférieure tout en lui adressant un air provocateur.

Je n'avais nul besoin de mot, seule ma présence suffirait à le déstabiliser.
J'ondulais du bassin tout en levant les bras vers le ciel en les joignant, me baissant sensuellement jusqu'à m'accroupir toujours en mouvant mon corps gracieusement. Mes yeux luisaient d'un profond désir. Je me redressais, agitant mon corps dans ce ballet sensuel tout en relevant mes longs cheveux d'ébènes. Les deux gardes vinrent maintenir la tête du jeune homme pour me forcer à me regarder, lui ouvrant sans ménagement les paupières s'il tentait de s'y dérober. Tentait-il de garder son calme ou évitait-il de concentrer son attention sur moi ? Bientôt, plus rien d'autre que moi n'existerait dans son univers...

Je m'avançais vers lui tout en poursuivant ma danse lente et passionnelle, retirant ma jupe déjà plus que courte, pour laisser apparaître mes dessous de dentelles noires. Je me retournais, dos à lui, redressant mes cheveux tout en balançant mes hanches et mon fessier à peine couvert, dans des ondulations que j'espérais renversantes...
Lui faisant de nouveau face, je glissais mon foulard derrière sa nuque et m'asseyais a califourchon sur lui, approchant son visage de ma poitrine généreuse.
Mon regard se plantait de nouveau dans ses yeux de glaces alors que mon visage ne demeurait plus qu'à quelques centimètres du sien. Je souriais toujours d'un air aguicheur tandis que mon corps se mouvait contre le sien.
Je ne pensais pas que cet exercice s'avérerait si délectable pour moi alors que je commençais a percevoir l'excitation dans son regard et que cette lueur si familière me donnait envie de goûter à son fluide écarlate... Rien ne m'interdisait de le faire dans mon contrat... Mais je tenais tout de même a respecter mes engagements et à ne me contenter que du rôle qui m'incombait : son sang pourrait attendre... Bien que le temps lui était compté...

Mes mains parcouraient son corps tandis que je m'évertuais toujours plus à le provoquer. Finalement, le signal que nous attentions tous faisait son apparition bien que l'on me demande toutefois de poursuivre.
Je me fis plus provocante, plus désirable alors que j'essayais de pousser ma proie dans ses retranchements. La partie semblait déjà gagnée...

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Iwa
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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) EmptyJeu 15 Jan 2015 - 17:54



Phase suivante, il s'agissait des mots cités par un des hommes dans l'ombre, après les paroles de notre jeune héros. La porte s'ouvrit et quelqu'un pénétra dans la pièce. Kibō avait le regard rivé contre le sol, il leva les yeux et aperçut Yami, dans une tenue qui ne lui était pas approprié. Le regard de glace du Rêveur se plongea dans celui écarlate de la demoiselle. Que faisait-elle ici, surtout habillé de la sorte ? Le membre du Kakumeigun ne comprenait pas les intentions du groupe, comment la Ketsueki pouvait faire parler Kibō ? Peut-être en lui montrant que son sang était sur les lieux du crime, mais cela était tout simplement impossible.

Soudainement, la Kunoichi se mit à danser, mais que diable se passait-il ici ? Pourquoi se tortillait-elle de cette façon devant Kibō ? Pensait-il vraiment que cette vulgaire mise en scène allait faire parler le jeune homme à la crinière blanche ? Ce n'était pas un pervers, mais pour qui l'avait-il pris bon sang ! Cependant, une sensation étrange envahit le corps du Rêveur, il avait envie de Yami ou plutôt son corps en avait envie. Notre jeune héros baissa les yeux, mais que lui arrivait-il ? Pourquoi son corps agissait ainsi, ça ne lui correspondait pas, heureusement qu'il garda le contrôle de son esprit, il pouvait penser à autre chose pendant que la Ketsueki faisant son show.

Malheureusement, les deux membres du Kakumeigun forcèrent Kibō à regarder, un lui tira les cheveux pour lui relever la tête, alors que l'autre lui tenait les paupières bien ouvertes. Il n'y avait rien à dire, le corps, l'habillement et les mouvements de la demoiselle pouvaient faire craquer quiconque, mais le Chef du Midorhato avait toujours su résister à la tentation, il ne pouvait pas tromper sa future femme, surtout pas maintenant, à quelques mois de leur mariage. Comme si ce n'était pas suffisant, la jeune fille se ôta sa minijupe pour dévoiler sa petite culotte et faire monter encore plus les pulsions masculines de Kibō.

On pouvait le traiter de traître, l'insulter, l'humilié, mais il ne voulait pas commettre de tort à Yuki, tout sauf cela. Il ne pourra plus jamais regarder sa future femme droit dans les yeux, à moins de le lui dire et même, son orgueil allait en prendre un coup. Yami se mit sur notre jeune héros et se frotta à lui, provoquant la montée du membre caché. Le visage de la Ketsueki n'était plus qu'à quelques centimètres du sien, mais son esprit était ailleurs, il ne voyait pas la demoiselle en face de lui, mais il voyait Yuki. Il était navré, navré de ressentir de telles sensations pour une autre femme, pour lui, c'était comme s'il la trompait. Le regard de Yami replongea une nouvelle fois dans celui de Kibō, alors qu'une larme s'échappa pour glisser le long de sa joue.

◊ Je t'en supplie, arrête...

Il n'en pouvait plus, à ce point, il souhaitait qu'une seule chose : la mort. Il ne voulait plus vivre dans ce monde, car s'il sortait de là, il n'aura plus rien, plus de foyer, plus d'amis et surtout plus de Yuki, dans ce cas, autant mourir...
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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) EmptyJeu 15 Jan 2015 - 20:17


J'en avais fait des trucs chelous dans ma vie mais là c'était franchement le pompon. Lorsque je m'étais reculé dans l'ombre j'avais ôté mes vêtements en vitesse non sans avoir auparavant évité le kunaï que Kibo m'avait décoché. Puis je m'étais rapidement transformé en Yami en usant d'un Henge. Sur le moment cette idée de strip tease m'avait semblé amusante mais je n'avais pas vraiment imaginé ce que j'allais ressentir sur le moment. Et force était de constater que c'était bien plus compliqué que ce que j'avais imaginé...

Non seulement parce que je n'étais pas le meilleur danseur de Suna mais également parce que je devais le faire à... un homme! Et qui plus est un type qui en avait visiblement tous sauf envie! Enfin... Le ridicule ne tue pas paraît-il et le fait que je ne sois pas sous mon apparence m'ôtait un peu de la honte qui m'envahissait. J'espérais que les personnes présentes saurait tenir leurs langues et que cette histoire ne sortirait pas de cette cellule. Mais franchement j'en doutais... Donc j'étais sur Kibo en train de lui faire goûter à des charmes qui n'avaient rien de réels quand ce dernier se mettait à... pleurer?!

Et moi alors hein? J'avais pas envie de pleurer peut-être alors que j'étais en train de le palper et que sa virilité me frôlait constamment? Je l'avais jamais imaginé aussi sensible ce membre du Kakumeigun! Bon il faut dire aussi qu'on avait mis le paquet et je pouvais comprendre son désarroi. Non seulement nous l'avions détruit mentalement mais en plus on lui faisait subir des traitements qui n'étaient pas très... hum... orthodoxes? M'enfin bon nous avions au moins l'assurance qu'il allait se souvenir de ce moment toute sa vie! Continuant de jouer mon rôle avec efficacité - du moins je crois - je glissai un doigt sous son menton pour relever son visage vers moi tout en essuyant la larme sur sa joue du revers de la paume. Le tout pendant qu'il me suppliait d'arrêter...
- "Allons mon beau!" soufflai-je à son oreille. "Tu vas me vexer si tu continues à pleurer! Ne suis-je pas plus attirante qu'une gamine de seize ans? Allez je vais te remonter le moral, tu vas voir! Laisse-moi te faire découvrir des plaisirs... exotiques!"
Je me mis à califourchon sur lui et à l'envers, de manière à lui présenter mon sublime fessier au niveau de son visage. Puis je lui fis découvrir lesdits plaisirs! Je lui décochai des coups de fesses répétitifs dans le visage sans aucune douceur à vrai dire! Je ne sais pas quel genre de plaisir on pouvait tirer par ce genre de traitements mais puisque c'était la mode... Là encore, je me sentais vraiment stupide! Mais alors... Vraiment quoi! Il était temps de tomber le masque désormais et de lui balancer le coup de grâce. Entre deux mouvements je repris mon apparence normale, celle de Shinji le beau gosse! Hé ouais!
- "SURPRISE!!!"
Dans le même temps la lumière s'alluma et une musique festive envahit la pièce tandis que Kibo pouvait découvrir les personnes pour qui il comptait un tant soi peu! C'est qu'il était apprécié à Suna, le petit père! Les gens se mirent à applaudir ou à siffler, la plupart avec de larges sourires amusés sur le visage. Et puis il y avait évidemment Kioshi, instigateur de tout ceci...
- "Salut Kibo!" fis-je en me redressant face à lui. "Bienvenue à ton enterrement de vie de jeune garçon!"
Le tout avec un large sourire, évidemment! S'il avait pu voir sa tête à ce moment-là. Bon bien sûr l'effet du viagra faisait toujours son petit effet et la bosse parfaitement visible entre ses jambes devait certainement le mettre mal à l'aise. Mais vu que dans le même temps il devait comprendre que les choses qu'on lui reprochait n'étaient pas fondées et qu'il gardait ses privilèges ainsi que son honneur - hum! - et sa future femme, il devait davantage être soulagé que vraiment honteux.

Les deux gardes vinrent libérer le jeune homme de ses entraves tandis qu'on lui apportait un cocktail. Moi aussi j'avais besoin de boire, tiens... Maintenant tout le monde regardait l'homme ou son entrejambe que l'on pourrait qualifier... heu.. d'expressif! Comment l'intéressé allait-il réagir?



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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) EmptyVen 16 Jan 2015 - 0:09

Il faisait nuit noir, l'heure pour tout le monde de dormir, sauf les gardes bien sûr. J'étais allongée paisiblement dans mon lit profitant d'un répit bien mérité. Le sommeil me gagnait et je ne tardai pas à m'assoupir dans le silence le plus total. Cette soirée ci, Anseï n'était pas; peut-être s'était il enfin autorisé à vivre pleinement sa nouvelle vie, et peut-être même s'était il trouvé une amie... Un peu de tendresse de ce monde si dur ne faisait de mal à personne, ou presque. Voilà, je plongeais à pleine tête dans le monde de Morphée. Enfin, ce fut sans compter sur ce bruit sourd et lointain qui vint me tirer lentement de mon repos.

Ce son désagréable gagnait en amplitude à chaque seconde qui passait, jusqu'à ce que je sois finalement totalement réveillée. Je soupirai bruyamment et décidai de me lever. Je me demandais qui pouvait bien frapper à ma porte à cette heure. Cela avait tout intérêt à être sérieux. Dans ces moments là j'étais passablement irritable et certainement moins conciliante que d'ordinaire. Je me frottai les yeux, me recoiffai tant bien que mal et ouvris la porte. Devant moi dans la lumière d'une lanterne pendant au milieu de la rue se tenait un Sunajin que je connaissais. Un des gardes que j'avais une fois excusé pour son état de fatigue.
    "Ah vous dormiez ?"
    "Non.. Non... Pas du tout, je faisais une partie de bridge... toute seule."
    "Heu.. Excusez moi de vous réveiller dans ce cas. Des bruits ont été entendus dans l'Ergastule, il s'agirait de Sunajin..."
    "De Sunajin ? Et tu ne peux pas t'en occuper toi même ?"
    "Et bien, je me suis dit que j'aurais peut être besoin d'aide... Et.."
    "Ok... On y va."

Quelques minutes après nous y fûmes. Je passai devant le corps de garde, l'homme en poste pâlit en me voyant. Sa réaction me laissait deviner qu'il ne s'agissait pas d'une attaque, mais quelque chose de plus... simple. Quelque chose provoquerait un tel décontenancement si j'intervenais. Mais je n'en avais rien à faire, on était venu me réveiller pour me faire venir ici, je pouvais déjà dire que ça allait plutôt mal se passer pour ceux à l'origine de ce boucan. Quelques mètres dans les couloirs de l'Ergastule et les bruits dont on m'avaient parlé se précisaient. Une porte, et j'y fus. La scène devant moi était surréaliste, et le pire dans tout ça fut certainement que je les connaissais tous.

Un pas de plus, je toussai pour m'éclaircir la voix.
    "QU'EST CE QUE VOUS FOUTEZ LA ! L'ERGASTULE N'EST PAS UN JOUET ! DEGAGEZ VITE D'ICI OU VOUS FINIREZ DANS CES CELLULES !"

Leur hurlais-je en tordant un barreau en deux à l'aide de ma maîtrise du Kinton que personne ne connaissait encore. La colère pouvait se lire sur mon visage, ainsi que la fatigue. Je me fichais pas mal de leurs conneries, mais je ne pouvais les laisser se servir de la prison, renfermant de dangereux criminels. Le moindre excès pouvait conduire à une vraie catastrophe.
    "Bande d'inconscients..."

Soupirais-je dans ma "barbe", en me frottant le crâne. Et là, une autre voix se réveilla dans mon crâne.
    *Tu devrais leur faire payer de nous avoir réveillé!*

Sans tenir compte de ses mots qui résonnèrent dans le fond de mon crâne, je fis demi tour, et quittai les lieux. Ils avaient intérêt à partir dans la minute suivante.


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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) EmptyVen 16 Jan 2015 - 13:45

    La supercherie se dévoila, le voile tomba. J’étais dans la pièce, dans l’ombre, à observer les talents d’acteur de Shinji. Les deux kidnappeurs avaient rempli leur rôle à merveille. Le principe ? Surprendre Kibõ. S’il s’attendait à sa fête, la surprise et la joie n’auraient pas été aussi grandes qu’elles devaient l’être. Egalement, un homme déjà heureux, il n’y aura pas une grande différence entre cet état et un peu plus content. Alors que s’il a peur, qu’il est déprimé, l’échelle sentimentale est bien plus large. Et puis, il y avait tout pour que la soirée lui convienne.

    La lumière éclaira toute la pièce, expliquant pourquoi on avait choisi une salle aussi large pour son interrogatoire. Des tables drapées de blanc, surmontés d’un véritable buffet et de boissons en tout genre et en quantité fort généreuse. De la musique, et des invités. D’ailleurs, il y en avait qui arrivaient à présent. La véritable fête pouvait commencer. Je vis quelqu’un vouloir apporter un cocktail à Kibõ. Non… Je le devançais avec un autre verre. Je connaissais les goûts de mon élève, mais surtout, il lui fallait un alcool fort. Un bon petit shooter pour bien commencer la soirée, et un remontant pour les événements passés. Kibõ devait être soulagé, commençant la pente ascensionnelle de l’émotion, mais cela devait avoir puisé pas mal dans son énergie également. Quelques gorgées et le tout reviendra vite…

    « J’espère que mes idées te plaisent… Et j’ai également gardé les tiennes. Tu voulais une statue n’est-ce pas ? »

    Après lui avoir transmis le verre, je pointais un côté de la salle du doigt. Sur l’une des tables, sur l’un des plateaux, se trouvait un grand gâteau. Une sculpture. Une statue de plus d’un mètre de haut, le tout en chocolat, représentant l’héros de la soirée, nue… Mais avec un appareil plutôt proéminent par rapport à l’échelle du reste du corps. La surprise devrait au moins lui arracher un sourire… Ou bien une moquerie. J’espérais en tout cas qu’il daigne y goûter au courant de la soirée…

    Cependant, il y avait un petit imprévu. Une Kazekage que j’avais peut-être omis de prévenir… Peut-être, j’avais un léger doute… Mais au lieu de vérifier si tout le monde s’en va bel et bien, elle repartit… Tant mieux, ce sera plus simple de rechercher son pardon que de la convaincre de continuer la fête. Je pris alors la parole.

    « Contrordre du chef du Kakumeigun ! J’en prends la responsabilité ! Que les spécialistes du Fuinjutsu placent les sceaux d’insonorisation des murs et la fête peut continuer ! »

    Par ailleurs, j’invoquais des clones qui allaient monter la garde devant les différentes cellules. Ils devraient suffire à la sécurité, car eux resteraient sobres… Et si l’un venait à disparaître, je le saurais immédiatement, et je pourrais alors me dessaouler et m’occuper de tout ça. Aucun problème en somme.

    De toute façon, Zanshi était du genre à donner beaucoup d’importance au devoir. Or, en tant que témoin, cette fête était mon devoir. Je ne faisais donc qu’appliquer le plus vieux précepte des ninjas… Que les hommes boivent et félicitent Kibõ pour son mariage ! Que les femmes nous divertissent et nous apportent de la joie ! Que la fête continue !

    Spoiler:

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Iwa
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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) EmptyVen 16 Jan 2015 - 19:59



Le supplice continua, malgré la requête de notre jeune héros de mettre un terme à tout cela. Yami poursuivit et en plus de cela, elle enfonça encore plus Kibō, en lui frottant son derrière en pleine face. Décidément, la mort était vraiment la bienvenue. Soudainement, le corps de la jeune fille changea, son fessier devint plus gros et ses fines courbes disparaissaient. Elle se retourna et le membre du Kakumeigun vit le visage de Shinji, qui cria « Surprise ». Le Rêveur eut une remontée, il avait envie de vomir. Le Genin s'était frotté à lui comme un homosexuel et le pire était que Kibō avait vu son membre monter pour un homme...

La lumière s'alluma et la salle dévoila toutes les personnes présentes. Ces dernières sifflaient, applaudissaient et criaient. Kibō ne comprenait plus rien, il était passé de l'état du suicide à celui de l'ignorance la plus total. Il avait un air ahurit face à cette scène. L'Akuzu reprit la parole et souhaita la bienvenue au Rêveur, à son enterrement de vie de garçon. Les choses se remirent en place dans la tête du jeune homme à la crinière blanche et comprit qu'un seul et unique homme pouvait être derrière tout ça, son témoin, Yamada Kioshi. Le Chef du Midorhato était tombé en plein dans le piège, il ne s'était douté de rien. Un sourit nerveux était perceptible sur son visage, pensaient-ils qu'ils allaient s'en tirer comme ça ? Après avoir torturé notre jeune héros ?

On libéra Kibō et ce dernier reçut un cocktail, tout le monde faisait la fête, mais lui, il avait encore besoin d'un peu de temps pour se remettre de ce choc émotionnel. Son verre lui fut immédiatement retiré des mains par l'auteur de toute cette mascarade, un plus petit verre, avec un alcool surpuissant lui fut proposé à la place, alors que le blond lui demandait son idée lui avait plu. Le Rêveur ingurgita le liquide d'une seule traite, avant d'envoyer le verre s'exploser sur le crâne de Shinji et ce n'était que le début de sa vengeance. Le Yamada lui pointa du doigt une autre surprise, Kibō détourna son regard et admira un gigantesque gâteau, le représentant, enfin, à quelque de détails près.

◊ Merci beaucoup Kioshi-Senseï, mais vous ne pensez tout de même vous en tirez comme ça, avec un simple gâteau...

Dit-il avant de détourner son regard contre l'unique homme qui n'avait pas encore retiré sa tenue. Le membre du Kakumeigun empoigna un autre Shoot et se l'envoya cul-sec. Il fixa l'homme masqué et tout d'un coup, il chargea, à une vitesse qui lui était propre. Il se retrouva à quelques millimètres de son kidnappeur, qu'il prit par la gorge avant de le soulever et de le plaquer contre le mur derrière lui. À ce moment même la porte s'ouvrit et la Godaime Kazekage fit son apparition... C'était mauvais, mais celle-ci semblait encore un peu dans les vapes, on avait dû la réveiller durant son sommeil. Elle reprit toutes les personnes dans la salle, avant de faire demi-tour et repartir. Drôle d'intervention. Enfin bref, Kibō se concentra sur sa pauvre victime et lui ôta le masque.

◊ Ogami...

Dit-il tout en lui souriant, son élève lui avait fait ça, après tout ce qu'il lui avait donné. Il relâcha sa prise et laissa tomber le Toshiro.

◊ Tu vas passer le restant de tes jours à nettoyer les toilettes de notre QG, je te le promets ! Mais ça, ça sera après que je me sois vengé !

Le Rêveur se retourna, ramassa un autre verre et se précipita sur la chaise, pour s'y mettre dessus.

◊ Silence ! J'aimerais porter un toast !

Il sortit un toast de sa poche et le leva, son toast était porté... Il attendit que le calme règne, avant de prendre la parole.

◊ Je tenais à remercier Kioshi et à tous ceux qui ont participé à cette mise en scène ! Profitez, car ceci est également votre dernière soirée avant votre véritable enterrement !

S'exclama-t-il d'un air menaçant !

◊ Vous m'avez kidnappé, vous m'avez fait croire que Suna ne m'aimait plus, que mes amis ne m'aimaient plus, vous m'avez fait pleurer, mais vous m'avez surtout fait bander sur Shinji ! Personne, je dis bien personne ne doit savoir ce qui s'est passé cette nuit et pour cela, il y a deux moyens, soit je vous pose un sceau sur vous, vous obligeant à garder le silence, soit on oublie tout et pour cela, il n'y a qu'un seul moyen... boire !

Kibō but son verre d'une traite, comme les deux d'avant.

◊ Santé et que la fête commence !

L'élève de Kioshi descendit et se dirigea vers son maître, alors que la fête pouvait réellement commencer. Il fallait profiter de cette soirée, qui était une de ses premières et surement l'une des dernières, du coup, il voulait la passer avec la personne qui lui était la plus chère en ce monde, il s'agissait de Kioshi, même si ce dernier ne le méritait pas. Kibō s'avança vers son Senseï, alors que l'alcool commençait gentiment à lui monter à la tête, attention aux ravages...

HRP:
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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) EmptyDim 18 Jan 2015 - 20:02



Ça commençait à être difficile de garder le secret de cette opération. Elle était allée bien trop loin à mon goût, je pensais faire bien pour enterrer sa vie de garçon. Du moins c'était normal d'après certains de faire cela, j'avais peut-être été légèrement naïf sur ce coup. Je n'étais pas aussi informé que certains, depuis longtemps j'ai du mal à m'intégrer à la société et c'était en effet en parti ma faute. Enfin, la « femme » se trémoussait devant mon maître. Cette femme n'était qu'autre qu'une Ketsueki avec qui j'avais effectué une mission, après une courte entrevue à la voie illusionnée. Si cette dernière était dans de mauvaises conditions, la mission s'était passée parfaitement. Pour en revenir au sujet, ce n'était qu'un henge de la part de mon bien apprécié ami Akuzu Shinji. Au moment où il se dandinait devant Kibō, j'étais vraiment gêné de voir faire une femme faire ça et de plus car j'en connaissais le visage. Bien sûr ce n'était que mascarade, mais cela ne me laissait pas indifférent. Une larmette se glissait sur sa joue, si j'étais dans une mauvaise position alors maintenant je pensais à une mort évidente. Je redoutais le moment où on allait éclater au grand jour la surprise, j'étais pressé et en même temps j'en étais effrayé. Non pas qu'un homme puisse me faire peur, mais j'avais bafoué mes plus certaines valeurs pour une coutume qui était au final des plus absurdes.

Et le moment tant attendu vint, le vrai Shinji reprit place et criait vérité haut et fort. La pression redescendait. Les lumières s'allumaient laissant place à la belle et grande salle approprié à cet enterrement. Je n'étais pas un expert dans les émotions, mais je comprenais que ce sourire cachait une petite haine à l'ensemble de l'organisation de l’événement. Après tout, on avait fait croire des choses bien graves à notre Kibō. Un verre à la main, il remercia le dirigeant des Kakumeigun qui avait tout orchestré. Peut-être que la fête pouvait commencer, disons je pensais cela jusqu'à qu'une personne très importante vint y mettre son grain de sel. Ce n'était personne d'autre que la Kazekage, celle qui avait l'honneur de représenter le village à travers le monde. J'étais honoré de sa présence même si c'était pour arrêter la fête en cours et même si je n'étais pas dans mon meilleur jour. Je me reculais légèrement pour ne pas me faire remarquer. Après nous avoir réprimandée, elle partit aussi rapidement qu'elle était venue. C'était une bonne chose de ne pas se faire remarquer après tout, j'en étais content.

Un contre-ordre émanant d'une plus mince autorité était dit, venant du metteur en scène de cet événement. Il m'était difficile d'écouter celui-ci, mais je n'eus pas le temps de réfléchir à quoi que ce soit que Kibō vint à ma rencontre avec un petit air énervé. Un mouvement assez rapide lui permit de me soulever avec son poing en me tenant à la gorge, il exerçait une certaine pression mais qui n'était pas meurtrière. Le maître était quand même délicat même dans un moment pareil, je ne pouvais que être impressionné. Disons que à ce moment là, je ne réfléchissais guère à cela. Ma première réaction fût de me sortir de cet henge de bas de gamme et l'homme m'ayant accepté me retira le masque. Il voyait alors qui était derrière son enlèvement, je m'efforçais à faire un sourire cachant ma nervosité face à la situation. Il me lâcha à son tour tout en souriant, j'étais peut-être sauvé. Si une lueur d'espoir s'illuminait à son sourire, non ce n'était qu'un masque qu'il arborerait. Il me donnait alors une sorte de punition que je ne pouvais que accepter, assumer les conséquences est une chose des plus primaires.


« Oui maître, j'en assume les conséquences » Dis-je en me relevant puis en m'inclinant.

J'étais même formel alors qu'on se trouvait à l'aube d'une fête délurée, c'était ma façon d'être et si je devais ressembler aux énergumènes autour de moi, il me fallait boire. C'était la seule solution pour retomber en état épave comme je l'avais été lors d'une virée aux côtés de l'Akuzu. Je me reculais un peu pour me fondre à la masse en récupérant un verre rempli sur le buffet, j'allais de nouveau goûter à la boisson du diable. Mon maître restait exemplaire en trouvant le temps de faire de « l'humour » même après toutes ces péripéties, je ne pouvais que saluer son enthousiaste. D'un mot retentissant dans la salle, tous les verres s'unissaient autant que les voix pour dire : « Santé ! ». Je pris même le temps de le faire pour me mêler à la foule, j'étais tout de même motivé. Je pris le temps aussi de pour retirer la cape et tout l'attirail fourni pour la mission spéciale. Je fis un grand sourire -un peu surjoué- à mon maître en espérant qu'il l'accueille avec plaisir. Après cela, je me dirigeais vers mon coéquipier Shinji qui en avait pris pour son grade avec un verre éclaté sur lui.

«  Ahah, Shinji il n'a pas été tendre avec toi. Et puis, tu te souviens d'une conversation qu'on a eu il y a bien longtemps par rapport à ton orientation sexuelle ? »

Je pris un air sérieux avant de rétorquer à nouveau.

« Je n'ai plus de doute maintenant. »


J'essayais de boire tant bien que mal ma boisson, je n'appréciais pas tant que ça le goût ni même les effets. Mais si je devais me mêler au commun des mortels, il me semblait normal de siroter une petite boisson. Par contre, je n'étais guère prêt à dépenser 5 ryos.
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) EmptyDim 18 Jan 2015 - 21:00

J'avais été informé de la fête par Kioshi, tout comme Tsukiko. Suite à cette annonce, nous nous étions concertée pour organiser une surprise pour le futur marié. Je ne connaissais que peu Kibo mais il me paraissait être un homme sympathique, prônant la paix et voulant aider son prochain. De ce que je savais, Tsukiko et lui faisait partis de la team de Kioshi qui était leur sensei et la Kawaguchi avait habité quelques temps chez le futur marié. J'ignorais tout de l'élue de son cœur mais je trouvais l'idée de cette fête plutôt sympathique bien que cela me paraissait étrange qu'ils aient choisi de l'organisé au sein même d'Ergastule...

Nous nous étions retrouvés Tsukiko et moi, pour nous rendre sur les lieux de la fête. Nos tenues étaient forts affriolantes mais n'avaient rien de vulgaire et pour l'heure, rien n'était perceptible puisque nous étions recouvertes de nos capes qui nous servaient habituellement lors de nos traversées du désert.

Le garde a l'entrée nous laissa pénétrer dans les lieux après que l'on ai expliqué le pourquoi de notre venue. La musique se faisait entendre, les rythmes endiablés et l'alcool coulait à flot : un parfait cocktail pour des festivités réussies ! Tout le monde semblait bien s'amuser et personne ne pouvait encore nous reconnaître puisque nous étions affublés d'un masque couvrant nos regards et une partie de nos visages.

Les lumières se tamisaient alors que notre spectacle pouvait commencer. L'ambiance changeait pour laisser transparaître une atmosphère emprunte de sensualité sur un air oriental. Nous nous présentions dos au public, laissant retomber nos capes pour dévoiler un apparat propice à une telle démonstration de danse orientale. Vêtue d'écarlate et de pointes dorées alors que Tsukiko portait l'opposé, elle et sa chevelure blonde et moi de jais. Nos hauts ne recouvraient que nos poitrines, laissant toutefois peu de place a l'imagination, et nos bas étaient constitués de pans de tissus et de voilage, fendus sur les côtés pour laisser entrevoir nos cuisses.

Danse :

Les bras écartés, nous ondulions notre bassin de manière synchronisés, signe de nos répétitions en amont. Nos mouvements graciles suivaient le rythme de la musique, cherchant à captiver l'attention de l'assemblée. Je bougeais les bras, les levant vers le ciel tout en basculant mon bassin de gauche à droite pour donner plus crédit à mes courbes. Je me retournais pour me mettre face au public, mes hanches se ondulaient dans des mouvements longs et lents, donnant de l'ampleur aux vagues sensuelles qui apparaissaient sur mon ventre.
J'effectuais des pas tantôt à droite tantôt à gauche, m'évertuant à toujours faire jouer mon ventre et mon bassin tout en brassant l'air de mes bras et mes poignets de façon à accompagner mes mouvements : comme Tsukiko me l'avait appris.

Nous nous approchâmes successivement de Kibo, l'homme de la soirée, pour lui faire ôter nos masques et découvrir nos visages pour surprendre ceux qui ne nous avaient toujours pas reconnus. Je reprenais ma place et ma position initiale, de dos, relevant mes cheveux et laissant apparaître le tatouage de ma nuque représentant un soleil couplé au vent, symbole de notre soirée de déchéance avec Tsukiko et Oniri qui portaient le même que moi à des emplacement différent. Là dessus, je bougeais mon bassin en reculant lentement. Je me positionnais de profil en exécutant la même série d’enchaînements souhaitant rendre mes mouvements les plus désirables et envieux possibles : la sensualité était la maître mot de la danse du ventre sans pour autant être aussi vulgaire qu'un banal strip tease a mon sens. Je jouais de mes atouts et de mon regards écarlate, le balayant dans la salle tout en me donnant un air aguicheur et non dénué de passion.

Je tournoyais sur moi même, déployant certains voiles de ma tenue, laissant entrevoir mes cuisses dans ma course que je stoppais net tout en renvoyant mes cheveux en arrière d'un geste de la tête. Mes enchaînements se succédaient, évoluant, devenant plus dynamique au fil de la musique qui se déchaînait. Je m'avançais dans la salle, dansant de façon rapprochée autour de Kibo sans jamais le toucher tandis que mes yeux capturaient les siens, puis de Ogami, me déhanchant à ses côtés avant de relever mes cheveux. Le Yamada aussi n'échappa pas a mon tour de salle, bien que l'alcool semblait le prédisposée à ne pas fuir la situation pour une fois. Je tournais autour de lui tout en dansant de façon rapprochée sans le lâcher du regard : ondulant mes hanches et mon bassin. Aucun homme n'était épargné...

Les hommes paraissaient ravis de notre danse, applaudissant et sifflants sans discontinuer. Tsukiko et moi saluions la foule avant de nous servir a boire et d'en proposer à nos convives, haletantes.


Dernière édition par Ketsueki Yami le Lun 19 Jan 2015 - 19:37, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) EmptyDim 18 Jan 2015 - 23:14

« Tout est réel. Tout est réel » se répéta-t-elle plusieurs fois devant son miroir, se préparant lentement, en poussant une petite chansonnette. Son crayon noir souligna ses beaux yeux bleus, le khôl supplémentaire rehaussait l’éclat et son fard à paupière ajoutait une petite magie. Ondulant son corps devant le miroir, elle mit son petit « masque », enfila sa « tenue » et quitta son domicile d’un pas léger.

Sans se faire repérer, ni se faire remarquer, elle alla rejoindre une de ses amies devant l’Ergastule même. Les gardes demandèrent la raison de la venue, elles se contentèrent de répondre « pour la fête surprise » ou plutôt l’amie se contenta de répondre. Les gardes se contentèrent de rigoler et de les laisser passer, lançant tout de même un regard de dos. Ils étaient fort déçus : les deux demoiselles s’étaient recouvertes de leur cape. On ne voyait rien.

Au loin, elle entendait quelques voix familières. On félicitait, on insultait, on criait au scandale, on riait… Tsukiko opta pour rire en lançant un regard amusé à l’amie. Cette dernière pourrait être étonnée de l’attitude détendue de la jeune femme. En effet, la blonde n’avait-elle pas émise des réserves pour cette soirée ? Oui. N’avait-elle pas imaginé mille et une stratagèmes pour fuir à ses « obligations » - obligations arrachées par Kioshi lui-même suite à une odieuse « manipulation »- ? Oui. Comment avait-elle pu changer de tout en tout ? Quelques événements personnels, deux ou trois petites « aides » et le tour était joué. Elle se sentait comme sur un petit nuage, et ne voulait qu’une chose : tout oublier et s’amuser.

La musique démarra soudainement, indiquant leur entrée. Elles quittèrent leur cape grotesque, dévoilant ainsi leur splendide tenue, avant d’entrer sur « scène ».

L’air était lancinant et doux, laissant aux demoiselles tout leur loisir de prendre leur repère dans ce lieu placé sous le signe de la fête et de l’excès exceptionnellement. Derrière leur petit masque qui dissimulait leur véritable identité partiellement, elles purent identifier plus d’une tête familière. A-t-elle à rougir ? Absolument pas.

Danser n’était pas un crime.

Au départ, elles restaient hors de portée des hommes, synchronisant leur corps, lançant de temps en temps quelques regards charmeurs et aguicheurs à l’intention de la star de la soirée Les voiles voltigeaient donc autour de leur corps sveltes où l’on ne voyant aucune cicatrice, presque « brillant » dans cette demi-pénombre. Finalement, elles acceptèrent de « se quitter » et d’avancer doucement, pas à pas, en gardant cette ondulation lascive, vers le jeune membre du Kakumeigun. Sans savoir s’il appréciait ou non, elles tournèrent autour de lui, glissant un foulard autour du cou pour attirer son regard sur la peau dénudée de l’une ou encore posant une ou deux mains légères de ci de là de son corps chaud avec deux ou trois petits sourires.

Il était mal à l’aise.

Comment pouvait-on l’être lorsqu’une demoiselle à peine vêtue vous tournez autour ? Comment prétendre ne pas aimer lorsqu’elle vous offrait une merveilleuse vue sur son corps sculpté par des années d’entraînement, qu’elle laissait entreapercevoir les cuisses galbées ou encore le fessier moulé par ce tissus or écarlate.

Elle était entièrement d’or Tsukiko, en accordance avec sa propre chevelure blonde, et avait ajouté une ou deux touches de rouges en travers de pauvre tissus pour être en accordance avec son amie tout en écarlate.

Peut-être serait-il temps que chacune offre sa danse à l’intéressé. Peut-être serait-il plus à son aise ? L’écarlate s’éloigna pour commencer sa propre danse sur son propre rythme. Tsukiko obligea subtilement à ce que Kibo ne la quitte pas du regard, tantôt en posant son menton sur la tête, tantôt en s’assurant que la coupe était toujours pleine, tantôt en rigolant aux quelques remarques qui vrillaient d’ici et là.

Après que Yami avait quitté la scène, c’était au tour de Tsukiko de montrer son propre talent – et elle était assez confiante au vu de ses connaissances assez poussées dans ce domaine artistique. Cette dernière se leva et s’avança au milieu de sa « scène » doucement, en n’hésitant pas à bouger ce corps à chaque pas. Que dire ? Elle ne craignait pas de bouger ses hanches, de montrer ses cuisses, d’onduler, de lancer des regards tantôt amusés tantôt provocateurs ou encore de jouer habilement avec ses cheveux et sa tenue pour apporter davantage de voluptés à sa prestation.

Si elle était plus assurée que Yami, elle était tout de même restée un tantinet plus sur la réserve – soit elle avait évité de frôler qui que ce soit -. Finalement, à l’approche de la fin, elle arriva devant Kibo, dévoilant en chemin son visage en ôtant son pauvre masque.

Un sourire amusé aux lèvres, elle posa ses deux mains de part et d’autre du jeune homme, plongeant son regard bleu dans le sien, les visages à quelques centimètres.

- Alors ma danse, qu’en as-tu pensé Kibo? demanda-t-elle avec une voix bien douce, et bien chaleureuse.

Un regard au niveau du pantalon et elle se retint de rire.

- Profite de la soirée pour trouver une solution, termina-t-elle en riant puis en s’éloignant pour rejoindre à nouveau la piste de danse improvisée et y danser.

Entre temps, elle grapilla un verre pour boire cul de sec. Si elle dansait seule pour le moment, cela ne saurait tarder qu’une personne la rejoigne. Un pur inconnu ou un connu, qu’importe. Elle ne voulait que s’amuser.

Détail inutile décidé à la dernière minute MAIS :
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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) EmptyLun 19 Jan 2015 - 12:20


Kibo n'avait visiblement pas goûté à mon petit tour et me le fit comprendre en m'envoyant un verre en pleine tronche. Surpris par cette réaction alors que j'avais payé de ma personne pour participer à son enterrement de vie de jeune garçon, je n'eus même pas le réflexe de l'éviter. Un filet de sang commença à couler le long de mon visage avant même que je m'en rende compte. Je devais être coupé superficiellement mais ce n'était pas ça qui me faisait mal. C'était plutôt la réaction du futur marié! Je levai les yeux au ciel avant de hausser les épaules et me détourner pour aller vers le bar.

J'épongeai rapidement mon front avant de m'envoyer plusieurs shoot à la suite! Entre ça et la Kazekage qui avait fait irruption quelques minutes plus tôt, j'étais servi! Cette dernière avait dardé à plusieurs reprises son regard sur moi et il ne fallait pas être un génie pour comprendre qu'elle m'avait reconnu. J'avais déjà assez d'emmerdes comme ça sans en plus me mettre la dirigeante du village à dos. Ogami vint vers moi et me fit remarquer que Kibo n'avait pas été tendre avec moi avant de me rappeler notre discussion sur les orientations sexuelles.

Cette soirée avait été plutôt mémorable, je devais le reconnaître. Je m'étais même carrément amusé alors que je pensais pas ça possible après le combat contre Oniri. Mais j'avais perdu mon envie de m'amuser et encore plus depuis que ma tronche avait été désignée comme cible. Il en fallait parfois peu pour qu'une soirée dérape et j'avais un peu de peine à faire abstraction de ce que je voyais désormais autours de moi.
- "Tu m'excuseras mais je n'ai pas la tête à ça!" répliquai simplement avant d'engloutir un nouveau verre. "Quant à la réaction de Kibo, je dirais qu'il fallait s'y attendre! Au lieu de s'en prendre au vrai responsable c'est plus facile de s'attaquer à un pion du dispositif! Enfin, passons..."
Kioshi y alla de son contre-ordre et je poussai un léger soupire en me disant qu'il n'avait pas l'autorité pour remettre en question un ordre de la Kage et encore moins pour l'annuler. S'il voulait en prendre la responsabilité, grand bien lui fasse! Je terminai un dernier verre et décochai une tape dans le dos d'Ogami avant de lui adresser un sourire.
- "Je me tire! J'ai des ryos à aller gagner!"
Aussitôt dit, aussitôt fait! J'emportai au passage une bouteille avant de quitter la prison.
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Iwa
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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) EmptyLun 19 Jan 2015 - 19:16



Toujours aux côtés de son maître, Kibō profitait désormais de sa soirée, malgré que celle-ci ait mal commencé. Les portes s'ouvrirent, alors que l'intensité de la lumière diminua. Que se passait-il encore ? Notre jeune héros jeta un regard à l'entrée et vit deux demoiselles, peu vêtue, rentrant dans la salle tout en dansant. Le jeune homme au regard de glace se tourna vers Kioshi et le lança un regard noir. Il voulait chercher dans son regard une réponse, il voulait savoir s'il s'agissait de deux prostitués, mais il n'avait rien à craindre d'après le Yamada.

Les deux danseuses eurent toute l'attention de l'audience et Kibō n'était plus le seul à avoir une bosse sur le pantalon, mais lui au moins, il avait une excuse, on lui avait fait avaler une pilule. Son membre serait monté lors de cette représentation sans la pilule ? Bonne question, il fallait avouer que les deux filles dansaient merveilleusement et le tout, sans être vulgaire. Soudainement, elles se rapprochèrent de Kibō, pourvu qu'elle ne le touche pas, pensa le membre du Kakumeigun. Heureusement pour lui, les deux demoiselles avaient été très respectueuses et notre jeune héros apprécia le geste.

Mais qui étaient-elles ? Il y avait Yami, désormais le Chef du Midorhato connaissait son corps par coeur, grâce à Shinji. Cette dernière ôta son masque et dévoila son visage à ceux qui n'avait pas encore compris qu'il s'agissait de la Ketsueki, mais qui était l'autre ? Alors que la manipulatrice de sang se retira pour faire un tour de salle, l'autre danseuse s'occupa de Kibō. Finalement, elle posa ses deux mains sur notre jeune héros et dévoila à son tour son visage, c'était Tsukiko. Depuis quand possédait-elle de telles yeux ? Les visages à quelques centimètres l'un de l'autre et tout le monde regardait la scène avec un seul désire, pourvu que les deux s'embrassent, mais non...

* Si seulement tu savais... *

La Kawaguchi partit à son tour et continua à danser seule au centre de la piste. Kibō était perturbé, il devait lui parler, mais il n'était pas assez ivre pour le faire ou peut-être que si ? Quoi qu'il en soit, notre jeune héros invoqua cinq clones et leur ordonna de boire chacun un verre cul-sec. Une fois cela fait, il quitta les côtés de Kioshi, il devait le lui dire. D'un pas décidé, le jeune homme à la crinière blanche rejoignit Tsukiko, avant de se mettre à danser avec. Soudainement, il lui posa une main sur le bas du dos, masquant son tatouage, rapprochant la demoiselle à lui. L'autre main se glissa dans sa chevelure d'or, alors que leur visage se retrouvaient à nouveau à quelques centimètres l'un de l'autre. Kibo le rapprocha de plus en plus, mais contrairement à ce que pensait tout le monde, il n'allait pas l'embrasser, mais simplement lui chuchoter quelque chose à l'oreille.

◊ Ça pouvait être toi...

Oui, si Kibō n'avait pas retrouvé Yuki, il aurait surement choisi la manieuse de Sable et qui sait, peut-être qu'il aurait été plus heureux. Le Sunajin usa de son affinité Raiton pour court-circuiter la lumière de la salle, plongeant celle-ci dans l'obscurité la plus totale. Cela dura quelques instants et aussitôt, la lumière revint, Tsukiko était seule au centre de la pièce et Kibō était à nouveau aux côtés de son maître, il avait utilisé sa technique de déplacement instantané. Mais que c'était-il passé entre les deux membres de la Team Miira lors de ce blackout ? Certain prétendent avoir entendu des bruits de bisous, d'autre affirment même qu'ils s'étaient roulés une pelle, d'autre abusèrent en déclarant qu'il lui avait mis une fessé et pour finir, les autres n'avaient rien entendu et comprit, tellement ils étaient saoul, mais qui avait raison ? Personne ne pouvait confirmer ses dires et personne ne le saura, ce mystère hantera les nuits de plusieurs personnes présentent dans la salle...


Dernière édition par Kibō le Dim 25 Jan 2015 - 17:40, édité 2 fois
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) EmptyLun 19 Jan 2015 - 23:19

Avait-elle abusé sur la composition de sa clope de ce soir – avant de venir à cette fameuse fête – ou avait-elle trop bu – elle était certaine d’avoir avalé qu’un verre pourtant -, toujours est-il qu’elle ne trouvait pas d’explication sur l’attitude étrange du jeune homme. Malgré son « état » il vint danser avec elle, aventurant sa main dans la chevelure blonde de la jeune fille et approchant dangereusement ses lèvres jusqu’aux oreilles de cette dernière.

- Ça pouvait être toi...

Elle était encore assez lucide pour comprendre cette phrase et plongea ses grands yeux étonnés dans ceux un tantinet dans les vapes de Kibo. Elle ne put rien dire de plus car la seconde suivante, la pièce fut happée dans la plus totale obscurité. Un court moment où beaucoup de choses pouvaient avoir lieu dans le plus grand des secrets.

« Heureusement qu’elle a été là alors. Je ne sais pas aimer … » souffla-t-elle télépathiquement à son coéquipier.

Sur ces derniers « mots », elle prit la direction opposée pour grappiller un verre qu’elle but d’une traite. Oui, heureusement qu’elle n’avait pas été « cette élue de cœur » car elle était totalement inapte à aimer et à se donner entièrement à une personne. Elle n’avait guère eu de bon modèle jusqu’à maintenant il faut avouer. Soit ils trompaient, soit ils mourraient. Extrêmement charmant. Enfin, elle n’était pas faîte pour être aimée. Elle avait compris et accepté un fait : elle ne répondrait jamais à la description même de petite amie. Elle ne sera ni présente, ni totalement attentive, ni même fidèle. Elle sera toujours ailleurs, elle ne fera jamais confiance …

Libre comme le vent de ce pays désertique et – bientôt – flamboyante comme le feu d’un pays verdoyant.

Elle but un autre verre pour effacer toutes ces sombres pensées et lancer un regard dans la pièce. Elle vit Shinji quitter le lieu de fête brutalement, sans un regard à Yami. Elle vit tout autant les actions des autres. Elle observait, ne sachant que faire. Malgré l’alcool, elle était tout de même un tantinet perdue dans ses pensées. Il avait su la troubler malgré son état.

Soudain, un des hommes de la pièce s’approcha d’elle, se collant presque, proposant boissons ou soirée exquise. Elle se contentait de le regarder avec de yeux de biche, se demandant que faire. Accéder à la requête ou le rejeter. Le choix n’était pas compliqué. Elle lui tourna le dos et entraîner sur la piste de danse le premier homme de passage.

L’heureux élu était Toshiro Ogami. Elle tournoyait encore et encore jusqu’à finalement s’écraser dans les bras du jeune homme. Elle avait trop tourné et sa tête tournée.

- J’ai soiiiiif ! Et j’suis fatiguéeeeee ! On se repose ?

Sans attendre la réponse, elle l’emmenait déjà là où reposait les verres. Elle aurait voulu invoquer plein de clones comme Kibo mais au vu de ses dernières « prouesses » tournant plus à des intentions de meurtre qu’autre chose, elle évitait toute maîtrise de chakra tout court. Tant qu’elle était heureuse, tout irait bien.

- POUR KIBO ! ET SON MARIAGE ! dit-elle en trinquant avec Ogami, l’obligeant à enchainer un grand nombre de verres. Kibo, Sensei ! Venez boire avec moi ! Vous avez jamais bu avec moi, j’vais être jalouse !

Elle interpella les deux membres de l’équipe qui était au loin.
Elle préparait déjà les deux verres supplémentaires, dodelinant la tête au rythme de la musique.

Ce que Kibo avait dit et Fait ? Elle avait déjà un tantinet oublié - ou relativisait - grâce à l'alcool .
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Nukenin
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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) EmptyLun 19 Jan 2015 - 23:47


Je me trouvais aux côtés de mon compagnon, celui avec qui j'avais fait maintenant quelques coups étranges en y réfléchissant bien. J'avais eu idée de l'embêter sur son orientation sexuelle, ce qu'il n'avait pas trop l'air d'apprécié. Je pouvais le comprendre dans un sens, en étant assez proche de lui je vis le résultat du fabuleux lancé de mon maître. La tête en sang, ouvert par le tranchant du verre, cela n'avait rien de drôle. J'observais l'expression de mon interlocuteur qui, malgré la fête, semblait encore moins apte que moi à m'y intégrer. Il me répondit donc d'une façon qui ne me dérangeait pas, il disait ne pas avoir la tête à ça. Il continua sur sa lancée, exprimant son opinion sur la situation. Disant qu'il était plus facile de s'en prendre à un pion qu'au metteur en scène, il parlait peut-être du dirigeant du Kakumeigun. Non ce n'était pas peut-être, c'était même sûr. Je finissais mon premier verre d'alcool pour en reprendre un, toujours en écoutant mon camarade Akuzu. Je ne savais que trop dire face à ça, est-ce qu'il fallait vraiment que je dise quelque chose ? Je haussais les épaules légèrement avant de rétorquer à mon ami.

«  Il est vrai, mais ne réagis pas de cette façon. Si même moi, un homme ne comprenant rien aux subtilités d'une soirée comme celle-ci te retient, c'est qu'il y a un problème non ? »

A vrai dire pour le moment je n'étais pas des plus à l'aise pour être honnête, j'avais fait un certains mal à mon sensei et par rapport à lui je me sentais mal. J'avais bafoué mes plus simples valeurs pour m’accommoder à une stupide fête, même si elle commençait à peine et que l'ambiance était bonne.. Je n'en étais pas pour autant des plus à l'aise, il me fallait bien boire quelques verres de plus pour oublier cela. Je le voyais dilapider son verre, il était pressé, même un peu trop. Il me décochait une tape avant de s'en aller en ne regardant pas derrière lui. Le borgne en profita même pour prendre une bouteille, je lui disais alors au revoir à mon tour.

« Reviens en un seul morceau pathétique Akuzu. »

Je pensais savoir où il se dirigeait et il n'allait pas sortir indemne de son excursion. C'était à ma façon, que je lui exprimais ma volonté d'être prudent. L'heure était à la fête et les adieux fini, je pouvais me concentrer à nouveau sur l’événement qui se disait grandiose. Les verres se suivaient, il m'arrivait de les prendre seul ou même de m'appuyer sur un inconnu pour m'accompagner. Je voyais que tout le monde s'amusait.

Alors une musique s'enclencha et deux jeunes femmes rentrèrent dans l'établissement. Cette fois-ci je pouvais presque affirmer que je ne voyais pas des henges. Il n'y avait rien écrit de tel dans le plan et Shinji n'avait plus la tête à cela. J'avais donc bien en face de moi la Ketsueki accompagnée de la présidente de la réunion pour les défenses de Suna. Si je n'étais pas étonné d'une, je l'étais de l'autre qui me semblait si sage aux premiers abords. Bien sûr cette danse n'avait rien de similaire à la danse vulgaire exécutée par mon coéquipier de mission spéciale. C'était clairement deux belles femmes qui s'amusaient de leurs corps, faisant une danse du ventre pour l'assemblée. Elle passait prêt des hommes pour montrer leurs façons de faire, il y avait une bonne ambiance. Les hommes étaient contents, certains n'hésitaient pas à crier. Quand vint mon tour, je vis Yami s'approchait de moi pour danser. J'étais légèrement gêné de la chose, je ne savais pas où me mettre. Je restais droit et stoïque mon verre à la main, les joues rouges j'étais immobile. La cible changea alors, elles finissaient la démonstration.

Si j'étais concentré sur la Ketsueki, je pouvais du coin de l’œil observer mon maître se dandiner prêt de la présidente de la réunion. Il était d'autant plus en mauvaise position, on pouvait clairement voir à travers ses vêtements son attribut masculin, je faisais tout pour ne pas le voir mais j'observais la scène. Il était assez proche de la danseuse maintenant, je mis ma main devant mes yeux comme pour me cacher. J'avais aidé à faire cet événement, je ne voulais pas voir ni être responsable de quelque chose. Je ne connaissais pas ce type de fête, j'essayais de faire tant bien que mal, toujours à ma façon. Je me tournais alors vers le buffet pour manger un petit peu et en me resservant une boisson du diable. Mon maître avait l'air de s'amuser, mais je pense que c'était surtout l'alcool qui jouait de lui. Je n'avais pas sa capacité à encaisser mais je commençais à être moi même perturbé. Si bien que je me trouvais au milieu de la piste à essayer de danser, je peinais à trouver un rythme correct. Je me heurtais à deux-trois shinobis sans m'excuser, ils empiétaient sur mon espace de danse après tout. J'essayais de lier un pas de danse à un autre, mais je n'y arrivais pas c'était bien trop difficile. Jusqu'à qu'une personne m'emporta dans sa propre danse délurée, en me retournant je ne vis personne d'autre que la Kawaguchi qui nous avait fait le plaisir de danser précédemment. Cette fois-ci, la danse semblait bien moins maîtrisée et elle tournoyait encore et encore autour de moi. Je ne sais pas si elle voulait m’enjôler, mais dans cet état j'avais encore plus du mal à comprendre les gestes d'autrui.

L'alcool m'avait permis d'être joyeux j'essayais de suivre ma nouvelle partenaire avec des pas hésitants avant qu'elle ne tombe brusquement dans mes bras. Je n'étais pas préparé donc elle me déséquilibra un peu avant que je ne la serre contre moi pour la maintenir.

« Allez, oui, oui on se repose un peu.. un peu plus louin, plus loin je veux dire ! »

La manipulatrice de sable semblait avoir soif elle aussi et moi je n'aspirais que à boire à ses côtés. On s'assit donc sur des chaises aux alentours du buffet .Au premier verre on trinquait en criant, nos cris se mêlaient à la foule si aisément.

« Santé ! Mon maître va se marier à son âge c'est une mauvaise idée ! Santé ! Il est maoul ! ! Santé ! »

Je joignais une bêtise à une autre en enchaînant les verres d'alcool avec ma nouvelle partenaire. Il m'arrivait de rire pour rien et quand un verre était fini, elle me le remplaçait. Décidément elle était motivé à nous mettre à genoux. Maintenant elle invitait mon maître et le sien à nous rejoindre, nous allions être quatre. Je regardais autour de moi en cherchant la seconde chaussure de la paire de danseuses.

« KETSOUEKI ! Il y a à boire ici aussi, viens viens! »



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Suna
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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) EmptyLun 19 Jan 2015 - 23:57

    J’eus un peu peur au début, quand Kibõ se mit à proférer des menaces et à s’en prendre un peu à ses kidnappeurs. Mais quelque part, il préservait une certaine maîtrise de soi, faisant même preuve d’un peu d’humour. Ensuite, il prouvait qu’il avait besoin d’un bon remontant. Et il le prouvait à plusieurs reprises. Peut-être trop même. Il était bien décidé à ne plus se souvenir de cette soirée, à profiter de sa dernière débauche jusqu’au bout ! Et en tant que témoin, je n’avais qu’une seule chose à faire : le suivre, l’accompagner, et le soutenir dans sa voie ! Pour chaque verre qu’il prenait, j’en faisais de même. Une petite course à la boisson se mit en place. Cette fois, je n’userais pas de ma technique pour me dessaouler. J’accueillerais les effets de l’alcool à bras ouvert. Mais pas ceux de l’amnésie, ceux de la désinhibition. Sauf que lorsqu’il invoqua des clones, il prit tout de même pas mal d’avance… Mais je n’allais pas utiliser de ce subterfuge pour le battre. Faut aussi en laisser pour les autres ! Mais je continuais à boire, comptant le nombre de verre qu’il buvait pour savoir combien il me restait à en prendre. Il en était à quoi ? Une bonne douzaine de shooters ? C’est que ça monte vite à la tête ces trucs-là !

    Kibõ restait près de moi, il riait de bon cœur à présent. Quand nous nous déplacions vers le prochain verre, nous titubions. C’était un vrai parcours du combattant. En même temps, les verres bougeaient sur la table. Comme si ça ne suffisait pas… J’en veux pour preuve : quand on tendait le bras pour s’en saisir, la main tombait toujours à côté du récipient. Ca ne pouvait donc qu’être le verre qui se décalait…

    Le petit spectacle débuta alors. Je connaissais très bien les deux danseuses. En même temps, je dus les convaincre chacune pour venir danser. Je jetais d’abord un bref regard à Kibõ.

    « T’inquiète pas, ce sont de vrais femmes… Et tu les connais. »

    Mais très vite mon regard se désintéressa de lui pour se porter sur les demoiselles. Mes joues rosirent légèrement, à moins que ce ne fût l’alcool ? Je restais droit, du moins autant que le permettait mon état. Je ne reculais pas, et mon regard ne dévia pas du spectacle. S’en était presque dommage d’oublier cela… Finalement, je laisserais peut-être Kibõ l’emporter juste pour me souvenir de ça. Je fis un certain effort pour ordonner à mon cerveau de bien enregistrer tout ça. Mais allait-il seulement le faire ? Les courbes de Tsukiko, sa silhouette… Et c’était là mon élève bien aimée… J’ignorais qu’elle était capable d’un tel don. Je devrais peut-être marchander mes enseignements en échange d’une démonstration privée… Et Yami… Cette peau délicate et ces cuisses… Mais surtout, le ventre à toutes les deux. C’était ma partie préférée du corps des femmes. Et le leur en valait le détour. Je ne m’inquiétais même pas de l’état de mes pensées et de leurs répercussions physiologiques. De toute façon, c’est bon pour la circulation du sang…

    Alors que Yami dansait près de moi, je remarquais un tatouage lorsqu’elle leva ses cheveux… Et j’en vis un bout dans le bas du dos de Tsukiko… Ils semblaient similaires. Comme celui d’Oniri ! Tiens, dommage qu’elle ne soit pas là d’ailleurs… Mais ne nous morfondons pas, profitons plutôt !

    « Tu es tout aussi charmante, même sans aphrodisiaque… »

    Un murmure glissé à la Ketsueki alors qu’elle passait près de moi. Une petite référence à un certain événement, bien que mon esprit omettait la suite avec l’hallucinogène. L’alcool a un esprit sélectif on dirait.

    « D’ailleurs… toujours rouge ? »

    Une autre référence qu’elle seule comprendra, et qui devrait avoir le mérite de lui arracher un petit sourire étant donné l’ambiance de la soirée.

    Encore une fois, nous nous retrouvions près du buffet avec Kibõ, un verre à la main.

    « Hey, oublie pas de goûter à ton gâteau. Quel homme n’a jamais rêvé de pouvoir se goûter en enviant la capacité qu’ont les chiens de le faire ? »

    Evidemment, c’était une bonne dose d’alcool qui parlait. Cependant, ce dernier m’ignora complètement, finissant son verre pour approcher de Tsukiko à grands pas. Enfin, à grands pas… Il ne filait plus très droit, haha. Tapette… Houlà, vaut mieux que je m’appuie un peu à la table quelques instants. Je ne sais pas pourquoi, la planète semble tourner plus vite qu’à l’accoutumée…

    Mais bon, c’était toujours la même histoire : une femme qui vient s’immiscer au milieu de deux hommes… Toujours. Cette fois, c’était Tsukiko. La lumière s’éteignit, et par réflexe je me mis à ressentir la chaleur des personnes environnantes. Etrangement, celle de Kibõ et de Tsukiko sembla augmenter l’espace d’un instant. Puis la lumière revint, et Kibõ également, tout aussi rapidement que la lueur. Il venait de trouver une méthode de déplacement plus sûre que la marche… Je le regardais lui, puis Tsukiko, à l’affut de la moindre rougeur sur les joues ou du moindre indice. Mais à un moment, j’aurais le fin mot de l’histoire ! En attendant :

    « Je vois que tu as fait ton choix entre les danseuses… L’autre ne t’intéresse donc pas ? Attends, j’ai peut-être une astuce pour qu’elle nous dévoile un peu plus de ce tatouage qui part se cacher dans le bas de son dos… »

    Elles n’avaient peut-être pas bu autant que nous, mais elles avaient tout de même bien débuté la soirée. Il ne fallait donc plus qu’un coup de pouce, l’alcool et la logique s’occupant du reste, comme s’il n’y avait personne autour d’elles. J’augmentais la température autour des deux demoiselles. L’alcool faisant, la maîtrise diminuait, et je montais peut-être un peu trop le chaud. Disons que je vis rapidement une goutte de sueur perler sur leurs fronts… Mais dans ce genre de soirée, il est normal de transpirer et d’avoir chaud. Et il existe un moyen très simple de se rafraîchir un peu… De plus, comme elles semblaient être au même endroit, en rejoignant le second kidnappeur nous aurons un meilleur site d'observation sur les résultats de la manœuvre.
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) EmptyMar 20 Jan 2015 - 11:00

L'ambiance était à la fête ! L'alcool coulait à flot et pour une fois, je ne me privais pas dans sa consommation. Il fallait dire que ma maladie de sang n'était pas vraiment compatible avec de l'alcool souillant mes veines mais qu'importait : ce soir je m'amusais !

J'avais dansé autour de tous les convives, et même si les regards se montraient tous particulièrement intéressés, c'était bel et bien le Yamada qui se détachait du lot tant je n'avais pas l'habitude de le voir dans cet état. Il allait même jusqu'à me complimenter en énonçant les faits de certains moments que nous avions vécus. L'alcool avait déjà commencé à perturber mes sens si bien que mes yeux pétillaient avec davantage de malice qu'à l'accoutumer, mon visage s'étirant sur un sourire amusée.

« Eh non... pas rouge cette fois... »

Je lui adressais un air entendu tout en haussant un sourcil comme pour laisser planer un mystère pourtant futile.

« Merci... Le futur marié semble comblé ! Je pense que l'on peut dire que la fête est réussi... »

C'était un moyen a peine dissimulé pour le féliciter de son organisation. Je laissais planer un instant de silence avant de rependre, me penchant sur lui... pour attraper un verre sur la table :

« Et ça ne fait que commencer... »

J'avais prononcé cela d'un air un brin aguicheur tout en portant le verre à ma bouche et en tournant les talons. Je sentais l'alcool pénétrer dans mes veines et s'y dissoudre, presque de la même façon que ce que Kioshi m'avait appris pour utiliser mon chakra médical : mais ce soir, il n'était pas question de me soigner ! Je n'étais pas malade et j'allais même carrément bien !

Je me laissais de nouveau entraîné par la musique, reposant du même coup mon verre vide sur le plateau qui passait par là et j'en attrapais un nouveau : le mot d'ordre de cette soirée était de ne jamais avoir les mains vides !
Je dansais, reprenant une partie de la chorégraphie orchestrée plus tôt et c'est ce moment là qui fut choisi pour tout interrompre et plonger la salle dans le noir... L'univers vacillait tellement autour de moi juste avant la coupure d'électricité que je pensais un instant être tombée dans les vapes tout en restant consciente d'une certaine façon. C'était difficile de rester debout et bien droit dans le noir alors que l'alcool avait déjà bien fait son office et que les effets se présentaient sans discontinuer ! Heureusement, la lumière ne tardait pas à se rallumer : passant d'un silence inopinée à une festivité endiablée. Je marchais vers Tsukiko -ou plutôt titubais vers elle- qui venait de danser avec Ogami et qui m'appelait.

« Qu'est-ce qu'on étaient belles Tsukikooooooooooo ! De vrais déesses orientales dans un conte de mille et unes nuits ! »

C'était fou ça quand même ! Le monde semblait bien décidé à tourner plus vite qu'à l'accoutumé mais on avait rien pour se raccrocher alors si ça continuait comme ça on allait se retrouver par terre ! J'avais toujours soif ! Je devais boire encore et encore ! En plus, j'avais de nombreuses boissons à portée de mains, elles mêmes imbibées d'alcool... Je n'avais plus qu'à me servir à leur cou pour boire tout ce que j'avais envie ! Je devais faire ma banque du sang alors autant lié l'utile à l'agréable !
Toutefois je ne pouvais pas le faire maintenant : c'était moi où il faisait super chaud d'un coup ? C'était comme ci on se trouvait en pleins milieu du désert en pleine journée alors qu'il faisait nuit noire dehors ! Vraiment étrange cette fête ! Le monde tout entier avait lui aussi décider de s'amuser et de se dérégler pour faire n'importe quoi ! Je commençais a transpiré et ce n'était pas que moi car Tsukiko aussi semblait affectée par cette flamboyance nouvelle. J'attrapais mes cheveux et me les faisait passer par dessus l'une de mes épaule, les laissant reposer sur mon buste pour découvrir un peu ma nuque – et mon tatouage identique a Tsukiko par la même occasion – ainsi que mon dos histoire d'avoir moins chaud mais c'était peine perdue.
Kibo et Kioshi venaient nous rejoindre alors que je m'exclamais tout fort :

« IL FAIT CHAUDDDD ! »

Je fixais le Yamada dans les yeux, pensant qu'il y était pour quelque chose mais abandonnais vite l'idée : réfléchir, ce n'était pas bon pour ce que j'avais... Je continuais de danser malgré tout, suivi par Tsukiko, mais cela devenait vraiment intenable si bien que j'attrapais la Kawaguchi par le poignet pour l'attirer dehors :

« Allons prendre l'air Tsukiko ! »

Je l’entraînais a travers la foule pour nous frayer un chemin jusque dehors mais à mesure que nous avancions vers la porte d'entrée, un véritable froid glacial ce faisait sentir : ce brusque changement de température était saisissant si bien que nous préférions rester dans le sas pour nous rafraîchir un peu et nous passé un peu d'eau sur nos visages et nos corps bien dénudés. Je ne savais pas ce que Tsukiko voulait faire mais je voulais retourner un peu près des autres après tout... j'avais toujours soif...
Je retournais donc sur le lieu des festivités, chancelante, tandis que des regards un peu lourdingues se posaient sur moi et que je me retrouvais même face à deux hommes qui semblaient décidés à ne pas me laisser passer. Je croisais les bras, leur demandant de dégager de mon chemin. Je n'avais pas envie de les blesser et de gâcher la soirée alors que je m'y amusais comme une folle. Heureusement pour moi, j'apercevais une tête familière : Kioshi qui semblait éprouver des difficultés a tenir debout, je l'appelais donc, me rapprochant de lui avant de tirer la langue à mes « malfaiteurs », pensant qu'ils allaient me lâcher : c'était sans doute beau de rêver.
Parvenue a hauteur du Yamada - non sans mal - , j'attrapais le verre qu'il avait dans la main et le bu d'une traite tout en souriant.

« Santé ! »






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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) EmptyMar 20 Jan 2015 - 18:31

Le jeune Genin s'était rendu à l'Ergastule pour la simple et bonne raison qu'il avait besoin d'information et que certains des prisonniers qui étaient ici aurait pus le renseigner … Enfin bon, tout ça ne fut pas très fructueux surtout pour le temps passé dans la salle d'interrogatoire. Aucun prisonniers n'avaient des informations qui intéressé Yoshi' … Bref une journée de perdu pour rien et surtout un mal de crâne et envie de cogner tout ces bouffons !
Alors que le détenus fut ramené à sa cellule notre jeune ninja luis retourna à l'entrée de la prison pour quitter le lieu mais alors qu'il arrivait près de la sortie, il vit rentrer deux personnes encapuchonnés et masqués. L'idée de les suivre étaient sûrement la plus mauvaise qu'il pouvait avoir mais il était bien trop curieux pour laisser deux personnages aussi mystérieux se balader dans la prison sans les suivre !

Il les suivit donc discrètement dans toute la prison jusqu'à arriver devant une salle où il y avait deux gardes à l'entrée, d'ici on n'arrivait pas à voir leurs têtes mais cela intriguait énormément Yoshitsune qui avait envie d'en savoir plus.
Il s'approcha alors en espérant pouvoir soutirer quelques informations aux gardes et en s'avança, il remarqua que les gardes était en faite deux Yamada Kioshi donc des clones du chef du Kakumeigun... Cela l'intriguait de plus en plus, il s'approcha donc et les deux clones le laissèrent passer sans rien lui dire, c'était vraiment bizarre, il ouvrit alors la pièce et en rentrant dedans ce qu'il vit le choqua !

Une fête, il y avait une fête dans une prison !! Putain c'est quoi ce bordel ?!! La musique était à fond, l'alcool était présente partout et deux jeunes femmes étaient en train de danser ! Bordel de merde, c'est quoi ce village de taré ! Ils font un fête dans une prison s'il vous plaît !! Il reconnus la plupart des personnes présentes sauf les deux danseuses à vrai dire … Leurs visages étaient masqués pour le moment et à vrai cela l'étonnerais de les connaître.

-Putain, c'est vraiment des malades … faire une fête dans une taule, faut vraiment pas être bien...

Il était donc resté à l'entrée de la pièce sans dire un mot, la bouche pendante, il avait dû mal à comprendre le délire … Et ne comprendrais sûrement jamais, enfin visiblement c'était la fête de son senseï, Kibo, s'il comprenait bien.
Bref les deux femmes enlevèrent leurs masques et il ne les connaissait rien d'étonnant ! Il mit plusieurs minutes à retrouver totalement ces esprits, il faut qu'il était plus que surpris de voir … ça. Une débauche dans une prison, on avait pas idée d'une telle idée justement.
Puis une fois que la danse des jeunes femmes fini, il reprirent tous leurs occupations c'est à dire boire et faire la fête.

Du coup il trouva tout ça moins intéressant du coup et décida de repartir avant que quelqu'un ne le remarque même si c'était sûrement trop tard, il espérais juste qu'on lui foute pour la paix pour le coup. Les fêtes ce n'est pas vraiment son trucs donc bon il n'avait aucune raisons de rester ici …
Il fit alors un timide signe de main pour saluer toutes les personnes présentes avant de rapidement retourner vers la sortie pour quitter ce lieu au plus vite !
Il savait que les gens bourrés peuvent être très chiant et il n'avait pas envie d'en faire les frais, plus vite il part et plus il a de chance d'avoir la paix … Enfin à mon avis, c'était foutus d'avance mais avec un peu de chance, c'était possible ! Il s'approcha alors de la porte de sortie pour quitter le lieu …

-C'est vraiment dingue quand même, je m'attendais à tous sauf à ça, à vrai dire … Mais que peuvent-ils fêter dans un endroit tel que celui-ci ?
Bon allez partons vite d'ici !!

C'était tellement invraisemblable qu'il cru tout d'abord que c'était un rêve ou un genjutsu du Yamada mais cela semblait être la réalité, bien que que ce soit totalement surprenant !
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Iwa
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Message(#) Sujet: Re: La dernière débauche de Kibō (Public) La dernière débauche de Kibō (Public) EmptyJeu 22 Jan 2015 - 20:57



Kibō était à nouveau au côté de son maître et de son plus grand ami. Il s'envoyait des shoots alors que tous les yeux étaient rivés sur lui et Tsukiko. Les mots de la demoiselle résonnaient dans l'esprit de notre jeune héros, mais que t'est-il arrivé Tsukiko ? Se demanda le Rêveur, mais bon, ce n'était pas le moment de penser à ça. Il regarda Kioshi et lui montra à l'aide sa main, le nombre de verre de retard, soit trois. Le Yamada ironisa après l'action de son élève, mais Yami était tout aussi intéressante, il avait juste deux mots à dire à la Kawaguchi, enfin que deux mots, on ne savait pas ce qui s'était réellement passé...

◊ Pardon ? Je vais m'attaquer à Yami à présent... Une astuce ? J'ai hâte de voir ça.

Le manipulateur de la Chaleur utilisa son don pour inciter les demoiselles à se dénuder. Kioshi partit en leur direction et Kibō tenta de le suivre, malgré ce foutu sol qui n'était pas droit, pourtant au début de la soirée il était plat, non ? Était-ce lui qui était fin rond ? Non, impossible, même Kioshi tanguait. Le Rêveur allait devoir toucher deux mots à Zanshi pour refaire le plancher de cette prison. Enfin bref, la Ketsueki dévoila sa nuque, c'était un bon début, mais pas assez pour Kibō. Ce dernier s'approcha de son maître et se tint à son épaule, pour lui chuchoter quelque chose à l'oreille.

◊ Encore plus, encore plus, encore plus...

Annonça-t-il comme un enfant. Malheureusement, les deux femmes quittèrent la salle avant que le Yamada ne puisse s'exécuter. Notre jeune héros resta donc en compagnie de son maître et de... Ogami, tiens, il était là lui ? Le Rêveur retourna auprès de la table où était disposé les boissons, notre jeune héros ramassa cinq bouteilles, qu'il disposa de la sorte : une sous son aisselle gauche, une sous la droite, une dans la bouche et les deux dernières dans ses mains. Il voulut s'en aller, mais son gâteau lui faisait de l'oeil, je vous jure qu'il lui avait fait un clin d'oeil ! Le membre du Kakumeigun se débrouilla pour ôter la bouteille de sa bouche et croqua à pleines dents dans son pénis de chocolat.

◊ Délicieux !

S'exclama-t-il avant de partir en rigolant. Une fois la bouche vide, il remit la bouteille et s'approcha de son élève et de son Senseï. Il leur remit une bouteille chacun et d'un signe de la main il les invita à le suivre. En sortant, il remarqua que Yoshitsune était là, mais il semblait déjà partir.

◊ Tu vas où toi !?

Cria-t-il avant de l'attraper sous son bras et de le tenir fort pour l'empêcher de s'échapper. Le pauvre, il allait devoir rester avec son maître. Kibō envoya un immense coup de pied dans la porte pour l'ouvrir, cette dernière se fracassa contre le mur et notre jeune héros vit les deux demoiselles droit devant lui, avaient-elles l'intention de rentrer ? Et ben non ! Le membre du Kakumeigun leur donna une bouteille chacune, avant de prendre la parole.

◊ Aasdhajsdfeifanxa....

Merde, il avait oublié d'enlever la bouteille qu'il avait dans la bouche. Du coup, il l'ôta et reprit la parole.

◊ Tous avec moi, les personnes à l'intérieur de la salle sont des zombies. Allons dehors, j'ai quelques idées derrière la tête ! En avant, marche ! ! ! Gauche, droite, gauche, droite, gauche, droite,...

Kibō indiquait à chaque fois quel pas il faisait, sauf qu'il disait le contraire de ce qu'il faisait ou bien il faisait le contraire de ce qu'il disait, comme bon vous semble. Les quatre derrière lui devaient bien rire en le voyant marcher en zigzagant, à moins qu'il soit tous autant défoncé que lui. Enfin l'air libre, le Rêveur prit une bonne respiration et se dirigea contre la place centrale, là où siégeait la statue en or de Kioshi.
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