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 Il fallait que tu partes. [pv : Hiroyuki, Hana Kaori, Ori]

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Yorisou Aibu
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Message(#) Sujet: Il fallait que tu partes. [pv : Hiroyuki, Hana Kaori, Ori] Il fallait que tu partes. [pv : Hiroyuki, Hana Kaori, Ori] EmptyJeu 1 Déc 2011 - 11:24

Un moment de calme… Après le voyage diplomatique à Konoha qui s’est avéré être plutôt tendu, j’avais eu vent des événements qui s’étaient déroulé à Kiri pendant mon absence… Un grand incendie avait eu lieu, semblerait-il d’origine criminelle. Je n’avais pas pu être présent pour aider mes camarades à l’éteindre et mettre un terme à cette histoire. Une fois de plus j’avais été utile pour personne… Une fois de plus ? Oui, car je repensais amèrement, au moment où le Mizukage m’annonça qu’Ori avait disparu. Les suppositions quant à une possible désertion ? Je ne voulais pas y croire ! Elle était mon ami, je savais qu’elle était quand même quelqu’un de réfléchi… Enfin, en y repensant… A vrai dire, je ne savais pas grand-chose d’elle.
D’après les rumeurs et les témoignages, elle se serait fait enlever. Oui, mais par qui ? Telle était la question… J’avais eu vent aussi que le village n’avait pas encore dépêché d’équipes pour la récupérer ou juste pour essayer de retrouver sa trace. Bon sang mais qu’est-ce qu’ils branlaient à Kiri !
J’étais toujours allongé sur mon lit, dans le noir. Une main posée sur mon visage, traduisait mon profond ressenti. Alors c’est comme ça que se passeront les choses ? On laisse un ami se faire enlever sans réagir ? Pas dans mon monde en tout cas…

Déterminé à en découdre, je me levais rapidement et écartais d’un coup de pied, une chaise qui se trouvait sur mon passage. Je rassemblais un sac de voyage, attrapais mon épée pour la fixer sur mon dos et me mis en route pour ma première étape. La chambre de la fillette. Si enlèvement il y a eu, je trouverais surement des indices susceptibles de me mettre sur une piste.
Les quelques lieux qui me séparaient de ma destination furent très vite englouti, et je posais enfin pied devant la maisonnette de Ori. Un bandeau d’interdiction d’entrer était posé devant celle-ci interdisant aux civils d’entrer. Est-ce que ce début de périple allait s’arrêter là ? Vous rigolez ! Je passais sous le bandeau sans même m’en préoccuper un instant. Si quelqu’un a quelque chose à me dire, qu’il vienne, je l’attends. Si personne ne voulait se bouger le cul pour mener une enquête, alors je le ferai moi-même !
Mes gants de protections me permettaient de toucher les choses sans vraiment prendre de précautions. Après tout, si on m’interroge j’avouerais que je suis venu ici pour recueillir des infos. Bref, à première vue, la maison en elle-même n’était pas saccagée… Mais une fois le seuil de la chambre de la fillette passé, mon teint devint livide. Des meubles renversés et fracturé, des morceaux de verres qui jonchaient le sol, ainsi que des bouts de tapisseries arrachés… mais surtout, une grosse flaque de sang sécher au milieu de tout ça ! Une sueur froide coula le long de mon dos, tandis que je contemplais la scène. Avec hésitation je m’avançais dans la pièce, ne sachant trop par où commencer.

Du calme Encho… Concentre toi, ce n’est pas en t’inquiétant encore plus que tu risques de l’aider… Je parvenais peu à peu à reprendre mon calme, tout en adoptant un regard maintenant neutre sur la ‘’scène de crime’’. Réfléchissons… à première vue, il y a eu une grosse lutte dans cette pièce. Ori étant quand même de rang chûnin, je suis étonné de voir qu’il n’y a pas la moindre trace de cristaux… Pourtant, étant son affinité héréditaire, s’il y a eu lutte, elle aurait pourtant dû l’utiliser, non ? Enfin ça encore, mais surtout le fait, que malgré l’état de la pièce et la violence de l’affrontement qui a dû se passer ici, aucun témoins ne s’est douté de quelques choses en entendant des cris ou autres… Ceci est le deuxième point qui ne collait pas.
Mon regard se tourna maintenant sur cette grosse flaque de sang au sol… Je me répète, mais malgré l’état de la pièce, comme se fait-il qu’une seule flaque de sang, nette soit sur le sol. En toute logique, on aurait dû retrouver du sang étalé un peu partout non ? Mais plus important, il n’y a pas de goutte posé qui pourrait montrer qu’on a transporté le corps après la lutte. C’est un peu comme si on avait déversé du sang sur le sol pour faire croire à une issu de combat funeste. Un coup monté donc ? Mais par qui… ? Se pourrait-il que Teichirô soit revenu par vengeance pour enlever Ori ?
A cette pensée, je serrais le poing et les dents, en contenant ma colère. Inutile de rester ici plus longtemps, j’avais déjà trouvé ce que je cherchais ici.

Je sortais de la maison et levais le nez au ciel. La nuit n’allait pas tarder à tomber et le ciel devenait orageux et menaçant. Fais chier… C’est bien le moment pour pleuvoir tiens ! Bon, que faire à présent ? La meilleure solution serait de sortir de Kiri et de parcourir les petits villages à la recherche d’informations. Je devais faire vite. Mais je ne me faisais pas d’illusion, si elle avait été enlevé par Teichirô, à moi seul je ne risquais surement pas de faire grand-chose ! J’avais besoin de l’aide de quelqu’un… Quelqu’un en qui j’ai confiance et qui ne me trahirai pas. Je sais…
Parcourant les quelques mètres qui me séparaient d’une volière, j’empruntais l’un des pigeons pour envoyer un message avant de me mettre en route.

L’oiseau se dirigea vers le quartier des Samui et plus précisément, vers la fenêtre de l’un d’eux : Hiroyuki. Avec ce message.


Citation :
J’ai décidé de partir chercher Ori, si tu veux m’aider,

Rejoins-moi au premier village le plus proche d’ici.

Encho.

Mon petit mot transmit, j’espérais qu’il arriverait bien à destination, et surtout que j’obtienne une réponse positive de sa part. En cas de conflit, je sais qu’il pourrait être un allié de poids ! Comme l’avait dit Gabushi Senseï, il fallait que j’arrête de porter le poids du monde sur mes épaules, pour pouvoir faire un peu plus confiance en mes amis... Ori, ne t’inquiète pas, j’arrive pour t’aider.
Poussant au mieux les muscles de mes jambes, je franchissais les kilomètres de distance en enjambant les arbres sur ma route. Très vite le premier village fut en vue. Petit hameau situé non loin de Kiri, jouissant du commerce extérieur et des quelques sources chaudes du coin. Pas le temps de visiter la région. Accostant les différentes personnes que je pouvais croiser à une heure tardive, je donnais le signalement de la fillette à tous ceux qui étaient enclin à me répondre. Très vite, un marchand ambulant répondit positivement à la description que je lui avais faite. Le pressant un peu pour plus de réponses, il m’expliqua qu’il l’avait croisé au détour d’un chemin, elle et une mystérieuse jeune fille, plus âgée, avec une chevelure argenté. La gamine avait l’épaule bandée, comme si elle était blessée, mais semblait en pleine forme et de bonne humeur. Elles se dirigeaient apparemment vers le Nord-Ouest.
De bonne humeur ? Des cheveux argentés ? Je soulevais un sourcil à la fois inquiet et dubitatif, avant de remercier platement l’homme pour ses réponses.

Maintenant que je savais dans quelle direction faire mes recherches, il fallait que j’attende un peu, avant de savoir si Hiroyuki allait me rejoindre. Je me dirigeais vers un bar de plein air en m’asseyant au comptoir. Commandant un alcool léger, je réfléchissais un peu aux diverses situation qui se présentaient devant moi. Étant donné que j’ai envoyé mon message juste avant mon départ, et en comptant le temps que j’ai passé à interroger les gens, 2h devrait suffire pour avoir une réponse. Si au bout de ce délai il ne venait pas, je partirais seul à la recherche de la fillette !
Sur cette pensée noire, je saisissais mon verre mon descendre d’une traite son contenue avant de le poser brusquement sur le bar. Me passant une main sur le visage, je laissais aller mon profond écœurement de cette situation.
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Seki Kahei
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Message(#) Sujet: Re: Il fallait que tu partes. [pv : Hiroyuki, Hana Kaori, Ori] Il fallait que tu partes. [pv : Hiroyuki, Hana Kaori, Ori] EmptySam 3 Déc 2011 - 14:32

Ori regarda autour d'elle. Des gouttes coulaient lentement dans la pièce par les trous du toit. Aux alentours s'amoncelaient décombres et bouts de bois. Les murs se teintaient d'un reflet verdâtre dû à la moisissure. Des portraits déchirés représentant d'illustres inconnus dévisageaient les intruses de leur regard froid et immortel. Un petit courant d'air traversa la pièce et fit frissonner la fillette qui se retourna brusquement. Elle n'avait jamais aimé les fantômes. La vieille bâtisse abandonnée depuis plusieurs générations émit quelques sinistres craquement comme si son effondrement était imminent. Il ne manquait plus qu'un hurlement sinistre pour qu'elle prenne ses jambes à son coup.

- Hana, gémit Ori d'une voix suppliante, on est vraiment obligée de s'installer ici ? Je suis sûre qu'en cherchant un peu on peu trouver nettement mieux... En plus j'ai peur ici... Et j'ai froid...

Elle espérait sincèrement que ses supplications fassent changer l'Ange d'avis. Quelle idée de se réfugier dans une ruine. Pour donner plus de poids à son argumentation elle se blottit contre la poitrine de sa séraphine quelques instant. Ses cheveux humides dégageaient une douce odeur qui lui rappelait l'instant de leur rencontre et sa peau, douce comme la soie, réchauffait son petit corps malmené par les éléments. Mais elles devaient finir l'exploration de la maison pour vérifier qu'il n'y avait pas de présences hostiles. Ce fut donc à regret qu'elle cessa l'étreinte. La foudre infiltrait des tâches de lumière à travers les volets vermoulus, envahissant la chambre de sa lumière vive par intermittence. Ori mit sa main en visière et plissa les yeux même si ce geste était inutile. Le temps qu'elle se protège les yeux la luminosité baissait déjà d'intensité. La gamine changea de pièce et arriva dans une chambre. Un lit trônait au centre de la salle, mais rien ne donnait envie de s'y allonger. Un maigre chat noir se tenait assis dessus et se léchait consciencieusement la patte.

- Tss tss chaton, appela-t-elle.

Le chat la regarda sans bouger, la fusillant de ses yeux verts, et se mit à siffler avec hostilité. Il baissa les oreilles et montra les crocs.

- Je sais monsieur chat. On ne fait que passer. Dès que l'orage cesse on te laisse tranquille. Rien à signaler ici, cria-t-elle plus fort.

Elle retourna dans la pièce principale et déboutonna lentement lentement les boucles de sa veste. Puis elle retira son tee-shirt en grimaçant, se retrouvant torse nu. Sa plaie au bras avait encore saignée et elle devait changer le bandage. Ori appela l'Ange pour qu'elle l'aide à se soigner et se recoiffa ostensiblement en regardant son reflet dans un miroir brisé et terni par le temps. Elle avait vraiment mauvaise mine pensa-t-elle en s'admirant d'un œil critique. Et un régime ne lui ferait pas de mal non plus.La fillette regarda rapidement dehors en attendant sa compagne. La pluie battait toujours le sol avec autant d'intensité, presque apocalyptique. Elle allait surement rester bloquée ici pendant toute l'après-midi. You-pi.

- Tu ne veux pas faire un feu au moins madame l'ange ? Personne ne va le remarquer avec cet orage.
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Samui Hiroyuki
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Message(#) Sujet: Re: Il fallait que tu partes. [pv : Hiroyuki, Hana Kaori, Ori] Il fallait que tu partes. [pv : Hiroyuki, Hana Kaori, Ori] EmptyLun 5 Déc 2011 - 18:55

La semaine qui venait de s’écouler était dur, très dur et ce pour tout une nation. L’épisode du grand incendie ayant ravager le territoire de Mizu No Kuni était à présent terminer et cela grâce au courage des citoyens de la nation de l’eau. Malgré une hausse de la température non négligeable et précipité à cause de cette catastrophe, la pluie s’abattait sur le pays, souhaitant redonner un second souffle à cette terre calcinée. Mise à part ceci, tout était normal au village, les commerces étaient ouverts, les ninja revenaient ou cherchaient des missions dans le bureau approprié, bref une journée normale.
Hiroyuki vaquait comme d’habitude, à son occupation favorite, l’entrainement. Il fut drôlement affecter de par son utilité lors de l’incendie, il avait certes aider quelqu’un à passer les flammes mais ses affinités n’étaient pas très utile dans ce contexte. Il cherchait donc un moyen d’y remédier et tout cela en se remettant en question. Pourquoi sa fierté prenait le dessus sur sa personnalité et ses valeurs à chaque fois ? Cette partie de lui le répugner et il souhaitait la faire disparaître au plus vite.
*Je ne suis pas un Samui comme les autres, je ne veux plus être un Samui si c’est pour me faire mal voir ou avoir un comportement désagréable*

Après cette longue et dure journée, il rentra chez lui, prit sa douche et s’allongea dans son salon un livre à la main. Soudain, un pigean vint s’éclater sur la vitre, ce fut l’incompréhension total,les oiseaux se faisaient rare ses temps-ci à cause de leurs nids détruits etc, et l’un d’eux vint s’écraser sur une vitre ? m’enfin Hiro’ ouvrit la fenêtre et remarqua que l’animal porter un message venant de son ami Yogan Encho. Il lui demandait de le rejoindre au plus vite dans un des villages encore debout à quelques kilomètres de Kiri. Le Samui revêtu sa tenu de ninja, fit rapidement son sac en vérifiant ses armes et se mit donc en route vers son coéquipier. Il valait mieux être vigilant, il avait fait son sac juste au cas ou si un combat se présenterai mais il espérait au fond de lui qu’il n’y en aurait pas, Encho n’est pas du genre à chercher les ennuis, à moins qu’on les lui cherche.
Hiroyuki faisait fonctionner ses muscles, avec un entrainement intensif durant toute la journée et cette nouvelle course vers l’extérieur du village, il risquait des crampes m’enfin il ne faut pas le laisser attendre. Après une bonne heure et demie de course, le Samui trouvant son ami dans un bar, se passant une main sur le visage l’air écœurer il lui dit :


"Me voilà Encho que se passe t-il ?"
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Monozuki Nezumi
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Message(#) Sujet: Re: Il fallait que tu partes. [pv : Hiroyuki, Hana Kaori, Ori] Il fallait que tu partes. [pv : Hiroyuki, Hana Kaori, Ori] EmptyLun 5 Déc 2011 - 22:56

Orage … Pour préparer notre voyage … Quelle joie, quelle veine, je n’en revenais pas. Serrant doucement la main de ma protégée, je pénétrai dans la petite maison qui nous servirait de refuge le temps que ça se calme. Pourtant … Les ruines qui faisaient office de toit n’avaient quasiment aucune utilité. L’eau filtrait parmi les petites lattes de bois et l’habitat était horriblement humide. Ah bordel, quelle chance ! Si seulement …

Je soupirai longuement, regardant Ori qui semblait se sentir encore moins bien que moi. Elle mit d’ailleurs peu de temps avant de me le confirmer. Putain d’orage. Mes bras vinrent entourer son petit corps lorsqu’elle se jeta contre moi. Quitter cet endroit … Je n’en demandais pas moins. Mais l’averse faisait rage et avait l’air extrêmement dangereuse. Même si … Marcher à l’air libre et sous la pluie n’était sûrement pas plus inconscient que de se cacher dans une maison de bois prête à nous claquer entre les pattes. C’était malin …

Le tonnerre gronda. Je serrai les poings, priant du plus profond de mon être pour que rien ne soit touché. Quand je rouvris les yeux, je fus soulagée de constater que le refuge tenait encore debout, bien qu’extrêmement chancelant. Marcher jusqu’au nord … Quitter Mizu no Kuni … Quand cela serait-il possible ? Stupide intempérie, saloperie de malchance … Je les maudissais. Tous. Quand est-ce que la vie redeviendrait un peu plus simple ? Là, j’étais vraiment désespérée de voir toutes ces choses. C’en était lourd … Mais lourd …

Au loin, une sorte de petit cri. Ori qui me prévenait qu’il n’y avait rien au fin fond de la maison. À quoi bon fouiller, au final ? Parti comme ça l’était, rien ne nous importait vraiment. Encore moins dans cet endroit. Je ne voyais pas réellement où nous mènerait l’idée de se cacher ici. Au pire, nous irions dans la forêt, comme de vraies guerrières. Ainsi, je pourrai exercer Ori à la vie extérieure. Ce serait dangereux et assez maladroit mais … Je devais agir de cette manière, maintenant qu’elle se trouvait sous mon aile.

Pauvre petite. J’étais sadique, tout de même, de la trainer avec moi. Quoi que … étant donné que cela venait aussi d’elle, je ne pouvais rien dire, si ? À moins que … Je haussai les épaules, la voyant revenir jusqu’à moi. Faire un feu ? Ce n’était pas une mauvaise idée, au contraire … Mais … Sous cette pluie et … Dans cette maison … Non.

Je secouai doucement la tête, l’amenant contre moi. Ma main se posa sur sa tête pour la caresser, assez protectrice. Cette petite fille, délicieuse petite sucrerie … Je ne pouvais pas la laisser crever de froid ou flipper ici. Je devais sortir et affronter la colère du ciel. Après tout … Je l’avais déjà fait, non ?
Je lui souris, la décalant légèrement pour la mettre face à moi. Mes prunelles grisées se plongèrent dans l’océan améthyste qu’étaient les siennes.


    — Hm … Non. Pas de feu. On va faire mieux. S’il faut affronter la pluie, autant le faire en étant mobile. Parce qu’en restant ici, on devient d’autant plus des cibles. Et … Non, je n’aime pas l’endroit. Viens mon chat. Mais d’abord …


Je refis doucement son bandage, prenant garde à ne pas la blesser et lui faire d’autant plus mal. Elle était quand même assez masochiste, cette petite … Mais bon. Je fis bien attention et, une fois le bandage refait, je coupai ma cape en deux morceaux, pour la recouvrir et me recouvrir également. Au lieu de me couvrir totalement, celle-ci ne faisait que s’arrêter à mes genoux mais … Ce n’était pas grave. Elle était couverte, c’était déjà un plus. Je pris ses mains doucement, lui souriant avant de me relever. J’en lâchais une et me tournais lentement.

J’allais repartir quand une pensée traversa mon esprit. Première escapade. Première bataille contre les intempéries. Fuite ? Pas vraiment, juste une course sous les cieux capricieux. Ce serait comme un jeu, une sorte de divertissement assez suicidaire que je me plaisais à faire. Je pris sa main, la serrant doucement et, à nouveau, je la regardai, un sourire protecteur et tendre aux lèvres.

    — Par contre … Reste très près de moi et fais en sorte de ne pas passer derrière moi ! Reste bien à côté. D’accord ? Ce sera ton premier exercice, ma petite pêche !


Lentement, j’étreignis ses doigts avec les miens, lui souriant toujours de la même manière. Elle n’avait pas à s’en faire et … J’étais presque certaine que quitter cet endroit était une bonne nouvelle à ses yeux. Et courir … Ah, courir. J’aimais tellement gambader, sentir l’air froid caresser mes joues et faire voler mes cheveux avec grâce … Oh, oui, j’aimais tellement courir ! Tellement …
Je sortis de la petite maison, un grand sourire aux lèvres. Liberté, liberté, liberté … Oh oui, comme les oiseaux qui volaient au gré de leurs envies. Mon étreinte se fit légèrement plus forte et, au final, je la lâchai, alors que nous nous lancions dans une nouvelle course effrénée.


*

Des pas, dans la forêt. Une course qui nous trainait loin de cette horrible maisonnette en bois. Nous étions assez loin, désormais. Mais … alors que je nous croyais le plus tranquille possible, une autre source de chakra sembla se rapprocher. Elle était loin et indistincte mais se rapprochait clairement. Dans notre direction ? Mais … Qui ?!

    — Ori ! Stop ! Nous ne sommes pas seules …


Je m’arrêtai doucement, lançant des kunais un peu au hasard. Rien à faire de toucher, rien à faire de savoir où je visais. Je ne faisais que prévenir. Une attaque ? Sur nous ? Kiri ? Peut-être bien … C’était même plus que probable. Je me mis en position de garde.

    — Attention. C’est ici que tout se corse. Un seul mot d’ordre : Pas de quartiers. Qui que ce soit. Tu dois taper. Nous devons quitter les lieux. D’accord ? Courage mon ange. On va y arriver.
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Yorisou Aibu
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Message(#) Sujet: Re: Il fallait que tu partes. [pv : Hiroyuki, Hana Kaori, Ori] Il fallait que tu partes. [pv : Hiroyuki, Hana Kaori, Ori] EmptyMar 6 Déc 2011 - 11:32

Qu’est ce qui m’avait pris de partir comme ça tête baissé… Je n’avais pratiquement pas d’info sur elle, hormis le fait qu’elle devait probablement se diriger vers le Nord… Le Nord ok, mais c’est vaste comme indication ! Je doute qu’en empruntant les chemins en sprintant, je tomberais sur elle comme une fleur ! Est-ce que je devenais soudain défaitiste ? Probablement… Disons qu’avec un trop plein d’émotion, je commençais à imaginer les pires des scénarios. Qu’elle se soit fait tuer, ou bien qu’elle soit blessée. Ou encore qu’elle est réellement désertée…
Je serrais le poing sur cette dernière pensée. Mais pourquoi ferait-elle une telle chose ! C’est insensé ! N’était-elle pas heureuse au village ? D’après les dires, notre Mizukage en personne lui a proposé de la recueillir et de la prendre sous son aile. Dans ce cas, pourquoi un tel retournement de situation ? Non calme toi Encho, après tout elle n’a surement pas déserté… Non, c’est impossible…

Perdu au plus profond de mes tourments, une voix me tira soudain de cet enfer. Comme pour mettre fin à ce calver et me redonner un peu espoir, la voix de mon ami Hiroyuki résonna à mes oreilles. Je tournais la tête dans sa direction, un air profondément accablé au visage. Ce n’était peut-être pas une si bonne idée que de boire dans ce genre de situation. Mais que voulez-vous, il fallait que je me change les idées et que j’extériorise ma peine. Vos mieux ça que de me défouler librement sur quelque chose…
Enfin trêve de pensées, maintenant que mon coéquipier venait d’arriver, nous allions pouvoir nous mettre en route et ramener cette fichu gamine !
Je sautais de mon tabouret pour me diriger vers lui. Me frottant les yeux d’un revers de manche, je pris la parole d’un air soulagé et pressé.


- Merci d’être venu ! Comme le dit mon message, voyant qu’à Kiri personne ne se décidait à le faire, je vais moi-même chercher Ori et la ramener au village ! Un voyageur m’a dit qu’il l’avait reconnu d’après le signalement que je lui en est fait, et qu’elle se dirigerait vers le Nord. Elle n’est pas seule, donc il faut faire au plus vite !

Quelques gouttes commençaient à tomber, donc je sortis une cape de mon sac avant de l’enfiler. Ça me permettra de me protéger et d’être un peu plus discret. Quelques secondes suffirent pour l’enfiler et nous partions déjà à vive allure, moi et mon coéquipier, sur les traces de la jeune fille.
Nous n’avions que très peu d’information à notre disposition. Tout ce que nous pouvions faire était de foncer droit devant, dans la direction que l’on nous avait indiqué. Je me disais aussi, puisque la personne l’accompagnant ne correspondait pas à celle du jounin de Konoha, ça pourrait potentiellement nous faciliter la tâche.
Quelques dizaines de minutes après notre départ, nous passions à côté d’une maisonnette en bordure de chemin. Complètement délabré et en proie aux intempéries, elle constituait toutefois un abri de fortune. Mais quelque chose attira mon attention. Je sautais des arbres sur lesquels je voyageais pour me poser sur le sentier. M’accroupissant, j’observais plusieurs empruntes de pas dans le sol boueux, qui n’avaient pas encore été effacées par l’averse. Elles devaient donc être très récente, et au vu des mêmes empruntes un peu plus loin qui semblaient sortir de la demeure, je savais d’avance que la fouiller serait une perte de temps. Une des empruntes était une petite pointure… Petite pointure = petits pieds = petite fille = Ori ? Un semblant de piste à rajouter à la liste. Je pouvais sans doute avoir la confirmation qu’elle ne devait pas être loin devant nous.


- Je pense qu’on se rapproche, viens on continue !

Je ressautais en direction de la foret pour sauter d’arbres en arbres, voulant gagner en vitesse de course. Quelques minutes passèrent encore, tandis que nous avancions, seulement guidé par des suspicions et des doutes. Soudain Hiroyuki se stoppa devant moi, m’obligeant aussi à m’arrêter. Sur le point d’en demander la raison, quelques Kunaïs se plantèrent à divers endroits autour de nous. Je penchais la tête sur le côté pour éviter une des lames qui me frôla l’oreille avant de se planter dans un arbrisseau quelques mètres derrière moi. Nous étions repérés ? Non… on avait juste senti notre présence, sans plus. Alors autant jouer sur ça ! Je m’approchais de mon partenaire, et lui demandais de se mettre à couvert et d’assurer mes arrières. J’allais essayer de faire le tour et de leur barrer le passage, peu importe de qui il s’agissait.
Sur ces quelques mots, je fis discrètement un détour assez large pour pouvoir me retrouver à quelques mètres devant nos agresseurs. Je sautais sur une branche, bien en évidence pour voir nos agresseurs.


- On ne bouge plu..u…

Je relevais la tête pour voir à qui je m’adressais, lorsqu’ensuite, je ne pus continuer ma phrase. Ecarquillant les yeux et devenant blême, je n’arrivais pas à y croire… Ou plutôt je ne voulais y croire ! Devant moi se tenait Hana… La jeune fille rencontrée au pays de la neige. Cette même jeune fille avec qui j’avais entrouvert cette porte menant sur la tendresse et les sentiments, mais qui disparut soudainement à mon réveil. Je chérissais l’espoir de la revoir un jour ! Mais pas dans de telles circonstances ! Pas dans… de telles circonstances…
A ces cotés se tenait bien évidement Ori… La petite fille que je m’évertuais à ramener coute que coute au village. Celle-ci se tenait collé à Hana, cherchant sa protection. Bon sang, mais que c’était-il passé en mon absence ?!
Hiro devait se demander pourquoi je gardais le silence bêtement. Il fallait que je dise quelques choses, n’importe quoi ! Pourquoi il fallait que ça se passe ainsi…

- S’il vous plait… dites-moi que je suis tombé dans une illusion ou un truc dans le genre… Par pitié…

Je sentais un trop plein d’émotion m’envahir. J’avais envie de hurler pour ne pas y croire. Je voulais qu’on m’explique enfin ce qui était en train de se passer ! Je n’avais de cesse que de me poser cette question alors que la réponse crevait les yeux… Ori avait bel et bien décidé de déserter le village… Je serrais les dents et baissais la tête, tentant de m’exprimer calmement.

- Ori… si je dois te considérer comme déserteuse… tu connais la politique de Kiri… Je dois te capturer… ou te tuer… Pardonne moi.

Je parlais de manière un peu saccadé, et fermant les yeux, une larme roula sur ma joue. Je frappais du poing sur l’arbre à côté de moi, en relevant la tête et rouvrant des yeux humides par la tristesse et l’incompréhension. C’était mon devoir de ninja que de les arrêter quoi qu’il arrive… mais je ne voulais me résoudre à de telles extrémités pour deux personnes qui comptaient pour moi. Une bataille entre ma raison et mes sentiments allait se jouer.

Il est possible que je ne remporte aucune des deux…
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Seki Kahei
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Message(#) Sujet: Re: Il fallait que tu partes. [pv : Hiroyuki, Hana Kaori, Ori] Il fallait que tu partes. [pv : Hiroyuki, Hana Kaori, Ori] EmptyMar 6 Déc 2011 - 17:04

Hana s'accroupit à coté de moi et déchira sa cape en deux parties distinctes. Je réprimais un petit cri de surprise et de gêne mêlée sans pour autant l'interrompre. Que... ? Elle sacrifiait sa cape juste pour... me refaire mon bandage ? Son geste de générosité me fit l'effet d'un baume sur le cœur et me réconforta dans mon choix. J'avais bien fait de déserter pour la suivre. Elle examina la plaie quelques instants puis elle s'attela à la tâche en mordillant distraitement une mèche de ses cheveux. Sa beauté en était presque hypnotique et mon cœur semblait oublier de battre à chaque fois que je croisais son regard. Ses mains douces et chaudes couraient le long de ma peau pour réprimer le flot de sang qui s’échappait de ma blessure, tel un ballet silencieux qui soulageait la douleur cuisante dans mon bras. Chacun de ses gestes était emprunt d'une infinie grâce et lui conférait une aura féline tellement sensuelle. Pouvait-on... aimer une Ange de l'apocalypse ? Je n’eus pas le temps de approfondir plus sur la question car Kaori se releva et examina le bandage d'un air satisfait. Un court instant l'envie de me blesser encore et encore pour qu'elle me soigne à nouveau me traversa l'esprit, avant d'être chassée par la raison. A quoi lui servirait une jeune fille incapable de se battre ?

Un sourire joueur et tellement craquant traversa son visage. Elle me proposait un jeu qui consistait à courir sous la pluie et entre les éclairs, telles deux illuminées affrontant la colère d'une entité féroce. Allons bon si tel étais son désir. J'étais prête à tuer pour qu'elle garde toujours cette joie sur son visage. Sa main pressée contre la mienne m'attira dehors. Jouons Hana. Jouons jusqu'à ce que la folie m'emporte définitivement et que les éclairs m'éblouissent à m'en rendre aveugle.~


La pluie tambourinait le sol tout autour de moi sans pour autant m'atteindre. La foudre tentait de me frapper sans jamais réussir à m'effleurer. Le vent qui balayait la terre emportait les derniers restes de conscience qui m'habitaient, me relayant au simple rang d'animal sauvage. Un esprit pur fuyant son corps aux cotés de l'Ange. C'était donc cela le goût de la liberté. Libre au point de m'emporter aux portes de la folie, libre, libre encore et toujours. Comment avais-je pu me passer de cette sensation auparavant ? Comment pourrais-je à nouveau m'en passer maintenant ? Plus qu'un jeu c'était une découverte et une prise de conscience. Je venais enfin d'ouvrir les yeux et de quitter ce statut d'humaine. Paradoxalement je ressentais la présence de mon corps comme jamais auparavant. Mon cœur battait plus fort que jamais et l'air qui emplissait mes poumons était teinté d'une odeur incomparable. Et ... la parfaite symbiose avec la nature cessa. Une présence étrangère troublait l'harmonie. Un être impur à qui il fallait arracher les ailes surement. Je jouissais presque à l'idée de tuer pour la gloire de Kaori. Si cette dernière ne m'avait pas retenue je me serais jeté sur l'ennemi tête baissée.

Une silhouette grimpa sur la branche d'un arbre et se figea. Un éclair illumina la scène pendant un court instant et je compris pourquoi elle s'était immobilisée. Yogan Encho. Un ami de son ancienne vie venu pour la séparer de son Ange. Pourtant il semblait hésiter... Pourquoi n'avait-il pas tendu un guet-apens ? Comment nous avait-il retrouvé ? Je secouai la tête pour chasser toutes ces questions qui me parasitaient l'esprit et pour me concentrer sur la bataille à venir. Aujourd'hui elle allait tuer pour Kaori.

- Encho on peut surement trouver un arrangement non ?

[Shôton: Katana]

Une lame se cristallisa le long de mon avant-bras tandis que je me jetais en avant sans prévenir et sans attendre sa réponse. Ma lame s’abattit dans un sifflement sur mon ancien ami avec l'intention de tuer. Une seconde silhouette jaillit de l'ombre et me repoussa. J’atterris dans une flaque non loin de la en me rattrapant tant bien que mal. Un autre ninja de Kiri ? De toute évidence le combat serait équilibré et seul le vainqueur pourrait repartir en vie.

- Hana ? Je crois que je vais avoir besoin d'un peu d'aide...
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Samui Hiroyuki
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Message(#) Sujet: Re: Il fallait que tu partes. [pv : Hiroyuki, Hana Kaori, Ori] Il fallait que tu partes. [pv : Hiroyuki, Hana Kaori, Ori] EmptyMer 7 Déc 2011 - 21:00

Hiroyuki venait de rejoindre son camarade qui lui avait précédemment envoyer une lettre. Il l’avait donc retrouver dans un petit village aux alentours de Kiri et apprit qu’il allait partir afin de retrouver et probablement ramener une chûnin du village qui a récemment disparue, Ori. L’Epeiste le remercia donc d’être venu et lui expliqua la raison précédemment évoqué, et suite aux indications d’un voyageur, il partirent vers le nord.
Le décor devenait de plus en plus agréable à regarder, ils se trouvaient loin des terres calciné et se situaient dans un des lieux épargnés par l’incendie. Les deux amis étaient donc sur les trace de la fillette, mais comment allait-il la retrouver ? ce n’est pas en fonçant tout droit qu’ils allaient tomber miraculeusement sur l’objectif, de plus les potentiels traces laissaient par la gamine pourraient être effacer par cette violente averse. La pluie ne cessait de s’abattre sur le sol faisant presque plus de bruit que les sauts, qu’effectuaient les deux acolytes, de branches en branches. Soudain, Encho descendit, laissant Hiro’ sur son arbre et, ce dernier le vit caresser le sol, comme si il lui demandait ou était passer Ori. Bien évidemment, en ouvrant un peu plus les yeux on pouvait distinguer des petites traces surement laisser par la petite. L’Epeiste se releva donc, l’air confiant, limite enjoué et reparti avec le Samui dans la nouvelle direction.

Il gagnait de la vitesse, Hiro’ le suivait mais ce fut relativement difficile de tenir un tel rythme quand on en a pas l’habitude. Il maintenu la cadence sur quelques kilomètres puis il eut soudain un pressentiment. Il se mit devant Encho de manière à le gêner, et quelques kunais vinrent de planter non loin d’eux, Hiro’ lui avait probablement éviter de se faire prendre idiotement. Il descendit de l’arbre en un saut, et l’Epeiste tenta de prendre la parole sans pour autant que les mots ne suivent. Après avoir regarder les deux demoiselles qui se tenait devant luiet vu la tête qu’Encho tirait, Hiroyuki en a déduit que son pote connaissait d’une quelconque manière la jeune femme se tenant à coté de la petite Ori. Il les supplia d’abord de lui dire qu’il était victime d’un genjutsu puis il revint un peu à la raison et son âme de parfait soldat Kirijin se mit à parler pour lui. Il mit en garde la petite en lui disant que si elle déserte, il devait la ramener, mort ou vif évidemment sinon ce n’est pas drôle.

Ori vint alors en prendre la parole, se détachant un peu de sa compagne, elle demanda si ils pouvaient (Encho et elle) trouver un arrangement ? quelle genre d’arrangement voulait-elle ? c’était toujours mieux que le combat espérait le Samui, mais elle en décida autrement en activant une technique plutôt bizarre. En effet son bras se cristallisa formant un sorte de lame aux allures peu attractrice. Elle se jeta ensuite sur Encho et abattit son bras sur lui mais Hiroyuki surgit de l’ombre et repoussa la petite qui fini sa chute dans une flaque. Le Samui prit ensuite la parole :

"Yosh, j’me présente Hiroyuki, pas besoin de vous dire mon nom, il n’est pas intéressant." Il baissa le ton de sa voix tout en fixant la petite, "Je suis désolé Ori, je ne voulais pas lever la main sur toi, mais si tu veux déserté je te laisserai bien filer moi mais les loi de notre village l’interdisent et je suis du côté du grand Epeiste alors.." Il fixa ensuite les deux dames, "je devrais vous tuer ou alors, vous coopérez et vous nous suivez jusqu’au village. Mais j’espère ne pas lever la main sur vous en tout cas."

Il se replaça à coté d’Encho attendant une réponse de la part de leurs opposantes.
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Monozuki Nezumi
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Message(#) Sujet: Re: Il fallait que tu partes. [pv : Hiroyuki, Hana Kaori, Ori] Il fallait que tu partes. [pv : Hiroyuki, Hana Kaori, Ori] EmptyMer 7 Déc 2011 - 22:55

En garde, je ne vis qu’une ombre s’élancer gracieusement jusqu’à nous. Puis sa tête releva. Et mon calvaire commença. Délicieux calvaire. Merveilleuse douleur. À croire que le destin adorait me planter de toutes parts. M’entendre hurler à m’arracher les cordes vocales. Etait-ce ça qui amenait toutes ces fatalités ? Etait-il aussi sadique ? Se frottait-il les pattes en souriant, à me voir ainsi souffrir ? Des lances, des couteaux, des haches … Tout me transperçait le cœur de manière extrêmement désagréable. Encho. Pourquoi ? Mais pourquoi lui ? Pourquoi ce combat ? Tout était inutile.

Et, alors que je me battais intérieurement contre toutes mes pensées afin de ne pas sombrer, je vis Ori se jeter dans la bataille après avoir demandé un … arrangement ? NON ! J’aurai aimé m’égosiller pour l’arrêter … Mais je ne le pouvais pas. À ses yeux, j’étais un ange envers et contre tous et … Je ne devais pas me pencher sur un être qui devenait de plus en plus mon ennemi. Cependant, là était la question : était-il réellement mon adversaire ? J’avais beau tenter de m’en convaincre au plus haut point, je n’y croyais pas moi-même. Après tout … Je l’avais embrassé, je l’avais touché … Non. Ce n’était pas une menace. Au contraire. Et, même si le sang devait couler, je me devais de le faire moi-même. Pas Ori. Non. Et puis … Elle venait de se faire repousser jusque dans une flaque. Je me déplaçai rapidement, arrivant juste derrière elle pour l’aider à se relever. Il était temps de mettre les choses au clair.

    « — Que les choses soient claires. Ce monde ne vous appartient pas. Vos discours ne m’atteignent pas. Vous voulez nous récupérer ? Nous emprisonner ? Dans ce cas, venez nous chercher, non ? N’est-ce pas ainsi que se régule le monde ninja ? N’est-ce pas ainsi que chaque pion avance, suivant son roi comme un mouton ? Puisqu’il se base sur des procédés aussi débiles, venez, non ? »


Doucement, je glissai une main protectrice sur Ori, la rapprochant de moi. C’était ainsi que tout débutait pour sa nouvelle vie. Une superbe entrée en matière. Mais elle se contenterait de l’autre. Pourquoi ? Déjà, elle était blessée. Ensuite, je voulais me faire Encho. Et dernièrement, je n’avais aucune envie de la voir souffrir à cause d’un être que j’aimais. « Aimais » ? Hmpf. Cette idée est tellement étrange, tellement terrifiante … Au final, je ne savais rien de mes pensées par rapport à ce type. Je voulais juste qu’il reste ce qu’il avait toujours été : Encho. Rien de plus.

    « — Bon, mon petit ange. Je te laisse te charger de Hiroyuki. Je vais m’occuper d’Encho. Et pas de travers. Si tu as mal, tu cries. Et je viendrai. »


Je m’éloignai doucement d’elle, attrapant un kunai dans ma sacoche. Une bataille ? Contre lui ? S’il le fallait … Après tout … Je m’élançai à corps perdu, tentant de tout oublier. Je le repoussai rapidement, histoire de nous éloigner des deux autres, juste assez pour ne pas être entendue mais pour entendre ma pêche. Je lui lançai un regard à mi-chemin entre la tendresse et la tristesse. Je devais être forte, non ? Pourquoi … Pourquoi étais-je contrainte à agir ainsi ? Mais surtout … Pourquoi … Pourquoi me retrouvais-je confrontée à cette situation ? Habituellement, le tuer aurait été d’une simplicité enfantine. Cette fois, je ne le pouvais pas … Non …

Pas lui … Pas cet être. Qui qu’il soit … Jamais … Le frapper, lui faire mal … L’assommer … À contrecœur … Mais agir tout de même. Pour la survie de notre petit groupe. Je ne devais pas me faire attraper. Quoi qu’il arrive. Et si je ne bougeai pas, Ori ne pouvait pas non plus bouger. Deux contraires qui s’attiraient inexorablement et qui finissaient par se compléter. J’avais besoin d’elle tout autant qu’elle avait besoin de moi. De fait, mes sentiments et mes peurs devaient se faire dépasser par les besoins. J’étais une kunoichi errante. Juste pour cette raison, je devais me battre pour ma liberté. Moi, un oiseau en cage ? Jamais !

    « — Peu importe les sentiments que tu peux ressentir, peu importe ce qui m’a liée à toi, ce qui s’est passé … Tout ça, rien ne doit entrer en compte ici. Dès maintenant, nous sommes adversaires. Et même si cela nous dérange, nos camps sont opposés. Tu es ici pour nous ramener. Elle parce que c’est sa désertion et moi parce que je suis « complice ». Quant à moi, je suis ici pour t’empêcher de le faire. Et même si cela doit couter beaucoup d’hémoglobine. Peu m’importe. »


Je baissai la tête en soupirant. Une bataille. Lui contre moi. Horrible fatalité. Sadique petite joueuse. Méchante … Ah, elle méritait que je l’écrase plus qu’autre chose. Et puis … Toutes ces nouvelles révélations ne faisaient que confirmer mon idée de révolution. Chaque être était censé se trouver sur le même terrain, pas de piédestal, pas de privilégié, pas d’être supérieur. Tous pareils. Avec une seule règle : Respecter la liberté de chacun sans piétiner sur celle des autres. Trop idéaliste, certes, mais cela peut marcher … Et s’il faut que j’endosse tout un tas de responsabilités, je le ferai. Tant pis. Puis, d’un coup, je relevai la tête, un sourire aux lèvres.

    « — Je ne te hais pas. Je ne t’aime pas non plus. » Menteuse. « De fait, rien ne me rattache. Tu m’as touchée, d’accord. Et alors ? Ici, tu es mon ennemi. J’ai pour but de te faire mal. Ne t’attache pas à moi. Efface cette gentille image de ton esprit. Je suis ton adversaire. Une méchante. Et je ne retiendrai pas mes coups. Fais en sorte de ne pas lésiner non plus. » Menteuse. Menteuse. MENTEUSE !


Je soupirai, chassant les paroles de Kaori de mon esprit. Je n’étais pas une menteuse … Non … Si. Non … Admets. Parle. Franchement. Ou je le ferai. Je … D’accord.
Ma voix se métamorphosa légèrement. Je n’étais plus totalement la même. Effectivement, Kaori prit temporairement possession de mon esprit. Prenant la parole sur un ton différent, elle m’envoya sur les roses pour dévoiler une vérité peut-être trop secrète. Sans pour autant en dire trop.


    « — Encho … Je suis Kaori. Je suis la Seconde. Je sais, c’est flou, mais je ne peux rien t’expliquer. Ici, tu es l’adversaire. Et Hana est ta victime. Vous êtes des victimes. Mais sa coquille est ouverte. Percée en de multiples endroits et, bien qu’elle dise l’inverse … Ses … »


STOP ! Je l’arrêtai en plein milieu de sa tirade, secouant vivement la tête. SILENCE ! Kaori n’avait rien à dire. Rien du tout. Et je venais d’échapper de peu à quelque chose de grand, vu comment elle protestait. Je soupirai et lui lançai un regard froid.

    « — Bien … Il est grand temps de te battre, Encho ! Je te mets au défi de me ramener morte ou vive pour faire en sorte que Ori soit de retour à Kiri ! NE TE RETIENS PAS !! »


Je lui lançai mon kunai, faisant un bond pour atterrir sur l’arbre et composer les premiers mudras de ce combat. Rapidement, un fouet aqueux prit forme entre mes mains, tandis que je martelai le sol avec violence. Agilement, je fis un bond sur la branche pour atterrir en piqué sur Encho, m’entourant de l’arme d’eau pour le dérouler en tournant et frapper tout autour de moi. Première attaque. Premier enchainement.

Montre-moi que tu ne te retiendras pas … Sois fort … Ici, rien ne se finira. Cette histoire n’en est qu’à son commencement.

HRP:
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Yorisou Aibu
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Message(#) Sujet: Re: Il fallait que tu partes. [pv : Hiroyuki, Hana Kaori, Ori] Il fallait que tu partes. [pv : Hiroyuki, Hana Kaori, Ori] EmptyJeu 8 Déc 2011 - 15:02

Pouvoir remonter le temps et changer le passé… Si j’avais bien un souhait à cet instant précis, c’était celui-là. Je me trouvais sur un terrain extrêmement glissant ! D’un côté se trouvait ma raison. Comme un livre dans lequel des règles strictes étaient écrites. Un livre dont j’ai signé la couverture au moment où j’ai prêté serment en devenant ninja de Kiri. Celui-ci me dictait de suivre à la lettre le code ninja que l’on m’avait enseigné, et donc de capturer ou tuer toutes les personnes risquant de nuire au village, déserteurs y compris. Telle était la dure vie d’un ninja vous me direz, et vous n’avez peut-être pas tort… Mais est ce que j’étais obligé de suivre à la lettre un règlement que l’on m’a imposé ?
Et plus j’y pense, de l’autre côté il y avait aussi mes sentiments… Ceux que j’avais pour Ori. Cette petite fille d’à peine 8ans. Pour avoir passé un certain temps en sa compagnie, je m’étais assez rapproché d’elle, ouvrant sur une sorte de complicité. Oui, on pouvait dire que je la voyais comme une petite sœur. Etais-ce une erreur que de la voir de cette manière ? Je constatais mon erreur à mesure que les secondes défilaient. Se faire trahir de la sorte, rendait la chose encore plus amère et écœurante.
Enfin Ori n’était pas le seul souci que j’avais pour l’instant. Le deuxième, et non des moindres, était Hana… Un souci ? Non une calamité qui s’était abattu sur moi, serait plus juste pour le qualifier… Contrairement à Ori, les sentiments que j’avais pour cette fille s’approchaient plus d’une ambiguïté complexe, que d’un simple rapprochement physique. Nous nous étions embrassés, nous avions partagés nos pensées, et rapproché nos corps le temps d’une journée. Et de tous les adversaires que j’aurais à avoir dans ma vie, il fallait qu’à un moment aussi dur pour moi, je tombe sur cette même jeune fille qui se volatilisa précédemment, de l’étreinte de mes bras… Fais chier ! Je me sentais faiblir, et sombrer dans un trop plein d’émotion à mesure que le temps passait et que la pluie s’abattait sur moi.


Comme pour me tirer enfin de ce silence glacial qui m’habitait jusque dans mes entrailles, la petite fille prit soudainement la parole. Sa voix me fit sursauter, par son calme et son détachement. Comme si de se retrouver devant moi à l’heure actuelle ne lui faisait absolument rien. Etais-ce son jeune âge mêlé à l’insouciance qui ne lui faisait pas ressentir la même chose que moi ? Peut-être n’avait-elle pas la même sympathie que j’avais pour elle, et au final, ce que je suis en train de faire ne rime strictement à rien ! Que faire… Elle souhaitait trouver un arrangement. Elle était vraiment sérieuse en me demandant ça ? Quel arrangement pouvait-on bien trouver ?!
Sans crier gare, elle fit apparaitre une forme cristallisée autour de son bras qui prit la forme d’une lame acéré. Me fonçant droit dessus, elle voulait tout simplement en découdre, peu importe le passé et le présent. J’étais comme paralysé. A la fois par l’émotion que par la surprise, je ne parvenais pas à bouger un seul muscle. Quelque chose en moi m’empêchait de réagir, alors que j’approchais d’une mort imminente…
Mais, réagissant au moment opportun, une ombre sortie de nulle part surgie et frappa la fillette qui alla s’écrouler sur une flaque, un peu plus bas. Hiroyuki venait de me tirer d’un sort funeste pour la deuxième fois. Je ne pouvais décidément rien faire en l’état actuel des choses. J’avais besoin qu’un déclic se fasse en moi, comme une sorte de cadenas qu’on ouvrirait pour libérer la rage et la tristesse présente au fond de moi. Toute ma vie j’ai essayé de contenir cette fureur qui pouvait parfois prendre le dessus sur moi et me faire oublier jusqu’à mon humanité. Une puissance qui se développe dans chaque fibres de mes muscles mais qui en contrepartie me donne l’envie irrésistible de me déchainer sur quelques choses… Peut-être étais ce ça ma solution ?


Hiroyuki prit la parole à son tour, visiblement sûr de lui, il n’était pas plus enchanté que moi, bien qu’il puisse se permettre un certain détachement sur la situation. Quant à moi, je ne devenais plus que l’ombre de moi-même. Mon teint devint livide, et les mots ne parvenaient plus à sortir de ma bouche. La vision de Hana se précipitant sur Ori pour voir si elle allait bien et sa manière de la consoler, me planta comme une lance en plein cœur. Comme pour tenter de m’achever à son tour, la jeune fille prit la parole, d’un air de détermination et de colère. Pestant sur notre manière de faire qui était celle des ninjas, elle nous incitait à continuer sur notre lancer, en nous mettant en garde toutefois qu’elles n’allaient pas se laisser faire sans réagir. Suite à ça, elle expliqua calmement à Ori de s’occuper de mon camarade, tandis qu’elle-même se chargerait de mon cas. Se charger de moi ? Ne l’avait-elle pas déjà fait jusqu’à présent ? Depuis que j’avais posé les pieds sur cette branche, je serrais les dents d’une telle force, qu’un goût écœurant de sang me parcourait la bouche ! Malgré tout, elle souhaitait m’achever personnellement, comme si elle savait d’avance que j’étais à sa merci, et qu’elle avait les armes pour me faire capituler sans combattre. Je sentais que je n’aurais pas la force de rivaliser avec elle, si elle utilisait mes sentiments contre moi. J’étais détruit de l’intérieur. Pourtant, comme une sorte prescience s’empara de moi et me permit de m’exprimer à mon coéquipier.

- Hiro… Si je ne reviens pas… ne cherche pas à venir m’aider, ramène Ori au village seulement.

Je fermais les yeux une nouvelle fois, faisant parcourir d’autres larmes sur mes joues qui se mêlèrent aux gouttes de pluies. Et ne pouvant plus reculer, je sortais moi aussi un kunai de ma sacoche et le pointait en travers de celui d’Hana pour me protéger, tandis qu’elle nous propulsait en arrière pour nous mettre à l’écart. Dans la même position, nos regards s’affrontaient de la même manière que les étincelles sur nos lames, alors que nous chutions de la hauteur de notre précédente position. Elle ne cessait de me parler, de m’expliquer ce que je savais déjà. Une part de moi pensait qu’elle cherchait à me redonner du cœur et de la rage, pour ne pas sombrer dans cette torpeur. Cependant, plus ses mots retentirent à mes oreilles, et plus ce faussé en moi s’élargie ! Le fait qu’elle ne ressentait rien, qu’elle était mon ennemie, que je devais la tuer, que…

- LA FERME !

Je venais de lui hurler ma peine en plein visage pour qu’elle cesse enfin de me torturer l’esprit, avant que mon cœur n’explose ! La rage devenait enfin visible au fond de mes yeux, comme une étincelle qui se transformait peu à peu en brasier. Elle ne me répondit seulement par un soupir et un mouvement de tête. Hana si tu voulais me trahir et utiliser tout ce que tu savais contre moi, je ne pouvais rester immobile plus longtemps ! J’allais enfin t…
Comme un nouveau choc d’incompréhension, sa voix se modifia soudain et elle me fixa profondément, tandis qu’elle s’emblait déballer quelque chose d’inédit. Kaori ? Mais que… qu’est-ce que ça veut dire ?! A quoi était-elle en train de jouer bordel ?!


Citation :
Essayais-tu de me faire comprendre que tu étais la neige en question ? Mon pouce vint caresser le dos de sa main en douceur. Qu’à tu vécue jusqu’alors pour trainer un tel fardeau avec toi ? Je pensais à présent, qu’une voix sommeillait en elle. Comme dis précédemment, elle ne cherchait qu’à exploser pour être vu au grand jour. Hana, tout ceci n’était qu’une façade que tu voulais bien me montrer ? Qui avait-il… au fond de toi ?…

Ce souvenir, comme un électrochoc éclaircissant une question lointaine… C’était donc elle la personne au fond de toi ? Kaori… Pour quelle raison te manifestais-tu à présent pour m’aider à sonder l’esprit de cette jeune fille ? Pourquoi me dire qu’elle était aussi une victime… Peux-tu lire ce qu’il a dans son cœur aussi aisément que ce que tu cherches à me montrer ? Hana… tu incarnais de nouveau la neige… tu te rends forte en arborant cette blancheur immaculé, voulant cacher ton lourd secret enfoui au fond de toi… Sa voix se faisait de plus en plus saccadée à mesure qu’elle allait en révélations. Au moment le plus crucial elle se tût, mais je n’étais pas assez idiot pour m’arrêter sur ça… Je venais de saisir ce que tu voulais me dire Kaori. Ne t’inquiète pas, je vais mieux à présent, et je vais t’aider à te débarrasser de cette neige qui t’étouffe !
Sa voix redevint ensuite celle avec laquelle je l’avais toujours connu. Elle était redevenue Hana ! Celle qui préférait se laisser aveugler par la rage et la colère pour renier ses propres sentiments, sans prendre le risque de s’en trouver affaibli à cause de ça.
Le sol n’était plus qu’à quelques mètres de nous, mais j’avais de nouveau la tête froide ! Je pouvais réfléchir de nouveau correctement, car à présent, j’y voyais un peu mieux sur cette histoire. Une personne de plus comptait sur moi, il fallait que je tienne parole quoi qu’il arrive.


Je la repoussais d’un mouvement de bras, lançant d’autres gerbes d’étincelles entre nos lames respectives, pour pouvoir me réceptionner sans mal sur le sol et me tenir prêt à combattre. Elle se tenait face à moi, une expression froide et déterminée lui parcourait le visage. Suite à ça, elle hurla avec force, comme une motivation à me jeter dans la bataille, elle me mettait au défi de la tuer et de ramener Ori au village. Me jetant le kunai qu’elle tenait, je l’arrêtais avec le miens et le saisissait en l’air, pour en attraper un dans chaque mains, suite à quoi moi aussi j’hurlais pour entamer les hostilités.

- TRES BIEN ! AMENES-TOI !

Elle bondit du sol et prit appui sur l’arbre derrière elle, avant de se propulser sur moi. Tenant à présent entre les mains un fouet aqueux, elle tourbillonna pour pouvoir frapper sur une large zone, l’endroit où je me trouvais. Voyant l’action se faire, je bondis en arrière pour esquiver le coup qui s’abattit sur le sol, en jetant les deux kunaïs que je tenais en main précédemment. Suite à quoi je claquais des doigts pour les faire exploser tout deux. Tandis que je les tenais dans mes mains, j’eus le temps d’apposer sur les deux projectiles, un sceau explosif de faible puissance, pouvant faire éclater les armes et créer un petit nuage de fumée.
Je savais pertinemment que ça serait insuffisant pour la vaincre, et c’est donc pour ça que je pris moi aussi appui sur un tronc d’arbre derrière moi pour me propulser en avant, à travers le nuage de fumée que je venais de soulever. Faisant apparaitre une épée composée de Raïton dans ma main, je fendis la brume en deux pour foncer droit sur la précédente position d’Hana. Mes actions n’étaient plus guidées que par ma détermination à la sauver elle aussi.


Though the fire and the flames.

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Seki Kahei
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Message(#) Sujet: Re: Il fallait que tu partes. [pv : Hiroyuki, Hana Kaori, Ori] Il fallait que tu partes. [pv : Hiroyuki, Hana Kaori, Ori] EmptyVen 9 Déc 2011 - 4:24

Ma mâchoire se crispa sous la puissance de l'impact et le goût amer du sang envahie ma bouche. Une douleur fulgurante me transperça le bras et fit naître des larmes au coin de mes yeux. L'envie de me rouler en boule et de pleurer me submergea quelques instants puis reflua avec ma souffrance physique. Toute l'euphorie et la folie meurtrière qui m'habitaient encore quelques secondes auparavant se dispersèrent pour me laisser dans un état proche de l’hébétement. Je sentais la boue froide et visqueuse couler le long de mon corps et les gouttes s'abattre sur mes épaules pourtant mon esprit vaquait dans la brume. Qu'avais-je fait ? Je venais d'essayer d'assassiner mon ami? Mes actes me revenaient en mémoire comme à travers un filtre ouaté. Je n'avais même pas tenter de négocier, préférant une attaque fourbe et mortelle. Encho m'avait presque sauvé la vie lors d'une mission à Kaze No Kuni en me portant pendant toute une partie du trajet et moi, je le remerciait en tentant de le tuer. Heureusement un second ninja avait réussi à me stopper à temps. Je me sentais presque reconnaissante envers lui. Des mains douces et puissantes me saisirent sous les bras et me relevèrent, m'arrachant à mes rêveries. L'odeur des cheveux d'Hana envahit mes sens et me fit sourire. Mon ange... Sa voie résolue résonnait dans mes oreilles comme un carillon et déclenchait chez moi des frissons de bonheur presque extatiques. Son corps pressé contre le mien... ne valait mieux pas y penser; je serais capable d'en défaillir de bonheur.
Si le monde était un échiquier quelle pièce les représentait le mieux ? Question idiote. Nous étions la main de Dieu folle qui renversait le plan de jeu pour éliminer tous les participants~


Les lèvres de ma compagne effleurèrent mon oreille, me tirant à nouveau de mes réflexions. La fatigue me rendait sujette à la distraction et aux pensées philosophique. Je devais m'occuper de ce Hiroyuki pendant qu'elle se chargeait de Yogan. Je voulus lui dire de ne pas le tuer mais le respect que je portais à ma séraphine m'en empêcha au dernier moment. Qui étais-je pour lui demander d'épargner la vie d'un ennemi ? L'Ange sortit un Kunai de sa sacoche et s'éloigna, emportant avec elle son adversaire. En partant elle me jeta un dernier regard. Dans ses yeux se mélangeaient une multitudes d'émotions contradictoires. Il me sembla apercevoir de la tristesse. Mais pourquoi ? Éprouvait-elle de la peine pour ces êtres auquel elle arrachait les ailes ? Bref ! Mon attention se reporta rapidement sur mon adversaire. Il n'avait toujours pas bougé. Je le dévisageais du regard quelques instants, espérant une réaction de sa part, mais il n'esquissa pas le moindre geste. Seule le vrombissement de la pluie et le grondement de la foudre venait perturber le silence qui s'étendait entre nous. Soudain des éclats de voie se firent entendre non loin. Hana discutait avec mon vieil ami. Mon insatiable curiosité me poussa à écouter leur échange. Un vague sentiment de culpabilité à l'idée d'écouter une conversation qui ne me concernait pas me serra le ventre. De toute évidence ils se connaissaient et... je ne comprenait rien à la suite. D'un mouvement de tête j'évacuais les questions naissantes qui prenaient forme dans mon esprit pour me recentrer une fois de plus sur le combat à venir. Déjà que j'étais blessée si je ne faisait pas plus gaffe la mort allait me cueillir au tournant.

- Je te propose un jeu Hiroyuki. On va se battre. Si tu gagnes tu pourras affronter Hana et si tu perds... je t'arracherais les ailes. Qu'en penses-tu ? Es-tu digne d'arpenter le monde ?

D'une geste de main la lame de cristal sur mon avant bras se mit à briller et s'allongea jusqu'à devenir un fouet hérissé de petites petites pointes. Le moindre contact avec l'arme provoquerait des coupures plus ou moins profondes. A défaut de t'arracher les ailes je vais labourer le moindre centimètre carré de peau à ma disposition. D'un coup de poignet je projetais mon arme vers le visage de mon adversaire dans le but de le faire enfin réagir.
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Samui Hiroyuki
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Message(#) Sujet: Re: Il fallait que tu partes. [pv : Hiroyuki, Hana Kaori, Ori] Il fallait que tu partes. [pv : Hiroyuki, Hana Kaori, Ori] EmptyLun 12 Déc 2011 - 21:10

La grande femme commença à répondre aux deux Kirijin qui vinrent récupérer la petite Ori. Elle nous poussait à engager le combat, après tout elle avait raison, nous voulions les ramener au village donc nous devions engager le combat si elles ne nous suivent pas, dans ce cas la, combat il doit y avoir. S’en suivit, un long dialogue entre la femme aux cheveux ivoires et Encho, et dont la petite Ori et le Samui n’ont pas participé, la fillette avait un peu mal suite au choc provoquer par Hiroyuki. Cette dernière était visiblement mal retombé et avait une légère douleur au vu de l’expression sur son visage, mais sa ne devrais pas l’handicaper pour le combat si elle devait s’y mêlée. La dame qui enleva Ori lui demanda de s’occuper de lui, mais il ne pouvait se résoudre à frapper cette fillette qu’il jugeait sans défense. *Que faire, si elle fait ce que l’autre lui dit, elle viendra me taper et je devrai répondre, ou perdre la vie. Finalement la question ne se pose même pas.. Désolé petite, mais c’est toi ou moi…*
Après s’être rapidement remit en question, Encho demanda de ramener coute que coute, la petite au village, un problème de plus qui venait s’ajouter. Comment devait-il la ramener ? morte ou vive ? il n’avait pas préciser, et le temps n’était pas vraiment aux questions. Hiroyuki était tirailler, il devait bien faire pour son ami, mais en contrepartie, il devait frapper une petite fillette qui ne lui avait rien fait *j’attendrai quelle me donne le premier coup, ou alors..* une idée lui vint en tête, mais il fallait la mettre en exécution, la théorie c’est beau, mais la pratique c’est mieux ! La fille aux cheveux ivoires amena l’Epeiste plusieurs mètres plus loin, un important combat allait faire rage là bas, ils semblaient se connaître, plutôt bien en plus, et ils allaient se taper dessus pour défendre leurs intérêt c’est sur, mais bon.

La fillette regarda le Samui, et lui demanda de lui arracher les ailes ? c’est quoi son trippe à s’te gamine ? elle voit des ailes ou ? elle doit être sous l’emprise d’une quelconque drogue, une raison de plus pour la ramener, elle doit pas avoir tout ses esprit pour obéir comme sa à une inconnue. Hiroyuki allait lui prouver, que comme elle souhaite, il pouvait arpenter le monde.

"Tu sais, dit-il d’une voix sérieuse, tout le monde est digne d’arpenter le monde, seulement, d’après ce que je comprends, tu souhaite trier les personnes qui pour toi n’en sont pas digne, mais quelles sont tes critères ? et es-tu sûr de faire partie des gens qui font cela ? tu as un but, ce qui est assez exceptionnel pour un enfant de ton âge, mais as-tu déjà réfléchi à la noblesse de tes actes ? Si tu fuis avec elle, alors ce n’est plus toi qui trieras le monde, mais ce sera nous, Kiri et autres grandes puissances qui s’occuperont de toi. Alors ne fais pas de bêtises je t’en supplie…"

Après ces belles paroles prononcés et la lame de cristal parcourant le bras de la petite, Hiroyuki dégaina deux kunais, un dans chaque main et se prépara au pire. En effet, elle projeta sa lame de cristal au niveau du visage de son adversaire, qui roula rapidement sur son coté gauche en envoya tout de suite après l’un de ses kunai au niveau du torse. Le combat était engagé !
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Monozuki Nezumi
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Message(#) Sujet: Re: Il fallait que tu partes. [pv : Hiroyuki, Hana Kaori, Ori] Il fallait que tu partes. [pv : Hiroyuki, Hana Kaori, Ori] EmptySam 17 Déc 2011 - 13:26

Douce illusion … Cette fausse réalité qui me disait que je pouvais me battre, que je pouvais l’abattre, le tuer … Mon esprit me transmettait la possibilité d’agir à ma guise mais … Mon corps ne répondait qu’une fois sur deux, exprimant un étrange désaccord avec moi-même. Je n’étais qu’une chef affaiblie. Cette bataille créait une plaie plus grande que jamais. Pour la première fois de ma vie, je me retrouvais confrontée à une personne qui ne devait pas être face à moi. Non … Querelle inutile qui nous trainait dans une situation trop compliquée pour que nos esprits ne s’essayent à la heurter. Une barrière trop puissante qui nous empêchait de tout briser. Une barrière simple qui portait un nom tout simple : Les Sentiments. Une puissance impossible à ébranler qui faisait faiblir n’importe qui.
Pourquoi ? Pourquoi me jeter en plein dans cette force ? Pourquoi avoir choisi de le frapper moi-même ? Pourquoi ne pas m’être arrêtée pour prendre Ori dans mes bras et partir en courant ? À trop forcer sur mon égo, je finirai par me retrouver dans une situation des plus cocasses. Une situation que je ne supporterai pas.


Je soupirai, lui lançant un regard désolé. Je n’avais plus le choix. Et Kao pouvait tout dire. Ici, nous étions ennemis. Et peu importait l’envie, peu importait le besoin, peu importait la douleur … Mes mains devaient être recouvertes de sang. De son sang. Je ne devais pas le laisser m’atteindre. Je ne devais pas faiblir. Non.

Doucement, je plissai les yeux, oubliant chacun des repères qui m’entouraient. J’étais seule. Seule dans ma cage. Seule dans une cage où un intrus tentait de s’immiscer. Chaque intrus devait être châtié. Alors il souffrirait. Autant que je souffre. Il aurait des plaies. Autant que je peux en avoir. Des plaies aussi béantes. Impossibles à refermer.

Et mon cœur, sous ces aiguilles, faiblit pour me confronter à la dure réalité.
Et mon âme s’éteint, à cause de la douleur.
Et je me meurs. Doucement, je me meurs …

Le chemin était si brumeux. Si sombre. Je n’y voyais plus rien. Et, au loin, il y avait une lumière. La sienne. Son halo blanc me permettant de ne jamais me perdre. Toujours retrouver mon chemin. Juste grâce à lui. Mais pourquoi ? Pourquoi cet être se retrouvait-il ici à me taper dessus ? Pourquoi étais-je contrainte à le haïr alors que je ne le pouvais pas ? Pourquoi étais-je … si faible ?

Mes yeux se relevèrent, se couvrant d’un voile de noirceur. La haine. Je devais chercher la rancœur. Au plus profond de moi-même. Mon seul but était de le vaincre. Ne pas m’arrêter sur qui il était, sur ce qu’il représentait, sur sa personne même. Le vaincre. Quitte à souffrir sous le contrecoup. M’oublier. Juste le temps de me lancer dans une lutte à corps perdu contre mes sentiments. Me haïr. Me détester à cause de ma faiblesse. M’enfoncer. Ne pas ressortir de l’eau tant qu’il n’y avait pas coulé. Tant que cette même eau n’était pas devenue son tombeau.

Je devais juste le vaincre et partir.

Un combat contre nous-même. Une bataille entre nos sentiments et nos pensées, une bataille entre nos envies et nos devoirs. C’était difficile. Mais m’arrêter ici n’était pas une bonne idée. J’allai heurter le sol suite à mon attaque. Il m’avait évitée. Un coup raté. Tant pis. D’autres se cachaient encore sous mes sourires angéliques. Mais alors que je me reprenais, d’autres kunais vinrent à ma rencontre. Je bondis, m’élançant assez loin pour les éviter quand ils explosèrent. Le choc me propulsa un peu plus en arrière, faisant voler de la terre contre ma peau à grande vitesse, m’égratignant légèrement les jambes et les bras.

Je haussai les épaules. Du sang ? Pour le peu qu’il y en avait … Ce n’était pas grave. Quand je rouvris les yeux, je fis face à une nouvelle explosion de fumée d’où il surgit, armé d’une épée élémentaire. Ah ? C’était donc ça ? Une épée ? Si faible, si faible … Je sortis un nouveau kunai de ma sacoche et retournai me confronter à lui. Le corps à corps … Cette technique de combat ne pouvait être associée à moi, puisque je ne savais pas spécialement y faire dans ce domaine. Mais, en allant le frapper, je remarquai un détail des plus intéressants : L’électricité contenue dans l’épée. Cet élément conduisait l’eau. De fait, elle en devenait plus dangereuse si je me mettais à jouer avec le suiton. De fait, je changeai de tactique, m’éloignant de nouveau. Saurait-il suivre mes mouvements ?

Faisant un bond en arrière pour me retrouver à une distance des plus convenables pour ma stratégie, je composai de nouveaux signes. Une nuée de dix cristaux s’élancèrent alors jusqu’à Encho pour l’égratigner. Pas de quartier. Jamais. Je me mis à courir, suivant la salve de petites sculptures pour passer derrière lui et, à nouveau, lui jeter des cristaux. Cette fois, ceux-ci étaient tout petits, pas plus grands que des éclats, destinés à simplement le couper.

Une nouvelle tactique de combat s’amorçait dans mon esprit, tandis que je m’éloignai à nouveau, faisant tout un tour autour de lui. Ne jamais rester à la même place. Jamais. Sinon, il me touchait. Et, avec mes lacunes en combat rapproché, je ne tiendrai que peu de temps.

Je pris un kunai en guise de précaution, grimpant derechef sur une branche. Pas de quartier. Même si je devais tomber de ce fil étroit sur lequel je marchais. Même si je devais avoir mal. Pas de quartier. Jamais.

Sois aussi nuisible que les sentiments qui nous lient.
Détruis-moi un peu plus.
Ronge-moi de l’intérieur.
Ne te retiens pas.
Je t’en supplie.
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Yorisou Aibu
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Message(#) Sujet: Re: Il fallait que tu partes. [pv : Hiroyuki, Hana Kaori, Ori] Il fallait que tu partes. [pv : Hiroyuki, Hana Kaori, Ori] EmptyDim 25 Déc 2011 - 11:30

Ne pas reculer… Ne pas abandonner… Bats-toi ! BATS-TOI ! Voilà ce que ma tête et mon cœur ne cessaient de me hurler. Pour une fois que ces deux-là allait de pair. Seulement ils n’avaient pas tort ! De quoi aurais-je l’air si jamais je faiblissais ? Je risquais de perdre, voire d’être tué dans le pire des cas. Je livrais un combat de ninja, contre la fille à qui mon cœur s’est accroché. Comment pouvais-je faire les choses simplement après tout ça ? Elle essayait de masquer ses intentions, ses regards, ses gestes, mais au fond je savais qu’elle aussi, elle pleurait à chaude larme… Dans ces conditions, mon corps lui-même semblait vouloir me trahir ! J’avais l’impression de perdre en dextérité, en vitesse, en réflexe même ! Je ne parvenais pas à mettre tout mon potentiel lorsqu’il s’agissait de faire du mal à Hana… Quel monstre serais-je si je faisais tout ça, sans la moindre once de sentiments et de cœur !
Oui, car après tout, cette bataille était une bataille pour le cœur. Une débâcle de sentiments pur et dur, où deux ninjas ayant des bords, des idées et des projets différents, doivent mettre leur amour de côté pour s’affronter sans relâche ! Pour ce genre de chose, je suis désolé, mais ne comptez pas sur moi… Je ne pouvais la tuer.

Alors que faisais-je, cette arme entre les mains à lui foncer dessus pour lui porter un coup décisif ? J’avais fait la promesse à Kaori, la seconde voix intérieur de Hana, que je parviendrais à la sauver ! A la sauver de cette neige qui l’étouffe et l’isole autant. Il fallait que je la neutralise, pour stopper enfin cette fureur qui nous submergeait tous les deux.
Seulement, elle aussi était habile comme ninja ! Sortant par reflexe un kunai, mon arme vint s’entrechoquer à la sienne, me stoppant net. Cependant, pour le combat à l’épée j’avais clairement l’avantage tactique ! Chose qu’elle comprit bien vite, puisqu’elle bondit en arrière, préparant une nouvelle série de signes. Je me tenais sur mes gardes, fléchissant légèrement les jambes, lorsqu’elle projeta sur moi une dizaine de projectile de forme et de couleur bizarre. Faisant rapidement le tour de moi, elle retenta l’opération une seconde fois avant de bondir sur un arbre. Réagis Encho. RÉAGIS BON SANG !

Je serrais le poing pour faire disparaitre l’épée de foudre et la remplacer par ma Hurricane Blade, scellé grâce au sceau présent dans la paume de ma main. Fini de jouer à présent… Je pivotais sur un pied, faisant un large mouvement circulaire avec mon arme pour dévier ses projectiles précédents. Observant au sol un instant les débris, je remarquais comme des morceaux de verre de couleur légèrement écarlate. Du cristal ? Hana maitrisait elle aussi le Shôton, tout comme Ori ! Il fallait donc que je me méfie grandement car c’était une affinité redoutable et qui réservait bon nombre de surprises.
Toujours perché en haut de son arbre, kunai en main, elle m’observait tel un fauve prêt à bondir sur sa proie. Plantant mon épée au sol, tout en gardant la main sur le manche de l’arme, je fixais Hana, tout en plissant un œil sévère. La marque d’activation de mon Genjutsu ! Je ne suis pas spécialement doué dans ce genre de truc, mais celui-là risque d’être des plus déroutants en l’état actuel des choses… En effet, celui-ci faisait voir, en direct et en image, son plus pire cauchemar. Je me demande qu’est-ce que ce sera pour elle ? Quelque chose qui sera lié à moi ? Qui sait… J’espérais juste pouvoir créer une ouverture. Et pendant ce temps, je concentrais du chakra sous mes pieds, en vue d’une future attaque.


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Seki Kahei
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Message(#) Sujet: Re: Il fallait que tu partes. [pv : Hiroyuki, Hana Kaori, Ori] Il fallait que tu partes. [pv : Hiroyuki, Hana Kaori, Ori] EmptyDim 25 Déc 2011 - 19:26

Les kunais se dirigèrent en sifflant vers sa poitrine tandis qu'Hiroyuki évitait son fouet d'une roulade sur le côté. Astucieux pour gagner du temps dans un combat normal mais complètement inutile contre elle. Les projectiles, aussi puissants soient-ils, ne l’inquiétait en aucun point. Son fouet de cristal se rétracta instantanément changea de forme pour adopter une visée défensive. En effet il prit l'apparence d'un petit muret de cristal qui entourait la jeune fille.

Shoton Fuuchichiku: La protection mineure


La bulle de cristal para les deux traits puis se fissura et éclata en une multitude de petits monceaux. Essaye encore ! Le ninja la dévisageait d'un air presque... dépité. Peut-être s'attendait-il à la toucher ou à quelque chose de plus impressionnant ? Un blasphémateur voilà tout ce qu'il était. De quel droit la regardait-il de cette manière ? Et puis selon lui tout les êtres sur cette planète méritaient le droit de vivre. Absurde ! Ses propos lui semblait d'une hérésie qui frôlait les sommets. De quel droit reniait-il les enseignements de l'Ange ? Seule elle possédait la vérité, la seule et l'unique. L'autorité générait le chaos et pour sauver le monde il faudrait le purifier de ses éléments indésirables, a savoir toutes les instances, toutes les organisation et à fortiori tout les villages. Évidement Kaori ne l'avait pas sélectionné il ne pouvait pas comprendre à quel point il se fourvoyait. Méritait-il pour autant qu'elle l’exécute ? A vrai dire un léger doute la taraudait. Il n'étais qu'un pion dans un échiquier dont il ne saisissait pas l'ampleur. Un simple pion. La fillette poussa un soupir d'énervement et cessa de s'interroger. Pour le moment seule la victoire comptait. Elle verrais plus tard avec Hana l'ampleur de son châtiment, car pion ou non il serais châtié pour son audace folle. On ne renie pas le rôle de l'Ange sur cette terre. La fillette composa une série de signe et concentra son énergie sur son adversaire. Son aptitude à éviter les coups l'énervait d'autant plus que son hérésie. Pourquoi ne se contentait-il pas de mourir ou au moins de tomber inanimé ? Les kirijins n'étaient plus ce qu'ils étaient franchement. Une série de pic de cristal jaillirent de la terre, encerclèrent son adversaire et vinrent l'enfermer dans une prison. Ses mains furent immobilisée, tout comme le reste de son corps. Seul son visage et le haut de ses épaules ressortaient de la 'cellule'. Une fine poussière de cristal générée par le Fuuchichiku vint se concentrer a côté de la gamine et prit la forme d'un shuriken géant. Cette dernière le saisit précautionneusement, jeta un regard presque de pitié à son ennemi et, finalement, lui tira la langue.

- Tu ne devrais pas sous estimer la puissance de tes adversaires à cause de leur âge. J'ai beau avoir huit ans je savais tuer avant que tu ne saches faire tes lacets mon grand.


Ori jeta l'arme de toute ses forces vers le cœur de la geôle. Le shuriken ne le tuerait sûrement pas mais il le mettrait hors jeu pendant un bon moment s'il ne trouvait pas le moyen de l'éviter. Enfin il ne le tuerait pas... en théorie.

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Samui Hiroyuki
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Message(#) Sujet: Re: Il fallait que tu partes. [pv : Hiroyuki, Hana Kaori, Ori] Il fallait que tu partes. [pv : Hiroyuki, Hana Kaori, Ori] EmptyMer 28 Déc 2011 - 11:26

Le fouet de la petite vint claquer le sol à quelques centimètres du Samui qui avait du rouler sur le côté afin de l’éviter. Elle contra ses kunais grâce à une technique de cristal, un muret prit place devant elle contrant alors tout les projectiles, elle usait du chakra contre lui, elle comptait vraiment se battre contre lui alors… Elle avait donc fait son choix, préférant "son ange" comme elle dit, à la sécurité de Kiri, elle ne préféra visiblement pas répondre, au beau discours du Samui, mais elle a semblait, sur le coup, réfléchir à ce qu’il disait, son visage montrait brièvement une hésitation, est ce que cela l’avait toucher au plus haut point, lui faisant regretter ses actes ?
Hiroyuki possède un excellent cerveau, capable de réfléchir n’importe quand et sur n’importe quoi, il a la faculté d’analysé toute les situations qui se présentent à lui afin de les surmonter, mais cette fois, son cerveau ne fit pas son travail mais son instinct le remplaça. Il sentait qu’il n’y arriverait pas, pourquoi ? même pas lui ne le savait, mais cette petite, il semblait qu’il ne pouvait pas l’atteindre, c’était une cause perdue. Hiroyuki la regardait, il ne la prenait pas de haut, mais il ne comprenait pas ce qu’elle chercher vraiment ? il essayait de voir à travers elle sa philosophie, son point de vue sur la vie, du moins, il essayait de voir sur quoi "l’ange" l’avait embobiner afin qu’elle la suive. Il n’avait pas vraiment le droit de parler de cette femme, il ne la connaissait pas et puis qui sait, ses propos pouvait peut être l’influencer à lui aussi, il ne savait rien d’elle et vice versa.
Elle réalisa une série de mudra et une quantité importante de pic de cristal vint alors entraver les mouvements du Samui, l’emprisonnant jusqu’aux épaules. Il ne pouvait rien faire, du moins elle semblait le croire. Sa précédente protection avait exploser suite au choc avec les divers projectiles du Kirijin, des éclats ressemblants à de la poussière, provenant de l’ancien mur de cristal, vinrent se concentrer à proximité de la jeune fille, formant petit à petit un shuriken de cristal géant. Elle se saisissait alors de la nouvelle arme, puis tira la langue.

*elle aurait pu au moins être sérieuse avant de m’achever !*

Elle s’évertua ensuite à faire une leçon de moral au Samui, elle disait qu’il ne fallait pas la sous estimer par rapport à son âge, elle se vantait de savoir tuer, mais il s’en foutait, il n’était pas question de meurtre aujourd’hui.
"C’est beau de savoir faire t’es lacets, mais vu comment tu es partie, tu feras ceux de ton prétendu ange ! j’espère pour toi qu’elle marche pieds nues !"

C’était un moyen de lui faire comprendre qu’en prenant cette voie, elle serait probablement soumise aux règles des plus puissantes personnes. Certes, c’étai déjà le cas à Kiri, mais un Kirijin sera toujours mieux épauler et aider par ses camarades, qu’un groupe de Nukenin entre eux. Elle lança ensuite le shuriken de cristal, tout droit sur le Samui, un joli lancer, capable de trancher les ninja les plus aguerris en deux. Hiroyuki ne pouvait voir que la mort venir le cueillir, il était prisonnier de cette geôle géante de cristal, au point de ne pouvoir bouger le petit doigt. Mais son cerveau avait reprit une activité normal, pour ne pas dire, surhumaine, car il fallait vraiment un miracle ou un exploit pour sortir de ce merdier ! Il eut l’idée du siècle, il connaissait une technique ne nécessitant aucun mouvement, seul l’émanation de chakra suffit pour pouvoir l’exécuter.
"Hyoton, Kaizou Koori !!"

Le terrain se transforma en glace sur une dizaine de mètres, gelant la grande prison de cristal qui le retenait, soudain, elle se craquela et se brisa, libérant le Samui qui avait annulé sa technique. Il contrôlait l’élément de la glace, il était donc facile de la briser quand il le souhaitait. Il esquiva ensuite aisément le shuriken de cristal envoyé préalablement par son adversaire. Il était plutôt gros mais lent, donc facilement esquivable, il lui envoya ensuite une dizaine de boule d’air tout en courant vers elle, son but n’était pas de la toucher, mais de la distraire, son Gokuuho lui passait donc à coté l’obligeant quand même à esquiver de temps à autres, quelques fois. Il était à présent au corps à corps, il sauta sur la petite en réalisant une série de mudras puis allongea les bras en avant et accrochant les siens, il exécuta sa technique fétiche
"Hyoton, Reitou No Jutsu"

Il agrippa le petite, sur laquelle une épaisse couche de glace se formait, il souhaitait rendre ses bras inutile pour la suite, si il y a une suite. Peu de temps après, son souffle commençait à ralentir, ses bras commençaient à desserrer leurs étreintes, jusqu’à tomber par terre.
"Je n’ai pas pu t’arrêter, pas cette fois-ci.. mais j’espère que nous nous reverrons et que nous pourrons refaire un combat.. un peu plus.. équilibrer.."

Sur ces mots, il tomba dans les vap’ il avait user beaucoup de chakra en très peu de temps, et vu qu’il ne le gérer pas bien, son corps était dans un sale état. Il venait d’échouer, la petite parvint à s’enfuir du moins si Encho ne gagnait pas sa confrontation.

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Monozuki Nezumi
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Message(#) Sujet: Re: Il fallait que tu partes. [pv : Hiroyuki, Hana Kaori, Ori] Il fallait que tu partes. [pv : Hiroyuki, Hana Kaori, Ori] EmptyMer 28 Déc 2011 - 19:16

Loin … Si loin … Cette époque heureuse, ces sourires, ce bonheur de vivre … Tout était désormais si loin dans le temps. Les choses avaient changé, maintenant, Hana se retrouvait contrainte à affronter la personne qu’elle aimait pour pouvoir prendre son envol. Cette nouvelle vie s’avérait extrêmement douloureuse. Mais s’il fallait faire des choix, alors le sien était clair : Garder sa liberté avec Ori. De fait, elle ne reculerait pas. Jamais. Cette idée de s’arrêter n’était même pas une possibilité. Si ses mains devaient être des armes de combat, contre qui que ce soit, si cela mettait en jeu ses ailes, elle connaissait déjà toute conclusion. Qu’importait la douleur, qu’importait la rancune, le futur, toutes ces choses. Hana n’avait plus le temps d’y penser, il était grand temps d’agir.

Son regard évitait le sien au mieux pour ne pas que naisse une confrontation désagréable qui lui ferait perdre pied. Son esprit était fermé de telle sorte à ce que rien ne puisse filtrer. Même les sentiments qu’elle ressentait n’étaient plus une barrière. Ils faisaient juste en sorte de l’empêcher de donner la mort. Après tout, quoi qu’elle puisse dire, Hana était tout de même extrêmement attachée à cet homme et ne pouvait en faire autrement.
Son kunai en main, la jeune femme pouvait s’attendre à tout. Vraiment à tout. Que ce soit des attaques physiques ou morales, tout risquait de lui tomber dessus tôt ou tard. Ses sens se mirent en alerte lorsqu’il se servit de sa grande épée. Elle prit une posture beaucoup plus défensive, jusqu’à ce que tout change brutalement.

Le monde se tordit et la kunoichi commença à chanceler doucement. Toutes ses facultés mentales s’affairaient à la maintenir droite, tandis qu’un cri vint la sortir de sa concentration. Un cri strident, qui aurait pu réveiller n’importe qui d’un sommeil profond. Ses yeux se figèrent sur l’image qui lui faisait face. Il s’agissait d’elle, un kunai à la main, avec le corps d’Ori dans les bras. Jusqu’ici, rien de bien grave, mais, avec plus de réflexion, Hana remarqua le plus surprenant. L’enfant était … morte ? Mais ce n’était pas tout. Au-dessus de ces deux êtres se tenaient trois corps. Trois puissances. Ils la regardaient avec un très grand sourire, comme s’ils lui étaient supérieurs.

La jeune femme hurla. Son hurlement était tel que sa gorge en prit une sacrée claque. Pourquoi ? Pourquoi cela arrivait-il ? Quelle était cette terrifiante image ? Pourquoi Ori ? Pourquoi eux ? C’était impossible, improbable ! Hana ferma les yeux, quelques larmes glissant sur ses joues. Rage ? Tristesse ? Elle-même n’en avait aucune idée. Mais toutes ces choses étaient impossibles. Reprenant au mieux son calme, aidée par Kaori, la kunoichi finit par user de son kunai comme d’une arme de mutilation, s’entaillant rapidement le bras. La douleur faisait toujours sortir des rêves. Et cela s’appliquait aussi aux illusions.

Hana lança un regard noir à Encho. Ori ? Il pouvait être n’importe qui, aimé ou non, Ori ne devait jamais être mêlée à quoi que ce soit. Une nouvelle motivation l’amenait à ne pas avoir de ressentiments suite à ses actes. Aucun élément ne pouvait maintenant lui faire mal. Les répercussions mentales viendraient après.

Rapidement, la jeune femme sauta de son perchoir tout en composant des signes. Une sorte de colle se répandit autour des pieds d’Encho. Hana sourit, atterrissant sur ses deux pieds avec grâce. Ne cherchant pas à user de plus de chakra, elle se mit à une bonne distance de sa cible et composa de nouveaux signes. Sa main, entourée d’une lueur bleutée, vint se poser au sol, tandis qu’une énorme stalagmite de cristal empala la victime. Elle sourit, jetant des kunais explosifs sur la sculpture pour la détruire.

De grands morceaux arc-en-ciel volèrent suite à l’explosion et le jeune homme chuta. Rapidement, Hana se mit à courir pour le récupérer. Une fois dans ses bras, elle effaça une légère trace de sang qui descendait sous sa lèvre. Un sourire protecteur naquit sur son visage.

    « — Désolée que tout se passe ainsi … Rien ne devrait arriver de cette manière, mais nous ne choisissons pas. J’espère seulement … Que nous nous reverrons … »


Hana reposa rapidement le corps à terre et se releva, en direction d’Ori. Il fallait désormais quitter cet endroit et prendre leur véritable envol. Sautant d’arbre en arbre, la jeune femme fit vite à retrouver sa protégée, un sourire plaqué sur les lèvres.

    « — Eh bien, je vois que tu t’es bien débrouillée, mon ange. Il est désormais temps de nous en aller dans la puissance la plus proche. Il doit bien y avoir quelques choses intéressantes là-bas, non ? Enfin bon, nous verrons bien. »


Elle attrapa doucement sa main, regardant le corps du deuxième Kirijin avec amusement. Une si petite fille était donc capable de faire un tel bordel ? Ça ne manquait pas d’éveiller son intérêt.

HRP :

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