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| | Le marais, jamais ne mourra ! [Mission C / Pv : Natsukeru Nai] | |
| Informations Grade : Genin Messages : 2738 Rang : S
| (#) Sujet: Le marais, jamais ne mourra ! [Mission C / Pv : Natsukeru Nai] Ven 23 Déc 2011 - 18:57 | |
| - Spoiler:
L’épisode des flammes est passé. Certes, cela n'a touché personne mais le paysage des alentours de Kiri a été sévèrement touché. Vous devez revitalisé les marais asséchés dans les plus brefs délais afin de permettre une nouvelle irrigation de la future forêt avec l'aide des volontaires.
Quel belle journée d'automne. Comme tout les ans à cette saison la pluie tombait, tombait et tombait encore. Cependant malgré les intempéries continuelles, le marais n'avait pas totalement repris de ses couleurs. De ce fait, une équipe de shinobis fut envoyé. Cette équipe se constitua de moi ainsi que d'un autre sabreur que je connaissais quelques peu. Et pour cause, j'avais déjà fait deux missions avec lui. La première – Et surement la plus importante – était celle où l'on devait lutter contre les flammes, ces mêmes flammes qui avaient asséchées notre beau marais. La seconde avait été une mission de rang B où nous devions empêcher un affrontement entre deux bandes rivales d'avoir lieux. Bref, nous pouvions dire que nous nous connaissions assez bien. Ce qui n'était pas plus mal. En effet, le travail d'équipe allait être primordiale pour cette mission. De ce fait, être en compagnie de quelqu'un avec qui on avait déjà travaillé était un atout non négligeable. En outre, je connaissais quelques peu les capacités du sabreur. Il possédait, si mes souvenirs étaient exacts, le doton. Pour créer des digues et inonder ça nous allait être utile. Ajouté à cela mes capacités au suiton et au doton ainsi que la volonté de tout les bénévoles qui, tout comme nous, souhaitaient recréer le marais. Autant dire que cette mission allait être une promenade de santé ! Du moins en apparences. L'esprit tranquille et le cœur remplit d'optimisme, je quittai mon dojo pour me diriger là où se trouvait les marais asséchés tout en repensant à notre dernière mission à Nai et à moi...Tout c'était bien passé mais il a fallut qu'on aille mangé pour célébrer ça. Résultat, il avait fini bourré le bougre. Croyez-moi, on ne m'y reprendra plus ! Cette mission on l'a fait. Puis on rentre ! Pas de restaurant ni quoi que ça soit pour célébrer la réussite de la mission. Sans quoi j'allai encore devoir me coltiner un mec bourré qui déblatérait des stupidités à la vitesse de la lumière. Y'avait pas à dire, il supportait pas l'alcool. Enfin trêve de pensées inutile. L'heure était au départ ! Après avoir franchis les portes de Kiri pour me retrouver au alentours du village je scrutai rapidement l'environnement tout autour de moi. Le village avait gardé quelques séquelles de l'attaque. Nous devions vraiment faire quelques chose. Et cela commençait par le revitalisation des marais. C'est donc au bout d'une trentaine de minute de marche que je me retrouvai enfin là où nous allions pouvoir agir. Les marais. Du moins ce qu'il en restait. L'aveugle n'était pas encore présent. J'étais seul. Il n'y avait pas des volontaires qui étaient censé venir nous aider dans notre tâche ? Visiblement non. Peut-être s'était-il perdu en route ? Enfin ; Ne présageons pas du pire. J'étais, comme souvent, arrivé en avance. Ils n'allaient surement pas tarder à arriver. D'ailleurs, au loin, j'entendais quelques bruits de pas. Peut-être était-ce notre premier volontaire ? Ou bien tout simplement le sabreur qui devait m'épauler dans ma tâche. |
| | | Informations Messages : 263 Rang : Mizu no Kuni
| (#) Sujet: Re: Le marais, jamais ne mourra ! [Mission C / Pv : Natsukeru Nai] Dim 25 Déc 2011 - 19:31 | |
| L'automne. La belle saison. Si on enlevait les rhumes et la boue. Belle saison. *Schploc ! La pluie tombait et on n'était obligé de glisser sur un sol boueux parsemé de flaques d'eau profondes profitant d'un vêtement s'y agripper. Nai était toujours bien quand il pleuvait. Les autres rentraient chez eux, se mettaient à l'abri, bien au chaud. Ils couraient. Nai ne se pressait pas. L'eau, c'était de l'eau après tout. Aujourd'hui en l'occurrence, il n'avait pas à rentrer chez lui.
Une nouvelle mission pour Nai ! Et pas des moindres. Elle avait un rapport direct avec les flammes. Les flammes. Ha, les flammes... Ces flammes qui avaient osées détruire une partie de la forêt et des marais. Un trio s'était interposé et les avaient empêché de nuire. Tenter de détruire Kiri menait toujours à sa propre perte. Ce village, bien qu'âgé de presque trois années, montraient déjà les signes d'une futur grande puissance. Politique, Nai ne suivait pas, il avait des échos selon quoi les nouvelles étaient plutôt bonnes. La population n'était pas toujours très fiable. Quant à l'économie, elle fonctionnait. Les missions affluaient et aucune n'étaient refusées. On venait de loin pour obtenir de l'aide et le village répondait présent.
Une mission sous la pluie. Cela allait être intéressant. Ce n'était qu'une pluie fine ininterrompue, pas dérangeant pour l'objectif final : Redonner vie à des marais brûlés. Les alentours de Kiri n'était plus la même depuis le brasier. Nai ne ressentait plus toutes ses odeurs de fleurs fraichement épanouies, d'arbre en pollinisation dont le pollen venait amoureusement pénétrer dans ses narines. Il ne humait plus l'odeur continue de boues, installant chez lui un sentiment de sécurité, comme entouré de douves. Pour ne rien gâcher, il n'avait plus de vibrations sonores. Ses oreilles ne percevaient plus le doux chant matinal d'oiseaux, ni le frisson des arbres lorsque venait chatouiller un coup de vent, ni les batailles d'animaux en rut, signe d'une grande vie. Tout n'était plus que silence, à peine quelques vents déplaçant de la poussière jusqu'à son capteur nasale. De plus, à l'Automne, beaucoup d'animaux préparaient un hiver rude et long, ainsi même dans les arbres restants, les oiseaux ne chantaient plus, les fleurs se recroquevillaient sur elle-même et les arbres tentaient de retrouver de l'eau dans un sol asséchés.
Redonner vie à un marais brûlés. Il pouvait le faire. Mais pas seul. On lui avait assigné un coéquipier plus haut grader. Il commençait à le connaître. Voilà déjà deux expéditions qu'ils ont menés. Ce sabreur aux oreilles de lutin, Kitase Shinichi. Juunin. Il était Jeune et Juunin. Nai était content pour lui qu'à son âge ont puisse avoir des hautes responsabilités. Cela n'était pas l'objectif de notre garçon qui désirait surtout apprivoiser sa cécité avant d'envisager de nouveaux objectifs. Après tout, et s'il devait ne jamais se satisfaire d'être aveugle, que ferait-il ? Nai hésitait. Il se questionnait énormément.
Permettre une nouvelle irrigation, remarqua Nai lorsqu'il revint au sujet principal, cela ne devait pas être trop difficile. La combinaison, Doton - Suiton, allaient sans doute faire des ravages dans le coin, bien que Nai n'ait aucun jutsu suffisamment efficace pour créer des digues parfaites. Au pire, il allait devoir mettre la main à la pâte. Ils n'allaient pas être tout seul. Semblerait-il que de nombreux participants étaient désireux d'apporter leurs petites pierres à l'édifice. Ce n'était surement pas trop demandé. Pour préparer la mission, le shinobi s'était permis de se rendre sur la place du marché. Déjà, il y avait du monde. Pas mal, même. Nai avait légèrement mal à la tête avec tout ce bruit qu'il essayait d'atténuer en testant son autorité de ninja du village. Enfin, il put mettre un peu d'ordre au bout d'une dizaine de minutes.
Pelles, pioches, sceaux, brouettes, tout y était. On avait besoin d'un grand nombre d'outil pour acheminer de l'eau. "Shihan-san, tu restes ici ? Il va sans doute y avoir de nouvelles personnes tout à l'heure. Je compte sur toi pour nous les amener." Nai était ainsi parti avec soit-disant une vingtaine de personne. Vraiment pas mal pour un début. Faut dire qu'avec la pluie, peu de gens avaient l'esprit pour marcher, sous l'eau. Le shinobi et ses acolytes, Schploc, marchaient dans la boue.
"Là, il y a comme un mec qui attend, on dirait un elfe gnome !" Un Elfe gnome ? Quelle idée ! Cela devait être Shinichi. "Avec des oreilles pointus ?" questionna alors Nai pour obtenir une confirmation. "Ouais, c'est exactement ça" répondit un autre sur un ton enjoué. Pas de doute. Le juunin était déjà sur place, près à commencer la mission. Et Nai qui avait ramené du monde ! Amener de l'eau n'allait être qu'une partie de plaisir. Au loin, le shinobi dit alors : "Kitase-san ! Alors c'est bien ici que l'on doit bosser ?! Regarde, j'ai ramené quelques bras !" Arrivé à son chevet, le ninja ne hurla plus :
"Cette pluie va nous donner un coup de boost. Y rester trop longtemps va nous donner la crèves !" Nai se frottait déjà les mains, parfaitement camouflé dans un poncho imperméable, normalement beige. On voyait encore son hakama rouge et il lui semblait bien que son arme dépassât. Il reposait ses mains dessus, tout content de pouvoir aider à rendre une vie à ce beau marais. - Spoiler:
Je ne savais pas trop comment commencé. J'ai donc décidé de faire ceci... Je ne sais pas ce que tu en penses :/ Bwarf de toute manière si tu as des soucis tu n'auras qu'à me le dire =3
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| (#) Sujet: Re: Le marais, jamais ne mourra ! [Mission C / Pv : Natsukeru Nai] Lun 26 Déc 2011 - 2:13 | |
| Le peuple était là. Accompagné du sabreur avec qui j'allai faire cette mission. Bien ! Cela faisait quelques mains en plus. Je désespérais de devoir commencer seul sous cette pluie. Non pas que celle-ci me dérangeait, non. Au contraire, elle allait probablement nous aider à revigorer les marais néanmoins être seul sous la pluie...C'est quand même, avouons-le, la honte du siècle. Déjà que je passai pour un sacré idiot à attendre alors si en plus je devais travailler dans ces conditions, croyez-moi, j'allai vite m'énerver. Enfin peu importe ; Quitte à être ridicule autant l'être à plusieurs, non ? Mon camarade sabreur avait donc, comme dit précédemment, ramener quelques villageois volontaires mais ce n'était pas tout. Il avait penser à amener quelques chose d'au moins tout aussi précieux que cette aide manuelle que représentait le peuple. Des outils ! Car oui, je n'y avais pas vraiment pensé mais essayer de creuser des digues avec des mains c'est pas forcément la chose la plus aisée qui me soit donné de faire. De plus, toujours avec le même soucis du détail, il fallait avouer que creuser avec ses mains sous la pluie, c'était le comble de ridicule. En apportant tout ce qu'il eut rapporté, Nai nous avait donc évité quelques soucis. Pelle en main, je regardai les différents ouvriers s'atteler à la tâche. Je devais donc moi aussi travailler. Utiliser mes magnifiques mains pour créer des digues. Qui eut un jour cru que je devais en arriver là ? Non pas que le travail physique m'exaspérait mais tout de même. J'étais un homme fier, moi. Travailler comme un vulgaire ouvrier. Me salir les mains de cette terre devenue boue à cause de la pluie. Avoir des ampoules pleins les mains à force de travail. Très peu pour moi. En outre, au vue de notre nombre, nous allions chacun avoir une masse considérable de travail – Et je ne savais pas pourquoi, étant le plus gradé, j'étais persuadé que j'allai prendre le travail le moins agréable à accomplir -. Enfin bref ; Je devais cesser mes jérémiades. Se plaignait-il eux ? Non. Ils ne se plaignaient jamais. Ils n'étaient pas payé pour leurs actes – contrairement à moi – et pourtant ils restaient digne et fier. Ils creusaient jusqu'à ne plus sentir leurs bras. Je devais donc faire de même. Allez Shinichi ! Un coup de pelle à droite ! Un coup de pelle par ci ! Un coup de pelle par là ! Et un coup de pelle LA DEDANS ! Soudainement un cri. Le « là-dedans » était en fait mon pied... J'étais franchement pitoyable. Cela ne faisait même pas une heure que nous travaillions et je m'étais déjà fait remarquer. En outre, peu après m'être infliger ce coup, je scrutai ce que les autres avaient accomplis. Et honnêtement, il n'y avait pas de quoi fanfaronner. A ce rythme là, nous n'allions pas avoir fini avant des heures. Légèrement fatigué, je regardai Nai qui se trouvait non loin de moi puis lui dit : – A ce rythme là, on aura pas fini avant l'hiver prochain. De plus je viens de me manger un vilain coup de pelle. On fait quoi ? On continue de creuser les digues ? Un jonin qui demande ses ordres à un genin... Elle était belle la hiérarchie à Kiri. Bien que cela me dérangeait, je devais lui demander conseille. Il était plus âgé que moi, peut-être avait-il déjà eu à faire avec ce genre de situation ? Moi non en tout cas. En réalité, je ne connaissais même pas la marche à suivre pour irriguer parfaitement ce fichu marais. Exemple simple de mon incompétence dans ce domaine : Si je creusais depuis maintenant une heure, c'était simplement car j'avais vu les autres le faire. |
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| (#) Sujet: Re: Le marais, jamais ne mourra ! [Mission C / Pv : Natsukeru Nai] Lun 26 Déc 2011 - 18:51 | |
| Seul. Sous la pluie. Voilà ce qui était déjà arrivé à Nai. C'était il y a de cela des lustres. Voyant, il avait effectué un petit prêche dans une ville minable. Lorsqu'il eut fini, la pluie s'était abattue et les spectateurs avaient détallé. Rester inerte, idiot sous une puissante déferlante aqueuse. Aujourd'hui, il n'était pas seul. Le ninja allait travailler pour le bien du pays et avec les participants, ils allaient effectuer un travail exemplaire ! C'était sûr et certain !
L'homme c'était emparé d'une pioche. Suivant les indications d'un bénévole, il frappait en direction du marais. Le but était de créer une digue pour acheminer de l'eau jusqu'aux arbres, recouverts de poussières. La pluie était bénéfique pour nettoyer, balayer, astiquer les feuilles et les troncs. Que cela soit toujours pimpant ! Alors qu'il travaillait, Nai avait sa petite mélodie en tête... Tic. Tac ! Il pioche encore et encore. Il n'a pas l'impression d'avancer. Comme s'il avait pioché du matin jusqu'au soir, il s'épuisait. Que se passait-il donc ? Pourtant d'après un ouvrier, une seule heure est passé. Hey ho ! Comment est-ce possible ? Mieux vaux arrêter le boulot pour l'instant. Rentrer ? Pas question. Il fallait revitaliser le marais. Sauf que creuser des digues n'étaient pas la seule chose à faire.
Soudain, un cri. Nai tourna la tête. Qui avait pu hurler comme ça ? Se mettant en tête de trouver qui aurait pu avoir du souci je fis tout haut : "Que se passe-t-il ?" Peu de temps après une voix connue lui répondit d'un air très fatigué. Shinichi semblait quelque peu retourné. Il s'était pris un coup de pelle. C'était idiot tout de même. Nai, qui est aveugle, ne ferait pas cette erreur. Il souriait à cette annonce. En tout cas, il lui fit une remarque pertinente. Le peu de nombre qu'ils étaient n'allaient pas bien vite dans leur besogne et il fallait faire quelque chose. Mais quoi ? C'était ce qu'il venait de lui demander... Laissant tomber son travail quelques instants, il se tenait le menton. Réfléchissons...
"Créer des digues nous permettent d'acheminer l'eau, ça, on est d'accord. Mais alors, il nous faut de l'eau. Où peut-on trouver de l'eau suffisamment abondantes pour qu'on puisse remplir des canaux ? ... La rivière. Il nous faut donc deux groupes. L'un construira la voie vers les grandes parties des marais. L'autre créera un canal suffisant jusqu'à la rivière la plus proche. Il eut un rictus. Mais... nous ne sommes pas assez nombreux. Une vingtaine divisée en deux. Non c'est impossible d'effectuer une tâche aussi immense que la nôtre." Il se tourna, dos à Shinichi, et cria plus fort que la pluie : "Quelqu'un sait où peut bien être Shihan-san ? Il aurait déjà dû être là." Des réponses négatives parvinrent d'un peu partout. Natsukeru Nai dit à Shinichi : "J'ai bien l'impression qu'ils leur aient arrivé quelque chose. Ce n'était pas normal selon Nai. Que dirais-tu d'aller le chercher ? Pour ma part, il levait sa pioche, je pense démarrer le canal jusqu'à la rivière. Avec quatre autres personnes motivés je pense pouvoir avancer suffisamment pour que tu aies le temps de nous revenir avec des troupes fraiches. Qu'en penses-tu ? Tu ne devrais pas avoir besoin de moi pour les voir." Il ria légèrement en désignant de son index libre ses yeux. Oui, même sous la pluie on pouvait encore rigoler. Trêve de plaisanteries. Nai avaient du boulot, demanda a quatre volontaires balèzes de l'aider à créer un canal jusqu'à la rivière. Lui indiquant la direction, Nai commença le travail. Et hop ! Il laissa Shinichi aller chercher les rescapés. Le point d'eau était encore très loin. "Bonne chance Shinichi !" hurla Nai entre deux coups de pioches. Chacun allait maintenant faire sa part du travail. Trimant pour que la mission se déroule au mieux. Hey Ho ! Hey ho ! |
| | | Informations Grade : Genin Messages : 2738 Rang : S
| (#) Sujet: Re: Le marais, jamais ne mourra ! [Mission C / Pv : Natsukeru Nai] Mar 27 Déc 2011 - 1:00 | |
| D'accoutumé on donne les tâches les plus difficiles au plus gradé. Cependant, dans le cas ici présent ce fut totalement l'inverse. Le genin avait, comme qui dirait, pris la situation en main. Il allait s'occuper de la création de la digue tandis que moi j'allai chercher les autres ouvriers. Ceux-ci n'étaient pas arrivés alors qu'ils nous avaient pourtant assuré qu'ils nous aideraient. Leur non-présence nous inquiéta. De ce fait, tout le monde me fit confiance pour les retrouver. J'allai utiliser mes grandes capacités afin de les ramener ici ! Enfin ; La réalité était tout autre. Nai, ayant vu mon incompétence pour tout ce qui touchait de près ou de loin aux travaux manuelles, décida de m'écarter du chantier. Ce qui, soyons franc, me fit énormément plaisir ! En effet, si je continuai à ce rythme-là, je n'allait plus avoir de jambes avant la tombée de la nuit. Déjà que je m'étais fait affreusement mal avec ce coup de pelle, alors si en plus je devais travailler... Très peu pour moi. C'est donc satisfait de la tâche à laquelle on m'avait affecté que je me dirigeai je ne savais trop où tout en faisant semblant de boiter – oui, quitte à passer pour un infirme afin d'échapper aux tâches ingrates autant jouer le jeux à deux cent pour cent –. Puis, une fois que je m'étais suffisamment éloignée du chantier et que je fus à l'écart des regards indiscrets, je me remis à marcher normalement. Je devais, si j'avais bien compris, retrouver un homme dénommé Shihan ainsi que les volontaires qui l'accompagnait. Afin de mettre à bien la – minable – tâche que l'on m'avait confié, je marchai droit devant moi sans réellement réfléchir à là où j'allai. Après tout, ils pouvaient être n'importe où puisqu'ils s'étaient perdu. Avançant donc ci et là, je regardai machinalement à droite puis à gauche. Il n'y avait toujours rien. D'un geste simple, je me mis ma main à mes cheveux puis regardai le ciel. La pluie continuait de tomber et moi j'étais je ne savais où. Comique n'est-ce pas ? J'étais censé aller chercher des ouvriers qui s'étaient perdu et en fin de compte moi aussi je me perd. Finalement, il me fallut une dizaine de minutes de recherche – et de cris – pour trouver les volontaires. Les trouver fut chose facile puisqu'eux aussi semblaient crier au secours. Ainsi, leurs appel fit écho au miens ce qui me permis de vite les détecter et ainsi de rejoindre leur rang. Les bénévoles avaient, d'après leurs dires, pris une mauvaise direction ce qui les empêcha d'arriver à bon port. Quant-à moi ? Et bien évidemment, je ne leur avait pas dit que je m'étais perdu sans quoi ils allaient réellement me prendre pour un incapable. Non, en fait, j'avais même très bien joué le coup en disant que je les cherchai et que c'était pour cela que je criai de toute mes forces. Cependant, le subterfuge n'allait pas marcher très longtemps. Car là surgit un problème de taille. Le dénommé Shihan, chef de la « bande », me demanda de les emmener au chantier. Un petit rictus se dessinai alors sur mon visage. – Oui. Bien évidemment. Nous allons tous au chantier Comment leur expliquer que je n'avais aucune idée de la direction à suivre pour rejoindre le lieu de travail ? Je ne pouvais tout simplement pas. Je décidai donc, bien que ça soit idiot, de ne pas leur expliquer la situation. Avec un peu de chance, j'allai retrouver mon chemin. Enfin, prions pour ça soit le cas. |
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| (#) Sujet: Re: Le marais, jamais ne mourra ! [Mission C / Pv : Natsukeru Nai] Mar 27 Déc 2011 - 15:46 | |
| Nai, accompagné de quatre costaux, avançait pas mal. D'après le quatuor, la rivière était encore loin, mais avec un bon rythme ils y seraient en un rien de temps ! Alors, pas de discussion. Et que cela creuse ! Pioche, Pelle. Il avait creusé si profondément que seul le bout des outils étaient visibles lorsqu'ils envoyaient valser la terre. D'après Nai, il fallait que l'eau ne déborde pas et aille directement se déverser dans les marais. Bien sûr, plus il avançait, moins il creusait. Il fallait créer une pente afin que plus tard, l'eau puisse venir irriguer régulièrement les marais. Quel plan ! Mais quel plan il avait en tête !
"Attention, éboulis !!" Nai s'écarta à temps et ne reçu pas les gros rochers sur la face. La terre à cet endroit semblait très friable. La sécheresse due au feu avait vraiment un effet. Et même la pluie Kirijin n'avait pas suffis. Et voilà comment on se retrouvait avec des chutes de terres. "Non, c'est un glissement de terrain !!" criait-on une nouvelle fois. Nai tenta de résister à la boue qui arrivait sur lui. La terre n'aspirait tellement pas d'eau que la couche supérieure était devenue une grosse flaque. Il y avait tellement de boue que le ninja fut emportée. Afin de contrecarrer les mouvements du liquide, il réussit à sauter assez haut pour utiliser le Suimen Hokou no Gyou. Ainsi, il pouvait remonter le courant. En tout cas, il fallait empêcher la boue d'envahir plus le canal où tout finirait pas s'effondrer.
Le shinobi sorti de la fosse, sorti sept Kunaïs auquel il agrippa des parchemins explosifs. Hop ! De chacun des côtés il les fit successivement exploser. Il lui en restait un qu'il planta à ses pieds. Rapidement, il sauta en arrière, retournant dans la fausse. Mauvaise idée. Alors que tout finissait d'exploser, il reçu les conséquences. Certes, il avait réussi à dévier une énorme partie de la boue. Malheureusement, il en obtint aussi une bonne dose sur tout le corps. Pwa. Un monstre de boue ! Il se secoua un peu dans tous les sens, profitant de la pluie pour évacuer plus rapidement toute la terre qui restait. Enfin, il se tourna comme s'il voulait regarder ses collègues costauds. "Tout le monde va bien ?" Grognement, mais acquiescement. Il semblait que personne n'eut de dégâts majeurs. Tant mieux, Nai et les volontaires aux muscles plus gros que sa propre tête allaient pouvoir reprendre le travail.
Pioche, piochez, piochons ! Ils avançaient de moins en moins vite, contournaient des gros arbres avant de reprendre une route droite. Pfiou ! Mais où était cette rivière ? Nai avait mal au bras. Vite, il lui fallait de l'aide pour terminer ce canal. Sans doute que les volontaires restés sur le lieu du rendez-vous avançaient bien plus qu'eux. Entre l'eau qui s'infiltrait dans ses vêtements et la boue qui le démangeait, il était vraiment dans la ... *Grrr ! Quelque chose, au loin, grondait. Voilà quelque chose qu'il ne fallait pas. L'orage allait s'amplifier. Même un poncho comme celui de Nai n'allait pas tenir face à une tempête. En fait, il ne tenait déjà plus. Le coup de la boue avait tout dérangé et maintenant son torse était presque visible. Fichu temps ! Vivement que la mission se termine.
Pioche, piochons, piochez ! *Shinichi ! Qu'est-ce que tu fais ?* Nai espérait voir arriver une horde de volontaire pour continuer le canal. Nai avait parfois encore l'impression d'entendre de ne pas avoir avancé. Il faut dire que creuser un canal de plus d'un mètre cinquante de profondeur ce n'était pas donné à tout le monde. "Attention, éboulis !!" Encore ? Non ! Pas possible, il allait devoir enlever de la boue, encore. Cette fois-ci par contre, il y en avait beaucoup, beaucoup trop !
Le shinobi et les costauds se retrouvaient submergés ...
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| (#) Sujet: Re: Le marais, jamais ne mourra ! [Mission C / Pv : Natsukeru Nai] Mar 27 Déc 2011 - 18:53 | |
| Où êtes vous ? Voilà une question que j'avais bien envie de poser. Nous étions dans de beaux draps. La horde de travailleurs et moi étions totalement perdu, pire encore, j'étais dans de beau draps. Car oui, les ouvriers pensaient dur comme fer que je savais où j'allai. Que nenni ! J'étais au moins tout aussi pommé qu'eux. Je fus d'ailleurs assez gêné, à chaque fois que je devais choisir une direction car je fis « trou trou » dans ma tête pour designer la marche à suivre. Si jamais les hommes qui m'accompagnaient apprenaient cela, j'allai vraiment passé pour un incapable doublé d'un menteur. D'ailleurs, certain d'entre-eux commençait à avoir des soupçons quant-à ma capacité à les amener à bon port. Ci-bien que je pus rapidement entendre des gens se plaindre. – Maintenant que nous avons pris cette direction, où allons-nous ? « Nul part » voulais-je lui dire puisqu'en réalité moi même je ne savais trop par où nous diriger. Après tout qu'importe où l'on vas, espérons tout simplement que l'on trouve Nai et compagnie, ou encore mieux, que ça soit eux qui nous trouvent. Cela nous ferait gagner un temps fou. De toutes manières je n'allais pas leur répondre que je ne savais pas trop par où aller. C'est donc d'un ton faussement sûr de moi que je déclarais : – Cessez de vous plaindre, si vous ne vous étiez pas perdu nous n'en serions pas là ! la marche est encore longue, pour ce qui est de la direction à suivre nous irons par là Je pointais alors mon doigt droit devant, légèrement excentré gauche, pointant ainsi une zone de mon geste assez flou. Zone qui, avouons le, ressemblait à toutes les autres. Rien de spécifique m'avais obligé à pointer mon doigt en cette direction, ce n'était là que le fruit du hasard. J'aurais tout à fait pus désigner la direction opposé cela ne m'aurais pas plus dérangé. En effet, je ne voyais aucune différence entre ce coté et l'autre mais après tout, il ne s'agissait là que d'une simple manœuvre afin de ne pas perdre la face devant les volontaires. Nous marchions donc en direction de cet fameuse zone que mon doigt avait, pour je ne sais quel raison, choisi. Marchez mes frères. Marchons vers notre lieu de travail ! Malheureusement, nous avions beau allé de l'avant, rien y faisait. Cela faisait bien une dizaine de minutes que nous avancions dans le vide, ou plutôt dans une zone qui l'était. J'avais bien évidemment peur que la supercherie soit découverte par le peuple cependant le fait de les avoir prévenu quant-à la soit disant « longueur » du trajet semblait avoir porté ses fruits. Ils ne se plaignaient plus ! Toutefois, dans un élan de stupidité, je ne pus m'empêcher un petit commentaire . – Ça ne devrait plus être trop loin. Voilà ce que je venais de leur faire croire. le ton de ma voix était toujours aussi serein. Je ne laissais absolument pas paraître ma gêne. Pourtant, il s'avérait que gêné, je l'étais au plus au point. Si on ne trouve rien d'ici les prochaines minutes, je vais vraiment passer pour un abruti complet pensais-je. Enfin qu'importe, même si rien n'étais à porter de vue, ce n'était pas une raison suffisante pour moi de changer de route, ou bien encore de rebrousser chemin. Non. J'allai continuer d'avancer bêtement dans la voie que j'avais désigné. Et puis, nous trouverions bien quelques chose à un moment. Du moins, je l'espérai. Les minutes passèrent, et passèrent, quand enfin je pus entendre un craquement. Une sorte d'éboulement ? Non, c'était bien moins fort. Un glissement de terrain plutôt ! Nous étions sur la bonne voie. C'est assez satisfait et assez soulagé, que je fis un petit signe à au peuple qui se trouvait derrière moi, ils avaient probablement eux aussi entendu eux aussi ces bruits. Nous nous précipitâmes donc et ce que nous vîmes ne nous avait guère plu. Les quelques hommes présent ainsi que le shinobi du village de la brume étaient, comme qui diraient, enfouis sous la boue. Nous devions donc agir au plus vite. – Que tout le monde se bouge ! Il faut les aider. C'est dans un élan formidable de solidarité que nous fonçâmes donc afin d'aider nos camarades. La boue ? Aussi titanesque fut ce bourbier, il allait plier sous nos efforts. Ainsi, une fois à hauteur des gaillards ainsi que de Nai, nous nous activâmes. Ce fut formidable. En quelques minutes seulement nous réussîmes à les tirer de là. En effet, avec quelques cordes – que nous avions sur nous de base – nous poussâmes afin de les faire sortir de ce bourbier. Les gens criaient en coeur afin de ce donner du courage « Oh hisse ! Oh hisse ! ». Quand finalement tout les ouvriers – Nai y compris – furent tiré d'affaire. Ils l'avaient échappé belle. |
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| (#) Sujet: Re: Le marais, jamais ne mourra ! [Mission C / Pv : Natsukeru Nai] Mer 28 Déc 2011 - 19:07 | |
| Sous une tonne de boue, Nai ne pouvait plus se mouvoir. La force de l'impétueuse n'avait d'égal que la puissance incontrôlée Tayasu *. Nai était emporté par la boue le long du canal. Aïe ! Il se cogna contre quelque chose de dur. Pas le temps de se demander ce que c'était. Il s'y aggripa. A plusieurs reprises cet objet bougea, comme s'il n'était pas stable. Cependant il ne craquait pas et Nai réussissait à remonter la tête de l'eau. Luttant contre ce courant, Nai réussit quand même à percevoir quelque chose. "Bouge ! ... Aider." Un effort de mémorisation plus tard et Nai comprit, Shinichi était dans les parages. Son expédition pour trouver les volontaires avaient réussi, maintenant le ninja allait sans doute l'aider. Tandis que sa tête retournait dans le mélange terre-eau, il sentit qu'un objet venait toucher son crâne. Une aide extérieure ? Il tandit une main pour l'objet. Il s'y reprit à trois fois avant de se détacher complètement du généreux appuis. L'objet sauveur était en vérité une corde très solide qu'il remontait très -vraiment très- lentement. Sortie de l'emprise de la boue, il commençait à attendre un drôle de rythme. Cela faisait : "Oh hisse ! Oh hisse !" Les humains se motivaient pour les remonter. Et puis, de la terre, solide. Il s'y agrippa et des arbres le remontèrent plus vite qu'il n'en fallu pour dire "Pignouf !". Abominable homme de boue, il tâtait le terrain en avançant lentement. Oui, maintenant le voilà en sécurité. Eurk ! Nai se nettoyait à grand coup de revers de main. Comm une raclette, il avait enlevé le plus de saletés qu'il eût pu. Reprenant ses esprits, il eût besoin du support d'un volontaire pour se secouer la tête et avoir l'esprit clair. "On... l'a échappé belle !" C'était peu dire. Il remercia gentiment son porteur, musclé, et se mit à genoux. Reprenant son souffle, il remercia dans un mouvement de prière Ofukami. A plat ventre, il se redressa et avait placé sa main gauche au niveau de son nombril, emplacement du symbole de la déesse. On retrouvait dans le signe qu'elle fit un hommage. Comme à l'épisode du Feu. Le pouce se joignait au majeur et à l'annulaire pendant que l'index et l'auriculaire se dressaient. "Et sa lumière dévoiera ceux qui jadis nous auraient immolé !"Lentement, il avait énoncé le quatorzième précepte à la gloire d'Ofukami. Le 14ème prenait source lorsque la Déesse Lunaire renversa les océans pour protéger la population de la Sei-Roshin des attaques du Démon Kousoku *. Longue histoire, écrite dans le Livre III : Les Contes de Gaiha, que Nai ne souhaitait pas développer. Les longues péripéties qu'on pu connaître les deux enfants In et You avait remplis un bouquin. Ils permettaient d'après beaucoup sur soi... "Soit, il faut continuer !" avait-il eut comme réflexion alors qu'il se levait. La prière fut importante pour lui, mais peut-être que les autres s'impatientaient de le voir agir drôlement. Enfin, c'était reparti pour un tour. "Il faut finir ce canal pour irriguer tout le marais !!" fit-il tout fort pour que chaque volontaire puisse entendre. "Ouaiiiiiis !" répondirent tous dans un même son. Partis pour piocher, bêcher, peller... Nai s'était tourné vers Shinichi : "Si tu le permets j'aimerais me reposer un peu, j'ai besoin de souffler. Je viendrais aider à terminer la fOsse." Et l'homme aveugle se laissa choir. S'imprégnant de chacune des gouttes d'eau qui tombaient sur son visage décapuchonné. Il ne faisait plus attention au reste. Eurk ! Son corps eut un petit spasme. Il se retourna et se mit à quatre pattes. L'homme rendit. Dans l'ensevelissement il avait avalé de ce fameux liquide. Son corps n'avait pas aimé et rejeté par la grande porte. Nai comprit alors pourquoi son corps n'avait pas toute sa force. Un intru, même minuscule, pouvait gêner tout un système. Une dame vint à lui : "Est-ce que vous allez bien ?" Il ne voulait pas l'inquiété et lui répondit positivement. Bien, il ne l'était pas autant. Son ventre gargouillait de douleur et dans sa bouche restait encore un drôle de goût. Et hop ! Il rendit à nouveau. Vivement que cette mission se finisse, il allait avoir besoin d'un bon bain et d'un grand verre de jus d'ananas, sans la pulpe. Tracasser par le fait que tous travaillait sauf lui, Nai se releva. Il demanda une pelle et retourna travailler. Creuse, creusons, creusez ! Nai travaillait bien, avoir régurgité fut bénéfique, en oubliant l'arrière-goût désagréable resté sur la langue évidemment. Nai s'était donné la tâche d'enlever toute la terre que les volontaires en face cassait. Il fallait la faire sortir du canal et pour cela, qu'une seule solution, retrousser ses manches et envoyer très haut la terre. Une, deux. Une, deux. Nai était vraiment à fond. Plus vite cela sera fait, plus vite il pourrait rentrer, plus vite il pourrait crier "Victoire !"Travail fourni, travail réussi ! Bientôt la fin des soucis. Vite, dès qu'on fini, jambon et pain de mie. Merci et Re-merci ! Allez Shinichi, c'est quand que l'on fini ? |
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| (#) Sujet: Re: Le marais, jamais ne mourra ! [Mission C / Pv : Natsukeru Nai] Mer 28 Déc 2011 - 19:59 | |
| J'avais souvenance du fait que Nai était croyant mais à ce point là, ce n'est plus de la croyance mais bel et bien de l'adoration. En effet, le sabreur une fois qu'il eut été sorti d'affaire se prosterna comme pour un implorer sa divinité. Il n'y avait pas à dire, je n'y comprenais absolument rien à ses choses-là. Toutefois, afin de ne pas lui infliger plus de soucis qu'il n'en avait déjà eu, je décidai de me passer de commentaire à propos de la scène à laquelle j'assistai. Ainsi, ignorant le sabreur – et ses activités douteuses – je pris quelques outils puis me dirigeai vers notre lieu de travail. Mon comparse dans tout ça ? Il allait prendre un peu de repos. Avec tout ce qui s'était passé aujourd'hui, il devait reprendre quelques forces. De plus, au delà de la simple difficulté physique du travail, c'était son moral qui avait dû être atteint. Pendant quelques minutes, il avait réellement dû croire que c'en était fini de lui. Une expérience qui pouvait être traumatisante. J'allai donc, encore une fois, me passer de commentaire quant-au fait qu'il ne veuille pas reprendre le travail. En outre, moi, depuis tout à l'heure, je ne faisais rien. De ce fait, je pouvais parfaitement prendre la relève. Outil, en main je me dirigeai vers la fosse puis creusait de nouveau. La rivière n'était qu'à quelques mètres. Ce n'était plus qu'une question de temps. D'ailleurs le temps, il passait étrangement vite. Nous avions, grâce à la nouvelle main d'œuvre, une cadence bien plus élevée ainsi, les efforts étaient bien mieux repartis. Outre cela, il était bien plus agréable de travailler en compagnie d'une horde de travailleurs musclé qu'avec seulement quelques hommes fatigués. Ainsi, les secondes, les minutes puis les heures passèrent à une vitesse fantastique. Ci-bien qu'au bout d'un certain moment le sabreur nous rejoignait. C'était un peu risqué pensai-je. Il n'avait pas suffisamment repris de forces à mon sens. Qui plus est, avec tout ce qu'il avait subi aujourd'hui, je lui aurait bien donner sa journée de libre au bougre. Cependant, je ne fis rien. Il se sentait certainement tout aussi concerné que nous tous par notre travail. Je ne pouvais donc pas lui conseiller de partir. En outre, même en supposant que je l'eus fait, jamais le sabreur ne m'aurait daigné prêter attention à mon propos...Il était au moins tout aussi têtu que moi, que nous tous en fait. Car, oui, même si nous commencions à fatiguer et même si certain – dont moi – en avait plus que raz le bol de creuser, nous n'abandonnions pas. Les cris de fatigue et de douleurs retentissaient. Les « creuser » « creuser » se faisaient de plus en plus fort tandis que nous avançâmes vers cette fichus rivière. Bientôt, il n'y avait plus qu'une fine pellicule de terre qui séparait la fosse du cours d'eau. L'irrigation n'allait pas tarder. Juste un petit peu. Toutefois, comme on dit, le dernier rempart avant la victoire est le plus difficile à briser. Nous pûmes d'ailleurs vérifier de l'exactitude de cette phrase par nous-même. Car oui cette fichue pellicule de terre était étrangement solide. Bien plus que tout ce que nous avions plus affronté auparavant. Ajouté à cela la fatigue, les membres crispés, les ampoules présentent de part et d'autre de nos mains. A ce rythme là, nous n'allions vraiment pas réussir. C'était cependant idiot d'échouer si près du but. Un bon mètre dans le pire des cas. C'était tout ce qu'il nous manquait ! Afin de soutenir nos troupes, c'est dans un élan de de courage que je criai. Puis là, des dizaines de cris retentissaient. La masse s'activait. Un centimètre de gagné puis un second, puis un autre. Tout allait soudainement beaucoup plus vite. Tout le monde travaillait du mieux qu'il le pouvait jusqu'à ce qu'enfin après un énième coup, un faille se fit et l'eau jaillit de celle-ci. La terre allait céder sous la pression. Nous avions réussis à percer cette « muraille de terre ». Elle allait s'écrouler d'elle-même sous son propre poids. En attendant, nous devions vite déguerpir d'ici sans quoi nous allions nous faire emporter par le courant. A ces mots, les ouvriers, Nai et moi sortîmes de la fosse. Du petit trou que j'avais percé sortit un petit filin d'eau. Puis la terre qui formait le dernier rempart se déforma puis céda. L'eau était bien acheminé jusqu'au marais. Nous avions réussi notre mission. |
| | | | | | | | Le marais, jamais ne mourra ! [Mission C / Pv : Natsukeru Nai] | |
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