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 Un passé effacé, une fierté regagnée [Konohajins]

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Nukenin
Tatsuo
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Message(#) Sujet: Un passé effacé, une fierté regagnée [Konohajins] Un passé effacé, une fierté regagnée [Konohajins] EmptyLun 21 Oct 2013 - 0:35

Il était tout de même honteux de l’état affligeant dans lequel se trouvait le plateau où se trouvait quelques années plus tôt la fierté de Hi no Kuni. Fronçant les sourcils, mécontente, l’Aburame réalisa qu’aucun des précédents Kages n’avait eu la décence de faire quelque chose pour l’ancien édifice religieux. Pas même Nikkou, à qui incombait la responsabilité de cette catastrophe. A croire qu’il avait à l’époque trop fort à faire à préparer sa fuite et à provoquer les autres villages. Suguato en revanche, pour l’avoir très peu connu, on pouvait affirmer qu’il était très peu homme à croire en quelque chose. Son désintérêt du temple était tout naturel, il fallait l’admettre. Et maintenant ils en étaient arrivés ainsi. Les ruines avaient été bafouées. Pas une fois, non, deux. La première par le Furyou qui dorénavant pourrissait dans les geôles de Konoha –le temps qu’on trouve son inhibiteur pouvait-on espérer-, puis par l’homme masqué. L’attaque de ce dernier avait précédé de peu celle de l’autre sauvage. Une coïncidence ? Quoiqu’il en était, elle devait reconnaître que les Konohajins présents sur les lieux –deux chunins, deux genins- avaient bien manœuvré malgré leur faible rang.

Une énigme de plus à ajouter à ce qu’ils n’arrivaient pas à expliquer. Quelle gloire de ne se retrouver avec sur les bras que des questionnements encore et toujours. Mais peut-être le mystère s’amenuisait concernant l’homme au masque. Morphologie, voix, cheveux, couleur des yeux. Son portait se dessinait progressivement. Mais en l’état des choses, faute de pouvoir le traquer, elle pouvait se dévouer à une autre tâche.

-Bien je vous laisse vous répartir. On m’a informé que vous déteniez les informations requises pour votre tâche. Nous commencerons par le sud et ratisserons au fur et à mesure en direction du nord. Vous deux, descendez le cours de la rivière, lors de sa création elle aurait pu entraîner une partie des déchets un peu plus en contrebas.

Comme s’il y avait besoin de tout cela. Une rivière … Certes ils auraient dû se charger du phosphore irradiant la zone des débris bien avant, mais toute progression avait été stoppée par les membres du clan Sabakyos dont six d’entre eux l’accompagnaient aujourd’hui. Enfin … le nettoyage avait été retardé pour une raison : trouver un moyen de rendre chimiquement neutre le phosphore pullulant sur la zone. Enfin quelque chose de ce genre. La chimie moléculaire n’était pas particulièrement sa spécialité. Une chose était sûre : le Yondaime aurait adoré s’amuser avec les Sabakyos ces derniers temps. Donnant son signal à ceux qui l’entouraient, deux silhouettes descendirent le long de la rivière. Les cinq Sabakyos restant se repartirent le long des gravats et commencèrent à œuvrer en silence. Leur manière d’utiliser leur gaz s’apparentait à merveille avec la manière dont eux autres du clan Aburame utilisaient leurs insectes. C’était probablement pour cette raison qu’ils œuvraient à nouveau ensemble. Car oui. Malgré leur discrétion habituelle, d’autres membres de son clan étaient présents. Une fois le phosphore rendu inoffensif, leurs insectes pourraient commencer à le collecter et l’extraire des débris.

Le temple serait ensuite en toute logique rebâti. Le pays du feu retrouverait sa fierté passée. Il était temps pour Konoha de se réaffirmer, et ce sur tous les plans.

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Bakushô Mitsue
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Message(#) Sujet: Re: Un passé effacé, une fierté regagnée [Konohajins] Un passé effacé, une fierté regagnée [Konohajins] EmptyLun 21 Oct 2013 - 2:10

    Qu’est-ce qu’un ANBU ? Un ANBU est tout simplement un membre de l’unité d’élite du village de Konoha. J’avais eu la chance d’avoir été promu à ce poste sur invitation personnelle du Rokudaime malgré la petite incartade que j’avais provoqué plus loin dans une forêt isolée. Après cela, un masque m’avait été assigné tandis que j’avais choisi mon nom de code : par logique, j’avais choisi « Anonymous »… Ce nom de code me plaisait et je le trouvais cohérent quant aux missions que j’allais devoir effectuer dans les jours à venir. Fier d’arboré désormais la tenue de l’autorité de Konoha, je comptais clairement faire mes preuves durant ma période d’essai pour rendre l’Hokage fier de sa décision.

    En charge des affaires extérieures, c’est avec un étonnement non dissimulé que je prenne connaissance de ma première mission : visiblement, de l’effectif était demandé au temple de Kyûbi afin de reconstruire ce temple. Pour être honnête, je ne savais pas ce qu’il s’était passé dans la mesure où je n’étais encore pas un Shinobi de la feuille à cette époque là. La missive me stipulait clairement que je devais m’y rendre, et prendre en charge un groupe d’Hayashi et d’utilisateur du Dôton pour le terrassement pour enfin commencer de bâtir le nouveau temple… C’est avec un air surprit mais dissimulé derrière mon masque d’ANBU que je me dirigeai désormais vers les ruines du temple de Kyûbi…

    Sur place, des personnes étaient déjà présentes, et un groupe de Sabakyô venaient de finir leur manœuvre… Des Sabakyô ici signifiaient forcément qu’un gaz nocif était présent dans l’air : maintenant, c’était une histoire ancienne… Bref, j’étais assigné à un groupe bien particulier… Je me dirigeais vers celui-ci et observai les Shinobi présent. Mon masque dissimulait toute émotion mais le motif sur celui-ci ne devait pas les rassurer : un sourire glauque, un regard noir… J’étais presque sur que ma présence ici les rendait méfiant : cela m’était égal. Ils devaient m’obéir et ils n’avaient pas le choix. Je jetai maintenant un regard derrière eux observant l’étendu des dégâts…

    « Petite piqure de rappel : nous allons procéder au terrassement pour pouvoir ensuite marquer les fondations. Ce sont les premiers éléments à réaliser. C’est pourquoi vous allez tout détruire et faire en sorte que tout l’emplacement soit plat. Sans ça, nous ne pourrons pas continuer la reconstruction du temple. Mettez du cœur à l’ouvrage et faites un travail propre. Que je n’ai pas besoin de repasser derrière vous… »

    Les directives avaient été données. Il est vrai que l’anonymat me rassurait quelques parts. Malgré la méfiance clairement visible du groupe, ils ne rechignaient pas à m’obéir et j’avais même une sensation de fierté. Chacun des Shinobi exécutaient des mûdras, faisaient jaillir de la boue, de la terre… Le terrain allait être plat en un rien de temps : la construction allait peut-être être plus rapide que prévu : c’est tout ce que je souhaitais pour le bien du village…

    Rapidement, le terrain était propice à la construction des fondations. Le groupe revint face à moi tandis que je leur fis un signe de tête afin de prouver ma satisfaction. Je n’étais pas du genre à prononcer des discours à tout va, aussi je me contentais d’assurer la finition en guettant le moindre petit défaut qui pourrait nuire à la reconstruction… Si toutefois il y en avait un…


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Hyûga Ryûko
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Message(#) Sujet: Re: Un passé effacé, une fierté regagnée [Konohajins] Un passé effacé, une fierté regagnée [Konohajins] EmptyMer 23 Oct 2013 - 13:34

Suite à l’attaque d’un fou aux pouvoirs immenses, mon village avait souffert, de nombreuses vies avaient été perdues faisant saigner le cœur et l’âme des habitants. Le Hokage avait décidé de remédier à cela en lançant une restauration complète d’un des symboles du village, le temple du Kyubi. Je ne pouvais pas dire, que j’apportais une réelle importance à ce symbole, même si lui reconnaissait une importance. Je ne me rappel pas, ne serait-ce qu’une fois, être venue me recueillir sur ses marches ou en son cœur. Pour le moi le seule et véritable Temple était le village en lui-même. Mais pour aider les habitants à passer à autre chose, je me devais d’aider moi aussi.

Je ne fus pas surprise de voir, que les villageois possédaient la force de volonté pour continue à vivre et le cœur noble de ceux qui aident leurs prochains dans des moments difficiles. Bien sûr, je savais aussi que ceci n’était dû principalement qu’au fait que tout le village avait souffert. Je me rendis donc sur les lieux, où plusieurs ninjas du village étaient déjà présents. J’écoutais les consignes données, les tâches qui devaient être réalisées. Il y avait peu de domaine dans lesquels je pouvais être utile, je ne maitrisais pas le Doton et ne connaissait rien dans la maitrise de la charpente. Dans toutes les taches qui devaient être accomplies, je notais que le cimetière devait être lui aussi être remis à neuf. Ce fut sans hésitation que je me portais volontaire pour ce travail.

Je me rendis donc, en ce lieu plein de sérénité et gardien des sépultures de tous ceux qui avaient donné leur vie pour le village ou qui étaient morts lors des diverses attaques qui avaient suivi la guerre. J’utilisais mon byakugan afin de m’assurer que les tombes par elle-même n’avaient pas souffert. Si tel était le cas, j‘en informais les responsable des offices mortuaires, personnellement je n’accepterais pas qu’un étranger profane la tombe d’un des miens, même avec les plus nobles attentions. Que voulez-vous, j’ai beau vouloir que tous les villageois ne forment plus qu’une seule famille, je n’en reste pas moins enfermé dans des considérations de clans. Nos morts, nous nous en occupons, en partit pour éviter la profanation de ces derniers afin de voler notre héritage. De plus même si je ne porte pas une grande attention à la religion, je considère comme important tous les rituels liés à la mise en terre des défunts.

En dehors de m’assurer du bon étant des sépultures, je faisais de mon mieux pour nettoyer, redresser et remettre le cimetière en état. Je n’étais pas la seule à œuvrer pour cela, ce qui me permettait de faire connaissance avec des villageois, dont je n’aurais jamais fait la connaissance dans d’autres circonstances. Rapidement ma tunique blanche, fut couverte de tache de terre et de transpiration. Tout comme mon visage, d’ailleurs cela fit rire certaines personnes, rires que je partageais avec plaisir. Il était clair que je n’étais pas une manuelle, mais les années passées à s’entrainer à la maitrise de l’art du poing souple et de la danse, m’avaient doté d’une certaine endurance. Partager des moments, de franche camaraderie avec des non combattants me permit de renforcer mon désir de les protéger. Dans ces instants, je n’étais plus un membre d’une des familles nobles de Konoha, ni un ninja, j’étais simplement un membre de cette communauté, de ce village.

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Inuzuka Takeo
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Message(#) Sujet: Re: Un passé effacé, une fierté regagnée [Konohajins] Un passé effacé, une fierté regagnée [Konohajins] EmptyVen 25 Oct 2013 - 1:28

Alors que le Soleil commençait à poindre à l’horizon, cela faisait déjà plusieurs heures que j’avais quitté le village. En effet, comme plusieurs autres shinobis, nous étions en direction des ruines du temple qui fut jadis érigé en l’honneur du Kyûbi, le démon à neuf queues. Les yeux plissés par les rayons qui plongeaient directement sur nous, je mis ma main pour me protéger de ces derniers. Enfin, je voyais devant moi. Je voyais aussi Aka qui se tenait à côté de moi, comme à son habitude. Si cela avait été dur pour moi de me lever ce matin-là, il était encore pire que moi! Même si le printemps avançait bien et que la température se réchauffait, les matins restaient toujours un peu frisquets. Nous rejoignîmes les autres shinobis et nous partîmes tout d’un seul groupe vers les ruines, où d’autre shinobis étaient déjà en train de travailler, à ce qu’on disait. J’ignorais si certains avait la force de se lever aussi tôt, je me promis de les féliciter arrivé là-bas, ignorant que je n’aurais jamais le temps de le leur dire.

Lorsque j’arrivai aux ruines, je pus enfin contempler de mes propres yeux le néant que les deux catastrophes nous avaient forcé à causer. L’une d’elle était le fameux Météora, qui avait enlevé le feu Godaime Hokage, puis l’Homme Masqué, dont j’ignorais l’identité. Sans nul doute que l’endroit était encore pire avec les débris, mais voir ce trou gigantesque dans la forêt d’Hi no Kuni me laissait un sentiment étrange. Je me dirigeai alors vers le grand espace découvert, où coulait une rivière, alors que le restant du groupe se divisait en petits groupes qui se dirigèrent à diverses tâches. J’arrivai juste à temps pour rejoindre un groupe de shinobis qui s’était tourné vers un membre de l’ANBU. C’étaient ces derniers qui coordonnaient les équipes, il expliqua alors au groupe que leur boulot serait de creuser les fondations. En effet, le terrain avait très bien été terrassé, il fallait maintenant creuser des fondations pour le temple. Et avec la grosseur qu’il allait avoir, on devait aussitôt s’y mettre.


-Allez, Aka, allons-y! Je suis sûr que même toi tu vas pouvoir nous aider!

Ils distribuèrent des pelles à ceux qui n’utilisaient pas le Dôton, mais avec mes griffes je ne risquais pas d’en avoir de besoin. On nous indiqua où creuser et sans plus attendre nous nous attelâmes à notre tâche. Sans le vouloir, je ne pouvais m’empêcher de me dépêcher. C’était vrai quoi, on avait beaucoup de pression puisque le travail ne pouvait continuer dans les fondations. C’était vraiment la base du temple, littéralement. Chacun de notre côté, Akamori et moi enchaînions les coups de griffes qui creusaient dans la terre encore mieux que les pelles, en portant attention de suivre les lignes qui étaient au sol. Je ne sus pas combien de temps je passais à creuser, je dois admettre que je n’ai jamais vu le temps passer tant j’étais concentré par me tâche. Ce que je sus par contre, c’est qu’à un moment donné j’avançais lorsque je me cognai contre quelqu’un qui, lui aussi concentré à creuser, ne regardait pas où il allait. Nous réalisâmes que nous nous étions rejoints, soit que nous avions terminé.

J’essuyai mon front avec mon avant-bras et sifflai pour qu’Akamori vienne me rejoindre. Nos chemins s’étaient séparés alors que nous creusions, mais je savais qu’il ne lui arriverait rien. Dans le temps de le dire, je l’entendis courir vers moi et vit une boule rouge se diriger vers moi. Je le flattai en arrivant, le félicitant pour son travail. Effectivement, ce dernier avait autant contribué que les autre shinobis occupés aux fondations. J’allais chercher mon haori que j’avais enlevé et lancé au loin lorsqu’il avait fait particulièrement chaud, puis me retirai de l’espace de travail. Nous avions creusé les fondations, il suffisait maintenant de les remplir. Sauf que cette partie n’était plus de mon ressort. Je me retirai alors que ceux qui placeraient et couleraient les fondations s'avançaient pour prendre le relais.
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Message(#) Sujet: Re: Un passé effacé, une fierté regagnée [Konohajins] Un passé effacé, une fierté regagnée [Konohajins] EmptyVen 25 Oct 2013 - 6:28

'' Entreprise Konoha, pour des maisons solides comme l'épicéa. " " Avec les constructions Nara, n'ayez plus l'ombre d'un doute sur la qualité. " " Pour une muraille montée, le devis sur votre futur chantier est offert. " Autant de jingles qui traversaient l'esprit de Natsuki, alors qu'il était en route vers le chantier de Kyûbi. En effet, il commençait à se demander si le Village de la Feuille ne s'était pas reconvertis en entreprise du bâtiment durant son sommeil il y a quelques semaines. L'année dernière, on l'avait envoyé reconstruire un village côtier. Ensuite, ce fut les grands remparts bordant Konoha, puis l'Académie des Shinobis, et maintenant le Temple du Renard. Non pas que c'était dérangeant, mais s'il devait changer de branche de métier, ce n'était pas forcément vers celle-ci qu'il se serait orienté.

Là n'était pas le sujet cependant. Car une fois de plus, plus qu'un aspect pratique, c'était un symbole qui allait être restauré - même si, en parlant de ruines de ruines, cela tendait plus vers la reconstruction que la restauration . Et chacun y mettait du sien, les Nara comprit. Enfin, à ce stade du chantier, pas tellement. Le terrain avait été nettoyé des traces de phosphores récentes, et les plans du temple établit. L'on en était donc à bâtir les murs de celui-ci, un moment où le muscle était plus recherché que la matière grise. Mais désireux de rappeler à chacun que les Manipulateurs des Ombres n'étaient pas que des cerveaux planqués dans des bureaux, Natsuki était venu pour donner de sa personne à ce stade très physique des travaux - tout en y voyant là un moyen supplémentaire de préparer son corps à l'avenir.

Comme chaque matin, c'était la ruée. Les shinobis comme les civils qualifiés affluaient vers le temple pour y accomplir la labeur du jour. Tout le matériel restait sur place durant la nuit, sous la bonne garde d'une poignée. Les consignes étaient données par les plus expérimentés, puis la journée pouvait s'emballer, tous s'activant sur le chantier. D'un côté, l'on trouvait ceux qui depuis une semaine déjà taillaient les blocs à la force de leur marteau-burin, et de l'autre, ceux qui les transportaient avec leurs petits bras musclés. Ici et là était disposé le nécessaire pour faciliter l'acheminement, car au vu de la taille des blocs, c'était loin d'être une attention futile. L'on était en effet loin du petit parpaing de maison que l'on peut trouver dans un lotissement. C'était d'un temple dont il était question après tout, il s'agissait d'en imposer. A l'image d'un peuple du désert dont le dirigeant avait eu l'idée pour marquer le coup de son règne de faire ériger des bâtiments pointus sur du sable. Ainsi, Natsuki parmi tant d'autres jouait de sa fine musculature bien dessinée pour déplacer les blocs de pierre. Entre cinq et dix paires de bras étaient nécessaire pour les acheminer, un peu moins pour les élever à l'aide de poulies ou de techniques ninja. Être shinobi permettait de faciliter grandement l'exécution de bien des tâches, mais ce serait sous-estimer la véritable force des ouvriers derrière tout cela : le travail d'équipe et la coordination des efforts. Une valeur que chacun avait l'occasion d'intérioriser, pour ceux qui avaient raté la construction des remparts de Konoha et la piqure de rappel avec le chantier de l'Académie des Shinobis. Si, après tout cela, Konoha passait encore à côté de l'essentiel...

En y repensant, ce troisième chantier n'était pas de trop. Suite au triste épisode baptisé '' L'Embrasement Vert '', la population générale avait beaucoup perdue, dont la foi en sa patrie et en l'avenir. Les trois projets lancés par le nouvel Hokage avaient sans doute eu pour but de resserrer les liens entre les habitants, et de leur offrir un but vers lequel décharger leur désespoir en leur donnant l'impression - véridique - d'avancer.

Natsuki lui aussi entretenait fortement cet espoir d'avancer, le bloc de pierre qu'il portait avec six autres commençant à peser lourdement sur ses bras où se mêlaient sueur, sang et poussières.



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Jisetsu Noah
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Message(#) Sujet: Re: Un passé effacé, une fierté regagnée [Konohajins] Un passé effacé, une fierté regagnée [Konohajins] EmptyVen 1 Nov 2013 - 19:22

Les ruines du temple de Kyûbi.. Vous savez, je n'étais pas un Konohajins de naissance et donc, le fait de savoir que le plateau où se trouvait les ruines avait été mis sans dessus dessous ne me fit pas grand chose. Malgré cela, apprendre que la toute la population du village s'était déplacé afin de reconstruire l'une de leurs fierté, ça ne pouvait que me faire sentir une certaine empathie envers ces ruines qui devait sans doute renfermer un grand passé. Le matin même où les villageois affluaient vers le lieu de reconstruction, je me dirigea en leur compagnie accomplir mon devoir de villageois et de ninjas. Le voyage fut assez rapide, sans doute parce que j'étais bien trop occupé à avoir la tête ailleurs que de me concentrer sur l'essentiel. Il m'arrivait très souvent de penser à des choses bien futile tels que : Qui a construit le village de Konoha ? Qui est le ninja le plus puissant de notre monde ? Ce genre de choses quoi. Mais je devais me ressaisir, l'heure n'était plus à l'interrogation, il fallait agir !

Une fois arrivé sur le chantier, je pus constater de l'organisation du travail et de l'avancement de ceux-ci. Je pus voir que les parpaings commençaient à être déplacés. Ayant une connaissance très limitée en terme de travaux, je pus tout de même comprendre à quelle étape le village en était rendu à la reconstruction. L'effort physique primait à l'effort psychique, ce qui en soi était relativement normal. Je n'attendis pas une seconde de plus, je me présenta rapidement auprès du responsable des déplacements de blocs -où allait savoir qu'elle était son rang à ce moment-là- puis on me confia la tâche d'aller prêter main forte aux habitants qui déplaçaient les blocs non loin de ma position. Ni une ni deux, je courus alléger le poids de mes camarades en me plaçant derrière le bloc que six villageois transportaient. En effet, ils n'étaient pas légers. Même à sept sur le même bloc, nous semblions éprouver des difficultés à transporter les matériaux travaillés. Ça promettait d'être une dure journée de travail...

Je n'étais pas quelqu'un qui appréciait travailler en équipe. Non pas parce que j'étais de nature solitaire, bien que ce soit un peu vrai, mais tout simplement parce que systématiquement, je me sentais inutile. Je ne savais pas vraiment si c'était une bonne chose de se considérer comme étant un faibles parmi les plus faibles,mais je sentais au fond de moi que c'était vrai. C'est un sentiment assez étrange je trouve, ressentir un profond sentiment de faiblesse et n'avoir rien d'autres comme argument que sa parole pour appuyer ce sentiment. La journée avançait tranquillement tandis que nous continuâmes nos travaux de transports. Cela demandait un gros effort physique, mais il fallait se dire qu'une fois fini, on pourrait être fier de ce qu'on avait accompli. Non pas de satisfaction personnelle, mais celle d'avoir unifier tout les villageois même pour quelques jours pour réaliser un objectif commun, bien que cet objectif me préoccupait moins que les autres habitants, mais me préoccupait tout de même. Pendant que je transportais mes blocs, j'aperçus autour de moi quelques visages familiers mais bizarrement, je ne me sentais pas si proche d'eux allez savoir pourquoi. Le soleil commençait à se coucher et moi, comme tout être humain constitués normalement, était effondré par terre en sueur et essoufflé. J'étais fatigué et la tête me tournait, pourtant tout ce qui m'intéressait c'était le travail que j'avais accompli aujourd'hui. Bien sûr j'étais certain de ne pas avoir accompli grand choses comparé à d'autres, mais j'étais fier de moi, ce qui était une chose assez rare chez moi... Être fier de soi...

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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Un passé effacé, une fierté regagnée [Konohajins] Un passé effacé, une fierté regagnée [Konohajins] EmptyDim 10 Nov 2013 - 21:11

Onpu ignorait si le premier temple avait été construit avec autant d'énergie.
De la même façon que tout le monde s'était investi pour refaire une jeunesse aux remparts, c'était là une grande fraction de la communauté Konohajin qui s'était mise à l’œuvre. Les tâches étaient multiples et demandaient des savoir-faire variés, mais la variété des talents cachés de la feuille faisaient qu'il était toujours possible de trouver une manière d'accélérer le processus, et du même coup la croissance globale de l'édifice.

Le Rokudaime se voulait homme du peuple : loin de se contenter d'organiser et de lancer les travaux, il avait tenu à conserver le statut de villageois, au même titres que les centaines de shinobi qui contribuaient à la tâche. Aussi, il n'avait pas hésité à mettre à profit son dôton au début des travaux pour préparer les fondations et terrasser la plate-forme.

Mais c'était bien avant le début du Gros Ouvre, pendant la conception des plans, qu'il avait pu prêter son génie acoustique au projet.

Grâce à lui, la coupole avait été dessinée non seulement pour se fondre harmonieusement dans le reste de l'architecture du temple, mais également de façon à créer une convergence acoustique vers le centre de la grande salle principale. Ainsi, en se plaçant à un certain point précis, à l'intersection des deux axes de symétrie majeurs du temple, on entendrait des sons provenant de toute part : les prières des moines aux bouts des transepts, le chant de la rivière, les bruits de pas des pèlerins et des visiteur... Cette profusion artificielle de sons produirait, selon lui, une sensation de plénitude à quiconque viendrait se placer à cet endroit, puisqu'il s'agirait également du point central du lieu saint.

Sur le terrain, c'était une autre histoire. Les rares utilisateurs du kinton étaient d'abord mis à contribution pour tordre de grandes barres de métal et les courber, pour obtenir un cercle de diamètre considérable : le support moteur.
Une fois cela fait, il s'était agit d'y souder, katon à l'appui, toutes les arches latérales. Là encore, cela ne se fut pas en un jour, et de nombreuses paires de mains furent mises à contribution. Les Akimichi jouaient un rôle clé dans cette étape, en ce qu'ils étaient les seuls à pouvoir se faire assez gigantesque pour manipuler le squelette de la coupole avec suffisamment d'adresse et de délicatesse sans le démolir.

Mais l'appui du clan Akimichi se montra d'autant plus vital quand vint moment de la pose finale de la coupole. Ils permettaient aux ingénieurs Konohajins de se passer d'imposants systèmes de poulies, puisqu'ils devenaient eux-même des grues naturelles.



Akimichi Kuma, vieil ami du luthier, reprit finalement sa taille normale, non sans quelques émotions. Il avait passé plus d'une demi-heure sous sa forme géante de plusieurs dizaines de mètres de haut, et il avait dû consommer deux pilules pour conserver cette apparence aussi longtemps.

- Les mecs, je... j'ai un voile devant les yeux, j'y vois plus rien...

- T'inquiète, t'en as assez fait.

- HEIN, QU'EST-CE QUE TU DIS?

La globalité de ses sens semblait touchée.
On' demanda à Maïka et son équipe médicale présente sur le chantier de le transporter d'urgence à l'hôpital. Ce bon vieux gros Kuma s'était révélé être un miracle de bonne volonté.


Ce jour marqua la fin du gros œuvre. L'ossature du temple était là, presque entièrement recouvert de sa chair. Encore fallait-il lui offrir un visage...

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Meian
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Message(#) Sujet: Re: Un passé effacé, une fierté regagnée [Konohajins] Un passé effacé, une fierté regagnée [Konohajins] EmptyMar 12 Nov 2013 - 0:08

    J'adore,
    Tu n'aimes pas.
    Je sors,
    Tu restes là.
    J'accours,
    Tu es parti.
    C'est le jour et la nuit.


    Ton oreiller t'échappe, ton menton tombe, se reprend, roule. Un réveil banal, ni trop tôt, ni trop tard. Ton horloge interne s'active, faisant battre tes poumons à un rythme trop dynamique pour que tes paupières daignent rester fermées. L'extérieur est agité, des bruits de métal qui scindent les airs, des cris, quelques rires, des pas... une déambulation sonore d'un village qui s'occupe.

    Ces derniers jours, Konoha regorge d'activités, et encore plus de marchands. Tous ont entendu l'appel du village à se renouveler, à refonder une base solide, illustrant ainsi une certaine forme de puissance. C'était bien connu : Celui qui avait le plus de pouvoir se devait de la mettre en image. Or imager une gloire grimpante n'est faisable uniquement que par la création. Elle peut être de forme diverse, tant qu'elle reste visible, palpable ou même audible. C'était donc à l'unanimité que les ruines du temple de Kyubi avaient été désignées comme prochaine cible.

    Quand les pierres sont éparpillées, c'est plus facile de les rassembler et de les cimenter de nouveau.

    Tes pieds s'arrêtèrent à la frontière du pavillon. Le temple se dressait là, devant toi. Les shinobi s'agitaient tous, leurs mains peaufinaient avec attention les dernier détails. Les fondations s'étaient élevées en un rien de temps.Le clan Hyô, comme à son habitude, s'était contenté de regarder de loin, préférant ne salir leurs mains qu'avec de l'encre. La demande avait été soufflée d'oreille à oreille. Les Hyô étaient connus pour leur art autant esthétique que pratique. Ils n'étaient pas simplement des utilisateurs de Fuinjutsu hors pair, mais avant tout, de brefs artistes qui se contentaient de décrire leur propre monde.

    En silence, tu pénètres dans le temple et observe son apparente composition. Un plafond haut, des salles arrondies, quelques colonnes, beaucoup d'ouvertures, que ce soit des fenêtres ou des portes.
    Le plus gros changement est lié au sol, qui laisse, et même s'adapte à la rivière qui s'écoule en dessous. Celle-ci était le fruit de Suiatsu, durant le combat contre l'homme masqué. Les Konoha-jin avaient décidé non pas d'éviter ce changement, mais au contraire de s'en servir pour en faire un atout nouveau. Une idée brillante. Tes paupières se fermèrent, laissant alors le bruit de l'eau faire son effet. C'était à la fois apaisant et entraînant : un compromis idéal pour un temple.

    Sans plus tarder, tu fis volte-face, te dirigeant droit vers les quartiers des Hyô. Tous étaient déjà à la tache, des pinceaux et des toiles s'étendant à perte de vue dans l'atelier. De cousin en cousin, tu réussis à négocier des toiles en peau d'une qualité passable en guise de récompense pour ta récente promotion. La plupart ne te faisaient pas réellement confiance, n'étant qu'une pièce rapportée du groupe, mais tous restaient fidèle au respect d'une promotion.

    Te voilà fuyante, des mètres de rouleau sous le bras, des kilos de pigments colorés sous l'autre. Ton départ égaya l'attention. On te savait un peu rebelle sur les bords, mais de là à ne pas peindre dans l'atelier principal ! Une main s'accrocha à ton épaule, interceptant ton élan.

    - Tu désertes ou quoi ?

    Kaine, ton cousin éloigné, te fixais avec un sourire ravageur collé aux lèvres. Derrière lui se penchait Fune, la matriarche, et son visage creusé par la vieillesse. Tout deux semblaient se rendre en atelier, armés d'outils en tout genre.

    - Faut croire

    Il roula les yeux au ciel, ayant pour effet de te faire froncer les sourcils

    - Tu viens jamais à l'atelier commun, t'as peur qu'on te vole tes idées ? Ou pire, qu'on les refuse ?

    Tes dents se serrèrent. Oui et non. T'étais une solitaire, c'était indéniable. Mais à qui la faute ? Cette famille prenait la poussière à tes yeux. Tu mettrais ta main à couper qu'ils se contenteraient de reprendre les premières illustration de l'ancien temple et de se contenter de les remettre à neuf.

    - C'est bon t'as terminé ? Je peux y aller ?

    Il souriait toujours.. Dieu que c'était énervant

    - Du calme Rena ! T'énerves pas, je te taquine juste !

    Tu haussa des épaules, comme pour dire « Je m'en fiche », mais ça sonnait plus comme un « Pourquoi t'es là, ça saoule ». Tu voulais faire demi-tour, mais sa main redoubla de pression, ce qui te valu un énième regard interrogateur. La blague était terminée non ? Pourquoi ne daignait-il pas te lâcher ?

    - Y'a moyen que je t'aide ? Tu vois je suis pas très doué en imagination, mais je suis encore pire quand je dois refaire ce qui a déjà été fait !

    Ton sourcil se leva. Il te proposait son aide ?
    Pire, il t'avouait là qu'il préférerait faire quelque chose de neuf plutôt que de s'ennuyer à copier des idées déjà mères.
    Fune hocha du menton, comme une approbation. Ta bouche s'ouvrit un instant de surprise, mais se referma aussitôt.

    - Soit, comme tu veux.

    Vos dos se tournèrent ; tu imposas un rythme assez dynamique à la marche. Derrière, la voix de Fune murmura quelque chose comme « Je déciderai moi même des toiles finales ». Oh. L'air avait à présent une légère odeur de compétition ?
    Kaine te rattrapa en courant, tout affolé :

    - T'as entendu ça ?! L'oba-san a dit qu'elle choisirait les toiles exposées ! C'est génial ça nous laisse un espoir ! Alors alors, on va où ?!

    Tu ne t'aurotisa pas un regard, ni même un songe.

    - Au temple

    Pourtant, tes lèvres remontèrent en un léger sourire de satisfaction.

    • • •

    La matinée touchait à sa fin ; le soleil tapait sans concession, faisant de votre travail, une tâche tout autant physique que spirituelle. Une goutte de sueur coula le long de ta tempe, ton épaule vint l'essuyer dans un soupir. Tu te redressa, recula de plusieurs pas, et sourit, simplement.

    - Wawawawawaaa. Purée Rena, t'as déjà terminé les 3 esquisses, en une matinée et sans modèle, sérieux comment tu fais !

    Kaine sautillait de droite à gauche autour des toiles délicatement entreposées sur des pan de bois au sol. Sa bonne humeur avait un effet presque flatteur sur toi, et cela te motivait à continuer.

    - Il faut pas chercher à calculer.. Il faut juste...suivre.

    Il te jeta un regard béat.

    - Bon, c'est là ou je vais avoir besoin de toi. Je sais que tu es doué pour la mise en couleur, donc ça va être facile pour toi.
    - Pas de blem chef

    Tu t'avances avec lui vers la première toile. Tes yeux la décrivent de bas en haut.

    - Celle ci, c'est la toile maîtresse. C'est la première qu'on verra lorsque l'on va entrer dans le temple, d'où son format vertical, comme un tableau, une couronne au dessus d'un trône. Kyubi est donc centré, en hommage à son nom. Je sais qu'on le décrit comme un démon renard à 9 queues, mais je ne veux plus de ces divinités effrayantes comme dans l'ancien temple. Kyubi est un démon, certes, mais il n'est pas n'importe quel démon, il en est presque le roi. Et comme il est le roi, il est le plus fort, ainsi, il terrasse les autres démons et nous protège d'eux, comme un territoire à défendre.

    Tu te penche, touche la toile d'une main

    - Prend des notes. Là, du blanc, la pureté, la divinité. Les flammes rouge, le renard de feu. Le fond dans les ocres, juste quelques nuances pour différencier les détails, mais pas d'autres couleur. Pour le reste, les écritures, les lignes principales, je compte le refaire moi même avec l'encre noire.

    Spoiler:

    Tu te relève, passe à la suivante.

    - Celle-ci sera affichée sur tout un pan de mur. Le format est horizontal, donc elle pourra tout recouvrir aussi. Pour en revenir sur l'histoire, c'est une bataille entre les deux « grands » Kyubi, et Hachibi, qu'on appelait aussi Yamata no Oroshi. C'est sa représentation sous forme de serpent à 8 têtes, le yokai maudit. Pour les couleur, reste sur la même palette. Le blanc, ici. Du rouge en fond, pour stimuler le regard. Après pour évoquer la nature chakraique du feu, ici on va jouer sur les ocres, mais aussi sur l'orangé et le doré. Je m'occupe d'Oroshi car je le veux majoritairement en noir, tout en faisant ressortir son armure.

    Spoiler:

    Tes genoux roulent jusqu'à la dernière toile.

    - Et enfin... Le berceaux des démons. Une sorte d'arche des divinités les plus connues. Ils ne sont que de simples animaux en apparences, mais les marques leurs attribuent tout de suite un côté divin et immatériel. D'une certaine manière, c'est peut-être ma version des yokai, mais représenter de manière trop terre à terre.. Cela donne un aspect scientifique aux toiles que j'ai tendance à détester. Donc, aux niveau des couleurs, beaucoup de blanc, pour éclaircir un peu ce temple, et résonner avec ses nombreuses ouvertures. Les marques rouges, quelques pointes de vert ici et là pour rappeler la pierre de jade et la préciosité. Le reste, je pense que tu as saisi, jouera avec les ocres.

    Spoiler:

    Il hocha du menton une dizaine de fois. Il comprenait, mais tu le sentais cripsé, peut-être inquiet de se rater ? Pourtant, tu étais sereine, entièrement confiante, même si ta plume ne serait pas la seule sur ces toiles. Dans un effort de sympathie, tes joues remontèrent :

    - T'inquiète pas, une erreur est toujours rattrapable, fais juste comme tu le sens le mieux, il faut que tu sois à l'aise avec ça !

    Il sembla se décrisper, et ses doigts saisirent les sacs de pigments afin de commencer les mélanges.


    De nombreuses fois, il te demanda conseil pour le choix de la teinte, mais il était rarement à côté de la plaque. En une petite heure, il prit l’assurance nécessaire pour utiliser de manière optimale ses capacités. Durant cette heure là, tu pris soin de repasser les esquisses d'encre noire. L'encre la plus opaque et graphique qui soit, indétrônable. Le zénith disparu, abrégeant un peu votre suffocation par la même occasion. Pas le temps de manger, juste boire de temps en temps.

    La fatigue se faisait sentir, mais ni l'un ni l'autre n'abandonnèrent leur travail. Vos pinceaux couraient en de grandes traînées, imbibant la toile des coloris les plus impactant qui soient. Petit à petit, ton visage, tes bras, tes vêtements, tout fut parsemé de taches colorées, de traces de doigts. Ton seul défaut était ta tendance à ne pas être très soigneuse sur toi même, mais qu'importait, tant que la toile vibrait d'identité.

    • • •




Dernière édition par Hyô Rena le Ven 29 Nov 2013 - 19:13, édité 1 fois
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Konoha
Aburame Junpei
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Message(#) Sujet: Re: Un passé effacé, une fierté regagnée [Konohajins] Un passé effacé, une fierté regagnée [Konohajins] EmptyJeu 14 Nov 2013 - 18:22

Beaucoup s'était passé depuis l'été passé. Je me souviens, je venais à peine de rencontré Takeo et Natsuki, mes premières connaissances. Tout cela paraissait si loin, je veux dire j'avais définitivement changer en un an seulement. Non seulement étais-je plus fort, mais mon sentiment d'appartenance au village avais aussi changé, pour le mieux. J'avais vu pourquoi le premier Hokage avait construit le Village, j'avais vu ce qu'il y avait à protéger : toutes ces vies, que ce soient à Konoha ou dans le Pays du Feu tout entier. Nous avions un devoir à remplir, en tant que shinobi, de voir au bien être de ces gens. Avec ma récente promotion, je m'attendais évidemment à plus de responsabilités, responsabilités que je compte prendre, puisque je réalisai que les années que j'avais passés dans le dojo, à répéter et répéter, et bien ça avait été pour ça. On commençait enfin à reconnaître mes talents de shinobi, mais je ne suis encore qu'en bas de l'échelle. Ça ne faisait que commencer, puisque je compte très bien monté l'échelle et me rendre le plus au possible. Je me le suis promis, pour mon ami.

Je n'était toutefois pas le seul qui avait changer. Ma bien-aimé Konoha avait aussi eu son lots de rebondissement. Il y avait eu l'attaque Nukenin, qui avait mené à la mort du Godaime Hokage Hayashi Daïki au mains du monstrueux Meteora, qu'on appelait « le Voleur de Visage ». Myakudou Onpu avait été élu Rokudaime Hokage avec unanimité, mais ça ne sembla pas plaire à tous puisqu'une attaque surprise avait été mené par un dénommé « Masque Blanc », aux Ruines de l'ancien Temple Kyûbi. Konoha avait stoppé l'intrusion, mais au prix de toute ce qui pouvait resté des ruines... ah, et d'une rivière aussi, qui coulait maintenant en pleine milieu du terrain. Ça n'avait toutefois pas stoppé les Konohajins de reconstruire le Temple littéralement, initiative du Rokudaime. Le village c'était alors rassemblé pour mettre la main à la pâte, et ça incluait évidemment le clan Hyûga comme tout autre clan shinobi. N'ayant que notre Byakugan pour comme aide supplémentaire, nous fîmes principalement de la pelle. On avait toutefois demander à deux des membres élites du Clan de donner leur aide lors de l'installation de la coupole. La reconstruction était maintenant presque terminé, il ne manquait plus que les décorations intérieur et extérieur.

Par simple curiosité, je me rendis un matin au Temple, voir si je ne pouvais pas apporter quelque chose d'autre. Je n'avais pas trouvé mon implication assez... impliqué. J'avais simplement fait de la pelle pendant toute la journée. Bon, d'accord, j'avais donner un peu d'aide pour mélanger le mortier lors du montage des parpaings, mais encore là je n'avais encore que mélanger du mortier, je n'avais pas posé une seule brique. Je n'avais pas réaliser concrètement à la réalisation du Temple. C'était peut être plus ça que la curiosité qui m'avais lever ce matin-là. Lorsque je me rendis au Temple, je vis que je n'était pas le seul dévoué puisqu'un couple semblait déjà à l’œuvre à l'extérieur. Ils étaient vraiment doués, je devais l'admettre. Je serais bien resté là les regardé encore quelques instants mais j'avais moi aussi des choses importante à faire, du moins je l'espérais. Lorsque j'entrai dans le Temple, j'aurais cru poser les yeux sur le chantier de la veille, à l'exception prêt de la rivière qui coulait. La construction du Grand Oeuvre terminé, on s'attaquait maintenant au Second Oeuvre. Il y avait déjà plusieurs villageois, en plus de shinobis qui faisait la majorité des travaux. Les utilisateurs du Dôtion ainsi que du Mokuton était particulièrement occupé. Je ne voyais toutefois personne sur le cas de la rivière. Il y avait sûrement quelque chose que je pourrait y faire. Je me rendis donc vers un troupeau de villageois qui discutaient en tournant des plans dans tout les sens, comme s'il essayait de faire du sens avec le plan. J'hésitai quelque instants avant d'aller les voir, n'étant pas certains qu'ils pourraient vraiment m'aider.


- Heum, excusez-moi...

Le quatuor arrêta de parler puis posèrent les yeux sur moi, des yeux qui voulaient dire « Tu vois pas que tu nous dérange ». Je saisi alors le plan des mains du premier puis le lui tendis dans le bons sens.

- Regarde, ça ici c'est la rivière. Regarde comment elle coule, la forme du courant, elle tourne ici puis continue un peu puis tourne encore comme ça, lui dis-je en pointant le plan aux endroits clés.

Il consulta le plan quelques instants puis leva les yeux vers es collègues, hochant la tête. Je leur appris alors que j'étais shinobi et leur dis que je venais aider avec les travaux, peux importe ce que c'était. Nous discutâmes alors de ce qui avait été convenue avec le Rokudaime, me montrant les plan des différents endroits. Je constatai alors que, comme je le suspectais, personne n'avait été assigné à la rivière. Je voyais pourtant plusieurs plans qui montrait des bassins, des fontaines, des petites cascades et même une chute. Je venais de trouver mon implication concrète à la réalisation du Temple. Ayant découvert une seconde affinité pour le Suiton, je pourrais fort probablement porter un coup de main. Je me saisi alors des plans des bassins et des fontaines, leur affirmant que j'allais m'en charger. Pour la chute et les cascades, il y avait le fameux Streamwalker qui pourrait sûrement leur venir en aide. Je marchai donc en regardant les plans, sans trop regarder où j'allais alors qu'en fait, je voyais très bien où j'allais puisque mon Byakugan était activé. Ça me donnait une vue d'ensemble du temple et je pouvais donc très bien visualiser où allait les constructions. Seulement, elle n'étaient pas tous complètes, donc certains de mes constructions à moi ne pouvait pas encore être réaliser. J'allai donc voir le contremaître des projets, un utilisateur Dôton baraqué. Je me présentai puis je lui expliquai la situation avec mes plans l'appuie. Ensemble, ce fut un jeu d'enfant de réaliser mes bassins et les fontaines. Il fallut un peu de logistique pour donner de la pression aux fontaines, mais à l'aide de brillants villageois, nous parvînmes à nos fins. Les bassins furent encore plus facile, ne nécessitant que de creusé les bassin en question. L'eau fut ensuite acheminé avec mon Suiton. Lorsque nous finîmes, nous réalisâmes à quelle point nous avions travailler fort. Une bonne partie avait été fait, une très bonne partie. Il manquait toute fois la chute, qui selon moi allait être comme le clou du spectacle. Je rentrai aussitôt chez moi après une bonne journée de travail. Lorsque j'arrivai chez moi, je trouvai une assiette déjà préparé que je mangeai froide avant d'aller me coucher, prenant tout juste le temps de me dévêtir avant de me coucher.

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Message(#) Sujet: Re: Un passé effacé, une fierté regagnée [Konohajins] Un passé effacé, une fierté regagnée [Konohajins] EmptyDim 17 Nov 2013 - 16:04

Le pas assez lent des grosses chaussures montantes que le Streamwalker venait de "récupérer" vint fouler les lieux des travaux. Sa rivière avait rétrécie, dommage. On le vit, car tout le monde voyait tout ici. Désormais, il n'était plus le même qu'avant, car malgré sa petite taille, ses cheveux bizarres, son maillot de Foot US et son bandeau rouge, il était devenu une figure du village, un pilier sur lequel les valeurs de la Feuille pouvaient se reposer. Et consciente de ça, notre étoile montante lorgnait déjà les sphères du rang A. Dur à dire, mais le Streamwalker était conscient de tout ça.

Bien-sûr ! Je savais bien que le commun des ninjas n'avait pas les capacités que j'avais. En plus j'étais une star, et je flirterais bientôt avec les plus grands de ce village ! Même si tout le monde sait bien que le plus grand c'est moi... BOUHAHAHA ! De mémoire, on était venu me chercher pour deux trois trucs à faire avec la rivière. J'en étais le propriétaire, normal qu'on me demande. On vint d'ailleurs très vite me chercher. Avant de rentrer dans le Temple, je signifiai tout de même mon mécontentement quant à la taille de MA rivière.

L'intérieur était presque terminé, et, les mains sur les hanches, le Streamwalker ne pu que constater ici le coup de pinceau de sa coéquipière. Mais en regardant bien, l'eau n'avait pas vraiment sa place dans un Temple qui se voulait être "du feu". Un peu inculte en art, Suiatsu ne préféra pas s'étaler sur le sujet et alla plutôt examiner les bassins. Il haussa la tête, et en pointa un du doigt avant de déclarer sur un ton si sérieux qu'on crut ne pas le reconnaître.


-Qui a fait ça ?

Devant tant de calme et de fermeté venant du Streamwalker personne n''osa piper mot, c'était la première fois. Le nom de Hyûga Tenshi parvint aux oreilles de Suiatsu. Ce nom le frappa. On venait chasser sur ses terres, il n'y en avait pas que pour lui, quelqu'un se débrouillait avec le Suiton... quelqu'un d'autre que lui.

-Ok, faites venir le journal là... vous savez les nouveaux... à chai plus !

Il y avait en effet une gazette à Konoha.

-Qu'est-ce que vous voulez que je fasse ?

Alors il y avait une histoire de chute.

-Attendez j'comprends pas. La chute j'la mets où ? OHHHH JE SAIS !! Mais les tuyaux risquent de péter... Ou alors, on fait un trou dans la coupole et on met une chute aérienne. Ouais allez un jardin aérien, j'vous l'offre.

Allez on esquive cette histoire de chute. Il ne me restait plus qu'à sortir histoire que l'on fasse son trou à la coupole. Pendant ce temps-là, je donnai mon interview.

***

-Ok, donc l'eau va venir du plafond pour alimenter les plantes... Par contre, je vais faire en sorte que l'on puisse mettre une statue au centre de -il décrivit un cercle du bout du doigt en tournant autour de lui- ce périmètre histoire que ce soit accueillant et stylé. En gros il faudrait que le cercle soit délimité par une structure qui empêche l'eau de couler directement au sol. Il faudrait que ça fasse trois-quatre mètres. La structure viendrait, par le biais d'un réseau d'irrigation, arroser les plantes qu'on mettra dans le cercle et sur les murs de la structure.
Il faudrait que les murs de la structure aient quatre portes, histoire que l'on puisse voir la statue et aller se recueillir dans le jardin. Le trou est plutôt grand, ça va nous aider. L'idée c'est de faire un monde aquatique en hauteur, en fait.


Personne n'avait rien compris à l'exception d'un Hayashi qui avait fourni la structure circulaire en bois ouverte par quatre endroits en arcade. Ce dernier fit fleurir les murs de la structure après avoir intégré tout un réseau d’irrigation à cette dernière. Il fit ensuite venir tout un parterre d'herbe auquel il ajouta de nombreuses fleurs et quelques sièges de pierre. Suiatsu approuvait.

Il me restait encore à monter sur le toit, et faire en sorte que l'eau vienne couler délicatement sur les murs de notre structure, il me fallait un fin filet. Nous utilisâmes le même système que pour les fontaines, un truc de pression, et tout. L'eau arrivait donc jusqu'au toit. Ensuite, il me fallut une heure pour trouver le bon débit. Le centre du trou laissait passer la lumière du soleil, le filet d'eau qui coulait en périphérie la reflétait de manière assez artistique dans toute la pièce. Les plantes, camouflaient bien le jardin, créant ainsi l'effet que j'espérais. Ce serait un endroit de recueillement.

-Ok, maintenant, il nous faudrait une petite tranchée pour faire s'évacuer l'eau. Ce serait un genre de rivière intérieure, vous voyez ? On appellera cette salle la salle de l'eau, ou un truc du genre.

Oh, et trouvez un sculpteur pour mettre une statue au centre du jardin. Un truc assez grand, hein.
Bim bam boum. Finitoum.

Couverture de la gazette suite à l'interview:
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Message(#) Sujet: Re: Un passé effacé, une fierté regagnée [Konohajins] Un passé effacé, une fierté regagnée [Konohajins] EmptyLun 18 Nov 2013 - 20:13

Je n’ai jamais été bien croyant. À aucun moment de ma vie, je n’ai cru à une quelconque entité divine. J’ai tendance à ne pas croire au destin, mais plus en nous. C’est bien nous qui écrivons l’Histoire avec nos actes et nos paroles, et aucune religion ne peut s’en mêler. Et pourtant, on était tous là aujourd’hui, tous réunis, afin de restaurer le lieu de culte du Pays du Feu, à savoir le Temple de Kyûbi. Ce bâtiment a autrefois été attaqué, et n’est resté que ruines depuis. J’ignore ce qui s’est vraiment passé, mais ces vandales n’y sont pas allés de main morte. À vrai dire, ce Temple ne m’a jamais intéressé, et c’est bien la première fois que j’y portais un quelconque intérêt. Pourquoi ça ? Tout simplement, parce que bon nombre des nôtres se serrent les coudes depuis peu pour qu’il retrouve sa gloire d’antan. Pour certains, ce Temple ne représente rien, pour d’autres c’est un lieu religieux très important. Et pour d’autres encore, ce n’est ni plus ni moins qu’un symbole de Konoha. En ce qui me concerne, je me classais dans cette troisième catégorie. En tout cas, bien qu’animé par des motivations différentes, nous étions nombreux à contribuer à cette reconstruction.

Même si je ne me sens que très peu concerné par cette affaire, il faut bien que j’y mette un peu du mien. Après tout, j’ai pour ambition de devenir un grand ninja, talentueux et influent à la fois. Même si je n’allais pas être bien dans mon élément, je ne pouvais pas laisser passer cette chance de restaurer un symbole du Pays du Feu, qui est sûrement mondialement connu. Enfin ça, je n’en sais trop rien. Je n’ai jamais quitté cette terre, ou alors j’étais trop jeune pour bien m’en souvenir. Néanmoins, j’imagine bien que ce monument n’est pas inconnu au-delà de nos frontières. Quoiqu’il en soit, ce n’est pas pour les autres, mais bien pour nous que nous agissons ainsi. C’est comme redorer le blason du village, qui a été sali par des forces extérieures. Non, vraiment, je ne peux pas passer à côté de ça, maintenant que c’est devenu l’une des priorités absolues de notre nation.

Chacun s’attela à sa tache rapidement. L’opération allait probablement durer plusieurs jours, si ce n’est quelques semaines vu l’ampleur des dégâts, et la quantité de choses à faire. Bien vite, je me suis senti un peu… À part. Oui, je ne savais pas vraiment quoi faire pour apporter mon aide. Mes capacités n’étaient pas extraordinaires, d’autant plus qu’elles n’étaient pas vraiment adaptées aux tâches à remplir. Il y avait bien cette histoire de désinfection du périmètre qui pouvait me convenir… Mais… J’imagine que les autres tire-gueules de mon clan y seront. Franchement, je ne tenais pas spécialement à travailler à leurs côtés. Je ne les aime pas vraiment, non. Autant apporter mon aide dans un autre domaine. Il y avait bien cette histoire de cimetière aussi… Tant qu’il fait jour, ça devrait bien se passer… J’imagine. De toute façon, je ne pouvais pas vraiment faire autre chose que ça. Bon… Eh bien c’est parti.

Dans le cimetière, quelques autres shinobis travaillaient déjà pour réparer les dégâts. Ce lieu avait lui aussi été saccagé. Des débris dans toute la zone, des pierres tombales fissurées, voire cassées… Ce n’était pas très beau à voir. Je n’avais plus qu’à espérer que les âmes qui y reposaient n’étaient pas trop énervées de l’état des lieux, sinon je n’aurais plus qu’à prendre mes jambes à mon cou, et partir à toute allure m’enfermer dans ma chambre. J’avoue être assez trouillard, et j’ai encore bien du mal à comprendre pourquoi je suis venu ici. Rhaaa… Je dois être un peu maso sur les bords parfois, je ne vois que cette explication. Enfin bref, le moment était venu de passer à l’action : un bon nombre d’insectes sortirent de mes manches pour se répartir un peu sur toute la zone. Certains se rassemblaient afin de déplacer ensemble des débris, alors que d’autres se mirent à la recherche d’éventuelles pierres tombales qui étaient irréparables pour faciliter la recherche de ceux qui s’en occupaient. Ils s’organisaient comme bon leur semblait, je leur faisais confiance sur ce point-là. Quant à moi, je m’occupais également des débris présents sur le terrain, afin de les déplacer et les mettre en dehors du cimetière. C’était fatiguant, je l’avoue. Rapidement, j’ai été essoufflé par le poids de certaines pierres ou planches qu’il fallait dégager, mais je n’abandonnais pas pour autant. Je m’autorisais quelques pauses régulières, certes, mais je repartais toujours à l’assaut.

D’un moment à l’autre, mon attention se concentrait plus précisément sur les tombes, qui étaient plutôt salies par les évènements qui ont eu lieu. Tel un maniaque de la propreté, je me servis de mon chakra Fûton pour les nettoyer comme je le pouvais. L’idéal aurait été d’utiliser de l’eau, mais la seule eau que j’avais était celle que j’ai emportée pour me désaltérer de temps à autre. Pas question de l’user pour nettoyer des tombes. Cette action était peut-être inutile, mais… Si ça pouvait montrer aux morts que je ne suis pas là pour profaner davantage leur territoire… Rhaa ! Je suis censé ne pas croire en tout ça, et me voilà en train de laver une tombe pour gagner la confiance d’esprits qui n’existent pas. Enfin… Sûrement pas… Je pense que c’est probable qu’ils n’existent pas… Peut-être… Ha…

- Je... J'arrête. D'accord... ?

J’en ai marre, vraiment. Voilà que je me mets à leur parler... Je vais plutôt continuer de m’occuper des débris, je me ferai un peu moins de films de peur dans ma tête comme ça. Ouais… C’est mieux comme ça… !

Au fil des heures, la fatigue me gagna. Les jours qui suivirent j’étais tout courbaturé, et pourtant, ce n’était pas encore fini… J’ai la robustesse d’un bonhomme en sucre, franchement. Malgré ça, j’y retournai fréquemment pour continuer le boulot, pour aider à remettre sur pied notre si précieux temple.


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Hayashi Raito
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Message(#) Sujet: Re: Un passé effacé, une fierté regagnée [Konohajins] Un passé effacé, une fierté regagnée [Konohajins] EmptyMar 19 Nov 2013 - 0:53

    Raito rentrait de mission. Une mission périlleuse... Une parmi tant d'autres ces-derniers temps. La vie d'ANBU n'était vraiment pas de tout repos, mais c'était pour cela que l'Hayashi avait signé, et il ne se plaignait pas. Il était heureux de pouvoir rendre service à son village. Il arriva chez lui, et retira enfin son masque et ses vêtements de fonction. Raito s'affala sur le canapé, et regarda devant lui, le regard dans le vide. La matinée était bien avancée, et le chûnin n'avait pas eu une vraie nuit complète depuis quelques jours maintenant. L'idée d'aller se coucher maintenant ne le déplaisait pas, mais il ne voulait pas prendre un mauvais rythme. Surtout que la journée de Raito Hayashi, elle, ne faisait commencer. Il devait remplir ses devoirs de chûnin malgré tout. Une note apparaissait sur le comptoir de la salle à manger. Une note de son Hokage, sur celle-ci on pouvait y lire que Raito était « convié » à la construction du temple. Ses talents d'Hayashi était réquisitionné. Le Konohajin regarda l'heure... Il était déjà très en retard. Il mangea un petit quelque chose pour reprendre des forces, mis ses vêtements habituels, avec toujours le symbole des Senju, et partit en direction du temple. Raito se doutait bien qu'il ne serait pas d'une grande aide, les constructions avaient déjà dû bien avancer. Il donnerait quelques directives, et aiderait à fignoler les petits détails. Il pouvait se permettre de donner des directives car les Hayashi étaient très respectés pour leur maitrise du bois, et ils étaient donc nécessaires pour les fondations, et Raito prenait de plus en plus d'ampleur dans le clan. Il devenait de plus en plus respecté.

    Lorsqu'il arriva sur le chantier, Raito trouva sans surprise que celui-ci était déjà très avancé. Il s'attela donc à sa tache sans demandé quoique ce soit. Il fit un nombre incalculable de fois les mêmes signes incantatoires pour faire apparaître du bois. Et il le modulait pour terminer la coupole, ou encore les murs porteurs. Mais il n'avait pas besoin de se fatiguer grandement, la majorité du travail avait déjà été fait. Le chûnin passait tel un maitre de chantier pour vérifier que le travail avait été bien fait, et corriger ce qui avait besoin d'être corrigé, mais la majorité du travail était de très bonne facture et ne nécessitait aucune modification. Konoha possédait vraiment des ninjas hors pairs très solidaires entre eux. L'Hayashi se contenta donc d'amener son œil d'expert pour faire les finitions. Une fois l'architecture du temple terminée, Raito remarqua que tout le monde s'attachait à rendre l'endroit accueillant, notamment en exploitant les vestiges du combats entre le Masque Blanc et Natsuki, Rena, Suiatsu et lui-même. On utilisait l'eau pour en faire une cascade. Sans aucun doute possible, le temple serait plus beau que ce qu'il fût. L'Hayashi décida alors d'utiliser une branche de son pouvoir qu'il n'avait jamais vraiment utilisé parce qu'il le trouvait un peu inutile, mais qui s'avérait extrêmement intéressant dans le cas présent. Il allait utiliser le Hana pour rendre les environs du temple plus verdoyant.

    Grâce à ses techniques, Raito se lança dans une mission ambitieuse, il s'occupa, après avoir contribué à la construction du temple, à rendre les environnants plus accueillants. Après plusieurs heures, on voyait désormais de grands arbres au feuilles vertes, ainsi qu'un grand par terre composé de fleurs de toutes les couleurs. Avant de considérer son travail comme accompli, Raito se donna une dernière tâche, sécuriser les alentours de la rivière. Rien de bien original, après quelques signes incantatoires, une bonne dose de sueur et un peu de temps, des barrières en bois se trouvaient désormais à proximité du cours d'eau. Le bois avait été bien travaillé pour qu'elles soient assez jolies, pas trop brutes. Bien entendu on pouvait escalader ses barrières, mais au moins cela éviterait des accidents avec les enfants de bas âge. L'Hayashi regarda son œuvre d'un œil satisfait, recula de quelques pas et regarda le tableau que donnait la scène. Il espérait vraiment qu'un des membres du clan Hyô avait immortalisé la scène, des Konohajins unis dans le travail pour reconstruire un vestige d'antan. Konoha se relevait petit à petit des atrocités qu'il avait connu, il se relevait fièrement et plus puissant qu'avant. Ce temple en était le symbole.


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Message(#) Sujet: Re: Un passé effacé, une fierté regagnée [Konohajins] Un passé effacé, une fierté regagnée [Konohajins] EmptyVen 29 Nov 2013 - 19:15

    Ton poids retomba sur tes fesses dans un bruit sourd. Kaine fit de même à tes côtés. Tu te redressa avec peine. Ton corps rouillé grinçait presque, à force de resté recroquevillé sur lui même. Trois pas en arrière, un soupir.

    - C'est...

    Kaine te regardait d'un air inquiet.

    - C'est parfait... On l'a fait... 

    Un demi sourire s'afficha sur tes lèvres ; Kaine se redressa tant bien que mal et observa à son tour les trois toiles. De loin, toutes transportaient tes idées, ton identité, et cette gamme colorée que tu chérissais. Les peintures avaient ce don de pouvoir entrer en résonnace et de se compléter les unes les autres.

    - Le sechage sera un peu long par contre.... Sauf si
    - Sauf si ?
    - Sauf si par le plus grand des hasards tu ne serais pas un utilisateur du futon ?

    Son visage creusé par la fatigue s'éclaircit en un instant. Il n'eut même pas besoin de répondre que tes lèvres enchainaient déjà sur la suite.

    - Parfait, ça va nous permettre de rattraper notre retard. Il faut que je retourne à la résidence, tu te sens de gérer ça ?
    - Pas de soucis, j'ai pour objectif de ne m'évanouir qu'après 22 heures.

    Un léger rire commun vous rassembla, avant que tu décide de prendre la route pour le village.
    Arrivée à l'atelier, ton visage s'immisca avec discretion par la commissure d'une fenêtre. Comment tu t'y attendais, les toiles étaient toutes achevées, rigoureuses et de qualité. A ta grande surprise, celles-ci avaient donné un impact très importante à la calligraphie, ce qui donnait un impact très graphique aux peintures. Cela changeait d'avant, d'où la légère inquiètude qui vint te serpenter le long du dos. Une ombre teinta le mur.

    - Je suppose que si tu es ici c'est que vous avez terminé de vous amuser avec Kaine ?

    Ton regard se ternit, encore un de ces crétins d'oncles rabas-joie. Cela parut l'amuser que de te voir revêtue de taches colorées.

    - Fune ne va pas tarder à finir de désigner les toiles pour le temple ; J'espère que tu as eu le temps de les ramener avec toi.

    Une légère sueur froide en guise de réponse.

    - Quoi, t'es revenue les main vides ? Ou alors c'est que tes toiles ne sont pas terminées peut-être ?

    La furieuse envie de lui faire fermer son claquet t'obligea à hausser le ton.

    - Elles sont terminées, et elles sont déjà au temple. Sur ce.

    Tu fis volte-face, laissant le Hyô dans sa solitude pensive. La frustration te fit accélérer le pas, et, au détour d'un couloir, tu tombas à la renverse en rentrant dans une personne. Un des hommes de main de Fune. Il s'excusa, avant de se retourner... vers Fune même. Tu baissa le regard, et t'inclina en guise d'excuse. Elle se contenta de sourire, comme à son habitude.

    - Je... Je suppose que vous avez déjà fait le tour des ateliers

    Son visage hocha en silence

    - J'ignorais juste qu'il fallait ramener les toiles ici.

    Il hocha en sens inverse

    - Ce n'était pas vraiment spécifié. Où sont tes toiles ?

    - NOS toiles. Elles sont près du temples, l'espace y est plus agréable...Et inspirant, je dirais.

    Elle posa sa main sur ton épaule avec délicatesse, toujours un sourire accroché au visage.

    - Montre moi.



    • • •

    Un « montre-moi » qui se transforma en un simple hochement de tête. Un « montre-moi » en guise de récompense, et d'honneur.
    Fune avait saisi, elle avait vu d'un simple regard le fond de ta pensée, avait relié tout les éléments en un instant. Les trois œuvres seraient affichées. Bien sur, trois œuvres, c'est ridicule pour tout un temple, c'est pourquoi d'autres avaient été sélectionnées aussi. Mais les tiennes... ou plutôt, les vôtres, avec Kaine, avaient été choisies pour la pièce principale, l’hôtel, l'endroit phare du temple, son cœur.

    Le goût de la satisfaction était délicieusement sucré.
    Le temple avait maintenant un début d'âme, et cette âme se remplirait au fur et à mesure qu'il serait achevé.

    Spoiler:

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Message(#) Sujet: Re: Un passé effacé, une fierté regagnée [Konohajins] Un passé effacé, une fierté regagnée [Konohajins] EmptyVen 29 Nov 2013 - 23:32

Et juste là, un petit géranium.

L'Hokage avançait le cœur léger, d'un pas tranquille, à travers le cimetière. Les ancêtres avaient eu le soin qu'ils méritaient, grâce à deux ou trois bénévoles qui avaient bien fait leur travail. Bien qu'à l'écart du temple proprement dit, et si le phosphore ne l'avait pas vraiment contaminé, le lieu avait été délaissé au même titre que les ruines des ruines après le cataclysme miniature que Meteora avait laissé derrière lui. Et un cimetière abandonné n'était jamais très beau à voir.

Il n'était plus question d'abandon. Les choses avaient changées.

Quand il arriva finalement au temple, il resta assit une bonne demi-heure à l'observer de loin en tailleur, près de la rivière. Il devait être quatre heures de l'après-midi, l'ombre projetée par l'édifice s'étendait sur une longueur équivalente à trois fois sa hauteur. Le contre-jour lui donnait une allure mystérieuse et dominatrice sur le paysage. Les plus hauts cèdres des forêts alentours faisaient bien pâle figure à côté.

Après avoir passé la grande porte, il ressentit un léger frisson. L'acoustique avait changé, la luminosité également. Quelques religieux priaient, alors que des travailleurs effectuaient les dernières retouches.
En levant la tête, on distinguait les bassins successifs. Le son de la rivière se mêlait à celui de ces ruisseaux artificiel, et à la cascade qui tombait sur le jardin suspendu. On croyait rêver.

Les puristes, au début, avaient trouvé superflue l'idée de reconduire l'eau à travers tout l'intérieur du temple, ils prônaient le feu comme l'unique élément capable de représenter la fureur du démon-renard. Mais était-il vraiment question d'en représenter la fureur ?
Les peintures de Rena et son cousin sur les parois ne montraient pas Kyûbi comme un démon incontrôlable, mais comme une divinité noble en charge d'un certain équilibre. On sentait une volonté du blanc de dominer le rouge, tout comme la vie tentait désespérément de surpasser la mort. On pouvait considérer que l'eau était là pour les plantes, plus que pour elle-même. Les plantes, le bois, les feuilles.

Onpu n'éprouva pourtant pas l'illumination à laquelle il s'attendait. Il savait qu'il n'y avait pas l'ombre d'un religieux en lui, mais il aurait pensé que l'acoustique crée avec la coupole aurait plus de signification, plus de corps à sa visite. Puis, il se dit que le jardin suspendu y était probablement pour quelque chose, qu'il devait intercepter certaines ondes. Suiatsu et ses idées farfelues... Tant pis, après tout cela donnait une certaine classe à l'ensemble.

Il passa sa main sur chaque mur, comme pour lui faire goûter la texture du lieu. Il passa près des canalisations, du tunnel par lequel s'en allait finalement la rivière, près des toiles, près des vitraux.

Puis il sortit enfin.

Et il se dit que si Kyûbi existait vraiment, il pourrait raser tout cela par caprice, d'un simple coup de patte. Cette perspective le fit éclater de rire.

Mais quelque part, une voix sonnait en lui, résonnait comme dans la cathédrale qu'il venait de visiter. Elle lui disait qu'il avait réussi quelque chose de bien, qu'il pouvait être fier des autres Konohajins, tout comme chaque Konohajin pouvait être fier de son voisin. Ils n'avaient pas reconstruit un monument historique, mais bel et bien un symbole.
Celui du Feu, sous sa forme la plus noble.


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