Je me tenais devant la porte accompagné de Sashiko et de Kenzo. Prêt à entrer. Il y' avait deux gardes à l'entrée. Aucun, et je dis bien aucun, ne m'a reconnu... De même qu'aucun ne s'est demandé comment un simple saccageur de statue à pu obtenir une entrevue avec le Kage... Cela me laissa un mauvais gout en bouche. Celui de la vieillesse. Je n'étais pourtant pas bien vieux. 27 ou 28 ans... Je ne savais même plus mon âge tiens. Les Shinobis, surtout après certains évènements, ont tendance à compter plutôt les jours que les années...
Le fait est que tant d'année passé ici n'auront finalement pas tant marqué que ça. J'ai une statue certes, mais qui se rappelle encore les conflits avec Kiri ? Ma torture ? La bataille face à la nomade ? Et j'en passe...

Mon orgueil se reprit heureusement rapidement. Après tout ce n'était pas plus mal... Être inconnu me permet bien des choses, être connu en permet d'autres... Dans cette pièce en revanche il était difficile de cacher mon identité... Quel homme était-il devenu ? Mon enseignement avait-il eu un quelconque effet sur ses actions... Sur la personne qu'il était aujourd'hui... J'allais bientôt le découvrir. Je savais qu'il ne m'en voulait pas. Notre correspondance l'avait en quelque sorte préparé à cette rencontre. En revanche surement pas à ce que j'allais lui annoncer...
Sashiko allait me suivre et non pas rester à l'arrière pour cette fois, comme nous n'avions l'habitude de le faire à l'époque ou Miyu était encore Kage... Il ne me quittait d'ailleurs que très rarement. Seulement dans les situations ou la présence d'un loup pouvait être encombrante ou encore suspecte...
En entrant dans la pièce. Je remarquais d’emblée que le trône de bois de Miyu n'était plus là... En même temps je me suis toujours dis que ce fauteuil devait être inconfortable...
Au moment de croiser le regard de Nikkou. J'eu comme un flash back... Cela faisait si longtemps....

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Je restais un court instant silencieux à le regarder de mes yeux de feu. Puis je rompis le silence en m'adressant à lui avec tous les honneurs et les égards qui lui était normalement dû. Un Hokage tout de même. Il avait semble t-il dépassé largement le maître. Je m'inclinais donc en baissant les yeux.

-Hokage. C'est un honneur. Merci de me recevoir...

Je me redressais vivement et offrit alors un faciès tout autre. Plus accueillant et souriant. Je m'avançais vers lui calmement, laissant le loup derrière. Puis, arrivé à distance raisonnable. Je ne pu contenir plus que cela ma joie et ma satisfaction.

-Hokage. Tu es un meilleur homme que je ne le fus jamais... Quelle fierté et orgueil me prennent la poitrine quand je te vois. Même si tu n'as pas tant changé que ça... Tu aurais pu arranger ta coupe de cheveux depuis le temps... C'est pas la meilleur chose que je t'ai légué...

Je riais un peu. M'avait-il seulement vu rire ? L'homme strict et austère de ces années sombre n'était plus. Quelqu'un de plus joyeux à moins que ce ne fut qu'un masque. En tout cas, je transparaissais pour l’occasion vraiment heureux de le revoir. Je décidais ensuite d'aller m’asseoir sur une chaise prise au hasard. Sashiko arriva de suite pour pauser sa tête sur mes cuisses a fin que je lui concède quelques caresses. Je m'adressais de nouveau à Nikkou mais cette fois plus longuement et sur un ton un peu plus grave...

-Les hommes de Konoha ont bien changés. Plus discipliné... Mais les chakra que j'ai ressentis ne correspondent pas à ceux de l'époque... Y'a t-il tant de mort en si peu de temps ? Quand à la discipline et l'amélioration de la sécurité, je suppose que c'est de ton fais... J'ai hélas de mauvaises nouvelles et tout une proposition à te faire... Tu me diras ce que tu en feras ensuite... Le Jonin ici présent, devra évidement tenir sa langue... Comme tu le sais Nikkou, avec moi les langues trop pendu ont tendance à être vite coupé... En premier lieux. Le Grand-père de Suna n'est plus un problème... Il aura disons choisis des vacances longue durée à la suite de notre rencontre. Il est évident que c'est Kenji qui va le succéder. Il a fait pas mal parlé de lui ces temps-ci. Surtout à Konoha de ce que j'ai entendu... Cette guerre sera surement maintenu de toute façon... Haru lui non plus n'est plus un problème... Encore une fois, une simple rencontre l'aura conduit à disparaître... L'état actuelle des choses n'est pourtant pas reluisant... Kumo et Kiri se préparent à l'affrontement. Konoha et Suna aussi... Mais Urio est un homme sage. Alors que Suna tiens toujours en otage mes hommes... Cependant, le destin m'a donné un coup de pouce. Le kazekage poursuivait un déserteur de Suna... C'est comme que je l'ai rencontré dans le désert. Ce déserteur n'aura finalement pas déserté. Il à porter un message de ma part à Gabushi. Ttout est en mouvement et on ne peut arrêter ce qu'il y a en marche... La Nomade va négocier sa vie et celle de nos hommes en échange de leur aide ici, contre vous... Mais tu sais d'avance que leur aider ne sera pas vraiment significative... Mes informations, disent que Naoko une traîtresse qui avait suivit Haru s'est réfugié à Kumo avec une certaine Mairu. De la famille de Haru. Je vais y aller. Urio est en position de faiblesse. Voilà ce que je te propose. Je vais aller à Kumo, te renvoyé Mairu et Naoko au nom de An'tei. Naoko étant un ninja medecin exeptionnel ce sera un avantage certain qui te donnera la victoire. Hakuito et sa soeur, ainsi que mairu combattrons à tes côtés. J'aimerais en fait que tu surveilles tout ce beau monde. Car je ne leur fais pas confiance. Je possede un sceau, qui me permettra d'invoquer la Nomade sur le champs de bataille de Kumo et Kiri. Pour cela, Urio ne me refusera rien. Quoi qu'il arrive. Nous reviendrons avec Gabushi ici. Pour vous prêtez main forte, si la guerre s'éternise... J'ai aussi appris que vous teniez un terroriste Sunajin ici, mais qu'il n'y avait rien a en tirer... M'autoriserais-tu à l'interroger ? Tu sais que mes méthodes sont un peu différente des vôtres mais souvent plus efficace. Et puis tout cela me rend curieux...

Je m’enfonçais à ce moment dans mon dossier. Le Jonin devait surement avoir des choses à dire du coup. Je savais que Nikkou était un homme patient. Mais bon, là ça faisait beaucoup d'information en une fois et de demande. Je lui laissais donc le temps de trouver la réponse qui lui conviendrait le mieux sans avoir à se précipiter.

Les temps étaient troubles... le Nidaime Kazekage fut destitué de son poste par Kenji... Mais la guerre était tout de même toujours d'actualité. Qui était le manipulateur alors? Kenji? Ou le vieil homme? C'était bien dur de le savoir, mais si ce n'était que ça... depuis la destruction du temple, si cher aux yeux de la Shodaime, un vent de peur soufflait dans le village. Cependant, seul les gens haut placés connaissaient la véritable histoire ou du moins presque... Le jeune homme avait pris sur lui la destruction du temple pour épargner la jeune genin. Il s'était d'ailleurs fait incendié par le conseil, même plus que ça...

Flashback

Le jeune homme se réveilla à l'hôpital de Konoha, la tête complètement embrouillée. Il entendait les cris des morts du temple résonner dans sa tête. Ils étaient morts... Tous morts... Et ce type avait quand même enclenché la destruction du temple... Pourquoi? Est ce que les choses auraient pu se passer autrement? Même si c'était Kaya qui avait lancé l'assaut, la responsabilité revenait au Hokage tout de même. Nikkou n'en voulait pas à la jeune femme, après tout, c'était avec des shinobis comme ça qu'on pouvait changer les choses. Elle même devait se sentir déjà très mal.
Se relevant avec peine, il sentait son corps très lourd. La toile de Misory était plutôt efficace, fallait le dire pour l'avoir mis dans cette état.
Quelques heures plus tard, il décida de s'asseoir, mais au même moment, les membres du conseil débarquèrent dans la pièce.
*Ils ont un sixième sens ou quoi? *
Se grattant l'arrière de la tête, tout en essayant de s'arranger les cheveux, il ne leur jeta même pas un regard. Le Sandaime savait pourquoi ils étaient là.

_ Je vois que vous vous êtes enfin réveillé.

C'était le chef du clan renommé des Hyûga, Tenso. Ce géant posait sur le Masao un regard strict et même presque sévère. De la colère. Le jeune homme aurait pu soutenir son regard s'il ne se sentait pas aussi faible qu'un simple morceau de feuille morte. Cependant il répondit tout de même.

_ Allons, trêve de formalité. Je sais pourquoi vous êtes là.

Nara Yamamoto, chef de son clan s'avança aussi pour se prononcer. L'homme chauve allait certainement prononcer un discours similaire à son confrère.

_ En effet, inutile de tourner autour du pot, soyons logique. Nous pensons avoir fait une erreur en nommant quelqu'un comme vous d'aussi jeune en tant qu'Hokage. Nous pensons également que nous devrions vous destituez de votre poste à la suite de cette... récente tragédie.

Le jeune homme se passa les mains sur le visage. Ce n'était absolument pas une surprise. Il avait fait une grosse erreur et il fallait que quelqu'un paie pour tout cela. le Nara continuait de le fixer, tout comme les autres membres du conseil. Nikkou aurait voulu hausser les épaules, mais il devait le respect à ses ainés, même si ce n'était que des vieux qui parlent alors qu'ils auraient été bien emmerdés à sa place, mais ça, ils ne l'avoueraient jamais, ils étaient bien trop fier.

_ Ben que dire? En tout cas, je le reconnais, tout est entièrement ma faute, les autres n'y sont pour rien. J'endosse l'entière responsabilité dans cette affaire. Si vous devez me destituer de mon poste faites le mais...

Le jeune homme marqua une pause et leur imposa un regard des plus sérieux.

_ On en reparlera après la guerre. Mais je vous conseille pour le nouveau poste, Shiaijin Suguato. C'est homme étrange certes, mais de confiance et d'expérience. Si je l'ai choisis comme bras droit, malgré vos objections, c'est parce que j'ai confiance en cet homme. Son expérience est ce qu'il faut au village.

Après quelques interrogations et quelques regards entre eux, les chefs de clan se tournèrent de nouveau vers le Shodaime.

_ Nous en rediscuterons, mais il est clair que nous ne pouvons pas nous permettre de procéder à ta destitution maintenant. On peut reconnaître que malgré tout, tu es quand même sage. Mais ça ne suffit pas. Concernant ce Shiaijin... Nous en discuterons également, mais sache que nous ne sommes pour le moment pas favorable à son accession au poste de Hokage.

C'est avec quelques rapides salutations qu'ils se retirèrent. Le jeune homme savait que son titre de Hokage sauterait dans tous les cas après la guerre. Mais à sa grande surprise, cela le soulageait un peu. En effet, il n'était pas fait pour ça...

Fin du Flash Back

Alors qu'il repensait à tout cela, quelqu'un entra dans son bureau. On le lui avait signalé, quelques minutes plus tôt, il s'agissait apparemment d'une connaissance du Hokage, mais il n'avait pas réellement d'idée de qui cela pouvait bien être.
Un homme qu'il avait connu un an ou deux ans plus tôt. Un homme qui lui avait appris tant de chose. Un homme qui était sensé être mort. Nikkou avait assisté à ses funérailles avec ses compagnons d'armes aujourd'hui mort. Samidare Teichirô. Son vieux maitre se tenait ici dans son bureau.
Avec lui, il y avait un jônin du village qui serait d'ailleurs certainement dans l'unité spéciale de l'ANBU, mais il fallait attendre encore un peu pour voir tout cela. Pour le moment, il continuait de fixer le Samidare. Le jeune homme ne savait pas s'il devait être heureux ou en colère de le voir ici. Il ne préféra ne rien faire, se contentant de voir ce qu'il faisait ici.
Cependant, il fut un peu mal à l'aise lorsqu'il s'inclina devant lui pour le saluer. Il s'en suivit de quelques compliments et peut être juste d'une petite plaisanterie sur le goût capillaire de Nikkou pour détendre l'atmosphère, qui fit même sourire ce dernier.

_ Tu sais bien que les formalités c'est pas vraiment mon truc Teichirô-sensei... Après je ne sais pas si je suis quelqu'un d'aussi bien que tu le dis, je ne peux pas réellement me juger.

Il repensait à la tragédie du temple, c'était d'ailleurs surtout à cela qu'il pensait en disant ça. Le jeune homme laissa son sensei poursuivre sur la raison de sa présence ici. Cela concernait la guerre et la tournure que ça allait prendre. Ecoutant attentivement, on allait de surprise en surprise. Notant tout dans sa tête, il savait que chaque détails étaient important. Là il reconnaissait bien son sensei.
Quand il vint sur le point du prisonnier, le jeune homme secoua la tête.

_ On a dû passer un marché avec le petit fils de Aare. On relâche le type quand on veut, mais on doit pas lui faire de mal. Mais de toute façon ce serait inutile. Il un sceau qui l'empêche de parler, tu perdrais ton temps. Nous on se contente de jouer la montre, pour s'assurer de ne pas avoir de problème. Mais devrait avoir le soutiens de Aare, le petit fils j'entends, et ses hommes appartenant à une ancienne branche de service secret de Suna.

Marquant une pause il continua.

_ Cependant, ton plan est très bien. D'ailleurs je ne vois que cette issue pour cette guerre. Mais un faux pas, et nous avons une nouvelle grande guerre shinobi sur les bras, et nous devon empêcher cela. Mais je t'expose à peu près ma vision des choses: Le seul village à qui nous faisons encore confiance est bel et bien Kumo. Le Raïkage m'a toujours paru être un homme d'honneur. Mais concernant Suna, tout est dit, et pour Kiri, nous restons très méfiant, surtout avec les relations compliqués qu'on a eu, mais là encore je t'apprends rien. Je veux la paix autant que toi, et te connaissant, j'imagine que ton organisation a été crée dans ce but. Alors voilà ma réponse: tu peux compter sur ton ancien élève Teichirô sensei.

Un léger sourire apparu sur le visage de Nikkou, mais disparut pour laisser place à une question.

_ Une question me brûle les lèvres... Pourquoi n'es tu pas revenu plus tôt?

C'était la question qu'il se posait depuis un moment, et maintenant que l'homme était en face de lui, il devait la poser. Qui sait quand il le reverrait? Peut être dans très longtemps. Peut être très tôt, qui pouvait le dire? Dans tous les cas, il se le demandait. Mais dans tous les cas, on pouvait constater que leur équipe n'était pas complètement tombée dans l'oublie. Un Hokage à la tête d'un village et un Homme à la tête de la plus grande organisation dans le monde. Et quand ces deux hommes n'étaient autres que le maitre et son élève, ce sont les ennemis qui devraient avoir peur que le contraire.

J'étais très chanceux et je le savais. Assister à une rencontre de ce genre était très rare, surtout pour un simple ninja dans mon genre. Moi qui n'avais jamais fait parti de l'élite d'entre tous, je commençais à prendre ma place, que ce soit avec l'acquisition de mon nouveau pouvoir ou de cette rencontre qui m'apportait énormément d'informations. Debout sur le bord de la porte, j'étais en retrait de la conversation mais je buvais les paroles de ces deux hommes. Une alliance allait visiblement être créé, entre Konoha et la plus puissante organisation du monde shinobi. J'avais bien hâte de voir à quoi ça allait mener mais en attendant, j'avais aussi quelques petites questions à poser. Rien de bien gros et je comptais sur Nikkou pour être vigilant, cet homme avait déjà quitté Konoha et n'hésiterait probablement pas à le refaire. Nikkou venait d'affirmer avoir confiance en Kumo, je restais tout de même mitigé face à cet avis. Uriô était certes, selon toutes les rumeurs, un homme droit et puissant mais il militait d'abord et avant tout pour son village. Il faudrait être diplomate avec lui et non tenter les combats, la guerre contre Suna devrait être la dernière, pour le bien être de Konoha. Je m'avançai un peu dans la pièce, en direction de Teichirô et lui posai une question suite à celle de l'hokage.

→ Une fois la guerre contre Suna terminée, qu'est ce que l'an'tei fera ? Je ne veux pas que vous preniez contrôle du village. Je dois tout de même affirmer que je suis en accord avec votre plan et je vous remercie de l'aide que vous nous apporterez.

J'étais maintenant à distance égal des deux hommes, je savais que ce qui se jouait ici devrait rester confidentiel et que ça serait déterminent pour le futur de notre bon village. Konoha était encore des siècles d'histoires à écrire, je ne laisserais pas une organisation quelconque s'emparer de ce que nous avons bâti pendant les dernières années, même s'il s'agit de Teichirô, l'homme de confiance de la Shodaime. Il était clair net et précis que Nikkou avait une admiration et un certain dévouement envers l'utilisateur du genjutsu. Il ne le manipulait pas, mais presque. Mais ce n'était pas à moi de décider pour le village et je le jugeais suffisamment sage pour diriger Konoha. Je posai ensuite une seconde question, la dernière probablement.

→ Suna est allié à Kumo, est-ce que ce lien tien toujours ? Si l'un des villages vient prêter main forte à l'autre, nous devrons peut-être nous allié à Kiri et je ne crois pas que nos relations diplomatiques nous le permettent.

C'était à peu prêt tout, la guerre arriverait dans les prochaines semaines, voir mois. Je me devais de bien préparer mon équipe pour les combats, l'enjeu de la victoire était crucial.

Le Hyûga ouvrit la bouche mais pas forcément dire des trucs très gentil à l'égard de Teichirô. Il devait sûrement ne pas avoir confiance en lui. Mais le Hokage ne dit rien. Il savait que son sensei saurait le remettre à sa place tout seul. La chose arriva beaucoup plus vite qu'on aurait pu le croire.
Vint enfin la réponse que Nikkou attendait de Teichirô. Ce dernier considérait plus le jeune homme comme un ami que comme un élève désormais, même si celui ci gardait le Samidare en haute estime. Il finit alors par une simple question à laquelle le Masao répondit facilement.

_ Je comprends Teichirô-sensei. Mais il y a bien un truc que tu pourrais peut être faire, ou plutôt, que je te "laisserai" faire. Tu peux t'occuper du prisonnier si cela te chante, mais oublie pas que j'ai conclu un marché, on ne doit pas le malmener... Après, pour quelqu'un de l'extérieur du village je réponds de rien... Mais si tu penses en tirer quelque chose, eh bien, fais comme chez toi, vu qu'au final, tu l'es non?

Le jeune homme laissa apparaître un sourire en coin sur son visage. Teichirô pourrait faire ce qu'il voulait, après tout, il n'avait jamais autorisé officiellement la présence du shinobi. Il n'enfreignait donc pas l'accord. Dans tous les cas, si le prisonnier pensait s'en sortir après avoir explosé le temple, il se foutait le doigt dans l'oeil.

_ Sinon peut être que j'aurais autre chose à te demander, mais ce n'est ni le lieu, ni le moment. Dans tous les cas, tu es ici chez toi, reste aussi longtemps que tu le souhaites. Je sais que tu sauras te montrer discret.

Nikkou porta son regard à l'Hyûga.

_ Ce n'est pas la peine d'être aussi méfiant. Même s'il ne se bat plus sous nos couleurs, il reste celui qui a sauvé nos fesses. Si tu dois le surveiller, ce ne serait rien de plus que pour veiller à ce que rien ne lui arrive. Tu as compris Kenzo?

Le ton employé était presque neutre. Il fallait tout de même replacer les choses dans leur contexte, même si la méfiance du Hyûga était compréhensible... Après tout, quoi de plus normal par ces temps de troubles?

J'avais très très bien compris. Teichirô était un homme convaincant et j'étais maintenant sur et certain qu'il n'allait pas trahir Konoha. Nikkou lui donnait son entière confiance ce qui me réconfortait un peu. Avec l'aide de l'an'tei, le village caché de la feuille allait être en mesure de renverser Suna et donc, de se venger pour la capture de la délégation diplomatique ainsi que pour la destruction du temple qui était très certainement lié à ce village. Un nouveau kazekage venait surement d'être nommé, probablement Kenji, le chef du kakumeguin, soit l'unité spéciale de Suna. Le vieux Aare était mort, ou peut-être pas mais ça n'avait plus d'importance. Il ne pouvait plus diriger le village caché du vent et c'était tant mieux pour Konoha.

→ Désoler de vous avoir offensé Teichirô-sama, vous savez, avec la destruction du temple et tous les évènements qui entourent actuellement Konoha, je ne peux qu'être extrêmement méfiant face aux organisations nomades.

Je pris ensuite une petite pause, ma gorge me faisait souffrir depuis quelques temps et il était venu le temps pour moi de quitter. Cette pièce, je foncerais droit à la pharmacie ce qui me ferait le plus grand bien. Je détestais l'hiver, quel horrible saison, surtout lorsque une grippe ou un rhume me frappait. Il y avait bien sur une seconde raison pour me mener à quitter la pièce. Teichirô et l'hokage avaient probablement envi de se parler seul à seul. C'était tout à fait compréhensible, ils avaient partagés plusieurs mois de leur vie et l'un était un peu comme le second père de l'autre. Je quittai donc la pièce en saluant ces messieurs.

→ Je crois qu'il est temps pour moi de vous quitter, bonne fin de journée à vous deux, j'espère qu'on se reverra bientôt ou sinon, ce sera sur le champ de bataille.

Je m'étais exclamé d'un ton ferme, les conflits étaient éminents, je devais préparer mes élèves et au plus vite. Deux d'entre eux étaient encore genins, Kenzaku s'améliorait de jour en jour mais je voyais très peu Shirotsuki. Quand à Miku, il m'avait déjà démontré de belles capacités au combat mais ça ne serait peut-être pas suffisant pour combattre un chûnin voir plus de Suna. J'étais stressé, mais je savais que nous avions nos chances.