J'étais là depuis un moment. Vêtue d'une cape de couleur nuit et en dessous d'une petite robe aux allures sportives, je me tenais discrètement dans la verdure d'un arbre sur lequel j'étais perchée juste au-dessus du jeune homme et du vieillard. J'avais écouté son histoire avec un petit sourire au coin de l'œil. Les histoires de ce vieil homme étaient toujours aussi mystérieuses et dénouées de sens. Cela peut être dû au souvenir de la guerre qui gardait enfouit au fond de lui, ou alors peut être à son Alzheimer. Bref, alors qu'elle prenait fin, je pris quelques secondes pour observer le jeune homme et son air dubitatif avant de sauter de mon perchoir, atterrissant à leur côté. Regardant le vieillard, je posais ma main sur ma hanche en me penchant légèrement sur le côté en affichant un air soucieux :


"Grand-père Mirage, vous embêtez encore les passants avec vos histoires ! Cela fait des heures que je vous cherche !"


Je tenais dans mon autre main un petit panier de bambou dont une douce vapeur s'évaporait encore de ce dernier. Passant devant le jeune homme, je lui adressais un large sourire avant de déposer devant la personne âgée mon panier de victuaille :


"Je vous ai apporté votre repas comme convenue ! Aujourd'hui, c'est des brioches au porc et des Akra de morues ! Mon oncle les à fait avec beaucoup d'attention. Vous adorez ça apparemment !"


Puis sortant de ma proche un paquet enroulé dans un torchon, je le déposais à nouveau devant le vieil homme :


"Et en dessert bien entendu du nougat aux amandes ! Bon appétit !"


Je me redressais sans plus attendre et me tourner enfin vers le jeune homme :


"Bonjour ! Enchantée de vous rencontrez, je m'appelle Samui Yuki ! J'espère que Grand-père Mirage ne vous a pas trop embêté ! Il part du dispensaire très tôt tous les matins pour se perdre en forêt et ne rendre qu'aux heures avancées de la nuit en oubliant même parfois de se nourrir du coup je lui apporte son repas tous les jours !"


Je rougis en me rendant compte qu'il n'en avait peut-être rien à faire de mes explications . Aussi, je me pencher vers le vieillard pour lui donner des couverts et m'assurer qu'il mangeait docilement son repas avant de finalement me redresser et adresser à nouveau la parole à ce jeune homme comme pour changer de sujet :


"Vous êtes ?"

La jeune Samui regarda le jeune homme se présenter et son regard s'illumina en entendant le nom de ce dernier :


"Oh un Kaguya !!! Tu connais Aoji alors ! C'est mon amie ! Toi aussi tu peux faire des choses bizarres avec tes os ?"


Cependant l'adolescent avait déjà enchainé sur un tout autre sujet et je souris à son enthousiasme. C'était plutôt rare que les gens s'intéresse à Grand-père Mirage de cette façon. D'habitude les gens le fuyait à cause de sa maladie, mais là, le jeune homme semblait réellement intéressé. Malheureusement, je ne savais pas si je pourrais l'aider. Les paroles du vieillard étaient assez aléatoire et ne laissait rien présager de vrai ou de faux. C'était à nous de nous faire une idée ! Mais après tout ça pouvait être marrant. Je levais une main devant la bouche du jeune homme pour le faire taire :


"Laisse moi parler !"


Puis me penchant discrètement en arrière pour observer la personne âgée occupé à dévorer la nourriture que je lui avais apporté, je me penchais en avant vers le jeune homme pour lui murmurer au creux de l'oreille :


" C'est un peu sensible, je le comprends ... le soucis c'est qu'il est malade de ... comment dire ..."


D'un geste de la main, je fis un tourbillon au dessus de ma tête pour indiquer l'état d'esprit du vieillard.


"Parfois il délire et parfois, il raconte des choses assez sensé. tu l'as trouvé comment quand il te parlait ! J'étais en hauteur je n'ai pas bien pu voir son visage ! Son expression ! C'est ça qu'il faut regarder ! Quand il délire il n'a pas le même regard !"


Sans attendre plus longtemps, je revenais vers le Viel homme qui mangeait à présent son dessert alors que Tenzo l'interrogeait. Deux mots sortirent alors de sa bouche et je me tournais vers mon acolyte le regard brillant. Mon cerveau réfléchissait à toute allure à ce que venait de dire le jeune homme et à la réponse du vieillard. Une nouvelle fois, je posais mon doigt sur sa bouche pour lui intimer le silence :


"Calme toi et réfléchit au lieu de t'énerver ! Il a dit le nom d'un clan ! Il avait l'air assez sensé en disant cela et  ou est ce qu'on peut trouver toutes les informations dont-on à besoin en matière de clan et d'histoire de ces derniers ?"


Mon regard se faisait perçant car la réponse était assez facile à trouver.

Je regardais le Kaguya avec une lueur maline dans les yeux alors qu'il se creusait la tête pour trouver la solution à son problème. Pour ma part je me faisais silencieuse, car je savais où nous pourrions trouver toutes les informations dont nous avions besoin.
La journée promettait d'être très amusante et je le regardais me débiter un flot de parole continue :


"C'est normal que cela te paraisse confus ! Non seulement il n'a pas vécu à la même époque que nous, mais en plus ses explications ne sont pas tout à fait sensés donc ... "


Je soufflais en levant les yeux au ciel :


"C'est dur de trouver un rapport surtout avec notre époque ! C'est complètement différent d'avant !


Le jeune homme sembla alors avoir une illumination comme s'il se souvenait de quelques choses de profonds.  C'est lorsqu'il frappa sa main gauche avec son poing droit en signe de conclusion et qu'il se mit presque à crier pour parler que je le regardais doucement avant de m'approcher de lui et de poser mes deux mains sur ses épaules :


"Du calme ! Tu vas lui faire peur ! "


Cependant, le vieil homme ne s'occupait déjà plus de nous et commençait à rassembler ses affaires pour repartir arpenter la forêt. Je l'observais du coin de l'œil tout en continuant à essayer de calmer l'adolescent, mais il était beaucoup plus grand et plus musclé que moi. Je finis par laisser tomber et je m'assis à ses côtés pour pouvoir discuter tranquillement avec lui en espérant ne pas être interrompu ce coup-ci :


"C'est bien que tu te souviennes de tout cela ! Mais tu ne trouveras pas toutes les réponses dans ta mémoire seule et je doute qu'un seul habitant du village ayant vécu à une telle époque accepte de nous parler d'un clan qui ...Enlevaient des gamins pour s'en servir de cobaye dans leurs jeux de guerre ! C'est un peu un tabou à mon avis ! "


Je me tus quelques secondes afin de pouvoir reprendre mon souffle puis je repris de plus belle :


"Par contre, je pense connaître un endroit où nous pourrons avoir toutes les informations que nous souhaitons !"


Je lui souris avant de resserrer ma cape sur mes épaules :


"La bibliothèque de Kiri renferme bien des secrets encore inavoués tu ne crois pas ?"


En disant cela, j'avais ponctué mes mots d'un petit clin d'œil avant de m'élancer sur un arbre auquel je m'accrochais avant de grimper dessus :


"Allons-y alors !!!"


Et sans plus attendre, je m'élançais en direction des tunnels permettant de regagner le village caché de la brume. Le jeune Kaguya allait-il me suivre ?  

Tenzö ne tarda pas à me dépasser alors que j'avais pourtant pris une confortable avance. Mais cela devait être normal après tout car je n'en tins par compte et je continuer d'avancer vers le village sans me soucier du reste. Bientôt apparurent devant nous les vastes tunnels menant au village et je m'engouffrais dedans en courant doucement, mon compagnon déjà largement devant moi. Il déboucha d'ailleurs bien avant moi sur la place principale et entraina avec lui une bonne dizaine de passant qui n'avaient rien demandé dans son entrain. Un rire s'échappa de mon visage alors que je le rejoignais aidant au passage une grand-mère furieuse à se remettre debout. Les protestations des passants nous glissèrent dessus et déjà, je me remettais à courir. Sautant en l'air pour passer par les toits, qui, il faut le dire, étaient beaucoup moins encombrés que les rues en ce jour de marché.

Je me dirigeais alors vers le palais  du mizukage en regardant Tenzö :


"La bibliothèque est à l'académie ninja ! Tu n'y es jamais allé ?"


Cela me paraissait quelques peu surprenant moi-même y passant la plupart de mes journées quand j'étais à l'académie. Mais je ne relevais pas et l'entrainer vers le sommet du village avant de descendre des hauteurs en m'agrippant à un lampadaire.
Nous étions enfin arrivés devant l'entrée et les lourdes portes en bois de l'académie étaient closes. Du moins , c'est qu'elle laissait entendre car m'avançant sans prendre peur vers ses dernières, je me glissais sans problème derrière l'illusion que devait être en train de travailler des étudiants pour arriver dans le vaste Hall de l'académie. Ce hall, toujours en forme de pentagone n'avait pas changé et la fontaine en son centre continuait à déverser ses flots dans le bassin qui l'entourait.
Me dirigeant alors vers l'arrière du pentagone, je montrais d'un geste de la main à mon compagnon :


"Elle se trouve ici et s'étend sur 5 étages ! Autant dire que nous avons du travail !"


Sans plus attendre, je rentrais dans la bibliothèque fermée, elle aussi par une porte en bois bien réelle ce coup-ci. Je dus utiliser mes deux mains pour la trouver et bien vite nous nous retrouvions devant la vieille bibliothécaire, toujours aussi aigrie :


"Bonjour madame ! Excusez moi, mais nous chercherions des informations sur un clan s'il vous plait ?"

J'observais la bibliothécaire tout sourire, car je savais que c'était la méthode à employer avec elle. Tenzô lui au contraire y alla de façon bourrine et ... Il se rétama si je puis dire car la tête complètement écrasait sur le comptoir, il se faisait sermonner de plus belle par la dame tenant la bibliothèque en ordre. Comme quoi, il fallait non seulement se méfier des apparences car elles étaient parfois (souvent en fait) trompeuses et pouvaient nous jouer des tours. Je regardais le genin se décomposer et perdre toute sa fierté en garda le même visage identique que lorsque j'étais entrée dans la bibliothèque. Mon intervention serait de toute façon inutile et ne ferait qu'aggraver la situation, aussi j'attendis patiemment que toute cette mise en scène soit finie et lors qu’enfin la vieille dame fut calmée, je laissais Tenzö se cacher derrière moi et m'avancer vers le comptoir pour entendre ce coup-ci la réponse de la femme.
Elle nous indiqua un étage et je la saluais rapidement en la remerciant :


"Merci et bonne journée madame !"


Puis, traînant toujours Tenzö derrière moi je me dirigeais vers le petit escalier de bois qui menait dans les rayonnages supérieurs.

La bibliothèque de Kiri est vous savez une de ses vieux endroits ou le bois est majoritaire et c'est également un vrai labyrinthe. Il faut parfois emprunter une échelle cachée, un couloir dérobé ou tout autre passage secret pour parvenir là ou on désirait aller. Dans notre cas, nous avions plus de chambre car après deux étages d'escalier, j'empruntais un couloir sur ma gauche avant de continuer le long d'une imposante étagère sur lequel étaient exposés d'énorme livre. Puis tournant une nouvelle fois à gauche, je gravis une échelle pour me retrouver dans une salle plus imposante que les autres ou les rayonnages plus de trois mètres de hauteur et disposait chacun d'une échelle coulissante pour en atteindre le sommet.


"C'est par ici !"


Je saisis la main du jeune Kaguya et sans la lâcher j'avançais le long d'un mur ou étais aussi entreposé des livres :


"Cherchons les S à présent ..."


Je me mis en quête du fameux bouquin qui nous viendrait en aide et après avoir passé en revue l'alphabet, je grimpais sur une échelle pour atteindre les livres les plus en hauteurs. Soudain, je vis le précieux sésame que nous recherchions et le saisis avec difficulté. Le Livre était assez épais et très lourd. Un mince filet de poussière tomba au sol lorsque je parvins à l'extraire de son emplacement :


"Attrape !"


Je laissais alors glisser l'imposant volume d'entre mes mains pour qu'il atterrisse dans celle de mon compagnon avant de me laisser glisser le long de l'échelle, faisant voler le tissu de ma jupe dévoilant une partie de mes cuisses s'en m'en rendre compte. Mais je n'y fis pas attention et me précipiter sur mon coéquipier pour pouvoir examiner ce que nous trouverions dans ce fameux livre.

Une fois descendu de l'échelle je me plongeais dans la lecture du bouquin, au rythme de la voix du jeune Kaguya, à même le sol de la bibliothèque, adossée contre mon nouveau compagnon. L'histoire de ce clan n'avait vraiment rien d'attrayant. Un clan sans pouvoir particulier et qui se faisait surtout remarquais par toute l'horreur de ses centaines d'enfants arrachés à leurs familles pour en faire des machines de guerre. Je continuais à relire les lignes de cette histoire sans vraiment y comprendre beaucoup de choses. Il était question de labyrinthe servant de lieu d'entrainement pour tous ses enfants, mais également de combat à mort entre eux. C'était cruel, vraiment cruel et j'avais le plus grand mal à concevoir qu'on a laissé ce pays s'enfoncer dans autant de médiocrité.

Je voyais que Tenzö réfléchissait et je profitais de ce moment pour lui enlever le bouquin des mains et continuer à le feuilleter en m'adossant contre l'une des étagères. Ce dernier était rempli d'horribles dessins représentant l'atrocité de ces labyrinthes de la mort. À chaque nouvelle page s'était la découverte de nouveaux épisodes de tortures et l'histoire et la vie de ce clan était très bien élaboré.

Sur les 500 enfants enlevés en moyenne, l'armée constituée par cette famille n'en comptait au final plus que 50. Ils avaient obligés les enfants à s'entretuer par groupes de dix minimums pour au final ne garder que les survivants. Cette histoire n'avait vraiment rien de plaisant et je finis par tourner de l'œil pour observer Tenzö qui semble-il avait une idée. J'écoutais ses paroles avant de demander :


"Samidare Teichirô ... Je suis désolée Tenzö, mais je ne connais pas ce nom ... Et puis, je ne vois pas ce qu'il vient faire dans notre histoire ! Peux tu éclairer ma lanterne sinon je ne crois pas que je te serais d'une grande aide ! Mais si tu m'en dis plus peut être ..."


Je me tus quelques secondes en baissant la tête pour finalement la redresser tout aussi rapidement et observer mon partenaire :


"C'était un shinobi ? Pourquoi est-il aussi connu ? Dis-m'en plus à son sujet ! Et toi comme tu le connais ?"


J'avais les yeux à présent remplie de l'avidité d'en savoir plus sur la personne dont-il parlait et surtout de connaître son lien avec cette histoire.

J'écoutais avec une attention toute particulière l'histoire qu'était en train de me conter Tenzö. Buvant ses paroles, je me rendais compte de l'importance de ces derniers et mon ignorance me fit rougir, car effectivement, je n'étais pas au courant de toute cela. Après tout, je n'étais qu'une gamine qui s'était exilée à Kiri juste après avoir quitté Yuki no Kuni qui était en soit un pays assez exilé et loin de tout. Avant de venir à Kiri, il y avait beaucoup de chose que je n'avais jamais vue. Les insectes par exemples, car ils étaient inexistants dans mon pays natal. Les chevaux aussi, je pensais que c'était tous les mêmes avec leurs longs poils, mais au final, il s'agissait uniquement d'une protection contre le froid de l'hiver.


« Désolée, mais avant de venir à Kiri, j'habitais Yuki no Kuni, ça ne fait qu'un an que je suis ici et j'ai raté beaucoup d'évènement apparemment ... »


Bref revenons en à nos moutons.
Je buvais donc les paroles de Tenzö, heureuse maintenant de m'inscrire, mais il y avait toujours un point que je ne pigeais pas. Comment mon compagnon avait fait le lien entre l'histoire dont nous parlions et ce fameux Samidare Teichirô. Aussi, je choisis de lui poser :

« Je vais te demander un truc tout bête, mais ... Quel rapport avec notre histoire ... Nous parlions d'enfants qui se sont faits enlever pour devenir des guerriers sanguinaires, du clan Shumutaï ... Je suis désolée mais je n'arrive pas à faire le rapport et puis tu viens aussi de me dire que cet homme était le second de l'hokage donc ... Il ne peut pas venir de Mizu no kuni ... Ce n'est pas logique ton histoire, je suis désolée, je ne te suis pas ! »

Je lui repris alors le livre des mains et le posais sur mes genoux en signe de protestation, car je voulais comprendre l'histoire avant de me lancer dans ce genre d'aventure en plus Grand-père Mirage était un peu fou, qu'est-ce qu'il nous disait qu'au final, il n'avait pas inventé tout cela dans un de ses délires psychotique ... Je commençais à douter et j'en fis par à mon ami :


« Je suis désolée Tenzö, mais je ... J'ai envie de comprendre franchement, ça m'intrigue cette histoire de tunnels labyrinthes et tout, mais ... Tant que je ne comprends pas bien les choses, je ne veux pas me lancer dans quelques choses de trop ambitieux ... Surtout que cette histoire à l'air assez tiré par les cheveux, tu es d'accord ! »


Je baissais les yeux honteuse avant de déclarer :


« Donne-moi des explications et je réfléchirais à éventuellement t'aider un peu plus, mais il faudra faire attention alors ! Je ne tiens pas à me retrouver découper en rondelle par un de ses mômes ... Ils ont peut-être survécu tu ne crois pas ? »

J'avais littéralement bu les paroles suivantes du jeune homme, les yeux ouverts, les oreilles aux aguets. Il me parlait de l'histoire de ce fameux Teichirô. De sa haine de son pays et aussi ... De sa maitrise d'un Dojutsu très puissant. La jeune fille l'écoutait en silence, sans rien dire se faisait son idée de ce fameux Jigokugan. Un dojutsu si puissant qu'il permettait de contrôler une armée. La jeune Samui était en train de recoller bout à bout l'histoire des enfants et du clan Shumutaï et celle du quatrième fléau.


"Ton raisonnement me paraît cohérent ... Mais si c'est le cas, ça veut dire que nous pourrions retrouver des preuves de cela dans ses labyrinthes ... Ou ailleurs même ... "


Une nouvelle fois, mon cerveau avait quitté son mode sécurité, car danger pour repasser en mode action, on fonce dans le tas, en mode Kaguya quoi. J'avais repris le livre des mains du jeune homme et tout en continuant à le feuilleter, je me redressais doucement et me redirigeais vers l'allée. Je pensais un instant remettre en place le livre, mais finalement je le posais au pied de l'escabeau et commençais à gravir ce dernier après l'avoir déplacé d'un bon mètre. Deux mètres en hauteur plus hauts, je me retrouvais à nouveau face à la rangée de S, mais ce coup-ci, ce fut un autre bouquin qui attira mon attention. Celui du clan Samidare. Je le saisis et le retirais de son emplacement avant de redescendre de l'échelle. À coté de mon compagnon, je me retrouvais à présent avec les deux livres dans les mains et lorsqu'il posa sur moi un regard interrogateur je me contentais de lever les yeux au ciel comme ci la réponse à sa question me paraissait évidente :


"Ben quoi ... Si on se lance dans ce genre d'aventure je tiens bien à ce que toute ce passe bien et pour ça il faut que j'étudie à fond l'histoire de cet homme, de son clan et du clan des enfants disparut afin de pouvoir être à cent pour-cent dans notre investigation !"


Je m'étais mise à marcher en disant cela et à présent, je refaisais en sens inverses le chemin que nous avions fait une bonne heure plus tôt jusqu'à me retrouver dans le hall de l'académie ninja. La, je me tournais vers le jeune homme :


"J'ai besoin d'un peu de temps pour étudier tout cela ! Je te dis donc à dans une semaine ! Je te retrouverais facilement Tenzö !"


Et avec un petit sourire, je courus vers la porte d'entrée. Ce n'est pas tout ça mais j'avais du travail.