Chronologie des Rps:

Shido a écrit:

« Par où commencer… après avoir quitté le Temple j’ai rencontré un convoi de marchands qui accepta de m’accompagner jusqu’à Kouba, à Ame no Kuni. Nous avons traversé Kusa jusqu’à croiser un groupe de brigands. Mais fort heureusement pour nous, nous… euh… » Il marqua une courte pause, préférant éviter d’employer les termes « tuer » ou encore « vaincre », et poursuivit « Nous nous en sommes sortis, oui. Arrivé à Kouba, j’ai poursuivi ma route seul jusqu’à Tori sans encombre. Mais j’ai reçu une bien étrange lettre… et j’aimerais vous poser une question : à quel moment comptiez-vous me prévenir que je participerai à l’Examen Chûnin International ? »

Shido rapporta quelques informations intéressantes de son périple depuis le Temple d'Ao'... A ces mots le Hoheinheim ne lui répondit premièrement qu'un simple sourire. Après tout l’officialisation de l'examen n'avait été décidé que depuis peu, tout comme la présence de l'Empire à Suna. " Je devais bien m'assurer avant, de ta capacité à réussir ce petit test seul. " Fit-il en remontant ses lunettes. " Dommage que l'auteur de la lettre t'ait privé de ta récompense... J'aurais voulu te l'annoncer moi même une fois arrivé à Suna. "

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Les premiers pas sur le désert de Kaze, rappelèrent au Lumineux la fois-où il s'était rendu à Hai no Kuni avec Sahori. Il y avait tant de volcans sous-marins dans le Pays des Cendres, que le sol de l'île lui même en était soumis à une forte chaleur constante...
Complètement en nage, le Trentenaire masquait difficilement le fait d'être totalement étranger à ce genre de climat. Il leur restait encore une bonne distance à parcourir jusqu'au village de Suna, avec autant de chances de croiser sur leur route une tempête...

Au fur et à mesure, la réserve d'eau du groupe diminuait. Difficile de se restreindre lorsque la soif d'avoir tant marcher sous ce soleil de plomb, les prenait. Malgré tout Shido, le plus jeune des trois tint le coup et démontra sa hâte d'atteindre leur destination. Consciencieux, il veillait à ne pas épuiser sa gourde, au risque de ne plus pouvoir boire par la suite. Ce petit semblait prévoyant et suffisamment malin pour savoir prendre soin de lui même.
Lorsque Nozomi, Shido et Van furent suffisamment loin des frontières pour ne plus apercevoir la forêt de Tori, le Seigneur de Guerre, invoqua quatre petits scorpions.

Ces derniers veillaient à encadrer le groupe pendant leur marche. Le but étant de permettre au Lumineux de dresser une barrière à tout moment grâce aux fuinjutsus disposés sur leur dos. Surpris la première fois par une tempête de sable venue de nulle part, ce dernier jugea bien plus prévoyant de procéder de cette façon pour la suite du voyage.
Plus tard, les Shukaijins arrivèrent au sommet d'une dune. Ils y firent d'ailleurs une halte afin que le chef de groupe puisse repéré un peu les lieux. Au loin, plus au sud de leur position, l'homme aperçu l'enceinte gigantesque du village caché du Sable. Bientôt la fin du périple...

Il restait encore au groupe une trentaine de kilomètres à faire. Le rythme imposé par les tempêtes de sables, réduisait grandement l'allure à laquelle ils traversaient le désert. Nozomi suivait silencieusement, sans doute omnibuler par la simple idée d'organiser son propre mariage avec Van...

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Au bout d'un long moment, les trois arrivèrent aux de la grande muraille de sable. De nombreux gardes se tenaient sur les différentes terrasses des murs d'enceinte. Le regard aiguisé du Hoheinheim fit rapidement le tour des unités employés et remarqua sans grande surprise, que le village ne plaisantait pas avec la sécurité. Certainement aperçus depuis un moment, les autorités locales , devaient très certainement déjà savoir que trois membres du Shukai se dirigeaient vers chez eux. N'ayant pas annoncé son arrivée à Suna, le Seigneur de Guerre de l'Empire imaginait rencontré le Kazekage afin de lui expliquer la raison de sa venue. Le tout serait de voir si ils seraient bien accueillis où non par les habitants du Sable.

En vérité, Van espérait beaucoup de son séjour à Suna. Apprendre le Kugutsu représentait bien plus à ses yeux que l'examen qui aurait lieu prochainement. Il souhaitait simplement parvenir à convaincre le Kazekage de le laisser suivre l'enseignement de ses marionnettistes... La décision reviendrait par ailleurs seulement au chef de Kaze qui pourrait tout autant décliner l'offre si l'envie lui prenait de refuser...

Marchant tout autour à chercher l'entrée, que l'on nommait la voie illusionnée, le trio de l'Empire sut se tenir tranquille sous le regard suspicieux des hommes qui les tenaient en joug. Mieux valait ne faire aucun mouvement brusque, au risque de se voir perforé par une flèche d'arbalète... Finalement, au loin les silhouettes de quelques Sunajins apparurent. Van fit un pas vers eux afin de prendre la parole. Très courtois, il veilla à ne pas se montrer hautain. " Salutations shinobis de Suna. Mon nom est Hoheinheim Van, Seigneur de Guerre et membre de l'Empire... "

Le Trentenaire se donna la peine de leur adresser une révérence, le but étant bien sûr de parvenir à obtenir ce qu'il désirait sans qu'on ne le fasse trop attendre. " J'ai été chargé par l'Empereur, de superviser le groupe du Shukai qui viendra participer à votre examen. Aussi j'aimerai m'entretenir avec votre Kazekage afin de discuter avec lui des éventuelles précautions que devra suivre mon groupe chez vous. " Quitte à parvenir à ses fins, autant se servir des détails que représentait l'examen plutôt que d'arriver la bouche en cœur. " Comprenez par là que je veillerai personnellement à ce que nos Heishi ne ternissent pas la relation entre nos deux nations. "

Spoiler:

Spoiler:

♫:

La vie de shinobi est marquée par des événements souvent intéressants et parfois amusants. Mais il y a la partie moins glorieuse, celle qui consiste à remplir son devoir en occupant des postes ingrats. Patrouiller dans le désert et monter la garde aux portes du village, entre autres. Si un Kawaguchi ne se plaint que rarement lorsqu'il est en plein désert et donc dans son élément, la voie illusionnée est en revanche d'un ennui mortel. Du moins en temps normal...

Car depuis que l'examen a été annoncé à Suna et que les autres nations y ont été conviées, ce n'est plus les habituels voyageurs et autochtones qui se présentent à l'entrée du village caché mais bien des shinobis étrangers. J'aimerais bien voir les autres clans de Suna disparaître, c'est vrai. Et pourtant je les estime bien davantage que ceux des pays étrangers. Si ça ne tenait qu'à moi jamais nos... invités auraient pu mettre ne serait-ce qu'un pied dans le désert qu'ils souillent de leur présence. Mais puisque le Rokudaime est un Yamada et qu'un Yamada n'est rien de plus qu'un imbécile sur patte...

*Tu t'attendais à quoi, hein?*

Je n'ai pas vraiment de réponses à fournir à mon propre questionnement. Je suppose que Suna est condamné à s'ouvrir au monde sous le règne du Kazekage. En temps normal je reste sur les rempart et je patrouille sous la supervision des officiers. Genin que je suis, il est dur de prétendre faire autre chose qu'acte de présence. C'est ainsi, on doit d'abord faire ses preuves. C'est normal et ça ne me dérange pas. De toute façon la sécurité d'un village que je souhaite voir brûler n'est pas vraiment dans mes priorités.

Ce n'est donc pas ma conscience professionnelle qui se manifeste alors que je me déplace sur mon nuage de sable pour rejoindre le cercle de shinobi qui s'est formé autours des trois visiteurs. C'est bien par curiosité que je m'approche d'eux. Celle de voir de plus près ces étrangers, d'écouter ce qu'ils ont a dire et surtout, surtout, de pouvoir observer la Ketsueki noiraude prendre contact avec eux...

Je n'arrive pas à chasser un sourire un coin sur mes lèvres. J'espère qu'elle sera aussi agressive que lors de notre première rencontre et qu'elle sera à l'origine d'un incident diplomatique. Je suis cependant rapidement déçu lorsqu'elle se montre plus agréable que je l'avais imaginé. Elle fait même preuve d'un semblant d'humour. Voilà qui est pour le moins inattendu. Dommage... Je suppose que ce n'est pas cette fois qu'on pourra massacrer des shinobis impériaux...

Les senseurs se rapprochent, prêts à sonder nos invités. Ces derniers n'y voient visiblement pas d'objection et là encore je me retiens de pousser un soupire. S'ils se montrent si conciliants on ne risque pas de s'amuser aujourd'hui! Je passe mon regard sur le blond qui s'est présenté comme Seigneur de Guerre puis sur la femme qui l'accompagne et enfin sur le dernier membre du trio, un gamin. Puis j'entame un cercle autours d'eux tandis que je complète mon observation. Leur peau claire est étrange, bizarre... Sont-ils tous aussi blancs dans le reste du monde?

Je viens ensuite prendre place un peu en retrait de la Ketsueki, bras croisés. Pourtant je n'échange pas le moindre regard avec elle. Elle s'apprête sûrement à poser les questions d'usage sous la surveillance attentive de nos senseurs. Classique mais efficace. Je suis pressé de voir si elle parviendra à rester calme. Je prends donc mon mal en patience tout en priant silencieusement pour que la discussion dégénère à un moment ou à un autre...

HRP:

Précédemment, dans Shinobi no Hattan:

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Il faisait une chaleur étouffante… le soleil n’était guère tendre ici, pas plus avec les étrangers qu’avec les habitants de ce pays aride et sec. Après avoir marché dans le désert pendant plusieurs heures, les trois ninjas du Shûkaï étaient enfin parvenus à atteindre les murailles qui protégeaient le Village caché du Sable. Postés à chaque recoin au sommet des remparts, plusieurs ninjas scrutaient l’horizon avec la plus grande des attentions, prêts à sonner l’alarme au cas où des individus suspects approcheraient trop près de la ville.
Tandis que Van et Nozomi cherchaient l’entrée de Suna, Shido observait les hommes et femmes qui surplombaient le désert, pensif. Bien que leurs regards étaient tournés vers les étendues ensablées caractéristiques de Kaze no Kuni, notre héros savait pertinemment qu’ils n’avaient à aucun moment cessé de les surveiller. La sécurité n’était pas laissée de côté visiblement.

Après avoir cherché l’entrée du village en vain, les deux tourtereaux s’immobilisèrent et attendirent la venue d’un membre de Suna qui viendrait les accueillir. Et, alors qu’ils s’étaient tous les trois résignés à rester sous le contrôle des protecteurs de la ville, un groupe approcha de leur position. Van, qui comptait bien faire preuve de courtoisie et se montrer avenant, fit un pas dans leur direction et déclara sur un ton qui révélait sa bonne foi et sa sympathie :

« Salutations, shinobis de Suna. Mon nom est Hoheinheim Van, Seigneur de Guerre et membre de l’Empire… Il offrit sa plus belle révérence, accompagnée d’un sourire sincère, et poursuivit J’ai été chargé par l’Empereur de superviser le groupe du Shûkaï qui viendra participer à votre examen. Aussi j’aimerais m’entretenir avec votre Kazekage afin de discuter avec lui des éventuelles précautions que devra suivre mon groupe chez vous. Il marqua une courte pause et, souhaitant appuyer son discours par une preuve de sincérité, il termina Comprenez que je veillerai personnellement à ce que nos Heishi ne ternissent pas la relation entre nos deux nations. »

Une jeune demoiselle approcha de nos trois compères, les observa tour à tour avant de saluer à son tour les individus du Shûkaï.

« Bonjour étrangers. Ketsueki La, pour vous servir. »

Observant la scène, Shido avait noté un changement d’intonation parmi les mots employés par cette fille à peine plus âgée que lui. Le terme « étrangers » notamment, comme si La avait volontairement ponctué cet élément de sa présentation. Il lui adressa un regard qui laissait transparaître un soupçon d’hostilité et enregistra mentalement un élément crucial : leur présence en ces lieux était tout juste tolérée. Notre protagoniste croisa aussitôt les bras, montrant ainsi son manque d’enthousiasme face à cet accueil bien glacial.
Elle reprit alors, expliquant qu’ils devaient dans un premier temps subir un test, supervisé par quelques ninjas senseurs, afin de prouver leur bonne foi. Elle s’adressa ensuite au Gouverneur de Taki et lui annonça que le Kazekage était absent, si bien qu’elle le conduirait devant son bras-droit une fois le « contrôle » effectué.
Soudain, avant de les laisser poursuivre, elle adressa un sourire en coin à notre jeune garçon et déclara, sur un ton neutre :

« Qu’est-ce que vous aimeriez déjeuner ? Nous n’avons malheureusement pas de menu enfant. »

Shido sursauta à l’écoute de cette phrase. Premièrement surpris, il se sentit par la suite agressé voire même moqué. Mais il ne fallait pas céder à la colère aussi facilement… pas comme une certaine précédente fois. Déchiffrant scrupuleusement ce demi-sourire et cette provocation, notre protagoniste envisagea dans un premier temps une forme de mépris, de moquerie ou d’ironie. Cependant la situation était bien trop complexe pour tirer des conclusions quant aux pensées de cette jeune fille. Souhaitait-elle l’énerver ? Voulait-elle l’attirer dans un piège et le forcer à se montrer agressif et cinglant ? Ou peut-être avait-elle simplement déclaré cela pour « détendre l’atmosphère » ? Peu importe ses idées ou projets, Shido se contenta d’un sourire qui, malgré les apparences, masquait un sentiment d’hypocrisie. La Ketsueki ne les aimait pas et notre héros l’avait bien compris. Mais il ne fallait pas attiser la haine que les habitants de Suna vouaient aux étrangers. Il répondit, toujours le sourire aux lèvres, sur un ton calme :

« Ne vous inquiétez pas : j’ai passé le stade de l’enfance. »

Il se limita à cela, avant de détourner le regard de La et de fixer l’allée principale du village, préférant penser à autre chose. A en juger le comportement de ces individus, il était prêt à parier que beaucoup d’entre eux se montreront moqueurs et injurieux par la suite, avant l’Examen Chûnin International. Et, bien que notre héros souhaitait défendre sa dignité et ne pas se laisser insulter par les Sunajins, il ravala sa fierté… patience…
La Ketsueki, quant à elle, invita par la suite les trois membres du Shûkaï à passer le tester.

Nozomi Terumi, qui se montrait bien plus conciliante, exprima son enthousiasme et accepta volontiers de passer le test auprès des senseurs. Leur venue à Suna ne devait pas se solder par un échec, si bien qu’elle prit sur elle-même la réflexion de La et se dirigea vers les ninjas.

Tout à coup, Shido sentit une présence approcher d’eux. Il leva la tête et aperçut un homme âgé sans doute d’une vingtaine d’années qui, hissé sur une plateforme composée de sable, lévitait et tournoyait autour d’eux. Il aperçut, figé sur ses lèvres, le même sourire que lui avait adressé La Ketsueki. Les bras toujours croisés, il l’observa regagner la terre ferme et le médisait mentalement. « Hm… encore un ninja du Sable avec cette expression méprisante… » songea-t-il en poussant un silencieux soupir qui en disait long sur la situation.
Il ne fallait pas être idiot pour comprendre que leur présence était mal vue. Pourquoi ? Décidément, l’Homme avait peu à peu perdu ce qui faisait réellement de lui un Homme : son humanité justement. Qu’était-elle devenue avec le temps ? De nos jours, les individus n’acceptent plus les étrangers : une fois bien blottis dans leur groupe et tribu, ils s’isolent et rejettent ceux qui ne pensent pas ou ne vivent pas comme eux. Avec le temps, ces communautés devinrent imperméables aux cultures, jusqu’à définitivement se refermer sur elles-mêmes. C’est ainsi : la majorité des hommes et femmes en ce monde ont l’esprit… étriqué.

Le manipulateur du sable finit par se poser sur le sol avant de venir se placer derrière La, bras croisés. Shido ne lui adressa aucun regard, préférant se concentrer sur ce qui allait se passer. La jeune fille allait leur poser des questions tandis que les senseurs observeraient leur flux de chakra… passons au détecteur de mensonges !

Informations diverses:

La rencontre se voulue concise et avant tout professionnelle. Cette Ketsueki La ne paraissait pas tenir en haute estime les étrangers qui arrivaient à l'improviste. Une attitude froide et à l'opposée de celle que s'était imaginé Van lorsqu'il pensait aux Sunajins... La contradiction était amusante à constatée si l'on considérait que le désert de Suna était sans aucun doute le pôle le plus chaud du monde Shinobi.
Où peut être s'était-elle simplement levée du pied gauche ce matin...

Peu importait en tout cas au Trentenaire qui avait entendu ce qu'il voulait entendre. L'idée de ne pas perdre de temps en basses besognes afin de rencontrer plus rapidement le bras droit du Kazekage lui convenait tout autant. Nozomi fut la première à souhaiter passer le test suivit de Van et de Shido. Des senseurs s'approchèrent, sans doute dans le but de détecter si l'un des Shukaijins mentirait.
Ketsueki La s'autorisa finalement une petite vanne à l'attention de Shido. Décidément ce pauvre garçon n'avait pas de chance et devenait bien souvent la cible de moqueries en tout genre. La dernière en date eut lieu au Temple d'Ao' et manqua de peu de finir en règlement de compte... Le Hoheinheim fut donc tout aussi surprit de voir Shido utiliser ses neurones et répondre à la remarque intelligemment.

" Enchanté Ketsueki La san ! Merci du temps que vous daigniez nous accorder. "

Si il fallait se contenter d'une rencontre professionnelle alors Van tâcherait de faire bonne figure. " Nous ne dirions pas non à un bon repas mais peut être plus tard..."

Un autre Sunajin fit son apparition d'une façon plutôt originale. Utilisateur du sable, celui-ci parvenait à s'en servir pour se maintenir en l'air. Sans un mot, il se positionna plus en retrait de Ketsueki La après avoir atterrit puis observa à tour de rôle les trois Shukaijins en affichant un sourire narquois. Visiblement, les Sunajins n'étaient pas du genre très chaleureux ni même loquaces. A moins que cette attitude ne soit exclusivement réservée aux membres de l'Empire, auquel cas l'image que renvoyait le Shukai par delà ses territoires n'avait rien de valorisante...

" Comme je vous l'ai dis plus tôt, nous ne sommes en aucun cas venu causer du tord à Suna... Posez nous vos questions car je serais ravi de rencontrer le bras droit du Kazekage en attendant son retour. "

Tout ce qu'il devait faire était déjà de rencontrer un haut gradé. La Politique ne l'intéressait pas vraiment et n'était pas son rôle. Son profit à lui serait que le Kazekage accepte qu'on lui accorde le droit d'apprentissage du Kugutsu.

♫:

La a visiblement décidé de rester calme aujourd'hui. Peut-être qu'elle est l'une de ces personnes lunatiques avec lesquels on ne sait jamais véritablement sur quel pied danser. Toujours est-il que la confrontation que j'espérais n'eut pas eu lieu. La conversation resta dans un cadre très officiel et en accord avec les procédures. Et puisque les premières informations demandées furent données par les impériaux ils furent ainsi autorisés à franchir la muraille en direction de la salle d'interrogatoire. Une simple formalité pour qui ne cache pas de secrets...

Je laisse donc les étrangers me devance et demande d'un regard à mon supérieur si je peux accompagner le petit groupe. Un signe de tête positif me confirme que oui et j'emboîte le pas à tout ce beau monde. La curiosité continue de l'emporter sur la haine. Tant que ce sera le cas je compte bien continuer à en apprendre plus sur nos visiteurs. Et puis peut-être que la Ketsueki finira bien par péter un câble à un moment ou à un autre. Je ne voudrais surtout pas manquer ça...

Je ferme donc la marche et pose mon regard sur le dos du trio impérial en me demandant ce dont ils sont capables. Il y a des clans aux pouvoirs étonnants au sein du Shûkai et j'ai hâte de voir ce qu'ils valent en combat. L'occasion me sera sûrement donnée à l'examen Chûnin mais tout ce que je pourrais apprendre avant m'aider lorsque le grand jour sera arrivé. Il n'y a pas de petits profits, non?

On arrive finalement au poste de garde et je pénètre à mon tour dans une espèce de salle d'attente attenante à celle d'interrogatoire. Divers fruits ont été disposés sur un plateau ainsi que des rafraîchissements. Je me dis qu'il est inutile de stipuler à nos visiteurs qu'ils peuvent bien évidemment se servir. D'ailleurs je doute qu'ils résistent à l'envie de se restaurer après une marche dans le désert malgré le désir de leur chef d'attendre un peu pour ça...

La emmène finalement le premier d'entre eux à côté et je reste avec le binôme restant. Je vais m'adosser au mur en face d'eux, une jambe repliée et une pomme à la main. Je croque avec plaisir dans cette dernière et la mâche tout en observant les deux étrangers. Voyons voir s'ils peuvent se montrer loquace...

- "Alors, c'est comment le Shûkai? J'ai appris que votre... empire avait aussi été touché par le tremblement de terre de Ki! Les dégâts ne sont pas trop graves?" faites qu'ils le soient... "Ce serait dommage que votre dirigeant soit forcé de rester au pays et ne puisse pas assister à l'examen!"

Ainsi que voir ses shinobis se faire ridiculiser par les Kawaguchi! Je le sous-entends dans le son de ma voix mais est-ce que le duo arrivera à mettre de la moquerie sur ce dernier?

- "Mais ce serait peut-être plus prudent n'est-ce pas? Il me semble qu'il n'est plus vraiment dans la fleur de l'âge et les longs trajets couplés à de si violentes températures ne sont jamais bons pour les personnes âgées..."

Je hausse les épaules, me contentant d'exprimer mon avis avec, il est vrai, un certain manque d'élégance. Mais je reste dans les limites de la politesse tout en titillant leur fidélité envers leur Kamui. Peut-être que finalement ce ne sera pas La qui sera à l'origine d'un débordement mais plutôt nos invités eux-mêmes. Idée plaisante s'il en est...

HRP:

Une fois dans le bâtiment, Nozomi fut conduite dans une pièce à part. La future femme de Van avait elle même choisie de passer la première. Suivit de près par Ketsueki La et l'un de ses senseurs qui s'occuperaient de l'interroger. De l'autre côté, il ne restait plus que le Hoheinheim, Shido et les autres senseurs. Le Ninja qui manipulait le sable était présent lui aussi et attendait sans doute la fin de cette rencontre. Dans le but de gagner du temps, Ketsueki La avait suggéré que Van où Shido passe l'entretien avec ce mystérieux Shinobi en attendant qu'elle termine le sien.

Que dire de cet individu. Il ne s'était pas présenté, et n'avait à aucun moment prit la parole. Il le fit pour la première fois et ce étrangement, après que Ketsueki La ait quitté la pièce.
" Ne vous en faites pas pour cela, notre Empereur assistera bel et bien à l'examen. Les Samuis disposent d'aptitudes cryogéniques très conservatrices voyez-vous. "
Était-ce le cas ? Van n'en savait rien, il s'était dit cela après que son maître Yuki Samui lui ait expliqué la façon dont elle s'était faite passée pour morte.
L'Empereur devait donc bien avoir un atout semblable dans sa manche. Ou en tout cas une façon de retarder la mort suffisamment longtemps pour lui permettre de subir des soins entre temps. Autant dire que le vieil homme n'était pas prêt de mourir de si tôt...

" Bien heu... " Un instant d'hésitation dû à l'absence de pseudonyme. " Il me semble avoir lu quelque part un passage sur ces manipulateurs de sables à Suna. Kawubrushi ? Kawabugri ? Hum la prononciation m'échappe... Comment dîtes-vous ? "

Peut-être mordrait-il à l'hameçon et finirait-il au moins par révéler son nom ? En tout cas le Trentenaire poursuivit sur sa lancée. " Comme l'a suggérée La-San, vous pourriez m'interroger en attendant ? "

Perdre davantage de temps ici n'enchantait pas vraiment le Seigneur de Guerre qui aurait préféré une escorte. Une triste façon de voir à quel point les moyens utilisés par l'Empire étaient similaires à ceux de Suna. Le monde dans lequel Van vivait était décidément bien suspicieux.

Je me contente de hocher la tête lorsque le blond me répond que son Empereur sera présent à l'examen. Et je juge inutile de préciser que j'espère que la chaleur étouffante de Kaze aura raison de lui et qu'il pourrait bien s'agir là de son dernier voyage. Je ne connais rien des Samui si ce n'est les quelques rumeurs qui circulent à leur sujet. À savoir qu'ils auraient un don pour manier la glace tout comme les Kawaguchi qui contrôlent le sable. Je reconnais que je suis curieux de les voir à l'oeuvre pour peu qu'il y en ait qui participent à l'examen. Mais je doute que maîtriser la forme solide de l'eau soit un avantage dans un désert ou les températures sont aussi extrêmes en journée...

Je continue de déguster ma pomme et à savourer son jus frais qui me coule dans la gorge jusqu'à ce que Hohenheim me questionne sur le nom exact que portent les possesseurs du Sunaton. Je serais sûrement vexé s'il s'agissait d'un citoyen de Kaze - ne sommes-nous pas le clan le plus emblématique de ce désert? - mais puisqu'il s'agit d'un étranger... Disons que je ne lui en veux pas d'avoir des connaissances quelque peu lacunaires même si mon ego, il est vrai, en prend tout de même un coup...

- "Le plus simple, je crois, est tout simplement de nous appeler les manieurs de sable..." je lui décoche un léger sourire. "Mais si vous souhaitez être exact le nom précis est Kawaguchi!"

Inutile de lui donner mon prénom en revanche. Je doute qu'il le retienne et je ne vois pas en quoi ça l'avancerait de le connaître de toute façon. Si ce n'est à se plaindre de moi auprès des autorités ou que sais-je encore. N'a-t'il pas souhaité rencontrer le Kage en personne? Et on ne peut pas dire que le clochard et moi soyons en très bon termes. Aussi est-il peut-être plus prudent de ne pas donner plus d'informations que nécessaires à ce blond.

J'échange un regard avec l'un des senseurs présents après que notre invité m'ait demandé s'il était possible de passer l'interrogatoire. J'avoue que je ne suis guère friand de cette procédure puisqu'elle a pour but d'empêcher les ennemis de Suna - dont j'estime faire partie - de pénétrer en ces murs. Si ça ne tenait qu'à moi, les pires criminels auraient accès au village pour le réduire en cendres si j'étais certain que les Kawaguchi seraient épargnés. Mais puisque ce n'est pas de mon ressort...

- "C'est la première fois que je vois quelqu'un si pressé de passer à l'interrogatoire..." le senseur me confirme qu'il peut s'en occuper. "Mais après tout vous devez être pressés de vous restaurer et de vous reposer, je comprends. Veuillez me suivre!"

Je lui désigne une salle libre et le shinobi qui nous accompagne en ouvre la porte pour lui libérer le passage. Les autres gardes en compagnie de Shido et l'un d'eux va même jusqu'à lui adresser la parole. Sûrement pour l'occuper le temps que le blond ou la femme aient fini de répondre à nos questions. Je suppose qu'il ne doit guère être rassuré maintenant qu'il est séparé de ses aînés. Mais il n'a rien à craindre tant qu'il ne tente rien de stupide et il l'a sûrement compris. Ce sont nos invités et jusqu'à preuve du contraire il ne s'agit pas de criminels. Si tel est le cas, nous n'allons pas tarder à l'apprendre de toute façon...

La salle d'interrogatoire est basique: une table, quatre chaises disposées autours d'elle et un secrétaire contre l'un des murs. Une femme est également présente, chargée de prendre note de ce qui sera dit ou fait pendant la procédure. Rien de bien inhabituel en soi. Je suppose que la majorité des autres villages procèdent de la même manière lorsqu'ils doivent accueillir des étrangers. Je m'assoie aux côtés du senseur et invite le blond à prendre place en face de nous.

- "Bien, vous avez une vague idée de la façon dont l'interrogatoire va se dérouler j'imagine?" je désigne mon collègue. "Il est chargé de déceler la moindre trace de duplicité dans les réponses que vous donnerez à mes réponses. Je n'ose que trop vous conseiller d'être honnête car s'il a le moindre soupçon vous rentrerez bien dans Suna mais peut-être pas de la façon que vous espériez. Ne voyez pas la une menace mais bien une simple précision que je juge courtois de vous donner..."

Ergastule ne lui dit peut-être rien pour l'instant mais il n'a qu'a tenter de jouer au plus malin pour avoir droit à une visite guidée du village. Visite guidée qui se limitera essentiellement à sa future cellule. En ce qui me concerne, mon rôle dans cet interrogatoire est basique. N'importe qui peut poser une liste de question préétablies. Le véritable chef dans cette salle, c'est le senseur. Je suis à peine plus important que la secrétaire qui a commencé à prendre des notes...

- "Bon... Commençons!" je croise les doigts et reste silencieux un instant. "On va commencer par les choses les plus faciles: confirmez-vous être Hohenheim Van, Seigneur de Guerre du Shûkai?" une pause pour qu'il puisse répondre. "Quel âge avez-vous? De quel pays êtes-vous originaire? Est-ce que votre venue ici relève exclusivement du futur examen Chûnin ou avez-vous d'autres projets - personnels ou non - en tête? Si oui, quels sont-ils? Est-ce que, de votre propre chef ou sur demande, vous comptez causer du tort au village ou recueillir des informations à son sujet? Confirmez-vous que jusqu'ici vous avez répondu honnêtement à ces questions?"

La dernière étant simplement une sécurité supplémentaire, une vérification de plus. Je le laisse répondre en continuant de l'observer. Puis je continue:

- "Êtes-vous favorable à cet examen Chûnin? Avez-vous commis un crime sur le territoire de Kaze par le passé? Dans un autre pays? À votre connaissance, est-ce le cas pour l'un de vos compagnons? Si vous répondez à l'une de ces questions par l'affirmative, veuillez expliquer en détail de quoi il s'agit. Confirmez-vous à nouveau que vous avez répondu honnêtement à ces questions?"

Les autorités souhaitent savoir si les membres des différentes nations qui seront présentes à Suna risque de poser problème et je les comprends. Imaginez si un meurtrier de Konohajins originaire de Kumo se retrouve face à la délégation de la feuille? Ces questions ne sont là que pour anticiper ce genre de soucis et y répondre efficacement.

- "S'il advenait que l'un de vos compagnons vienne à commettre un crime ou outrepasser ses droits ou les règles pendant la durée de votre présence à Suna, vous engagez-vous à ne pas interférer avec la justice et laisser les autorités y apporter la réponse qu'elles jugent la plus adéquate même s'il la sentence est la mort?"

Le senseur me décoche un petit coup de pied discret sous la table mais je m'y attendais. Cette dernière question est uniquement de mon fait et rien ne m'obligeait à la poser. Néanmoins je suis curieux d'entendre sa réponse à ce sujet...

Kira -" On va commencer par les choses les plus faciles: confirmez-vous être Hohenheim Van, Seigneur de Guerre du Shûkai ? "

Van - " Oui je confirme. Mais Seigneur de Guerre de Takigakure serait plus exact Kawaguchi San. "

Kira - " Quel âge avez-vous? De quel pays êtes-vous originaire? Est-ce que votre venue ici relève exclusivement du futur examen Chûnin ou avez-vous d'autres projets - personnels ou non - en tête? Si oui, quels sont-ils? Est-ce que, de votre propre chef ou sur demande, vous comptez causer du tort au village ou recueillir des informations à son sujet? Confirmez-vous que jusqu'ici vous avez répondu honnêtement à ces questions? "

Van - " Je suis né il y a 34 ans sur l'Archipel du Pays de l'Eau. Ma venue ici relate de l'examen mais aussi d'un sujet plus personnel. Je souhaite m'entretenir avec le Kazekage afin de le convaincre de me laisser apprendre le Kugutsu au sein de votre village. Je ne suis ni venu ici dans le but de recueillir des informations ni venu vous causez du tord. Je confirme également avoir répondu à toutes vos questions de la façon la plus honnête qui soi. "

L'entretien venait de débuté dans une pièce annexe à celle où Ketsueki La interrogeait Nozomi. Van se trouvait attablé en compagnie du Kawaguchi qui venait donc de lui révéler au moins un nom. Un senseur était lui aussi présent et tâcherait de détecter le moindre mensonge qui sortirait de la bouche du Trentenaire...

Kira - " Êtes-vous favorable à cet examen Chûnin ? "

Van - " Je n'y porte pas grand intérêt. Ma présence pour cet événement n'est que formalité "

Kira - " Avez-vous commis un crime sur le territoire de Kaze par le passé? Dans un autre pays? À votre connaissance, est-ce le cas pour l'un de vos compagnons? Si vous répondez à l'une de ces questions par l'affirmative, veuillez expliquer en détail de quoi il s'agit. Confirmez-vous à nouveau que vous avez répondu honnêtement à ces questions?

Van - " J'ai en effet assassiné le Daimyo du Pays des Cascades dont je suis le nouveau représentant au sein de l'Empire. Ni voyez là aucune sociopathie de ma part, en tant que soldat je n'ai fais qu'obéir aux ordres de mon supérieur. "

Le Hoheinheim n'avait aucun intérêt à mentir. Les dirigeants de Suna avait très certainement entendu parlé de la mort de tous ces Daimyos sur le territoire de l'Empire. Ce genre d'événement tragiques suscitaient beaucoup l'intérêts des plus grands de ce monde...
Accoudé face aux deux sunajins le regard du Lumineux se posait à tour de rôle sur le Senseur et le Kawaguchi. Prêt pour la suite il s'en remettrait à leur jugement.

Kira - " S'il advenait que l'un de vos compagnons vienne à commettre un crime ou outrepasser ses droits ou les règles pendant la durée de votre présence à Suna, vous engagez-vous à ne pas interférer avec la justice et laisser les autorités y apporter la réponse qu'elles jugent la plus adéquate même s'il la sentence est la mort ? "

Van - Si tel venait à être le cas je serais ravi de conduire moi même cet importun devant votre justice.

L'étranger semble décidé à collaborer et c'est tout à son honneur. Et dans son intérêt également... Il apporte des réponses concises et claires aux questions que je lui pose et il me semble convaincant. Il n'as pas le regard fuyant, sa jambe ne s'agite pas nerveusement sous la table et il ne se met pas à suer comme quelqu'un qui aurait quelque chose à se reprocher ou qui se retrouve dans une situation dont il craint l'issue. J'interroge du regard le senseur à mes côtés et ce dernier se contente d'un signe de tête positif pour toute réponse.

- "Je vois..."

Dommage... J'aurais voulu qu'il mente et que sous ses airs assurés le blond cache un quelconque secret qui aurait justifié sa mise à mort ou son envoi à Ergastule. Mais le shinobi responsable de juger de la véracité des dires de notre invité est visiblement catégorique: il a répondu honnêtement aux questions... Je me passe une main dans les cheveux et m'adosse plus confortablement à ma chaise. Un second regard à la femme chargée de mettre par écrit la teneur de notre discussion me confirme à son tour qu'elle a tout noté.

*J'espère que le Kage aura l'intelligence de lui refuser l'apprentissage du Kugutsu!* je soupire. *Ouais, il ne faut pas trop se faire d'illusions...*

Si j'étais en charge du village je m'arrangerais pour que les arts qui font sa renommée restent des secrets bien gardés. Mais avec un type qui semble prôner l'ouverture au monde il y a malheureusement peu de chances que ça arrive... Néanmoins je me rassure en me disant que le blond n'arrivera peut-être pas à maîtriser les subtilités du maniement des marionnettes. Je l'espère en tout cas...

- "Bien!" je me relève. "Il semblerait que vous ayez compris qu'il n'était pas dans votre intérêt de jouer au plus malin donc votre admission ne devrait pas poser de problèmes. Il ne me reste plus qu'à remettre le rapport à mon supérieur. C'est à lui de décider si vous pouvez entrer ou non. Mais rassurez-vous, ce n'est qu'une formalité qui ne prendra guère de temps! Veuillez m'excuser!"

Je laisse le Seigneur de Guerre dans la salle d'interrogatoire en compagnie du senseur et vais rejoindre le shinobi en charge des admissions des étrangers au sein du village. Je lui tends le dossier contenant les réponses du blond et les conclusions de l'expert en sensorialité et reste ensuite silencieux tandis qu'il le parcourt. Quelques instants plus tard il y appose un tampon ainsi que sa signature pour confirmer qu'il autorise l'accès au village. Ceci fait je reviens dans la pièce où l'étranger attends, laisse la porte ouverte et lui fait signe qu'il peut sortir.

- "Et bien... Bienvenue à Suna!" je déteste prononcer ces mots... "Vos camarades sont encore en audition. Si vous le souhaitez vous pouvez les attendre ou déjà commencer à vous installer dans la demeure qui a été mise à votre disposition."

Je désigne un Jônin qui en retour adresse un signe de la main au Seigneur de Guerre. Chaque nouveau venu a droit à un guide pour l'aider à se familiariser avec Suna et pour répondre aux éventuelles questions qu'ils pourraient se poser. Une sorte de... cadeau de bienvenue. Et également un moyen de s'assurer que le blond n'ira pas fourrer son nez où il n'est pas sensé le faire. Mais là encore ce n'est qu'une simple procédure et non pas une marque de méfiance. Quoique... Il appartient à Hohenheim d'interpréter ce geste comme il l'entend...

- "Voici Kawaguchi Kiriano! Il répondra aux questions que vous pourriez vous poser et vous servira d'interlocuteur privilégié en cas de problèmes pendant votre séjour. Voyez-le comme une sorte de... guide!"

Quoi qu'il en soit mon travail s'achève ici et il est temps pour moi de retourner à mon poste sur les murailles. Cet interlude n'était pas forcément plaisant mais il a au moins eu l'avantage de briser la monotonie d'une journée de garde. J'adresse un signe de la tête au blond et tourne les talons, saute sur mon nuage de sable et disparaît finalement de sa vue...

HRP: