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 Mission C : La dernière rançon

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Ryūzoji Yoru
Ryūzoji Yoru
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Message(#) Sujet: Mission C : La dernière rançon Mission C : La dernière rançon EmptySam 31 Déc 2011 - 15:35

Depuis un certain temps, Yoru était de plus en plus réquisitionné pour des missions. Certes, elles n'étaient que de rang C, cependant, Kiri commençait à s'intéresser au blondinet manieur de vapeur. Manque de recrues ou alors véritable préoccupation pour le Genin, ce dernier n'en savait trop rien. Tant pis, car de toute façon, sans vouloir être avide d'argent, seul la récompense intéressait véritablement le shinobi. Le garçon en question avait besoin d'argent afin de pouvoir payer aisément son loyer tout en pouvant s'équiper convenablement. Aujourd'hui, on avait demandé au jeune homme de s'occuper d'une histoire d'enlèvement qui avait mal tourné. Après avoir reçu sa convocation au palais du Mizukage, le ninja s'habilla, prenant de chauds habits pour l'occasion, se munit de son court sabre et remplit sa sacoche de projectiles avant de filer dans le bureau d'un fonctionnaire chargé de faire l'état des lieux de la situation. Au cours de ce bref briefing, le shinobi recevrait le rouleau contenant la mission en clair, ainsi que quelques documents utiles pour la mission.

Sur place, l'aspirant ninja eut un peu de mal à trouver le bureau du fonctionnaire sensé lui délivrer sa mission. La foule avait envahi les lieux. Le palais du Mizukage était l'objet de convoitises pour de nombreuses personnes, tant civils que ninjas, afin de pouvoir quémander une promotion, ou bien d'autres avantages auprès de l'autorité du village. Passant plusieurs personnes, l'adolescent se fraya un chemin parmi ces derniers, et tenta de demander de l'aide à une secrétaire positionné face à l'accueil. La donzelle coopéra, lui indiquant la direction dans laquelle se diriger pour atteindre le bureau, et Yoru la remercia rapidemment avant de suivre ses indications. Après quoi le ninja au regard de saphir put enfin entrer dans la pièce tant recherchée, et tomber nez à nez avec le fonctionnaire - un personnage plutôt sympa adepte du tutoiement - qu'il devait rencontrer.
« Ah, te voilà Ryūzoji-san ! Parfait, prend place, je vais te briefer rapidement sur votre mission, dit-il, avant de laisser s'installer le Genin. »
« Alors, quelle est la mission ? »
« Votre mission se déroulera sur une île située à l'Ouest de l'archipel. Elle concerne la fille du seigneur Terizawa - vous connaissez déjà sans doutes son frère, qui vit à Chikugo - la dénommée Koyuki Terizawa. Aux dernières nouvelles, elle aurait été enlevé par des ravisseurs inconnus. Cet événement date d'il y a une semaine. En échange de la fille, les criminels ont exigé une rançon, le scénario classique à vrai dire. Et en réaction à cette demande de rançon, le seigneur a bien évidemment donné l'argent nécessaire pour retrouver sa fille. J'espère que tu vois où je veux en venir ... ? »
« Ils n'ont pas rendu la fille à Terizawa ? »
« Tout juste. Et comme si cela ne suffisait pas, ils désirent plus gros cette fois. Mais nous ne les laisserons pas faire comme ils le veulent cette fois-ci. C'est là que tu interviens: la transaction doit avoir lieu ce soir. Tu t'occupes donc de prétendre donner la rançon, et de là, tu remontes le réseau pour récupérer l'argent, la fille, et au passage, capturer les bandits qui ont fait ça. Pour faire, le village te donne carte blanche, dans les limites du raisonnable bien entendu. »
Il émit un léger rictus accompagné d'un fin sourire avant de se lever pour remettre les documents tant attendu par Yoru. Ce dernier reçut ainsi l'ordre de mission sous forme manuscrite, les adresses du seigneur Fujimaro Terizawa ainsi que celle de la maison de thé dans laquelle la rançon aurait lieu, ainsi que plusieurs photos. Parmi les illustrations, trois figures distinctes étaient représentées: celle du seigneur et de sa fille, ainsi que le visage de l'individu chargé de la transaction. Avec une balafre le long d'un œil perfide, il n'inspirait pas la confiance, d'autant plus que son sourire malsain puait le crime. Derrière la photo du bandit, Heikichi, une note indiquait que le personnage avait déjà fait de la prison, pour vol d'argent avec violence. A en juger par le simple casier judiciaire ainsi que l'apparence de l'émissaire de la bande, tout suggérait que les membres de ce même groupe n'étaient pas des enfants de cœur.

_________________________

Après un bref voyage sur l'île concernée par sa mission, Yoru était désormais dans la maison de thé. Il était aux alentours de huit heures du soir lorsqu'il entra déguisé via le Henge no jutsu en l'un des bras droits de Fujimaro Terizawa. Il avait gagné une bonne dizaine d'années grâce à ce procédé visant à éloigner tous doutes possibles. Vêtu d'une longue toge jaunâtre, il possédait à présent une chevelure noire, courte, dissimulée sous un léger couvre-chef de même couleur. En preuve de maturité, une fine barbiche avec une fine moustache donnait un semblait de sagesse et non de virilité au conseiller qu'il incarnait provisoirement. Afin d'avoir un minimum de vraisemblance avec la personne à qui il avait usurpé l'identité, on lui avait donné plusieurs indications pour paraître crédible: ton de la voix et usage d'un langage plus soutenu notamment. Après plusieurs essais, accompagnés de raclage de gorge pour tenter d'approcher la voix la plus similaire du conseiller, le dénommé Koremune Hogai, Yoru parvint enfin à sa mettre dans la peau de son personnage. Maintenant à l'aise pour effectuer l'échange, Yoru n'avait plus qu'à attendre l'arrivée du vil Heikichi. A cause de la nuit, l'établissement était quasi-vide; de ce fait, l'éclairage était faible. Agenouillé sur un coussin, le pseudo-conseiller du seigneur avait à ses côtés une valise contenant l'argent. La somme contenue à l'intérieur de cette même valise était relativement impressionnante, et comme l'avait expliqué le fonctionnaire de Kiri, bien plus importante que la précédente rançon.

C'est au moment de consulter d'un coup d’œil la rançon que Yoru aperçut le bandit chargé de récupérer cette même valise. De son regard, il tentait d'intimider le faux Hogai, accompagnant ses coups de bluffs oculaires d'un petit rire sournois. Il s'assit par la suite sur un coussin, face au shinobi. Apposant brutalement son coude sur la table, il prit vulgairement ses aises, osant demander à un serveur chargé de nettoyer la maison de thé pour la nuit de lui servir un saké. Yoru face à cette attitude exprima une légère exaspération qu'il étouffa dans son visage impassible, dont les traits imitaient à la perfection le conseiller du frère du Batelier à l'Ecume d'Or. Mieux qu'une poker-face, il feignait la crainte, afin de donner au criminel un semblant de supériorité illusoire. A son tour, les traits du visage de Heikichi trahirent sa satisfaction, lorsqu'il pensa avoir l'avantage psychologique sur sa prétendue victime. Pour lui, c'était une seconde victoire assurée. Sa première réussite lui avait permis d'empocher un bon pactole, sans pour autant obéir au contrat qu'il avait lui et ses confrères bandits imposés au seigneur Terizawa.
En attendant que la boisson alcoolisée du truand arrive, les deux seuls clients de la maison du thé discutèrent. Bien entendu, ce fut Heikichi qui engagea la conversation, tâchant d'utiliser des mots certes corrects mais plein de violence. En retour, Yoru riposta subtilement, jouant le rôle qu'on lui avait attribué. Il répondit à chacune des menaces du brigand avec assurance, bien que parfois il donnait l'air d'être légèrement déstabilisé. Donnant à Heikichi la parfaite impression de mener la danse, le Genin de Kiri hocha discrètement la tête au serveur lorsque ce dernier arriva pour servir le malandrin. Le vaurien engloutit une première gorgée de saké, plutôt bon marché, avant de débuter l'échange en soit.
« Bon vieux crouton, tu sais ce qu'il te reste à faire. Donne moi cette valise, et comme promis, nous rendrons à ton seigneur sa fille chérie. C'est bien clair ? »
« Bien entendu, mais auparavant, j'aimerais connaître l'endroit où vous avez emprisonné l'enfant de Terizawa-sama. »
« Haha ! Je vous trouve marrant, le vieux ! Vous savez que vous n'avez pas l'avantage ici ? Vous n'êtes pas en mesure de me poser ce genre de question, car c'est nous qui avons la fille. Donnez l'argent et laissez-nous faire. Vous reverrez Koyuki seulement après. »
« Selon toi, tu as l'avantage... le penses-tu réellement ? »
Tel un érudit, les mains dans les manches, le faux Hogai n'eut pas le temps de laisser à Heikichi le temps d'émettre un « Hein ? » qu'il sortit de sa poche un kunaï qu'il s'empressa de planter avec vélocité dans la main droite du criminel. La dague de métal vint perforer le centre de la dextre, et bloqua cette dernière sur la table désormais tâchée du sang du pillard. Un cri s'échappa de sa bouche, empli d'une vive douleur saupoudré de surprise. Il ne s'attendait pas de la part du conseiller de Terizawa que ce dernier se rebelle contre les conditions du marché. Tandis qu'il essaya de retirer le kunaï de sa main, pour par la suite s'en prendre physiquement à Yoru, le shinobi en question saisit le poignet avec force et le serra fort. Dissuadé de toute riposte, Heikichi se fit calme. Ses yeux pleins de stupeur révélaient désormais la vraie nature du lâche hypocrite qu'il était. Sa tête recula, et son corps eut du mal à suivre, devant le conseiller qui se leva, main toujours autour de son poignet qui commençait à lui faire mal. Soudain, Hogai redevint Yoru, et sous un nuage de fumée, il prit la parole, de sa vraie voix, pleine d'assurance et de persuasion:
« Désormais, c'est moi qui décide et qui pose les questions, ici. Où tes compagnons retiennent-ils la fille ainsi que l'argent de la première rançon ? Ne m'oblige pas à me répéter, ou sinon la douleur à ta main droite persistera. »
Yoru était en effet prêt à amplifier la souffrance de sa cible si ce dernier ne tenait pas à coopérer. Le voleur, confus, appela alors deux de ses confrères. En bon haut-gradé du groupe, il avait pris soin d'emporter avec lui quelques gros bras si la situation venait à mal tourner. Selon les dires du seigneur Terizawa, la première rançon avait été marqué par une présence plus importante de colosses. Ainsi une dizaine de molosses escortaient Heikichi, afin de frapper un grand coup dans le moral du conseiller du seigneur. Mais cette fois-ci, la donne avait changé: trop sûrs d'eux, le camp des criminels ne s'était muni que de deux malabars, et désormais le camp du seigneur comptait un ninja dans ses rangs. Ce même shinobi, voyant les deux gardes qui lui fonçaient dessus, créa à ses côtés deux clones de sa composition. D'une exhalaison vaporeuse, les doubles du Ryūzoji apparurent et se chargèrent de régler leurs comptes avec les colosses. Pour faire, tandis que le vrai Yoru immobilisait Heikichi avec une clé de bras, le tandem de clones usa de shurikens, visant les jambes des antagonistes. Après s'être muni de cinq étoiles de fer chacun, ils firent feu et sur la demi-dizaine de projectiles, trois firent mouches de chaque côté - soit six pour les feignants - dans les jambes des adversaires de Yoru.

Ralentis dans leurs courses par les shurikens, ils furent par conséquent plus faciles à combattre. Les deux clones chargèrent, ninjatō en main. Le premier repoussa un garde, le second lui donna un coup de pommeau dans le ventre. Il chuta, crachotant un filet de bave sanglante. Le dernier garde debout tenta d'asséner un coup de poing américain à l'un des clones. Sa cible tenta alors d'arrêter avec ses deux paumes le coup, mais cependant la force de la brute était telle que la copie de Yoru céda sous la pression. La figure touchée, le bunshin se dissipa dans un fin nuage de vapeur acide. La fumée aqueuse vint le déstabiliser alors de plus belle, et profitant de cette occasion, le clone restant frappa de son sabre le flanc gauche du brigand. Du sang coula, et chuta tout comme son possesseur, dorénavant incapable de se battre. La garde de Heikichi à présent neutralisée, Yoru lança un regard froid à sa cible. L'heure tournait, et bientôt la douleur viendrait à persister si coopération il n'y avait pas...
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Message(#) Sujet: Re: Mission C : La dernière rançon Mission C : La dernière rançon EmptyDim 15 Jan 2012 - 0:23

« C'est bon, c'est bon, je vais parler ! Je vais te dire tout ce que je sais ! »
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Heikichi avait parlé. Il avait craché le morceau à Yoru, lui avait dit où se situait la planque, ainsi que l'argent et la fille. Les trois étaient situés dans le port principal de l'île, dans un entrepôt à l'abri des regards indiscrets. L'entrepôt était pour berner les autorités un stock de marchandises destinés à être exportés un peu partout dans le grand continent. En réalité il s'agissait d'un quartier général d'une petite organisation de bandits, peu organisés en vrai, qui sévissait dans la région en pillant ou obéissant à des contrats d'organisations criminelles de plus de grande envergure. Afin de ne pas tomber dans une éventuelle embuscade, le shinobi à la crinière blonde interrogea sa proie sur l'entrepôt et sa structure. Sans lui laisser l'occasion de retirer le kunaï souillé du sang de sa main, Hekicihi coopéra et indiqua au Genin de Kiri les différentes pièces du bâtiment. Usant alors d'un pinceau à encre et d'un parchemin vierge, il traça un plan approximatif de la zone, marquant de quelques croix les gardes et de cercle ses objectifs: en l’occurrence, la fille et l'argent. Selon les dires du truand, un bateau en provenance du pays des neiges, Yuki no kuni, viendrait récupérer tard dans la nuit l'enfant du seigneur Terizawa ainsi qu'une partie de la somme pour repartir ensuite dans les contrées glaciales et nordiques de Yuki. Il fallait donc faire vite pour récupérer le beurre et l'argent du beurre avant la fin de la soirée. Suite à cela, il serait quasi-impossible de réussir la mission, qui serait par conséquent compromise. Après avoir remis Heikichi et ses gardes aux autorités insulaires qui se chargeraient de remettre les trois bandits au village caché de la brume pour être jugés et emprisonnés, Yoru prépara alors un plan d'action, et se dirigea vers le port de l'île, prêt à en découdre avec les ravisseurs de Koyuki.

Cette fois-ci, au lieu de prendre l'apparence du conseiller du seigneur, le Genin avait choisi d'utiliser le Henge afin de passer pour Heikichi. Ce choix était aussi stratégique qu'utile, puisqu'il lui permettrait d'infiltrer le complexe sans éveiller les soupçons tout en lui permettant de récupérer aisément Koyuki et l'argent de son père. Comme pour la dernière fois, il dut s'habituer à son personnage, à jouer le rôle du gros dur. Il prit un ton similaire à celui de Heikichi, se donna une démarche de gangster, et adapta son regard pour le rendre menaçant, agressif comme un chien d'attaque s'apprêtant à grogner sur sa proie avant de la mordre avec férocité. L'exercice fut légèrement plus difficile qu'auparavant, néanmoins, avec un peu de persévérance, il parvint à se mettre dans la peau du bandit.

Il avait ainsi quitté la maison de thé, et une dizaine de minutes plus tard, était arrivé au grand port local. La journée était marqué par le bruit et l'agitation causée par la criée. Ici, la nuit avait comme fait disparaître dans son voile obscur tout son. Les ruelles étaient désertes, et le peu de monde qui était présent se pressait d'avancer. Face à Yoru, de nombreux entrepôts se dessinaient difficilement dans la pénombre nocturne. A proximité des hangars, plusieurs bateaux s'attelaient au bord. La faible houle faisait osciller légèrement les navires. Pour finir, quelques violentes bourrasques venaient parfois briser le silence de par la véhémence de leur souffle, s'engouffrant dans le moindre recoin pour composer une moribonde symphonie. Vêtu d'habits aux couleurs froides, le Genin embusqué avança vers l'entrepôt indiqué par Hekichi et se retrouva bientôt devant deux gardes. Pas d'armes en apparence, mais en réalité, les deux hommes au regard louche dissimulaient sous leur épais manteau un couteau papillon en cas de coup dûr. Avant de s'entretenir quelques instants avec eux, Yoru consulta une dernière fois la carte qu'il avait dessiné auparavant. Sur le chemin, il avait déjà observé son schéma, afin de le retenir une fois à l'intérieur du bâtiment.

Dans sa main gauche se trouvait la fameuse valise contenant l'argent de la seconde rançon. Par obligation, afin de rester crédible notamment s'il devait présenter le contenu de la valise aux autres, il avait décidé de garder l'argent dans la mallette. Alors qu'il jeta un regard sur l'objet précieux, il s'approcha enfin de son objectif premier: l'entrée du hangar. Sous les yeux intimidants des deux gardes, il parvint à passer, usant de son influence et jouant à la perfection son rôle de Heikichi, criminel parmi tant d'autres de la bande. Il entra donc dans le complexe, dissimulant sa satisfaction, et poursuivit son chemin en se représentant mentalement la carte des lieux. Il longea des couloirs, salua au passage quelques truands encore présent dans l'entrepôt que l'obscurité dévorait à petit feu. Le crime puait dans chaque coin et recoin. Les pas de Yoru brisaient continuellement le silence suspect du complexe. Un rythme bref, court, qui marque l'avancée progressive du ninja vers son objectif. Lentement, mais sûrement, Yoru se mettait en confiance au fur et à mesure qu'il avançait. Il lui arrivait de devoir faire usage de la parole, afin d'empêcher d'éveiller les soupçons en restant muet.

Et soudain, le shinobi toucha presque à son but. Dans un coin sombre de l'entrepôt presque désaffecté, il consulta à la va-vite sa carte, et sûr de lui, il continua sa route le long d'un dernier couloir. Au bout, il y trouva une petite salle. Elle contenait divers documents, ainsi que la réserve d'argent volé. Jouant sur sa discrétion de ninja, le blondinet embusqué fouilla, consulta les diverses archives recensant les multiples activités illégales du groupuscule au sein de l'archipel. Bien que les crimes ne s'affichaient pas avec évidence sur les documents - ce qui aurait été bien évidemment trop beau pour être vrai - les déplacements, placements d'argents et autres faits répertoriés tendaient à justifier les pillages et autres enlèvements de la bande. Afin de pouvoir permettre à Kiri d'étudier plus en détail la situation de cette organisation sans grande influence de bandits, Yoru emporta avec lui quelques papiers. De là, il chercha encore un peu, et trouva enfin la fameuse rançon précédente. Mais tout à coup, alors qu'il s'apprêtait à filer en direction de Koyuki Terizawa, il fut interpellé par un confrère à lui. Ce dernier posa son regard sur les deux mallettes, intrigué, et de sa voix rauque, interrogea son confrère criminel au sujet de sa venue dans ces lieux:
« Hey Heikichi, qu'est-ce tu fous ici ? Ces quoi ces deux mallettes que t'as là ? »
« Ça ? Ah... bah c'est les deux rançons de la p'tite Terizawa, tu te souviens ? Et là, comme j'ai récupéré la seconde, j'm'occupe de la ranger avec la première, tu comprend ? »
« Ah ouais, la gamine là ? Quel con ce seigneur, haha ! On l'a bien eu en tout cas. Il croyait vraiment qu'on allait lui rendre sa fille ! Qu'un boulet ce vieux héhéhéhé ! »
« Quel con ouais. En parlant d'la fille, elle est déjà partie où elle est encore ici ? »
Ce fut sur cette question plutôt pratique que Yoru vint conclure la discussion avec le brigand. Ce dernier lui indiqua que Koyuki venait tout juste de partir. On l'avait emmené sur le quai, pour qu'elle prenne le fameux bateau à destination de Yuki no kuni. Dans la stupeur de cette déclaration, le shinobi tenta de trouver une solution pour essayer en vain de retrouver Koyuki. Il attira l'attention du garde, effectua une brève diversion, puis s'empressa de lui porter un coup de mallette dans le crâne afin de l’assommer. L'homme, sonné par le choc, s'écroula au sol, soulevant dans sa chute quelques dossiers. Aussitôt à terre, Yoru prit la poudre d'escampette, mais malheureusement pour lui, il fut interpellé par un autre garde. Le personnage ayant assisté à la scène, la couverture du shinobi tomba à l'eau. Forcé de faire ce constat, il ne restait plus qu'une seule alternative : fuir ! Annulant le Henge no jutsu, le Genin sortit de sa sacoche une première bombe fumigène, qu'il explosa au sol. La fumée vint couvrir la fuite du shinobi, qui tenta tant bien que mal de trouver une sortie - pour l'occasion, la première fenêtre à portée suffit. Il attira l'attention de plusieurs autres gardes, courut, sans jamais se retourner. Dans chacune de ses mains, les deux rançons de la fille du seigneur Terizawa. Et dans sa tête, la perspective d'une mission échouée en partie. Il savait qu'il risquait fort de ne jamais pouvoir retrouver la trace de Koyuki.

Il savait aussi que la nuit serait très longue pour trouver le moyen d'expliquer tout cela aux autorités, ainsi qu'au seigneur en personne.
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