Dans un monde aussi petit et secret que le leur, l’information étaient une chose que tout le monde feignait connaître pour probablement se donner un peu d’importance, mais rare était les gens en pleine procession de ses données pourtant très rare. Rare, mais pourtant si important, des informations qui changeaient tout, ou presque. Matawa faisait heureusement, par l’office de sa bague partie d’une caste à part. Trouver des gens, des souvenirs ou même des dossiers médicaux était donc une chose aisée quand on savait ou chercher, même si ses relations avec les autres n’étaient pas toujours des plus joviales, il savait mettre la main sur se qu’il voulait et se à presque tous les coups, c’est se qui l’avait apporté ici, à l’extérieur. Sur un cas particulier qui l’inquiétait… Oui, il devait bien l’avouer, cette femme était un mystère qu’il n’accepterait pas si facilement.

- Aburame Miko, la dame aux insectes de Konoha.

Dit-il simplement en arrivant à ses côtés. Profitant tout deux des faibles rayons oranger et de cette magnifique brise de fin de journée. C’était presque romantique, mais l’amour n’était pas au rendez-vous. Depuis son retour, il avait tenté de s’informer de tout se qu’il avait manqué, mais celle-là était particulière.

- Pour tout te dire, les rayons du soleil ne m’intéressent pas, malgré la beauté d’un tel paysage, je suis venu pour une raison, disons… D’ordre différent. Je suis Hyô Matawa, Aizuyake de l’organisation. J’imagine que Seitô a bien pris le temps de t’expliquer comment les choses fonctionnent ici puisque ta tête me semble encore attacher à ton corps et ne se trouve pas en direction du village que nous avons tous partagé.

Loin de lui l’intention de la menacer, si son maitre l’avait tolérer et tolérer était bien le bon terme qu’il aurait utilisé dans une telle situation, c’était pour une bonne raison, mais tant de questions trottait dans la tête du blond et elle seule pouvait lui donner un semblant de réponse. Il ne lui faisait pas confiance, mais elle méritait une chance, comme tout le monde.

- Écoute ma chère, je ne suis pas ici pour te faire peur ou te demander si tu comptes réellement nous rejoindre. Je viens de mon plein gré, car je trouve tout sa, bien étrange. Que dirais-tu de parler un peu, je me pose tant de questions sur toi, tes intentions et tes motivations.

Sans réellement attendre de réponse, il jeta au sol quelques buche et y injecta un peu de chakra pour qu’elle prenne feu, ensuite, utilisant sa maitrise de la terre, il fit apparaître un petit tabouret de pierre proche de sa collègue s’il pouvait l’appeler ainsi. Il ne restait plus qu’à attendre se qu’elle allait lui répondre.

Confortablement assis sur son socle de pierre, le blond regardait sa compagne et écoutait tout se qu’elle avait à lui dire d’une oreille attentive, il était là pour ça et non la combattre après tout, même si cette discussion se transformait peut-être en joute verbale suivant le caractère des deux shinobi. Elle était intéressante et son approche plus terre à terre lui plaisait, avec elle pas de cachoterie, que du franc parlé et s’était tant mieux comme ça, mais un doute résidait encore dans son esprit, après tout cela faisait très longtemps maintenant qu’ils s’étaient tous enfuis de Konoha. Peut-être était-elle l’élément envoyer par eut pour régler la situation, peut-être que non, s’était un peu se qu’il souhaitait réellement mettre au clair.

- Tu sais, même si les décisions de notre maitre sont réfléchies, ici c’est comme partout ailleurs, il ne sufi pas de gagner la confiance d’une seule personne aussi importante soit-elle pour être accepté par tous.

Il le savait, probablement mieux que personne. Et si elle était haut gradée, elle aurait peut-être pu mettre la main sur un document le concernant. En fait, Miko avait deux choix pour pouvoir comprendre. De un, elle avait été en contact avec Hyô Fune d’une manière plus que personnel, se qui étonnerait bien le jeune Hyô compte tenue de la position de la femme a l’ancien conseil du village. La seconde option, s’était que Miko fut Anbu et aie fouiller dans les dossiers des fugitifs. À ce stade, elle aurait pu savoir que Matawa fut envoyé dès ses sept ans comme agent double. Durant près de dix ans, il avait fait avec précision se qu’il la soupçonnait de faire aujourd’hui. Être une taupe, un mouchard, un agent correctionnel envoyer de l’intérieur.

Puis, l’Aburame demanda se qu’elle y gagerait, car en vérité étant acceptée elle n’était officiellement pas obligée de répondre à un membre lambda. Quoi qu’avec sa bague, Matawa était le supérieur de la femme et non l’un de ses membres basic. Elle lui devait donc au moins quelques réponses, mais voyant la tournure et la proposition de sa nouvelle amie, il décida de jouer cartes sur table et d’éviter d’utiliser le pouvoir que lui conférait sa bague. Un échange équitable était gratifiant pour les deux camps à se stade.

- Je t’aime bien Miko, tu fais preuve d’une vivacité d’esprit que l’ont ne rencontre que chez l’élite, ou les gens ayant une grande expérience du terrain.

Dit-il pour lui montrer qu’il n’était pas hostile et acceptait son offre. Seulement, il n’avait aucun moyen de savoir si elle mentait. Ou presque.

- Je commence alors.

Puis, prenant une pause comme pour la faire languir, il la fixa intensément d’un regard presque animal.

- Tu possèdes le Kanji que nous avons tous reçu à notre intégration ? La marque du Shôraizen, celle qui nous impose de dire la vérité, nous empêche de divulguer des informations a des gens en dehors de l’organisation et nous laisse mourir avec nos secrets ?

Dit-il en lui dévoilant la sienne, sur son avant-bras gauche. Un Kanji qui ne pouvait mentir, une chose qui l’entravait dans le cas où elle déciderait de retourner sa veste, mais aussi l marque obligatoire à l’intégration au Shôraizen. L’avait-elle reçu ?

Matawa éclata de rire devant la réponse de la jeune manieuse d’insecte, cela faisait bien longtemps qu’on ne lui en avait pas sorti une bonne comme celle-là. Elle avait du cran et du style, il devait l’avouer, ou était-elle allé chercher cette phrase ? Probablement dans un autre univers… Bref, elle avait su trouver la supercherie, la petite portion de la phrase qu’il avait introduite volontairement pour voir si elle était aussi absente qu’elle le laissait croire. Suivant sa déduction, il devrait donc bien choisir ses mots pour la suite de l’entretien, elle n’était pas stupide, loin de là… De plus, sa question était bien pensée, mais une fois qu’il lui aurait répondu, les choses sérieuses commenceraient, elle avait effectivement choisi de recevoir la marque, sur la main… Une place bien voyante pour une personne ayant été si longtemps au service d’un village. Non, s’était définitivement louche, Miko semblait avoir retourné sa cape beaucoup trop rapidement et il devrait creuser dans cette direction pour savoir se qu’il cherchait.

Se laissant fondre sur sa chaise de pierre qui s’allongea au rythme de sa main, Matawa se retrouva bientôt dans une chaise longue, puis une autre apparut un peu plus loin. Un geste invitant son invité, puis il sortit une flasque de son pan de kimono. Une rasade d’alcool plus tard, il se dit qu’elle avait gagné sa réponse.

- Tu vois, cette marque est très complexe. C’est un fûinjutsu étonnamment simple qui fut travaillé avec les années, Seitô le tient d’une personne et lui me l’a enseigné. Pour le peut que je sache, elle ne s’active que quand notre esprit souhaite aller a l’encontre de la marque. Prend nous par exemple, nous pouvons parler de tout se que nous souhaitons, entre toi et moi nous ne serons jamais bloquer, géographie, politique, fond, armement… tout se que tu souhaites aborder est possible, mais à la seconde ou tu parler à une personne qui ne possèdera pas la marque, tu prononceras une phrase unique.

Voyant qu’elle l’observait, il lui tendit sa flasque et l’insista à en prendre une gorger, le saké n’était pas son alcool préféré, mais depuis son épisode marquant avec l’homme du désert, l’alcool ne noyait pas que ses souvenirs.

- Les larmes d’Ame sont infinies et impénétrables… C’est tout se qui sortira de ta bouche. Au même titre qu’un Yamanaka qui tentera de lire ton esprit, il n’entendra que cette phrase en boucle. Elle sert donc principalement de protection, car tu dois bien le savoir, l’information est une ressource rare et précieuse. Ensuite, elle sert également à nous identifier et crois moi, je ne connais personne capable de retirer une telle marque… J’ai moi même essayer et un certain Aare.. Un homme étrange et pourtant passé maitre dans l’art des sceaux n’a rien pu faire contre cette marque, alors si j’étais toi, je l’accepterais, car elle est là pour rester.

Un petit moment s’écoula entre la formulation de sa prochaine question et sa réponse, peut-être est-ce l’alcool qui commençait son travail ou simplement la lune qui commençait à paraitre qui l’occupait, mais il finit par poser sa question, fixant le feu.

- Pourquoi venir nous rejoindre si tard ? Je veux dire, même si tu étais en mission, à l’autre bout du monde et que tu revenais simplement quelques mois après notre départ, pourquoi nous rejoindre ? Retourner ta cape ainsi doit susciter bien du questionnement autour de toi, de plus tu es arrivée seule, sans amis ou famille qui aurait pu partir avec toi alors que nous, nous somme quasiment partie avec tous nos clans et amis… Je me demande se qui t’a fait pencher Miko…

Miko était tout un personnage et elle avait comme il l’avait voulu déduit que se petit jeu avait des règles bien strictes et non écrites. Relevant les trois questions implantées pour la faire parler plus et ainsi prolonger leur discussion, l’Inu se rapprochait de son but initial, obtenir la vérité pure et simple. Elle avait bu et à l’instant où ses lèvres s’étaient imbibées du liquide modifié, un faible regard de notre Hyô tangua vers sa montre, l’horloge tournait enfin. Tic, tac, tic, tac… Elle avait mordu à l’hameçon, le vrai jeu débutait dévoilant le masque de l’Inu.

Boire. Une chose qu’elle était obligée de faire si se qu’elle prétendait être de la fidélité n’était en fait qu’un complot, histoire de prouver qu’elle leur faisait confiance puisqu’une méfiance aurait nui à son plan s’il y en avait un. Oui, il n’avait pas été tout à fait franc avec elle, mais c’était légitime, son amour et sa fidélité pour son ordre et son maitre le poussaient parfois à agir dans l’ombre pour obtenir le bien de tous. Et puis, il la soupçonnait d’en avoir fait de même…

- Je vois que nous en avons pour un moment, mais tu es intelligente et je respecte ça… Cette conversation devient donc de plus en plus intéressante à mes yeux ma chère Miko, tu m’intéresse de plus en plus je ne m’en cacherai pas.

Prenant un moment pour lui aussi se plonger d’un regard absent dans les flammes, il ferma les yeux l’espace d’un instant qui le rapporta à sa rencontre avec Aare, un frisson lui parcourant l’échine et voilà qu’il débutait la tirade qui lui servirait de réponse.

- Tu seras déçu d’apprendre que je ne connais pratiquement rien de lui. Un fou qui aura profité de mon sommeil pour me plonger dans un sommeil artificiel, m’implanter ce tatouage ou fûinjutsu que personne n’arrive à retirer. Du moins c’est ainsi que je perçois la chose.

Dit-il en lui dévoilant se qui partait de sa gorge, s’étirait sur son ventre et même son dos. À cette révélation, il hésita. Devait-il lui dire qu’il lui avait retiré ses pouvoirs ? Qu’il avait la capacité de retirer une habiliter pourtant héréditaire ? Après mure réflexion, il voulait être franc et en espérait la même chose venant d’elle alors il lui en donna un peu plus.

- Je sais qu’il est probablement l’une des personnes les plus dangereuses de se monde, c’est déjà arriver qu’on me surprenne, mais cette façon de faire m’était inconnue… Il était… À part. Bref, j’ai hésité à te dire ceci, mais voie le comme un bonus au pire, car sa rencontre n’était pas gratuite. Involontaire au premier lieu, elle m’aura couté mon hérédité, je ne maitrise plus l’encre qui favorise mon clan. J’ai également perdu mes compétences en Fuînjutsu… Bref, c’est comme s’il m’avait changé un truc à l’intérieur, pour le remplacer par quelque chose de mieux, selon lui.

Évitant volontairement de lui dire se qu’il lui avait ajouté pour lui faire gaspiller une prochaine question, il poursuivit, confiant.

- Pour les autres, j’imagine que je ne les aurais pas tous pris, mais bon… Nous sommes le début d’une nation et une nation se base sur une horde de gens, nous avons besoin de tous et chacun aussi différent soit-il. Je me classe moi même comme l’une des personnes les plus exigeantes en se monde, la perfection est à la clé et l’abandon n’est pas une option, c’est d’ailleurs mon Nindô. Je suis également celui qui s’occupe de former les bleus au combat de par mon esprit mal tourné ou mon expérience et je ne forme que des guerriers, les faibles resteront à la base faire des besognes plus futiles et pour tout te dire… J’espère la même chose de mes collègues Aizuyake, un esprit de vainqueur, seulement ma position me confronte à des cas particuliers, des gens qui selon moi devraient être ailleurs. Nous sommes les piliers du Shôraizen, nous devons être les meilleurs dans nos domaines. Pour le moment, j’ai repéré quelques failles, quelques personnes que je surveille et qui pourraient en décevoir plus d’un, mais c’est un autre problème et ce n’est rien que je ne puisse résoudre. Sinon, je sais que tous ceux qui sont ici ont fièrement l’intention de combattre pour se qu’ils pensent juste. Nous sommes une grande famille et je les protègerais. En fin de compte j’ai foi en cette organisation.

Puis, il était temps de parler de sa tâche d’Inu.

- En tant qu’Inu, j’ai fait une tonne de choses. Recrutement, rencontre, entrainement, etc. J’ai un peu touché à tout, autant sur des missions officielles que son contraire, j’ai également pris la liberté de commencer plusieurs petites rencontres comme celle-ci et bien d’autres choses qui tournerait dans ses eaux. L’amour de Seitô par exemple, une personne que j’ai bombardée afin de m’assurer qu’elle serait à la hauteur, même si cela impliquait m’éloigner d’elle pour qu’elle ne comprenne pas. Bref, j’ai fait tant de choses, mais j’imagine qu’éluder cette réponse à son maximum ne te procurera rien en terme de satisfaction. Je vais donc te parler de deux choses que peu de gens sont pour le moment conscient. J’ai joué un rôle dans deux actes, le premier concerne Goren, tu as surement entendu parler du golem de pierre ? et bien ensemble nous avons eu un peu de bon temps, colonisé quelques endroits en notre nom commun, etc. Ensuite, mon préféré ! J’ai affronté par gourmandise un homme réputer pour être le tranchoir fantomatique de kiri, Yusuke. Tu devrais avoir entendu parler de lui également… Un homme mystérieux qui ne se prête que très peu au jeu… Bref, sa légende dut exagérer puisqu’il n’a pas réussi à me porter le moindre coup… J’ai donc décidé de lâcher prise sur cette chimère et de revenir au Shôraizen, car il n’en valait pas vraiment la peine. Certes la manipulation des cendres c’est intéressant, mais je n’ai pas trouver son esprit très développer niveau combat.

Vient finalement le temps de répondre à sa dernière question.

- Tu sais, ma position me donne effectivement accès à bien des choses autant matérielles qu’intangibles… Je n’ai pas l’intention de te faire perdre ton temps plus longtemps, en tant que bonne Shinobi, tu devrais déjà avoir conscience qu’une chose cloche, tes réflexes devrais t’avoir habitué à toujours être sur tes gardes et se même en terrain connu. Je te rassure, ta vie n’est pas en danger pour le moment. Je m’explique.

Dit-il en se relevant sur son siège, puis ses mains vinrent se joindre devant lui comme pensif, ses yeux jetaient un dernier coup d’œil à cette montre qu’il retira et envoya vers l’Aburame.

- Cela fait exactement cinq minutes depuis ta première lampée, j’ai calculé. Je suis une personne honnête et puis, dans notre situation, nous ne sommes plus en mesure de dire quoi que se soit de faut, les moindres secrets, les moindres pensées aussi sensuelles que morbides se révèleront toutes, si l’ont pose la bonne question. Je suis ainsi, si tu ne m’ pas menti, tu apprendras que j’ai bien souvent un atout dans ma manche.

Conscient qu’il venait d’étaler son jeu sur la table, son regard se fit plus malicieux, elle venait d’entrer dans se qu’il aimait appeler sa zone de confort, un esprit troublé qui manipulateur à l’extrême planifiait tout, ou presque dans l’optique de s’avantager au maximum.

- Tu connais surement Nozomi et probablement ma cousine de vue, elle travail dans l'aile de la médecine également, mais tu t’en doutes surement une pro comme elle ne peut s’empêcher de ramasser divers échantillons et informations susceptibles de l’aider dans son travail. Je te présente donc tes ceci.

D’un mouvement sec, il lui envoya doucement une fiole avec quelques insectes à l’intérieur et une autre avec du sang. Elle pourrait vérifier qu’ils étaient bien tous les siens, le sang compris.

- Ils m’ont été d’une grande aide afin de combattre ton système de défense interne, ainsi on a pu établir des composants chimiques spéciaux pour te déjouer, déjouer se qui te retenait de bien des choses. Cet alcool est délicieux ! Mais c’est aussi un puissant sérum de vérité, il impose à ceux qui entrent en contact avec lui de dire strictement la vérité, et ce après seulement deux minutes. Tu sais, ce n’est pas contre toi, mais je prends très au sérieux la sécurité du Shôraizen alors voici la question pour laquelle j’ai préparé tout se charabia, pour laquelle je t’ai parlé plus longtemps que d’ordinaire et ainsi de suite.

Voyant qu’il la tenait, il dévoila sa question.

- Depuis le début de notre entretien, je t’ai demandé si tu étais réellement fidèle à notre cause, en sommes si tu es infiltré ou si tu espionnes pour le compte d’une tierce personne, organisation ou village. Maintenant que tu ne peux plus mentir, m’as-tu dit la vérité, comptes-tu réellement rester avec nous pour toujours, et se sans jamais nous trahir ?

Si la balle était dans le camp de Matawa, il venait de la renvoyer dans celui de Miko, mais en vérité, peu lui importait la réponse, car un homme intelligent sais tirer avantage de bien des situations, même celle-ci.

Matawa était là de marbre, du moins c’est se qu’elle voyait elle en étant sur le sommet de la montagne. Elle lui dit donc ses petits mots doux et commença à descendre doucement alors que lui affichait un sourire ravi. Heureusement elle n’avait aucune manière de jouer dans l’esprit des gens, sinon elle aurait vite compris qu’il ne l’avis pas piéger comme une débutante, mais en double jeu. Le ‘’sérum’’ n’était pas se qu’il était supposé être, il n’avais que précipiter les choses en lui révélant tout, lui faire croire qu’il s’agissait ainsi d’un liquide capable de lui délier la langue avait été un jeu d’enfant. C’était précisément se qu’il voulait qu’elle croie, ainsi elle révèlerait sa vraie nature. Le produit mélanger à l’alcool n’était pas se qu’il lui avait été décrit, s’était en fait un produit bon marché et pourtant très efficace que sa cousine lui avait apporté pour soulager des problèmes de constipations, en augmentant les doses et en calculant le temps, il avait ainsi réalisé un chef-d’œuvre d’organisation, prouvant que l’Aburame au dire du jeune homme avait tout de suite déclenché ses insectes pour supprimer la (drogue) qu’elle croyait avoir ingurgiter, seulement, elle n’avait pas vomi, rien… Se qui prouvait sa culpabilité et de par le fait même sa culpabilité face aux accusations du Hyô.

Matawa se mit donc à marcher avec elle, plutôt silencieux, il contenait sa joie face à la découverte. Elle n’était pas des leurs.

- Tu sais Miko, je suis celui que je veux bien te montrer, ici comme dans le monde, ma spécialité n’est pas de me battre, mais de m’infiltrer. J’ai fait sa toute ma vie, prendre l’apparence que je veux, parler comme je veux afin de faire croire se que je veux, l’image que je projette tout ça, tout n’est que psychologique, les shinobi se cache derrière des jutsus alors qu’un simple cerveau est capable de beaucoup, mais les apparences sont bien plus souvent trompeuse et ne sont pas décelable pour une première rencontre. Tu ne devrais donc pas te fier sur se que j’ai bien voulu te laisser voir ici. Il n’y avait pas de sérum, je n’ai pas les compétences pour en faire et laisse-moi te dire que Nozomi, l’amoureuse de Seitô, ne me porte pas dans son cœur alors, inutile de lui demander quoi que se soi, elle ne me l’aurait pas donné, bref, je suis content que tu m’aies dit la vérité, et tu n’es pas trop mal non plus, bien conserver pour ton âge, mais je vais devoir refuser ton invitation. Pour se soir. J’ai d’autres plans.

Terminant sa phrase, il adressa une petite courbette à sa compagne du soir, puis ajouta.

- Tu as bien fait de nous rejoindre, Seitô sera honoré de savoir que tu as passé mon test avec brio ! Bonne nuit ma chère.

Joignant ses mains, Matawa composa un mundra unique avant de s’apprêter à se désagréger en poussière, se n’était qu’une technique de base, mais un shunshin s'était toujours utile… Peut-être allait-elle répondre et il lui laisserait un instant avant de disparaître sans qu’elle ne puisse le retrouver pour la nuit, mais il avait prévue le coup, deux clones de sa personne était depuis le début de la rencontre en attente, le premier devant Hiriko, avec l'intention de lui expliquer toute la manoeuvre et le second proche d'Eden dans leur chambre. Ainsi, s'il arrivait quoi que se soit a l'original, les clones disparaitrait ne laissant que la certitude que Miko était une traitresse. Se sacrifier pour l'organisation ne lui faisait pas peur, de plus, il était certain de lui tenir tête un bon moment si jamais un combat éclatait.

Bien surpris, mais content de voir que Miko décidait de passer aux choses sérieuses, Matawa ne vit presque pas les insectes enduits de futon foncer sur lui, heureusement pour sa personne, le déplacement instantané fut abandonné en une fraction de seconde pour libérer une quantité phénoménale de chakra sur le sommet de la colline. Sa peau se teintait d’une couleur rougeâtre presque inhumaine et ses tatouages créés à partir d’encre Hyô commençait à luire par la force concentration d’énergie environnante et les propriétés absorbantes. Seulement, il croyait pouvoir s’en tirer bon, mais une fraction de seconde plus tard, plusieurs trous parsemaient son corps, comment ? Les projectiles… Il n’avait pas eu le temps de les éviter et Miko lui avait fait une fleur, déviant plus de la moitié d’entre eux pour lui éviter une mort certaine.

D’office, il venait d’entrer dans un combat, inattendu, mais un combat quand même et dans une telle situation, il ne parlait pas, s’était assez pour donner des indices et ainsi de suite, mais une envie folle de lui prendre sa tête s’installait dans la sienne. Il continua donc se qu’il avait commencé et la déflagration d’énergie s’intensifia, ouvrant ainsi la porte céleste qu’il avait choisie. Honnêtement, il n’avait pas le temps de réfléchir, il devait lui porter des coups et au plus vite, car ses blessures n’arrêteraient pas de saigner et le rendraient inconscient d’une minute à l’autre, heureusement la force de la porte bloquerait les dommages et il pourrait sans conséquence immédiate combattre. Elle était forte à distance, mais que valait-elle au corps à corps avec une diarrhée monstre ? Elle ne semblait même pas capable de se retenir, il allait lui faire payer.

Fonçant droit sur elle, Matawa défonçait littéralement le sol à chacun de ses pas, créant de minuscules cratères fissurés dans le sol rocheux de la place, il invoqua en mouvement cinq clones de pierre qui fonçait tout comme lui sur la Kunoichi, alors que lui sautait en l’air pour lui porter un coup encore plus dévastateur. Les clones n’avaient qu’un but bien précis. Projeter la femme en l’air pour qu’il puisse lui porter son coup, utilisant la technique de la feuille morte, ils propulseraient tous en même temps un coup de pied pour propulser la femme en l’air ou le véritable Matawa la réceptionnerait avec un énorme coup de pied marteau.

résumé: