La poignée tremblait… Non en fait, ce n’était pas la poignée qui tremblait, c’était ma main. Imaginez vous la scène. Un shinobi de mon rang se retrouvant à trembloter en ouvrant une porte. Moi qui faisait parfois frémir des ninjas confirmés, je me retrouvais aussi apeuré qu’un enfant en bas âge. Mais qui étais-je vraiment à ce moment là ? Qui était ce Yusuke Katano qui ouvrait lentement la porte de la chambre de sa petite amie. Etait-ce le sabreur de Kiri, le nukenin, ou encore un autre du même genre mais drastiquement différent. Il m’étais alors impossible de répondre à cette question mais j’étais sur le moment sûr d’au moins une chose, quelque chose se passait bel et bien dans ma poitrine. Je n’étais pas qu’un amas de chair soutenue par un squelette. J’étais bien vivant, j’étais en vie ! Ma main toujours sur la poignée, je pus commencer à entrevoir l’intérieur de la chambre. Il faisait sombre, il faisait nuit et la tempête grondait à l’extérieur. La porte s’ouvrit un peu plus. La porte s’ouvrit totalement.

Pas de sons cette fois, pas d’ombre se projetant sur un rideau de lumière comme dans les films américains. Pas de musique romantique ou mélodramatique. Juste le son du vent fouettant les fenêtres et sifflant entre les boiseries de la demeure. Mon regard se portait sur le lit, ce même lit qui donnait sur une fenêtre condamnée partiellement. Je fis un pas en avant puis m’arrêtai. Je sentis sa présence… Elle était dans le lit, elle dormait peut-être. Peut-être qu’en tentant de la réveiller je ne ferais que l’effrayer. Je reconnus une silhouette dans le lit, une silhouette qui respirait… Respirait lentement et à une cadence régulière. Un tel rythme respiratoire ne pouvait signifier que le sommeil. Je fis donc quelques pas, contournant le meuble sur lequel dormait la silhouette. Je me retrouvai du côté de la fenêtre, là où les quelques rayons de la lune parvenaient partiellement à s’insinuer. Les rayons éclairaient son visage…

Elle dormait paisiblement. La regardant hiberner ainsi, je n’aurais pas cru que cette jeune fille était capable de trancher un homme en deux. Elle avait l’air si innocente, si pure… un véritable ange dans une couverture en laine. Je m’accroupis prêt du lit et je passais ma main près de son visage pour écarter une mèche qui retombait mal sur ses yeux. J’en profitais pour caresser timidement son front. Je sentis sa chaleur, la vie à l’intérieur. Je posais alors ma main sur sa joue et je sentis une pulsation. Ses yeux s’ouvrirent lentement alors qu’un sourire énamouré s’imprimait sur mon visage. Je plongeais mon regard dans le sien et caressa sa joue à nouveau de mon pouce.

-Bonsoir rayon de lune… Tu es si belle quand tu dors… Tu vois, je suis revenu…

Pas un mot de plus, ce n’était pas nécessaire. J’approchais timidement mon visage du sien et mes lèvres fusionnèrent avec les siennes. Un baiser long, un baiser amoureux. Ce genre de baiser que l’on attend longtemps sans jamais savoir si l’on va y avoir droit ou non. Un baiser magique qui reste à jamais gravé dans les esprits des amants. Quelques secondes se perdirent dans le silence. Je décollais alors mes lèvres et collais mon nez contre sa joue, fermant les yeux.

-Je t’aime.

mort aux romantiques:

Les mots étaient prononcés, ils étaient gravés à jamais dans l’esprit de Yuki, je le savais. Je pouvais sentir son cœur battre de plus en plus rapidement, son souffle sur mon épaule tandis qu’elle se lovait dessus. Je pouvais sentir la chaleur de sa main tandis qu’elle l’insinuait doucement le long de mon torse pour parvenir jusqu’à ma nuque. Elle avait toujours tendance à faire ça… Toujours de la même façon. Cela avait le mérite de m’allumer instinctivement et me poussais à me rapprocher encore plus de ma princesse des glaces. Nos corps étaient quasiment collés, mon nez caressant sa joue et mes lèvres se posant sur son oreille. Je me montrais doux, bien plus doux que je ne l’avais jamais été avec qui que ce soit. Ma main elle aussi me surprenait à s’aventurer. Bien sûr elle ne chercha pas sur sa poitrine un logis confortable, j’étais bien trop classe pour y aller carrément de la sorte. Non… ma main passa dans le dos de la jeune fille et remonta elle aussi vers sa nuque. Je débutais alors un petit massage délicat et lent. Cette sensation de proximité m’apaisait, elle me faisait me sentir à l’aise, à l’abri. En fait, Yuki avait tout du monde dans lequel j’aurais toujours voulu vivre. Un monde de douceur et de rêverie, un monde sans noirceur me persécutant et sans trahison. Un monde à l’image de cette princesse des neiges, un monde en guimauve.

Mais l’heure n’était pas aux comparaisons hasardeuses. Mon cerveau était sur le point de perdre tout contrôle sur la situation vu comment il bouillait à l’intérieur de mon crâne. Il me fallait beaucoup de courage pour ne pas que je l’embrasse à nouveau, sur ses lèvres, ses joues, sur tout le corps. J’étais entré dans une sorte de nouvelle dimension où les sensations étaient multipliées par mille. Mais bientôt mon corps ne supporta plus ses petites caresses dans le cou et ces petites papouilles. Il exigeait plus de proximité, plus d’amour, plus de chaleur… Ma main redescendit tout en longeant doucement le dos de la jeune fille. Mon autre main vint alors rejoindre sa comparse sur ce dos à la peau si douce. Je rapprochais la jeune fille de mon corps jusqu’à ce qu’elle fut totalement collée à mon torse et je soulevai belle au-dessus de son lit. La petite créature n’était pas bien lourde et bientôt mes mains passèrent sous sa croupe pour empêcher qu’elle ne tombe. Mais le fait de la porte ne nous empêchait pas de continuer de nous embrasser et chaque caresse, chaque baiser langoureux était multiplié par mille dans la bouilloire qui me servait de cerveau.

Je portais toujours la jeune fille et nous nous retrouvâmes bientôt contre le mur. Elle avait le dos contre celui-ci et je continuais de la porter. Une nouvelle fois la proximité se fit plus pesante, plus chaleureuse. La jeune fille avait enroulé ses jambes autour de mes hanches et je l’embrassai fougueusement. Plus qu’une main était positionnée sous sa croupe, l’autre avait traversé son corps en effleurant la tenue de nuit en satin pour rejoindre les cheveux de la belle. Le baiser qui s’en suivit fut magistral. Tellement magistral que pour y mettre fin, je n’eus pas d’autre choix que de sourire bêtement et de retirer doucement mes lèvres. Mon regard entra dans celui de la petite princesse des neiges en face de moi et je m’esclaffais timidement, sans trop faire de bruit.

-Tu m’as manqué. Ton odeur, ta peau, ton nez… tes jambes… ta bouche.

Tout en énumérant chacune des parties, je commençai tout d’abord par plonger mon visage dans ses cheveux, humant son doux parfum que je retrouvai avec bonheur et plaisir ; je caressais de ma main libre la peau douce et laiteuse là où je le pouvais encore. Mais sentant la pression remonter, je commençais à fléchir les genoux et à déposer Yuki sur le sol, je lui embrassai alors le nez en ouvrant les lèvres… Je continuais en m’écartant par baiser ses mollets, remontant jusqu’au genoux. Je finissais le tout par un baiser magnifique sur la bouche de ma bien aimée… Mes mains lors de ce baiser se posèrent sur les hanches de la jeune fille toujours assise, le dos au mur. Mes mains caressaient ses hanches et remontait un peu près de ses côtes, passant sous le tissu en satin. Tout cela bien sûr sans stopper le superbe baiser.

Mon souffle se faisait de plus en plus rapide, de plus en plus pressant. La belle Yuki, blottit contre mon corps se détacha soudain. Elle semblait se remettre sur ses pieds, se redresser et me tendre la main. Je la saisis instinctivement et me levai à mon tour. Un nouveau baiser une fois debout, nous reculions à la même cadence que nos caresses. Yuki finit cependant pas heurter une porte. Une porte restée caché dans l’obscurité de la chambre mais que je connaissais bien. Cette collision me permit de me rapprocher encore, tout en silence… Mon corps se colla au sien et ma main caressa sa cuisse. Nos baisers ne cessaient pas et alors que nous allions battre le record du plus long échange de salive du monde shinobi, je sentis les mains de Yuki explorer mon corps. Elles s’aventurèrent dans des endroits encore méconnus et inexplorés. Ses mains descendirent ainsi sur ma ceinture et la desserrèrent. Je sentis également son envie de pénétrer dans la salle d’eau. Mon pantalon tomba sur mes chevilles alors que nous entrions tous les deux dans la salle des désirs interdits…

Nous étions entrés à l’intérieur. Je sortais mes pieds de mon pantalon pour que celui-ci ne me gène plus et j’allumais l’eau chaude dans la douche avant de rejoindre Yuki restée à l’extérieur de celle-ci. Je l’embrassais alors fougueusement. Mes mains se posèrent sur ses hanches et remontèrent lentement vers les bretelles de sa nuisette de nuit. Doucement, toujours en l’embrassant, je fis tomber une bretelle. Légère et fugace comme la personne qui la portait, la luisette tomba au sol sur les pieds de la jeune et belle demoiselle qui se retrouva alors en tenue d’Eve. Pourtant, je ne pris même pas le temps de la regarder. J’étais bien trop occupé à satisfaire les lèvres de cette dernière.

Sans m’en rendre compte, je finis bien vite nue moi aussi et dans un élan de passion, j’entrainais ma bien aimée avec moi dans la cabine de la douche. Nous étions à présent tous les deux entre ces 4 murs de verre. Nous étions fou, nous étions amants. Nous nous caressions comme si nous avions été crées pour le faire, chaque toucher enrobé d’une douceur infinie. Mon cœur battait la chamade tandis que mes mains exploraient la personne de ma princesse des neiges. Tant de temps à passer ensemble et il me semblait pourtant que nous venions de passer un niveau important dans notre relation. Mais j’étais bien trop dans le moment pour raisonner correctement et la passion l’emportait sur la raison. L’eau coulait à flot sur nos corps dénudés tandis que nous fusionnions tendrement.

Il n’y avait pas de mot pour décrire une telle expérience, pas de phrase magistrale et hautaine, pas d’orgueilleuses expressions. Il n’y avait que le sentiment, que les sensations. Nous étions tous deux réunis en une personne pendant un moment long et agréable, parfois douloureux pour l’un des partis. Mais l’eau nous baptisait amant de sa chaleur réconfortante et tempérait nos corps d’une ardeur nouvelle. De l’extérieur, si un spectateur avait assisté à la scène, il n’aurait rien compris à ce qui se passait dans cette cabine de douche. Il n’aurait en effet vu que de la buée… De la buée ainsi qu’une main posée sur la surface vitreuse effaçant un peu de la vapeur. Puis une main plus grande la rejoignant, serrant celle-ci de ses doigts masculins et virils. La nature avait réunis deux êtres et cette étreinte faisait d’eux des spécimens complémentaires à vie.

On ne sauve pas un tueur des griffes de ses démons… Non, on ne peut pas le faire. En revanche peut tenter de les faire s’endormir. Ils dormiront alors d’un sommeil léger pendant quelques heures. Pour cela il faut un moment d’intense bonheur et véritablement accaparer l’attention de processeur de démon. Ce n’est pourtant pas si compliqué que cela mais le seul problème est que ces petits monstres reviennent toujours à la charge, plus puissants, plus acharnés. La haine revient, vous engouffre et vous noie dans un océan de noirceur putride. Mais vous êtes né vagabond, démon et croque-mitaine et vous ne changerez jamais, c’est d’ailleurs pour cette raison que vous aimez tellement replonger. C’est pour cette raison que vous adorer vous faire envelopper de noirceur et basculer tendrement vers le coté obscure…

J’avais fait un rêve. Un rêve pas très agréable. Je me trouvais au sommet d’un phare en compagnie de Yuki. Nous étions tous deux en tenues de ninja et observions l’horizon. Soudain Yuki tomba de son piédestale en basculant par dessus la barrière d’acier. Je courus, agrippa mes mains à la dite barrière et chercha à la secourir. Rien a faire, j’avais été trop lent. La pauvre fille s’enfonçait dans les différents niveaux de l’air jusqu’à atteindre l’eau. Celle-ci s’ouvrit à son contact et se transforma en véritable petit tourbillon. La pauvre fille tomba en plein milieu de ce désastre naturel et disparu dans l’obscurité aqueuse. Je voulus crier mais la voix me manquait, je ne parvenais pas à émettre le moindre son et je restais muet.

J’ouvris les yeux avec douceur. Je ne me rendais pas encore compte du rêve que je venais de faire mais il me reviendrait en tête un peu plus tard. Je remarquai Yuki sur mon torse, allongée. Elle avait décidément apprécié la nuit précédente et en demandait plus. Elle me rendit mon je t’aime et tout en continuant de frotter nos corps encore endormie me rappela que j’avais été pas mal la veille. Je souris à cette pensée, pour une première fois je ne m’étais donc pas si mal débrouillé. Je plongeai mon regard dans celui de Yuki puis commença a lui caresser les cuisses. Les caresses durèrent, fatigue du matin oblige. Entre baiser et attouchement, les minutes se firent éternité. Je fis cependant basculer ma princesse des glaces et me retrouvais au dessus d’elle. Très vite, nous reprîmes nos petites besognes de la veille et étions partis pour un troisième round. Le confort du lit et des draps me poussaient à donner le plus fort de moi-même et je crois bien que cette troisième fois, bien qu’un peu matinal et classique (sur le lit) n’avait rien à envier aux deux autres.

L’acte rituel dura près d’une heure. Une heure de silence, de gémissement, de râles et de soupirs. Nous avions tous deux fusionnés une nouvelle fois et nous étions alors affalés l’un sur l’autre sur le lit. Je caressais les cheveux de ma petite amie avec douceur et lenteur, tentant de les faire danser sous mes doigts. Nous étions fatigués mais amoureux…

-Yuki… où vas-t-on toi et moi ? Je suis aux anges de t’avoir retrouver mais je ne pourrais pas rester éternellement, tu le sais. Pour toi j’ai pris une nouvelle patrie, du moins sur le papier. Je fais actuellement partie de cette nouvelle alliance des pays neutres. Je pense qu’ils méritent leur souveraineté et puis, ils pourraient m’être utiles. Mais toi, où se dirige ton sentier ?

Première phrase depuis nos retrouvailles qui n’était pas ponctuée par un soupir…

Nous en avons fini… fini de nous embrasser, de nous caresser et de nous faire de petites papouilles. Non, il est désormais l’heure des plus sérieuses discussions qui reviennent toujours sur le tapis lorsque l’on parle de relation entre deux individus : l’avenir. Je lui ai demandé quel avenir elle envisageait pour elle et moi. Je compris alors, d’après ses réponses pour le moins singulière que cette fille m’était entièrement dévouée. Mais comment un monstre comme moi pouvait-il se procurer un tel ange gardien. Elle me fit comprendre qu’elle rejoindrait le Shukai pour être près de moi. Mais je me demandais toujours, quel genre de couple serions nous ? Le genre qui explose ou le genre qui dure. J’avais plutôt une préférence pour celui qui dure, ne me demandez pas pourquoi. Je regardais les pupilles de cette chère enfant alors qu’elle se trouvait toujours en dessous de moi. Je roulais sur le côté difficilement et m’allongeais à ses côtés, le regard toujours perdu dans le plafond.

-Nous allons donc vivre ensemble… pour toujours. Mais dis moi, si tu vas au Shukai avec moi, sauras-tu encore être ninja ? Es-tu encore capable de te battre ?

Ma question, je le sentis directement, du faire assez mal à ma petite amie. Je savais bien qu’elle en était capable, je savais bien qu’elle avait cette force en elle mais ce que je ne savais pas s’était si elle était vraiment de nouveau capable de faire saigner un homme. Je tournai la tête vers la sienne et je caressai ses cheveux. Je l’entendis respirer longuement…

-J’ai une technique intéressante tu sais… elle permet de se balancer dans un univers parallèle semblable au notre. On pourrait se battre a fond sans risquer de se blesser, c’est une manière parfaite de se plonger dans un entrainement. Que dirais-tu d’un bon combat ? Je sais que toi et moi sommes sur la même longueur d’onde sur un bon nombre de domaine mais qu’en es-t-il du combat, si je veux pouvoir t’emmener partout avec moi, il faut que je sache si tu es toujours capable de te défendre ou si je dois te protéger entièrement.

Mon sourire se fit assez timide, je ne savais pas comment elle allait réagir. Il y avait bien deux chemins à prendre mais je n’avais clairement aucune idée de celui qu’elle choisirait. J’avais envie de ce combat car si elle était effectivement apte à se battre, elle pourrait se montrer très utile dans mes projets, surtout qu’elle pourrait rejoindre l’organisation. Je tendis à nouveau ma main vers son nez et je le caressais.

-Alors qu’est ce que tu en dis ?

La jeune Yuki était déboussolée, je le sentais bien. Elle n’était plus la même depuis que lui avait posé cette question. Peut-être n’aurais-je jamais du. Mais si je ne l’avais pas fait, comment se seraient passer le reste de la journée. Certes j’aimais les papouilles et faire l’amour mais je gardais la tête sur les épaules. Je voulais savoir comment allait se présenter l’avenir et pour cela je devais savoir si Yuki était toujours capable de se battre ou si elle allait rester dans mon ombre toute sa vie. Serais-je obligé de la défendre à la moindre menace ? Je ne savais encore rien de sa réponse lorsqu’elle se roula de son coté du lit mais je sentis soudain la distance. Une distance nouvelle et qui ne s’effacerait pas de sitôt. Je tentais de la ramener vers moi mais elle sortit soudain du sanctuaire nuptial. Elle se dirigea nue vers la fenêtre et regarda au loin. De mon point de vue je ne pouvais observer que sa croupe et son corps penché, j’avais fait une erreur. Tout dans son corps respirait la déception. Je pris une profonde inspiration et me redressais sur le lit. Mon dos contre la surface en bois.

-Je suis désolé, je n’aurais pas du parler de ça. Je sais bien que tu n’es pas prête encore… Je m’inquiète c’est tout.

La jeune fille revint vers le lit. Elle s’assit mais de manière étrange. Elle semblait cacher quelque chose. Pourtant je croyais que j’étais son âme sœur et qu’elle pourrait tout partager avec moi. Je me trompais décidément… Un peu de déception de mon côté aussi alors. Je me rapprochais un peu de la jeune fille tandis qu’elle me demandait ce qu’elle gagnerait si je perdais le combat. Je souris. J’avais une fois de plus gagné une bataille sur son amour propre et en me laissant choisir de ce que nous allions faire, elle essuyait une nouvelle défaite. Mes lèvres se décontractèrent et je ramenai Yuki contre mon torse, la retournant pour pouvoir mettre ma tête sur son épaule. Mon souffle passant lentement entre son oreille et les mèches de ses cheveux.

-Je n’avais pas compris… excuse moi. Nous reporterons ce combat à dans très longtemps, inutile de se presser. Pour l’instant savourons ce moment particulier.

Pour une fois je prenais le temps de savourer et de ne pas m’inquiéter. Peut-être allions nous nous mettre en jeu pour un quatrième round des festivités mais j’en doutais. Nous étions tous deux à bout de force sur le plan physique de ce point de vue là. Soudain j’entendis des pas… des pas qui se rapprochaient peu à peu de la chambre.

-Quelqu’un vient je le sens…

Soudain on tapa à la porte. Que devais-je faire, rester planté là ou me dissimuler ? Mon regard se porta instantanément sur Yuki, que voulait-elle que je fasse ?