N'oubliez pas que vous pouvez voter toutes les deux heures sur les cinq Topsites pour le forum !
Rappel : Chaque RP doit au minimum faire 15 lignes, soit 1400 caractères espaces non compris minimum.
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Konoha
Nara Natsuki
Nara Natsuki
Informations
Grade : Bras Droit de l'Hokage
Messages : 1736
Rang : SSS

En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun Empty
Message(#) Sujet: En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun EmptyVen 28 Juin 2013 - 0:37

L'hiver et l'été sont deux saisons que tout oppose. La première symbolise le repos, la récupération et le calme, alors que la seconde est l'incarnation même de la vie, transpirant d'énergie où que l'on pose son regard. Natsuki, qui à l'image de son clan était caractérisé par le calme et le sang froid – la plupart du temps -, détestait pourtant la saison hivernale. Lui qui chérissait la vie, il passait systématiquement cette période dans une détestable torpeur, le froid lui sapant son énergie aussi sûrement que l'ourse ne laisse pas la moindre lampée de miel sur la ruche qu'il assaille. Sans doute est-ce le travail qui le maintient en vie en cette saison. Car bien qu'il n'était pas incité à l'effort, il savait qu'il ne devait pas se laisser aller, pour son propre bien. Ainsi, il trouvait dans l'objectif de ses assignations la motivation de continuer. De son entrainement, inutile d'en parler pendant la saison froide. La neige extérieur et le vent glacé qui la maintenait lui interdisaient toute tentative de s'exercer dehors, là où il avait l'habitude de le faire le reste de l'année. Ne lui restait que le dojo de son clan, chauffé bien entendu, pour les exercices physiques, strict minimum imposé pour entretenir la souplesse et l'élasticité de ses muscles.

A la lumière de ces informations, il était aisé de comprendre le sourire satisfait imprimée sur son visage, alors qu'il réunissait ses affaires pour partir s'exercer sous les doux rayons d'un soleil d'été matinal. A l'un des terrains d'entrainements extérieurs, il n'emportait que le strict minimum avec lui, à savoir sa paire de tonfas soigneusement liée par une sangle de cuir, et sa sacoche de ceinture contenant quelques projectiles. Son gilet tactique à poches multiples resta dans la petite armurerie annexe à sa chambre par contre : en l'absence de mission en cours, et surtout à cause de la chaleur qui ne fera que monter durant la journée, porter plus de vêtement que son t-shirt sombre sans manches par-dessus son haut à résille relevait de la folie. La saison était désormais propice aux pantacourts et aux chaussures ouvertes. L'héritier Nara, fin prêt, se mit en route, saluant au passage sa mère – présente depuis une semaine à la maison, fait assez rare pour mériter d'être signalé – dans la salle à manger.

Dehors, le thermomètre voyait son mercure déjà bien élevé, alors qu'il n'était que neuf heures. La journée promettait d'être délicieuse pour le début de la saison, surtout si la petite brise rafraîchissante qu'il sentait soulever ses cheveux continuait de souffler. Le chemin vers le terrain, il le connaissait par cœur, aussi il n'eut besoin que d'une vingtaine de minutes pour arriver aux abords du plus commun d'entre eux, celui aux trois piliers de bois. Natsuki avait beaucoup de souvenir ici, parmi lesquelles il comptait ses véritables rencontres avec ses coéquipiers actuels de l'équipe Hiatari, passant de simples visages déjà vu à frère et sœur d'arme. C'était un lieu très commun en abord de la forêt entourant le Village de Konoha, mais il était encore relativement assez tôt pour que le genin tatoué puisse espérer qu'il n'y ai pas trop de monde l'occupant déjà.

Mais de monde, il n'y en avait aucun. Pas le moindre genin à l'horizon en train de s'exercer à quelque technique que ce soit, pas l'ombre d'un formateur sadique occupé à torturer ses élèves sous le couvert d'un entrainement musclé. Quant aux civils en ballade, il ne les chercha même pas du regard : il savait pertinemment que les citoyens de Konoha évitaient ce genre d'endroit, qui pouvait les exposer à des blessures résultant d'un affrontement entre deux shinobis. Étant le premier arrivé, Natsuki fit face aux trois piliers, témoins de scènes aussi diverses que variées depuis la construction du Village de la Feuille, et s'inclina en guise de salut respectueux. L'Histoire n'expliquait pas la raison de l'existence de ses trois bûches, pourquoi elles avait été plantées ici ou même si elles étaient là avant, mais l'héritier Nara les avait toujours considéré comme les totems gardiens des jeunes générations, dont ils surveillaient les entrainements. Ceci fait, il déposa ses tonfas au pied de la bûche de droite, recula d'une vingtaine de pas, et liant ses doigts entre eux, paumes orientées vers le ciel, il commença à inspirer doucement, faisant le vide en lui. Le vent souffla doucement sur son visage, douce caresse l'encourageant à la concentration, il détendit finalement les bras le long de son corps, et tels qu'il les avait apprit, commença à exécuter les différents schémas de combats apprit dans sa jeunesse, à l'aube de sa formation martiale. '' Des combats réels contre des adversaires imaginaire '' lui avait l'un de ses oncles. Chaque déplacement s'accompagnait d'un ou deux coups, poings ou pieds, suivit d'une garde. Natsuki les effectuait avec une certain lenteur, mais non moins dépourvus d'une certaine maîtrise. Ces gestes, cela faisait des années qu'il les effectuait. Avec le temps, il les avait adapté, modifié pour constituer un parfait échauffement. Les uns après les autres, il montait en crescendo, permettant à son corps un conditionnement idéal pour le reste de la séance. Une séance, qui au vue du temps pouvait se prolonger bien tard, tant le soleil à lui seul emplissait ses batteries.
Revenir en haut Aller en bas
Konoha
Aburame Junpei
Aburame Junpei
Informations
Grade : Jônin
Messages : 678
Rang : A

En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun Empty
Message(#) Sujet: Re: En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun EmptyMar 2 Juil 2013 - 22:21

Cette nuit-ci avait été une nuit plus mouvementé que d’habitude. Lorsque je me réveiller, j’étais toute agité. Quelque chose me perturbais, ou plutôt avais perturbé. Ça devait être mon rêve, mais je ne pouvais me souvenir de rien de celui-ci, ça en étant frustrant. Ça venait à peine d’arriver, c’était presque tout frais, mais je ne pouvais pas me remémorer ce que j’avais vu ou vécu. Je n’avais aucun moyen de savoir si c’était bien ou mal non plus, et je me retrouver à huit heure du matin à me faire un sang d’encre à essayer de me souvenir ce à quoi j’avais rêvé. Je lâchai finalement prise, réalisant que cela ne menait à rien. Je ne pouvais qu’oublier cela,  ou espérer m’en souvenir ultérieurement. Mais pour l’instant, j’avais une routine à commencer et elle était déjà en retard, alors je me précipitai vers la douche, où j’ouvrai les deux robinets aux complets. Je me jetai sous le jet d’eau qui me clarifia alors les idées et m’aida à commencer ma journée. Je sortis de la douche après m’être lavé puis m’habillai de mes vêtements habituels : ensemble noir comprenant camisole, pantalon, bottes et manchons. Il n’y avait que ma veste qui était d’un vert entre l’émeraude et le vert forêt. Une fois habillé, je me rendis vers la cuisine à pas de souris et saisi un simple fruit sur le comptoir avant de me diriger vers la porte d’entrée.

Une fois rendue dehors, je me dirigeai vers la porte du grand rempart, sans pouvoir m’empêcher de faire un petit arrêt. J’étais passé devant un étale de dangos, les préférés de Takeo. Je ne pus m’empêcher un bâton, n’ayant qu’une poire dans l’estomac et un entraînement de prévu, même plus qu’un. Je savourai mon dango tout en me rendant vers la porte du village. Je regardai autour de moi pour voir les villageois qui vaquaient  à leurs occupations. Ils n’avaient pas tous l’air heureux d’être là, la plupart à cause de l’heure matinale. N’ayant pas beaucoup de clientèle, les commerçant se rencontraient souvent en groupes et discutaient ensembles, de tout et de rien. Je me demandai si je serais capable d’avoir une telle vie, une vie de commerçant. Je ne me voyais toutefois pas faire autre chose qu’être un ninja, alors je doutais que j’en serais capable. Je jetai enfin mon bâton, la dernière bouchée en bouche. J’accélérai le pas, remarquant que j’avais vraiment pris mon temps ce matin-ci. J’essayai de me convaincre que je pouvais bien me le permettre une fois de temps en temps, mais je ne pouvais m’empêcher de garder cette espèce d’arrière-goût, comme si je sentais que j’allais regretter d’avoir traîné de la sorte. Mais pour l’instant, rien à signaler. Je me rendis donc avec hâte vers les terrains d’entraînement, en commençant par la fameuse clôture grillé qui délimitait lesdits terrains. Une fois passé la clôture, je me dirigeai vers mon petit coin du terrain où j’allais souvent. Je m’y dirigeai par réflexe mais remarquer alors que quelqu’un s’y était déjà installé, et apparemment il y allait de bon train avec son entraînement. J’ignorais de quel taïjutsu il s’agissait, je n’avais jamais rien vu de tel. Je regardai alors avec intérêt le ninja se pratiquer, ignorant s’il m’avait aperçu. Pour être honnête, je m’en fichais bien, j’étais beaucoup trop intrigué par ses mouvements. Bon, il n’avait pas l’air d’avoir complètement maîtrisé le combo, mais on ça se voyait qu’il l’avait déjà pratiqué. Je mis un pied devant, voulant m’approcher un peu mais je semblai perturber la concentration du ninja puisque celui-ci s’arrêta en plein mouvement, puis me fixa aussitôt des yeux.


- Salut …, dis-je timidement. Je ne pouvais pas m’empêcher de me sentir coupable, comme si on m’avait surpris en train de faire quelque chose que je ne devais pas. Ne t’occupes pas de moi, je ne faisais que passé. En fait non, je venais m’entraîner, mais je ne faisais que passé... pour aller m’entraîner.

Je m’arrêtai là, sentant que j’allais empirer ma situation si je continuais. J’ignorais ce qu’il pensait, pensait-il que j’étais en train de l’épier? Bon c’est un peu ce que je faisais, certes, mais pas dans ce sens-là. Je ne l’épiais pas, puisque techniquement  je n’étais pas caché, j’étais en plein milieu de la place. Ouais, je ne l’épiais pas, je…. je l’observais, voilà. Je n’ai rien à me reprocher, je ne faisais qu’observer un confrère qui s’entraînait. Je portai alors un peu plus attention au confrère en question et trouvai son visage étrangement familier. Bon, peut-être pas familier, mais il me disait quelque chose. Mais je n’arrivais pas à mettre le doigt dessus. Je trouvais la situation étrangement similaire à celle de toute à l’heure, quand je m’étais lever. J’essayais de me rappeler quelque chose que je semblais avoir oublié. Je n’avais pourtant pas rencontré beaucoup de gens, pas depuis les dernières semaines en tout cas. Et si ça avait été quelqu’un que j’avais rencontré durant les dernières semaines, je m’en serais souvenu. Mais qui pouvait-il bien être?
Revenir en haut Aller en bas
Konoha
Nara Natsuki
Nara Natsuki
Informations
Grade : Bras Droit de l'Hokage
Messages : 1736
Rang : SSS

En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun Empty
Message(#) Sujet: Re: En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun EmptyMer 3 Juil 2013 - 13:32

Cela faisait peut-être quarante minutes que Natsuki était ici, et il n'avait toujours pas croisé une âme qui vive. Ce qui était plutôt curieux, compte tenu du temps. Y avait-il eu une guerre et il n'était pas au courant, ou bien le soleil incitait-il simplement plus à langueur qu'à la dépense d'énergie ? Dans le deuxième cas, un bien triste gâchis selon l'héritier Nara. Mais il n'allait pas jeter la pierre : l'hiver, il fonctionnait exactement à l'envers... Alors ce qu'il ne faisait pas durant la saison froid, il le rattrapait maintenant. Au détour d'un enchainement, la dernière succession de coups avant qu'il ne considère son corps comme suffisamment échauffé pour la suite, il s'arrêta à la réception, et ouvrit les yeux : il avait perdu le monopole du terrain, quelqu'un approchait. Un jeune adolescent se tenait parmi les trois piliers de bois, occupé à rien d'autre qu'à l'observer, alors que lui-même posa son regard sur lui. Plus évocateur encore que le nom de famille Nara rattachait Natsuki aux techniques de son clan, les pupilles blanches du shinobi trahissait immédiatement son appartenance : c'était un Hyûga. Si les deux ne se connaissaient pas, leur clan respectif, eux, étaient davantage liés l'un à l'autre. Il était nécessaire de remonter au temps de la Grande Guerre pour trouver l'origine de ces liens, bien avant la création de Konoha. En effet, les Nara et les Hyûga s'étaient entendu sur une collaboration qui profita à tous : malgré la convoitise qu'ils suscitaient, les Hyûga ne furent pas massacrés en mettant au service de l'élimination des Senju et des Uchiwa leurs pupilles aux propriétés si spéciales. Une opération qui fut un succès grâce au support qu'apportèrent les Nara, posant ainsi le premier pavé sur la longue route en direction de la paix. Pourtant, pour Natsuki, ce n'était pas de cette histoire que lui venait sa fascination pour les Hyûga. Un large sourire sympathique étira alors ses lèvres.

« Bonjour à toi. »
répondit-il d'un ton plus assuré à ce dernier, qui lui semblait plus jeune que lui.

Il écarta ensuite les bras, comme pour embrasser tout l'espace vide qui les entourait, montrant ainsi au Hyûga que ce n'était pas la place qui manquait s'il désirait s'entrainer lui aussi sans qu'ils se dérangent l'un l'autre.


« Je ne suis personne pour prétendre au monopole d'un terrain neutre, disposes en comme bon te semble. »


Il marcha ensuite vers la bûche où se trouvaient ses affaires, et récupéra sa bouteille d'eau dont il se délecta de plusieurs gorgées avant de s'assoir au sommet du pilier, ses jambes se balançant dans le vide. Alors qu'il observait le nouveau venu, celui-ci lui paraissait pensif, comme si il était hésitant à s'avancer parce qu'il était là, ou qu'il tentait de se remémorer quelque chose. Peut-être était-ce là simplement sa nature ? il lui avait semblé un peu timide dans sa voix, lorsqu'il s'était adressé à lui. N'ayant plus vu depuis bien longtemps un Hyûga à l'œuvre, l'occasion lui était trop belle pour ne pas être tentée :


« Cela dit, selon la nature de ton entrainement, je serai honoré si tu acceptais de me laisser t'observer un peu, voire de t'y aider. Cela fait quelques années, je crois, que nos clans respectifs ne se sont plus exercés ensemble. Une tradition qui se perd, après ce qu'ils ont pu accomplir ensemble. »


Natsuki avait prit l'habitude de ne jamais porter de signe distinctif de son clan sur lui, car cela révélait presque immédiatement son éventail de techniques à ceux dont le nom des Nara évoquait quelque chose. Aussi, jusqu'à ce qu'il en fasse l'allusion à l'instant, le Hyûga n'avait pas eu la possibilité de l'identifier, contrairement à lui. Sans doute les deux s'étaient déjà vu plus jeunes, lorsque les deux clans s'étaient rencontrés pendant une cérémonie de commémoration. Mais alors bien moins âgé, le genin tatoué n'avait pas le souvenir du visage de son homologue. La seule chose qu'il avait réellement en mémoire, outre les faits historiques qu'il avait apprit comme tout à chacun, étaient ces fameux duels amicaux. Le style de combat des Hyûga était unique. A part eux, personne à sa connaissance ne pratiquait l'art du poing souple. Certains prétendaient que leur façon de combattre était moins impressionnante que celle visant à infliger des douleurs physiques et à briser l'adversaire, mais pour Natsuki, il n'en était rien : leur danse était mortelle, et il s'en dégageait pourtant une grâce incroyable dans chacun des élégants mouvements qu'ils effectuaient. Un spectacle époustouflant pour quiconque l'observait, mais une descente aux enfers pour celui qui devait y faire face.

L'hériter Nara accordait une grande valeur au combat. Pour lui, l'on apprenait davantage d'une minute d'affrontement que de plusieurs heures d'exercices. Mais il était prêt à sacrifier plusieurs jours de pratique, si cela lui permettait de poser à nouveau les yeux sur le corps d'un Hyûga en pleine expression de son art le plus impressionnant, et surtout le plus mortel. D'un simplement mouvement, il quitta le sommet de sa bûche pour retrouver le contact de l'herbe sous ses chaussures, et fit face à nouveau au jeune homme, les mains sur les hanches, et le sourire chaleureux aux lèvres.


« Mais avant toute chose, la politesse exige que je me présente : tu peux m'appeler Natsuki, du clan  Nara. »
Revenir en haut Aller en bas
Konoha
Aburame Junpei
Aburame Junpei
Informations
Grade : Jônin
Messages : 678
Rang : A

En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun Empty
Message(#) Sujet: Re: En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun EmptyVen 19 Juil 2013 - 19:57

Contrairement à moi, le ninja devant s’adressa à moi avec une voix pleine d’assurance, du moins selon moi. Sa réaction soudaine m’avait désarçonné  et m’étais aussitôt adressé à lui. Il me salua donc avec sa voix confiante, ne rajoutant rien de plus. Il n’avait pas l’air plus enclin à la conversation que je ne l’étais, il était quand même en plein entraînement. Préférant le laisser à son entraînement, je lui conseillai de ne pas faire attention à moi. Seulement, ça n’était pas tout à fait sorti comme je l’avais imaginé. Je me retrouvai donc à lui bredouillé une excuse dont moi-même avais peine à en comprendre le sens. Mon interlocuteur me répondit d’abord par un mouvement de bras, ouvrant grand les bras comme pour désigner les terrains d’entraînements. Puis il reprit la parole, me rappelant que ce n’était pas la place qui manquait pour s’entraîner. En plus, nous étions les seuls sur les terrains, j’avais donc littéralement tout le reste du terrain pour moi. Je regardai autour de moi, cherchant l’endroit idéal pour m’entraîner. Je l’entendis alors marcher, s’éloignant pour aller rejoindre son sac qui était posé un peu plus loin. J’en profitai pour faire de même, allant me placer pas très loin d’où mon confrère c’était arrêté puis assis.

J’arrivai donc sous l’arbre en question, qui offrait un petit coin sombre qui ne sera pas négligeables lorsque le soleil sera à son zénith. Je commençai par m’échauffer, pratiquant différent exercice de flexibilité enseigner par mon père, qui l’avait appris de son père  et ainsi de suite. Il ne faisait pas partie du Poing Souple en tant que tel, mais c’était un ajout que nous y avions ajouté nous-même. Il était connu que l’étirement était important avant une session d’entraînement. Même avant de partir en mission, c’était une bonne idée de s’étirer et de réchauffer ses muscles. Une fois les différentes poses terminé, j’allais commencer mais je fus interpellé par le ninja. Il me demanda si je voyais un inconvénient à ce qu’il observe mon entraînement quelques instants. J’écarquillai les yeux face à sa demande, mais repris rapidement contenance puis écoutai ce qu’il avait d’autre à dire. Comme de fait, il continua en déplorant le fait que nos clans n’aient pas pratiqué ensemble depuis trop longtemps. Je compris alors pourquoi j’avais cette impression de déjà-vu. Il était du Clan Nara, évidemment. Ils s’étaient sûrement rencontré plus jeunes, mais je n’avais rien de plus concrêt. Le Nara non plus d’ailleurs, et avec raisons. Presque tous les Hyûgas se ressemblaient : yeux blanc et cheveux noirs. Je l’observai pendant quelques instants, cherchant un signe qui pouvait l’identifier à son clan mais n’en trouvai pas. Il sauta de son siège, restant au pied de celui-ci. Il me fit face puis se présenta avec le sourire au lèvre. Il s’appelait Natsuki, Natsuki Nara évidemment.


- Et moi c’est Tenshi, du clan Hyûga comme tu as pus le remarquer, lui répondis-je d’un ton moqueur. Si tu es du Clan Nara, il est pratiquement dans mon devoir d’accepter.

Je m’approchai de Natsuki puis vint le rejoindre au pied des bûche pour lui tendre la main de façon amicale. Je venais tout juste de le rencontré, mais je savais que je pouvais le considéré comme un allié. Il était du Clan Nara après tout, nos clans sont alliés depuis le tout début du village. Je venais de trouver là un ami qui je savais serais là quand le moment viendra. Il serra là comme je serai là pour lui. Ma rencontre avec Takeo m’avais beaucoup fait réfléchir, sur mon avenir en tant que shinobi. Jusqu’à maintenant, ça m’arrangeais de ne plus voir personne, je n’avais rien d’autre  à faire que de m’entraîner. Mais Je ne pouvais plus continué ainsi. J’ai vieillis et j’ai changé, du moins j’en ai l’impression. Je ne suis plus le jeune shinobi seul que j’étais à l’époque. J’avais une équipe, Takeo et Mogura-senseï, et maintenant je me faisais un nouvel ami.
Revenir en haut Aller en bas
Konoha
Nara Natsuki
Nara Natsuki
Informations
Grade : Bras Droit de l'Hokage
Messages : 1736
Rang : SSS

En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun Empty
Message(#) Sujet: Re: En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun EmptyDim 21 Juil 2013 - 23:34

La poignée de main qu'ils se serrèrent marqua le début de leur relation tout comme les retrouvailles entre leur deux clans qui s'étaient un peu perdu de vue, selon l'avis du manipulateur des ombres. Suite à quoi, Natsuki retourna s'adosser à la bûche centrale du trio trônant au milieu du terrain d'entrainement, et resta simplement à observer avec attention les exercices préparatoires de Tenshi. Comme il s'y attendait, l'approche même de l'échauffement n'était pas la même que celle enseignée dans son clan. En soi, ce n'était pas surprenant : même au sein du clan Nara, rares étaient ceux qui préparaient leur corps à l'effort comme lui, par une succession de mouvements martiaux, la plupart préférant une pratique un peu plus classique. Néanmoins, pour les Hyûga, cela n'avait rien à voir avec du plus classique. Les muscles à peine échauffés, Tenshi était partis dans une série d'exercices destinés à entretenir et développer la flexibilité du corps. Natsuki, qui pourtant était très souple pour ne pas dire élastique, n'était pas sûr en voyant certains mouvements d'être capable d'en faire autant. L'école du Poing Souple ne portait pas son nom par hasard. Contrairement à l'école du Poing Dur, elle ne nécessitait aucune force ou presque dans ses frappes, l'essentiel des dégâts infligés passant avant tout par le chakra émit par le corps. Là où n'importe quel ninja devait enfoncer son poing ou son arme dans la chair de l'autre pour le blesser, il suffisait pour un Hyûga de l'effleurer pour faire autant de mal, sinon plus. Le plus terrifiant dans cet art était sans doute qu'il n'existait aucun entrainement, aucune technique pour y faire réellement face. D'autant qu'il le sache, l'école du Poing Souple visait deux choses : les points de chakra, et les organes. Pour peu que l'on soit suffisamment talentueux pour parvenir à éviter que les minuscules portes d'énergie de notre corps ne soient atteintes, il n'y avait par contre plus grand chose à faire dès qu'il s'agissait des organes internes : deux impositions des mains, même aussi douce que la caresse d'une mère aimante, pouvaient largement suffire à mettre à terre les plus grands colosses. Le seul moyen donc de tenir tête à un pratiquant du Poing Souple était donc d'empêcher à tout prix ce dernier de toucher, sans soi-même toucher les mains de ce dernier. Quoi que, peut-être y avait-il autre chose. Que se passerait-il, si un ninja se recouvrait d'une armure élémentaire ? Le chakra destructeur du Poing Souple rebondirait-il dessus, ou bien, étant de nature similaire, la percerait-il avec autant d'aisance qu'un sabre affuté déchire la chair ? Difficile à dire sans essayer, et ce n'était pas lui qui testera aujourd'hui : de technique semblable, il n'en avait aucune.

Natsuki resta ainsi, en observateur silencieux et fasciné, peut-être une bonne vingtaine de minutes  sans pouvoir décrocher ses yeux de Tenshi – même si en réalité, ce n'était pas tant l'homme qu'il regardait. Puis finalement, il se décida à bouger à nouveau, et reprendre son propre échauffement. Le soleil cognait vraiment fort, si bien que les muscles de l'héritier Nara n'avaient pas tant refroidit que cela. En peu de temps, son corps avait retrouvé une condition optimale pour l'activité physique. Le délai alloué à la préparation toucha à sa fin.


« Tenshi... »
annonça Natsuki en lui faisant face, alors que deux mètres les séparaient «  … je te serai très reconnaissant si tu acceptais d'être mon adversaire au cours de ce duel. Je ne te demande ni de me ménager, ni de me déployer les techniques les plus secrètes et les plus destructrices dont tu es capable. Simplement, régale mes yeux de la beauté meurtrière qu'est l'école de prédilection de tous les Hyûga. En souvenir du passé que nous n'avons pas en commun. »

Se plaçant en position de garde, Natsuki demeura immobile plusieurs instants à se préparer mentalement à la confrontation à venir. Lui qui d'ordinaire si calme et réfléchit, ne pouvait réprimer les frissons d'excitations qui faisaient vibrer son corps. Le combat a toujours été une grande passion pou lui, dans le sens où les duels amicaux de ce genre, affrontements pour la beauté du sport, étaient l'occasion de confronter son niveau à la réalité de ce monde, mais aussi de progresser, et de faire progresser l'Autre. Mais dans le cas présent, il n'y avait pas que cela pour lui : pour la première fois depuis longtemps, il allait pouvoir voir à nouveau de ses yeux un Hyûga en action, et aux premières loges qui plus est. Il n'aurait pu rêver d'une meilleure journée d'été.

Dès les premiers coups échangés, Natsuki sentit une énergie nouvelle battre jusqu'à dans ses tempes. Il réprima son envie de rire de plaisir, que Tenshi aurait sans doute interprété comme un manque de respect. Il se battit avec le sourire, mais derrière ce masque, il y avait bien plus : l'euphorie du combat le gagnait comme jamais encore auparavant. Il garda cependant la tête froide, n'oubliant pas où il était, et ce qu'il avait à faire : étudier l'adversaire, percer sa garde, et frapper. Mais en était-il seulement capable, alors qu'il admirait Tenshi se battre plus qu'il ne l'étudiait. Cela d'une part, mais il y avait aussi le taijutsu en lui-même. Le combat à mains nues était la spécialité du genin tatoué, qui s'y exerçait depuis qu'il en était capable, mais qu'était une spécialité face à une vocation ? Pour Natsuki, le taijutsu était un choix, alors que pour les Hyûga, c'était presque quelque chose gravé dans le code génétique. Même si Tenshi était un peu plus jeune que lui, l'héritier Nara pouvait-il vraiment prétendre à un avantage, avec seulement une poignée d'années de pratique en plus ? Natsuki n'en mit que plus de coeur à l'ouvrage.

'' L'on grandit en affrontant et en survivant à plus fort que soi. '' lui avait confié son père.
Revenir en haut Aller en bas
Konoha
Aburame Junpei
Aburame Junpei
Informations
Grade : Jônin
Messages : 678
Rang : A

En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun Empty
Message(#) Sujet: Re: En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun EmptyMar 23 Juil 2013 - 22:51

Mon père m’avait enseigné des tonnes de pratiques d’échauffement, toutes servant à échauffer ou à étirer un muscle pour le réchauffer en préparation d’un effort physique. Je me demandais parfois comment il savait ça, mais je n’avais jamais vraiment osé demander. Je laissai ces réflexions pour une autre fois, me concentrant un peu plus sur l’exécution de celles-ci. Certaines d’entre elles demandaient plus de concentration que l’on pourrait croire. Je m’adonnai donc à ma tâche diligemment  comme un bon jeune Hyûga. Il me fallut quand même une bonne demi-heure avant d’enfin venir à bout des différentes poses, dans l’ordre que j’avais été habitué à faire. J’avais quand même fait ce processus à chaque fois que je commençai une journée avec mon père. J’entendis des bruits de pas venant d’à côté, je pivotai à la vitesse de l’éclair pour voir le Nara qui commençait à s’échauffer à son tour. Il s’arrêta quelques minutes plus tard et je l’imitai en arrêtant tout mouvement. Celui-ci m’interpella, me demandant si je voulais bien accepter son duel. Mais rien de bien officiel apparemment. Il ne tentait pas de prouver quoique ce soit ici, il voulait seulement me voir à l’œuvre, tout simplement. À l’entendre parler, il avait un grand respect pour l’école du Poing Souple, dont je faisais évidemment partie. N’attendant même pas ma réponse, il se plaça aussi en position de garde. Je ne pus retenir le sourire qui se forma dans le coin de mes lèvres. Il voulait un spectacles? Il serait servit.

- J’en serais même ravi. Je me plaçai aussitôt en position de combat. En souvenir d’un passé que nous n’avons pas en commun, répétai-je.

C’est paroles anodines qu’avait lancé le Nara m’avait pratiquement fait l’effet d’une douche froide. Je ne serais sûrement pas le même ninja aujourd’hui si j’avais connu Natsuki avant aujourd’hui. Si ça se trouve, peut-être aurait-il put me sortir du gouffre qui m’envahissait à cette époque. Toute sortes de questions de ce genre envahirent mon esprits l’espace de quelques secondes, jusqu’à ce que je me reprenne. Je secouai la tête, comme pour les faire lâchés prise de mon esprit, puis je rapportai mon attention sur Natsuki, qui me regardait toujours. Je repris position puis j’hochai la tête, prêt à en découdre. Nous nous sautâmes l’un sur l’autre pour nous engager dans une longue guerre de coups. Nous nous envoyâmes un nombre surprenant de coups de poings et de pieds dans un si court laps de temps que les villageois n’en auraient probablement jamais crut leurs yeux. Mais nous étions des ninjas, ce genre de chose devenait possible pour nous. Je m’étais posé à plusieurs reprises c’est temps-ci jusqu’où je pouvais me rendre avec mon taïjutsu actuel. Je vis justement dans le jeune Nara un adversaire avec qui je pouvais combattre en toute liberté, à mon état pure si on veut. Pas de ninjutsu, ni de genjutsu ni rien d’autre. Du taïjutsu pur et dur, comme j’y étais habitué. Par contre, au lieu d’être le poing souple auquel j’étais habitué, je faisais face à style totalement inconnu. Je savais pourtant que j’étais en sécurité, tant que je ne baissais pas ma garde. Nous combattions amicalement mais c’était tout de même une duel, il n’hésiterait pas à saisir n’importe quel opportunité que je pourrais lui laisser. Les affrontements étaient souvent parsemés d’accalmie, où nous nous éloignions l’un de l’autre pour reprendre notre souffle. Mais je ne lâchais jamais le ninja de vu pendant nos pauses. Puis, d’un accord tacite, nous nous y remettions de plus bel avec nous coups de poings et coups de pieds. Je ne vis pas le temps passé, si bien qu’à la pause suivante, je vis le soleil qui avait depuis longtemps passé son zénith. Quel heure pouvait-il être, quinze heure, seize au maximum? Je posai finalement les yeux sur lui, profitant du silence pour m’adresser à lui.


- Regarde-moi ça, tu as vu comment le temps a passé?, dis-je en pointant l’astre solaire. Sans vouloir vous offensez toi et ton clan mais pour un Nara, tu es vraiment doué au taïjutsu.
Revenir en haut Aller en bas
Konoha
Nara Natsuki
Nara Natsuki
Informations
Grade : Bras Droit de l'Hokage
Messages : 1736
Rang : SSS

En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun Empty
Message(#) Sujet: Re: En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun EmptyMer 24 Juil 2013 - 13:16

Allongé dans l'herbe, les bras écartés, Natsuki était à la recherche de son souffle. De grosses gouttes perlaient sur son visage comme sous ses vêtements, dû autant à la chaleur que dégageait le soleil aujourd'hui qu'à l'intense effort que le genin avait fournit. Impossible de savoir depuis combien de temps il se battait avec Tenshi, mais en ce qui le concerne, il avait eu amplement sa dose. Il avait du mal à bouger certains muscles, et sentait que par endroit, son corps fourmillait désagréablement, signe que la circulation de son énergie était perturbée. Le Hyûga fut à la hauteur de sa demande : il ne l'avait ménagé à aucun moment, et lui non plus d'ailleurs. Mais pour autant, il ne regrettait pas le moins du monde les heures précédentes. Certes, Tenshi n'était pas aussi gracieux dans ses gestes que les membres plus vénérables de son clan, mais il n'en était pas moins un artiste martial redoutable, aussi beau à admirer dans son style de combat que plaisant à affronter directement. Par moment, leur combat s'était parsemé de courtes pauses, nécessaire pour maintenir l'effort qu'ils avaient prolongé jusqu'à maintenant, nécessaire pour prolonger l'intense plaisir de ce duel. Malgré la douleur qui le tiraillait par endroit – une douleur qu'il n'avait jamais éprouvé jusqu'à aujourd'hui, sans doute typique du mode offensif de L'école du Poing Souple – il était satisfait de cette journée. Il avait pu admirer l'école si impressionnante à regarder, et même se battre contre.

Comme il s'y attendait, Tenshi le surclassait un peu en terme de facultés de combat brut, mais il fut néanmoins ravi de constater que cela ne l'avait pas empêché de lui tenir tête plusieurs heures. Son plan initial ne s'était pas avéré inefficace. Les Hyûga puisant leur puissance dans la vitesse de leurs attaques, et non dans la force, il était en soi plus aisé de parer et dévier leurs frappes que contre un combattant d'une autre école, où l'énergie qu'il fallait déployer parfois pour bloquer un coup était à la hauteur de celle utilisée pour blesser. Encore fallait-il être capable de réagir aussi vite que les membres de ce clan frappaient. Pour Natsuki, qui lui aussi misait davantage sur la vélocité que la puissance, c'était dans ses cordes. Du moins, presque à chaque fois : Tenshi l'avait touché à plus d'une reprise, tout comme lui. Victoire ou défaite n'avait pas de sens ici, de toute façon : ce n'était pas un combat où sa propre vie et celle de l'autre sont en jeu. Personne n'avait rien à prouver, si ce n'était une chose, et à eux-même : où leurs entrainements respectifs les ont mené.

Usant de ses jambes pour se donner une impulsion, Natsuki ondula comme une vague au sol, et se réceptionna sur ses pieds, les genoux fléchit. Il secoua la tête pour repousser une vague d'engourdissement, puis adressa un sourire au Hyûga.


« Sans offense Tenshi. »
répondit-il d'un ton léger. « Je sais mieux que quiconque ce pour quoi mon clan est connu. Le sens inné de la stratégie et de l'analyse, ainsi que le ninjutsu en tête de liste. Mais comme tu le verras partout ailleurs, l'héritage du sang n'induit pas un chemin tout tracé. De temps en temps, ce n'est pas un cerveau qui tombe de l'arbre Nara. »

Comme s'il réalisa quelque chose soudainement, Natsuki s'arrêta. Ce qu'il disait était effectivement vrai pour des clans comme le sien, dont les membres ne reçoivent aucun véritable héritage génétique. La technique des ombres, dans le cas des Nara, la manipulation de l'esprit des Yamanaka, ou le décuplement corporel des Akimichi, pour ne citer qu'eux, étaient des aptitudes transmises secrètement uniquement au sein de leur clan respectif, mais que basiquement, n'importe qui pouvait apprendre. Leur apprentissage était long et fastidieux, mais cela restait de l'apprentissage, la génétique n'avait rien à voire là-dedans, contrairement aux Hyûga. Leurs pupilles si particulières – la seule à ce que Natsuki savait capable de voir les points de chakra dans un corps, et donc rendre efficace le Poing Souple – n'étaient pas le résultat d'un long entrainement : ils naissaient et mourraient avec, ni plus ni moins.


« Tenshi, y a-t-il aussi des moutons noirs dans votre clan, si je peux me permettre l'expression ? »
demanda le genin tatoué avec un peu plus de sérieux dans la voix, craignant d'aborder un sujet sensible. « Les Nara sont connus pour leur stratégie, mais vous les Hyûga, vos points forts sont le combat rapproché et la localisation des êtres vivants non ? Certains choisissent-ils une autre voie, ou bien êtes-vous condamnés à vivre en parias si vous vous écartez de la voie de votre sang ? A moins que chacun soit satisfait de sa situation. »

En ce qui le concernait, Natsuki n'était pas vu comme l'extra-terrestre de son clan. Certes son orientation était peu courante pour un Nara, mais personne parmi les siens ne lui en avait tenu rigueur. L'essentiel était qu'il soit heureux – et qu'il fasse honneur à son patronyme en devenant un ninja compétant. Maintenant, pour un Hyûga, les attentes du clan n'étaient peut-être – et même sûrement – pas les mêmes.


« Si tu es tenu par le secret, tu n'as pas à te sentir gêné en refusant de me répondre Tenshi. C'est de la curiosité de ma part, rien d'autre. »
précisa l'héritier Nara avant de profiter de plusieurs goulées d'eau bienvenue.
Revenir en haut Aller en bas
Konoha
Aburame Junpei
Aburame Junpei
Informations
Grade : Jônin
Messages : 678
Rang : A

En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun Empty
Message(#) Sujet: Re: En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun EmptyLun 29 Juil 2013 - 18:36

J’attendai quelques secondes avant d’enfin avoir une réponse de Natsuki, pensant chacun de ses mots comme seul un Nara l’aurait fait. De ce que mon père m’avait dit, c’était comme s’ils avaient un cerveau surdéveloppé, qui leur donnait une intelligence et une logique hors de notre portée. Il ne me tint pas offense pour son clan, sachant lui-même pourquoi son Clan était réputé.  Mais les Nara n’avait pas de chemin déjà tout tracé, ce que j’associai aussitôt à moi, qui avait suivi les enseignements du Poing Souple depuis toujours. Ils avaient une sorte de liberté, puisque leur cerveau leur permettrait de se spécialiser dans ce que bon leur semblait et pouvait y exceller. Il confirma mes pensées en ajoutant que ce n’était pas un cerveau qui tombait à tout coup de l’arbre Nara. Il s’arrêta alors soudainement de parler, puis me regarda de plus belles. Il m’examina un peu puis s’attarda plus sur mes pupilles. C’était évident que, comme tout le monde, les yeux devait l’émerveillé. Il avait tout de même attiré la convoitise de la plupart des clans si ce n »était pas celle de tous les clans ninja. C’était un trésor que personne ne pourrait jamais prétendre avoir à moins de portée le nom Hyûga. Je rapportai mon attention sur natsuki, qui n’avait toujours pas changé, le regard rivé sur moi.

- Hey, Natsuki, ça va?

Je semblai le ramener à la réalité, clignant des paupières à plusieurs reprises. Il me regarda encore quelques instants puis il me demanda s’il y avait des moutons noirs parmi les Hyûgas. S’il n’avait pas spécifié que c’était une expression, je n’aurais sûrement pas sut de quoi il voulait parler. Me laissant à peine de temps pour essayer de me souvenir ce que cela voulait dire qu’il reprit la parole, m’évitant la peine de tut trouver par moi-même. En gros, il voulait savoir si nous choisissions tous le même chemin, dirigé par notre don qui nous a été donné par le Destin. Je me grattai la tête, à la recherche d’une quelconque exception parmi le clan. À ma connaissance, tout le monde avait évidemment intégré le Byakugan à leur style de combat, mais si ma mémoire était bonne, il y avait une certaine branche de la famille qui se spécialisait dans la médecine, utilisant leur savoir sur les tenketsus à des fins pacifistes. Mis à part celle-là, je ne voyais pas grand-chose d’autre. À bien y pensée, je ne connaissais pas la famille par cœur, il y avait sûrement des usages insolites du dojutsu. Celui-ci pris alors un ton inquiet, me disant que je n’étais en aucun cas obligé de répondre si c’était des informations secrètes, ou alors si le sujet était trop gênant. Un petit sourire s’esquissa sur le coin de mes lèvres. Comme s’il y avait un telle chose que des informations secrètes pour les Nara. Si ça se trouvait, Le  clan au complet  profiterait un jour de cette conversation. Je trouvai dommage de ne pas pouvoir étanché sa soif de savoir typique des Nara.

- Ne t’inquiètes pas, nous n’avons rien à caché, répondis-je d’un ton faussement coupable tout en roulant les yeux vers le haut, évitant le regard du Nara pendant quelques secondes. Puis je pouffai un petit rire puis repris un peu de sérieux. Non, plus sérieusement, je suis désolé de t’apprendre que je ne connais pas la famille si bien que ça… Je sais toutefois qu’il y a une branche spécifique de la famille qui, au lieu d’avoir choisi le taïjutsu, a plutôt choisi la médecine. Mais je n’en sais pas plus.

Je marquai une petite pause, posant mes yeux sur le Nara. Ce ne fut qu’à cet instant que je remarquai les tatouages sur ses bras, ayant évidemment remarqué ceux sous ses yeux.je cru même en apercevoir sur son torse, mais je ne pouvais pas le dire pour sûr. C’était d’étranges symboles, que je n’avais jamais vu nulle part ailleurs auparavant. Bon, ça ne voulait pas dire grand-chose venant de moi, mais ces symboles restait tout aussi étrange, peu importe leur signification ou leur importance. J’avais pour ma part un tatouage qui avait toute une signification, mais peu de gens le voyait ou même le savait.

Dis moi, Natsuki, ces tatouages, sur tes bras, est-ce qu’ils ont une signification?
Revenir en haut Aller en bas
Konoha
Nara Natsuki
Nara Natsuki
Informations
Grade : Bras Droit de l'Hokage
Messages : 1736
Rang : SSS

En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun Empty
Message(#) Sujet: Re: En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun EmptyMar 30 Juil 2013 - 1:33

Ainsi les Hyûga n'étaient pas tous des preneurs de vie. Certains choisissaient de la préserver plutôt que de la prélever. Ce qui en soit était loin d'être idiot. Contrairement aux Uchiwa, aujourd'hui éradiqués, la pupille des Hyûga pouvait avoir une autre utilité que militaire. Elle révélait la circulation du chakra, et offrait donc autant la possibilité d'agir dessus pour lui nuire que pour l'améliorer. Utilisé efficacement, les médecins du clan aux yeux blancs avait donc une longueur d'avance sur les autres Eiseinins, laquelle ne pourra jamais être rattraper, aussi talentueux soient-ils.

En pleine réflexion sur les paroles de Tenshi, Natsuki croisa mécaniquement les bras, ce qui mis en valeur les tatouages tracés sur ses muscles finement dessinés. Dans cette position, ils ne tardèrent pas à attirer l'œil de son partenaire, ce qui lui tira un petit sourire, quand le Hyûga posa sa question dessus. Il se contenta alors de hausser les épaules.


« Non, ceux sur les bras - comme sur le reste du corps d'ailleurs –  ne sont ni des écritures, ni des symboles, ou quoi que ce soit d'autre. Ce sont simplement des motifs quelconques. Ils n'ont pas de signification. Du moins, pas encore. »


Même si ce n'était pas d'expérience, Natsuki savait par observation que la vie de shinobi changeait les ninjas, et ce d'une façon bien elle à elle. Elle ne les transformait pas que physiquement, mais aussi le regard qu'ils portaient sur le monde, et la façon dont ils l'appréhendaient. Certains le vivaient bien, d'autres beaucoup moins. Être un ninja imposait beaucoup de contrainte, la première d'entre elles étant l'obéissance à son Village. Une obligation de le servir sans se poser de questions, d'accéder à la moindre de ses requêtes sans sentimentalisme, aussi cruelle ou suicidaire soit-elle. En simple, être un ninja, quelque part, c'est être une machine de guerre au service de sa nation. D'où l'importance de son nindo, d'avoir une voie à suivre pour ne pas se perdre quand la vie de soldat  amène à faire des écarts. Parfois, le choix de vie correspond à celui du Village, mais c'est rare. C'était ici que les tatouages de Natsuki trouvaient leur raison d'être. Ils étaient une promesse fait à lui-même. Une promesse qu'il s'était fait sitôt qu'il avait entrevue comment tournait le monde, et comment il changeait les Hommes. L'héritier Nara savait qu'il n'y échapperait pas non plus. Aussi, il avait gravé sur son corps le serment de rester fidèle à ses principes. Peu importe où sa vie l'amènera, peu importe ce qu'il sera contraint de faire par devoir, il voulait rester lui-même, et continuer de remettre en question son existence. '' Regretter la nécessité de son devoir, pas celle de ses actes ''.

De ce point de vue, il n'avait pas menti ni omis d'expliquer quoi que ce soit à Tenshi : pour le moment, ses tatouages n'avaient aucune signification, car le temps ne l'avait pas encore changé. Il était encore un jeune shinobi, et même s'il avait déjà du sang sur les mains, il n'en restait encore pas moins lui-même, un simple adolescent au corps couvert d'arabesques singulières. Viendra peut-être un jour le temps, s'il vit assez vieux, où il sera un meurtrier, une coquille vidée de son âme au service de Konoha – ou ailleurs -, mais tant qu'il portera sur lui son serment, il aura toujours l'espoir de revenir, de redonner vie à la poupée qu'il pouvait devenir.


« En attendant, peut-êtres qu'ils servent à dissimuler quelques cicatrices que personne n'a réussi à faire disparaître. Les risques du métier. »
plaisanta Natsuki avant de se désaltérer d'une nouvelle rasade d'eau au passage bien agréable. « Pour ce que j'ai pu voir Tenshi, tu es plutôt fort. Très fort même, malgré ton jeune âge. Tu as quoi, quatorze ou quinze ans ? Y'a-t-il une raison particulière pour laquelle tu as souhaité acquérir cette force, et continuer de la développer encore ? Ou bien tu as simplement été obligé, par égard et honneur pour le clan prestigieux auquel tu appartiens ? C'est un peu le lot de beaucoup d'enfants de shinobis, surtout d'enfants de ninjas claniques en fait. Je ne me souviens pas que l'on m'ait demandé mon avis quand j'ai commencé à m'entrainer pour. Quand l'on devient assez mûr pour réfléchir et comprendre, c'est déjà un peu trop tard, l'on est dans le système. Cela dit, dans mon cas, je ne m'en plaints pas. Je suis content de ce que je fais, même si ce n'est pas évident tous les jours.

Retrouvant le contact du sol, Natsuki s'installa à son aise, à l'ombre des trois buches dont ils étaient restés proches.


« Au début, j'étais comme beaucoup de gamins. Je voulais devenir fort pour protéger. Protéger ma vie, mais aussi celles des autres, qui n'ont pas la force de le faire eux-même. Je savais déjà que c'était un chemin irréalisable, que l'on ne peut pas '' sauver le monde entier.'' Mais je trouvais motivant de tout faire pour tenter d'effleurer cet objectif ne serait-ce que du bout des doigts, même sans jamais y parvenir, car j'aurai déjà fait beaucoup en essayant. Maintenant, je suis un peu plus terre à terre, et je vois le monde un peu différemment. En mieux ou en pire, cela, je ne saurai pas dire par contre. »


Un sourire sur les lèvres Natsuki ne semblait pas douter de son avenir, alors qu'à lui-même encore il lui paraissait très nébuleux. Il avait son air assuré car il ne s'inquiétait pas, tout simplement.


« Alors Tenshi, dis-moi. Quel est ton aspiration en tant que jeune ninja, porteur de la flamme de Konoha ? »
Revenir en haut Aller en bas
Konoha
Aburame Junpei
Aburame Junpei
Informations
Grade : Jônin
Messages : 678
Rang : A

En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun Empty
Message(#) Sujet: Re: En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun EmptyMar 30 Juil 2013 - 19:13

La réponse fut rapide à venir. Ils ne voulaient rien dire, ni n’avaient aucune signification. Selon ses dires, il s’agissait de simples « motifs quelconques », mais j’avais mes doutes. Pas que je ne lui fait déjà plus confiance, mais je sentais qu’il y avait plus. Le « pas encore » qu’il ajouta en fin de phrase fini de me convaincre qu’il y avait définitivement une raison, s’il n’y avait ni avait aucune significations. Il se perdit alors dans ses pensées, ramenant sûrement des souvenirs. Je pensai alors au miens, qui m’avait été donné à l’âge de trois ans. C’était la marque de la branche secondaire, qui à l’époque ne me semblait être qu’une simple cérémonie familiale. J’avais vu plusieurs autres membres de la famille le porter, je n’y avait donc pas porté attention. Ce ne fut que plusieurs années plus tard, peu de temps avant le début de la guerre contre les Uchiwas, qu’on nous avait enfin révéler les secrets du Fuinjutsu de la branche principale. J’avais été choqué au départ, mais j’y vis finalement un raisonnement logique.  Le Fuinjutsu était directement lié aux fameux Byakugan, le faisant disparaître à la mort du shinobis, évitant ainsi tout autre ninja se s’emparer des yeux sur leur dépouille. Il y avait aussi une deuxième fonction, mais qui maintenant ne valait plus rien. Je rapportai finalement mon attention sur Natsuki. Il s’adressa justement à moi, rajoutant après mûre réflexion que ses tatous servaient sûrement à dissimuler des cicatrices qui n’ont toujours pas guérir. Il poussa un petit rire puis pris une gorgée d’eau, mais je sentais que c’était surement pour éviter le sujet. Mais il n’avait rien à craindre. Les blessures profonde, je connaissais déjà, et je savais que s’il n’avait toujours rien dit, c’était parce qu’il ne voulait pas, tout simplement.

Puis il reprit la parole, me félicitant sur mes prouesses martiale. Je senti un sourire se former automatiquement sur mes lèvres, sentant mon visage se réchauffer un peu. Je pris alors une bonne inspiration, le plus subtilement possible, puis repris mon clame tout en écoutant ce que le Nara avait à dire. Il me demanda mon âge, hochant la tête à quinze ans.  Il était surtout curieux de savoir ce qui avait bien put me motiver à atteindre cette force. Il souleva plusieurs bonnes explications, comme celle de la pression familiale. Je fus surpris de savoir que ce n’était pas seulement dans le Clan Hyûga que les attentes étaient hautes. Il réussit à me faire lâcher un petit rire lorsqu’il souligna le point qu’on ne lui avait jamais demandé son avis lorsqu’il avait débuté son entraînement. Évidemment, ça avait été la même chose pour moi. Mais la ressemblance s’arrêtais là.


- Non, non, ce n’est rien de tout ça. De toute façon il n’avait pas à s’en faire de ce côté-là. Pendant ma jeunesse, j’ai toujours été en compagnie de mon meilleur ami, que je considérais comme un frère. Nous étions constamment ensemble et nous ne faisions pratiquement que ça, s’entraîner. Nous avons donc rapidement atteint un haut niveau dans notre art. Quant à ta question, je vais résumer un peu en disant que j’ai perdu mon meilleur ami, pendant la guerre contre les Senjus, et je ne m’en suis remis que récemment.  J’ai passé tout ce temps à m’entraîner comme un forcené, m’isolant dans le dojo familial pendant environ les cinq à six dernières années…

Il écouta mon récit avec attention, puis descendis de la bûche, s’installant à l’ombre de celle-ci. J’allai le rejoindre, m’asseyant près de lui pour profiter aussi de l’ombre des bûches. Il me raconta ce qui l’avait motivé, lui, quand il avait commencé sa vie de shinobis. Dès le départ, il m’avait perdu, commençant sa phrase avec « comme beaucoup de gamins », puisque je ne connaissais pas tant de monde que ça. Par chance, il élabora ce qu’il entendait par ça, me révélant donc ses ambitions de justiciers, voulant être assez forts pour se défendre lui-même mais aussi tous ceux à qui il tenait. Les choses prirent lors une drôle de tournure, pas lugubre, mais presque. Sachant déjà que son objectif était irréalisable, mais il l’avait toujours en tête, essayant d’y arriver et ainsi profiter de tout le bien qu’il aura pu faire en essayant d’y arriver. Mais il avait changé un peu depuis ce temps, ne sachant pas trop si c’était pour le mieux ou le pire. Mais il avait l’air sûr de ce qu’il faisait, d’où il allait avec sa vie. Il me demanda finalement ce qu’elles étaient mes aspirations dans la vie. J’hésitai quand même pendant quelques instants, étant quand même un sujet sensible. Mais je me décidai à parler, étant en présence d’un allié en plus d’un ami.

- Bon, comme je l’ai mentionné plus tôt, j’ai perdu quelqu’un de très chère pendant la guerre contre les Senjus. Ça c’est même passer devant mes yeux. J’ai donc pendant longtemps eux sa mort sur la conscience, me disant que si j’avais été plus fort, peut-être aurais-je pu y changer quelque chose. Je redoublai donc d’effort dans mes entraînements, ayant comme objectifs de devenir assez fort pour valoir deux personne, me disant que ça comblerait le vide qu’il a laissé…

Ça résumait quand même assez bien les choses. Je réalisai que c’était les première fois que je parlais de ces évennements comme s’il était du passé. Bon, ils sont du passés, mais ils faisaient partie de ma vie quotidienne avant et maintenant, c’était comme si ce ne l’était plus. Étais-je vraiment passé un une autre étape de ma vie, sûrement. J’avais même toute la vie devant moi, du moins je l’espérais. Mais la voie de shinobis de garantie pas une retraite bien mérité après nos service, si jamais ceux-ci finisse un jour. Même après des années, je ne me voyais pas faire autre chose que ça. Je n’avais en tout cas aucune envie de m’enfouir sous la paperasse administrative dans laquelle mon père se met chaque jour.
Revenir en haut Aller en bas
Konoha
Nara Natsuki
Nara Natsuki
Informations
Grade : Bras Droit de l'Hokage
Messages : 1736
Rang : SSS

En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun Empty
Message(#) Sujet: Re: En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun EmptyJeu 1 Aoû 2013 - 14:17

« Souvenirs de guerre. Je vois. » souffla Natsuki avec tout le respect qui était dû. « Cela dit, il n'est pas utile non plus que tu t'en veuilles pour ta faiblesse. Avec des '' si '', le monde aurait une allure bien différente. Vivre dans le passé ne sert à rien, il est immuable, contrairement à l'avenir qui doit encore être écrit. Mais il ne faut pas l'oublier pour autant, ce que l'Homme a malheureusement tendance à faire... De notre passé nous devons en tirer les leçons de nos erreurs, et la volonté d'aller de l'avant. C'est le problème qu'on beaucoup d'amnésiques : sans les souvenirs de leur vie d'avant, ils ne savent plus quoi faire de leur futur. Cela n'engage que mon avis, mais c'est une excellente motivation que tu as pour progresser. Il est naturel de souffrir quand nous perdons un proche, un ami, ou même quand nous voyons la vie d'un inconnu s'éteindre : il n'y a rien de plaisant dans la mort. Mais il faut savoir faire son deuil, et ne pas s'emprisonner dans cette tristesse. Les larmes obscurcissent le jugement, et empêche de voir la situation dans sa globalité. L'on reste alors tourné vers le passé, plutôt que de regarder vers l'avenir. Aussi, si tu réussi à te redresser de cette épreuve que tu as vécu, et que tu as su transformer la faiblesse en énergie pour aller vers l'avant, c'est que tu es sur la bonne voie de la véritable force. Bien sûr, Je ne dis pas que ce qui t'es arrivé est positif. Mais c'est une bonne chose que tu es su rebondir en faire ton cheval de bataille pour progresser. »

Prenant un petit temps de pause, Natsuki reposa sa tête en arrière, s'adossant contre la bûche centrale. Les yeux clos, il laissa simplement le vent caresser sa joue, séchant ce qui restait de sa sueur depuis son très long duel avec le jeune Hyûga.


« Qu'en penses-tu Tenshi ? De faire d'aujourd'hui une nouvelle date de commémoration entre nos clans, juste toi et moi, un Nara et un Hyûga. De nous retrouver ici chaque année, à cette même date, et de montrer à l'autre l'étendue de notre progression au cours des douze derniers mois ? »


Sous entendu '' dans l'hypothèse où l'autre ne meurt pas d'ici là '', mais c'était une pensée qu'aucun des deux ne voulait évoquer, bien que la notion était omniprésente dans leur métier, et donc leur vie quotidienne.


« Bon, je vais peut-être songer à rentrer chez moi. »
annonça Natsuki en ouvrant les yeux. « Il n'est pas encore si tard que cela, mais je dois avouer que j'ai eu ma dose avec notre combat. J'ai encore quelques muscles qui me piquent. J'imagine que tu sais mieux que moi pour combien de temps j'en aurai encore ? »

Lui-même n'avait pas raté Tenshi sur certains coups, mais à la différence du Hyûga, les poings de Natsuki laissaient des empruntes bien visibles – mais pas forcément plus douloureuses.


« Mais pour ne pas écourter notre rencontre, je te propose de venir dîner chez moi ce soir, si l'invitation t'inspire et que tu n'as d'autres obligations qui te retiennent ailleurs tout du moins. J'habite dans le quartier Nara – évidemment -, tu ne devrais pas avoir trop de mal à trouver ma maison, c'est l'une des premières. »


Le genin tatoué donna les indications pour le rendez-vous au cas où Tenshi viendra, puis après une poignée de main en guise de salutation, il récupéra ses tonfas et son matériel restés près d'une des bûches et s'en alla. Il avait besoin d'une bonne douche pour commencer. Après seulement songera à ce qu'il préparera à manger ce soir. Il croisa sa mère dans le salon, et lui signala qu'ils auront très probablement un invité ce soir. Lorsqu'elle demanda s'il s'agissait d'une fille, il comprit tout de suite pourquoi : sa génitrice était de sortie ce soir, il aura la maison pour lui. Ce qui ne lui changeait pas de d'habitude, en fait. Ses deux parents étant des ninjas affectés principalement aux opérations en extérieur du Village, ils n'étaient beaucoup à la maison, ce qui avait développé chez le Nara tatoué un sens assez prononcé de l'autonomie dès ses plus jeunes années. Bien sûr, il n'avait manqué de rien, et ses parents ne l'avaient jamais laissé seul à proprement parler, demandant toujours à un autre membre du clan de garder un œil sur lui. Le système était ainsi comme ça, l'un de ses deux parents ayant aussi à l'occasion gardé un neveu ou un nièce. Outre l'aspect pratique, c'était aussi un système bien pensé pour entretenir les liens et la solidarité entre les Nara. Car à grande famille, au sein d'une communauté de shinobi l'on a vite tendance à se perdre de vue les uns les autres, le travail devant passer avant tout.

Sa douche fini, il enfila des vêtements propres, fouilla un peu dans les placards et le réfrigérateur pour voir ce qu'il y avait, puis quitta la maison en direction de son magasin habituel afin de trouver les ingrédients qu'il lui manquait pour la recette de ce soir.
Revenir en haut Aller en bas
Konoha
Aburame Junpei
Aburame Junpei
Informations
Grade : Jônin
Messages : 678
Rang : A

En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun Empty
Message(#) Sujet: Re: En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun EmptyJeu 1 Aoû 2013 - 18:53

Le Nara répondit sur le champ, me rappelant que je n’avais pas à m’en vouloir pour ce qui était arriver. Il poursuivit avec un long monologue sur le présent, le passé et le futur. Comment chacun était lié un à l’autre mais tous distinct. Ce qui était au passé était aux passé, mais il ne fallait pas l’oublier, car c’était ce qui guidait notre présent vers un meilleur futur. Il insista sur l’importance du passé, qu’il ne fallait pas oublier et en tiré profits. Et c’était exactement ce que j’avais l’intention de faire. Depuis que j’avais rencontré Takeo, tout mon monde avait changé, pour le mieux. J’avais fait plusieurs autres rencontres et elle m’avait toutes changé un peu à leur façon. Je n’étais plus le Tenshi d’avant, je pouvais maintenant le dire avec certitude. Je l’écoutai continué à me parler, finissant par me féliciter pour avoir sût rebondir de la situation, de mon deuil, et d’avoir passé à autre chose. Je le regardai alors fermer les yeux et accoté sa tête sur la bûche.  Je gardai mon regard sur lui pendant quelques instants, regardant son visage détendu encore luisant de sueur. Quel âge avait-il? Qui était-il? J’ignorais tout ça, mais je savais que malgré son jeune âge, il était très perspicace. Il avait une tour avec les mots et une façon de parler qui n’avait rien d’un adolescent. Pourtant, il en avait tout l’air d’un. Puis je repnsai à ce qu’il avait dis, tout ce qu’il avait dis et je décidai de le remercier pour ces encouragements. Nous venons tout juste de nous rencontrer et j’ai déjà l’Impression d’avoir un nouveau frère à mes côtés. Mais pas pour remplacer Hibari, ce n’était pas ce genre de frère là. Hibari était comme un complice, que je côtoyais constamment  et je faisais tout avec lui. Natsu est plus  comme un grand frère, quelqu’un à qui je peux me confier quand j,ai un problème et il aura toujours les mots pour répondre à mes questions, que ce soit explicite ou non. Je ne sais pas pourquoi je devine ce petit penchant pour le mystère chez les jeune shinobi.

- C’est bien vrai ce que tu dis, Natsuki. Je crois justement que je sur cette voie dont tu parles. Je n’oublierai jamais ce qui m’est arrivé, mais comme tu le dis il est temps d se tourné vers l’avenir. Ma vie à tellement changé ces derniers temps, je ne le reconnais pratiquement plus pour être honnête. Mais je sens que c’est une bonne chose. Ma vie de shinobi évolue et je me sens prêt à relever de nouveaux défis. J’ai quand même passé les cinq dernière années à m’entraîner, il faut bien que ça servent à quelques chose.

Celui-ci ouvrit un œil, me regardant pendant quelques instants puis il releva la tête, ouvrant le deuxième œil pour avoir son regard qui cachait quelque chose, je n’arrivais pas à mettre le doigt dessus. Il reprit finalement la parole, me révélant ce qu’il avait en tête. Il voulait faire de cette journée spéciale, un événement commémoratif entre nos deux Clans. Nous nous retrouverions ici à chaque année à cette date exacte à cet endroit exact. Nous pourrions alors en profiter pour nous revoir et montrer à l’autre l’étendu de nos progressions respective. Je n’eut même pas à réfléchir, j’aimais déjà l’idée. Il y avait tout de même un lien unique qui unissait les deux Clan shinobi, et je ne comptais pas déroger à cette tradition. Nous somme tout de même la futur génération de dirigeant de nos clans, il est important d’entretenir des bonnes relations le plus tôt possible, ça ne peut qu’être bénéfique, autant pour l’un que pour l’autre.

-Mais oui, bien sûr, c’est une excellente idée!

Satisfait de ma réponse, nous échangeâmes un sourire puis celui-ci m’annonça qu’il allait probablement rentrer chez lui maintenant, ayant eux son quota de coup de poing pour la journée. Il souligna le fait qu’il avait encore des membres qui lui faisait mal, qui me rappela moi aussi la douleur que j’éprouvai à certain endroit sur mes côtes, dans mon dos et les bras entre autres. Il me ramena à la conversation, me demandant si je voulais aller manger un morceau chez lui en soirée. Ravie par la proposition, j’acceptai aussitôt par grand sourire. Il m’expliqua plus spécifiquement comment me rendre chez lui puis, d’une poignée de main amicale, nous nous saluâmes. Je le regardai alors aller chercher ses trucs puis se diriger vers l’ouverture dans la grille. Je ne restai pas sur place bien longtemps, me dirigeant à mon tour à mon domicile. Dès que j’entrai dans la maison, je senti aussitôt l’odeur de la nourriture me chatouiller les narines. Je me dirigeai vers la cuisine pour voir ma mère derrière son fourneau, déjà à l’œuvre. Je la saluai d’un baiser sur la joue puis m’adressai à mon paternel, qui était assis à la table de la cuisine, comme d’habitude. Il remplissait un autre de ses jeux de lettres. Il me demanda de m’asseoir, me demandant comment avait été ma journée mais je me trouvai dans l’obligation de refuser. Arquant un sourcil, je répliquai simplement qu’elle n’était pas encore finie. Je me précipitai donc dans la douche, qui était bien mériter. Certaine de mes blessures brûlèrent sous le contact de l’eau chaude mais je m’y habituai rapidement.  

Je sorti de la douche une dizaine de minutes plus tard puis me dirigeai vers mon garde-robe dont j’ouvrai grand les portes. Je regardai le contenu du garde-robe pendant un long moment avant de choisir quoi porté. Au lieu d’opter pour mes vêtements habituels, j’optai pour quelque chose d’un peu plus confortable et d’un peu plus convenable pour l’occasion. J’étais quand même invité chez les Nara, et en tant que Hyûga je ne voulais pas faire mauvaise impression. J’allai donc chercher un habit particulier que je gardais pour les grands événements. Il s’agissait d’un yukata court de couleur noir avec un hakama de la même couleur, ainsi qu’un obi vert forêt et un hoari du même vert. Il y avait évidemment avec l’ensemble des tabi ainsi qu’une paire de sandale. J’enfilai donc l’ensemble, enfilant d’abord le pantalon, puis les tabi et enfin le yukata. Je resserrai l’obi autour de ma taille puis déposai le haori sur mes épaules, portant la veste comme une cape. Je sorti finalement d ma chambre, les sandales en main. Je repassai par la cuisine seulement pour leur annoncer que je sortais puis me dirigeai sans plus attendre vers la porte. Je marchai donc dans les rues du village, vêtu de mes vêtements chic. Il est inutile de dire que j’attirai bien des regards, la plupart de jeunes femmes. J’essayai du mieux que je pu de passer inaperçu pour finalement arrivé devant le quartier Nara. J’y avais déjà été à plusieurs occasion, mais pas assez pour que le paysage me rappelle quoi que ce soit.
Revenir en haut Aller en bas
Konoha
Nara Natsuki
Nara Natsuki
Informations
Grade : Bras Droit de l'Hokage
Messages : 1736
Rang : SSS

En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun Empty
Message(#) Sujet: Re: En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun EmptySam 3 Aoû 2013 - 22:00

Un sachet pendant au bout de chaque main, Natsuki quitta la boutique pour reprendre le chemin de son domicile. Il avait pu trouver tout ce dont il avait besoin, bien qu'en réalité il ne lui manquait que le blanc de poulet et les oignons. Mais comme il était idiot d'aller faire ses emplettes pour si peu, il avait opté pour prendre de quoi remplir à nouveau la réserve. Sa mère comme son père étant si peu souvent à la maison que la gestion du foyer lui était presque revenu naturellement, il s'occupait donc de ce qui relevait de la cuisine. Pour les tâches ménagères, la famille entière y mettait du sien lorsqu'elle était présente. Comment la maison tournera lorsque lui aussi viendra à effectuer des missions de long cours en extérieur, cela, il ne voulait pas encore y penser – sans doute car c'était un problème appartenant au futur et qu'il ne l'affectera pas plus que cela une fois qu'il se présentera.

Ce qui l'affecta davantage fut la surprise qu'il aperçut sur le pas de sa porte depuis l'entrée du quartier Nara. De dos attendait quelqu'un sur le pallier, visiblement depuis peu puisque son bras terminait le mouvement de rétractation après avoir utilisé la sonnette. Vêtu de façon très formel, Tenshi avait fait très vite pour venir, prenant l'invitation du genin tatoué très à cœur apparemment. Le manipulateur des ombres ne lui en avait pas demandé tant, n'ayant lui-même même pas commencé à déballer les ingrédients pour le repas du soir.


« Eh bien Tenshi, tu t'es mis sur ton trente-et-un dis donc. »
le complimenta-t-il en arrivant aux pieds des marches de sa maison.

Le Hyûga lui avait vraiment sortit la tenue des grandes cérémonies, alors qu'il ne s'agissait que d'un simple repas informel. Natsuki, en ce qui le concernait, ne portait que des vêtements de tous les jours pour l'occasion. Il avait opté pour un autre T-shirt sombre sans motif pour le haut, et un pantalon assortie, le tout avec en par-dessous l'habituel juste au corps en résilles que les Nara semblaient tant apprécier. Certes, s'il avait été à la place de Tenshi, et reçu une invitation pour dîner dans la résidence d'une des familles Hyûga – ou même pour n'importe quelle autre invitation en fait – il se serait aussi vêtu de façon plus élégante qu'à l'accoutumée. Mais peut-être pas au point de sortir son costume trois pièces et cravate – ensemble qu'il n'avait d'ailleurs porté qu'une seule fois. Cela dit, habillé ainsi à la mode un peu plus ancienne, très élégante aussi, Tenshi avait fière allure. Juste dommage que ce soit sans doute légèrement trop vis-à-vis de ce que Natsuki prévoyait – et peut-être pas assez par rapport à ce que Tenshi attendait de cette soirée.

En tout et pour tout, il afficha un grand sourire à son invité lorsque ce dernier lui fit face :


« J'ai bien peur maintenant de ne pas être à la hauteur des espoirs que tu sembles avoir fondé dans ce repas. »
dit-il en désignant du menton ses propres vêtements banaux et ses sac de course.

A ce moment, la porte d'entrée s'ouvrit, et dans l'encadrement apparut la mère de Natsuki, vêtue à mi-chemin entre les deux garçons, tunique sans doute idéal pour la soirée qu'elle s'était prévu : élégante mais pratique pour bouger. Sauf qu'à en juger par la boucle d'oreille qu'il lui manquait, elle n'avait pas tout à fait terminé de se préparer, sans doute interrompu par la sonnette de l'entrée. Mais le timing était bon, l'héritier Nara n'ayant pas besoin de poser l'un de ses sacs pour chercher sa clef.


« Merci maman. Je te présente mon invité de ce soir, Tenshi. »


Le nom de famille était tellement explicite dans le regard du concerné que Natsuki ne sentit pas le besoin de le préciser. Sa génitrice salua alors chaleureusement le jeune pratiquant du Poing Souple, appréciant de voir qu'il y avait encore un peu d'interaction entre les deux clans en dehors des cérémonies. Puis, après l'avoir complimenté sur sa tenue puis invité à faire comme chez lui, elle reporta son attention sur sa montre. Le temps ne s'arrêtait pour personne, aussi elle s'en retourna à ses derniers accessoires à enfiler avant de sortir. Elle s'excusa d'ailleurs en partant de ne pas pouvoir être présente pour le dîner. De son côté, Natsuki installa Tenshi dans la salle à manger après lui avoir fourni des chaussons d'intérieur.


«  Tu peux t'installer à table si tu le désires. »
lui proposa le genin tatoué en déposant ses deux sachets de courses. » «  Il faudra m'excuser si rien n'est encore prêt, mais je ne t'attendais pas si tôt en réalité. Il va falloir que tu patientes un peu du coup, le temps que je fasse la cuisine. Désires-tu boire quelque chose en attendant ? »

Allumant en tout premier lieu le four qu'il régla sur la bonne température de préchauffage, Natsuki commença d'abord par débarrasser la table en rangeant dans les placards et les armoires les conserves et les boites alimentaires, ne conservant que ce dont il allait avoir besoin, et sortant des étagères ce qui lui manquait. Restaient alors disposés devant lui les morceaux de blanc de poulet, des champignons, du riz, un oignon, une bouteille de crème fraîche liquide et une autre d'huile, divers pots d'épices, et quatre pâtes feuilletées dont la forme trahissait ce qui allait être préparé : des bouchés à la reine.


« Tu t'y connais un peu en cuisine ? »
demanda Natsuki en enfilant son tablier bleu et ses lunettes dotée d'une fine monture.

Avec une dextérité qui trahissait son habitude de manier le couteau, l'héritier Nara découpa en morceau les champignons qu'il venait de laver. Le blanc de poulet connu le même sort, terminant en lamelles là où moins de dix minutes plus tôt il était encore entier. Imaginer que le cuisinier pouvait – et savait - faire preuve d'autant de précision pour planter sa lame dans la chair humaine dans le but de mettre fin à la vie pouvait donner froid la chair de poule. Néanmoins, dos à son invité, Natsuki lui cachait l'essentiel du spectacle. Avec un couteau plus petit, il éplucha l'oignon qu'il avait gardé de côté et en fit de l'émincé. Les trois tas formés se retrouvèrent ensuite dans le fond d'une poêle, baignant à feu doux dans une pellicule d'huile d'olive. Gardant la préparation bien à l'oeil, il mit en route sur la plaque de cuisson mitoyenne la casserole de riz destinée à accompagner le plat.


« Je t'aurai bien fait une spécialité typique des Nara pour le repas, mais vois-tu, nous n'avons rien de tel au sein du clan. »
explication Natsuki en affichant un sourire à Tenshi. « Y'a-t-il une spécialité qui fait la fierté de la gastronomie hyugienne ? » demanda-t-il ensuite, emporté par sa curiosité culinaire.

Une fois que le contenu de sa poêle commença à dorer, il le versa dans une plus grande casserole, et ajouta la crème fraîche par-dessus, ainsi que quelques épices dont les quantités semblaient être prélevées au hasard par les doigts fins de Natsuki. Dans le four, il aligna sur une plaque les quatre pâtes feuilletées, de sorte à ce quand tout sera prêt et qu'il les retirera, elles soient juste assez croustillantes pour accueillir le poulet. Le genin tatoué continua de discuter de tout et de rien avec Tenshi en dressant la table et le couvert, comme il l'avait fait tout au long de la cuisine, puis lorsque ses préparations furent cuites, il plaça dans deux assiettes un rond de pâte feuilletée, l'entoura du riz, puis versa la sauce au poulet et aux champignons avant de servir le tout sur la table. Il laissa le reste sur un feu très doux afin que cela reste chaud si l'un ou l'autre désirait se resservir.


« Bonne appétit. J'espère que ma main ne m'a pas trahit ce soir. Normalement je me débrouille pas trop mal avec cette recette. »


Et sans plus attendre, ils attaquèrent le repas bienvenu après les efforts de l'après-midi.


Dernière édition par Nara Natsuki le Jeu 8 Aoû 2013 - 11:59, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Konoha
Aburame Junpei
Aburame Junpei
Informations
Grade : Jônin
Messages : 678
Rang : A

En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun Empty
Message(#) Sujet: Re: En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun EmptyMar 6 Aoû 2013 - 21:31

Regardant les maisons entassé du quartier Nara, je sentis un peu de remord, ne me rappelant de rien du tout. « J’étais quand même très jeune », essayai-je de me convaincre. Je mis finalement cela de côté puis me concentrai sur les directions que Natsuki m’avait donnés aux terrains. Je fis mon chemin dans les rues tranquilles du quartier, regardant de tous bords et tous côtés, essayant de voir si je ne verrais pas quelque chose qui me rappelais quoi que ce soit. Je me rendis finalement jusqu’à la maison de Natsuki, sans rien remarqué de particulier. Je me félicitai même de m’être rendu jusqu’ici. Je regardai la maison, avec la petite lumière allumé tout près de la porte, qui illuminait une adresse. Je m’approchai de la demeure, montant les quelques marche qui menait sur un petit perron sobre. Je marchai sur le perron puis arrivai devant la porte, où je restai quelques secondes sans rien faire avant de finalement sonné à la porte. J’entendis la sonnerie de dehors, on viendrait sûrement bientôt répondre. Comment pouvait-on ne pas entendre une sonnerie pareille?

Je fus surpris par une voix familière, celle de Natsuki évidemment, qui me complimentais sur mon costume. Je m’inclinai devant le Nara, en signe de gratitude. Lorsque je levai, je remarquai son air penaud. Il m’annonça qu’il ne pensait pas être à la hauteur de mes attentes dans cette soirée. Je le regardai alors d’un air déconcerté, ne sachant pas trop quoi répondre. À quoi m’étais-je attendu au juste? À rien en particulier quand j’y repensais. J’avais vêtu mon habit pour être plus confortable. Bon, c’est vrai que j’avais voulu faire bonne impression aussi, mais c’est compréhensible. Non seulement était-ce une de mes premières sorties qui n’avait rien à voir avec l’entraînement. Je fus soudainement ramené sur terre par un cliquetis dans la porte, que je reconnu être le verrou de la porte. Je me retournai vers la porte pour la voir s’ouvrir, révélant une dame  d’apparence assez jeune, peut-être dans la fin trentaine. Je devinai qu’il s’agissait de sa mère, alors qu’il la remerciait d’être venue ouvrir. Il me présenta par le fait même, puis je m’inclinai à nouveau devant la mère de mon hôte, qui était elle aussi mon hôte en quelque sorte.


- Enchantée de vous rencontrer, rajoutai-je ensuite.

Elle me répondit avec la même politesse, visiblement ravie de me voir ici ce soir. Elle nous accueilli finalement dans le domicile en se tassant du portique. J’entrai en premier puis Natsuki me suivit puis la mère referma la porte derrière nous. Tout comme son fils, elle n’avait pas pu s’empêcher de me complimenter sur mon habit de soirée qui selon elle, manquait un peu de couleur. « Trop de noir », dit-elle tout en retournant à ses affaires. Natsuki me fournit une paire de chausson d’intérieur puis se dirigea sans plus attendre vers la cuisine. Déposant les sacs d’épiceries sur le comptoir. La mère de Natsuki réapparut puis se dirigea directement vers la porte. Elle s’excusa de ne pas pouvoir rester plus longtemps, mais elle avait à faire. Elle nous souhaita la bonne soirée puis sortit de la maison puis referma la porte derrière elle. Natsuki  m’invita alors à m’installer à la table, le temps qu’il prépare à manger. Il s’excusa d’ailleurs pour ne rien avoir préparé encore, avouant que je l’avais pris un peu de court. Il m’offra tout de même quelque chose à boire, avant de commencer.


- Du thé ferrait l’affaire, je présume.

Hochant la tête, Natsuki mis une théière sur le feu puis commença à dépaqueter ses sacs, séparant ce qu’il avait de besoin du reste. Une fois le reste rangé, le ninja se mit finalement aux préparatifs. Je détournai alors le regard puis jetai un coup d’œil générale à la pièce. Tout était si parfaitement rangé… Rien ne traînait nulle part, chaque chose était à sa place. Je ne fus pas surpris par autant de propreté, mais j’avais comme l’impression que ce n’était pas qu’une question de netteté. Je ne pus m’empêcher de chercher, sachant qu’il n’y avait peut-être rien au final. Mais je n’eu pas le temps de me rendre à la conclusion, puisque Natsuki m’adressa la parole tout en quittant son comptoir. Il me demanda si je connaissais quoique ce soit en cuisine, alors que lui-même enfilait son tablier. J’haussai les épaules avec peu de conviction.

- Je me débrouille bien, mais rien de plus. Toi, par contre, tu as l’air habitué d’être au comptoir., rajoutai-je après une petite pause, un peu d’admiration dans la voix.

Natsuki me répondis d’un simple sourire, n’ayant pas trop l’air de vouloir élaborer sur le sujet. Il fut justement interrompu par la théière qui cria de son cri strident. Le Nara retira aussitôt le récipient du feu avant de fermer celui-ci. Il sortit ensuite deux petites tasses de thé puis apporta le tout à la table à l’aide d’un plateau. Il déposa le plateau sur la table, puis retourna à son comptoir, alors que je me sevrais une tasse de thé. Je ne pouvais malheureusement rien voir de ce qu’il faisait, j’aurais pu bénéficier de son expérience culinaire évidente. Bon, je n’étais pas aussi mauvais, mais je ne faisais rien de spécial. Je ne faisais pas de repas en tant que tel, juste des nouilles, du riz ou une soupe les journées les plus froides. Je n’ai jamais vraiment eu cet appel pour l’art culinaire. Je vis alors Natsuki se retourner de son comptoir, regardant du coin de l’œil ce qu’il avait mis sur le feu. Il aurait bien aimé me cuisiner une spécialité Nara, mais il m’apprit qu’il n’y avait rien de tel. Il afficha un sourire, puis me demanda d’un ton inquisiteur si nous n’avions pas de spécialité, nous, les Hyûgas. Je me grattai le menton, en pleine réflexion.


- Aucune idée…, répondis-je en haussant les épaules. Je n’ai jamais vraiment aimé cuisiner pour être honnête avec toi. Je mange pour me donner de l’énergie, rien de plus.

Je pu lire la déception dans ses yeux, mais il ne sembla pas plus affecté que cela. Il devait sûrement s’y attendre quand même un peu. Le seul clan susceptible d’avoir une telle chose est sans aucun doute le clan Akimichi. Si ça avait à voir avec la cuisine, on ne se trompe jamais avec un Akimichi. Il retourna rapidement vers sa poêle, entendant moi aussi son contenu grésiller. Je ne savais pas ce qu’il faisait, mais le mélange l’odeur commençait  m’ouvrir l’appétit. Il se retourna encore vers moi, des ustensiles dans les mains et je me rendis alors compte que la table n’était effectivement pas encore mise. J’aurais au moins put faire ça, pour me rendre utiles. Nous montâmes la table ensemble en bavardant jusqu’à ce qu’enfin, le repas soit prêt. Je m’assis à table, alors que Natsuki allait chercher le repas. Je lui servi une tasse de thé alors que celui-ci revenait avec deux assiettes. Il s’assit finalement à table, tous les deux prêt à attaquer notre assiette. Me souhaitant le bon appétit, il ajouta aussi qu’il ratait rarement cette recette habituellement. Enchanté par cette remarque, j’attaquai mon assiette le premier puis ne put qu’être satisfais du résultat. C’était du poulet, ou du moins un type de volaille c’était certain. Avec la sauce était particulièrement bonne, et le riz était collant à souhait, comme je l’aime. Je ne pus m’empêcher de le féliciter.

- Félicitations, Natsuki, c’est effectivement un franc succès. Où as-tu appris à cuisiner comme ça? C’est trop bon!, ajoutai-je en me remettant à mon assiette.
Revenir en haut Aller en bas
Konoha
Nara Natsuki
Nara Natsuki
Informations
Grade : Bras Droit de l'Hokage
Messages : 1736
Rang : SSS

En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun Empty
Message(#) Sujet: Re: En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun EmptyVen 9 Aoû 2013 - 22:04

« Je vois. Tu sais cuir un œuf et chauffer des pâtes. Tu ne mourras donc pas de faim si l'on te laisse dans une maison équipée. » plaisanta Natsuki.

A en croire les mots de Tenshi, son plat était réussi, ce qui lui tira un sourire satisfait. Le Hyûga faisait partie de ces gens simples qui appréciaient la bonne nourriture plutôt que d'en chercher les défauts. L'héritier Nara aurait volontiers ajouté des carottes s'il l'avait pu, pour la texture, mais faute de stock, il avait dû faire sans – et s'en était très bien contenté pour satisfaire son invité.


« Hum. »
réfléchit Natsuki en jouant avec sa fourchette entre ses doigts. « J'ai apprit à cuisiner un peu partout, je dirais. Je ne sais pas si c'est pareil pour vous aussi, mais chez nous, avant même que les Nara ne rejoignent le Village de la Feuille, les enfants du clan avaient déjà l'habitude d'être gardés par d'autres familles que la leur, lorsque les parents s'absentaient en mission et/ou mourraient au combat. La routine de la vie de ninja. Ainsi j'ai beaucoup séjournée chez une tante mère au foyer, qui de part son statut s'occupait de bon nombre d'entre nous. C'était une charge conséquente pour elle, bien qu'elle y prenait beaucoup de plaisir. Et je ne voulais pas en être une. J'ai donc cherché comment le gamin de six ans que j'étais pouvait se rendre utile. Le reste est une suite logique d'événement : j'ai commencé par demander à ma tante la permission de l'assister aux fourneaux en faisant des tâches basiques, comme éplucher des légumes. Cela m'a plu, alors je me suis mit à lire des livres de cuisine et des recettes, pour assimiler les bases. A force, j'ai fini par acquérir une certaine dextérité, et j'ai pu faire mes preuves auprès de ma tante – ou de ceux qui me gardaient – dans une cuisine. Au bout de quelques années, j'avais assez d'expérience – et surtout j'avais assez grandit – pour être capable de gérer seul la préparation d'un plat. Ce n'est pas plus difficile que d'apprendre à lancer une technique ninja. Il suffit de temps, de pratique, et parfois de conseils d'autrui pour progresser. Et comme je vis la majorité du temps seul, j'ai presque chaque repas devant moi pour m'exercer. »

Le genin tatoué termina alors son explication avec un sourire dessiné sur les lèvres.


« Et au moins, quand je serai devenu trop vieux pour continuer ma vie de ninja – si j'ai la chance de devenir vieux – je saurai déjà vers quelle voie me recycler. »


Les deux ninjas passèrent ainsi leur soirée à discuter de tout et de rien, de leur enfance quand cela s'y prêtait, d'anecdotes de leur passé de shinobi quand le secret professionnel s'y prêtait moins. Le seul événement notable de leur fin de soirée fut l'arrivée du dessert. Un melon aux dimensions impressionnantes par rapport aux standards de son espèce fut amené par Natsuki, qui le déposa sur son plan de travail après avoir glissé en-dessous une planche à découper.


« Pour le melon, tu préfères le manger à la cuillère ou en morceaux ? »
questionna l'héritier Nara en se tournant vers son invité, un long couteau en main dont la forme tendait à faire penser que la lame était plus à sa place entre les doigts d'un meurtrier que d'un cuisinier.

Le reste se déroula le temps de trois battements de paupière. Aiguisé par le chakra insufflé de Natsuki, le couteau devint assez tranchant pour se plonger dans le bois de la cuisine d'une bonne vingtaine de centimètres avant d'être arrêté. Mais il n'entra jamais en contact avec. D'un unique geste descendant expert et précis, le genin tatoué trancha en deux le fruit, dont les deux moitiés n'eurent le temps que de se séparer. Deux autres coups nets, et les deux moitiés devinrent quatre quarts parfaitement alignés – à défaut d'être tout à fait égaux – sur la planche, leur tranche vers le haut. Le cuisinier en sélectionna deux, et découpa la chair de sa part dans en fendre la peau. Celle de Tenshi lui fut servit selon son souhait. Au goût de l'hôte, le melon manquait un peu de sucre naturel, sans doute à cause de sa taille, aussi il tenta de compenser en déposant une bouteille de sucre glace sur la table.

Lorsque le repas se termina, et que Tenshi s'habilla pour rentrer chez lui, son hôte l'accompagna jusqu'à l'entrée – la sortie dans ce sens – du quartier Nara.


« Cela m'a fait plaisir Tenshi, autant de te rencontrer que de te combattre, et que de t'avoir à ma table pour dîner. Puissions-nous revoir avant l'année prochaine. Rentre bien mon ami »


D'une poignée de main, sur laquelle Natsuki rajouta la gauche, les deux ninjas se saluèrent et se séparèrent, chacun sur le chemin de sa demeure.
Revenir en haut Aller en bas
Konoha
Aburame Junpei
Aburame Junpei
Informations
Grade : Jônin
Messages : 678
Rang : A

En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun Empty
Message(#) Sujet: Re: En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun EmptyLun 12 Aoû 2013 - 18:44

Ce que Natsuki avait cuisiner était délicieux, je ne pouvais m’arrêter. Bon, peut-être pas à ce point, mais je dévorai tout de même mon assiette. Je ne m’étais vraiment pas attendue à cela en venant ici ce soir. Je me sentais presque honteux de mon incapacité culinaire en voyant ce que le Nara pouvait concocter. Il devait avoir un secret, quel qu’il soit. Je trouvai finalement réponses à ma question, en apprenant un peu plus sur l’enfance du shinobi tatoué. Il me parla de leur façon de vivre assez ouverte, ayant été élevé non seulement par ses propres parents mais même plus par les parents des autres. Il me raconta sa vie chez sa tante et comment son désir de se rendre utile lui avait donné une passion pour la cuisine. Il avait commencé par peler les légumes, ou autre petites besognes, puis se mit tranquillement aux livres lui-même. Je n’avais jamais eu à rien faire de tel, moi. Le peu que je connaissais, je l’avais appris de ma mère en la regardant faire et ça avait pris douze ans pour que je commence à développer un intérêt à me mettre à le cuisine. Je n’avais jamais vraiment pris le temps de me préparer de vrai repas, et voir ce que ça pouvait donner me donnait une détermination nouvelle. Selon lui, c’était un peu comme apprendre un jutsu, il fallait du temps, de la pratique et les conseils d’un aîné. La ressemblance me tira un petit sourire, ainsi qu’à Natsuki. Celui-ci ajouta qu’il avait aussi trouvé ce qu’il voulait faire de sa retraite, si jamais il en avait une. Dans mon cas, je n’avais jamais vraiment pensé aussi loin. Je ne me voyais pas faire autre chose qu’être shinobi, j’avais donc déduis que j’y resterais j’imagine.  Je chassai aussitôt ces pensées négatives de mon esprit, ne voulant pas gâché la soirée qui ne faisait que commencer. Nous parlâmes de tout et de rien, lui révélant moi aussi un peu plus sur mon enfance.

- J’ai été élevé par mon père et ma mère, en compagnie de mon meilleur ami. Je ne sais pas si tu connais un peu nos coutumes, les deux branches de la famille Hyûga. Il y a à la branche principale, qui s’occupe des affaires du clan, et la branche secondaire qui est en charge de protéger la branche principale. Je portai la main à mon front puis soulever la frange de cheveux qui le couvrait, révélant la marque de la branche secondaire. Ça, c’est la marque de la branche secondaire., dis-je en relâchant la frange de cheveux pour dissimuler la marque comme elle l’était. Hibari, mon meilleur ami, faisait partie de la branche principale et avait introduit notre maisonnée pour que moi, membre de l’autre branche, m’habitue à veiller sur l’héritier dès mon plus jeune âge. De cette union est née une amitié plus forte que tout, qui en quelque sorte assura la sureté de l’héritier. C’était le résultat espéré du moins…

J’en restai là, sachant qu’il savait le restant d l’histoire. Je la lui avait déjà raconté et je ne tenais pas plus qu’il fallait à la répéter.  Nous changeâmes rapidement de sujet, sautant du coq à l’âne entre divers sujets. Puis vont enfin le temps du dessert, que j’avais complètement oublié. Il amena alors un énorme melon, comme je n’en avais jamais vu pour être honnête. Il sortit un couteaux puis se retourna, me demandant comment je préférais mon melon.

- Bonne question… En morceaux serait bien j’imagine, lâchai-je en me grattant le menton.

Il arriva quelques instants plus tard avec une assiette pleine de melon ainsi que des assiettes à dessert, puis plaça les deux assiettes vides avant de déposer l’assiette de melon sur la table, à portée de main de chacun.  Après avoir pris chacun une bouchée de notre premier morceau, Natsuki se releva de table, se dirigeant vers le garde-manger pour revenir avec une bouteille de sucre glace, qu’il ajouta à son melon avant de déposer sur la table. Le voyant faire, je décidai de faire de même et d’essayer un peu de sucre glace sur mon melon. Je fus agréablement surpris de la combinaison, admettant qu’il fallait vraiment aimer le sucré. Nous nous empiffrâmes de nouveaux, tout en continuant notre bavardage jusqu’à ce qu’il se fasse assez tard. Natsuki me reconduit jusqu’à l’entrée du quartier Nara. Nous nous saluâmes là, me serrant la main de la main droite, il rajouta la gauche, témoignant vraiment de sa sincérité alors qu’il me révélait qu’il avait été honoré autant de m’avoir rencontré, de m’avoir combattu que de m’avoir eu à sa table. J’ajoutai moi aussi ma main gauche à la poignée de main.


- Tout le plaisir a été pour moi, Natsuki. J’ai vraiment été heureux de te rencontrer. J’espère aussi te revoir bientôt, sinon tu n’as qu’à envoyer une missive au quartier Hyûga. Sinon maintenant je sais ou te trouver, lançai-je à la rigolade. Nous nous séparâmes finalement, s’en retournant chacun chez soi.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Informations

En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun Empty
Message(#) Sujet: Re: En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

En souvenir d'un passé que nous n'avons pas en commun

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Le Passé nous façonne et nous projette vers l'Avenir
» Quand l'intérêt commun nous rapproche (pv Kakeshuou)
» Laissons le passé au passé! [Changement vava]
» Le passé n'est jamais tout à fait le passé
» Nous ne nous connaissons pas, et pourtant, mes yeux voit en toi, quelqu'un de bon [ Seki Hattan ]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Shinobi no Hattan :: Archives :: SnH Legacy :: Pays du Feu :: Konohagakure no Satô :: Terrains d'Entraînement-