Spoiler:

Satsuki qui passait par là, quittant le bureau administratif, poussa la porte du bureau des missions pour savoir ce qu'il y avait d'aussi drôle. Elle découvrit le chunin habituel, seul, assit à son bureau, une note à la main.

"Je suis du même avis que toi mais c'est pourtant ce que rapporte le dompteur. Puisque tu es là, tu t'en chargeras. Tu feras équipe avec Goren, un autre genin. Il est très expérimenté. Tu trouveras sa maison au centre ville, à la lisière du quartier Nord. Il habite juste à côté du vendeur d'armes Sen'bungo. L'ordre de mission vous parviendra chez vous, je n'ai pas eu le temps de la rédiger mais prenez de l'avance et allez enquêter. Découvrez ce qui se cache sous cette histoire pas très nette."

Hé bien ! Se lever tôt avait son lot d'inconvénients. Si elle appréciait énormément sortir du lit de bonne heure et se répéter avant le petit-déjeuner ''Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt !'', aujourd'hui, elle en fit les frais. A peine sortie de son recensement dans le bureau d'administration au fond du couloir à gauche, une mission lui tombait dessus. Raaaaah si elle n'avait pas poussé cette porte hein ! Enfin, ca ne pouvait que lui être bénéfique. En plus, elle rencontrerait un nouveau confrère plus expérimenté qu'elle. Encore un homme malheureusement... Elle ne se faisait pas beaucoup d'illusions quant à l'attitude qu'il aurait à son égard et ne chercha même pas à essayer de le décrire.


Il faisait encore frais sur les dunes de Kaze no kuni. La chaleur atteignait tout juste les quinze degré alors que la marionnettiste quittait le Palais du conseil souverain pour trouver son partenaire. Cela faisait presque deux heures qu'elle était debout. Son entrainement ne commençait qu'à huit heures c'est pourquoi elle se détendait avant par une petite balade à la fraîche. Mais ce matin-là, elle fit une croix dessus. A l'aller, pour se rendre au Palais, les rues étaient vides. Ce fût la même chose au retour. Elle emprunta un chemin différent et se dirigea vers le nord. Marchant tranquillement, les ruelles désertes embaumaient son cœur. Le silence était de mise chaque matin, un vrai havre de paix. Bientôt, elle arriva au croisement du marché découvert et de la bouquinerie extérieure. Une fois à gauche puis deux fois à droite et elle se retrouva devant le marchand d'armes comme indiqué.


On pouvait apercevoir la porte d'entrée à côté de la vitrine pleine de katanas, d'épées lourdes, de saïs et autres armes en tout genre. A côté encore, à droite, une autre porte donnait sur des résidences. La kunoichi en conclut que le fameux Goren habitait là. Les volets étaient encore fermés mais ca ne la dérangea pas pour toquer. TOC ! TOC ! TOC !


Sans plus attendre, elle reprit :

hrp:

Cela fait depuis peu de temps que l'on m'a trouvé un lieux pour crécher. Un lieu où je n'ai guère de loyer à payer. Enfin disons que c'est en échange d'un petit service. Je fournis le propriétaire en arme faite par mon Kinton en échange du toit sur ma tête. Pas trop contraignant pour moi. Ma baraque étant toujours fermée, fenêtre comme prote, je dors toujours après un lendemain de cuite. Mes rêves toujours aussi obscurs que dans ceux des nuits précédentes. Mon caractère inchangé, je ne supporte rien et donc ce tapotement sur ma porte est loin d'être ce qu'il se veut de mieux. Une monté d'adrénaline commence à venir bousculer mes nerfs pour venir m'irriter. Si je me lève je la tue. Le marchant à côté regarde la jeune fille puis dit:

Je ne ferais pas ça à votre place, d'autre sont partit à l'hôpital pour bien moins que ça.

Oui mon caractère est de loin plutôt désobligeant. L'action du marchand en est quant à lui bien trop tard. Le monstre que je suis fut déjà gêné. Commençant à lever la main Phénix compris de suite que si elle ne faisais rien, il y aurait de la casse très rapidement. De la casse signifiant problème pour moi, signifiant encore plus de casse. Ce n'est pas bon ça. C'est donc Phénix qui se met à dire:

Je m'en occupe Goren.

C'est donc la gamine âgée d'à peine sept années avec des yeux sans vue, qui commence à ouvrir tout doucement et de manière minime la porte pour sortir sans me gêner. Refermant la porte derrière elle. L'enfant se met à dire:

Fiou, un peu plus et il y aurait eux une épée qui aurait transpercé la porte. Goren dort. C'est pour une mission?

La réponse logiquement doit être positive. Après l'explication de la mission à la gamine se mets à réfléchir. Jamais je me lèverais si tôt pour commencer une mission aussi ridicule. Moi Goren, me lever pour une bestiole imaginaire? Impossible, déjà que je ne fais que trop peux souvent mes missions. La gamine d'un coup se met à avoir une idée:

Bon va falloir passer acheter quelque chose.

Non, ne vous en faite pas, j'ai ce qu'il faut tient.

Le vendeur se met à sortir une fiole de whisky la tend à la femme ninja pour quelle le donne à l'enfant. La gamine disant:

Ho le livreur et passé avec une fiole d'alcool. Dommage, il va devoir partir avec s'il na pas de signature.

Autant dire que je me suis levé, prêt et au gallots pour prendre une chose gratuite et livré à domicile. Ouvrant avec toute la délicatesse dont je peux faire part donc aucune. Je m'approche de la gamine et vois la fiole et sans même demander ou est passé le livreure attrape l'objet en question. Je regarde autour de moi vois la Ninja devant ma porte et me rappel du bruit. Une mission si je me rappel. Bon, je suis debout et il me faut de la tune je la regarde et dis:

Bon maintenant que je suis debout autant faire ce pourquoi tu es venus.

Devant l'impolitesse, la mollesse, l'indécence et surtout la gente masculine dans toute son ampleur, Satsuki ne put que répliquer de manière virulente comme à son habitude.


L'Acajou du désert se posta devant la montagne qui lui faisait face et le regarda dans les yeux. Trois bonnes têtes les séparait mais cela ne fit pas trembler la genin. Pas démontée pour autant, elle se colla presque à lui et continua :


Apparemment deux caractères ardents se rencontraient là et leur première entrevue s'amorçait plutôt difficilement.


Hé bien si la journée commençait bien pour la jeune femme, elle se poursuivait plutôt mal. L'infâme bonhomme qui s'avançait devant elle semblait peu enclin à résoudre cette mission. Il allait falloir le motiver un peu plus que ça si elle voulait la réussir.


Ca y est, deux minutes avec la brute et Satsuki causait comme lui... Avec des shinobis comme lui partout dans le monde, dans dix ans il ressemblerait à une vaste salle de muscu avec un banc, des haltères, un bar, et des miroirs partout pour se regarder. La guerre n'avait qu'à bien se tenir, le monde allait changer..


Quoi qu'il en soit, sans attendre de réponse, la marionnettiste se mit en route vers la sortie de la ville pour trouver le charmeur de reptiles. Le binôme s'annonçait tumultueux mais pourtant intéressant. Une petite, un grand ; une marionnettiste, un bourrin ; le cliché parfait du binôme taillé sur mesure pour marcher comme sur des roulettes. En serait-il autrement dans la réalité ? Les prochaines heures le diraient.

C'est cool elle m'a récapitulé la mission qui me fut donnée pour le bon matin. Une partenaire et une mission, deux choses n'allant pas avec mes habitudes. Mission, trouver un sanglier qui a attaqué un homme. Un sanglier à part dans les Zoo de Suna ce qui est une fois tous les deux cent ans. Les sangliers ne passent pas vraiment dans les coins. Ses animaux ont besoin d'une grande quantité de nourriture et les animaux ne pouvant tenir ça faim assez longtemps ne peuvent survivre à ce genre de climat. Je regarde la gamine qui ne semble pas le moindre du monde apeuré par ma corpulence. Pour un Ninja rien d'épatant. En plus de cela cette femme semble tenir tête. À moi et pourtant je n'ai encore rien fait? Du moins en connaissant mon caractère c'est comme si je me suis levé et que je suis resté calme. Après une petite vanne sur l'alcool et moi, comme pour un signe de provocation j'ouvre la bouteille tout en ingurgitant la substance qui est à l'intérieur. Une chose provocant une autre telle digne sort que ses femmes ont d'aussi contraignant que barbant c'est la frénésie des mots (Vane mise pour prononcer le caractère de mon (Vane mise pour prononcer le caractère de mon (Vane mise pour prononcer le caractère de mon (Vane mise pour prononcer le caractère de mon ne le pense pas pour autant). Plus elle les entasse plus elle les rejette en plaine face de personne pas vraiment réceptive à ses paroles. Moi ne sachant pas recevoir. Si je sais recevoir, mais c'est vrai que je suis meilleur pour donner. Des coups je parle hein. Enfin cela sans le petit pic habituel sur l'éducation concernant la gamine. Quoi les faibles doivent bien servir à quelque chose non? M'étirant un bon coup, je ne fis pas vraiment attention à se quelle dis. Enfin dans un sens, j'ai encore trop la tête dans le coltard pour capter les dire qu'elle a cumulé.

Enfin, je dis cela mais je sens bien le caractère plutôt imposant de cette femme. Une femme à caractère comme je les aime, même si le femelle sont vraiment trop habillé à mon goue. Enfin si je m'entends pour ce genre de détail je ne serais qu'assouvie si elle était nue comme un ver ou comme disent les poètes" en tenus d'Eve". Enfin un récapitulatif de la mission et comme dis plus haut, cela me fait hérisser le sourcil gauche. Un sanglier en plein désert? Autant croire au bon vieux père fouettard. Je la regarde proposer d'aller trouver le commanditaire pour lui soutirer les vers du nez. Je la regarde puis dis:

Un sanglier ce crétin se fou de notre gueule. Je vais lui montrer ce que c'est de me réveiller pour ses conneries.

Partant en direction des portes comme par mes habitudes allant totalement de façon hasardeuse. Je tombe sur l'homme au serpent. Photo à la main, oui c'est sur c'est se type. Plutôt reconnaissable le type. Je m'approche et laisse parler l'enfant en premier. Le calme avant la tempête comme il dirait:

Bonjours, nous avons un souci avec votre mission. Il parle d'un sanglier, mais le problème c'est qu'il n'y a aucun sanglier dans le village dans se désert aucune possibilité que ce genre d'animaux ne puissent vivre.

Si je vous dis que j'ai vu un Sanglier, je sais quand même ce que j'ai vu.

J'ai vu rouge. Le sang bouillonnant dans ma tête mon poing à réagie de manière plus rapide que mon résonnement venant s'enfoncer dans la cage thoracique du demandeur de mission. Oui je tabasse mon employée et alors? C'est pour le pourboire de fin de mission. Les clients donnent plus quand ils craignent, que quand ils sont vraiment satisfaits. Cela de fait, laissant reprendre l'homme suspendu par le fait que je le tiens d'une main pour qu'il ne touche plus le sol. Quand il reprit suffisamment son souffle, l'homme se met à dire:

Disons qu'il est loin et que j'ai simplement vu ça silhouette. Il chargeait le panier de serpent que j'ai laissé à côté de ma maison personne ne sais qu'il y a mes serpents dedans. Du moins presque personne.

Hein, c'est bien que je me disais. Pas de sanglier, donc mission réussite. On prend la paye et on se casse.

Personnelement moi dans ses missions seul l'argent à la fin du contrat m'intérèsse, le reste j'en ai rien a cirer. J'espère que ma partenaire va voir la chose de la même façon. Je l'espère en tout cas mais se n'est pas gagné.

hrp:

Vingt minutes ! La scène se déroula en vingt minutes, aberrant ! Suite au réveil de l'ogre et à l'initiative de la genin, qui eut chaud pour sa tête tellement la brute paraissait contrariée, ils s'engouffrèrent à l'extérieur du village dans le but de trouver trouver le dresseur de serpent. On pouvait aisément résumer la situation en vingt minutes : dix-sept minutes de marche jusqu'au campement aux portes du village, deux minutes et demi de conversation qui n'aboutit à presque rien et trente secondes de coups pour remettre en place le vieillard menteur.

Si Satsuki appréciait la violence et le combat, elle fut tout de même sidérée de voir la manière de procéder de son partenaire. Alors quoi ? Il pensait boucler cette mission en trois phrases ? Du n'importe quoi soupira la kunoichi. C'est la première fois qu'elle rencontrait un pareil personnage, bourru et hâtif, mais au moins, la mission ne manquait pas de dynamisme. Elle attrapa le bras musclé de Goren et tenta tant bien que mal de le baisser pour qu'il le repose à terre. Cela fait, il s'interposa entre les deux hommes et le questionna à son tour.






La kunoichi se dirigea promptement vers la hutte qui servait de refuge au charmeur de serpent mais fut bien vite stoppée.



A ces mots, ils attendirent impatients le retour de l'ami inconnu. Deux heures s'écoulèrent avant qu'il n'arrive. Durant ce laps de temps, la marionnettiste enquêta autour de la maison pendant que Goren dormait. A y voir plus clair, Satsuki s'apparentait un peu à Phénix, la petite esclave du sunajin. Quelle attitude méprisante et choquante. Enfin, ce n'était pas ses affaires...


Avant même que le nouvel arrivant ne dépose ses courses dans la maison, elle lui barra la route et l'interrogea. Elle fut quelque peu choquée de son apparence lorsqu'elle le vit. Un bossu, courbé sur la droite et plus petite qu'elle lui faisait face. Son visage était tout ce qu'il y avait de plus normal mais son dos voûté était muni d'une bosse proéminente affreuse à hauteur son omoplate gauche. Sa colonne vertébrale en était déformée à un point tel qu'il ne marchait pas droit.



Suite à cela, il rentra sans se faire prier pour ranger ses vivres. Le demandeur de mission expliqua que le bossu, prénommé Linpo, détestait les shinobi du village. Et pour cause, treize ans auparavant, le dit bossu se présentait au palais du Kazekage pour offrir ses services et s'engager comme ninja. Il fut bien sûr refoulé en raison de son défaut physique majeur l'incapacitant dans tous les domaines. Chassé, il s'exila hors du village et rencontra peu de temps après le fameux vieil homme dresseur de serpent, du nom de Fosukama. En gage de respect et d'amitié, Linpo s'occupe dorénavant des courses et des tâches manuelles au foyer tandis que Fosukama rapporte l'argent pour vivre avec ses reptiles.


L'enquête n'avançait pas. Satsuki décida alors d'attendre la nuit pour voir si le sanglier referait surface. Le soleil se coucherait bientôt. Déjà les premiers nuages rosés planaient à l'horizon. Le crépuscule ne tarderait plus. Dommage pour Goren, si pressé de rentrer, la mission se poursuivait au moins jusqu'au lendemain. La genin aménagea donc un petit camp juste à côté de la maison et s'installa pour la nuit.

Je n'y crois pas, je suis tombé sur une folle du travail. Elle veut savoir plus que ce qui est demandé dans l'intitulé. On est là pour chasser un sanglier qui n'est pas possible d'exister et voilà maintenant qu'elle veut savoir ce qui se manigance. Bordel, j'en ai rien à cirer moi de savoir ce qui se trame derrière ce mystère. Moi se que je veux c'est reprendre ma tune et pouvoir repartir faire mon traintrain quotidien. Pourtant se n'est pas ce qu'elle veut faire. Non, je vous jure que je vais me défouler sur ce qui est derrière tout ça. La nuit tombe, la chaleur laissant place à la fraicheur de la nuit, moi j'ai envie de faire un petit somme. Une chose que j'exécute pendant que ma partenaire fait le sale boulot. Deux heures passent et mon campement à côté de la maison de l'exécutant et donc aussi de l'autre guignol. Me réveillant, la femme que j'ai comme partenaire me chuchote à l'oreille son point de vue concernant Phénix. Mhh, pour ma part elle peut dire se quelle veut à qui elle veut. Plusieurs avant ont essayé et ils ont vite rechanté. L'éducation que j'ai donnée à Phénix est très particulière et encore plus sournoise que se quelle montre en surface ce qui est déjà plutôt méprisant aux yeux d'une personne lambda. Pour moi personnellement les faibles ne méritent que deux sorts. La mort ou la soumission. Seules ses deux choses sont à la hauteur des larves incapables de se défendre, la gamine entendent les dires se mets à dire:

M'en fou, personne ne peux nous séparer de toute façon. Toi t'es qu'une moche pas belle, même sans yeux je peux le savoir.

Je me lève et l'enquête continue sur la personne habitant avec notre maitre des serpents. Un type qui vue son charisme aurait mieux fait de se pendre. Ce genre de gens n'est bon qu'à une chose. Nourrir les bêtes sauvages. Je le regarde avec dégout et mépris, ce genre de gens encore plus faible que la vermine me débecte. Se ne serais que moi ce mec serait mort au moment même ou mes yeux se seraient posés sur lui. Par mal chance, je suis pied et poing lier dans ce village. Enfin devant les yeux du peuple. Le questionnement de cette personne fut bref, mais montre bien l'amertume qu'a ce type face au Ninja de son propre village. Étonnait. Commençant de nouveau à charger mon poing ma partenaire discrètement me retient. Purée, elle ne va pas me lâcher celle-là. Enfin son interrogation ne semble pas vraiment porter des fruits probants. Après d'autre recherche la suite des opérations nous mène de nouveau devant la battisses de ses deux gueux. Cette gonzesse regardant le bâtiment se met à signaler qu'elle va rester ici pour la nuit affin de vérifier s'il se passe quelque chose. Je souffle, puis regarde la baraque. Que je dorme ici à la belle étoile ici ou plus loin ça ne changera rien sauf si bien sur cette nana ronfle comme un camion ou là ça risque de me gonfler et je risque soit de la réveiller à coup de tatane ou de l'égorger pendant son sommeil ni vu ni connu. C'est donc posant mon derrière à côté d'elle que je me mets à dire:

Je parie trois tournées de rhum que se n'est pas un sanglier le fautif. Si je gagne, quoi qu'il en soit tu m'auras fait perdre du temps. Tu peux au moins faire ce pari.

Sans même la regarder, je me mets à montrer ma main comme si j'attends qu'elle tape pour signer d'acceptation de parie. À vrai dire je pourrais même parier que l'un de ses deux-là est sur le coup. Les raisons? Je ne l'ai ais pas encore. Enfin je m'allonge puis dis:

C'est quoi tes raisons d'être Ninja?

Dévisageant la gamine, Satsuki détourna vite le regard sur Goren. Quelle sotte, accepter de se faire malmener ou plutôt de rendre service à un pareil bonhomme, tsss... songea t-elle. La main tendue du genin baraqué fit doucement rire la marionnettiste. Un pari ? Et puis quoi encore... Il n'en était pas question. La genin oscilla la tête de bas en haut pour contempler le soleil couchant sur les dunes au loin. Les nuages rosés presque inexistants formaient un voile sur l'horizon. La nuit promettait d'être longue


Finalement, Satsuki tapa dans la main. Même si la paluche de Goren faisait deux fois la sienne, l'entre-choc aurait réveillé plus d'un scorpion à proximité. Couverte par sa capuche, elle se recroquevilla sous sa longue cape pour se protéger du froid. Adossée contre un rocher, elle lui répondit sans tarder alors que le crépuscule pointait le bout de son nez :


Le noir absolu envahit le désert peu de temps après. Minuit arriva tout aussi vite. Aucune trace de sanglier mutant ou de monstre énorme. Goren ronfla à en faire pleurer un colosse tandis que Satsuki gardait un œil ouvert et n'arrivait pas à dormir. Le froid rugueux enveloppait la kunoichi grelotant. Au bout de quelques heures, elle se mit à faire des rondes, seule, pour se réchauffer et observer. Toujours rien. A l'aube, ils ne constatèrent aucune trace de la supposée créature. Goren énervé, Satsuki pensive, le binôme rentra finalement chez lui dans l'incompréhension.


La genin rentra chez elle énervée de perdre déjà une partie de son maigre salaire. Ce jour-là, elle ne sortit que très peu de chez elle, intriguée par cette étrange mission. Cela paraissait trop simple, trop rapide, trop incomplet. Le soir même, ou plutôt en fin de journée, un message lui parvint du bureau des missions. La dernière en date n'était pas résolue. Le vieillard dresseur de serpents refaisait surface et le sanglier avec, il était réapparut. L'Acajou du désert renfila sa cape en vitesse et sprinta à la porte de son compagnon. TOC ! TOC ! TOC !

La nuit sous le soleil commence sont début, l'obscurité du désert en est plutôt accommodante, j'en ai tellement l'habitude que cette sorte de d'habitude me fait ni chaud ni froid. Après un pari pris par la Jeune ninja des questions se trotte dans ma tête. Je la regarde puis elle me répond. Un devoir fait pour une sorte de dette, une personne l'ayant sortit d'un cruel sort. Quelle histoire pitoyable, j'aurais su j'aurais préféré ne pas savoir ça. Un homme sauvant une autre par simple fait de bonté? Possible s'en ai même à vomir, mais cela peut simplement aussi être pour semer la graine de la fidélité. Après tout, se fut bien en partit le cas pour Phénix. Cependant ce dévouement aveugle est vraiment une chose que je ne comprendrais jamais. J'arrivais à maitriser ce don malsain pour le semer dans l'âme des gens, cependant y comprendre pourquoi de tels actes de dévouement est loin d'être une chose que je capte. Se mettre à la botte d'une personne pour simplement la gratitude. S'allier pour une même cause ou pour avoir la protection d'une personne je le conçoit. Cependant cette idée qu'elle me dit en ait vraiment désolant. Je la regarde, puis elle me retourne la question, quand j'y pense mon arrivé dans ce village en est tout aussi pitoyable, mais je ne suis pas vraiment du genre à mentir, je regarde la femme puis dit:

Disons qu'un vieux taré m'a fait promettre d'intégrer ce village et de tenter de me sociabiliser avec ses gens. Je ne suis pas du genre à mentir. Je suis donc venu ici. Jamais j'aurais dû faire cette promesse.

Je pense tout ce que je disais. Ce village me ralentit, comme s'il m'enchaine et neutralise mon évolution. Après plusieurs heures je m'endors et le temps passe sans que rien ne se passe. Une putain de nuit de merde. Une perte de temps sans intérêt. Je regarde, puis ronchonne. Après cela je pars à mes habitudes. Tabasser deux ou trois clodos. Faire le tour des Dojos et me rincer la gueule dans des bars. Enfin après un petit temps, je ne sais par quel miracle mes pas me furent venir vers l'entrepôt ou est stocker les déchés du village. Je regarde et là poser un peu à part, le pot de serpent cassé. Je m'avance, regarde le pot et vois une chose louche. Je réfléchis, puis touche une bordure cassée et trouve un fil de métal. Exactement un morceau ressemblant à un coupeau. Réfléchissant, je me mets à penser à quelque chose. Si ce morceau de métal est posé ici il y à de grande chance que le pot fut détruit par une arme métallique. Un sourire se fige sur mon fascié. Partant dans un magasin de pot je prends dans un rayon le même pot qui fut détruit ultérieurement. Le marchant disant qu'il faut que je paye, je lui réponds:

Met sur la nôtre du village je suis en mission.

Rien à foutre de ce qu'il dit ou même s'il va être remboursé. Rentrant chez moi une chose positive c'est que le lieu où j'habite est à côté d'une armurerie ou toutes armes métalliques est vendus. Je pose donc le pot au milieu du magasin. Le marchand me connaissant maintenant ne réplique même pas me laissant libre choix d'action. Quand d'un coup, ma partenaire arrive pour me dire qu'il y a du nouveau. Une chose dont je lui répondis rapidement:

Ouai je sais gamine, tend les mains j'ai un cadeau.

Posant le coupeau de métal dans ses mains, j'attendis qu'elle voie ce que c'est pour dire:

C'est bien du métal et devine quoi ma mignonne, je l'ai trouvé dans les restes du pot détruit. Le type a utilisé du métal pour détruire le pot. Manque plus qu'à savoir quel genre d'arme il utilise. Du coup c'est clair et net que se n'est pas un animal mais bien une personne. Tu me fileras la tournée après l'enquête. J'ai bien envie de ratatiner le coupable. Il verra ce qu'en coute de me faire perdre du temps.

Plusieurs armes passèrent dans mes mains sans pour autant que je casse le pot. Je le regarde, puis analyse par mon expérience les dégâts que cela pourrait engendrer. En vain, je passe un grand nombre d'armes à l'analyse sans trouver aucune arme pouvant laisser un coupeau tel que celui-là sur le pot:

Ça m'étonnerait que ce soit une arme. Donc quelle autre chose qu'une arme peut casser de telles sortes un pot tout en pouvant y laisser un coupo?