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 Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato}

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Suna
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Message(#) Sujet: Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} EmptySam 16 Mar 2013 - 9:54

    Citation :
    Vous n’êtes pas sans savoir que chaque clan désire instaurer sa puissance à Suna, une sorte de suprématie que l’humain recherche depuis toujours. Une attaque semble être revendiquée par un ancien shinobis du village banni pour faute grave envers l’ordre public. Du désert il transmet de nombreux messages de propagande via des infiltrés qui travaillent en secret pour lui. Nous avons réussi à en attraper un et lui avons soutiré quelques informations. Il prépare en secret une attaque contre le village pour ainsi devenir le tyran qu’il a toujours souhaité être. Son repère se situe au nord du désert, maître dans l’art de la technologie, ce Saibogu peut devenir une menace pour le village. Trouvez le et ramenez le VIVANT au village, nous resterons intransigeants sur ce point. Plusieurs ninjas ont disparu il y a quelques jours, sans doute l’ont-ils rejoint. Vous ne devez en tuer aucun, leur plus grande punition sera le cachot.

    Un banni qui veut se venger du village ? Histoire classique, l'une de celles qu'on peut aisément voir au théâtre. Evidemment, l'issue de la pièce dépend du lieu où elle est tournée. Si c'est à Suna, sans nul doute que le traitre ne parviendra pas à ses fins. Si c'est dans un refuge de déserteurs, le village n'arrivera pas à se défendre. Sauf que là, nous n'étions pas au théâtre, le scénario n'était pas écrit en avance mais la plume gambade en ce moment même sur le papier. Le village ou le traitre, qui allait gagner ? Mais avant cela, le chapitre d'ouverture, il nous faut vous présenter les différents héros.

    Et j'en faisais parti, un ninja récemment Chunin. C'était d'ailleurs ma première mission en tant que telle, ma première véritable mission. Une qui avait des conséquences en cas d'échec. Cependant, il fallait avouer que nous avions de sérieuses restrictions. Tous nos ennemis devaient rester en vie. Eux n'auront probablement pas cette idéologie. Remarque, ils ne le savent pas que nous devons les laisser indemnes, à moins qu'ils n'aient une taupe vraiment haut placé au sein du village. En faite, nous ne savions pas qui sont nos ennemis. Cela pouvait très bien être nos propres parents. Tout ce que nous savions, c'est que le cerveau est un Saibogu terré plus au nord. D'ailleurs, pourquoi les capturer vivant ? S'ils avaient trahi une fois Suna, ils pouvaient très bien recommencer. Et puis, entre la prison à vie et la mort, je crois que la mort est bien plus souhaitable. Mais bon, je n'étais pas encore suffisamment gradé pour pouvoir formuler un opinion qui sera considéré. Je dois donc obéir pour le moment.

    Pour cette mission, un Jonin était aussi assigné à cette tâche. Hayato était son nom, si j'ai bien lu le rapport. Nous devions nous retrouver aux portes du village, et il s'y trouvait déjà d'ailleurs. Cependant, comme l'ennemi avait des alliés ici, comment savoir de quel côté il se trouvait ? Comment savoir si je ne me jetais pas dans un piège d'où je ne pourrais en sortir ? En arrivant, je le saluais poliment et me présentai, comme le veut l'usage lorsqu'on rencontre une personne de rang plus élevé dans notre branche. Mais avant de partir à ses côtés, il me fallait m'assurer d'une chose.

    " Dites moi que vous n'avez aucun lien avec l'ennemi que nous allons traquer… "

    Pourquoi cette demande ? Je possède des dons de senseurs, et je peux donc déceler un mensonge de la vérité. Si aucun des mots employés ne cachait le faux, je ne tiquerai pas, et cela voudrait dire que je pourrais bien compter sur lui. Ou bien qu'il soit meilleur senseur que moi et qu'il arrive pleinement à masquer ses émotions. Mais bon, je n'avais pas de meilleur moyen pour m'assurer de sa fidélité envers le village.
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Message(#) Sujet: Re: Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} EmptyDim 17 Mar 2013 - 16:47


Une mission de Rang A... Peut-être la dernière fois qu’il verrait le ciel. Très pessimiste ces derniers temps, Hayato avait accepté de partir en mission en espérant retrouver le moral. Sa dernière mission remontait à pas mal de temps. Mais il n’était pas rouillé pour autant. Il avait continué à pratiquer le Kugutsu dans son atelier, ou il s’était terré durant ses derniers mois, occupé à bosser sur des marionnettes afin de ne pas penser à autre chose. La situation était telle qu’en quittant sa demeure pour se rendre à la Voie Illusionnée, il avait dû plisser les yeux le temps de s’adapter à la lumière du jour. Le marionnettiste détestait ce genre de mission de traque, car il n’était pas senseur et les ennemis cachés lui échappaient souvent. Heureusement pour la tâche du jour, il n’était pas seul ! L’autre était un Yamada, Chunin depuis peu. Hayato se souvenait l’avoir aperçu aux côtés d’Udo lors de l’examen, mais il ne connaissait pas plus que ça.
Arrivé en premier aux portes du village, il s’amusait à manipuler un petit lézard qui venait de sortir d’une petite faille, lui faisant prendre des postures improbables.


L’ombre de son partenaire se profila alors à l’horizon. Yamada Kioshi salua son partenaire du jour, qui fit de même, sans pour autant relâcher le contrôle sur le reptile. De toute façon, à moins de posséder des capacités sensorielles, l’autre Sunajin ne remarqueraient même pas ses fils de chakra invisibles. Comme pour la plupart des équipes avec laquelle il participait aux missions, il ne devait pas y avoir de grande différence d’âge entre lui et son partenaire, malgré la différence de grade. Hayato avait « célébrer » son vingtième anniversaire environ trois mois plus tôt – enfin, façon de parler, il était surtout rester chez lui à rien faire – et son partenaire n’avait pas l’air particulièrement plus agé. Ce dernier décida d’ailleurs de briser la glace d’une manière originale. Le marionnettiste aimait jouer, il prit la question comme une sorte de test et décida de se prêter au jeu. Le petit lézard au sol se dressa sur ses pattes arrière, avant de bondir pour se tenir uniquement sur ses pattes avant, tandis qu’Hayato fixa Kioshi du regard, se remémorant les noms de leurs cibles du jour.

- Nous sommes amenés à travailler ensemble, alors autant jouer franc-jeu avec toi : j’ai aidé l’homme que nous cherchons à quitter Suna, mais je suis pris de remords et c’est pourquoi je désire ardemment le capturer.
Il ne manquait jamais une occasion de montrer à quel point il appréciait le théâtre. Odieux mensonge qu’il venait de proférer, mais il comptait sur son jeu d’acteur pour semer le doute. Au même moment, il arrêta de torturer le pauvre reptile qui se faufila immédiatement dans la première fissure pour se mettre hors de portée du marionnettiste. Amusé par la situation, Hayato en oublia presque l’inquiétude liée à la mission. C’est qu’elle ne serait pas facile du tout. Un Saibogu avide de pouvoir désirait prendre Suna par la force et il fallait le remettre dans le droit chemin. On se croirait revenu trois années en arrière, à l’époque des rivalités inter clan. Rivalité qui, objectivement, n’avait vraiment cessé d’exister depuis la création du village. Seul le mode de confrontation avait changé. Ils comparaient leurs performances, leur réputation ou leurs prouesses, mais ils étaient ensemble.

- A mon tour de te poser une question avant qu’on y aille : si un de tes proches venait à se trouver parmi ceux que nous allons traquer aujourd’hui, comment cela t’influencerait-il ?
Il n’attendait pas de bonnes réponses. Tout ce qu’il voulait, c’était faire connaissance avec lui, il voulait le cerner, savoir à quel genre de shinobi il avait affaire. Toujours bon de connaître celui qui couvre vos arrières, si vous ne voulez pas vous retrouver poignardé dans le dos.


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Message(#) Sujet: Re: Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} EmptyLun 18 Mar 2013 - 8:11

    Alors là, je m’attendais à tout sauf à ça… Non mais franchement, qui l’aurait cru ? Toi, l’eusses-tu cru ? Comme les pates ? Hum. Désolé, je devais remercier mes sponsors, et je n’avais pas trouvé d’autres moyens que ceci… Mais tout de même, mettez vous une fois à ma place. Récemment promu Chunin, il s’agit là de votre toute première mission de rang A, une quête mettant votre vie en danger. Heureusement, on vous assigne un Jonin, soit une personne bien plus expérimenté, ce qui augmente vos chances de survie, mais là il vous dit… Mais qui s’en fiche de ce qu’il dit ? Vous ne voyez pas ce que je vois ? Un lézard faisant l’acrobate sur ses pattes avant ! Qui l’aurait cru ? L’eusses-tu… Ah, je l’ai déjà faite celle-là. Mais bon, je pouvais mourir en paix à présent. Tout homme devait voir un lézard du cirque dans sa vie avant de partir. C’est bon, j’ai rempli mon objectif…

    Et mais, vous êtes fou ? C’est quoi de texte ? Je suis pas suicidaire moi, depuis quand je dis des choses pareilles ? Attendez voir… Ah, je comprends mieux, je me suis trompé de scripte. Je me demande bien quelle pièce parle d’homme heureux grâce à un lézard bizarre… Mais bon, reprenons s’il vous plait.

    Donc, ce qu’il dit est tout à fait important. Notamment le fait que je concentrais toute mon attention sur sa personne afin de déceler le vrai du faux. Cependant, je m’attendais à tout sauf à ça. Qui l’aurait cru ? Toi, l’eusses-tu… D’accord, toutes les pièces ont le même sponsor… Bref, je ne m’attendais pas à une telle révélation. M’enfin, révélation, ses paroles puaient le mensonge. Mais, pourquoi mentir à un camarade ? Et aussi, quelle partie de sa réplique est inexacte ? Le fait qu’il ait aidé notre ennemi à quitter Suna ? Ce serait le mieux, mais je ne voyais pas son intérêt à mentir à ce sujet. Donc, le faux se masque dans le mot remord ? Il ne désire pas la capturer, mais plutôt le rejoindre ? Ce ne serait pas bon pour moi… Et là, je comprendrais qu’il monte une histoire face à un collègue. Cependant, pour qui se prenait-il ? On dirait une tirade sortie d’un livre, d’une pièce de théâtre. Se prenait-il pour un marionnettiste ? A tirer les ficelles du conte, à manipuler les différents héros ?

    Remarque, cela pouvait se comprendre vu notre monde. Ici, tout le monde est méfiant, car n’importe qui peut se révéler être un ennemi. De plus, l’information étant une arme, l’hypocrisie est de mise. Une fausse information ne nous rendant en aucun cas vulnérable. Ainsi, tout le monde adopte ces lignes de conduite. Et comme tout le monde le sait, tous les vices à la mode passent pour vertus. Pourtant, je pensais que les villages levaient ces principes entre ses habitants ? Mais bon, pouvais-je réellement lui en vouloir ? Dans notre branche, le moindre faux pas peut entraîner la mort. Dans ce cas, il vaut mieux présenter un faux faux pas qu’un vrai faux pas, tu crois pas ?

    A son tour, il me questionna. Héhé, nous cherchions tout deux à mieux connaître l’autre, afin de savoir à quoi nous attendre. Cependant, malgré ce qu’il avait dit, il n’avait pas joué franc-jeu. Dans ce cas, pourquoi devrais le faire ? S’il voulait jouer à ça, on va jouer.

    " Nous sommes amenés à travailler ensemble, alors autant jouer franc-jeu avec toi : l’influence d’un proche devenant une cible dépendra de son influence envers mes actions et mon existence… "

    Oui, le début de ma phrase était là pour le provoquer un peu, histoire de lui prouver que je pouvais aussi jouer à ce jeu là. De plus, je passais également au tutoiement. Inutile de montrer des marques de respect à une personne qui n’en montre pas. Mais pourtant, je devais avouer que je n’avais pas menti. On ne pouvait répondre précisément à ce genre de question, car la réaction se fera au cas par cas. Cela dépend du proche en question, de la raison qui l’a poussé à passer du côté obscur de la force, s’il compte attenter à ma vie ou non, s’il veut bien parler avec civilité plutôt que d’en venir aux mains, … Moult facteurs doivent entrer en compte. Mais nous voilà enfin parti, nous venions de quitter le village en direction du nord. Mon regard passait de l’horizon au Jonin, au cas où il faisait parti du camp ennemi. Comment le savoir ? Il n’avait pas répondu honnêtement à ma question. De toute façon, dans le désert, il n’y avait pas grand nombre de zones dangereuses, on voyait ce qui arrivait de loin. Mis à part lorsqu’on changeait de versant d’une dune, mais à ces moments je faisais plus attention à ce qui m’entourait qu’à Hayato.

    Tiens, n’était-ce pas à mon tour de lui poser une question à présent ? De toute façon, tant qu’il n’y avait rien, autant tuer le temps. Puis, peut-être pourrais-je vraiment en apprendre plus sur lui cette fois ? Sait-on jamais. Et puis, c’est dans le mensonge que la vérité commence. Selon le principe de déterminisme, tout possède une cause. Ainsi, un mensonge est créé suite à une raison, qui elle est véritable. Par conséquent, même une fausse information cache une vraie.

    " As-tu déjà songé à quitter Suna ? "

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Message(#) Sujet: Re: Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} EmptyLun 18 Mar 2013 - 23:33


Depuis son adhésion à un village Shinobi, il y a une chose qu’Hayato n’avait jamais réellement pu assimiler : les règles de politesse. Prendre l’habitude de s’adresser à ses supérieurs avec respect fut pour lui un apprentissage long et peu évident. De plus, Suna était un village particulièrement cosmopolite, du coup il se retrouvait Jonin, à devoir gérer une équipe de Genin souvent bien plus âgés que lui. Alors à force, il préferait n’accorder que peu d’importance au grade, privilégiant l’âge ou l’expérience. Le Yamada avait à peu près le même âge que lui, donc il le tutoyait en espérant que cela soit réciproque.

Mais revenons à nos moutons. Une sorte de jeu très divertissant venait de débuter. Grand amateur de défi, Hayato oublia ses troubles car il comptait bien ne pas perdre la face. Il allait définitivement mener ce duel psychologique jusqu’au bout. La réaction de son interlocuteur l’étonna beaucoup dans un premier temps, avec de telles paroles, le marionnette s’était attendu à quelque chose de plus « violent ». Non seulement le Chuunin était resté calme, mais en plus il avait su riposter avec une certaine pertinence, accompagnée d’un soupçon de provocation ; juste ce qu’il fallait pour maintenir l’intérêt du jeu. Cette réponse était trop évasive au goût du Jonin, qui restait sur sa faim, mais demeurait intéressante. Hayato ne pouvait s’en vouloir qu’à lui-même, il n’avait pas été suffisamment précis.

Le Yamada enchaîna alors avec une nouvelle question, plus coriace et plus ciblée : « As-tu déjà songé à quitter Suna ? » D’emblée, Hayato se dit qu’il pourrait facilement éviter d’y répondre, de la même manière que son interlocuteur, car la question – bien que le sens paraissait évident – n’était suffisamment précise. Evidemment, il évoquait la désertion, mais les mots employés auraient pu être interprétés de moult manières. Bon prince, le marionnettiste décida de ne pas feindre l’ignorance, en répondant à la véritable question sans en détourner le sens. Cependant, au moment il s’apprêtait à prendre à la parole, un profond doute l’envahit. Avait-il réellement envie d’y répondre ? Si cette même question – à propos de son envie ou non de déserter – lui avait été posée quelques semaines plus tôt, il aurait pu y répondre sans hésiter. Mais quelque chose en lui avait changé depuis l’attaque dans les prisons. De fortes émotions l’habitait jour et nuit ; la peur de mourir ainsi que l’envie de toujours rester avec ses proches. Makka avait su raviver cette crainte pourtant effacée depuis la construction de Suna.

- Quitter Suna... Pour aller où ?
Il avait parlé en fixant la fissure par laquelle le lézard s’était enfui, quelques secondes plus tôt. Sa réponse sonnait comme une question ouverte et il ne mentait pas. Malgré tout ce qu’il pouvait penser ou ressentir, il ne quittait pas le village, car il y était attaché, mais également parce que si Makka était même capable de frapper dans les lieux les plus surveillés du monde, aucune cachette n’était sûre.
Hayato se surprit lui-même à argumenter contre sa propre pensée ; il existait un endroit dans le monde que ce « démon » n’avait pas pris d’assaut : Hai no kuni, sa demeure. Mais devenir Partisan n’arrangerait en rien les choses, avoir sur le dos l’ensemble des shinobis n’avait rien d’enviable. Le Jonin demeura silencieux un moment, avant de fixer son partenaire dans les yeux. Il prit alors une pose très théâtrale – certains emploieraient le terme « cliché » – et pointa un doigt interrogateur vers la poitrine du Yamada, sourire au coin des lèvres.


- Et toi serais-tu capable de quitter Suna par amour ?
Par « amour », il entendait par là un sentiment puissant à l’égard d’une autre personne. Haine et passion n’étaient que les deux facettes d’une même pièce. Il en avait profité pour mélanger cette nouvelle question avec la précédente, car il était insatisfait de la première réponse du Sunajin.
En tout cas, cette conversation intéressant beaucoup Hayato, car elle brisait toutes les règles conventionnelles ! Au diable les politesses pompeuses, au diable les présentations classiques et les sourires hypocrites ! Le spectacle d’une première rencontre entre deux shinobi n’avait jamais été aussi… Original !




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Message(#) Sujet: Re: Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} EmptyMar 19 Mar 2013 - 15:30

    Oui, il n’y avait plus de doute, le Jonin aimait ce genre de situation, il aimait jouer. Pourtant, ce jeu comportait un risque : ne pas savoir si l’on pouvait faire confiance à la personne sensée protéger nos arrières diminuait nos chances de réussite. Mais peut-être est-ce justement ce goût du risque, cette petite injonction d’adrénaline qui nous pousse à agir de la sorte ? En effet, ne nous sentons pas vraiment en vie que lorsque celle-ci est menacée ? Lorsque Dame la Mort flotte dans les parages ?

    En tout cas, il continuait dans cette voie, ne répondant pas vraiment à la question. Enfin, une question n’est pas une réponse. Partir, pour aller où… Il ne faut pas nécessairement avoir une destination pour ressentir l’envie de quitter le lieu où nous nous trouvons. Il a juste avoué qu’il ne saurait où se rendre, mais en aucun cas s’il voulait rester. Il était rusé le bougre.

    Très bien, il avait gagné son tour, il avait trouvé le moyen de répondre sans vraiment répondre. Mais je l’aurais un jour, je l’aurais… C’est Suna que j’préfère, c’est Suna. Suna, référence qualité-prix. Hum, encore un sponsor. En tout cas, c’était à lui de me questionner. D’ailleurs, avait-il été acteur dans une autre vie ? Parce qu’on dirait une vieille série, le Jonin se retournant subitement vers moi, me pointant du doigt et s’exclamant une question, comme s’il s’agissait d’une révélation clé pour les spectateurs. Pourtant, il ne me fallait pas réfléchir bien loin pour trouver la manière de riposter à cela. Je souris à sa pose d’un air narquois, comme pour lui signifier que ce n’était pas la bonne question pour la révélation, et que donc son acte tombait à l’eau.

    " Par amour ? Tous mes proches, tous ceux que je connais sont à Suna. Donc, par amour, je n’ai aucune raison de quitter Suna. "

    Héhé, tu ne m’auras pas cette fois, Hayato. La balle revient dans mon camp. Cependant, cela allait-il durer encore longtemps ? Je me voyais mal parer un lancé de kunai ennemi et enchaîner par une question à l’encontre de mon coéquipier. Cela pourrait déboucher sur une scène cocasse, et faire plonger l’adversaire dans la confusion. Mais à part ça, je ne voyais aucun intérêt à cela. Donc, autant en profiter avec l’interrogatoire tant que nous ne sommes pas dans cette situation. Et voici mon prochain tir :

    " As-tu déjà blessé, ou penser à blesser, intentionnellement un camarade ? Quand je dis camarade, j’entends bien sûr un compagnon de missive… "

    Aurais-je dû copier sa pose ? C’était mon intention, et j’avais même esquissé le geste, mais mon corps s’était rapidement arrêté en plein mouvement. Pour quelle raison ? Parce que j’avais l’impression qu’on nous épiait. Etait-ce une simple impression ou la réalité ? Au loin, à l’horizon, se dessinait une silhouette. Nous avait-elle vus ? Est-ce un homme, une femme, un monstre ? Nous étions encore trop loin pour le savoir. Ce qui était sûr, c’est que les présentations devront probablement être reportées. A moins qu’il ne continue réellement ce jeu ? Le goût du risque se faisant plus pesant, plus attrayant. La mission allait peut-être commencer, à moins que ce ne soit qu’un simple nomade et que je me faisais du souci pour rien, et on ne savait pas encore quoi penser de l’autre. Pourtant, j’étais pratiquement certain d’avoir été suffisamment précis dans ma demande pour obtenir une information intéressante.
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Message(#) Sujet: Re: Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} EmptyVen 29 Mar 2013 - 13:55


En entendant la réponse, Hayato ne put réprimer un petit sourire en coin. « Il l’aurait parié ». Kioshi avait répondu en exploitant les faiblesses de la question. Toutefois, sa propre réponse comportait des failles. Il se justifiait en affirmant qu’il n’aurait jamais à devoir quitter le village par amour pour ses proches, puisque ceux-ci sont dans le village. Lorsqu’il avait imaginé la question, le marionnettiste avait pensé à tous ces déserteurs. Le phénomène n’épargnait aucun village. Avec tous les balbutiements au niveau politique, Suna avait vu partir nombre de ses shinobi. Dans le lot, le marionnettiste avait perdu des amis, des idoles, des rivaux. A partir du moment où le village devenait un obstacle, une source de malheur, beaucoup n’hésitaient pas à lui tourner le dos. Peut-être pouvait-on dire qu’ils désertaient par « amour-propre », sans véritablement penser à ce que pourrait ressentir les autres. Le Yamada avait parlé comme si la réponse lui paraissait évidente, peut-être n’avait-il aucun doute… Hayato aurait aimé ne pas en avoir.

- Je m’attendais à ce que tu dises quelques chose dans le genre.
Le jeu continuait, au détriment de la mission, qu’apparament tous les deux avaient mis en suspens. Hayat trouva la nouvelle question plutôt étrange. Hormis lors d’un combat d’entraînement, ou d’une sorte de tournoi, la seule conjoncture qui le pousserait à blesser un autre Sunajin serait un cas où Suna deviendrait un obstacle à ses objectifs ou à ses valeurs. Enfin, l’inverse était valable également, c à d qu’il se pourrait que lui devienne un obstacle, opposé aux valeurs du village. Mais le marionnettiste n’allait pas répondre plus sérieusement que son interlocuteur, non, pas sur cette question.

- En tout cas, je peux t’affirmer que je ne te blesserai pas aujourd’hui, si ça peut te rassurer ! lança-t-il, hilare
Théoriquement, c’était de nouveau à son tour de lancer une question, mais depuis maintenant quelques minutes passées à observer le jeu de son partenaire, Hayato s’y était habitué. Du coup, il remarqua immédiatement l’hésitation dans le visage de ce dernier, au moment où il s’apprêtait à prendre une pose théâtrale. L’attention de Kioshi n’était plus ici, avec lui, mais ailleurs. Il copia alors le Chuunin et se mit à scruter les alentours des yeux, tout en restant parfaitement immobile. Il n’avait pas de talents de senseur, mais espérait pouvoir compter sur ses yeux si jamais la situation s’aggravait. La réalité du contexte de leur rencontre venait de brusquement le retomber dessus. Le rideau s’ouvrait à présent sur un nouvel Acte, plus axé sur l’action. La mission débutait réellement.

- Faisons semblant de continuer à parler. S’il sait qu’on l’ chuchota-t-il discrètement.
Il prit alors un air faussement enjoué, et leva une main comme pour annoncer le début d’un grand spectacle, avant de parler d’une voix volontairement tonitruante.

- Veux-tu voir quelque chose d’intéressant ?
Sans attendre la réponse, Hayato attrapa un parchemin à sa ceinture, qu’il lança dans les airs, pivotant sur lui-même avant de le rattraper, puis activa le sceau apposé dessus pour libérer une marionnette de taille humaine, plutôt volumineuse.

- Voici... Arma Dio ! Une création originale du grand Hayato ! Ce qui est intéressant avec cette marionnette, c’est… sa capacité à pouvoir stocker des personnes à l’intérieur de son ventre ! C’est très pratique pour attraper les méchants… Et pour un effet de surprise assuré, je peux même l’enfouir sous le sol, comme ça !
Hayato remua son index en faisant pivoter soi poignet et Arma Dio disparu sous le sable. Il espérait que Kioshi comprendrait où il voulait en venir et qu’il jouerait le jeu. Il espérait également ne pas se tromper sur le fait que, contrairement à lui, le Chuunin possédait d’un moyen pour repérer la cible, car dans le cas contraire, il ne pourrait pas lui indiquer ou envoyer sa marionnette et… l’individu leur échapperait.


Hrp : désolé pour la longue absence, (rush de boulot avant les vac') j'espère qu'on pourra terminer ce rp ^^

Citation :
Jutsu :
Arma Dio
Marionnette principalement axée sur le soutien. Elle est inspirée du tatou et peut se rouler en boule comme celui-ci. Sa couleur thème est le Vert foncé

Underground
Hayato enfouit sa marionnette dans le sol, pour une approche plus discrète.
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Message(#) Sujet: Re: Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} EmptyMer 3 Avr 2013 - 17:55

    Cela me rassurait qu’il ne compte pas me blesser, mais je tiltais sur le terme d’aujourd’hui. Demain, se passera quoi ? Mais bon, comme on est aujourd’hui, pas besoin de s’inquiéter de ça. Et puis, demain on sera également aujourd’hui, lorsque j’y serais. Donc, il ne me blessera jamais en somme, à moins qu’il ne soit plus rusé que le temps. Ou qu’il modifie l’heure de toutes les pendules pour faire croire qu’on ait pas aujourd’hui alors qu’on ait aujourd’hui… En tout cas, il ne risquait pas de me blesser hier. C’est déjà ça. Mais je m’embrouille.

    Hayato sembla avoir vu ce que j’ai vu. Je sais qu’il sait ce que je sais. L’interrogatoire allait devoir être mis en suspens quelque temps. Il conseilla de continuer d’un air naturel, comme si de rien n’était. Seul souci : lever le bras et se mettre subitement à crier n’entre pas vraiment dans la notion de naturel. Ou sinon, sa famille devait être bizarre. Ils prennent tous la pose quand ils veulent dire quelque chose ? Ce pourrait au moins être marrant à observer. En tout cas, il me proposa de voir quelque chose d’intéressant. Je vis qu’il continuait dans sa lancé, une question rhétorique en somme. Mais je répondis tout de même, en même temps qu’il finit son action.

    " Non, je ne me déshabillerai pas. "

    Bah quoi, il parlait de voir quelque chose d’intéressant non ? Mais il est vrai que je ne m’attendais pas vraiment à voir une marionnette apparaître. C’était donc un marionnettiste ? Du moment qu’il ne tirait pas les ficelles de mon personnage. Puis sinon, le narrateur serait au chômage, à la rue, à l’agonie… Et Hayato ne voudrait pas faire ça, ce n’est pas un sans cœur… Hein ?

    Mais la bête disparue sous le sol, se faufilant entre les grains de sables, tandis que son contrôleur le présente. Capturer les méchants… Au moins, le message était clair. A présent, il me fallait trouver une méthode similaire pour lui dire où aller. Au loin, la silhouette n’avait pas bougée, elle était autant visible de nous que nous d’elle. Même pas besoin d’user de chakra pour localiser la cible dans le cas. D’ailleurs, même Hayato pouvait la voir, les contours de la silhouette, bien que nous sommes trop loin pour l’identifier réellement. Mais au cas où, je préférais m’en assurer et le lui dire :

    " Intéressant, en effet. Mais il n’est pas plus beau et majestueux que l’astre qui brule de milles feux, à 10 heures en ce moment, bien qu’il brille comme l’éclat d’un diamant à toute heure, faisant un relais avec son camarade plus pâle au crépuscule… "

    J’avais indiqué la direction, il allait donc pouvoir s’en occuper, non ? Avec un otage, il sera plus aisé de convaincre les autres de se rendre sans faire d’histoire. Le seul souci étant l’identité de cette silhouette, car nous étions tout deux persuadés qu’il s’agissait d’un humain. Or, en vérité, ce n’était qu’un simple cactus à l’allure humanoïde qui croissait au loin. Nous étions donc encore si loin de notre destination ? S’ils pouvaient nous voir, nos ennemis se moqueraient probablement pour nous. S’ils pouvaient nous voir… Et pourtant, au moins l’un d’entre eux le faisait en ce moment, comme en témoigne l’œil fait de sable flottant au-dessus de nos têtes, la pupille tournée vers nous. En fin de compte, nous n’étions peut-être pas si loin du but.

    Spoiler:
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Message(#) Sujet: Re: Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} EmptyLun 15 Avr 2013 - 10:36



Son message caché semblait indiquer la position du mystérieux observateur. Hayato ne perdit pas une seconde et d’un geste vif qui tranchait radicalement avec ses mouvements précédents, il releva son bras gauche. Au même instant, à plusieurs dizaines de mètre de là, sa marionnette sortit brusquement du sable, emprisonnant le malheureux dans la cavité que formait son corps. Pour éviter que l’individu ne tente de briser la prison d’acier et de bois à l’aide d’une puissante technique, le marionnettiste joignit de suite ses mains pour activer le système de drainage de chakra. Le tout, en affichant un sourire plein de confiance, il s’agissait surtout de montrer au Yamada que son grade de Jonin n’était pas usurpé. Le pantin sillonna sur le désert avant de revenir vers son créateur. Hayato prit alors une pose théâtrale et haussa le ton.

- Admire le style ! Je l’ai eu du premier coup ! Interrogeons le pour savoir ce que…
A l’intérieur d’Arma Dio, il n’y avait pas de mystérieux guetteur. En fait, la seule chose vivante qu’elle avait pu emprisonner était un cactus. Ils avaient visiblement du confondre le végétal avec un ennemi. Ne laissant pas transparaître la moindre émotion, Hayato rangea sa marionnette dans son parchemin et se mit à marcher silencieusement vers le village le plus proche. Un pro ne se laissait jamais déconcentrer, mais par les plus humiliant des défaites, bien qu’intérieurement, son estime de soi venait de prendre un bon coup. Il gardait la tête haute en gardant à l’esprit que de toute manière, la mission ne faisait encore que débuter, il aurait pleins d’autres occasions de « redorer le blason ».

- Si ça se trouve, il y avait vraiment quelqu’un. Mais la personne aurait pressenti mon attaque au dernier moment et se serait substituée avec … ce cactus. Ca tient la route, non ?
Sans même attendre la réponse de son partenaire, qui a coup sûr ferait une remarque sur la magnifique prise de son collègue marionnettiste, Hayato se replongea dans le contexte de la mission. Un Saibogu dégoûté et avide de pouvoir, une série d’attaques revendiquées par ce dernier, une propagande visant à décrédibiliser Suna et un repère situé dans le nord du désert. La suite des opérations semblait toute tracée. Le duo devait marcher vers le Nord, à la recherche de cette fameuse Base secrète. Avant de quitter le village, notre marionnettiste avait pris soin de se procurer l’un des tracts distribués par ce groupe. Un ramassis de sornettes, rien de plus. Le papier était rempli de messages diffamatoires à l’égard du village, tout en vantant les mérites du Saibogu.

- Bon, arrivé dans ce petit hameau, je propose qu’on se sépare pour interroger la population locale à propos du groupe que nous cherchons !

Citation :
Voilà, j’ai pris la liberté de nous faire bouger, si ça pose problème signale le moi
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} EmptyMer 17 Avr 2013 - 14:42

    Ah, il semblerait qu’il méritait bien son rang de Jonin, il avait capturé la cible directement. Tant mieux, car nous avions justement pour ordre de ne pas les tuer. Seulement, ce n’était pas tout à fait ce à quoi nous nous attendions. Certes, l’ennemi pouvait très bien avoir la main verte, on ne connaissait pas l’état de leur jardin, mais le corps entièrement verdâtre ? Pourtant, je vérifiais à deux fois. Ce n’était ni Shrek, ni Grinch, ni Yoda, ni du vomi. Un cactus, une simple plante. Un sourire se dessina sur mes lèvres, très vite suivi par un léger rire. Qui ne se moquerait pas dans ce genre de circonstance ? Mais Hayato ne se laissa pas perturber, quoiqu’il cherchait une excuse, un scénario qui expliquerait tout ça. Hypothèse que j’ignorais d’ailleurs.

    " Heureusement que tu l’as eu du premier coup, je ne sais pas ce qui se serait passé si le cactus avait su éviter ton attaque… En tout cas, tu es notre héros, il nous aurait donné du fil à retordre cet ennemi. Imagine, il aurait pu nous piquer si on s’en approchait trop ! "

    Pouvait-on m’en vouloir de réagir ainsi ? On ne voyait pas tous les jours un Jonin dans ce genre de situation. Quand l’occasion se présente, il faut donc en profiter. Mais très vite, l’ambiance retourna sur la mission. Remarque, c’était peut-être plus l’envie d’oublier ça que le professionnalisme d’Hayato qui faisait ça.

    Nous voilà donc dans un hameau d’olivier… Pardon ? On m’apprend qu’il n’existe pas d’olivier dans le désert… Mmmm… On va donc dire que le maire de cette petite bourgade s’appelle Olivier ? Je disais donc, nous voilà dans un hameau d’Olivier… L’œil qui nous suivait disparut. N’était-ce plus nécessaire de nous espionner dans ce village ? Ou bien était-ce car un habitant risquait de découvrir la filature ? Nous, nous ne savions rien de ce globe oculaire qui nous suivait partout. Hayato prôna la séparation, pour récolter plus rapidement des informations. J’acquiesçai, nous n’étions pas vraiment en danger ici, non ?

    Prenant chacun une direction différente, je marchais dans une petite ruelle à la recherche d’un bâtiment qui pouvait ressembler à une taverne ou à un bar. Tout le monde sait qu’il s’agissait du lieu idéal pour poser des questions. Les personnes que je croisais avaient le regard fuyant. Etrange…

    Ah, voilà un bar. Un peu l’allure de Western, notamment avec la porte sous la forme d’un petit portillon à double battant. Plutôt original. Vais-je y trouver ma chance ? Vais-je y trouver Lucky ? Je pénétrai donc le bâtiment. Il y avait quelques hommes au comptoir, d’autres autour de tables rondes. Dans un coin de la pièce, un piano sur lequel un honnête homme passait ses journées pour gagner son pain. Il y avait aussi une scène, peut-être qu’il y avait de temps en temps quelques danseuses ?

    Bonjour, je recherche un Saibogu qui se terrerait dans les environs. Pouvez-vous m’aider ? "

    " Les Sunajins ne sont pas les bienvenue ici ! "

    C’était l’un des hommes accoudés au comptoir qui s’était tourné vers moi à mon entrée dans le bar, son regard fixant mon bandeau frontal. Quel accueil chaleureux.

    " Répondez moi et je partirais sur le champ… "

    Mais pour toute réponse, j’eus droit au silence le plus complet. Même le pianiste s’était arrêté de jouer, laissant une ambiance glauque s’installer. J’avais comme un mauvais pressentiment. Etait-ce aussi le cas du côté d’Hayato ? Il semblerait qu’il valait mieux ne pas trainer ici trop longtemps. Je repérais sur l’un des murs du bar un tract, l’un des premiers de la propagande du Saibogu. Pas bon, pas bon du tout… Je décidais donc de me retourner pour quitter ce lieu. Mais au moment où j’allais passer le pas de la porte, un shuriken volait vers mon dos, dans mon angle mort.
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Message(#) Sujet: Re: Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} EmptyJeu 18 Avr 2013 - 23:44



*Yamada Kioshi, il a quelque chose de… mystérieux. Content de ne pas l’avoir comme ennemis !*

La remarque valait pour tous les Yamada de toute façon. De terribles combattant qu’il valait mieux avoir comme allié. Le duo de choc venait de se séparer pour augmenter ses chances. Hayato marchait donc seul dans les allées de terres et de sables composant les principaux axes de communication du petit village. Il mettait un point d’honneur a éviter l’habituelle scène de l’investigation au bar. Dans les récits d’aventures, les bars étaient des lieux de rencontre, d’action, ou l’on pouvait soit tomber sur de précieux compagnons, soit se retrouver nez à nez avec des individus peu commodes. Bref, un lieu où l’on était certain qu’il y aurait toujours quelque chose à vivre, ou à raconter. Il y avait une très forte probabilité pour que Kioshi se rende dans un lieu pareil, alors pour être vraiment efficace, Hayato devait aller là où son partenaire n’irait pas. Ils devaient être complémentaires.

- Vous êtes perdu jeune homme ?

- Je cherche des informations.

- Dans un cimetière ?

- C’était pour être original !
Il était peut-être allé trop loin dans l’originalité. Hayato avait été surpris par cette vieille dame, elle était brusquement apparue dans son dos, tandis qu’il progressait parmi les différentes tombes. Ce genre d’endroit avait le don pour vous mettre en alerte, une réaction naturelle qu’on ne pouvait totalement contrôler, même en prenant la chose avec raison. Elle n’avait pas l’air menaçante. Il ne baisserait pas sa garde pour autant, car les apparences pouvaient toujours être trompeuse, mais il lui parlerait tout de même. Parce qu’il était en mission, mais aussi parce qu’il ne fallait non plus passer pour quelqu’un de louche. Lentement mais sûrement, la vieille dame s’avança jusqu'à sa hauteur, Hayato en profita pour scruter les environs. Le lieu était donc parsemé de trous rebouchés au dessus desquels était parfois grossièrement tracé le nom du défunt.

- Et vous êtes… ?

- Je m’occupe de cet endroit, avec mon fils quand il n’est pas occupé à boire au bar.

- Et, est-ce que vous avez quelque chose à me dire par rapport à ceci ? dit-il en, montrant le tract arraché avant le départ.
Ce fut très bref, mais l’espace d’un instant, il aurait juré avoir vu le regard de cette vieille dame changer. Elle avait réagit en voyant le papier, y avait-elle reconnu le Saibogu et sa clique, ou bien venait-elle de comprendre qu’Hayato n’était pas q’un simple jeune homme, mais bien un Shinobi envoyé par Suna. Où alors, ou alors ce n’était rien de tout cela. Simple fruit de son imagination.

- Et si nous allions discuter de tout ça dans un lieu plus adapté ?

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Message(#) Sujet: Re: Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} EmptyMar 23 Avr 2013 - 13:38

    Boum, ce fut le bruit de mon corps tombant au sol suite à l’entrée plutôt brutale d’un type qui n’avait pas fait attention à moi et qui m’avait bousculé sur le côté. Rouvrant les yeux, j’étais prêt à m’écrier contre le malpoli qui ne s’excusait même pas de son acte, mais mon regard tomba sur un shuriken planté contre le battant de la porte. Etait-il déjà là à mon arrivé ? Je n’avais pas le côté intérieur du portillon, mais c’était plutôt étrange comme élément du décor. Or, s’il n’y était pas, c’était qu’il m’était destiné ? Mon regard se tourna vers le bar et les personnes qui s’y trouvent. Plus, rapidement et silencieusement, je me relevais pour quitter les lieux avec hâte. De la lâcheté ? Non. Dans ce genre de cas, il vaut mieux user de sa tête plutôt que des bras.

    Plusieurs hypothèses s’offraient à moi. Soit le tireur fait parti des complices du Saibogu. Mais, pourquoi les autres personnes n’ont pas réagi, n’ont rien dit ? Adhéraient-ils à l’idéologie de notre cible, ou étaient-ils contraints de le suivre ? Un maire en otage par exemple. Mais je ne pouvais le savoir, pour le moment. Ici, il y avait donc de potentiels ennemis partout. Or, si nous avions affaire à tant d’hommes, peut-être voudrait-il mieux ne pas être seul…

    Je me tournais souvent vers ce bar, au cas où un homme sortait dans l’intention de me suivre. Mais rien. Tout cela était le fruit de mon imagination ? Ou l’assassin en devenir savait qu’il devait attendre avant d’agir ? Un sentiment de frisson commença à me parcourir l’échine. Un ennemi pouvait surgir de partout : des recoins d’une ruelle sombre, d’une taverne, peut-être même du sol ? Vous voyez les films d’horreur ? J’avais l’impression d’en être l’acteur.

    Or, dans ce genre de films, il y a toujours des morts. Les amis du héros, le plus souvent… Hayato ? Concentrant mon chakra sous la plante des pieds, j’entrepris d’escalader une bâtisse. Là haut, j’avais déjà un meilleur champ de vision, mais rien ne m’assurait qu’il était visible d’ici. Pas le choix, si je voulais qu’il connaisse ma localisation, il fallait aussi la donner à tous les habitants. Un pari dangereux, mais je n’avais pas vraiment le choix.

    " Hayato ! Où es-tu ? On a un souci ! "

    Tout ça en criant, bien entendu. Ma voix portait-elle suffisamment pour que ces mots atteignent ses cochlées ? En tout cas, des tiers autre qu’Hayato allaient entendre ça. Mais justement, au cas où cela ne suffisait pas, je levais la tête vers le ciel, fis quelques signes et crachai une bulle d’eau. Celle-ci, quand elle retombera, ressemblera à une simili pluie très courte. Elle ne recouvrira peut-être pas une très large zone, mais dans le désert, ce genre d’événement se remarque très vite. Peut-être y aura-t-il un petit arc-en-ciel ?

    Pendant ce temps, le type du bar était sorti, et avait entendu mon cri. Ils savaient donc que je n’étais pas seul, qu’il y avait un autre ninja de Suna. La rumeur circula comme une poudre dans la petite bourgade, et on dirait qu’il y eut un peu de mouvement, des habitants quittant leurs demeures. Amis ou ennemis ? Derrière moi, le lanceur d’avant avait aussi gravi la bâtisse et s’approchait le plus discrètement possible.
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Message(#) Sujet: Re: Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} EmptyMer 1 Mai 2013 - 14:31



- Votre thé à la menthe est parfaitement dosé !

- Le thé est ma boisson favorite, je sais comment m’y prendre pour mettre toutes ses saveurs en évidence.

- Oh, je vois que j’ai affaire à une pro’ !
Il avala une petite gorgée du breuvage brûlant, se demandant comment il avait fait pour se retrouver ici. La battisse branlante de l’extérieur n’avait absolument rien à voir avec le petit nid chaleureux que l’on y trouvait à l’intérieur. La décoration était tellement chargée qu’Hayato n’avait pas osé se déplacer à vitesse normale, pour éviter de briser quelque chose ; avec sa Chance légendaire, un malencontreux accident pouvait vite arriver. Il avait suivi cette femme qui l’avait trouvé seul dans le cimetière, ils avaient discutés en chemin et de fil en aiguille, il s’était retrouvé ici. La vieille dame réapparut dans le salon munie d’un plateau chargé de biscuits au citron.

- Voilà, tu peux te servir jeune homme.

- Oh, cool ! C’est vous qui les avez fait ?

- Ils sortent du four. Mon fils en raffole, il devait passer me voir aujourd’hui… répondit-elle en tournant la tête vers la fenêtre.
Il y eu un silence, uniquement rythmé par les molaires du Sunajin, broyant méthodiquement son second biscuit. A travers une porte entrouverte, Hayato aperçu, accroché sur un mur, une version plus grande du tract qu’il possédait lui-même dans sa poche. Sa mission lui revint alors comme une priorité essentiel, bien qu’étrangement, il peina à élaborer sa question.

- Je voulais vous demander, d’apres certains rumeurs, un homme dans le coin en voudrait particulièrement à Suna… Vous n’auriez pas quelques informations à ce sujet ?

- Oh, non mon garçon. Je ne suis qu’une femme âgée, occupée à broder, dormir, lire ou faire la cuisine à longueur de journée. Et terminez votre tasse avant que ça ne refroidisse ! insista-t-elle, sur un ton mielleux.

- Non, ça …ira, merci. Dites, je ne me sens pas très bien, … je pourrais utiliser votre… ?

- Oui bien sûr, c’est à l’étage, première porte à droite. Vas-y, je vais débarrasser.
Lorsqu’il quitta la table pour s’apprêter à gravir les escaliers, Hayato comprit immédiatement que quelque chose d’étrange se passait. Il faillit s’écrouler sur les premières marches et se rattrapa de justesse, avant de se retourner pour vérifier si son hôte avait entendu. Son esprit semblait embrumé, comme dans ces moments d’ébriétés, ou on n’arrive pas à rationaliser convenablement. Il avança méticuleusement vers cette porte qu’il pouvait voir depuis la cage d’escalier, conscient que sa vie était certainement en train de se jouer et finit par s’y faufiler en s’enfermant à clé.
Il composa machinalement une série de mudra avant de poser sa main sur la peau de son torse et poussa un soulagement. L’anti-poison qu’il venait d’utiliser semblait fonctionner. Il avait toujours quelques vertiges, mais ça n’allait pas plus loin. Rassemblant ses pensées, il passa de l’eau sur le visage en essayant de trouver une solution, lorsqu’il fut soudain attiré par regarder à travers la fenêtre, poussé par un bruit… peut familier.


*Il pleut ? A moins que…*

En bas, d’autres personnes semblaient avoir rejoints la vieille dame. Hayato ouvrit doucement la porte pour essayer d’entendre ce dont il parlait. « Sunajin curieux », « Bar », « Le Grand Chef », « Saibogu », « Ici », « Etage », « Eliminer »… Il referma immédiatement la porte.
Sous les indications de l’honorable doyenne, les deux hommes montèrent en trombe dans les escaliers afin de ceuillir le Sunajin qui se trouvait dans cette salle de bain. La porte était verrouillée, donc l’un des deux prit son élan, avant de l’enfoncer d’un puissant coup de pied bien placé. Ils trouvèrent alors un jeune homme tout de bleu vêtu, qui venait de briser la fenêtre par un moyen inconnu. Les deux colosses se regardèrent, probablement étonné de voir qu’il tenait encore debout, puis se jetèrent sur lui, conscients qu’il ne pourrait pas s’échapper.
Sans aucune hésitation et malgré l’étroite envergure du trou dans la vitre, Hayato se jeta par la fenêtre. Certains pointes en verres s’enfoncèrent dans sa peau, et il perdit du sang. Au moment de toucher le sol, une ombre bleu le récupéra et décolla dans le ciel, sous les yeux ébahis des deux gros bras.


[…]

Sur sa marionnette volante, Hayato avait une vue imprenable sur l’ensemble du village. Il n’avait pas tardé à repérer Kioshi, qui s’était hissé au sommet d’un bâtiment. Mais le Jonin aperçut également en contrebas la foule de personne apparemment à la recherche de son partenaire. Le lien était devenu évident… Ce n’était pas qu’un simple village anti-Suna, non. Des habitants d’un village anti-Suna se seraient contentés d’insultes, de remarques en tout genre, peut-être même qu’ils auraient frappé ou tenté de chasser les Sunajin. Ici, il y avait quelque chose de plus malsain… L’empoisonnement, la poursuite du Yamada. L’idée que l’endroit puisse totalement baigner dans l’idéologie du Saibogu renégat n’était pas à exclure. Cette affiche qu’Hayato avait cru voir chez cette femme ne faisait que corroborer l’hypothèse.

- Derrière toi ! cria Hayato qui s’était suffisamment rapproché de son partenaire.
Un homme avait discrètement suivi les pas de Kioshi et s’était également hissé sur le toit. Sans chercher à connaître ses intentions, Hayato projeta des fils de chakra, invisibles à l’œil nu, sur ses différentes articulations et l’immobilisa totalement, avant de se poser à son tour au sommet du bâtiment, à côté de sa grande marionnette bleue.

- Tu noteras que cette fois, il ne s’agit pas d’un cactus !Déclara-t-il en faisant allusion au début de la mission. Sinon, il faut qu’on quitte les lieux en vitesse. Nous ne sommes visiblement pas les bienvenus ici.

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Message(#) Sujet: Re: Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} EmptyVen 3 Mai 2013 - 14:32

    Heureusement pour moi, mon signal semble avoir été perçu par la bonne personne également. Par contre, je ne m’attendais pas à ce qu’il vienne des cieux. Une particularité que je ne connaissais pas. Il continua la présentation de ses dons de marionnettiste en immobilisant la personne derrière moi tout en lançant une petite vanne. C’est vrai, celui-ci ne ressemblait pas à un cactus cette fois. Je lui répondis donc par un sourire, comme pour le remercier. En tout cas, sa proposition était des plus judicieuses. De toute évidence, nous ne devrions pas être là. Mais avant d’approuver, le vent se leva. Une brise chargée de sable, passant juste devant nous, sur le toit, formant lentement une silhouette jusqu’à ce qu’un être entier soit là.

    " Quitter ces lieux ? Je suis curieux d’apprendre comment vous comptez échapper à toute une bourgade. "

    Apparition dans du sable… Etait-ce le Kawaguchi dont parlait l’ordre de mission ? Voilà un cactus qu’Hayato ferait bien de capturer également. Je m’approchais du paralysé et présentai un Kunai sous sa jugulaire, histoire de faire comprendre au nouvel arrivant qu’il vaudrait mieux qu’il se rende.

    " Tu sais combien de gens se trouvent ici ? Si tu en élimines un, deux autres le remplaceront. Surtout que notre idéologie s’étend de plus en plus dans la région, bientôt Suna ne pourra plus ignorer nos exigences ! "

    Arf, le coup de l’otage ne fonctionnait pas. En plus, je remarquai que de plus en plus de monde se dirige vers notre bâtisse, faudra peut-être remettre la capture à plus tard. Faut pas oublier que nous n’étions que deux dans un lieu inconnu. Nous n’étions pas à notre avantage. Mon regard passa alors sur mon camarade, acquiesçant quant à sa suggestion de tout à l’heure. Cependant, sa méthode d’envol risque de nous transformer en cible à découvert. J’entrepris donc d’échafauder une stratégie moins risquée à mon goût.

    Quelques signes plus tard, un brouillard s’échappa de mon corps et régna sur la zone, masquant la vue pour tous, moi compris. Cependant, je pouvais tout de même m’orienter, notamment par rapport aux autres, car j’avais la capacité de détecter toute source de chaleur. Ainsi, bien que ce ne soit pas dans mes habitudes, je pris la main d’Hayato et l’emmena avec vous, passant au milieu des habitants, approchant du lieu par lequel nous étions venus ici. D’abord de toit en toit, puis dans les ruelles pour être plus discret. Très vite, nous arrivions en périphérie de la bourgade. Mais mes sens restaient en alerte, il y avait une source thermique qui ne bougeait pas, qui semblait attendre notre venue.

    En effet, aux abords des pâtés de maisons, un homme s’érigeait. Derrière lui, d’autres personnes. La troupe dont témoigne notre ordre de mission était-elle là, au grand complet ? En tout cas, au détour de la dernière ruelle, nous tombâmes nez à nez avec eux. Et surtout lui, le Saibogu qu’on nous avait décrit.

    " Vous ne vouliez quand même pas partir ? La fête ne fait que commencer… "

    Derrière nous, le Kawaguchi nous bloqua toute trace d’échappatoire, ainsi que d’autres habitants. Bon, il ne restait plus beaucoup de solution. Si le grand Saibogu avait fait l’effort de sortir de sa planque pour nous accueillir, nous nous devions de le remercier comme il se doit, non ?

    " Je crois qu’on les a trouvés… Quel cactus t’intéresse le plus ? "

    Un peu d’humour pour essayer de me détendre et de ne pas paraître trop paniqué. Comme nous étions dans le désert, le Kawaguchi profita d’être dans son élément pour ériger une véritable barrière de sable tout autour de nous. Même si je faisais revenir un brouillard, il ne nous permettra pas de fuir, uniquement de quitter leur champ de vision. Hayato, tu veux pas prendre une pose théâtrale tout en proposant un plan ?
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Message(#) Sujet: Re: Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} EmptyLun 13 Mai 2013 - 1:55



La situation avait pris une direction totalement inattendue et ce en l’espace de quelques secondes seulement, une quantité non négligeable d’ennemis potentiels avaient fait leur apparition. Alors qu’ils se trouvaient encore sur le toit, la tentative de prise d’otage de Kioshi échoua lamentablement, forçant le duo à prendre la fuite. Le Yamada prit cette escapade en main, créant un épais écran opaque pour masquer leur déplacement, mais Hayato bougeait à la manière d’un automate. Son esprit était ailleurs. Il tentait de déterminer son pourcentage de survie, se demandant comment avait-il fait pour se mettre dans un tel pétrin. Car inutile de se voiler la face, les chances de survies d’un simple duo, isolé en plein dans le territoire ennemi étaient minces. Leur statut de shinobi en faisait des otages sans valeurs, au mieux ils seraient enfermé, questionné et torturé avant d’être définitivement éliminé. En bon fataliste, ce furent les premières images qui lui vinrent en tête, lorsqu’il retrouva ses esprits, il slalomait entre les bâtiments, derrière son acolyte.


La course folle prit cependant fin lorsque les Sunajin furent encerclés par les ennemis. Un par un par, les acteurs avaient fait leur apparition sur scène pour clore cet Acte en beauté. Le suspens était à son comble, la tension atteignit son climax lorsqu’une voix grave mais autoritaire résonna devant eux. Après s’être assuré qu’ils ne pourraient fuir – notamment grâce à son ami Kawaguchi, le grand Boss du jour, le « méchant » Saibogu apparut de manière théâtrale, histoire de narguer ses deux proies. Dos-à-dos avec son camarade, Hayato se força à esquisser un sourire en réponse à sa boutade, il essayait de détendre l’atmosphère à sa manière et c’était tout à son honneur. En attendant, il leur fallait un plan. A ce stade de la mission, se battre contre tant de monde, sans même connaître le réel niveau de chacun n’était que pure folie. De toute façon, dès le moment où ils s’étaient fait coincé, le pourcentage de chance d’en ressortir vivant avait drastiquement baissé, donc quitte à mourir…

- On se rend.

Autant le faire avec panache et rendre un ultime service au village. Avant de lever les mains en signe de résignation, Hayato avait discrètement prit soin de cloner tous ses souvenirs liés à cette mission dans un petit parchemin, qu’il avait glissé dans sa manche, afin que ce dernier ressorte par le bas de sa tenue. Il n’eut qu’à l’écraser furtivement pour l’enfouir dans le sable et exécuta le tout tandis le Kawaguchi rapprochait son mur jusqu’à empêcher les deux Sunajin de faire le moindre mouvement. Seul leurs têtes pourraient dépasser. En se laissant capturer de la sorte, ils seraient certainement emmené jusqu’au véritable centre des opérations. Il s’agissait d’une occasion en or, ils n’auraient ainsi qu’à jouer les petits Poucet.

- Bandez-leur les yeux et embarquez-les.
Le Kawaguchi manipula les prisons sablonneuses de manière à soulever ses prises au dessus du sol. Un auxiliaire s’approcha pour leur mettre un sac en tissu sur la tête. Hayato regarda une dernière fois autour de lui, comme pour graver dans sa tête un ultime souvenir, puis ce fut le noir total. Par la suite, il ne put le voir, mais devina qu’une procession se mit en marche dans le désert, quittant ce petit village pour une destination inconnue. Il ne pouvait rien faire, rien tenter, l’ensemble de son buste, bloqué par le sable dur était totalement immobiliser. Au fond de lui, il espérait simplement ne pas s’être trompé.
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Message(#) Sujet: Re: Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} EmptyDim 26 Mai 2013 - 0:14

    Héhé. On est encerclé par une multitude d’ennemis ? Aucun problème, je suis avec un Jonin. On est piégé par un mur de sable nous empêchant de fuir ? Aucun problème, je suis avec un Jonin. On fait même face à l’ennemi ultime : le Saibogu ? Aucun problème, je suis avec un Jonin. Tout ce qui me restait à faire : attendre que sa tête de gradé lui donne une bonne idée. Avec son expérience, sans nul doute qu’il avait déjà dû affronter pire. Et vu son goût pour le panache, je le vois bien faire le signe de la victoire, suivi de marionnettes quittant le sol sous chaque ennemi, les gobant tous d’une seule traite. Oui, au moins quelque chose dans ce genre, montrant le charisme et la prestance des Jonins de Suna. Avec Hayato à mes côtés, je n’avais rien à craindre ! D’ailleurs, le voilà qui entrouvre ses lèvres. Le fabuleux plan d’action : se rendre… Se rendre ? Tu rigoles ?

    Mais non, le voilà qui lève ses mains en signe de reddition… Ah ! J’ai compris ! Il leur fait croire qu’il abandonne pour qu’ils baissent leur garde et ainsi mieux les avoir ! Hayato était encore plus fort que je le pensais. Un peu plus et je serais moi-même tombé dans le piège. Il me suffisait donc de l’imiter, tout en me préparant à entrer en action. Le mur de sable s’approchait petit à petit, et donc le moment où Hayato allait agir, normalement. La barrière continue de venir. Plus que quelques mètres… L’instant crucial… Et… Rien. Comment ça rien ? Tu rigolais pas ?

    Voilà, on ne voit plus rien, des sacs en tissu sur nos têtes. Je crois que c’est bon, ils ont dû pas mal baisser leur garde à présent. Non ? Toujours pas assez ? Le sable est passé dessous nous, on touche même plus le sol. Enfin, le sol s’est élevé avec nous. On ne savait pas par où on allait. Quoiqu’on pouvait évaluer la luminosité qui nous tombait dessus et en déduire si le soleil nous faisait face ou non, afin de s’orienter grâce à cet astre. Mais ça servirait à quoi si on n’arrive pas à s’en sortir ? Hayato faisait-il parti des troupes ennemies en fin de compte ? Tout ça pour mieux capturer un autre ninja ? Dans quel but ? Négocier avec Suna ? Ou me convaincre d’agrandir leurs rangs ?

    Je ne comprenais rien, plus rien. C’était donc ça un Jonin ? Combattre des cactus, mais pas des hommes ? Mais ça ne servait à rien de rejeter la faute sur lui, nous étions deux dans cette affaire. Peut-être agissais-je ainsi car je ne voulais pas admettre mon impuissance ? Car il est bien plus simple de désigner un coupable plutôt que d’assumer ses responsabilités ? Me penchant légèrement vers mon camarade, je lui lâchai un petit murmure :

    " A quoi tu joues ? "

    La parade dans laquelle nous formions le char continua sa route sans encombre. Jusqu’à ce qu’on ne ressente plus de lumière sur nos corps. Les rayons du soleil ne nous atteignaient plus… Étions-nous dans une bâtisse ? Une grotte ? Sous terre ? Ou plutôt sous sable ? On sent qu’on nous dépose, plus de déplacements, plus de nuage de sable sous nos pieds. Si nous n’étions pas aveuglés et en danger, la ballade aurait pu être plutôt plaisante.

    On nous ôta le sac en tissu, mais on ne recouvra pas la vue pour autant. En effet, nous étions dans un lieu entièrement plongé dans la pénombre. Puis, tout à coup, une lampe tournée vers nous s’illumina, manquant de brûler notre rétine. Mis à part un gros point blanc infiniment désagréable, on ne voyait rien. Sinon quelques silhouettes. L’un d’entre eux prit la parole. Le Saibogu, d’après la voix.

    " C’est donc ça que nous envoie Suna… A peine deux hommes… On nous sous-estime grandement à ce que je vois… "

    On ne pouvait observer son visage. Soupirait-il car il n’était pas pris à sa juste valeur ? Ou bien souriait-il, content que le village fasse de telles erreurs ? Dans tous les cas, il continua sur sa lancée :

    " Je vais vous laisser le choix… Ou vous changez vos vestes, ou vous perdez vos têtes et on les enverra dans du papier cadeau à vos familles. Peut-être qu’eux auront plus de jugeotes avec des cerveaux supplémentaires. Je vous laisse dix minutes pour méditer… "

    Le Saibogu s’en alla, éteignant la lumière derrière lui, nous plongeant dans le noir. Nous avons donc un peu de répit. Quoique se faire décapiter n’était guère très enchantant. De quoi allions nous parler, Hayato et moi ? Une façon de s’en sortir, ou une réflexion quant à la proposition de l’ennemi ? Vu la rapidité avec laquelle il s’était rendu… J’avais peur de la suite. Aussi bien d’une potentielle trahison du Jonin que la possibilité que ma vie s’achève d’ici quelques minutes… Mon cœur s’était accéléré. Une peur naissante m’empêchait de parler, permettant à un silence glaçant le sang de s’installer. Alors, c’était comme ça que tout allait se finir ?
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Message(#) Sujet: Re: Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} EmptyDim 21 Juil 2013 - 2:41




- A quoi tu joues ?

- A un jeu très intéressant appelé Survie.

Réponse non dénuée d’un certain sarcasme, mais dont l’unique but était de souligner l’évidente justesse dans la décision du Jonin. En effet, il était impensable pour Hayato d’entamer une quelconque contre-attaque. Pas à un moment pareil, les chances de victoires étaient trop minces. Et puis, entre temps une nouvelle idée avait germé dans son esprit. Durant la procession dans le désert, plongé ans le noir total, il avait eut le temps d’y penser et de la peaufiner. Il s’efforça donc de garder son calme sans jamais montrer un quelconque signe de faiblesse, bien que la chaleur et la déshydratation compliquait l’exercice. Dans ce genre de cas, le mieux était de passer en mode « automatique » en laissant le corps réagir lui-même aux stimuli de l’extérieur, pour focaliser son attention à l’intérieur.

Le calvaire prit fin lorsque l’air ambiant se rafraîchit, la lumière du soleil que l’on pouvait deviner malgré les sacs en toile sur les tête avait également disparu. Tant de signes prouvant qu’ils devaient être entré dans une sorte de battisse ou de grotte. Hayato analysa la situation et en conclu que même s’il parvenait à s’échapper, il errerait peut-être à jamais dans le désert, sans pouvoir localiser le village. Ses alternatives disparaissaient les unes après les autres, le poussant inexorablement vers une direction bien précise. On remarquera depuis le début de la narration l’absence de pluriel dans l’emploi des pronoms, démontrant clairement la tendance du Jonin a ne penser qu’à lui dans ces moments d’instincts.

[…]

- Ouch, mes yeux.

Ils venaient de passer de nombreuses heures plongés dans une pénombre totale, du coup ce faible halo lumineux suffit à totalement les aveugler. Le temps que leurs rétines se remettent de cette agression, une silhouette se pencha à hauteur des deux Sunajin avant de prendre  la parole. Sans parvenir à distinguer ses traits, Hayato reconnut la voix du Saibogu qui les avait arrêté plus tôt. La situation était critique et ils n’avaient qu’une dizaine de minute pour trouver une solution. Lorsque leur bourreau et ses acolytes quittèrent les lieux, un inquiétant silence s’installa dans la pièce.

La peur est un sentiment puissant, que tout shinobi digne de son nom doit pouvoir manipuler à sa guise. C’est une question d’équilibre, un manque de peur peut mener à des actes irréfléchis, risqués et voués à l’échec. A l’inverse, trop de peur empêchera le ninja de passer à l’action. La peur était peut-être le plus efficace et le plus accessible de tous les poisons. A titre exemple, cette peur empêchait actuellement nos deux Sunajin de communiquer entre eux pour espérer quitter les lieux, vivants. Sous la pression, chacun s’était naturellement mis à spéculer par rapport aux agissements de l’autre. A nouveau, Hayato décida d’agir en premier en rompant le silence. Il se racla la gorge et déglutit, inquiet de la réaction de son partenaire.

- A ce stade, on ne peut plus prendre la situation au second degré… Tu te souviens de notre discussion prêt des portes du village ?

Il faisait référence à leur rencontre, lors de laquelle tous deux avaient fait connaissance via une série de question. De cet étrange premier contact était ressorti certains point commun, notamment leur « dévouement » à Suna.

- Si on veut survivre, il n’y a pas trente solutions.


Ce scénario, il le connaissait malheureusement par coeur. Dans cinq minutes, lorsque le Saibogu reviendrait, les deux Sunajin lui annonceraient tout naturellement vouloir changer de camp. Arriverait alors un test de fidélité, lors duquel on leur demanderait peut-être de tuer l’autre. Dans les meilleurs cas de figure, on leur demanderait d’exécuter d’autres Sunajins capturé. Hayato fixa ses mains… Bientôt, elles seraient sales.

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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} EmptyMer 31 Juil 2013 - 14:15


    Le jeu de la survie… Peut-on vraiment appeler cela un jeu ? A ce compte là, je préférerais jouer au jeu de la vie. Survivre, vivre au-dessus, ce mot implique un effort, une lutte, un combat pour se maintenir en vie. Tandis que la vie… La vie est un combat en elle-même. Au final, y a-t-il vraiment une différence entre un vivant, et un survivant ? Dans le même ordre d'idée, un Edo Tensei étant un zombi, est-il un sous-vivant ?

    Mais pour l'heure, là n'était pas la question. Les paroles d'Hayato me firent comprendre son choix. Du moins, il y avait certes pas beaucoup de solutions. Comme il jouait au jeu de la survie, celle nous donnant le plus de chances de ne pas mourir reste de coopérer. Mais n'est-ce pas là une forme de trahison envers Suna ? En même temps, rien ne nous empêche de retourner nos vestes encore une fois. Puis, si l'on meurt ici, on ne servira plus à rien pour le village. Alors oui, autant rejoindre temporairement le Saibogu, jusqu'à trouver une échappatoire.

    Cependant, j'ai peur qu'en embrassant leur idéologie, on finisse par y adhérer. Dans l'autre cas, si on refuse, on aura plus jamais peur de quoique ce soit… Vu qu'on ne ressentira plus rien. Par conséquent, sa question était plutôt rhétorique. Il nous demandait si l'on voulait vivre ou mourir… Désolé, mais je n'ai pas vécu suffisamment longtemps pour abandonner ma vie ici. Je ne suis encore qu'un Chunin, et il me reste tant de choses à faire, à découvrir. Et puis, mes parents ont déjà perdu un enfant, je ne veux pas qu'ils perdent le dernier…

    Voilà le Saibogu qui entre en trombe dans la pièce. Son regard passe tour à tour sur chacun de nous, avant qu'il ne réitère sa question concernant notre choix de camp. Nous acquiescions pour rejoindre sa troupe, seul choix nous permettant de vivre encore. Cependant, il ne pouvait savoir s'il s'agissait d'un choix volontaire ou d'un choix contraint sous la pression et la menace. Par conséquent, il nous laissa tout de même là, attachés dans cette pièce lugubre. Sa seule consigne : attendre le test d'initiation, pour savoir si nous étions véritablement prêts à défendre sa cause. Il avait sans doute une idée derrière la tête, mais laquelle ? Et pourquoi cela prend-t-il si longtemps avant que nous ne puissions passer cette épreuve ? Peut-être à cause d'une histoire de préparatifs…

    Comme nous ne voyons pas le soleil, nous ne pouvons savoir combien de temps s'est passé depuis que nous sommes enfermés. Des heures ? Des jours ? Des semaines ? Attachés, nos membres s'engourdissent. Mais le Saibogu a au moins la délicatesse de nous nourrir, bien que ce ne soit que de la soupe. Rien de bien nutritif, la vraie nourriture est laissée aux vrais membres de son groupe. Ne peut-il pas nous donner son test ? Je veux revoir le soleil. Je veux planter mes dents dans une viande. Je veux pouvoir courir paisiblement à nouveau. Je veux vivre…

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Message(#) Sujet: Un maillon peut être faible Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} EmptySam 3 Aoû 2013 - 19:28

Kazekage a écrit:

    « Je vous ai convoqué car deux Sunajin ne donnent plus de nouvelles depuis quelques jours. Ils devaient capturer plusieurs ninjas, un Yamada, un Saibogu, un Akuzu et un marionnettiste. On suppose qu'ils se sont faits capturer. Vous devez les retrouver, c'est une mission de rang A. »

    « Yamada Kioshi et le marionnettiste Hayato. Ils doivent être quelque part dans le désert. »



Je fus convoquée par le Kage, dans son bureau. Convoquée. Avais-je fait quelque chose de mal ? Le même chuunin qu'à l'accoutumé m'avait transmis l'ordre à l'oral, au début je ne le crus pas, pensant qu'il venait se foutre de moi, mais la peur qu'il affichait face à ma réaction invalida mon hypothèse. Vraiment convoquée. Je rejoignis Rei aussi rapidement que possible, au palais. Je poussai la porte sans frapper, comme j'avais ''l'habitude'' de faire. Et là vis un homme, son visage me disait vaguement quelque chose, mais je ne l'avais jamais vraiment rencontré, ne lui avais jamais vraiment parlé. Que faisait il là ? Le Kazekage me demanda d'écouter, comme si j'allais parler ; ça semblait si sérieux. Puis, on m'a convoqué quoi !

« Je vous ai convoqué car deux Sunajin ne donnent plus de nouvelles depuis quelques jours. Ils devaient capturer plusieurs ninjas, un Yamada, un Saibogu, un Akuzu et un marionnettiste. On suppose qu'ils se sont faits capturer. Vous devez les retrouver, c'est une mission de rang A. »
« Deux nin ? Hum... Qui ? »
« Yamada Kioshi et le marionnettiste Hayato. Ils doivent être quelque part dans le désert. »
« Et bien, on les ramènera, hein... Yasuki. »

Je fis un signe de la main au Kazekage, et me dirigeai vers la porte, puis me retournai.

« Yasuki, tu as ton équipement ? Rejoins moi à la voie illusionnée dés que tu es prêt. »

Ces infos étaient bien suffisantes. Je quittai donc le bureau, rejoignant les remparts, tranquillement. Yasuki, je m'étais souvenu de son visage, dans un dossier ; la fois où j'avais un peu fouillé dans les affaires du Kyoshi en l'attendant. Je souriais à l’évocation de ce souvenir. Enfin, nous devions maintenant retrouver les deux ninjas ; je connaissais déjà le Yamada, il me laissait assez songeuse, un être fascinant et à la fois pathétique. Un jeune homme n'ayant selon moi pas assez goûté aux choses de la vie, quelles qu'elles soient, un être très sensible. Quant à l'autre, Hayato ; j'en avais vaguement entendu parler, jamais vu, jamais entendu directement ; un bon ninja quoi qu'il en soit. Alors je me demandais comment avaient ils pus se faire capturer, à deux, de ce niveau... Un grand mystère. Le patron aurait dû me confier cette tâche, le Yamada était un maillon faible ; pas assez fiable.

Je fus aux portes, sous le soleil, et j'attendis de longues minutes l'arrivée de mon coéquipier. J'attendis. J'observais les hommes sur les murs, et le garde à quelques mètres. Tous si calmes, un manque de cadre évident, j'étais sûre que si un ennemi pointait son nez à cet instant, nous n'aurions aucunes chances. J'y remettrai de l'ordre d'ici peu. Et enfin, sa silhouette se dessina au bout de la rue, le Kawaguchi arrivait.
 
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Message(#) Sujet: Re: Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} EmptyDim 4 Aoû 2013 - 14:23


Seul dans un bureau immense, face au Kazekage qui lisait quelques papiers, nous attendions là venu d’une certaine Sonoshee avec qui j’allais devoir accomplir une mission. En tout cas c’est ce que je pensais, cette convocation avait été faite en urgence et grâce au bar qui se trouvait non loin de là, j’étais arrivé en premier. Au moins personne ne m’attendait, mais qu’est-ce que c’était gênant d’être seul, sans un bruit face à une personne si haut gradé. Heureusement mon camarade de mission arriva quelques minutes après et je fus soulagé de n’être plus le seul shinobis présent ici. Son arrivée était d’ailleurs très spectaculaire de par sa façon d’entrer, un peu comme si elle était chez elle en fait. Ma foi, le Kazekage n’avait rien dit, sans doute devait elle le connaît un minimum pour faire une entre si fracassante. La suite de la journée s’annonçait tout aussi hilarante. Deux jônins ne donnaient pas de signe de vie depuis quelques jours, ils auraient du rentré avec derrière eux plusieurs individus recherchés mais ce n’était pas le cas. Yamada Kioshi et Hayato, des noms qui forcément me disaient quelque chose mais je n’avaient aucune relation directe avec eux. Ne pouvant côtoyer tous les ninjas du village, voilà l’occasion pour moi de faire plus ample connaissance en leur sauvant la vie. La dénommée Sonoshee posa quelques interrogations et me donna rendez-vous à la voie illusionnée pour partir immédiatement, il ne fallait pas attendre trop longtemps si nous voulions espérer revoir nos camarades shinobis.

Sortant du bureau après avoir salué mon chef, je partis chez moi pour m’équiper brièvement et rejoignis par la suite celle avec qui j’allais devoir faire équipe. Que de nouvelle rencontre durant cette mission, retrouver mes deux camarades était sûrement l’objectif principal, terminer la mission était un objectif secondaire. À nous de tout faire pour qu’aucun shinobis de Suna ne meurt durant cette mission, enfin prêt pour notre aventure du jour je déclarai simplement.


- Je suis prêt, dépêchons-nous à présent si nous ne voulons pas retrouver simplement des cadavres.

Quittant notre village, le désert serait notre terrain de chasse. Le repère de cet homme nous était inconnu mais le lieu où les deux jônins avaient échoué nous avait été communiqué précédemment. Voilà déjà un bon point pour nous. Nous n’avons pas le droit de perdre trop de temps, la vie de nos compagnons est après tout en jeu. Les minutes s’écoulèrent sans que pour autant nos bouches se délit, arrivant près d’un village, les dernières infos s’arrêtent ici. Très peu peuplé, ce petit village s’annonçait comme le point de conflit entre nos shinobis et leur objectif. Les jeux de piste, je n’aimais pas vraiment ça. Chercher des indices, demander aux civils ce qu’ils ont vu, une véritable course aux informations souvent inutiles mais rarement non effectuée.

- Je vais aller voir un peu plus loin si des gens veulent bien se montrer, ce village si désert me semble très suspect…

J’avançai de quelques mètres histoire de jeter un coup d’œil dans les rues alentour quand deux hommes m’interpellèrent du haut d’un doit. Une façon bien particulière de parler à d’autres personnes mais bon, levant la tête vers le ciel un bruit violent vint du sol et une sorte de main tenta de m’attraper. Reculant de ma position pour me poster juste sur la droite de ma camarade, nous avions tiré le gros lot en venant ici. Au moins les ennuis venaient à nous, de quoi rapidement trouver des informations. N’attendant pas une action de ma camarade, je créai plusieurs illusions de moi-même pour semer la pagaille dans l’esprit de mes adversaires. La suite ne fut pas compliquée pour un ninja de mon rang, trouver le bon semblait compliquer pour eux, sûrement de la chair à canon qui était là en tant qu’éclaireur. Je réussis à les bloquer au sol après quelques petits coups très simples, nous devions les interroger pour en savoir un peu plus sur leur organisation et leur chef.

- Vous voyez la ravissante jeune fille qui se rapproche, ne vous fiez pas à son corps de rêve, un véritable démon sommeille en elle et a votre place j’éviterais de trop de me la jouer… Rares sont ceux qui reviennent de l’enfer.
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Message(#) Sujet: Re: Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} EmptyDim 4 Aoû 2013 - 17:26

J'observais la situation. Un genre de guet-apens tendu par... Je ne sus qui ; leur visage ne me disait rien, et ils ne me semblaient pas vraiment forts, une technique pas vraiment impressionnante. Ils furent rapidement matés par mon comparse le Kawwaguchi. Je m'accroupis devant eux et les fixai au travers de mes lunettes. Je me demandais comment Le Yamada et le marionnettiste avaient pu se faire avoir aussi facilement ? Je n'avais aucune compassion pour ce genre de personnes, qu'elles soient manipulées ou pas. J'esquissai un sourire en leur attrapant chacun une main. En général les esprits faibles s'avouaient vaincus au moindre obstacle, à la moindre douleur pour être plus précise. Ainsi, alors que le jûnin les maintenait au sol, je leur adressai la parole sur un ton étrangement calme.

« Pourquoi nous attaquez-vous ? » une question purement rhétorique à laquelle répondit le plus téméraire des deux, celui qui nous attaqua.
« Sales Sunajin, dégagez. »
« Nous sommes au bon endroit, Yasuki. Mais tu ne réponds pas à la question. » Dis-je en écrasant la main du premier dans un bruyant craquement, et un hurlement de douleur.

Je me doutais que ce cri attirerait des badauds, et peut être d'autres ennemis. Enfaîte c'était justement l'effet recherché. Que je leur fasse mal était tout à fait secondaire dans cette histoire, ce que je voulais, c'était débusquer ceux qui se pensaient prédateurs. Je reportai mon regard froid sur le second, ses yeux suintaient la peur, tant mieux ; il n'y avait que le genjutsu capable de réveiller la terreur. Je serrai la seconde main encore intacte, légèrement. Je lui faisais comprendre ce qui allait lui arriver s'il ne parlait pas. J'essayais de partager avec lui ce dont j'étais capable en terme de torture physique. Briser des doigts, des mains ; n'était qu'un prémisse. Je savais cependant que nous n'aurions pas le temps d'aller plus loin, du moins si mon plan fonctionnait.


« Tu as quelque chose à dire ? Ou je te pète les doigts tout de suite ? » lui dis-je en souriant.
« S'il vous plaît ! C'est le chef qui nous a dit de faire ça. Faire fuir les étrangers et éliminer les Sunajin qui... » Je serrai sa main peu plus fort.
« Vous avez tdes Sunajin cemment ? »
« Non, il les ont emmené ! » Je lui brise la main, il crie ; je le lâche et leur assène un coup derrière la nuque, les assommant.
« Les étrangers. J'en conclu que tout le village est concerné par cette histoire. S'il le faut, je le raserai de la carte du pays. Allé, on bouge de là ; ces deux là sont un avertissement. »

J'avançai un peu plus loin dans le village, bien décidée à éliminer le moindre adversaire et surtout retrouver les deux ninjas disparus. Ce ne serait pas une mince affaire mais j'avais pleine confiance dans mes capacités. Contrairement à tous ces shinobis, je n'avais aucunes capacités héréditaires, et c'était justement pour cette raison que j'avais mis l'accent sur certaines connaissances, comme celle du corps et de son fonctionnement. Mais je supposais que ma présence ici était surtout dû à ma non affiliation. Quelques pas, quelques minutes ; et déjà des habitants étaient dehors, notre arrivée, sans subtilité, les avait fait sortir, qu'allaient ils faire ? Étaient-ils tous vraiment en relation avec la disparition de nos prédécesseurs ?  

« Ils tentent de... nous barrer la route ? » Je soupire.
« Tu sais Yasuki, je suis spécialisée dans la destruction. Je te laisse parlementer. » Achevais-je.
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Message(#) Sujet: Re: Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} EmptyLun 5 Aoû 2013 - 11:19


Le bluff que j’avais entrepris en parlant de ma camarade s’était avéré être tout à fait exact voire pire, détruisant leurs mains sans une once de pitié, des indices précieux nous avaient été révélés. La technique était certes un peu violente mais efficace, on n’en demande pas plus à un shinobis de toute manière. Nous avancions dans le village quand les civils se mirent à sortir, étaient ils rassurés ou bien mécontents ? Sonoshee me fit parfaitement comprendre que les négociations, ce n’était pas pour elle. À moi donc de gérer cette partie de la mission. Leurs regards semblaient sereins malgré quelques appréhensions chez certains, les rassurer était de mon devoir et je le fis avec rapidement.

- Nous sommes des shinobis de Suna venu enquêter sur la disparition de camarade. Nous sommes au courant que ce village fait partie du territoire d’un déserteur, je vous prie donc de garder votre calme car nous allons vous en débarrasser rapidement.

Prenant un peu d’air dans mes poumons, je regardai aux alentours pour voir si d’autres personnes souhaitaient nous affronter mais ça n’avait pas l’air d’être le cas. Alors que je repris la parole, une personne à quelques dizaines de mètres écoutait parfaitement ce que je disais et sur ce coup-là je n’avais pas été très malin. Il faisait partie de la bande et écoutait donc avec attention mon discours.

- Si vous possédez des informations utiles t nous en faire part, par ailleurs nous sommes très pressé et partirons dans quelques minutes.

L’homme au fond se retourna discrètement sans que je ne puisse y faire attention et partie en courant une fois qu’il fut seul. Notre arrivée ne serait sûrement pas une surprise pour eux du coup, un point négatif qui aurait pu jouer à notre avantage. En revenant dans le devant de la scène, un jeune garçon vint me voir et m’expliqua avoir vu toute la scène de combat de nos compagnons. Voilà un jeune homme bien courageux, l’indice important résidait dans un bout de papier qu’il avait vu tombé non loin de là. Après quelques minutes de recherche dans le sable, le parchemin qu’Hayato nous avait laissé fut découvert. Le montrant à ma camarade qui faisait office de démon dans ma tête, celui-ci nous expliquait la situation dans laquelle ils étaient tombés. Bref, maintenant que nous savions toute l’histoire et que nous avions la version de ce petit garçon, à nous de retrouver le repère de ce déserteur ainsi que nos compagnons.

- Bon allons-nous-en, la piste se poursuit un peu plus loin vers l’ouest. On ne possède qu’une direction mais c’est déjà ça.


Quittant le village pour partir vers l’ouest, j’étais décidé à tout faire pour sauver mes coéquipiers d’un sort très mauvais pour eux. Ils ne semblaient pas les avoir tués, emprisonnée serait plus exacte donc. Une monnaie d’échange pour négocier avec le village de Suna ? Ou un simple jeu pour leur chef de voir souffrir des shinobis de son ancien village . Peu importe tant qu’ils étaient vivants, partant vers l’ouest donc, l’aspect destructeur de Sonoshee me serait très utile une fois la rencontre avec leur chef. Un démon venu des entrailles de l’enfer qui semait douleurs et peines autour d’elle, une fille super quoi !
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Message(#) Sujet: Re: Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} EmptyMer 7 Aoû 2013 - 15:17




[Quelques jours plus tôt]

Il était entré dans la pièce avec la conviction de devoir exécuter deux Sunajin patriotes, du coup son visage se fendit en un sourire carnassier lorsque ces derniers lui avaient annoncé vouloir changer de camp.

- Même pas d’amour propre, vous êtes prêt à courber l’échine devant votre bourreau si ça peut prolonger votre misérable existence… Tellement pitoyable.
Là résidait la frontière entre samourai et shinobi. Les premiers étaient entraînés pour devenir de vaillants soldats, se battant jusqu’au bout sans se laisser dominer par la peur et devaient être prêt à mourir au combat si nécessaire. Tandis que les seconds se battaient sans respecter le moindre code honneur ; tous les moyens étaient bons pour nuire à l’ennemi mais face à une situation trop risquée, la fuite était préférable à la mort.

[Aujourd’hui]

- Vous ne valez pas mieux que des chiens… Vous êtes des sous chiens, incapable de rester fidèle à leur maître. Mais ne vous en faite pas, je vais bien vous dresser.
Joignant l’acte à la parole, l’homme s’avança et enfonça son poing dans l’abdomen de Kioshi, avant de se tourner vers Hayato pour lui donner un puissant coup de genou. Pas du tout habitué à encaisser des coups, le marionnettiste manqua de s’affaler au sol, mais ses chaînes le maintenaient fixé au mur. Il serra les dents pour se retenir de geindre sous la douleur et s’efforça de garder les yeux ouverts. Cette fois Kioshi eut droit à un coup de pied dans le flanc tandis qu’Hayato encaissa un crochet dans la mâchoire. Le Saibogu allait enchaîner mais fut interrompu par l’un de ses hommes, venu lui chuchoter à l’oreille.

- Je vais vous donner une occasion de passer de sous chien à simple chien. On vient de m’apprendre que Suna a envoyé deux puissants ninja pour vous. C’est le moment de tester votre fidélité.
Il quitta la cellule, cédant la place à un autre homme. Restreints par de solides menottes, les deux traîtres arpentaient de sombres couloirs, sans pour autant être libre de leurs mouvements. Initié à la pratique, Hayato identifia de suite la technique à l’origine de cela et soupira intérieurement, sidéré de constater que tout type de personne faisait partie de ce groupe. Le marionnettiste les mena dans une pièce où attendaient d’autres personnes. On les fixa à une table, avant d’entamer un petit rituel à l’issue duquel un grand sceau figurait sur le torse des deux hommes. On pouvait le lire comme : « Collier ».


[…]

- Ce sceau vous paralysera dès que vous tenterez de révéler quoi que ce soit à notre sujet. Il s’active aussi si vous vous éloignez à plus de deux kilomètre de celui qui vous l’a apposé… Avec mes estimations, les deux sauveurs devraient arriver dans une bonne heure, allez à leur encontre et ramenez moi leur tête.

- Bien.
L’ordre était clair, les consignes par rapport au sceau également. Etrangement, Hayato trouvait le Saibogu assez classe. Il était assez cliché par moment, avec sa base sombre, son air sombre, sa déco sombre, mais sa métaphore sur le chien, le collier et la fidélité était plutôt intéressante. Sans pour autant développer un Syndrome de Stockholm, Hayato se disait que dans d’autres circonstances, ils auraient pu très bien s’entendre. A présent, sous un soleil de plomb, il attendait patiemment l’arrivée de deux ombres, dont la forme se profilerait bientôt à l’horizon.


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Message(#) Sujet: Re: Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} EmptyVen 9 Aoû 2013 - 4:59




La violence n'est pas la meilleure solution à un problème, non, mais elle est bien souvent celle qui permet d'obtenir un résultat assez rapidement. Mettre hors d'état de nuire ces deux insectes avait montré aux habitants de ce village que Suna ne les abandonnait pas, et ce fut avec un certain soulagement que je pus m’apercevoir que tout ce village n'était pas à la botte du Saibogu. Seule j'aurais certainement  mis ce village à sac pour obtenir la moindre information, et je l'aurais certainement obtenu ; mais le Kawaguchi s'avérait être un atout précieux, il parlait bien et efficacement ; à l'inverse de moi, bien qu'on ne puisse affirmer mon inutilité dans ce domaine, bref. Nous étions en plein désert, cela faisait déjà plus d'une heure que nous marchions dans cette direction, l'Ouest. Du sable à perte de vue, je me demandais comment pouvait on se cacher dans un tel endroit, enfin. En bons professionnels, nous ne parlâmes pas, gardant le silence et notre concentration pour une éventuelle trace, ou la moindre indice. Puis au bout d'un certain temps, je ne pus m'empêcher de faire la remarque suivante.

« Vers l'Ouest... L'Ouest c'est assez large tout de même... On aurait dût rattraper le fuyard, je l'aurais fait cracher. » Dis-je en tendant vers le haut mes bras.
« Hé... Mais.. ! »

J'attrapai le Jônin par le bras pour le stopper, en pointant du doigt une silhouette à quelques mètres de nous. Ça ne pouvait être une coïncidence, un homme, ou une femme sur notre route vers l'Ouest, ne pouvait signifier qu'une chose : nous approchions du but. Je supposai que cet individu, qui vue d'ici était méconnaissable, ne pouvait être qu'un ennemi, peut être le fuyard de toute à l'heure ? Je ne pus dire, alors la meilleure des solutions était toujours de s'approcher, au pire s'il nous attaquait, nous pouvions toujours riposter, le but étant de ne pas le tuer, et plus encore, le capturer en assez bon état pour qu'il puisse parler ! Plus facile à dire qu'à faire.  

« Nous devrions nous approcher pour... »

J'observais notre probable adversaire jusque lors seul sur la dune d'en face, quand il fut rejoins par un second personnage. Je plissai les yeux, tentant de mieux discerner ses formes, j'essuyais mon front dégoulinant, et reconnu – les deux actions ne sont pas liées – le nouvel arrivant, du moins, je pensais l'avoir reconnu ; le Yamada. J'en déduisis alors que le premier n'était autre que le marionnettiste, oui maintenant, en regardant avec un peu plus d'insistance, je parvenais à voir la couleur des ses cheveux, qui comme l'indiquait une photo de son dossier, était assez particulière ; comme les miens enfaîte, sauf qu'ils étaient bleus... Bref. Les deux Sunajin s'étaient donc, finalement, sortis de leur merde tout seul ? Comme des grands ? Je soupirai de soulagement – pas que j'étais vraiment inquiète - et m'adressai de nouveau à mon coéquipier.

« J'ai l'impression que ce sont eux, Kioshi et Hayato.. Ils ne sont que deux ? Ils ne devaient pas revenir avec le traître ? Attend. »

Je fouillai dans l'une de mes poches pectorales et en extirpai un petit rouleau de papier froissé. Je le déroulai, le dépliai et le lus rapidement. Il s'agissait d'une copie de l'ordre de mission ; que j'avais dérobé dans le bureau du kage, qu'ils devaient mener. Ce que j'avais retenu concordait avec ce qui était était :  

« Bla bla bla... Trouvez le et ramenez le VIVANT au village, nous resterons intransigeants sur ce point bla bla bla... » Je lâchai le morceau de parchemin du regard, et fixai de nouveau les deux Sunajin.
« Depuis combien de temps ont ils disparu déjà ? Et ils n'ont pas le Saibogu avec eux ? Uhm... on devrait être prudent là, non ? » Ajoutais-je à voix basse.

Je fis alors mon premier pas en avant vers eux, leur faisant signe de la main, je n'avais aucune raison de m'en faire, même pas pour l'absence de leur cible, ils nous expliqueraient ça dans le détail le moment venu, à savoir dans quelques seconde. À bonne distance je leur lançais ces premiers mots.

« Hey! Vous allez bien ?! »

[i]

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Message(#) Sujet: Re: Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} EmptySam 31 Aoû 2013 - 20:04


    On nous comparait à des chiens. Pourtant, nous étions traités comme des rats. Un chien, on le caresse, on le félicite. Un rat, on le chasse, on le bat. Les jours passants, j'en venais à me demander si la mort n'était pas plus souhaitable. Nos seuls moments de bonheur furent le même potage qu'on nous offrait chaque jour. Sinon, nous n'étions que le défouloir des troupes. Et lorsque certains avaient perdu un proche à cause d'un Sunajin, on le ressentait à la fois dans son regard et dans ses poings. En bas, pas de lumière, pas de soleil, pas d'espoir. Il n'y avait que nos chaînes accrochées à nos poignets lacérés par nos vains efforts de nous en échapper. Savoir que l'on est impuissant est une chose, mais voir le coup venir sans pouvoir rien y faire est un véritable supplice. Limite, l'attente de la frappe est bien plus horrible que l'assaut lui-même. Quelle partie de notre anatomie sera encore aplatie ? Avec quoi va-t-on nous frapper ? La pièce était, à la base, grisâtre de pierre. A présent, on y trouve plusieurs tâches de sang un peu partout.

    Lors de la cérémonie avant l'épreuve, lorsque nous marchions dans le couloir comme si nous marchions vers la mort, je sentais chaque muscle tressaillir, trembler. Après tant de jours d'immobilité, les utiliser était douloureux, notamment avec les différents coups qu'ils ont dû subir. D'ailleurs, je parle de jour, mais là en bas on n'a aucune notion de temps. Avec l'absence de soleil, on ne peut que supposer. Mais le temps n'était pas vraiment notre préoccupation prioritaire. Survivre l'était. Bien que Dame la Mort avait un très beau sourire par moment.

    Un sceau paralysant, un lien supplémentaire. Lorsque l'on nous retira nos chaînes, lorsque le fer chuta sous mes yeux, j'eus comme un choc. Je les ai portées si longtemps qu'elles étaient comme une partie intégrante de mes bras. Je me sentais tout à coup plus léger, mais le sceau venait nous rappeler que ce sentiment de liberté n'était que factice.

    Dehors, je restais immobilisé durant de longues minutes. Le soleil brillait si fort dans le désert que j'avais l'impression que mes yeux brûlaient. Les habituer était une tâche ardue, tout comme retrouver ma régulation habituelle de ma température corporelle. Cela faisait si longtemps que je n'avais pas vu le ciel, les dunes, le soleil. Je devais probablement avoir la peau sur les os, car mon estomac vint vite au galop pour interrompre cet éphémère moment de bonheur.

    Au loin, les deux cibles, les deux Sunajins. Il s'agit de compatriotes, mais leur mort est synonyme d'un bon repas nous attendant, et surtout de vie pour nous. Dans mon état, je ferais tout pour pouvoir de nouveau me nourrir, me mouvoir sans chaîne, vivre ! L'instinct de survie passe avant tout le reste. Puis, il y a ce sceau… En plus d'un œil de sable observant discrètement la scène. Peut-être même qu'ils attendent tous cachés sous le sable, tout autour de nous ? Peut-être.

    L'on nous demanda si on allait bien. La réponse n'était-elle pas visible ? Rien qu'à l'état de nos vêtements tombant en lambeaux ? Cependant, notre torse était tout de même masqué. Le Saibogu s'en était assuré pour que le sceau ne soit pas visible. Il préférait sans doute voire l'incompréhension dans les yeux de nos cibles lorsqu'ils se feront attaquer par leurs collègues. Nous n'avions pas vraiment le choix, et nous ne pouvions rien leur dire. Mais je voulais tout de même leur donner un indice, ou tout du moins essayer. Je levais l'une de mes mains jusqu'à mon cou. Poing fermé, il n'y avait que le pouce de dehors, et il passait devant ma jugulaire, comme si j'annonçais que j'allais les tuer. Par la suite, ma main retomba le long du corps, mais le pouce resta vers l'extérieur sur tout le passage devant le torse. Trancher jugulaire, trancher au niveau de la poitrine… Peut-être comprendront-ils le message. Peut-être. Mais vu la distance, ce n'était pas vraiment possible pour le moment. Il fallait donc y remédier.

    Ainsi, un clone apparu à mes côtés. Si jamais ils avaient compris, je préférerais éviter que ce soit mon ventre que l'on entaille. L'instant suivant, j'expulsais un jet d'eau sous pression en direction de l'homme. Pas très dangereux, mais il vaudrait mieux l'éviter tout de même. Ce qui, vu la distance, ne devait pas poser trop de problème. Mais pendant qu'il s'occupe de l'attaque, le clone se dissimula dans le liquide que je continuais de cracher. Ainsi, il fut projeté dans leur direction. Un simple esquive sur le côté ne sera donc pas suffisant, car voilà le clone apparaître vers là où se situe l'homme, kunai en main, prêt à le frapper. Une combinaison dont j'avais le secret et dont j'étais quelque peu fier.

    Désolé pour l'attaque, mais on doit vous battre. A moins que vous ne compreniez nos raisons, et que vous arrivez à trouver une solution. Sinon, pour notre survie, nous devons nous affronter. Et si je ne parle pas, c'est parce que j'ai peur que le ton de ma voix ne trahisse mes peurs. Si le Saibogu nous surveille à l'aide d'un œil, pourquoi pas avec une oreille également ?

    Spoiler:

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Message(#) Sujet: Re: Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} Mission A : une pièce on ne peut plus classique {Hayato} EmptySam 26 Oct 2013 - 16:40

Je jetai un regard étonné à Yasuki. Je ressentais bien leur chakra, c'étaient bien eux. Mais, ils nous attaquaient ? J'avais entendu parler de certains syndromes du à l'emprisonnement, des problèmes liés à l'isolation et au désespoir. Bref. Nous devions réagir rapidement. Cette première attaque ne sembla pas des plus puissantes. Yasuki décida simplement de faire léviter du sable, je ne connaissais pas cette technique, cependant je ne doutais de son efficacité ou du moins de son efficacité. L'espèce de tube d'eau traversa le fin nuage, et aussitôt le jônin se mit en mouvement, ou du moins, ses mains. Un mur de sable se leva devant lui, l'eau s'éclata dessus, ne faisant qu'ébrécher sa surface, et encore; puis un clone apparut. Je laissai au Kawaguchi le loisir de se défaire de la copie, il ne devrait y avoir aucun souci quant à la suite. Pour ma part, qu'ils soient du village ou pas, cela ne faisait plus aucune différence, une personne qui m'attaque est un ennemis, et mes ennemis je les élimine sans condition, avec une extrême violence si possible, il faut marquer les esprits.

Je m'apprêtai à entrer en action, quand mon coéquipier intervint brièvement, me rappelant que je ne devais pas les tuer. Je répondis.


    Ils nous ont attaqué, ce sont des ennemis, je vais donc les supprimer.
    Non, ils ne sont pas seuls, j'ai pu détecter la présence d'autres sources de chakra à l'aide de mon sable. Le Saibogu doit être dans les parages.


Je réfléchis un instant, et compris la situation, alors; peut-être étaient-il contrains à agir de la sorte... De toute façon il ne faisait aucun doute de leur volonté à vouloir nous combattre, et par conséquent au fait que, peut-être encore, ils n'agissaient de leur plein gré, je me répète, c'est donc que la vérité n'est pas loin. Je termine ma suite de mûdras, et fonce à pleine vitesse vers les deux jônin, à quelques mettre du Yamada, celui que je considérais comme un faible, je fis un nouveau signe, mon chakra fit voler le sable autour de moi et ma vitesse, encore, augmenta. Je serrai le poing aussi fort que possible, et visai son ventre, j'étais aussi déterminée qu'eux deux, à la seule chose prés que je pouvais infliger de très très lourds dégâts. Mais qu'ils ne prennent craintes quant à leur vie de misérables traîtres, ce n'était pas eux que je visais vraiment, mais les autres sources d'énergie, et même si je ne savais pas où ils se planquaient, je pourrais les dénicher assez simplement; ravager un peu plus cette région ne me posait absolument aucun problème.

Par contre, utiliser la première porte céleste, et par conséquent les suivantes, été peut-être de trop, j'allais me fatiguer, et à terme ne sortirai pas indemne de cet affrontement. Donc, à moi de me maîtriser, de me limiter; et ça, c'était peut-être le plus gros problème de cet affrontement finalement, ne pas me laisser aller à mes pulsions meurtrières ...



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