Citation :

Un incendie assez ravageur a été déclarée dans l'ouest du village. Cependant, l'évènement coincide très bien avec l'évasion de l'ergastule de deux pyromans compétents. Un barman raconte avoir rencontré deux types à l'allure d'évadés dans son établissement de Suna et a contacté les autorités. Capturez les et renvoyez les en prison le plus tôt possible.

{Début du Flash Back

La jeune Anka se trouvait déjà sur place lorsque l'incendie fut déclaré, elle n'eut pas besoin d'un ordre pour comprendre qu'elle devait intervenir elle se faisait déjà à cette vie d'action et de rebondissement. Avec elle d'autres ninja, peu utilisant le Suiton malheureusement, l'habashi attrapa un civil portant un sceau d'eau, et appliqua sa main dans le liquide ce qui pour effet de faire déborder le récipient et d'en répandre le contenu sur le sol, la jeune femme fit quelques signes et l'eau s'écoulant dans le sable s'éleva dans les airs et se projeta dans les flammes, en très peu de temps l'incendie fut maîtrisé et tout ça grâce à la synergie de chacune des personnes ici présentes. Anka s'étonnait en voyant la réaction des civils et autres ninjas face à cet événement, elle avait entendu quelques personnes parler d'une makka, elle savait à peu prés qui elle était mais ne savait pas en revanche ce qu'elle représentait pour ce village, après tout elle ne vivait pas ici depuis suffisamment longtemps. Quelques heures aprés, elle se retrouva avec ses congénères dans un bar de Suna...

Fin du Flash Back}

Dans le bar, la jeune femme interrogea le patron alors que les deux autres, zanshi et tsuna, interrogeaient les quelques occupants du bar. La réponse fut la même que ce qui était dit dans la demande, à peu de chose prés bien entendu, car, en discutant elle comprit que les deux pyromanes ne pouvaient s'échapper du village maintenant, alors à quoi bon ? Elle ne comprenait pas vraiment cette logique plutôt bancale, orchestrer une attaque assez lamentable contre le village à l'origine de leur détention pour s'en enfuir mais en être malgré prisonnier justement à cause de leur acte, aah ces criminels se dit elle. Elle remercia le chef en lui offrant un superbe sourire, puis elle se reporta sur les deux habashi. Même si elle n'était pas pro Suna ou ninja, elle aimait bien cette situation, elle pouvait mettre en action son sens de déduction et stratégique. Elle était considérée comme une genin mais était bien loin de ces gamins sans cervelles pour la plus part, elle, elle était une fière habashi, elle avait participé à la guerre et avait vu bien du pays. Ceci dit cela ne l'empêchait de se perdre, parfois, dans les rues du village...

Nos deux fugitifs sont encore dans le village, ça ne fait aucun doute. Alors, je propose, Zanshi, qu'on se sépare ; moi avec Tsuna, et toi toute seule, vu que t'es bien plus forte, si jamais on tombe sur eux on pourra les affronter à deux, et toi toute seule... haha, t'es le chef du kakumachin, non ? Allé toi, viens avec moi.

Puis prenant Tsuna par le bras elle l'entraîna avec elle à l'extérieur, son plan était bien jugeait elle, cependant une petite chose lui revint à l'esprit, peut être fallait il qu'ils se disent où ils allaient, afin de ne pas visiter cinquante fois d'affilé les mêmes endroits. Alors elle retourna rapidement vers le bar, et croisa sa sœur qui sortait, visiblement tranquillement ; souriante.. cette dernière savait qu'elle était partie trop vite et qu'elle avait oublié de donner quelques précisions quant à son plan, Bref.

Vu que tu connais mieux Suna que nous, on te laisse te charger de la surface, nous, on va s'occuper des sous sols, ça me paraît être un bon endroit pour se cacher et attendre le moment propice, non ? Allé, reste sur tes gardes.

Une nouvelles fois elle la laissait seule, et cette fois pour de bon, Anka n'avait rien oublié. Ainsi, ils se rendirent, tsuna et elle, vers l'une des entrées des sous sols, ou des égouts plutôt...

Ah ouais ? C'était comme ça ? Je n'avais pas mon mot à dire sur cette situation, soit, je m’effaçais, depuis quelques temps maintenant j'étais devenu un genre de meuble, faisant partie intégrale du décor. De toute façon je préférais me taire pour le moment, nous avions à faire avec les deux criminels échappés. En quelques minutes nous fûmes à l’entrée des sous sols de la ville, nous descendîmes silencieusement, l'obscurité régnait ici en maître, on pouvait entendre le son des gouttes d'eau tombant sur un sol humide, l'odeur qui s'échappait du profond tunnel ne donnait pas vraiment envie d'y pénétrer mais quand il faut y aller.. On avançait lentement mais sûrement, prenant garde au moindre changement, luminosité, son ou odeur. Nous restions côte à côte ainsi je pouvais soigner anka en cas d'attaque, et elle pouvait me défendre, car je ne connaissais pas vraiment de techniques offensives, j'étais un scientifique pas un guerrier. Jusque là tout allait bien, puis j'entendis, ma coéquipière peut être aussi, comme des pas dans l'eau, quelqu'un ou quelque chose se déplaçant très rapidement, nous stoppâmes notre marche, tentant de localiser l'éventuelle menace, mais elle semblait invisble, la jeune femme qui m'accompagnait ne ressentait visiblement pas la présence d'un ninja..

Qu'est ce que c'est ? Je n'ai pas l'impression que ce soit ceux qu'on cherche, ils nous auraient déjà attaqué.

Chuchotais je en observant toujours dans l’obscurité ce qui pouvait se trouver devant nous. Pour ne pas être pris au dépourvu, je levai les mains et fis une suite de geste, je sentis un courant d'air balayer mon visage et chasser cette odeur putride de mes narines, à cet instant je me trouvais vraiment chanceux de savoir manier le vent. En fait, je venais de faire apparaître un katana élémentaire, à défaut d'en avoir un de métal, au moins ne n'étais pas sans défense et pourrais ainsi combler une faiblesse de ma collègue, enfin j'espérais que non. Et soudainement la source de mon inquiétude surgit de l'obscurité, une petite masse se dessina, poilue avec une longue queue, je soupirais, ce n'était qu'un banal rat, pas si banal que ça vu sa taille ; en tout cas ce n'était pas lui qui allait nous causer beaucoup de tort. On avançait inlassablement, à pas feutré et dans le silence, puis dans l'obscurité se fit moins étouffante, elle se dissipait laissant une faible lueur la dévorer. Ces tunnels, ces égouts n'étaient ils pas censés être complètement plongé dans le noir ?

Regarde là bas, tu ressens quelque chose ?

On s'arrêta une nouvelle fois, je n'avais pris garde au volume de ma voix, et lorsque j'eus finis ma phrase la lumière chancelante au bout du couloir se laissa hâper par les ténèbres et de nouveau nous nous retrouvions complètement plongés dans le noir. Un mauvais pressentiment s'empara de moi, un frisson parcourut mon corps, première avertissement d'un danger imminent, duquel j'attendais confirmation de la part d'anka.. Ainsi sous le poids du combat approchant je me préparais déjà )à me battre, ou du moins à aider ma sœur. Dans ma tête, je fis rapidement le tour de mon arsenal, beaucoup de techniques médicales, j'étais vraiment très limité en cas d'affrontement, et en deux contre deux je m'avérerais plus inutile qu'autre chose. J’appréhendais.

Je suis fin prêt.

C'est vrai, j'observais sans agir, je n'avais jamais vraiment agis jusque là ; que ce soit en utilisant des techniques pour une mission ou pour parler à la femme que j'aimais. Je n'allais pas rester passif toute ma vie, je devais me rependre, et commencer par là serait la meilleure des choses. Alors, je levai les mains, et farfouillant dans mon esprit, je cherchai quelle technique employée. Je ne connaissais que des jutsu s'appuyant sur le vent, et si j'avais bien retenu une chose des cours pris avec les Habashi c'était la chaîne des éléments. J'étais ici définitivement inutile, non ? C'est alors que me vient cette idée, me paraissant au début stupide mais... Je levai les mains, et les claquai non pas en direction des bonhommes de feu mais vers l'eau croupissante des égouts. L'eau verdâtre fut projetée vers eux et ils disparurent simplement. Voilà, je me retrouvais, moi et mon ingéniosité.

Désolé Anka.. Allé, on le rattrape avant qu'il ne s'échappe.

Nous partîmes en courant, suivant la faible lueur devant nous, le katana de feu certainement, puis de toute façon on ne pouvait pas se tromper de chemin, c'était un tunnel sans embranchement ! Anka devant moi semblait employer une technique de repérage, tant mieux on pouvait en avoir le cœur net. Nous courions, courions, marchand dans les flaques, soulevant de la poussière ; et à un instant tout bascula, un cliquetis, un son sourd et le plafond céda. Aussitôt je fis de nouveaux signes et se créa autour de la jeune femme une sphère d'air tournoyant qui fit valser tous les rochers. C'était un parchemin explosif à n'en pas douter ! Quel vicieux. Anaka était accroupi, les mains sur la tête.

Ça va ? Tu n'as rien.. Tu croyais que je t'aurais laissé tomber ou quoi ?

Sans mot elle se releva et nous reprîmes notre poursuite. Il devait avoir pris de l'avance avec ce piège, de l'avance oui, mais pour aller où ? Cet égout n'allais visiblement que dans une direction, et ne présenterait vraisemblablement aucun croisement. Je ne comprennais pas son raisonnement ; pour un criminel qui avait réussi une évasion de l’Ergastule, il semblait bien désœuvré. Ou alors, il cherchait à nous mener au plus profond de cet égout pour se battre... Erf, je ne comprenais pas ! Enfin, la lueur réapparut à un virage. On se rapprochait, l'ombre s'évanouissait peu à peu. Il s'était immobilisé ? Oui ! Nous l'avions rattrapé, il était pris au piège ! Mais, à peine apparaissions nous à ses yeux qu'il s'esclaffa, comme dire ''je vous ai bien eu''.

Ouais, vous êtes vraiment débile les Sunajin, c'est abusé quand même.

Surpris, et ne comprenant toujours pas où il voulait en venir je n'eus d'autre réaction que lui répondre, et vu la situation, sûr de gagner, enfin, de le capturer..

Tu es fait, arrête de te la jouer...
Sérieux, tu penses vraiment qu'on m'a enfermé à l'Ergastule pour un p'tit feu de camp? Vous êtes à ma merci oué ! Vous allez goutter au feu des Elzare ! Katon, Karyuu Elzare no Jutsu.

N'ayant pas attendu de voir le feu sortir de sa bouche, je pris ma sœur par la main et l’entraînai avec moi à pleine vitesse. On pouvait entendre le son de l'embrasement, l'eau en ébullition qui s’évaporait, emplissant le tunnel de vapeur brûlante. La chaleur du feu se propageais déjà jusqu'à nous, nous dépassant même, les flammes dévoraient le peu d'espace vitale qui nous séparait, mon cœur battait et toujours plus vite. Je pris une pilule dans ma sacoche et l'avalait, je devais éviter de ressentir toute douleur, qu'elle soit liée à la chaleur ou à cette course effrénée. On y voyait maintenant très clair, nous allions être happés par le déferlement infernal sans même avoir put nous défendre. Je tournai la tête, voyant les flammes, puis alors que me retourna, j'entrai en collision avec quelque chose. Je redressai la tête et vis.

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