Je venais de quitter mon habitation et j’avais comme direction le palais de Mizukage, pas pour faire la fête mais pour avoir une mission, j’avais reçu hier une convocation de la part du palais pour que je me manifeste chez eux à 9h00 du matin et bien sur je n’avais pas le droit de m’absenter ni d’être en retard au risque d’être puni ou d’être obliger de laver les vitres un ou un truc du genre qui ne servira qu’à me lasser et me faire perdre du temps. J’avais encore dix minutes devant moi, donc je n’avais pas à me précipiter car de toute façon je serai dans le bureau à l’heure.
9h00 sonna et en ce moment je me retrouvais en face d’un homme qui était surement plus gradé que moi et qui me donna les instructions de ma mission, cette dernière consistait à placarder des affiches concernant l’arrivé d’un seigneur important au village, à première vue, la mission semblait facile, mais il y’avait un problème, c’était la contrainte du temps et le grand nombre des affiches, j’avais 300 affiches à placarder dans deux heures, je fis un simple calcul et je remarquais que faire cela tout seul était mathématiquement impossible, je n’avais pas compris pourquoi cette mission était attribué à une seule personne et ce que je ne comprenais pas encore plus, c’est pourquoi on devrait se fatiguer pour ce seigneur, mais je n’avais pas le droit de me plaindre, et je vous assure que cette situation ne me déplait pas autant que ça, en effet, cette variété de puissance entre une personne et une autre est ce qui fait le charme de ce monde où nous vivons, les plus forts donnent les ordres et nous -les faibles- devrions exécuter mot à mot ce qu’on nous ordonne.
Je me dirigeais au centre ville à toute allure, portant avec moi les affiches et tout ce qui me servira à accomplir cette tâche ardue, j’accordais une très grande importance au temps, bien plus qu’il ne fallait et c’était pour la première fois, je posais devant moi mon engin et j’affichais la première, la deuxième puis la troisième jusqu’en arriver à la dixième et je constatais que le calcul de tout à l’heure était correct et que continuer de la même manière me pousserai à l’échec, je perdrai toute volonté à terminer cette mission et je jetai mon engin par terre mettant un terme à cet enfantillage et j’étais près à assumer ce qui devrait se passer, car de toute façon, laver des vitres serait plus simple que de faire ce genre de travail qui me ramènera quelques ryos seulement qui me servirons à prendre un bol de ramen qui finira par m’emmener aux chiottes pour faire la décharge. Mais c’est dans cet instant même que je vis un groupe de garçons qui étaient âgé de 15 ans environ, et qui ne portaient aucun bandeau frontal, cela signifiait qu’il n’était pas des Ninjas et que je pourrai facilement leur demander l’aide et s’ils refusent je leur imposerai de finir ce travail avec moi.
« Jeunes garçons, j’ai pour mission de placarder ces affiches, voudriez vous bien m’aider ? Je vous promets un bol de ramen pour chacun de vous.»
Leur réaction ne fut pas négative, au contraire ils étaient très ému, pas parce que j’allais leurs payer un diner, mais plutôt parce qu’ils se sentaient déjà promu en tant que ninjas d’après leurs propres dire et que pour une fois ils allaient faire un travail au lieu de passer leurs journée entière à jouer et se balader dans les ruelles de ce village. Je dois avouer que j’étais jaloux de ces gosses et j’avais vraiment envie d’être à leurs places, car quand j’avais leurs âge, je ne pouvais pas me jouir autant de la vie, faut dire que j’ai raté mon enfance, et c’est peut être le cas de tout les jeunes de ma génération, car à l’époque, on n’avait pas de temps pour ça, vu que le monde shinobi était en plein guerre.
Je passais les matériaux nécessaires aux jeunes garçons, on était 6 désormais à faire ce travail et le nombre d’heure qui m’a été accordé était amplement suffisant pour finir cette mission dans les meilleures conditions. Je reprenais donc mon boulot, et après une demi heure, je remarquais qu’il me restait encore 230 affiches, que les enfants étaient déjà fatigué et que leurs rythme devenait de plus en plus long et je recommençais à croire que j’échouerai cette mission malgré l’aide de ces gosses. Je décidais quant à moi de faire plus vite, je passais d’un coin à un autre avec une grande vitesse, en placardant chaque affiche bien comme il faut et j’essayais de continuer sur le même rythme dans ce qui me restait comme temps et voilà qu’une autre demi-heure venait de s’écouler et j’avais encore devant moi 150 affiches.