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 Le Fruit du Hasard | Yanosa

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Konoha
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Message(#) Sujet: Le Fruit du Hasard | Yanosa Le Fruit du Hasard | Yanosa EmptyJeu 13 Avr 2017 - 19:42

Son temps passé au pays de la neige fut fructueux. Il y a plusieurs semaines– ou peut-être que cela fait déjà un mois qu’il a quitté la capitale ? Même deux ? – l’apatride n’aurait jamais imaginé obtenir un corps aussi fort que celui-ci. Cette chair et ces os qu’il a bâtis au cours de son séjour au Colisée de Glace sont fermes, solides. Sa structure musculaire est désormais plus définie. C’est toute une transformation en si peu de temps et nul doute que son estime a fait un bond vers le haut. Il y a là des progrès que lui-même constate. Une évolution qu’il a tenté d’obtenir il y a hélas trop longtemps. Néanmoins, sa patience et sa témérité ont finalement porté fruit. Tant de sueur et de sang ont été versé pour atteindre ce point. Certes, il ne s’agit pas de la destination finale, loin de là. C’est tout d’abord un pas dans la bonne direction.

Toutefois, toute bonne chose a une fin. Ou plutôt, le malheur est tombé au bon moment car lui-même pensait à quitter cette contrée au climat hostile. Après tout, il doit veiller sur une petite sœur. Non qu’elle ne soit capable de prendre soin d’elle-même, mais son instinct fraternel l’empêche de fermer l’œil la nuit alors qu’il s’imagine toute sorte de possibilité qui puisse survenir pendant son absence, allant du plus farfelu au pire. Bref. L’annonce tomba telle une masse sur le pied. Un instructeur vint lui annoncer qu’il est demandé le plus tôt possible au bercail. Un ordre bien étrange, ceci dit. Le scarifié demanda les raisons derrière cette décision, mais l’entraîneur rétorqua qu’il n’a reçu aucune autre spécification autre que celle d’avertir le Soldat. Son humeur chuta considérablement. Il sait que l’Empire est à l’aube d’un conflit avec le village des Nuages. Une autre raison pourquoi il songeait à retourner bientôt au bercail. Pourtant, voilà que les hautes instances impériales le demandent personnellement. Rien de cela ne s’annonce bon.

Haru fit donc ses valises, emballant dans un sac l’essentiel pour le voyage de retour et quitta le colisée. Sa prochaine destination est la ville portuaire au sud-ouest de la contrée pour un aller simple sur le grand continent. Il se dirigera ensuite directement à Iwagakure en effectuant le minimum d’arrêt. Il n’est guère pressé d’y revenir, au contraire, mais retarder son audience alors qu’on l’attend pourrait y avoir des conséquences. Des conséquences qu’il aimerait éviter. Cependant, avant d’atteindre Dhartsedo, il devra braver les blizzards et les steppes glacées. La Banquise de Yuki no Kuni est l’un des recoins les plus dangereux en raison de son milieu austère. C’est une véritable tempête de neige vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept.

Arrivé sur les lieux, il refit ses provisions et attendit le prochain navire quittant pour Yu no Kuni. Le plus vite qu’il atteint la terre ferme, plus vite il pourra se déplacer. Pour le moment, le brûlé attendait patiemment dans une auberge à proximité des quais, à l’abri de la cruelle intempérie et saisissant cette occasion pour se réchauffer. Son épaule appuyée sur le mur, son regard d’ambre examinait sans grand but l’action à l’extérieur. Tout ce qu’il distinguait, néanmoins, n’est que quelques braves marins puis de la neige à perte de vue. Soudainement, une silhouette familière l’extirpa de sa rêverie. Sans penser, d’un bond, il quitta la taverne et rejoignit l’individu.

    Maître.


Celui qu’il venait d’interpeller n’est nul autre que le Seigneur de Guerre de Kusa, Oterashi Yanosa. Un puissant homme qu’il a affronté lors de son premier jour au colisée et qu’il a demandé – presque supplié – à être entraîné sous sa tutelle. À vrai dire, il ne l’avait pas revu depuis qu’il l’avait escorté à une académie afin qu’il puisse obtenir de meilleurs traitements afin de retourner le plus rapidement possible sur le terrain. Depuis, on lui avait uniquement informé de son départ du pays. Il ignore toujours la raison. Pourtant, il se doute de sa présence ici. Bien que cela ne l’enchante guère, il y a une guerre en préparation. En tant qu’Onshi respecté à travers tout le Shûkai, il est certainement ici pour former les forces Yukijins.

    Il y a longtemps. On m’avait informé que vous aviez quitté le pays peu après notre combat. Comment vous portez vous ?


En toute franchise, l’Akita ressentait un certain stress et malaise en sa présence. Il ne savait guère quelle approche prioriser envers le guerrier rouge. Il n’a pas encore totalement cerné le personnage et préfère une approche prudente et polie plutôt que de risquer de l’offusquer. Après tout, il aimerait éviter de finir de nouveau dans un cratère.
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Iwa
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Message(#) Sujet: Re: Le Fruit du Hasard | Yanosa Le Fruit du Hasard | Yanosa EmptyJeu 13 Avr 2017 - 21:57

L'agitation, l'effervescence, l'hystérie. Toute cette atmosphère ne pouvait tout simplement pas générer les bonnes conditions pour qu'un guerrier quel qu'il soit puisse se centrer sur ses aspirations et sa force intérieure. Et c'était pourtant cette atmosphère précisément qui avait envahi la ville portuaire de Dhartsedo, au port de laquelle se massaient déjà les navires pleins à craquer de soldats et de shinobis entraînés en provenance de l'Archipel de Mizu. L'Empire mobilisait absolument toutes les troupes qu'il pouvait se permettre d'envoyer au front afin de porter un coup massif et décisif au pays de la Foudre et à son village caché, mais la logistique derrière une telle opération relevait plus du joyeux foutoir aux relents de stress et de panique plutôt que d'une mécanique savamment huilée. En dépit de tous les efforts consentis, le désordre régnait et si aucun soldat ne daignait s'évaporer dans la nature en profitant de cette ambiance, c'était principalement à cause du risque de traque et de mort qu'une telle « initiative » entraînait à tous les coups. Observant les gratte-papiers, les lieutenants, les capitaines et toutes les déclinaisons improbables de gradés qui se succédaient devant lui, certains l'ignorant complètement là où d'autre auraient volontiers laissé toutes leurs responsabilités et jusqu'à leur vie entre ses mains, Yanosa écumait les quais pour prendre la mesure des troupes qu'il allait devoir mener au combat. Et le constat, globalement, était horriblement éloquent.

Bien trop peu de professionnels ou de véritables combattants. Bien trop de bleusailles vouées à mourir dès les premières secondes une fois le feu de la guerre ouvertement allumé. Le guerrier rouge le sentait, rien qu'en humectant les énergies et les sentiments qui virevoltaient devant lui comme des entités matérielles bien tangibles. Déployer ses sens dans pareil endroit revenait à ouvrir le déversoir d'un barrage, mais tel le roc imperturbable, entraîné et coutumier du fait, Yanosa acceptait, triait et ressentait chacune de ces micro-existences, aussi pitoyables qu'elles pouvaient être, afin de prendre toute la mesure du massacre débilitant qui les attendait. Qui les attendait tous. Car si il éprouvait de la pitié, la plus colérique et méprisable qui soit, envers tous ces hommes et femmes qui n'auraient jamais plus l'opportunité de se construire une vraie force, il ne pouvait pas non plus s'exclure de l'équation, et si les morts qu'il causerait en nombre une fois plongé dans les flammes du combat ne l’apitoieraient pas le moins du monde, elles ne lui apporteraient pas non plus la moindre once de plaisir ou de réconfort véritable. Le réconfort... une émotion étrange, à mettre en relation avec le fait de massacrer des dizaines, peut-être même des centaines d'autres êtres humains.

Un mot, bien pire qu'un autre, le tira toutefois de sa contemplation mobile alors qu'il dépassait tout juste une taverne où s'agglutinaient les voyageurs et les militaires en pleins préparatifs. « Maître ». Le mot, le concept, tout exacerba sa colère déjà vivace et le fit se retourner vivement vers celui qui l'avait prononcé. Haru. Ce freluquet, il y a plusieurs semaines de ça, avec qui il avait « fait connaissance ».

« Oh, toi... Ne m'appelle plus jamais comme ça tu as compris ? Plus jamais !! » dit-il d'une voix rauque en pointant du doigt dans la direction de l'Heishi.

Sur ces mots, Yanosa se retourna de nouveau comme pour reprendre sa ronde méditative, mais sentant l'Akita lui emboîter le pas dans son dos, il sut qu'il ne pourrait pas simplement en rester là.

« Comment je me porte... est-ce que ça t'intéresserait le moins du monde si je te disais.. que j'étais prêt à exploser ?! Hm ? Ca te dissuaderait peut-être de m'approcher hein ? Qu'est-ce que tu en dis. Dit-il en se retournant vaguement vers Haru tout en continuant à marcher à travers la foule.

J'ai effectivement du quitter Yuki. Une piste à suivre. Mais la guerre nous a tous rattrapé et toi aussi, je gage, tu y joueras ton rôle... Pas pour bien longtemps cela dit vu ton niveau, annonça-t-il nonchalamment en expulsant presque sur le côté un capitaine qui avait fait l'erreur de croire que l'épaule de l'ancien Seigneur se glisserait hors de son chemin. Le nombre de cadavres ici... c'en est presque suffoquant même pour moi. »

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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Le Fruit du Hasard | Yanosa Le Fruit du Hasard | Yanosa EmptyLun 24 Avr 2017 - 19:35

    C–Compris.


Eh bien, en voilà qui a oublié de manger sa barre tendre Snickers ce matin. À l’entente du mot maître, le guerrier plongea dans une rage et fit bien comprendre au balafré de ne plus jamais l’interpeller en utilisant ce mot. Dès lors, l’Heishi n’appellera plus le Seigneur de Guerre sous ce nom avant de finir de nouveau dans un cratère puis un lit d’hôpital jusqu’à la fin de sa misérable vie. Pourquoi cette réaction ? Il l’ignore. Ce n’est pourtant pas une insulte. Ou bien peut-être qu’il ne reconnaît tout simplement pas le jeune homme comme son élève et ne souhaite avoir aucune connexion avec ce dernier. Allez savoir ce qui se trame dans la tête de cet individu. Une chose est sûre : Haru ne sait guère quoi en penser, totalement incrédule face à cette situation.

Suite à cet accrochage assez gênant, Yanosa tourna les talons et partit sans rajouter quoi que ce soit. Certes, l’instinct de notre protagoniste lui crie de ne pas le suivre à moins de vouloir terminer de nouveau dans un cratère puis dans un lit d’hôpital pour le reste de sa misérable vie, mais étant de nature assez têtue, il lui emboîta tout de même le pas. Admettons qu’il ne s’agit pas de la meilleure retrouvaille et que son plan de débuter la conversation respectueusement afin de ne pas froisser le Kusajin est tombé pitoyablement à l’eau pour une raison qu’il ne comprend toujours pas.

Passons à autre chose. Au minimum, le combattant à la longue chevelure rousse ne repoussa pas l’Akita qui le suivait. C’est déjà une amélioration. Il entama même une nouvelle discussion, répondant à l’interrogation posée il n’y a que quelques secondes. Et il semble ne pas passer la meilleure des journées et inutile d’écouter sa raison : la tonalité de sa voix pour comprendre que sa patience est à sa limite. Il lui demanda si cela le dissuaderait de l’approcher. À cette question, le brûlé déglutit et resta silencieux, optant pour un comportement passif plutôt que de risquer d’aggraver la situation. Il ne peut s’empêcher de se demander qu’est-ce qui peut bien frustrer autant cet homme qui peut facilement écraser n’importe quel adversaire.

Malgré que ses mots transpirent la froideur, l’Oterashi s’avère plutôt bavard. Il prétend avoir quitté soudainement la contrée des glaces afin de poursuivre une piste. Il ne faut pas un génie pour déduire que cette histoire est certainement l’origine de sa colère, mais il n’osa pas demander sur le coup. Puis, son professeur mentionna la guerre. Évidemment, cette calamité peut exploser à tout moment. En tant qu’haut dirigeant impérial, il est de son devoir d’effectuer les préparatifs pour repousser l’envahisseur – ou bien est-ce l’Empire qui sera le conquérant ? Nul ne sait qui tirera en premier à vrai dire. Ou peut-être que le mal est déjà fait. Haru n’est qu’un soldat, un pion. Il ne sait guère grand-chose sur les politiques et les relations entre le Shûkai et les Nuages. Et, même s’il ne veut pas être mêlé à cette histoire de conflit, la dette qu’il doit repayer le rattrape. C’est sa triste réalité.

Puis, comme l’a souligné ardument l’Onshi, il y a de fortes chances que le rouquin à la frange incolore perde la vie au cours de cette future bataille. Pendant un instant, il ouvrit la bouche. Ces dernières semaines, il n’avait fait que s’entraîner. Son corps s’est endurci. Il a progressé. Seulement, Yanosa a raison. Il n’est pas encore suffisamment puissant pour tenir tête à n’importe quel adversaire. Et puis, même s’il souhaitait répliquer, les derniers propos de son confrère le surpris. Des cadavres, ici ? Ses prunelles dorées balayèrent rapidement la zone, mais il ne vit que des humains bel et bien vivants. Le guerrier rouge délire-t-il ou bien parle-t-il de la future bataille qui aura lieu sur cette ville portuaire ? Un silence s’interposa, l’apatride déglutit de nouveau avant de briser ce mutisme gênant.

    Oui, la guerre est proche et le devoir semble effectivement m’avoir rattrapé. J’ai été ordonné de retourner à la capitale, mais la raison de ce retour ne m’a pas été partagée. Néanmoins, avec le conflit qui approche…


Il n’acheva pas sa tirade. Cela ne demande pas un génie pour comprendre pourquoi il doit rentrer au bercail. Le Shûkai amasse ses forces pour la guerre. Il ignore quel sera son rôle dans tout cela, mais il espère que lui et sa sœur reste au village pour la protection et l’ordre. Ce n’est pas leur combat, loin de là.

    Et vous, puis-je savoir quelle est cette piste dont vous parliez ?


Pour qu’un homme de sa trempe s’occupe personnellement d’une telle chose, la trace qu’il suivait doit avoir une certaine importance. Qui sait, peut-être traquait-il des ressources ou, dans le pire des cas, un individu particulier. Paix à son âme si cette dernière option est la bonne. Avoir un Seigneur de Guerre à ses trousses est souvent une mauvaise chose.
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Message(#) Sujet: Re: Le Fruit du Hasard | Yanosa Le Fruit du Hasard | Yanosa EmptyLun 24 Avr 2017 - 23:20

L'ancien Seigneur de Guerre avait continué à marcher droit devant lui sans se soucier de quoi que ce soit d'autre que ses propres pensées. Elles tournaient à vrai dire en rond, présentement, coincées entre les morts passées et à venir, celles dont il serait témoin et celles qu'il causerait de ses mains. A ce stade, ne serait-il pas même plus pertinent qu'il broie les corps de tous ces hommes et femmes qui se préparaient à embarquer pour la guerre ? Au fond de lui, Yanosa doutait qu'un tel accès de rage ne change quoi que ce soit à la suite des événements, et l'hypothèse lui parut un instant presque réellement envisageable. Si il tuait sur place tous ces soldats, toutes ces troupes, et qu'il se faisait lui-même l'instrument qui enrayerait cette guerre et empêcherait sa pleine tenue, cela changerait-il quoi que ce soit à la finalité ? Kaminari, les soldats de son village caché des Nuages, tout ce gouvernement et cette armée resteraient les cibles privilégiées de l'Empire sous l'égide de son Kamui, et l'Oterashi n'aurait fait que s'aliéner ses seuls supports officiels, ce qui ne revêtait pas grande importance pour lui. Mais il y avait Kusa. Et, plus encore se dit-il, une forme de raison, à ne pas le faire, à ne pas décimer ces quais. La destruction pour la destruction ne rimait à rien, quel que soit le plaisir retiré, et quel genre de plaisir de toute façon pouvait-il espérer obtenir en enlevant toutes ces vies ?

C'était comme si quelqu'un d'autre lui avait susurrée l'idée même de tous les tuer, de les oblitérer, et qu'il avait du refaire par lui-même le cheminement de pensée qui correspondait à ses principes. Intriguant... Et peut-être aussi un peu inquiétant. Absorbé par ces pensées, le guerrier rouge entendit à peine les paroles de Haru, qui continuait à le suivre, mais des mots une fois de plus coupèrent court à son élan, le forçant cette fois à se retourner tout à fait vers l'Akita pour s'arrêter devant lui.

« Quoi, ça t'intéresse vraiment ? J'étais sur les traces d'une combattante. Une chasseresse... aux talents à priori rarement égalés, et je la recherche pour me battre contre elle. Mais je ne vois pas vraiment ce que ça peut te faire, de le savoir, Haru... »

L'attention du guerrier rouge dériva un instant sur le côté, ses yeux se portant un instant sur un capitaine particulièrement agité qui allait certainement mener ses troupes au désastre. Son flux d'énergie, ses émotions, ses palpitations... tout cela n'était que trop familier pour Yanosa. La poigne de l'ancien Seigneur l'attrapa par le cou avec une fermeté intransigeante en le stoppant net, lui coupant la voix du même coup.

« Reprends-toi espèce d'abruti, ou laisse ta place à quelqu'un qui sait ce qu'il fait ! » meugla-t-il en relâchant le Capitaine sans ménagement.

Ce dernier ne se fit pas prier et repartit en lançant un regard noir teinté d'inquiétude à Yanosa. Apeuré sur le coup, son esprit semblait à nouveau tourné vers un objectif précis. Le guerrier rouge se retourna alors à nouveau plus précisément vers Haru.

« Allez, crache le morceau, qu'est-ce que tu attends de moi. Tu me suis dès que tu m'aperçois quelque part depuis cette passe au Colisée... Quoi, tu n'étais jamais tombé sur meilleur que toi ? Tu ne sais pas quoi faire du pouvoir que je t'ai donné ?.... Tu en veux plus ? Laisse-moi te poser une question plus précise encore... Là, maintenant, tout de suite... tu te sentirais capable de prendre le dessus sur moi ? De me tenir tête pendant une minute ? »



Dernière édition par Oterashi Yanosa le Mer 3 Mai 2017 - 9:35, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Le Fruit du Hasard | Yanosa Le Fruit du Hasard | Yanosa EmptyDim 30 Avr 2017 - 14:40

Si ce ne fût guère clair dès le début, permettez que je souligne ce qui se trame présentement : le Seigneur de Guerre est d’humeur plutôt massacrante – et voilà un euphémisme. Il n’a près de rien en commun avec le combattant solitaire qu’a affronté notre héros au colisée de glace à Yuki no Kuni. Il ignore l’origine d’une telle colère. Est-ce cette fameuse piste qu’il doit abandonner qui le démange ? Il est vrai que laisser de côté un projet personnel afin de répondre au devoir peut être lassant, mais à ce point ? Ou bien est-ce la future guerre qui se prépare entre les forces impériales et le pays de la foudre qui le dérange à ce point ? Il est vrai que, quelques secondes plus tôt, il a mentionné la présence de nombreux cadavres – si nombreux que s’en est suffocant même pour un vétéran tel que lui. Dans ce cas, soit il est délirant, soit il sous-entend les corps qui joncheront la rive dans peu de temps, lorsque le conflit aura éclaté. Ou bien, une autre option est que la présence même du balafré irrite le guerrier rouge. Une possibilité que l’Akita n’aime pas à envisager particulièrement. La raison peut être une combinaison de ces trois choix aussi.

Au moins, Yanosa eu l’amabilité de répondre à la précédente question de son disciple. Il était curieux de savoir quel genre de piste poursuivait-il suite à son départ de la contrée des neiges. Son ton rude et sarcastique le fit cependant déglutir et regretter de l’avoir accosté. Selon lui, il traquait une « chasseresse », soit un adversaire de taille qu’il souhaite affronter afin de se mesurer à lui – ou elle, dans ce cas-ci. Le Shûkaijin haussa légèrement un sourcil, réalisant quelque chose à propos de cet homme : c’est un amoureux du combat. Son maniérisme, son langage, son aura. En effet, il en doutait depuis leur premier échange. Il n’y a rien de mal à prendre plaisir à combattre. Lui-même aime bien affronter sa sœur au cours d’un entraînement même s’il sait qu’il finira au sol en premier. Tant que ce plaisir ne devienne pas néfaste pour soi-même ou son entourage. Et aux yeux d’Haru, le désir de l’Oterashi est malsain. S’il continue à suivre cette voie, il trouvera éventuellement un opposant digne de ce nom, certes. Toutefois, un jour, il tombera sur plus costaud que lui. L’on tombe toujours sur plus fort que soi. Est-ce ce qu’il désire ? Mourir à la main de plus fort que lui ne le dérange-t-il pas ? Si c’est le cas, cela fait de lui un individu dangereux… Et il est pleinement conscience qu’ils sont étrangement similaire, mais à un degré différent.

    Calmez-vous, je vous prie !


Ce cri était lancé suite à cet accrochage avec un marin et coupa son flux de pensées. Il ignore ce qu’a fait cet homme pour jouer sur les nerfs du rouquin, mais qu’importe. Il était prêt à intervenir si cet échange tourne au vinaigre. Heureusement, son confrère lâcha la gorge du capitaine, ce dernier s’éloignant en vitesse en lançant à son agresseur un regard noir. Subtilement, l’apatride soupira de soulagement et secoua sa tête d’exaspération. Il est clair qu’il lui faut une tasse de thé ou une barre Snickers. Il n’est pas lui-même… Ou bien s’affiche-t-il sous son véritable jour ?

Néanmoins, le manège n’est pas terminé. Son interlocuteur se retourna vivement vers lui et lui demanda ce qu’il attend de lui. Une question qui laissa le concerné plutôt étonné. Il n’attend rien de particulier de cet homme. Le hasard a fait en sorte que les deux protagonistes se sont croisés et il voulait simplement faire la discussion. La déferlante de question continua. Souhaite-t-il plus de pouvoir ? Ma foi, bien sûr. N’importe quel néophyte veut impérativement devenir meilleur. Mais là n’est pas le problème. Yanosa lui demande s’il peut lui tenir tête une minute. Un blanc s’interposa, le brûlé resta un moment en réflexion. Comment sortir de ce pétrin ? Ce n’est qu’une question rhétorique. Il n’a pas le choix. S’il refuse par malheur, adviendra le courroux de cet homme d’une manière ou d’une autre. Il l’attaquera sûrement de toute façon. Lui dire de respirer ne servira pas à grand-chose non plus. Au lieu, ce fut le jeune homme qui inspira une bouffée d’air, se préparant au pire.

    Je ne m’attendais pas à quelque chose de particulier et certainement pas à ça… Mais oui, je crois pouvoir tenir au moins une minute face à vous. Alors, si c’est vraiment ce que vous désirez, allons ailleurs.


Suite à cette déclaration, ses sens s’accélérèrent. Ses prunelles ambrées prirent une teinte plus sombre et les traits de son minois devinrent plus fermes. En réalité, c’est la merde. C’est pourtant une occasion pour voir si son entraînement ait porté fruit. Sa force, sa vitesse, son endurance et sa technique. Il est confiant d’être meilleur qu’auparavant. Cela sera-t-il suffisant ?

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Message(#) Sujet: Re: Le Fruit du Hasard | Yanosa Le Fruit du Hasard | Yanosa EmptyMer 3 Mai 2017 - 10:35

« Calmez-vous ». On la lui avait rarement faite celle-ci, et ce fut d'ailleurs la raison pour laquelle il ne réagit pas visiblement à la remarque sur le moment, autrement que par des yeux légèrement écarquillés. Qu'il se calme ? Mais qui était ce Haru pour lui demander une chose pareille ? Était-il de ceux qui prônait la tempérance et la bonne mesure en toutes circonstances en voulant forcer les autres à se calquer sur leur propre comportement ? Qu'est-ce que cela pouvait bien lui faire si l'ancien Seigneur entrait en rage devant lui, du moment que cette rage n'était pas tournée contre lui ? Vouloir exercer un contrôle sur les émotions des autres : d'une certaine façon, Yanosa était coutumier du fait, mais pas vraiment de cette façon ni dans cette optique. Lorsqu'il le faisait, c'était en effet plutôt au contraire pour libérer des émotions, exacerber des sensations et faire pleinement comprendre à son interlocuteur quelle était la situation dans laquelle il se trouvait. Jamais, ô grand jamais, pour tenter vainement d'inhiber l'expression émotionnelle de quelqu'un.

Haru sembla en tout cas interdit à l'écoute de l'ultime question du guerrier rouge, comme si quel que fut sa réponse, celle-ci pourrait le mener sur une pente particulièrement glissante. Il lui faudrait malgré tout faire un pas dans une direction ou dans une autre, tôt ou tard, ce qu'il se décida à faire après un bref instant de réflexion. Sans même qu'il ait à expliciter quoi que ce soit, Yanosa s'était apparemment bien fait comprendre du jeune homme, qui avait su entendre le défi lancé à demi-mot par celui-ci. Le guerrier rouge put sentir les muscles de l'Akita se raidir, se tendre avec plus ou moins de souplesse, comme si il se préparait à se battre ici et maintenant.

« Hmh. Tu as l'air confiant, peut-être un peu trop. Mais il faut bien à un moment donné... commencer à croire en ses capacités. »

Sur ces mots, il plaqua rapidement sa main sur l'épaule de Haru et l'instant suivant, le duo se retrouva dans un lieu familier, à quelques encablures d'ici. Les contours du Colisée se dessinaient désormais autours d'eux, dans le froid glacial des steppes au cœur desquelles il avait été bâti sur l'initiative de Ketsuen. Le lieu idéalement approprié pour le genre de joute qui se préparait. S'éloignant de quelques pas en tournant le dos à l'Akita, Yanosa frissonna légèrement : il balaya le spasme en roulant des épaules et, sans se retourner, s'adressa une dernière fois à Haru.

« Je ne me fais pas d'illusions. Mais tu as intérêt à ne pas être « trop » décevant. »

Sur ces mots, l'ancien Seigneur de Guerre exécuta immédiatement un salto arrière en expédiant sa jambe vers la tête du jeune homme. Une première attaque éclaire que ce dernier parvint à esquiver d'une façon assez peu conventionnelle, mais il ne s'agissait là que du coup d'envoi. Retrouvant ses appuis, Yanosa pivota sur son talon gauche et expédia un rapide coup de pied latéral revers avec sa jambe droite. Parée, esquivée ou réussie, cette attaque fut ensuite suivie d'un mouvement classique mais redoutable : le poing de l'Oterashi dardait en effet déjà vers le poitrail de l'Akita, le forçant déjà à donner tout ce qu'il pouvait pour ne pas mordre la poussière.



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Message(#) Sujet: Re: Le Fruit du Hasard | Yanosa Le Fruit du Hasard | Yanosa EmptySam 13 Mai 2017 - 0:23

Cartes sur table. Le défi est désormais lancé. Un duel entre un novice et un vétéran. Ce dernier commenta sur la confiance qu’affiche l’Heishi et sur l’importance de croire en ses propres aptitudes. Il est vrai que son périple au pays de la neige lui a forgé un certain caractère ainsi qu’un corps plus habile et robuste qu’à leur première rencontre. Néanmoins, face à une bête de foire de la trempe du seigneur de guerre de la contrée du riz, cette estime de soi disparaît peu à peu à néant. Il fût amassé toute la bravoure existante dans l’esprit de l’apatride pour ne pas fuir la queue entre les jambes. Sa déclaration faite, le voilà avec un pied dans sa tombe. Il sentit une sueur froide parcourir son échine malgré l’intempérie glaciale. De préférence, il aurait souhaité empêcher complètement une telle situation afin de ne pas subir le même traitement que la précédente rencontre. Le destin semble pourtant lui joué des tours. Ne sentant aucune échappatoire, il relève donc la confrontation tout en croisant les doigts que son mentor trouve une part d’empathie nonobstant son humeur massacrante.

Yanosa s’approcha rapidement et plaqua sa paume sur l’épaule de notre héros. Automatiquement, ses muscles se raidirent, prêt au moindre assaut. Il n’imaginait pas le guerrier rouge débuté l’affrontement au beau cœur de la ruelle. Toutefois, l’environnement changea subitement. Là où il y avait une ville portuaire il y a un instant fût magiquement remplacé par un paysage que reconnu aussitôt l’Akita : le colisée de glace. Les paupières écarquillées, alors que l’Onshi s’éloignait doucement, il tentait de comprendre le phénomène qui venait de se produire. Est-ce le produit d’une illusion où bien le binôme avait littéralement traversé plusieurs douzaines de kilomètre en l’espace d’une seconde ? Quoi qu’il en soit, il s’agit du même endroit et de la même température qu’il avait endurée au cours de plusieurs semaines.

Ne lui laissant guère le temps d’analyser plus longtemps la situation, les mots de l’Oterashi sortirent son élève de sa réflexion. Il avait totalement oublié son combat et ce n’est qu’en tournant la tête qu’il comprit dans quel pétrin il était alors que son opposant chargea sur lui.

    Ggh !


Les dents serrés, Haru bascula le haut de son corps vers la gauche afin d’échapper au coup de pied du responsable de Kusa visant sa face. Une esquive plus ou moins bien réussie, le talon frôla de justesse sa joue. Retrouvant ses sens, le jeune homme se prépara à l’attaque du Shûkaijin lorsqu’il eut retrouvé son équilibre suite à son saut. Il savait que son adversaire n’allait pas arrêter son assaut. Tournant le pied, Yanosa poursuivit d’un autre coup de la jambe, latéral cette fois-ci. Illico, le balafré prit appui sur ses jambes puis effectua un léger bond vers l’arrière. S’éjectant à temps de la trajectoire, la frappe fit mouche. Jusqu’à maintenant, aucun problème. Néanmoins, le Soldat ne peut fuir indéfiniment. Ceci est un duel, après tout. En outre, même s’il doit tenir une minute, jouer le coup de la couardise attiserait le courroux du seigneur et il devra encaisser pire de ce qu’il lui réserve déjà. C’est en suivant ce résonnement qu’il prit l’initiative d’attraper le poing fusant vers son sternum du combattant adverse. Une attaque parée ? Pas tout à fait. Il laissa le bras suivre sa trajectoire préétablie dans l’optique d’utiliser la force cinétique du mouvement à son avantage. Plaquant son autre main sous le coude dans le but de garder le contrôle sur le membre, son talon poussa le tibia de l’Oterashi afin de lui faire perdre l’équilibre et, d’un coup sec, tira sur le membre.

    Rooh !


Auparavant, son Sensei avait déploré son manque cruel de technique. C’est un point sur lequel a travaillé l’Akita et il compte le démontrer grâce à cette prise. En propulsant le combattant, il compte tout simplement créer une ouverture d’attaque. Jaugeant le niveau du guerrier, à moins d’avoir sous-estimé son disciple au point de laisser sa garde grande ouverte, cela ne sera point suffisant. Comment continuer cette offensive ? Ouvrir la première porte ? Malgré le gain de vélocité et la chance d’heurter son enseignant, mieux vaut préserver cet atout pour plus tard. Le scarifié opta finalement pour un puissant coup de poing visant le diaphragme de Yanosa une fois qu’il se retournera. Si l’attaque connecte avec sa cible, cette dernière aura le souffle coupé. Une plus grande ouverture et une meilleure opportunité pour la suite des événements.

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Message(#) Sujet: Re: Le Fruit du Hasard | Yanosa Le Fruit du Hasard | Yanosa EmptyLun 15 Mai 2017 - 10:02

Le coup de pied latéral fut esquivé de la bonne façon, mais Yanosa, à ce stade, n'en attendait vraiment pas moins du jeune balafré. Eut-il en effet été incapable de gérer un tel mouvement basique entre tous, le guerrier rouge n'aurait pas hésité à mettre un terme immédiatement à cette joute qui venait de commencer en déployant dans la seconde suffisamment de vitesse et de puissance pour briser les os de Haru sur le sol lisse du Colisée. Si le jeune homme voulait que son « mentor » et adversaire le ménage un tant soit peu pour lui laisser une chance, il lui fallait se montrer sous son meilleur jour et ne pas trébucher au moindre obstacle. Réagir de la bonne façon, avec suffisamment de vitesse, et être capable d'envisager la contre-attaque dans la même action, voilà ce que Yanosa attendait à minima de l'Akita. Il put, d'une certaine manière, valider ce genre d'acquis lorsque, dardant du poing vers le sternum du jeune homme, il le vit se mettre en position pour intercepter son coup tout en souplesse. Sa jambe, également, se mit en mouvement : le contrôle appliqué sur son poing laissait peu de doute à l'ancien Seigneur sur la manœuvre qu'allait tenter Haru. Ce dernier, fatalement bien plus frêle que l'Oterashi, comptait utiliser le poids de son adversaire pour le déstabiliser tout en s'assurant de son succès par un coup placé à une articulation. Une initiative de contre honorable et pertinente, face à laquelle Yanosa n'allait toutefois pas rester sans rien faire.

Anticipant la manœuvre, le guerrier rouge donna une impulsion à sa jambe, qui pivota légèrement sur elle-même tout en s'avançant d'un iota directement contre l'attaque de Haru, brisant sa force en repoussant le talon sur le coup. Lorsque l'Akita voulut déstabiliser son adversaire en le tirant sur le côté, Yanosa n'eut alors qu'à se laisser porter par la traction pour se replacer au mieux en un temps record face au jeune balafré, qui enchaîna avec un coup de poing classique mais rapidement exécuté. Pas encore assez vite pour surprendre le guerrier rouge, qui reconnaissait toutefois l'effort : expédiant son avant-bras de bas en haut, il rompit le mouvement de Haru en frappant son bras par en dessous, puis répliqua aussitôt par un coup de pied en deux temps, qui alla tâter la garde malmenée du jeune homme sur le flanc droit à la hanche et à l'épaule. Le corps de l'ancien Seigneur commençait à se chauffer, à emmagasiner de l'énergie, un surplus qu'il savait devoir contrôler s'il ne voulait pas simplement tuer Haru sur un coup trop mal dosé. Il se laissa tout de même aller, juste ce qu'il fallait, pour prendre son plaisir dans cet échange de coups qu avait vocation à tester les progrès du jeune homme.

Après le coup double, Yanosa enchaîna avec un coup de pied retourné en décollant du sol, visant ostensiblement la tête : Haru eut bien sûr le bon sens de se baisser pour esquiver, mais un danger supplémentaire provenait déjà d'au dessus de lui, alors que son adversaire finissait sa rotation pour lui asséner un coup de poing marteau sur le front. Parée, esquivée ou non, l'ancien Seigneur enchaîna encore en retrouvant ses appuis au sol, chargeant immédiatement de l'épaule à bout portant contre Haru pour le « bousculer ». Quoi qu'à ce niveau, parler de bousculade était un doux euphémisme, et que la concussion provoquée par cette dernière attaque ébranlerait sans doute toute confiance que l'Akita pensait encore avoir en lui... A moins qu'il n'ait encore des ressources en réserve, bien sûr, ce sur quoi Yanosa misait inévitablement.
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