Spoiler:

Nako ne s'est jamais senti aussi heureuse, retrouvé sa chère tenue que Sumasu lui avait trouée et qu'il a remboursée, ça n'a pas de prix. Bien que très serré au niveau du corps, notamment pour rendre discrètes certaines formes féminines, la sensation de ce tissu lui manquait. D'ailleurs, bonne nouvelle, son père a accepter d'arrêter d'aller chez le coiffeur, il semblerait que sa prise de tête avec la mère de Nako l'a fait réfléchir un peu, du coup, avec les économies qu'il a, il a pu aider Nako à renouveler sa garde-robe ... c'est-à-dire acheter encore plus de kimono blanc histoire que Nako en ait d'avance. Aussi, elle a perçu son premier payement, la somme n'est pas très impressionnante, mais ça suffit pour la jeune Seki pour payer un appartement et avoir un peu d'économie, et à vrai dire, au moment où elle a dit à son père qu'elle allait partir de la maison pour vivre à part, il l'a plutôt bien pris, plus que Nako le pensait. En fait, il avouait qu'il attendait que sa fille ait le "courage" de lui avouer, Nako a toujours voulu le faire, mais elle attendait d'avoir son argent pour ça. En plus, il a voulu fêter ça avec un entraînement, mais comme tous les terrains sont pris, il a décidé à la place d'aller dans un restaurant, comme d'habitude en fait.

Ce restaurant en question, elle le connaît, c'est là où elle a tenté de faire réfléchir sa mère sans grand succès, mais c'est aussi près de ce restaurant qu'elle a un rendez-vous avec Izaya. Le lieu de rendez-vous était une sorte de café populaire, le Hāfusofuto, c'est Izaya qui lui a proposé cet endroit, ne connaissant d'abord pas du tout ce lieu, Nako a naturellement accepté. Ils ont parlé un peu à l'Onsen du coin et Izaya a voulu en savoir encore un peu plus, notamment sur la proposition qu'elle lui a fait, celle de former une équipe depuis que Waturu s'est désintéressé de son rôle de jonin instructeur, sans doute pour s'occuper de son fils adoptif qui rentre tout juste à l'académie. Elle aurait aimé en parler à Sumasu avant, mais à vrai dire, ce ne serait pas surprenant qu'il veuille rejoindre l'équipe d'Izaya pour travailler aux côtés de Nako. Enfin, tout ça pour dire que le duo père-fille a bien choisi le restaurant où aller manger, dommage cependant que le père de Nako a été appelé pour une mission juste avant la fin du repas, il a juste laisser de quoi payer le repas ainsi qu'un peu de bonus pour sa fille afin de s'excuser, elle ne lui en veut pas du tout, ce n'est pas de sa faute, et puis, c'est une preuve qu'il peut désormais pratiquer malgré son infirmité. Un bras en moins a toujours été un dur défi à réaliser pour un shinobi, mais le clan Seki est connu pour toujours se surpasser.

Elle est resté à la table du restaurant un moment, elle se trouvait sur une terrasse, la fin de l'hiver est arrivé et c'est désormais un soleil printanier qui vient éclaircir le ciel et réchauffer un peu l'atmosphère de Kumo, et dire que des sunajins sont arrivés récemment, on peut croire qu'ils ont ramené le soleil avec eux. Elle a sorti son livre de notes, là où a été immortalisée la première grande bataille de masse de Kumo contre Kiri, raconté par Snow, c'était toujours fascinant de relire cette bataille encore une fois. Les intérêts stratégies et les tactiques utilisés lors de cette guerre a tellement été bien illustré par les mots du samouraï que c'est presque comme si Nako vivait la guerre a travers ces notes, pourtant il n'y a rien de bien heureux, mais le sens du détail était bluffant. La Seki sait maintenant dans quel contexte sa mère a combattu, de plus, elle a maintenant une base sur laquelle s'appuyer pour créer de nouvelles stratégies et tactiques, enfin, au tout début, après elle devra faire sans, mais il faut bien commencer quelque part. Elle continue de lire ces notes, il y en a dans son carnet des notes, tellement qu'elle ne remarque pas le temps passé à vrai dire.

Lorsque finit de tout relire, il est déjà tard, heureusement pas assez pour être en retard avec Izaya. Elle paye donc le repas, puis sort du restaurant avant de s'arrêter et de voir Sumasu entrer dans le bar où elle a rendez-vous avec le jonin, que fait-il ici ? D'habitude, ce n'est pas son genre les bars, en tout cas, elle ne le voit pas dans ce genre d'établissement, enfin, sauf s'il s'agit d'un rendez-vous lui aussi, dans ce cas, elle se demande avec qui. Sans doute, la Kadoria qui était venue la provoquer lors de son apprentissage du mur élémentaire avec lui, peut-être est-ce pour présenter des excuses ? Bah, ça ne l'intéresse pas, c'est la vie de Sumasu, pas la sienne. Elle se dirige doucement vers le bar, puis attend contre le mur de ce dernier, elle préfère ne pas entrer tout de suite, si c'est un rendez-vous avec la Kadoria, mieux vaut ne pas aller sur la même table que Sumasu, et puis, il vaut mieux attendre dehors qu'Izaya montre le bout de son museau.

Quelle longue journée ! Elle se déroulait en mille étapes, donnant l’impression de ne jamais se terminer : d’abord la fin du voyage et notre arrivée au Pays de la Foudre, puis l’accueil, l’escorte jusqu’à Kumo, la sieste dans nos appartements, le rendez-vous pour parler affaires de diplomates avec Snow, encore un peu de repos, et enfin l’heure était venue de trouver un endroit pour manger ! Le signal avait été simple, consistant en mon ventre jouant une symphonie dissonante à lui seul. La faim s’emparait de moi.
Si je devais écrire un poème sur cette journée, je l’intitulerai « Les 1000 travaux de Nuzuro », ou une leçon sur le voyage, la découverte, l’échange, le bon parler, et le plaisir. Des notions qui signifiaient des choses pour moi.
J’avais donc essayé de motiver mes troupes (juste deux sunajins) à aller casser la croûte avec moi, argumentant sur l’aventure que nous allions vivre en mangeant l’une des spécialités kumojin dans un de leur restaurant. C’était même moi qui régalait, le fait est que je touchais un salaire et des primes plus élevées que les leurs. Résultat d’une carrière qui commençait à peser avec les années. Je précise que ça n’avait pas toujours été comme ça, pour le côté financier. Doku jouait les flemmards, ou en tout cas il n’avait simplement pas envie de venir manger avec nous. Ne restait donc que Chikamatsu Ruri pour m’accompagner. Je laissais tomber pour mon jeune et nouvel élève, s’il préférait faire autre chose c’était son choix, je n’étais pas chiant au point de lui forcer la main. C’est donc avec Ruri et seulement elle que je partais en quête d’en endroit sympa pour nous remplir l’estomac.

Une rue, deux rues, trois, quatre, j’arrêtais de compter au fur et à mesure que nous les visitions en souffrant le ventre vide. Affichant sans doute un visage terne, gris et morbide tant je me sentais faible. Mon pas ralentissait, les forces qui m’habitaient d’habitude étaient aux abonnées absentes. Je tournais la tête au ralenti vers Ruri à un moment, pour partager avec elle ma détresse.

« Boaaaaaah… je sens que je vais mourir Ruri… j’en peux plus du ventre. »

À peine terminais-je de dire ça que ce dernier cria famine assez bruyamment.

« C’est un vrai carnaval là dedans ! »

Comme si une bande d’affamés défilaient ensemble en criant qu’ils avaient faim et en brandissant des couverts vers le ciel. Je savais pertinemment que Ruri resterait silencieuse et ne prendrait pas la peine de me répondre en écrivant sur un bout de papier comme à son habitude. Mais je m’en fichais, car partager ça avec elle me faisait me sentir mieux. Ce qui ne m’empêchait pas de continuer à me traîner comme un zombie parmi la foule de cette rue.

« Quand je mange pas je… »

Bouyah ! JOIE ! Mes yeux virent briller un bar au nom que je ne pris pas plus la peine de lire que ça, mais qui affichait sur sa carte qu’il servait aussi à manger quelques spécialités du coin. Sourire et filet de bave, larmes de joies sur mon visage. D’eux même mes bras se levèrent pour former un angle droit avec mon torse, attirés tout comme moi vers cet endroit qui allait me servir toute la nourriture que je voudrai. Le zombie Nuzuro était affamé, pour le dire encore une fois, et il était en marche vers le festin.
C’est ainsi que j’entrais dedans, suivi par Ruri.

« Dieu merciiiii ! »

Je jetais des coups d’œil furtifs, et repérant déjà une table de libre j’indiquais à Ruri d’aller s’y installer en m’attendant. Vous l’aurez compris, je me chargeais de commander. Je me dirigeais donc au comptoir, et coup de bol le gars qui prenait les commandes se dirigea vers moi sans attendre, dispo au bon moment.

« Bonsoir, je vais commander tout ce que vous servez comme nourriture s’il vous plaît ! On a très faim, ceci explique cela. »

Interloqué, l’autre ne comprenait pas trop, mais je lui assurais que je savais ce que je voulais. Il prit donc la commande, et je rejoignais Ruri pour m’asseoir en face d’elle à la table qui se trouvait dans un coin décoré d’un aquarium mural.

« La commande devrait arriver d’ici une quinzaine de minutes, y’aura un peu de tout t’inquiète pas. » lui indiquais-je en souriant.

Quinze-vingt minutes plus tard, on nous amena une dizaine de plats divers et variés sur la table, lesquels étaient tout chauds ou tout froid selon ce qu’ils étaient, mais une chose les liait : ils sentaient vraiment bon et me faisaient saliver.

« Bon appétit, régalons-nous ! »

Ainsi je me lançais dans la dégustation, ne faisait aucunement attention à ce qu’il se passait autour pour le moment. Encore moins des regards que l’on pouvait porter sur nous parce que notre table était remplie de mets délicieux, un peu trop même, et que ce n’était pas chose commune de commander autant de nourriture. Mais moi j’avais trop faim ! Alors le reste on verrait une fois que mon ventre serait contenté.
Ainsi je ne vis même pas arriver le genin nommé Sumasu, que j’avais pourtant croisé deux fois aujourd’hui, ni toute autre agitation présente dans ce bar. Mon attention se focalisait sur la nourriture.

La journée promettait de finir aussi bien qu’elle avait commencée et j’avais décidé d’inviter ma nouvelle sensei – Seki Nako – dans un bar afin de la remercier pour la technique qu’elle venait de m’enseigner. L’enseignement dispensé, nous étions chacun partis aller nous revigorer dans un Onsen avant de se quitter pour se retrouver plus tard dans un bar que je connaissais bien : l’Hāfusofuto. J’y avais passé de longues soirées et nuit d’insomnies et j’avais lié une amitié avec le patron : Monsieur Osawa, un homme bien bâti faisant près de deux mètres et rigolant pour tout et rien. Son bar était assez réputé dans le coin, il y régnait une bonne ambiance et on y rigolait presque à chaque fois qu’on y passait. De plus il faisait aussi restaurant et la cuisine de sa femme – puisque lui se contentait de tenir le bar – était particulièrement bonne.

En rentrant chez moi après l’onsen je pris une rapide douche et me changea puis me jeta dans mon fauteuil. Après l’effort, le réconfort et j’avais bien mérité un peu de repos. La Seki m’avait fait part, lorsque nous mangions ensemble, de son envie de former une équipe avec moi. Nako m’avait expliquée que son sensei – à elle et à son ami, un certain Sumasu Dentô – c’était désintéressé de son rôle et avait donc dissout son équipe. Sa demande m’avait pris de court, je n’avais jamais eu d’élèves et je n’avais pour l’instant pas l’envie d’en avoir, bien trop occupé à préparer ma rencontre avec le Raikage et mon futur – probable – départ pour Hai no Kuni. J’avais donc évité la question en y répondant de manière évasive. Je me doutais que le sujet ressortira durant la soirée, mais il me suffirait alors d’expliquer à la jeune Genin que c’était impossible pour le moment, mais que j’y réfléchirai une fois mon retour de mission. Si j’avais su que quelques jours après cette soirée, je me verrai affecté ces deux genins…

Affalé sur mon fauteuil, la tête penchée vers l’arrière j’observais mon plafond avec la plus grande attention. Mon esprit était en effet complètement vide de toute idée. Quelques instants plus tard je sursautai et regard l’heure, il était temps de partir si je ne voulais pas être en retard pour ma soirée. Qu’elle image aurai-je donné d’un Juunin si j’arrivai – une nouvelle fois – en retard. Je me relevai rapidement et observai par la fenêtre les feuilles des arbres danser au rythme de la brise printanière. Le temps s’était adoucie en fin de soirée et je décidai donc de reprendre mon manteau noir afin de me couvrir. Frileux comme j’étais, un rhume juste avant l’été était dans mes capacités. Je tapotai ma poche afin de vérifier que mon porte-monnaie s’y trouvait toujours – un toc que j’avais développé avec les années – puis je sortis de chez moi et me mis en direction du bar.

En arrivant, je vis la Seki adossée contre le mur de l’Hāfusofuto et la salua aussitôt.

« On entre ? » Disais-je tout en souriant.

Une fois à l’intérieur, je vis Sayuki aux prises avec le patron lui demandant une bouteille d’alcool. Des traces de sang commençaient à transparaître sur son Yukata et quand le patron lui ramena une bouteille de saké, ce que je craignais était en train de se réaliser : la jeune femme allait se désinfectée avec de l’alcool pur. Aussitôt, j’accélérais le pas et tapota sur son épaule.

« L’alcool est certes un très bon antiseptique, mais c’est également le plus douloureux. Il y a une pharmacie à deux pas à droite en sortant. Je pris mon porte-monnaie et en sortit un billet et le tendit à la Oni. Tiens, et interdiction de refuser. »

« Izaya ! Ça faisait longtemps vieux bougre ! S’exclama Osawa tout en levant les bras. Comment tu vas depuis tout ce temps ? Il me fit alors signe de m’approcher et me commença à me chuchoter à l’oreille. Ta protégée là elle n’est pas commode ! »

Réflexion qui me fit aussitôt rire aux éclats.

« Ah ça c’est sûr, Sayuki a du caractère. Je suis venu avec la jeune genin que tu vois là. Elle est plutôt douée, grâce à elle je peux ajouter une nouvelle technique à ma collection. Alors sert lui le verre de son choix, je paye la première tournée !»

La journée se terminait enfin. Ah ! Que c'était dur d'être diplomate. Pas que j'avais dû changer quelque chose dans ma personnalité ou mon comportement, non. En fait, je n'avais même pas été obligée d'intervenir de toute la journée, Nuzuro sachant très bien mener les négociations tout seul. Bah, c'était sûrement le voyage qui m'avait épuisée.

Ou alors, peut-être que ces bracelets n'étaient pas ce qu'ils prétendaient. Peut-être qu'ils nous aspiraient notre énergie vitale, sans même que l'on ne s'en rende compte. Mais que pouvait bien faire Kumo de toute l'énergie vitale qu'ils aspiraient aux étrangers ? Est-ce qu'ils étaient en train de créer un canon géant, et qu'ils comptaient se servir de l'énergie pour raser tout un pays ? Bon, si c'était pour raser le pays du Feu, j'étais contente de pouvoir servir cet honorable projet.

Quelques coups retentirent sur la porte et me sortirent de ma réflexion sur la théorie du complot. Ah, c'était l'heure d'aller manger ! Voilà une bonne nouvelle. Il fallait dire qu'entre Doku et Nuzuro, les provisions n'avaient pas fait long feu. D'ailleurs, Doku ne venait pas manger avec nous ? En réfléchissant un peu, c'était vrai qu'il tirait un peu la gueule depuis que nous étions arrivés dans le Pays de la Foudre. Le décalage horaire, certainement.

C'est ainsi qu'on se retrouva, Kobashiru Nuzuro et moi, à errer dans les rues du Village comme deux âmes en peine. Les mètres - que dis-je, les kilomètres ! - défilaient et nous n'avions toujours pas trouvé d'enseigne lumineuse, le célèbre "M" jaune nous indiquant les portes du Paradis. L'homme aux éléphants dépérissait à vue d'oeil. Si ça continuait, il faudrait le ramasser à la balayette.

Mais alors que tout espoir était perdu et que nous étions préparés à accepter notre mort, nous nous rendîmes compte que nous nous trouvions depuis le début dans un quartier résidentiel. Il nous suffisait de suivre les panneaux menant au centre-ville. Ahem, la solution était en fait toute simple, mais comme l'a dit une fois un vieux sage chinois : "T'es pas toi quand t'as faim."

C'est ainsi donc que nous entrâmes dans le premier restaurant qui eu le privilège de croiser notre route. Sur un signe de Nuzuro, je bondis sur la dernière table libre de la salle. Pas question de nous faire voler notre seul espoir de salut juste sous notre nez ! Heureusement, le serveur arriva bien vite avec... tous les plats à la carte. Oui, tous. Il fut même obligé d'emmener une rallonge, car notre table était trop petite pour contenir tous ces délicieux mets. Je remerciais le Kobashiru pour le repas ainsi que notre Dieu pour nous avoir empêchés de mourir de faim loin de notre pays ensablé ; puis j'attaquais la première assiette à ma portée.

Une certaine agitation me fit relever la tête de mon plat à contre-coeur - ils ont quand même des spécialités super bonnes à Kumo ! Tous les yeux et les sourires moqueurs étaient dirigés vers quelqu'un appuyé sur le bar. Oh, mais ce ne serait pas Dentô Sumasu, le Genin venu nous accueillir avec Snow ?

Izaya commence un peu à tarder, mais à vrai dire, Nako n'a pas le temps de voir le temps passé, à vrai dire, elle se demande toujours ce que Sumasu vient faire dans cet endroit, hormis l'hypothèse du rendez-vous, mais elle n'arrive pas à savoir ce qui le pousserait à aller dans ce genre d'endroit, après tout, la Seki sait que le Dentô est capable de dire non à un rendez-vous à cause du lieu - il ne faut pas que ce soit trop loin, sinon, ce serait un trajet trop fatiguant, évidemment - ou de l'heure - il ne faut pas rater une partie de shogi -, donc pourquoi a-t-il accepté ? Peut-être est-ce par pur sentimentalisme, il y a peut-être vraiment quelque chose entre cette Kadoria et Sumasu, si du moins c'est la Kadoria qui l'a invité dans ce lieu. Et si ce n'était pas elle ? Ce serait qui ? Son père ? Un chunin ou jonin qui veut parler avec lui de son manque d'investigation par rapport aux missions ? Elle ne sait pas, ou alors il est en mission solitaire, ce qui étonné énormément Nako qui connaît la fainéantise de son collègue Dentô. Après, sans doute s'est-elle leurrée, peut-être qu'il aime aller dans ce genre d'endroit, après tout, c'est peut-être rempli d'intellectuel du même niveau que Sumasu, mais elle en doute fort, ce n'est pas un salon de thé, c'est un bar populaire, pas un bar où irait boire un intellectuel. Enfin, elle ressort de ses hypothèses lorsqu'elle remarque le passage d'une étrange personne, pas des sunajins qui sont passés il y a quelques secondes, elle est au courant de leur visite ici, et de toute manière, elle ignore que ce sont eux - elle n'a pas eu le temps de voir leur bandeau si bandeau, ils ont sur eux -. Non ce qui attire son attention, c'est une genin de Kumo.

Cette genin a presque son âge, peut-être est-elle un poil plus jeune, avec sans doute une musculature plus développée que celle de Nako, une pratiquante du Taïjutsu ? Elle avait des cheveux blancs coupés au carré, des yeux noisette et une peau presque aussi pâle que celle d'Izaya, mais ce qui attire son attention, c'est sa tenue. Au début, Nako n'a pas vu qu'elle saignait, ce n'est qu'après qu'elle a vu le sang couler, car, comme le petit poucet, elle sème des gouttes de sang comme pour se rappeler du chemin du retour, de peur de se perdre, elle n'a donc pas prêté plus d'attention que ça sur le coup, puis elle voulait se décoller du mur, aller la chercher pour l'emmener dans une pharmacie dans le coin, sans doute était-ce par manque d'argent qu'elle voulait prendre de l'alcool fort. Cependant, elle n'a pas eu le temps de faire un pas de plus qu'Izaya apparaît dans son champ de vision, elle s'arrête net, sans doute lui peut-il aider cette fille à se faire soigner. À peine arrivé, il propose d'entrer après de brèves salutations entre les deux kumojins.

- Oui bien sûr, entrons, je vous suis.

Bien qu'un peu inquiète, elle lui sourit, toujours donner confiance aux autres, c'est ce qu'elle a appris à faire. Izaya n'a pas l'air de poser plus de question que ça, du coup, les deux shinobi de Kumo entrent. Nako jette aussitôt un œil sur l'ensemble de la pièce : c'est très peuplé, le thème de la pièce est-ce qu'on attend d'un bar, les tables sont presque toutes prises, enfin, presque, aucun n'est visiblement libre, mais la plupart commencent à se libérer. Il y a eu beaucoup de bruits, une dispute ? L'atmosphère a l'air tendu d'un seul coup entre le serveur et son client, ou plutôt sa cliente. C'était la genin blessée, qu'elle est le motif de cette dispute ? Sans doute, le patron ne souhaite-t-il pas vendre son alcool à cette femme, pourtant il y a beaucoup de jeunes dans cet endroit, et tous ont leur alcool, peut-être a-t-il vu l'état de la jeune genin et refuse de la servir de peur que sa clientèle parte en voyant qu'il y a une blessée dans son bar, donnant l'impression qu'il y a eu une bagarre qui tourne mal sans doute. Izaya intervient à la fin de la discussion, donnant à la genin un peu d'argent pour aller s'acheter de l’antiseptique ... attendez, elle voulait vraiment se désinfecter à l'alcool ? C'est quoi cette méthode de barbare ? Il y a toujours un shinobi qui s'occupe de soigner les kumojins dans le coin, pourquoi s'infliger autant de souffrances ? Surtout pour un résultat pas très convaincant de plus ... sans doute est-ce que ça fait partis d'un entraînement, c'est vraiment nécessaire à ce point dans ce cas ? Dépasser à ce point les limites de son corps ... c'est cruellement dangereux et surtout inutile. Enfin, libre à elle de faire ce qui lui plaît, en attendant Nako tente de chercher une table, il semblerait que Sumasu est seul sur la sienne et qu'il commence à s'en aller, ça fait une table de libre. Izaya parle ensuite un peu avec le patron, parlant de la genin un petit moment - donc ainsi, elle se nomme Sayuki -, puis présente légèrement Nako sans dire pour autant son prénom, demandant au patron de servir le verre du choix de Nako.

- Oh, c'est gentil merci, je vous prendrais donc un verre de saké, on restera dans le traditionnel.

Malgré sa maigre consommation d'alcool, elle arrive à plutôt bien encaisser l'ivresse, de plus ce n'était qu'un verre, ce n'est pas comme si elle allait finir bourrée après avoir bu ce verre. Elle reçoit donc un petit verre rempli d'un liquide transparent, pourtant très parfumé au niveau du goût, puis Nako vient s'installer avec Izaya sur une table qui vient juste d'être libéré par Sumasu, la Seki ne va pas lui demander ce qu'il fait ici, après tout, c'est sa vie personnelle, ça ne la regarde pas. Elle se met donc assise en face d'Izaya, son verre posé juste devant elle, elle regarde le personnage à la peau blanche et aux yeux rouges.

- Je dois avouer que je m'attendais à autre chose comme lieu de rendez-vous, je n'ai pas l'habitude de fréquenter ce genre d'endroit.

Elle recoiffe ces cheveux, remet son ruban rouge autour de sa tignasse pour qu'elle tienne, puis continue de regarder Izaya, jusqu'à ce que Sumasu se fasse bousculer assez brutalement, ce qui fit instinctivement lever Nako en voyant son compagnon dans une sacrée situation.

- Je reviens, juste quelques secondes ...

Elle se dirige ensuite vers la table où il y avait les sunajins, de nombreux plats sont disposés sur cette table, comme si les deux personnages avaient voulu goûter à tous les plats que ce bar propose. Elle s'approche du Dentô, puis attrape son bras pour l'aider à se relever.

- Ça va Sumasu ? Tu n'as rien ? Cette serveuse aurait pu faire plus attention ...

Manger. Se goinfrer. S'en mettre plein la panse. Plein le ventre. Satisfaire son appétit. Se sustenter... C'était exactement moi en ce moment. Et de la nourriture nous en avions ! Ils nous avaient même joint une rallonge à la table pour tout pouvoir poser. On aurait dit un véritable banquet, et le festin ne faisait que commencer. Nous n'étions que deux à manger. De la folie ? Je ne saurais pas dire, pour l'instant je mangeais avec appétit et mon estomac me remerciait.
Autour de nous il y avait du monde, même trop, alors je décidais de ne pas changer de cap. Continuant à manger, mais ralentissant au fur et à mesure, pour mieux apprécier ce qui m'était offert sur la table. Je regardais Ruri, elle aussi avait bon appétit, elle mangeait bien pour sa taille. Comme quoi ça ne voulait strictement rien dire. Tout le monde mangeait à sa faim.

« C'est fréquenté ici hein ! » souriais-je.

Et je me retenais bien d'évoquer les centaines de souvenirs que j'avais de choses vécues dans des bars. Ces endroits m'avaient connu à une époque où je les fréquentais bien plus qu'aujourd'hui. Et encore... Certains disaient que je passais encore beaucoup de temps dans les bars, que pour mon âge c'était une chose à laisser de côté, mais je les embêtais ces gens là. Ils ne savaient pas ce qu'ils manquaient, le nombre de rencontres enrichissantes que l'on pouvait faire, et les discussions hautes en couleur avec des inconnus rencontrés le soir même, c'était pour moi de bonnes expériences. Et elle m'avaient nourri d'une certaine manière. Aussi, si je me positionnais en tant que l'écrivain que j'étais, venir, s'asseoir et boire quelques verres en regardant simplement ce qu'il se passait autour de moi, ça n'avait pas de prix. Mais... encore fallait-il apprécier ce milieu. Et trouver le temps aussi. Du temps que j'avais de moins en moins à Suna, mais que j'avais eu à une autre époque, dans ma jeunesse sauvage.

Pensant à toutes ces choses, je divaguais en moi-même quand un truc vint me sortir complètement de mes songes. On s'adressait à moi et à Ruri, et la voix, je la reconnaissais pour l'avoir déjà entendue. Je focalisais donc mon attention sur l'individu en question, il s'agissait de Sumasu-kun.

« Heeey Sumasu, merci, je t'en dirais des nouvelles alors ! Passe une bonne soirée toi aussi. »

Lui dis-je bien amicalement. Ce jeune me faisait décidément penser à mon défunt élève. Une certaine nonchalance et une maturité assurée à la fois. Il prenait le chemin de la sortie après nous avoir salué, alors j'allais me remettre à manger tranquillement. Sauf que la vie en décida autrement. Une bousculade, que je loupais, et le Sumasu avait atterri sur mes genoux. Situation très cocasse je ne vous le fais pas dire. Je me retrouvais avec un afro-blondin pour bébé.

« Fais dodo, cola mon petit frèreuuuh, fais... ahem ! »

Je me raclais la gorge pour reprendre un peu de sérieux, même si j'avais essayé de détendre l'atmosphère. J'avais beau être un invité diplomatique et représenter politiquement le village de Suna, je me fichais de tout ça, et Sumasu n'avait pas à s'inquiéter d'une quelconque représaille à la con venant de ma part. Parce que les rapports de pouvoir, de supériorité, et les marques de respects pour gens aveugles et bien lotis je n'en avais rien à curer. Surtout en cet instant. Même si je savais prendre sur moi et les respecter quand il le fallait et que j'avais un « pseudo-dieu » du haut pouvoir fanatique du respect et des marques de politesse en face de moi. Ce qui n'était pas souvent arrivé fort heureusement.
C'est là qu'une autre kumojin, certainement une amie de Sumasu vint l'aider à se relever de mes genoux, ou plutôt à se sortir de cette drôle de situation.

« Allons, c'est la faute de personne. Y' a pas de soucis Sumasu. » le rassurais-je.

Aussi je fis signe à la serveuse plus loin que c'était bon pour qu'elle s'en aille et ne s'embête pas plus que ça. Je m'adressais ensuite à nouveau aux deux kumojins, leur montrant notre beau festin :

« Vous voulez nous rejoindre et manger un peu avec nous ? J'ai vu un peu trop gros, et je ne pense pas tout manger à la fin. Autant vous en faire profiter avant de n'en plus pouvoir et de tout laisser à l'assemblée ici présente. »

C'était une vraie invitation de ma part.

Hésitante, la Sayuki, accepta tout de même ma proposition sans trop rechigner. Profiter de mon grade n’était surement pas la meilleure manière de faire, mais je savais qu’ainsi la Oni ne refuserai pas et qu’elle s’éviterait des peines inutiles. J’avais vu défiler toutes sortes de ninja durant ma carrière mais jamais des énergumènes tels que la jeune femme.

- Départ de Sayuki Oni.

L’intérieur du bar était assez classique. En forme de L, le bâtiment se décomposait en deux parties : le bar et le restaurant. L’endroit était rarement vide et il y régnait toujours une bonne ambiance. J’y avais noyé bon nombre de mes problèmes dans l’alcool et le patron m’avait malgré tout respecté et considéré comme une personne.

Je suivis la Seki dans son choix et commandai également un Saké puis nous nous installâmes sur une table en face du bar qui venait tout juste d’être libérée. Osawa prit deux verres à shoot qui se trouvaient au-dessus de lui et les fit claquer sur le bois, puis il les remplit du fameux breuvage et nous les apporta.

« Kanpai ! » Disais-je en cognant dans le verre de Nako.

Cette dernière semblait un peu gênée, elle ne pensait pas que je l’inviterai dans un bar, lieu quel n’avait pas l’habitude de fréquenter. C’était pourtant à mes yeux le choix le plus évident et le moins étrange.

« Qu’aurais-tu dit alors si je t’avais invité au restaurant pour un tête à tête ? » M’exclamai-je un sourire aux lèvres.

Nako se recoiffa, signe qu’elle se sentait mal à l’aise puis se releva lorsqu’elle entendit au fond de la pièce un jeune homme tomber sur un autre homme accompagné d’une jeune femme. Elle semblait le connaître et me demanda de l’excuser pour aller l’aider à se relever. J’observai la scène de loin et vit que les deux personnes en question étaient des sunajins. Des sunajins à kumo ? Pour se montrer ainsi ouvertement dans le village, il devait s’agir d’une délégation. Bien qu’anciens alliés, les relations entre nos deux pays s’étaient vues fortement contrariés avec les derniers agissements de leur Kazekage et maintenant que l’ordre était revenu, il n’était pas étonnant de voir que les anciens amis essayent de renouer leur lien d’antan. Curieux, je me levai et me dirigeai vers eux.

« Y-a-t ’il un problème ? »

Ce bar était drôlement bien animé, surtout pour un soir de semaine. J'acquiesçais suite de la remarque de Nuzuro, tout en jetant encore un coup d'oeil circulaire sur la salle. Il y avait eu l'incident avec Sumasu quelques minutes plus tôt, et à présent, le shinobi aux éléphants finissait tout juste sa phrase qu'un nouvel incident secouait la taverne. Les sens toujours à l'affut, je ne perdais pas une miette de la situation ; malgré le brouhaha ambiant.

Décidément, ce barman n'était pas quelqu'un de très commode ou de très chaleureux. Faire une telle scène pour un lait à la fraise n'était pas quelque chose de très courtois. Tant que le client payait son verre, il n'y avait pas de remarque à faire sur son contenu. Et même que ce soit une boisson assez peu commune pour un établissement de ce genre, le lait-fraise restait délicieux. À présent, il se moquait grassement d'une jeune fille aux cheveux longs et argentés. Beaucoup de Kumojins possédaient la même couleur de crinière et c'était assez amusant de le remarquer.

Bref, toujours était-il que cette jeune fille - légèrement plus jeune que moi - comptait commander de l'alcool fort pour désinfecter ses plaies. Ce n'était pas la solution la moins douloureuse, certes, mais largement efficace lorsque c'était le seul recours. J'avais eu l'occasion de tester cette méthode plusieurs fois moi aussi... Enfin, les shinobis étaient souvent emmenés à traiter avec la douleur.

Je pouvais voir d'ici que son yukata s'imbibait progressivement de son sang. Je commençais à me demander si je ne devais peut-être pas intervenir. Je ne connaissais pas encore suffisamment la mentalité kumojine et ce geste risquait de ne pas être très apprécié par la jeune fille ; de plus, le barman allait certainement me rire au nez aussi, au vu de mon physique. D'un autre côté, si elle ne pouvait pas désinfecter ses plaies, cela pouvait s'aggraver. Mais je n'eus pas le temps de tergiverser plus longtemps car quelqu'un venait à sa rescousse. Ma conscience ne se verrait donc pas perturbée par cet évènement.

Je remettais le nez dans mon assiette, tout en me disant que j'avais déjà suffisamment mangé. Rien qu'un coup d'oeil sur la table et sur tout ce qu'il restait me rendait malade. Mais c'était Nuzuro qui m'avait invitée et il était très malpoli de gaspiller... Arf, mon éducation trop stricte me jouait des tours.

Le jeune Genin, Dentô Sumasu, eu la gentillesse de venir nous adresser quelques mots en sortant. Je le saluais en inclinant la tête et en fermant les yeux quelques secondes. Quand je les rouvrais... Sumasu se trouvait assis à califourchon sur les genoux du Kobashiru. Ah, c'était donc ça ce bruit ? C'était une situation... fort délicate. Mais je savais que Nuzuro n'allait pas se fâcher pour si peu, ça ne correspondait pas à son personnage. Il fit même quelques blagues pour détendre l'atmosphère.

Aussitôt, une jeune fille accouru pour relever le ninja. Une de ses amies, certainement. Le shinobi qui était venu en aide à la jeune fille aux cheveux blancs se trouvait là, aussi. Je laissais le soin à Nuzuro de gérer le problème. Et, fidèle à lui-même, il invita tout le monde à dîner avec nous. La situation était sauvée, et moi aussi !

Elle l'avoue, elle a failli se tordre de rire en entendant la personne qui vient d'accueillir Sumasu qui a été poussé contre elle chanter une berceuse, le tout en berçant le pauvre Sumasu. Soit cette personne est bourré, soit elle a un très grand sens de l'humour ou bien qu'il faut vraiment le faire pour l'énerver. Elle se demandait aussi quoi répondre à Izaya, à savoir qu'est-ce qu'elle aurait pensé s'il l'invitait au restaurant, c'est vrai qu'il y a beaucoup plus de sous-entendus que si le jonin invite l'archère dans un bar comme celui-ci ou un Onsen. Elle retire donc sa question après avoir eu elle-même des réponses, espérons qu'Izaya oublie aussi cette question, de toute manière, elle n'est pas bien importante. Ce qui est important par contre c'est de venir aider le pauvre Sumasu qui est en train de tourner complètement au ridicule, enfin, mieux vaut être ridicule qu'accroché sur un mur avec des bleus en plus et des marques noires sur le visage. Sumasu remercie Nako, celle-ci lui sourit pour dire qu'elle a entendu les remerciements.

- De rien, heureusement que j'étais là sinon tu te serais endormi sur cet homme.

Elle n'oublierait pas ça de sitôt, croyez-la, la Seki s'en rappellera assez longtemps pour le sortir le moment venu, en attendant elle se contente de faire plus d'humour, non pas qu'elle aime enfoncer d'avantage son cher ami - ce n'est pas du tout son genre -, mais mieux vaut faire oublier cette situation embarrassante par un peu d'humour en plus, surtout que l'homme a l'air d'apprécier ce genre de chose en plus des bons repas en se basant sur le nombre incalculable de plats sur la table, ils allaient réussir à manger tout ça ? Il semblerait que non car il demande aux deux jeunes Genins de venir manger avec eux, Sumasu a l'air de se lancer dans un récit protocolaire qui commençait déjà à l'ennuyer à peine les premiers mots sortis. Elle donne un coup de coude en lui chuchotant de ne pas s'endormir et d'y aller carrément, certes grâce à ce discours elle se rend compte qu'il s'agit en fait des deux sunijins qui sont venus à Kumo en toute amitié, mais ils sont dans un bar, pas dans un bâtiment administratif ! Finalement Sumasu abandonne et répond qu'il ne va pas en faire un fromage et qu'il accepte l'invitation, puis il demande à Nako si elle veut les rejoindre ou pas.

- J'aimerais bien, mais j'ai déjà été invité par ...

Même pas besoin de présenter le diable car il vient tout de suite toquer à la porte, ce cher Izaya devait vouloir savoir ce qui se trame pour que Nako devait se lever pour aller se précipiter, mais finalement l'homme et Sumasu relativisent en disant qu'ils ne font que resserrer leurs liens, phrase assez étrange à entendre en voyant Sumasu s’asseoir à côté de la jeune femme, Nako pensait qu'il évitait le plus possible les filles, décidément, il l'impressionne de plus en plus. Puis, elle se souvient de ne pas avoir été présentée par Sumasu - celui-ci a dû avoir la flemme -, du coup autant rebondir sur ça non ?

- Excusez-moi, je me suis pas présentée, je suis Seki Nako et lui c'est Izaya, juste Izaya. Nous sommes tous les deux kumojins.

Elle se tourne ensuite sur l'homme qui l'a invité dans ce lieu, aka l'homme fer à repasser de métal Izaya. Elle ignore si ces deux sunajins n'ont pas entendu parler de lui, après tout, c'est un jonin et c'est l'assistant de Snow pendant ces cours de stratégie.

- Izaya, ces personnes ont besoin d'aide pour terminer leur repas et je me sens mal de refuser leur invitation ... vous ne voulez pas venir nous aider ?

De toute manière, la table a déjà été piquée par d'autres clients, quelle veine ... heureusement que Nako et Izaya ont terminé leur verre.

HRP: