Ce flou dans ma tête, je commençais doucement à ouvrir les yeux quand je remarquais rapidement à comprendre la situation. On m'avait assommé, assez fort pour m'endormir et pour montrer aussi que je suis d'une grande inutilité. Je ne savais pas ce qui s'était passé... Ce qui m'inquiétait le plus, c'était l'état du Rokudaime Raïkage. J'ai échoué à ma mission... Je restai assis regardant autour de moi... J'étais encore à la clinique des Sekis, cet endroit me disait rien... On m'a dit de rester devant la porte puis... Rien. Je repris mes esprits pendant quelques minutes, puis je me décidai de retourner au village, plus précisément, au palais du Raïkage s'il était bien vivant ou si j'avais échoué.

Je courus à toute vitesse avec toujours un visage de complètement neutre, mais au fond de moi, j'avais peur des conséquences qui pouvait y avoir au sein de Kumo, si ce nouveau vient de disparaître tout ça par ma faute... Je serais perdu. Continuant de courir, j'arrivais enfin au sentier perdu près de la porte du village. Continuant de courir à vive allure, j'atteignis la grande porte du village. Je continuais ma course vers le palais du Raïkage. Inquiet, je n'attendais pas la permission de la personne qui était à l'accueil pour toquer et rentrer dans son bureau...

Le... Rokudaime Raïkage était là. Je serrais les poings assez forts pour le creux de ma main commençait à saigner. C'est grâce à cela aussi que j'ai pu contenir mes émotions. Je lui parlai d'un ton neutre.

« Bonjour Raïkage-Sama, excusez-moi de vous déranger pendant votre occupation. Comme vous avez pu le constater hier matin, j'ai été assommé par une personne dont je ne sais le nom ni son physique. Si vous êtes dans votre bureau, c'est qu'il ne s'était rien passé de grave. Je désirerais quand même avoir un peu plus d'explications sur... »

Je faisais tout mon possible pour garder mon sang-froid. Je respirais profondément avant de continuer.

« Je voudrais en savoir plus sur le sujet " Seki Azar " si possible. Vous ne m'avez pas tout raconté sur son cas. Si vous êtes là sans aucune égratignure, j'en déduis que j'ai été asommé par vous car vous avez eu besoin d'un Seki pour rentrer et surtout pour prendre quelque chose, ai-je l'autorisation de savoir ? »

Mes mains continuait à saigner mais j'avais à présent gagner mon calme.