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 Zanshi, allias les services sociaux [Mission de rang C]

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Ayatseru
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Message(#) Sujet: Zanshi, allias les services sociaux [Mission de rang C] Zanshi, allias les services sociaux [Mission de rang C] EmptySam 7 Jan 2012 - 22:38

Citation :
Un riche homme de Tetsu no Kuni semble avoir la main légère(lourde) sur ses enfants. Sa femme craint pour sa vie et pour celle de ses enfants. En cachette, elle s’est enfuit et vous a engagé pour récupérer ses chérubins, pour fuir le pays plus tard. Vous devez agir pour les libérer de sa domination et les mettre sous la protection de leur mère.

Tetsu, un pays pas très loin de chez moi, tout juste une petite journée de marche, et le prochain endroit où je devais me rendre. J'avais reçu une visite bien particulière que je ne pouvais en aucun cas refuser ; une femme d'une trentaine d'années le teint pâle, aux traits tirés, visiblement fatiguée, Hasagi. Elle me raconta dans les moindres détails le quotidien de sa vie des derniers mois, révoltant. Comment un homme pouvait il battre sa femme, et encore plus, ses enfants ; sa richesse ne lui donnait en aucun cas de tels droits, cet homme s'appelait Akashi Zanku. Je discutais un moment avec elle, elle m'apprit que son mari, ou du moins, son ex mari résidait dans une ville situait à la frontière entre le pays du feu, de Tetsu et de Taki ; elle m’indiqua sur une carte de la dite ville; le quartier, et la rue exacte. Je la réconfortai, et lui offris le gîte et le couvert. La demeure que j'habitais était trop immense pour moi seule.

« En attendant mon retour, vous pouvez rester ici. Faites moi confiance. »

Elle me remercia chaudement, j'éprouvais pour elle une certaine empathie. Il était incroyable de penser que de telles choses pouvaient me toucher ainsi alors que je n'étais âgée que de dix neuf ans, solidarité féminine ou précoce instinct maternel ? Bref, le lendemain, préparatifs achevés, je quittai la demeure familiale tôt le matin, la nuit encore maîtresse et pris la direction de la frontière. Je devais ramener les deux enfants à leur mère et, pourquoi pas, faire passer l'envie à ce père indigne de manquer de respect à ses proches et à toutes autres personnes. Je passai le portail du temple et le verrouillai avec un simple sceau, ma commanditaire y serai plus qu'en sécurité. Je dérogeais à toutes les règles qu'avaient institués mes prédécesseurs, j'accueillais beaucoup de personnes chez nous, ceux qui demandaient mon aide, où ceux qui m'inspiraient le plus de confiance ; et puis, maintenant, j'étais la seule maîtresse des lieux..

J'avançais d'un pas rapide, sûr ; je quittai rapidement la forêt qui entourait le temple et traversai avec autant de facilité les grandes plaines du pays. J'arrivai dans un village toujours très agité en pleine journée, mais là ; le calme régnait, personne n'était debout à cette heure ; aucune lumière ne filtrait à travers un quelconque volet. Furtivement, je le quittai. Le soleil n'avait pas encore brisé le sombre horizon, j'avais encore du temps devant moi. Au bout de trois heures tout pîle ; je m'arrêtai, marquant une courte pause, buvant une gorgée d'eau. Finalement, la lumière matinale naquit, mêlant sa teinte orangeâtre à celle de la nuit, contraste fascinant, rafraîchissant. Et je pénétrai finalement dans le pays de Taki ; à quoi le reconnaissais je ? C'était simple, une frontière naturelle, un cours d'eau que je n’eus pas vraiment de mal à franchir. Taki était à peu de chose prêt, le même pays que Kusa ; démilitarisé, ou avec une force ridicule ; insuffisante pour couvrir un tel territoire. Pour rejoindre ma destination, j'allais suivre les frontières naturelles avec le pays du feu ; je ne risquais pas de me perdre ou de me tromper de chemin ; ce dernier possédait des avant postes tout le long de la frontière...

J'étais souvent passé par ce pays, mais n'avais jamais vraiment fais attention à son paysage, à sa géographie, entre autre ; un jour je m'y arrêterai pour profiter des vues imprenables depuis les cascades et les hauts plateaux, enfin, cela ne serai pas pour demain non plus..

Juste à suivre la frontière... Ce n'était pas vraiment une partie de plaisir en fin de compte ; le jour s'était levé ; et le ciel était nuageux, menaçant ; j'avais beau ne pas ressentir les variations de température de l'air, la pluie, elle, je la sentirai, j'espérai alors pour rester au sec. J'avais mal évalué la distance, j'avais à peine parcouru la moitié du chemin que bientôt midi résonna dans mon ventre. La faim finissait par me tirailler les entrailles ; j'étais contrainte de m'arrêter. À l'abri d'un arbre typique de Taki, je fouillais mon sac à la recherche de mon repas ; quelques secondes, et j'extirpai une boîte de ces succulents gâteaux imcrustés de pépites de chocolats que j'affectionnais tant, autrement dit : les cookies. Le festin fut vite et ma faim largement étanchée ; ouais, il ne me fallait pas grand chose pour me contenter. Et je repartis en direction de Miyako ; la ville où résidait les enfants d'Hasagi, et accessoirement le cruel mari. Je progressais, me rapprochant inexorablement du point de chute ; rien ne se dressait devant moi, pas un ninja, pas une créature, enfin, presque rien, car la pluie, elle, battait son plein, et par la même occasion, me fouettait le visage sans vergogne ; je regrettais le petit matin avec son soleil naissant, au moins avec lui je ne risquais rien.

Mais au final, cette pluie était avantageuse, elle brouillait les pistes menant jusque moi ; au cas où un de ces ninja du pays du feu se serait dit ''Tien, et si on allait à la chasse aujourd'hui'', haha, j'imaginais sa tête, et j'arrivais à me faire marrer toute seule. Ces divagations humoristiques me permirent d'avancer sans m'en rendre compte, sans trouver le temps trop long en fin de compte ; et encore plus ; je n'avais pas remarqué que la pluie avait cessée. La ''route'' que je suivais commençait à s'escarper, prendre de la hauteur, et je fus sur un plateau d'où s'échappait d'immense cascade dévalant la roche vers l’intérieur du pays. Et encore une fois, je stoppais ma course, le temps de me rendre compte où j'étais. Au loin je voyais des lumières scintiller, se multiplier, et je reconnu tout de suite : Miyako. Avec l'hiver le soleil commençait déjà à redescendre, finalement, je n'avais pas vu le temps passer. D'ici, elle semblait si proche mais je ne me voilais pas la face, j'en avais encore pour quelques heures de voyage à rejoindre la ville. A partir d'ici, je ralentis le pas ; pour m'économiser ; de plus, les sentiers se faisaient plus fréquent par là, d'ailleurs, je redescendis de mon promontoire en empruntant l'un d'entre eux.

Effectivement, il me fallut quatre bonnes heures pour y arriver, je commençais à avoir mal aux pieds, ce n'était pas trop tôt. Encore à l’extérieur de la ville, j'entendais déjà ses bruits ; elle était rempli de vie, je n'avais pas l'habitude. La nuit avait reprit sa place, seule souveraine du ciel. J'entrais, enfin, dans Miyako. J'aurai voulu aller récupérer les enfants d'Hasagi dés ce soir ; mais, navrée pour eux, du moins pour l'instant, je devais me reposer un minimum, j'avais vraiment tenue une cadence démente pour arriver ici le soir même. Je marchai alors, tranquillement sur l'un des côtés de l'avenue principale. Il devait être vingt heure, elle était bondée ; la seule fois où j'avais pu voir tel rassemblement, n'était autre que lors de la guerre... Pensée peu réjouissante ; m'enfin. Maintenant, je devais trouver un endroit où m'établir, une chambre d'hôtel ferai parfaitement l'affaire.

Bousculée, un peu déboussolée, pas du tout habituée à tout ça, je fini quand même par apercevoir une enseigne lumineuse. Je la rejoignis en quelques minutes, et entrai dans le bâtiment. Au comptoir, alors que j'attendais que l'on daigne s'occuper de moi, un homme vint à ma droite, et un autre à ma gauche ; ils avaient de sacrées têtes de cons ; mais, par politesse, je m'abstenais de le leur faire remarquer, je voulais éviter les problèmes pour ce soir, et cette nuit. Jusqu'à ce que ce lui de droite, tout en passant son bras autour de mes épaules, m'aborda, en fait, ni plus ni moins.

« Hey chérie, tu fais quoi là toute seule ? » dit il en souriant alors que l'autre renchérissait ;
« Viens avec nous poupée, on va ''s'amuser'' ! »
« Ah... Non, je ne suis pas intéressée, désolée, vraiment. »

Je laissais ma température corporelle augmenter, lentement ; inéluctablement ; malgré moi et ma farouche envie de garder mon calme. Peut être comprendraient ils que... Du coin de l’œil je vis s'approcher de ma poitrine la main du deuxième mec, que j'interceptais avant qu'il eut le temps de finir ce qu'il avait commencé.

« héhé, alors tu viens ?! Tu vas voir c'que c'est qu'des vrais hommes »
« hein hein... Non, en fait, je ne m’intéresse pas aux abrutis dans votre genre, là, ce que je veux, c'est passer une soirée tranquille, alors, c'est simple, soit je vous refais le portrait de manière à ce qu'on puisse vous exposer dans un musée, soit, vous vous barrez » Et voilà...
« Quoi, qu'esse tu dis campagnarde, allé Iki ! On se la fait ! »

Beaucoup de blabla, pas beaucoup d'éclat..

« Ok »

En un instant le bras du mec que je tenais commença à cloquer, comme après un sale coup de soleil puissance dix, fuma, s'enflamma, il hurla ; un son désagréable qui ne se propagea pas plus longtemps, d'un coup de genou, d'un coup de coude je l'expulsai de l'hôtel ; dans la rue, on vit comme une boule de feu s'écraser contre le mur.

« ça c'est fait. »
« Sale p**e, tu vas payer ! »

Je soupirai alors qu'il tentait de refermer son bras sur mon coup, tentant très probablement d'effectuer un étranglement. Il ne faisait vraiment pas le poids, d'un geste je détachais Sei'Ruseï et.. Mon bras fut retenu alors que j'allais lui asséner un coup qui certainement aurait été fatal. Le dernier de mes agresseurs fut alors écarté, pour ne pas dire sauvé. Je regardais la main posée sur mon bras, dans un gant ne craignant visiblement pas la chaleur, je me retournai pour voir son visage. Un homme d'une classe remarquable, avec pas mal de force, et pas froid aux yeux. Puis, il parla.

« Bonsoir jeune étrangère, je me présente, M.Zanku Akashi ; soit la bienvenue dans cet hôtel ; je n'ai pu que voir ce que tu as fait subir à mes hommes ; je te prie de les excuser pour leur bêtise... Bien, pour te dédommager, je t'offre une nuit dans la plus belle chambre, sur ce... Je te souhaite une bonne nuit. » Il s'éloigna et s'adressa à un autre homme qui ressemblait vaguement un maître d'hôtel, mais, pas tout à fait.
« Occupes toi de ces deux abrutis, envoies les à l'hôpital... » fini t il en soupirant.

J'étais bouche bée, était ce bien l'homme dont m'avait parlé la femme qui résidait en ce moment même chez moi, ou était ce un genre d'illusion. Cet homme, si charmant, battait sa famille ? Je me pris à douter et repris mes esprits, ce que j'avais vu ne relevait pas de l'illusion, et encore moins du mensonge ; les marques et les bleus ne mentent pas. Au moins je savais à qui j'avais affaire, du moins, à quoi il ressemblait. Puis, sorti de nul part, un homme âgé et impeccablement entretenu se présenta à moi, de l'autre côté du comptoir, me tendant une clef dorée à la quelle était suspendu non pas un numéro, mais un trèfle ; sans importance. Le vieil homme m'indiqua l'étage, me précisant qu'il était inutile de cherche la porte puisque c'était la seule de l'étage. Bref, je m'y rendis. C'était au sixième étage, et, effectivement, le couloir ne donner que sur une seule et unique porte marquée d'un symbole en forme de trèfle. J'insérai la fameuse clef dans la serrure, un cliquetis métallique, et je poussai la porte, elle s'ouvrit sur une vaste pièce complètement meublée, luxueuse, dégageant une odeur de frais.

J'entrai, repoussant la porte qui se referma silencieusement. Je déposai alors mes affaires au pied de la table au centre de la pièce, et remarquai sur cette table une bouteille de saké avec un mot disant : ''Avec les compliments de Monsieur Akashi Zanku. À consommer avec modération.'', je souris, je n'avais jamais bus d'alcool de ma vie, je pouvais au moins y goutter pour ne pas mourir bête. J'ouvris la bouteille et en versai dans un verre posé là. J'humai le liquide tout en me dirigeant vers une autre porte qui cachait une salle de bain, la lumière y était tamisée, elle se voulait apaisante, accueillante. Le saké avait une odeur un peu fruitée, pas très prononcée ; alors je décidai d'y goutter, je trempai mes lèvre dedans et passai ma langue, je n'avais pas l'impression de cet alcool était très fort, alors j'en avalais une gorgée. Pour moi c'était un comble, je pouvais résister à la chaleur, la moduler, la maîtriser ; et pourtant je sentais la brûlure ramper de ma bouche jusque dans mon estomac, et son goût... Une espèce d'amertume... Non, je n'aimais pas ça. Du coup le reste de la boisson termina sa vie dans l'évier à ma gauche. Je préférai encore boire de l'eau. J'approchais de l'immense baignoire, la scrutai, et fit tourner les robinets, la laissant se remplir, héhé, un bain après une longue marche, quoi de mieux ? En attendant, je terminai l'inspection des lieux, découvrant une grande chambre à l’atmosphère feutrée, sécurisante.

Quelques minutes après m'être défaite de mes vêtements et des bandages ignifugés couvrant ma poitrine, une partie de mes jambes, entre autres, je me retrouvai dans l'eau chaude, au milieu des bulles, de la mousse. Je reposais la tête en arrière sur le rebord, fixant le plafond faiblement éclairé. Cette situation était vraiment paradoxale, ironique, l'homme qui me logeait, blanchissait et nourrissait, allait en baver le lendemain ; je ressentais presque, un très lointain sentiment de pitié pour lui. Après trois heure à me prélasser, je décidais quand même de sortir de l'eau, sentant la fatigue atteindre son apogée. En quelques secondes je fus sèche, j'utilisais alors mon fuinjutsu spécial, et je fus vêtu d'un pyjama bordeaux. Dans un bâillement digne d'un ours, je quittai la pièce d'eau pour la chambre ; me laissant tomber sur le lit, qui, comme le reste, était génial. Trente secondes après, je dormais profondément.

Le lendemain matin, douche rapide, préparatifs ; et je reparti en ayant fait le plein d'énergie pour la journée, j'en aurais besoin. J'observai une dernière fois la pièce, et la quittai. Je passai devant le maître d'hôtel, il me sourit, je le lui rendis, et avant de sortir je fis demi tour, revenant vers le vieil homme. Je lui demandai alors si il savait où je pouvais trouver ''M.Zanku''. Il ne me demanda pas et se contenta de me dire qui était certainement, en ce moment, chez lui avec ses enfants. Il m'indiqua la route à suivre, une succession de rues. Les informations recueillies, je parti, définitivement cette fois. J'empruntai alors chacune des rues indiquées, et j'arrivai devant la maison de ma cible. Une maison dans le même style que le reste de la ville, assez moderne, et grande, plus imposante que les autres de ce quartier. Je poussais alors le portique en bois, et me dirigeai vers la porte d'entrée.

Avant de pouvoir saisir la cliche, elle s'ouvrit, et apparu devant moi le fameux homme, dans la lumière du jour, dans cet endroit ; il était encore plus charismatique. J'avais l'impression qu'il ne s'étonnait pas de me voir ici, chez lui, il m'invita même à entrer. Il me conduisit dans un salon lumineux tapissé de grande fenêtre ; et me pria de m'asseoir. Je n'étais pas seule, dans le canapé en face se trouvait deux hommes, et je souris, les reconnaissant, ceux d'hier ; un dont la plus part des parties du corps étaient couvertes de bandages ; de plâtre. Il n'osa même pas me regarder. C'était vraiment étrange comme situation, comme contexte. Je me trouvais chez l'homme au quel je devais enlever les enfants, en compagnie de ceux que j'avais assez brutalement rembarré. Puis revint celui pour qui j'étais là. Il me demanda si je voulais boire quelque chose...

« Non, ça ira. Je dois vous avertir que je ne suis pas là en tant qu'amie. Je viens chercher vos enfants. »
« Je me doutais en vous voyant que n'étiez pas d'ici, d'une part ; et que vous veniez certainement pas pour rien, d'autre part. Mes enfants ? Oui.. Pourquoi donc ? »
« Vous avez l'audace de me demander pourquoi ? Uhm.. Votre femme a fait appel à moi ; peut être que cela vous parle plus. Elle veut les protéger de vous. »
« Ah oui ma femme » dit il en riant. « Cette pauvresse que j'ai recueillie, que j'ai aimé.. elle me doit tout, et surtout ces enfants. »
« Ce n'est pas mon problème ça, si vous êtes capable de lever la main sur votre femme, la mère de vos enfants, vous pourrez leur faire subir la même chose ; je ne peux pas vous laisser faire. »
« … Ce ne sont pas vos affaires. Je peux être aussi aimable et charmant que je peux être votre pire cauchemar. »

Il se leva alors, et disparu de la pièce par la porte d'où il était venu, et laissa entrer un autre homme, avec un bandeau frontal. Les deux racailles de la veille quittèrent aussi le salon, me laissant au final seul avec le nouveau venu. Il m'observait. Il était de Konoha ; et il m'adressa la parole, d'une voix assez douce, bizarre.

« Ah, tu dois être la personne qui en veut à M.Zanku. Oui je suis de Konoha. Et toi ? »
J'étais un déconcerté, ce konoha-jin là était plus calme et plus poli que le premier que j'avais rencontré.
« euh.. De Kusa ; j'en déduis que tu es là pour m'empêcher de récupérer les enfants.. »
« Non, juste t'empêcher de nuir. Sur ce ; Kage no Juutan »

La pièce si lumineuse fut plongée dans l'obscurité la plus totale, je voyais parfaitement cependant. Un combat venait de commencer dans le salon de cette maison, moi qui pensait que ça allait se passer en douceur, je me faisais des illusions ! Enfin, la technique qu'il employait ne m'inspirait rien de bon, avec la capacité de plonger un en endroit dans l'ombre était, effrayant, enfin, il verrai mes pouvoirs à moi aussi n'était pas fait que pour le confort. Pour le moment je laissai Sei'Ruseï là où il était ; je me contentais de faire monter la température autour de moi, et inévitablement celle de la pièce. Je me mis en position de défense, attendant une quelconque attaque, mais au lieu de ça il parla...

« Dommage que je doive te faire mal, tu es vraiment mignonne, mais enfin, le boulot, c'est le boulot . »

hein hein. En fait, il n'était pas vraiment différent des autres, je n'aurai pas du scrupule. Je le vis alors courir vers moi tenant quelque chose dans sa main, je ne voyais pas ; je dégainai alors mon katana, la chaleur se dégageant de moi grimpa en flèche, quand il arriva sur moi, je mis mon sabre en opposition, pour parer son coup, je vis une lame sombre percuter ma lame et disparaître pour se rematérialiser juste derrière le métal de mon arme, je me préparai à recevoir un coup qui vu d'ici s'avérait fatal ; cependant, à l'impact, je ne senti rien, ou presque, car à la seconde suivante je senti une violente douleur provenant de la droite de mon bassin ; je chancelai en arrière tout en posant ma main sur la source de ma douleur, quelque chose de chaud, de liquide en coulait. Mon sang. Elle le ninja avait disparu dans les ténèbres qui m'entouraient. J'essayais de comprendre pourquoi son attaque ne m'avait pas mise à terre. Je me remis en position, tentant de mettre de côté la douleur, cette blessure ne me semblait pas être vraiment grave. Pour le moment je devais subir. J'entendis comme des pas sur le sol, c'était lui, il revenait, il surgit d'un coup devant, je n'eus pas le temps de frapper, je vis son sabre tomber sur moi, mais cette fois le katana disparu avant d'être contré, et je senti quelque chose de froid transpercer mon épaule et me projeter vers le bas, mon katana se planta quelque part. J'étais désarmée, sans défense ; perdue en somme.

Le ninja de konoha en appuie sur le katana planté dans le sol au travers de mon bras se pencha sur moi, son visage n'exprimait aucun plaisir, aucune joie, il était sérieux. Il pouvait m'ôter la vie quand il en aurait envie, mais ne le fit pas. Il me parla alors sur un ton assez grave.

« Désolé pour ça, tu ne peux pas me battre. Tes blessures sont superficielles, ça ira. »
« Ton sabre... il décompose quand tu veux, et met deux secondes à se reformer, on ne peut pas l'éviter, on le confond avec l'ombre ambiante. »
« Bien vu. Tu n'es pas complètement stupide.. Je ne suis pas là pour te tuer, en fait, ni pour protéger cet homme, mais pour l'assassiner, il est gênant, c'est un trafiquant.. Bref, tu vas récupérer les enfants, je m'occupe du reste. Je sais que tu peux jouer avec la température, sers t'en pour refermer tes plaies. »
« On aurait pu commencer par là » dis je en riant en essayant de contenir ma douleur.
« Non, il fallait que ce soit réel, si je ne t'avais pas attaqué, tu l'aurais fait et je n'aurais pas pu en placer une... au moins, là je peux parler. »

Il retira son katana de mon épaule, je ne pus me retenir de pousser une plainte. Puis il m'aida à me relever, en me rendant mon katana. La pièce regagna sa clarté, l'ombre provenait en fait une ninja ; il était vraiment fort par rapport à moi. Ce n'était pas un ninja de bas niveau, ni un rigolo. J'étais en appuie contre le mur, je n'arrivais pas à refaire monter ma température suffisamment pour cicatriser mes blessures. Dans la lumière du jour, je voyais mon sang couler au niveau de mon bassin, je le sentais aussi ruisseler le de mon bras depuis mon épaule, je n'arrivais même plus à bouger le bras. Voyant lui aussi mon état, s'approcha. Il souleva mon T-shirt jusqu'au dessus du nombril, et appliqua un onguent, de même, il découpa la manche, dévoilant mon épaule, la pommade était piquante puis brûlante. En quelques secondes le sang s'arrêta de couler, et la douleur s’atténua.

« Ce n'est que temporaire, il faut que tu parviennes à cautériser sa avec ta chaleur. »
« Euh... Comment... »
« Je dois remplir ma mission ; récupère les enfants, mène à bien la tienne. Et rétabli toi vite. »

Il avait l'air d'en savoir un rayon sur moi, et moi, je ne savais rien du tout. Il disparu par la porte ; j'entendis des bruits, des tintements métalliques, des cris, et plus rien. Un quart d'heure après, il revint les enfants sous les bras, visiblement effrayés ; il me les remit et s'en alla sans un mot de plus, sans que je puisse l’interpeller. Je fus alors complètement seule avec ce garçonnet et cette fillette qui me demandèrent :

« Quand est ce qu'on voit notre maman ?

Je leur souris, et leur répondis :

« Vous allez la revoir demain. »

trente six heures après j'arrivais au temple Habashi avec les deux marmots, la jeune femme nous attendait, les attendait. L'atmosphère était joyeux, une joie que je ne pouvais partager, car ce n'était pas mon histoire. Hasagi vint me voir avant de partir, pour me remercier. Et je regagnai mon chez moi, seule ; je devais me soigner...


Dernière édition par Shinku Zanshi le Sam 7 Jan 2012 - 23:33, édité 2 fois
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