Non mais c'est quoi cette bad joke ? Depuis quand j'ai besoin d'un partenaire pour effectuer une mission de rang B ? Depuis quand j'ai besoin d'un NUKENIN pour effectuer une mission de rang B ? Attend attend ! Le pire dans l'histoire c'est que je ne vais pas avoir UN nukenin pour m'accompagner mais UNE nukenin. C'est pire encore ! Déjà qu'à Kiri j'étais de service pour la garderie avec des kunoichis comme Sukina, Dosan et j'en passe alors si maintenant on m'envoie faire des missions à l'autre bout du monde avec une nukenin, ça n'allait pas le faire comme on dit chez moi. Ainsi, comme à mon habitude, je sortis de mon domicile non sans une certaine colère afin de me plaindre auprès de l'administration. Bon, ils avaient l'habitude en même temps de mes petites crises, moi aussi d'ailleurs. Ils avaient tellement l'habitude de me voir me plaindre que cela ne fonctionnait plus, ou plutôt devrai-je dire que ça n'a jamais fonctionné. Si bien que je devais, comme toujours, me plier aux règles et partir accomplir la mission à laquelle on m'avait affecté. Croyez-moi, il n'y a plus de justice dans ce monde.

Enfin bref, plus sérieusement, c'était l'occasion de faire connaissance avec des shinobis d'autre contrés. En outre, les nukenins n'étaient pas tous mauvais...Du moins si on m'avait donné comme partenaire un nukenin c'est qu'ils ne devaient pas tous être motivés par d'obscures desseins. Dans tout les cas, quand bien même c'était le cas, aujourd'hui nous avions tout deux le même objectif. Celui de secourir certain de nos confrères ninjas, des Kirijins. Allez savoir pour quelle raison, il ne répondait plus à l'appel de la tour de communication. Cela ne présageait rien de bon et je doutai fortement que l'on puisse les retrouver vivants. En tout cas, qu'ils soient morts ou non, nous devions les retrouver et comprendre pourquoi ne répondaient-ils pas à l'appel lancé par le QG de Kiri. Il s'agissait d'une mission tout ce qu'il y a de plus classique en somme, seule chose qui ne l'était pas, mon – ou plutôt ma – partenaire. Non, je ne vais pas de nouveau entrer dans un long discours où je plains du fait que ça soit une nukenin ou bien une femme, ma petite crise était passée je pouvais donc de nouveau me concentrer sur mes objectifs. Tout d'abord, je devais partir à sa rencontre...Bon jusque là il n'y a – normalement – aucun problème. Le bateau qui m'amenait à Yuki no Kuni devait arriver à bon port d'ici trois ou quatre jours puis, si tout se passait bien, je devais faire la rencontre de la dénommé Zanshi dans le port même où nous allions accosté.

La traversée fut longue et ennuyeuse à bord de ce navire mais finalement j'étais arrivé à Yuki no Kuni. Comme prévu une jeune femme m'attendait patiemment. Cette dernière était rousse et plutôt jeune. Sachant que je ne connaissais d'elle que son nom et prénom je ne pouvais pas réellement déterminer si oui ou non elle était bien ma partenaire du jour. Peut-être attendait-elle quelqu'un d'autre ? C'était possible en effet. Dans tout les cas, il n'y avait pas trente six solutions, pour le savoir je devais lui poser la question directement ! C'est donc avec mon habilitée légendaire que je prononçai ces quelques mots :

« Zanshi, je suppose ? Si oui, moi c'est Kitase Shinichi, épéiste de Kiri. Bref, si t'es prête on peut y aller à moins que tu ais des questions ? »

Espérons que ce soit elle Zanshi...

Mon attente assez longue de quelques heures fut récompensée par l'approche et finalement l'arrivée du navire. Arrimé il déversa sur le quai son flot de passager, des vieux, des jeunes, des pas trop beaux et des pas trop laid, enfin, tout ce dont un monde avait besoin pour ''être''. Cependant aucun d'entre eux ne ressemblaient à un ninja, et d'ailleurs aucun d'entre eux ne semblaient prêter importance à ma présence ici, la frustration et la vexation d'une attente inutile commença à s'emparer de mes entrailles, je soupirai. Puis finalement ce sentiment de solitude s'estompa quand un jeune d'approximativement mon âge se présenta à moi sous le noms de Kitase Shinichi, épéiste de Kiri..

Épéiste, un sourire à peine visible se dessina sur mes lèvres, ces ninjas venant de ''villages'' s'affublaient souvent de titres absolument grotesque, néanmoins je n'y prêtais aucune attention puisque moi aussi je m'étais attribué un petit nom, histoire qu'on se souvienne bien de moi, en plus des marques que je laissais, parce que j'avais remarqué qu'en plus de marquer le corps, le plus interessant était de marquer l'esprit, c'est un plus en somme ! Bref bref bref. Au moins ce Kirijin était il équilibré, il faisait parti d'un village, bon ok, heureusement il n'était pas trop repoussant. M'enfin, je gardais ces remarques pour moi, alors que mon sourire s'effaçait. Visiblement il savait déjà qui j'étais, ou du moins comment je m'appelais. Ils étaient bien informés les bougres.

« Shinku Zanshi, nop, je n'ai aucunes questions. Par contre j'en ai posé quelques unes à d'autres personnes, je m'ennuyais.. Vos chuunin ont été vu dans le village il y a quelques jours, ils se sont dirigés vers le nord... Bref, maintenant on peut y aller. »

Je connaissais un peu ce pays, j'avais pu visiter en quelques sortes les montagnes, et quelques autres villages. Je n'allais pas le guider sur ces terres gelées, il y avait des panneaux, fallait s'en servir. Puis là, finalement, une question me vint à l'esprit alors que nous marchions vers l'extrémité nord du petit hameau. Je me demandais pourquoi des chuunins étaient venu ici pour faire de la reconnaissance, je veux dire, y a pas grand chose à éclairer ici, tout est gelé, froid et très difficilement praticable, ils venaient peut être vérifier que les pingouins n'essayaient pas de prendre le contrôle de cette nation.

« Pourquoi des ninjas de Kiri sont venus ici ? C'est pas comme si un danger imminent se profilait dans ce pays... Il est très paisible.. Enfin, ce ne sont pas mes affaires »

Ajoutais je.

Effectivement, je doutais très fortement, et c'était peu dire, qu'il me dirait quoi que ce soit, c'était ''Top secret'' certainement, c'est comme s'il me demandait mon tour de poitrine, j'avais peu de chance de lui donner des vrais informations, ou si difficile à vérifier.. Mais je pouvais quand même imaginer que Yuki n'était pas la grand menace de ces derniers temps, une armée presque inexistante, un peuple pacifique.. Bon, comme partout ailleurs, le pays de la neige devait compter son quota de tordus, criminels et autres malfrats.

En attendant je me montrais sous un bon jour, je n'avais rien contre Kiri, si ne fut que soit un village réunissant la pire vermine au monde : le shinobi.

La rousse, comme je m'amusais déjà à l'appeler, avait eu la présence d'esprit de récolter des informations avant même que je n'arrive. C'était une bonne chose. Finalement, elle allait peut-être m'être utile. Dans tout les cas, vu qu'elle l'avait fait au préalable, cela allait nous faire gagner énormément de temps et comme je le dis souvent, le temps c'est de l'argent, et l'argent, c'est important !Bref, vu que l'argent était important et qu'elle m'en avait fait gagner en me faisant gagner du temps, elle était importante – n'essayer pas de comprendre le syllogisme, il est totalement stupide –. Ainsi, d'après ses renseignements, mes camarades avaient été vus pour la dernière fois vers le Nord de Yuki no Kuni. J'étais venu plusieurs fois dans ce magnifique pays et je connaissais donc plus ou moins la route à prendre. Quand bien même cela n'aurait pas été le cas, il m'aurait suffit de suivre la voie indiquée par les panneau longeant les routes enneigées. C'est d'ailleurs après quelques temps de marche sur ces fameuses routes que la rouquine me posa une question tout à fait pertinente. Un peu déplacée mais pertinente tout de même. Elle voulait savoir pourquoi des chûnins de mon village s'était amusés à partir en éclaireur dans Yuki no Kuni.

« Ils sont partis vérifier si un déserteur s'est bien réfugie dans ce pays. Comme tu le dis si bien « il est si paisible » ...Personne n'irait chercher des nukenins ici. Pourtant nous avons eu des échos comme quoi un nukenin de Kiri se trouverait bien à Yuki no Kuni et c'est visiblement le cas puisque les éclaireurs sont portés disparus et certainement mort. »

Je continuai doucement d'avancer vers le nord jusqu'à ce qu'enfin je décidai de faire appel à mon plus grand atout pour retrouver les chûnins. Nous étions, je pense, suffisamment proche de la zone où ils devaient se trouver, il était donc temps de se mettre sérieusement à leur recherche. N'ayant pas les capacités de détection d'un senseur, je dus appeler mon acolyte et ami Suppai. Pour ce faire, je m'arrêtai, mordis mon pouce afin d'en faire sortir quelques goutes de sang, composai quelques mudras puis claquai ma main au sol. Une fois ceci fait, une petite salamandre bleue sortit de nulle part se fit voir à travers un épais nuage de fumé. Il s'agissait de la salamandre Suppai dont les capacités sensorielles étaient bien supérieurs aux miennes. C'était d'ailleurs souvent pour cela que je l'invoquais. La petite bête prit, comme à son habitude, ses aises en sautant sur mon épaule, lieu où il avait l'habitude de se trouver lorsque je nécessitais son aide.

« Qu'est-ce qu'il se passe encore ? »

En fouillant ma poche gauche, je pris un bout de tissu qui appartenait, d'après ce qu'on m'en avait dit au QG, à l'un des chûnins envoyé en éclaireurs. Le but était de faire en sorte que Suppai s'imprègne de cette odeur afin de pouvoir éventuellement détecter cette même odeur. En effet, l'une des capacités spécifiques des salamandres de nuit était de pouvoir chasser en se référant uniquement à leur sens de l'odorat. C'est dire donc, si ce dernier est développé chez ces animaux. Dans le cas présent, son don n'allait pas me servir à chasser mais à retrouver mes confrères shinobis. Bref, comme dit précédemment, je pris le bout de tissu puis le portais aux narines de l'amphibien. Je n'avais pas besoin de lui dire explicitement ce que je souhaitais de lui, il m'avait très bien compris. En effet, ce n'était pas la première fois que je lui demandais d'effectuer les tâches de détection par conséquent il savait parfaitement ce qu'il avait à faire.

« Étrange, je ne sens rien désolé. La personne à qui appartient ce tissu n'est pas là. Par contre deux personnes avancent vers nous...  »

Étrange en effet. Peut-être n'étaient-ils pas là ou bien n'étions nous pas encore assez avancé pour que Suppai puisse les détecter ? Après tout il n'était pas capable de ressentir les odeurs à des milliers de kilomètres à la ronde. Dans tout les cas, son flair ne nous avait pas été inutile puisque deux personnes semblaient s'avancer vers nous...Qui pouvaient-ils bien être ?

Spoiler:

Deux mecs sortis d'on ne sait où sont là. Le plus étrange étant qu'ils avaient des bandeau et l'uniforme de Kiri. Cependant Suppai m'avait bien informé du fait que le Kirijin à qui avait appartenu le bout de tissu n'était pas présent. Par conséquent, il y avait deux solutions plausibles à ce problème. La première était simple, les deux gus étaient simplement des nukenins, nos ennemies où je ne sais trop quoi. Ils avaient eu la présence d'esprit de se transformer via le henge et tentaient de nous piéger. La seconde possibilité qui est, ma foi, tout aussi plausible, était que les deux personnes ici présente étaient des camarades de notre cher homme dont l'odeur était indétectable.

Ne sachant combien d'éclaireurs avaient été perdus à Yuki no Kuni tout était plausible. Si encore on m'avait dit que seulement deux shinobis Kirijins avaient été envoyés, là j'aurai pu me douter de quelques chose néanmoins cela n'avait pas été le cas. Ils pouvaient bien être deux, trois, quatre voire même dix si ça leur chantait. Qui plus est, les deux « Kirijins » avaient été très bien informés...Effectivement, ils connaissaient tout deux mon prénom ce qui me laissa croire qu'ils étaient bel et bien de mon village. Après tout, malgré mon grade je n'étais pas connu internationalement, du moins c'était ce que je pensais. Soudainement, un de mes deux « confrères » frappa la rouquine qui m'accompagnait. Cette dernière me fit alors une remarque quant-à la violence de mes pseudos camarades... Je n'avais qu'une chose à dire : C'est faux ! Si ça avait été de vrais Kirijins, elle serait déjà morte ! Ah ah...

« Allez Shini' ! On, enfin je veux dire, TU te les fais en vitesse ! Ils doivent savoir où se trouvent les Kirijins partis en éclaireurs. »

Il avait pas tort le Suppai. Les deux faux Kirijins devaient certainement avoir des informations de première qualités concernant les shinobis de la brume envoyé éclaireurs. De ce fait, nous devions à tout prix nous charger d'eux en vitesse – sans les tuer bien évidemment – puis les interroger. Pour ce faire, je plaquai mes deux mains au sol afin de faire sortir de ce dernier trois petites salamandres constitués de terre qui n'avaient qu'un seul but : Celui de s'enrouler autour des ennemies et ainsi obstruer leur mouvements. Dans le même temps, je fis changer la texture du sol. Celui-ci devint alors boueux sur zone relativement petite. Le but de cette manœuvre était simple ; Je souhaitais gêner au mieux les deux faux shinobis de la brume afin que ma camarade du jour, Zanshi, s'occupe d'eux. Après tout, c'était elle qui s'était fait frappée par le criminel tout à l'heure. De fait, c'était aussi à elle de se venger de cela. De plus, sa précédente technique m'avait plus ou moins intrigué. L'homme l'avait simplement touché et pourtant il semblait avoir souffert comme si cette femme arrivait à faire chauffer son propre corps. J'avais hâte d'en voir plus. Espérons qu'elle profite de l'ouverture que je venais de lui faire.

Spoiler:

Ce n'était pas un henge...Comme elle me l'avait si bien fait remarquer ils n'avaient pas repris leur apparences « normales » après s'être fait attaquer par la nukenin à la chevelure écarlate. Pourtant … Je n'y comprenais pas grand chose. Ils ne pouvaient pas être les véritables Kirijins puisque ma salamandre m'avait bien spécifié qu'ils n'avaient pas la même odeur que celle qui était imprégné sur le tissus. Finalement, tout devint clair avec ses insinuations. Mon « lézard » comme elle l'appelait ne devait pas être en mesure de faire la différence entre un être vivant et mort. Ce qui est compréhensible puisqu'une fois mort. Je n'étais pas expert dans tout ces domaines là mais il semblait bien que l'odeur de chair putride avait masqué l'odeur que pouvait avoir mes camarades lorsqu'ils étaient vivants. Si la rouquine ne se fourvoyait pas, quelqu'un les manipulait en usant de la nécromancie. Cet art répugnant...J'aurai dû m'en douter. J'avais pourtant déjà fait affaire à plusieurs reprises avec des shinobis qui utilisaient ces techniques abjectes. Je savais donc de quoi ils étaient capable néanmoins je n'avais rien vu venir. A ce moment précis, les souvenirs fluaient et refluaient en moi. La mission de rang A avec Lilith et le groupe de nécromanciens qui attaquait les villages de Tsuchi no Kuni, la bataille et l'explosion de la crypte avec Kiru, oui je m'y connaissais en nécromancie. Bien évidemment je n'avais aucune notion pratique de cet « art » néanmoins j'avais déjà affronté suffisamment adepte de cette capacité pour pouvoir lui en parler et ainsi l'informer de deux trois choses qu'il serait bon qu'elle sache.

« Un peu oui, j'ai déjà affronté plusieurs shinobis utilisateur de cadavres. Je ne sais pas grand chose du nukenin qu'ils sont parti chasser toutefois il semble évident, au regard des informations que nous possédons, que l'ex Kirijin arrive à contrôler les morts comme un marionnettiste contrôle son pantin. En général, les cadavres sont faibles qualitativement parlant. Par contre quantitativement c'est une autre affaire. Ils sont le plus souvent nulles mais leur nombre est ô combien impressionnant. Pour ce qui est deux hommes que nous avons là, ce sont certainement les Kirijins envoyés en éclaireurs. Ils ont dû être transformer en une sorte de zombie. Cela expliquerait pourquoi Suppai n'a pas pu les reconnaître comme étant les Kirijins que nous devions rechercher. Je pense qu'il vaudrait mieux quitter la zone vite fait avant que d'autres cadavres ambulants viennent nous chercher. Affronter des cadavres ne nous mènera à rien, nous devons trouver où se cache le nécromancien. La dernière fois que j'avais eu affaire à ce genre de ninja, j'avais eu beaucoup de mal à les débusquer. Espérons que cette fois-ci ça soit un peu plus simple. »

Oui, espérons ! Je n'avais pas envie de me coltiner la traversée d'un village fantôme, une grotte, un tunnel, une tour à gravir ou je ne sais trop quoi encore. Déjà que j'avais eu le droit à la totalité des choses citées précédemment lors de notre mission de rang A avec la Fuketsu Sakki alors recommencer toutes ces épreuves avec la rousse, non merci ! Enfin bref, nous devions chercher celui qui dirigeait les cadavres dans l'ombre, le fameux nukenin de Kiri.

« D'autres personnes arrivent. Ils sont bien plus nombreux cette fois. Qu'est-ce que vous comptez faire ? »

Fuir était sans aucun doute la meilleure solution. Affronter inlassablement des cadavres allait nous épuiser et vider nos réserves de chakra et ça, c'était certainement ce que souhaitait le nécromancien de nous.

Spoiler:

J'écoutais le ninja de kiri parler, et puis la salamandre ? Je n'en savais pas plus sur le fonctionnement de ce pouvoir, les cadavres avaient ils un lien avec le contrôleur, celui qui les contrôlait entendait il ce nous disions ? Tout ce qui m’intéressait, aucun de nous deux le savait visiblement. Bref, une horde s'approchait donc de nous, je sentais ce que voulait Shinichi, fuir. Peut être avait il raison, mais j'étais sûr et certaine que nous étions sur la bonne voie, rencontrer ses hommes, ou du moins ces morts vivants ici ne faisait que conforter mon intuition, et j'avais une très très bonne intuition ; j'étais une femme après tout. Mais mon comparse avait raison, on devait trouver le nukenin ! J'avais une solution, peut être un peu simpliste, mais je pouvais toujours essayer : contourner la foule nous approchant et continuer d'avancer..

« C'est peut être un peu risqué, mais on peut essayer de contourner cette horde ; je suis sûr qu'on est sur le bon chemin.. Je vais créer quelques clones ils passeront par différents endroits, si l'un d'entre eux disparaît, je saurai pourquoi ; ça peut nous permettre de délimiter une zone, un périmètre ; je pense que celui qui contrôle ces corps doit avoir une portée maximale, sinon on aurait rencontré les deux autres avant... Non ?.. »

Je posais la question mais je savais d'avance que mon raisonnement était bon, de même j'étais sûr que mes clones rencontreraient des zombis sur leurs routes, leur mission était de disparaître dés qu'il en croiserait, on pourrait ainsi, en quelques sorte, ''trianguler'' la position de notre, il devrait se trouver au centre, à l'intersection de chaque trajectoire qu'emprunteraient mes clones. Il y avait cependant une faille à mon plan, peut être que les cadavres viendraient de fausses directions pour nous induire en erreur, mais je doutais très fortement que notre cible parvienne à ce point à nous anticiper. Bref, je mis mon plan en action avant que l'on change d'itinéraire ; je plaçais mes mains devant moi et apparaître quatre clones consistants, des copies conformes ; résistantes dégageant autant de chaleur de moi. Elles savaient ce qu'elles avaient à faire.

« Si tu peux en créer toi aussi... Et ta salamandre aussi ; pour que l'illusion soit parfaite.. On les envoie dans dix directions, on reprend notre route, et on attend qu'ils trouvent.. »

Faire ces quatre clones avaient bien pompés dans mes réserves de chakra mais je n'étais pas faible, le temps et l’entraînement m'avaient permit de devenir plus forte, plus résistante. Mes clones partirent chacun vers leur point de chute ; et j'attendis que le kirijin réagisse.. Peut être avait il une meilleure idée ? Je prenais les devants mais, peut être qu'il avait un don de senseur, ou que sa salamandre, ou une autre pouvait détecter les flux de chakra.. Dans ce cas je serai pour une idiote.

« Ton ami m'a quand même fait mal... »

finis je en me passant la main sur le ventre.

Elle était maligne la rouquine. C'était tellement bien pensé que j'allais lui obéir tient ! Oui oui, un épéiste qui obéit à un chûnin nukenin, c'est étrange mais c'est la vie. Et puis, ça me changera des missions où je dois toujours prendre les devants et ou je dois toujours faire tout tout seul. Pour une fois, je la ferme. J'agis comme on me le demande et c'est pas plus mal. Au pire, si ça tourne mal, nous pourrions toujours aviser. La jeune nukenin à la chevelure de braise me fit alors remarquer que mon « camarade » lui , je cite, « avait fait mal » ; ce à quoi je répondis par un simple « navré pour toi ». Oui, la discussion et moi ça faisait deux. J'avais d'autre choses à faire que de me préoccuper de son petit ventre. Effectivement, je devais, comme elle me l'avait si gentiment demandé, créer quelques clones puis suivre les instructions de la rouquine. C'est à dire que je devais envoyer ci et là les copies de ma personnes afin de pouvoir éventuellement détecter la position de notre ennemie nécromancien.

Une fois ceci fait, j'avançais avec Zanshi comme cette dernière me l'avait encore une fois demandé. Les secondes et les minutes passèrent jusqu'à ce qu'enfin certains de mes clones se dissipèrent. Enfin, se dissipèrent, façon de parler. Je savais pertinemment qu'un clone de lave consistants ne pouvait disparaître comme si de rien était. Je pus donc en déduire qu'ils avaient bien été détruit par des zombies ou je ne sais trop quoi encore. Comme la nukenin l'avait si bien prédis, les clones ainsi que leur disparations nous donnèrent plus ou moins l'endroit où devait se trouver le nukenin de Kiri.

« Pas mal ton plan. Ça a marché visiblement »

Oui, ça m'agaçais de l'admettre mais peu importe. Elle avait eu raison sur toute la ligne. Son plan était parfait et moi j'étais nul. Enfin bref ! Ça n'allait pas se passer comme ça. Alors que nous avancions encore et toujours vers la soit disant position de notre cible, Suppai, toujours sur mon épaule me chuchotait à l'oreille :

« Elle est forte la femelle, là. Il y a bien quelqu'un à une cinquantaine de mètres d'ici et il ne bouge pas d'après mon odorat, c'est sûrement notre homme. »

….C'était officiel, j'en avais marre. Zanshi avait raison par ci, Zanshi avait raison par là, Zanshi avait eu une bonne idée. Zanshi est forte. Et moi hein ? ET MOI ? Et moi ? … moi ? Et bien moi j'étais totalement inutile ! Mais croyez-moi, ça n'allait pas se passer ainsi ! Dès que le nécromancien serait à porté de vue, je me chargerai de lui en vitesse tout en coiffant Zanshi au poteau. À moins qu'elle n'ait encore une superbe idée pour me rendre encore plus inutile que je ne l'étais actuellement ? Dans tout les cas, je verrais bien ce qui se passera.

« Nous y sommes. Suppai sent quelqu'un d'immobile non loin d'ici. Pile à l'endroit prévue. Accélérons, cette mission touche bientôt à sa fin. »

Nous avançons peu à peu. Les lieux ne semblaient pas réellement être accueillants. Était-ce le signe que le nukenin se trouve bel et bien ici ? Peut-être. Dans tout les cas, nous avions ralentis le pas Zanshi et moi. Il aurait été en effet dommage de se faire piégé bêtement tout simplement car nous étions pressés d'en finir. Bref, nous avancions prudemment et c'était sûrement ce qu'il y avait de plus intelligent à faire. Les paysages austères défilaient devant nous jusqu'à ce qu'enfin la jeune rouquine et moi vîmes ce qui ressemblait fortement à ce que l'on put appeler une planque.

Il s'agissait pour être tout à fait précis d'une sorte de petite cabane. Enfin...Cabane ; Ce mot me paraissait bien péjoratif. En réalité la bâtiment était à mi chemin entre la vulgaire cabane et le petit chalet. Toujours est-il que, par instinct, de shinobis l'écarlate et moi fûmes en alerte, c'est pourquoi, ni une ni deux, nous nous arrêtâmes au même moment. Il était là. En effet, comme l'avait fait remarqué Zanshi cela correspondait parfaitement avec les coordonnées et informations que nous avions, il semblait donc évident que le nukenin de Kiri se trouvait ici. Oui, il ne pouvait en être autrement.

Ainsi, lorsque la porte de la maisonnette, s'ouvrit, mes yeux se fixèrent sur notre homme. Ce dernier avait l'allure parfaite du sale type. Autre défaut qu'il avait, il était confiant, très confiant. Trop confiant dites-vous ? Peut-être. Dans tout les cas, cela allait lui porter préjudice. Penser faire de moi un pantin...Il en avait de bonnes celui-là. Le mieux dans ses déclarations, c'était la fin ; « ça va être facile »...Il était sérieux là ? Il n'y avait pas à dire, de nos jours, les gens se croient tout puissant. Dans son cas, c'était une grave erreur.

À peine avait-il terminé de déblatérer ses absurdités qu'il avança sur nous et nous lança une salve de kunais. Kunai que ma partenaire arrêta avec son sabre et d'une facilité déconcertante. AH qu'est-ce que je foutais là ? Je devais lui voler la vedette à celle-là ! Voilà que je me réveille – un peu tard – ; Soudainement, deux nécromanciens foncèrent sur nous. Il avait donc fait un clone ? Et bien soit ! Zanshi avait, semble-t-il, activé une armure s'apparentant plus ou moins à ce que je pouvais faire avec le Yoton Dama. Ainsi, l'un des deux shinobis – allez savoir s'il s'agissait du clone ou de l'original – fonça vers la jeune femme au regard de braise. Ce dernier explosa alors qu'il n'avait à peine atteint la kunoichi cela étant due à la forte chaleur que cette dernière dégageait via son armure. Bref, vous l'aurez compris, il s'agissait d'un clone. À moi de m'occuper du dernier ! YOUHOU. L'heure du gloire du Lutin Bleu était arrivée. Zanshi n'avait eu qu'un vulgaire clone ; Qui allait se faire le vraie nukenin, le vrai super méchant ? C'était bibi ! C'était moi ! Kitase Shinichi !

Déterminé et décidé à en finir, je dégainai mon sabre, le fis liquéfier. L'Eiba Eki Kara prit alors la forme d'un long fouet constitué d'eau et...C'est parti ! J'allais lui montrer, moi, à cette Zanshi, comment on utilise une arme. Fonçant sur mon adversaire arme à la main, j'utilisai un de mes genjutsu favoris ; Celui nommé Idou no Kiyoku. Quel était ses effets ? Et bien pas grand chose. Ce n'était rien de plus qu'une déstabilisation de la perception du temps. Grâce – ou plutôt à cause de cette technique – le déserteur allait perdre sa lucidité, si bien que mon coup de sabre déjà accéléré par ma technique de Kenjutsu bidon – oui, ça reste une vulgaire technique de rang C – allait être visible par sa personne que quelques secondes en retard, ou plutôt devrais-je dire, quelques secondes TROP tard.

Toutefois, bien que mes coups ainsi que mon genjutsu avaient pour but de me donner l'avantage, notre opposant avait eu la présence d'esprit de se protéger au dernier moment alors que je tentai tout juste de lui asséner un coup de fouet. Résultat, même s'il avait perdu la notion du temps et même s'il ne voyait pas mes mouvements comme il aurait dû, En posant ses mains au sol, le nukenin de rang B adepte de l'art de la nécromancie érigea une grande barrière d'eau...J'étais mal. Mon vieux fouet n'était pas en mesure de percer la barrière ressemblant trait pour trait au Suijin Heki. J'allais devoir utiliser quelques chose de plus...Violent et vite. En l'espace d'un instant, avant même que fouet n'entre en contact avec son mur d'eau, mon fouet liquide reprit une forme métallique. Seule différence – et non la moindre – avec la forme classique de mon sabre, cette fois-ci il ne s'agissait plus d'un Katana classique mais d'une véritable épée dentelée mesurant quelques mètres. Sous cette forme, mon sabre était désormais apte à trancher les matières les plus résistantes et ce n'était pas son petit mur d'eau qui allait faire exception à la règle si bien qu'en un coup, je perçai son mur et sa garde par la même occasion. J'avais fait exprès de planter mon sabre à quelques centimètres de son corps – le but étant bien évidemment de ne pas le tuer – j'avais cependant bien fait en sorte que quelques dents de l'Eiba Eki Kara touchent et déchiquette le flanc gauche de notre cher déserteur – oui, même si je ne devais pas le tuer, j'avais le droit de le faire souffrir ne serait-ce qu'un tout petit peu. Par ailleurs, un nukenin blessé était bien moins dangereux qu'un nukenin en pleine possession de ses moyens –. Le nukenin avait été mis hors d'état de nuire. Nous pouvions rentrer chez nous. Enfin, moi je pouvais rentrer chez moi, elle était sûrement de la région. Alors que je venais de mettre le déserteur K-O. Je me retournais tout sourire vers la rouquine. Je n'avais qu'une chose à lui dire :

« Mission accomplie. »

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