Un vol. Réflexion au sources chaudes [Mission rang C - Akashi]

Huriko répondit à Akashi en lui donnant une information assez perturbante, il avait entendu le nom du Bakushô. Donc c'était maintenant une certitude, il en avait après les deux shinobis, ou peut-être qu'Akashi. Toujours dans son moment humoristique, Huriko ne voyait pas le problème qui se créait sous ses yeux, mais il ne pouvait pas le blâmer. Être réveillé de la sorte, ça ne pouvait rien engendrer de bon, et là ces sens et son instinct n'était pas encore activé. Il allait donc laisser son partenaire jouer la carte du touriste comme fait au paravent, et donc d'ouvrir la porte au policier. Akashi avait une idée, que l'on va qualifier de bonne vu le peu de temps de réflexion de la part du kumojin. Il allait donc laisser son partenaire jouer la carte d touriste comme fait au paravent, et donc d'ouvrir la porte au policier. Akashi serait caché pour pouvoir analyser ce qui allait se passer par la suite.

Ainsi, il pourrait déduire ce qu'il se passait vraiment autour de ce mystère. Regardant attentivement son camarade, les policiers toquèrent pour pouvoir rentrer et demandant après Huriko. Il allait prendre le risque de laisser Huriko se débrouiller, mais c'était un mal pour un bien. Akashi s'adressa au jeune Seki tout en murmurant, et le rassurant par lui aussi un trait d’humour.

« Bon, ils vont surement t'emmener. Il ne fallait pas prendre ce désert, je voulais te le dire, mais tu avais l'air si heureux. »

Un sourire arbora le visage d'Akashi, puis il reprit de manière plus sérieuse, en reprenant ce qu'il fait dit plus haut.

« Non, je rigole, bon, tu vas ouvrir la porte, et pendant ce temps, je vais me cacher pour que je puisse réagir en cas de soucis. S'il me cherche, tu dis que je suis allé aux sources. S'il me cherche, tu dis que je suis allé aux sources. »

Akashi fit un clin d'œil à son ami, puis il se dirigea sur la pointe des pieds pour trouver une place ou se cacher. Il y avait une sorte de buanderie avec de grande porte, il décida que se serait le lieu le mieux positionné pour tout voir, entendre. Le Bakushô se glissa donc dans l'armoire, et laissa une petite fente entre les deux armoires afin de pouvoir apercevoir ce qu'il se passait. Il sortit tout de même sa main pour faire un signe de la main, comme quoi il était caché et que Huriko pouvait ouvrir la porte.

C'était une stratégie comme une autre, quoique un peu basique. Mais il ne pensait pas que son partenaire, de grand matin, aurait eu une brillante idée. Ça se voyait qu'il était encore un peu dans les vapes, donc le mieux était de ne pas le confronter à ce genre de décision. Maintenant que le suspens est à son comble, Akashi avait une pleine confiance en les talents d'improvisation du jeune Seki. Hier soir, il l'avait démontré, alors il ne se faisait aucun souci.

Tout cela n’annonçait vraiment rien de bon, pourquoi la police était elle présente sur les lieux? Elle n’avait vraiment pas prévu de prendre du bon temps ici, de se détendre au sources chaudes, ni même de prendre un repas à au restaure de l’auberge. Les policiers étaient à la recherche des deux genin. Huriko se demandait la raison de leurs présences, ils n’avaient rien fait de mal. Se qui faisait paniqué l’adolescent, c’était qu’il n’avait pas la moindre idée de se devait faire. Le cerveau du Seki qui était d’habitude si active et le permettait de se sortir des pires situations était encore en phase de sommeil. Le genin avait un temps de réaction aussi proche que celui d'un escargot, avec la pression de la police, il n’était vraiment pas dans les meilleures conditions pour réfléchir. Akashi était heureusement la pour aidé son équipier, il était tout d’abord de destressé son partenaire tout en murmurant. Le Bakushô évoqua alors le vol du dessert hier, il ne l’avait pas empêché car Huriko avait l’air si heureux. Même si c’était pour rire, le Seki était touché de l’attention de son équipier. Akashi passa au chose sérieuse, le petit génie avait déjà trouvé un plan.

Le Bakushô proposa courageusement de se caché pendant que Huriko s’occuperait des policiers. C’était vraiment très noble à Akashi de laissé au Seki le costume du héros pendant que celui ci irait se cacher. Le Bakushô faisait la d’un véritable esprit d’équipe, laissé le meilleur rôle pour son partenaire était un signe fort. L’adolescent fit un clin d’oeil à Huriko puis essaya de trouvé une cachette. L’un des policiers continuait de tapé à la porte et ordonnait tout en même temps d’ouvrir la porte au jeune Seki. Akashi s’était caché dans ce qui pourrait bien être une buanderie, Huriko ouvrit aussitôt la porte. Juste au moment d’ouvrir la porte, un policier avait l’intention de fracassé la porte. Dans son élan il fut emporté et son coup fut donné dans le vide. Le policier rentra dans la pièce à toute à l’heure pour finir par s’écraser sur le sol. Une scène vraiment drôle à voir et Huriko ne pouvait pas se retenir. Le Seki rigola sans se gêner, se qui semblait énervé passablement tout les policiers présents sur les lieux. Le policier tombait, se remit debout en tapotant sur ses vêtements. Les trois policiers présents dans la chambre fixaient Huriko, l’adolescent était légèrement paniqué. Le policier qui était récemment tombé prit la parole.

Tu es bien Seki Huriko, n’est ce pas?

Oui monsieur le policier, c’est bien moi.

Nous avions des questions à te poser, toi ainsi qu’a ton ami Bakushô Akashi. Nous savons qu’il est ici avec vous. Nous avons frappé à sa chambre et malheureusement il n’y était pas. Première question où est votre ami?

Je ne sais pas monsieur l’agent, je ne l’ai pas vu.

Huriko faisait semblant de ne pas l’avoir vue et prenait une voix assurée.

Ne nous mentez pas, nous savons qu’il est ici. Nous l’avons vu remonter avec un sachet de viennoiserie, le même qu’il y a dans cette pièce sur la table de chevet.

Huriko n’avait pas prévu cela, il allait devoir faire preuve d'imagination. Heureusement que l’adolescent était doué pour mentir quand la situation s'y prêtait, son jeu d’acteur allait faire une nouvelle fois la différence.

Mon ami m’a réveillé pour m’apporter des croissants, il me connaît bien maintenant il s’est que j’en raffole. Je vous en aurait bien donné mais malheureusement il ne m’en reste que deux et je ne me sens pas le coeur de partagé. J'espère que vous comprenez mon geste, si vous le souhaitez je peux vous accompagné à la salle de restaurant, je vous invites.

Le policier était agacé par l’attitude plutôt simplet du jeune garçon, il prit un ton autoritaire pour s’adresser au petit genin.

Arrête de prendre ce ton avec nous, sinon nous terminerons cette conversation au poste, c’est ce que tu souhaites?

Bien sur que non monsieur, je crois bien qu’il est au source d’eau chaude. Oui c’est bien ça, il me l’a dit quand il m’a apporté les viennoiseries.

Après cela, il ordonna à un des deux policiers restant d’aller y jeter un oeil si tout cela était vrai puis reprit la conversation.

Très bien, où étiez vous hier soir au alentour de 22h00?

Dans ma chambre pourquoi cette question?

Est ce qu’il y a quelqu’un pour confirmer votre version?

Oui, mon ami Bakushô Akashi.

Très bien, nous avons plus de questions à vous posez, nous allons maintenant interrogé votre ami. Quelque chose me dit que l’on se reverra très prochainement.

Juste après ces derniers mots, les deux policiers quittèrent les lieux en refermant la porte. Huriko était sans réaction, il n’avait toujours pas comprit pourquoi les policiers avaient voulu lui parlé. Peut être que son partenaire avait une idée sur le pourquoi.

Le policier toquant à la porte entra dans un grand fracas lorsque Huriko décida d'ouvrir la porte. Le malin voulant l'enfoncer, c'était retrouver à enfoncer le vide, d'où sa chute ridicule. Le Seki en rigola, et Akashi sourit légèrement, ne voulant pas faire de bruit non plus. Leur entrée en matière confirma l'hypothèse du Bakushô comme quoi, c'était des abrutis finis. Répondant aux diverses questions des hommes, le compagnon du kumojin joua très bien le rôle qui convenait à la situation, le garçon un peu limité qui ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Il avait parfaitement entubé les policiers qui commencèrent même à s'énerver. Akashi trouvait la performance de son équipier plus que remarquable. D'ailleurs, il indiqua volontairement la position fictive du Bakushô. Maintenant que l'attention des policiers était ailleurs, ils se déplacèrent tous pour sortir de la chambre et s'en aller aux sources chaudes. Tout se passait comme prévu, mais le Bakushô décida en son âme et conscience de prendre une initiative, que son partenaire n'apprécierait peut-être pas, mais tant pis.

Pendant que chaque policier sortit de la pièce, Akashi sorti aussi de la buanderie. En un bref instant, il se concentra, effectua un claquement de doigts, et pris pour cible un des policiers. Il le bloqua avant d'arriver à la sortie en le perturbant un maximum au niveau psychologique. Ce qu'il était en train de voir ? Rien, juste le mur. En gros, il voulait bouger, mais son corps refusait, enfin, c'est qu'il croyait. Une fois dans le genjutsu, Akashi en profita pour se déplacer rapidement vers celui-ci. Il posa une main sur sa tête, et pu y lire les informations qu'il voulait. En quelques secondes, il avait trouvé ce qu'il voulait. Il retira donc sa main, se recracha dans la buanderie et libéra son prisonnier.

Celui-ci se retourna d'un coup sec, l'air apeuré et regarda Huriko d'un air complètement bouleverser. Il devrait penser que le surmenage en devait être la cause, en tout cas, il ne fit aucun commentaire à huriko et se retourna pour rejoindre ces coéquipiers.

Après quelques secondes, Akashi ressortit de la buanderie pour fermer la porte. Il regarda son coéquipier avec un air satisfait et confiant. Sans dire un mot, il alla se rasseoir sur la chaise à laquelle il était il y a quelques instants. Prenant un pain au chocolat, il en mangea une bouché et s'adressa à son partenaire en faisant abstraction de ses sentiments. D'un ton amusé et hautain, il s'adressa donc à son homologue.

« Et bien, tu n'aimeras peut-être pas la manière. Ou tu n'as peut-être pas compris ce que je venais de faire, mais je viens d'obtenir de bonnes infos. Pour être clair, j'ai bloqué le policier et fouiller dans son esprit. J'ai implanté une question, à laquelle il m'a répondu franchement. La méthode que j'ai employée est certes, pas très orthodoxe, mais elle est efficace. Donc soit, tu veux entendre ce que j'ai appris, soit tu continues la mission sans vouloir entendre mes propos, ce que je comprendrais. Alors à toi de voir. »

Ne voulant pas créer de malaise, Akashi laissa le choix à son compagnon de connaitre ou non, la fameuse raison des policiers de venir perturber le duo dans son enquête. Il savait que Huriko était un bon shinobi, surement qu'il respectait les règles de mission et autres stupidité qui obligeaient les shionbis à agir de certaines façon, ou pas. Comme lui, n'en avais rien à faire, cela ne le venait pas, mais son partenaire peut-être…

Huriko venait tout juste d’être interrogé par la police, pour une raison qu’il lui était totalement inconnu. Pendant qu’un des policiers avait quitté les lieux, Akashi fit une initiative pour le moins audacieux. Le Bakushô sortit de sa cachette pour se diriger vers le policier restant. Quel idée avait il en tête pour tenter un truc pareil? Le genin prenait la un gros risque, allait il réussir? Huriko se contentait de regardé la scène, il ne comprenait encore une fois rien à la situation. Son partenaire était vraiment imprévisible, toujours des idées les plus surprenantes les une des autres. Le Seki avait beaucoup de mal à cerné son équipier, peut être avec le temps il s’y habituerait. Ce qui intriguait Huriko était que son partenaire lui avait demandé de mentir sur sa position, alors pourquoi Akashi était soudain sortit de la buanderie? Le Bakusho fit un claquement de doigt, sa cible était le policier encore présent dans la chambre. Akashi le bloqua avant que celui ci arrive à la sortie, que venait il de faire? Le policer s’était arrêté quelques secondes, il était comme paralysé. L’homme semblait ailleurs, comme si il ne maîtrisait plus son corps.

Le policier reprit ses esprits et se retourna en direction de Huriko. L’homme qui était tout à l’heure légèrement enervé par l’attitude du Seki était maintenant totalement paniqué. Son regard avait étrangement changé d’un seul coup, il regarda l’adolescent l’air bouleversé, totalement apeuré. Akashi en avait profité pour retourné se cacher comme si de rien n’était. Le policier ne fit pas le moindre commentaire et quitta définitevement les lieux. Huriko ne disait rien, il attendait d’avoir les explications de Akashi. Qu’est ce qu’il avait fait à l’homme pour qu’il soit dans un état psychologique pareil. Le Bakusho sortit une nouvelle fois de sa cachette pour fermer la porte de la chambre. Sans un mot il se dirigea sur la chaise où il était assis très récemment en prenant au passage un pain au chocolat. Le genin prit une bouchée de la viennoiserie et prit la parole pour expliquer son geste. Son acte ne serait peut être pas toléré par son équipier ou bien celui ci n’avait pas comprit ( où les deux) mais avait pu obtenir des informations. Akashi avait bloqué le policier et sondé son esprit. Le Bakushô lui avait posé une question et son esprit avait répondu. Le genin précisa que la méthode utilisé n’était pas vraiment orthodoxe mais efficace.

Si Huriko approuvait le geste de Akashi, celui ci lui expliquerait en quoi cette information consistait. C’était plutôt sympa de la part du Bakushô de laissé le choix à son partenaire. Huriko fixa Akashi assez énervé, il avait quelque chose d’important à lui dire.

Comment oses tu? En plus tu le fais sous mes yeux. C’était le dernier pain au chocolat et tu le manges sous mon nez.

Huriko n’avait plus le choix, il voulait réellement le pain chocolat et allait devoir se rabattre sur les croissants. L’adolescent saisit un croissant et le prit une bouchée puis se tourna vers Akashi d'un ton calme.

Concernent ton geste, je ne vois pas pourquoi je serais déçu. Le seul truc que je pourrais te reproché et d’avoir prit le risque de sortir de ta cachette mais le résultat est là donc je peux pas vraiment t’en vouloir. J’aimerais bien savoir ce que les policiers nous voulaient. Je t’écoutes, qu’est elle la question que tu as posé et la réponse reçu?

Malgré le penchant très sérieux de la part de son partenaire, celui-ci prit plutôt bien le geste d'Akashi. Même si le début de sa phrase n'indiquait rien de bon, celui-ci était déçu qu'il n'ait pas pu prendre le dernier pain au chocolat. Mais entre quatre yeux, c'était Akashi qui avait été chercher le petit-déjeuner, il restait donc priorité, car dans l'absolu, il aurait pu manger tout ça, dans chambre, bien au calme ! M'enfin ce n'était pas le plus important. Le Bakushô rigola tout de même à la remarque du jeune Seki. D'ailleurs, il lui montra son pain au chocolat, lui faisant mine de lui donner et l'avala finalement d'un trait, en s'étouffant presque. On aurait dit que l'attitude un peu enfantine de Huriko déteignait sur Akashi. Enfin, c'est un peu dur de dire ça comme. On dira plus qu'il avait comme effet de détendre le jeune Bakushô afin qu'il soit un peu moins sérieux que d'habitude. Et ce n'était pas un mal !

Dans le vif du sujet, Huriko souleva tout de même un point qu'il n'avait pas jugé très positif, le fait qu'Akashi, ce soit mit en danger en sortant de la buanderie. C'était vrai dans un sens, mais il n'avait pas compris le petit tour du Genin, et c'était bien normal. Ainsi, Akashi allait le rassurer, sans pour autant lui expliquer pourquoi il n'y avait pas de risque. De plus, il lui expliquerait ce qu'il avait appris et comment il verrait la suite de la journée. D'un ton détendu, il s'adressa à son coéquipier.

« Ne t'inquiète pas, tout était calculé, il n'y avait pas le moindre risque, enfin à moins que tu te sois interposé. Sinon, je lui ai demandé, tout simplement, qui les avait envoyer ici. Et il m'a répondu, dans la confusion, qu'il ne savait pas vraiment, mais qu'il avait un homme ressemblant au maître de cette auberge se rendre à la police pour divulguer des informations sur les voleurs recherchés. »

Akashi prit une respiration et pour permettre à son collègue d'assimiler toutes les informations. Ensuite, il enchaîna pour demander son avis à Huriko sur la réponse du bonhomme et sur la suite de la journée.

« Ce qui amène à se poser une simple question. Pourquoi ? Je serai tenté de te dire, que je ne pouvais pas faire confiance au patron de l'hôtel, et que ma sensation ne fait que se renforcer. Mais peut-être que je reste bloquer dans celle-ci et que tu pourras y trouver une autre signification. En tout cas, ça me semble louche. Sinon concernant le reste de la journée, je pense que nous devrions faire comme si de rien n'était et de mettre en place le programme que l'on avait décidé hier. Ok ? »

Akashi était vraiment quelqu’un d’abominable et d’égoïste. Son côté arrogant prenait le dessus sur son incroyable intélligence. Le petit génie de Kumo, lui qui était si doué dans le domaine de la déduction tenait à faire souffrir son partenaire. Huriko qui voulait le pain au chocolat, avait du se rabattre sur les croissants. Les deux viennoiseries étaient aussi bonne l’une de l’autre mais le Seki n’avait pas eu le bonheur de gouter au pain au chocolat. La faute à Akashi et son estomac, de plus le Bakushô eu l’audace suite à la petite crise de son équipier de faire mine de lui donner. C’était seulement une feinte, puisque juste après lui avoir tendu la viennoiserie, il l’engloutit d’un coup et faillit s’étouffé. Ce n’était que justice, à jouer avec les sentiments des autres, il fallait en payé le prix. En voyant le geste inhuman de son partenaire, Huriko avait juste envie de pleurer. Le pain au chocolat avait vraiment l’air délicieux, le croissant qu’il mangeait avait un léger gout de deception. Pas vraiment le temps de se plaindre, Akashi rentra dans le vif du sujet, toutes les questions que se posait le Seki allait enfin connaitre une réponse.

Akashi expliqua qu’il n’y avait pas vraiment eu de risque lors de sa prise d’initiative, comme pouvait le croire son partenaire. Le seul risque aurait été si Huriko se serait interposé, donc tout s’était déroulé comme prévu. Le Bakushô était sortie de sa cachette pour posé une question au policier, il souhaitait savoir tout simplement quel était la personne qu’il les avait amené ici. Le policier avait d’ailleurs répondu dans la confusion, la personne qui avait fait appel au policiers ressemblait étrangement au responsable de l’auberge. En entendant cela Huriko était sur le cul, il ne s’attendait clairement pas à cela. Akashi avait sentit un truc louche des son arrivé à l’auberge, son intuition était vraiment bonne. Le Seki n’aurait jamais imaginé que le propriétaire de l’auberge livre des informations sur les voleurs recherchés, le vieux Aldo avait surement du donné le nom des deux genins. Ce n’était pas possible autrement, le vieux avait bien caché son jeux. Huriko était entrain de réfléchir quand Akashi enchaina, l’adolescent continua sa théorie. Le Bakushô se demanda pourquoi, depuis le début il ne pouvait pas faire confiance au propriétaire de l’auberge. Son intuition lui disait qu’il fallait se méfier, il n’avait toujours pas d’idée concernant la raison, peut être que Huriko aurait une idée.

Akashi proposa donc de faire comme si de rien était et de faire comme se qui était prévu depuis le début. Le Seki était encore entrain de réfléchir, il avait assimilé tout se qu’avait dit Akashi depuis le tout début. Huriko faisait entièrement confiance à son partenaire et son intuition, lors d’une des dernières phrases du Bakushô, le Seki avait eu comme un déclique.

Je crois que j’ai effectivement un idée, partant du principe que le propriétaire est grandement impliqué dans les vols du village. La principale question comme tu l’as évoqué est pourquoi. Comme tu l’avais dit dans les sources, la raison peut être la vengeance. Je viens de me rappelé un truc lors de mon premier passage ici, le propriétaire avait une femme. Or on ne l’a pas vu une seule fois, on remarque qu’il n’a quasiment personne dans l’auberge. Les lieux sont souvent deserts et même par les employés.

Huriko s’arrêta un instant pour que Akashi puisse médité à son hypothèse avant de reprendre quelques secondes plus tard.

On devrait effectivement continué à faire se qu’on avait prévu. On doit visité les autres lieux du crime pour chercher des idées, qu’est ce que tu en penses? Si tu es d’accord, on peut y aller maintenant.

Malgré l'attitude taquine d'Akashi, Huriko, du point du vue du Bakushô, ne semblait pas en proie à bouder. Même si sa tête indiquait tout le contraire. Cependant, son attitude changea du coup sec, et une idée brillante, ou plutôt une information très important venait de faire surface dans les propos du jeune Seki. Donc le propriétaire avait une femme, si cela s'avéra exact, et que celle-ci était morte. Tous les éléments du puzzle se mettaient en place. Du moins dans la tête du jeune garçon. Mais avant de lancer ses idées, ils devaient confirmer le tout par des propos autres que celui de son partenaire. Car ils n'avaient pas de réelles valeurs, car pas certains. Donc le ninja aux explosifs décida de répondre à son partenaire tout en gardant un pue de retenue par rapport à la nouvelle information. Même s'il était tout excité, il ne devait rien faire paraitre. Donc d'un ton détaché, il s'adressa à Huriko.

« C'est une information très utile, mais je préfère confirmer ça par d'autre personne. Histoire que l'information prenne de la valeur. »

Son partenaire enchaina ensuite, tout ça pour confirmer l'idée de départ d'Akashi. Les deux hommes étaient donc d'accord sur la marche à suivre. Néanmoins, il fallait faire comme si de rien n'était, mais ils devraient aussi être un peu plus discrets. Pour cette raison, Akashi sortit de son sac, une sorte d'anorak noir, qui tombaient jusqu'à ses mollets. Muni d'une simple tirette noire et d'une capuche. De cette manière, on ne l'identifierait pas via ses vêtements, et sa tête serait recouverte, donc moins visible aussi. Il l'enfila au-dessus de son manteau. Puis le Bakushô, demanda aussi à son partenaire de faire de même par soucis de sécurité.

« Si tu as un anorak du style, mets le, ce sera plus facile pour se déplacer. Fin, en tout cas, par mesure de sécurité, il ne faut pas trop se faire voir malgré tout. Allez, je pars en premier, pour voir s'il n'y a personne. Je te fais un signe, puis je te suis jusqu'à la scène de crime pour couvrir les arrières. »

Il n'attendit par de réelles confirmations de son partenaire, car cela semblait logique. Huriko connaissant mieux les lieux, donc il s'avait plus ou moins ou se situait les zones plus habitées, plus fréquentées, donc il choisirait un chemin le moins peuplé. En tout cas, Akashi faisait pleinement confiance à son partenaire. Au fil des heures, jours, il trouvait qu'il était d'une utilité dans la mission, en tout cas nécessaire. Et puis, il était amusant le jeune Seki. Sans plus tarder, Akashi ouvrit la fenêtre et sauta en bon ninja dehors. À cette heure-ci, il n'y a avait personne. Il exécuta un petit tour à droite de l'auberge, puis à gauche, et aucun policier ne surveillait les alentours, étonnement. Ainsi, Akashi fit un signe à son partenaire pour qu'il se lance et qu'ils aillent vers la première scène de crime de la journée.

Huriko était content de s’être souvenu de ce détail, il pouvait peut être se montrer important pour la suite de l’enquête. Peut être que cela avait permis à Akashi d’obtenir une information qu’il lui manquait. Peut être que c’était une pièce d’un puzzle que le Bakushô essayait de terminé. La suite de l’enquête s’annonçait passionnante mais également compliqué. Depuis leurs arrivés il y avait des obstacles imprévus, l’arrivé des policiers dans l’auberge et la présence du vieux Aldo. La mission n’était pas réellement dangereuse en elle même mais il fallait faire marché parfaitement ses méninges. Akashi prenait bien note de l’information apporté par Huriko mais attendait en avoir réellement la preuve de la bouche d’une autre personne pour apporté plus de crédibilité à la valeur de l’information. Aussitôt le Bakushô sortit un anorak de son sac et l’enfila. Le vêtement était très grand et caché plutôt bien le genin. Huriko se demandait pourquoi sortir se genre de vêtement vu qu’il n’y avait pas l’air de pleuvoir dehors. Le Seki pouvait voir des rayons du soleil pénétraient dans la chambre et il ne semblait pas que de la pluie était prévu aujourd’hui. Puis quelques secondes après, Akashi expliqua l’utilité de l’anorak, c’était pour pouvoir se déplacé en prenant un maximum de sécurité. Maintenant que les policiers étaient à la recherche de Akashi pour le questionner, il fallait se montrer discret.

Le Bakushô se proposa pour partir en premier, histoire de voir qu’il n’y avait personne aux alentours. Pour montrer qu’il n’y aurait personne dans les lieux, il ferait à son partenaire un petit signe. Par la suite il suivrait Huriko et couvrirait par la même occasion ses arrières. C’était un choix plus que logique, le Seki était celui qui connaissait le mieux les lieux. Akashi ouvrit la fenêtre et sauta sans perdre la moindre seconde. Huriko pendant ce temps se dépêcha de prendre son anorak dans son sac et de le mettre. Le Seki se précipita aussitôt vers la fenêtre et attendait le signal de son équipier avant de sauter à son tour. Le Seki ne s’attendait pas à cela, il pensait qu’ils allaient quitté les lieux par l’accueil. Akashi était vraiment surprenant, Huriko n’aurait jamais eu l’idée de passé par la fenêtre pour evité de croisé la moindre personne. Une fois que le Bakushô s’était assuré qu’il n’y avait personne dans les parages, il fit signe à son partenaire de sauté. Le Seki se lança et atterrit juste à côté de son partenaire. Le temps de se situer, Huriko se dirigea vers l’autre scène de crime. Le jeune garçon savait exactement où se diriger, le lieux du crime n’était rien d’autre qu’un restaurant. C’était dans ce lieux où le petit Seki avait fêté son anniversaire en compagnie de sa maman. Le nom du restaurant était Bentoka et se situait plutôt proche de l’auberge. Il y avait seulement cinq minutes de marche, pas vraiment de quoi se fatiguer. Une fois arrivé devant le restaurant, on pouvait remarqué qu’il était vide. Normal ce n’était pas l’heure de déjeuné, le Bentoka était tout de même ouvert. Huriko regarda son partenaire et lui lança un mot avant d’ouvrir la porte d’entré.

GO

Tout se passait comme prévu, Huriko était sorti de la chambre et se dirigea vers le dit lieu. La route n'avait pas été longue et les comparses se faufilaient de toit en toit tel des ombres. Après quelques bonne minutes les deux hommes arrivèrent devant un restaurant, le Bentoka. Celui-ci était vide, ce qui était logique vu l'heure, et la porte était ouverte, ce qui était étonnant, mais sans plus. Akashi rentra directement lorsque son partenaire lui en donna le signal. Sans prêter attention à ce que pouvait penser de ce qu'il faisait, Akashi alluma la lumière pour mieux voir le lieu. Celui-ci manquait cruellement de décoration, aucun tableau aux murs, ni miroir ni quoique ce soit. Juste des tables, nappes et un bar.

Le Bakusho s'approcha un peu plus près d'un des murs, et se rendit compte que la poussière avait épargné des zones laissant une forme rectangle plus claire sur le mur, et ce, à plusieurs endroits. Donc c'est qu'il y avait des tableaux il n'y a pas si longtemps. Les voleurs avaient peut-être volé les tableaux qui étaient d'une grande valeur, qui sait. Sans attendre, Akashi indiqua à son partenaire sa théorie, tout en allant s'asseoir au bar, sa visite étant terminée. Elle fut rapide, mais sa théorie, il y croyait. D'un ton las, il s'adressa au jeune Seki.

« A mon avis, ce sont les tableaux qui ont disparu ici, en tout cas, c'est ce que les murs indiquent. Néanmoins, je voudrais en avoir la confirmation en attendant que le patron vienne nous confirmer la chose. »

Tout en attendant la réponse de Huriko, Akashi aperçu une ombre s'approcher très lentement des deux shinobis. Celle-ci venait d'un couloir menant surement du côté des cuisines. C'était peut-être le cuissot ou bien le patron, ou bien quelqu'un d'autre. Mais en tout cas, la personne avançait très doucement, comme si elle pensait qu'on ne la voyait pas. Était-ce une source de danger ? En tout cas, Akashi déposa sa main sur son katana en attendant que la cible s'approche d'avantage..

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