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 Un passé resurgissant [Katano]

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Message(#) Sujet: Un passé resurgissant [Katano] Un passé resurgissant [Katano] EmptyVen 12 Sep 2014 - 16:56

Le voilà, s'en est même trop simple, je pouvais clairement voir ça marque. Celle d'un homme sans la moindre once d'humanité, sans sentiment. C'elle d'un homme collectant les victimes, comme celle d'un homme travaillant à la chaine devant faire son rendement. Pour cela, il était fort, très fort. Se ressentit que je pouvais sentir coule à l'intérieur de moi remémorant une nostalgie des plus macabres, dans un sens, je lui dois tout et dans un autre j'avais besoin d'une libération, une de ses libérations qu'un homme ne peut donner qu'avec ça mort. Je dois être la proie de celui qui fut dans un sens le geôlier de ma propre prison. Je ne ressentais aucune haine, aucune amertume envers celui que je pourrais appeler père. L'homme auquel j'ai tout appris et je peux sans trop me forcer que les journées vécues avec lui était des plus instructif. J'ai dû apprendre à survivre, combattre, à développer ma haine et j'en passe. Si je suis celui que je suis maintenant c'est bel et bien à lui que je le dois. J'ai hâte de gouter à son sang. Cependant, il me faut retrouver mon partenaire, celui dont j'ai fait le plus de chemin. Une promesse nous lier, celle de tuer cette même personne, se fut même la clef de notre rencontre, la clef même de notre collaboration. À vrai dire je ne savais pas si tuer mon père ne nuirais pas à cette même collaboration que j'ai entremis avec Katano. Lui mort, il n'avait plus vraiment de véritable raison de suivre mes pas, il n'aurait plus vraiment besoin de mon aide. Seul ça haine pourrait le faire balancer sur la même route. Non il ne me quittera pas, il a bien trop de fantômes qui le hantent. En y pensant même dans ce monde je suis l'homme le plus fiable sur qui il peut compter. Le cœur palpitant, je sens que j'avais en moi une puissance bien supérieure à ce que je ne l'imaginais. Arrêter le Kinton et me mettre à la nécromancie est pour moi la chose la plus favorable dans ma progression et dans ma puissance. Tant de choses et tant à faire et c'est à ce moment-là que cela se produit. Bon je ne connais pas sa route et c'est donc mon instinct qui va me guider. Après tout, il ne m'a jamais fait tors jusque-là, c'est donc par pur hasard que je suis les traces de Katano quand d'un coup, tada. Le voilà toujours fidèle à lui-même. Seul, posé sur un roché en train d'aiguiser son arme fétiche, ça compagne la suivant et l'aidant dans chaque affrontement, celle par laquelle il pouvait pleinement s'exprimer et sachez que Katano peut s'exprimer de manière ravageur. Quand cet homme y allait à fond, il pouvait faire bien plus de ravage que moi, même si cela je ne lui concèderais jamais de vives voix. Le soleil faisant doré ses cheveux devenant doré. Ça sale gueule d'ange montre l'expression d'un homme dans ses songes. Le hasards fait qu'il se remémore ses histoires passer avec son vieux maitre? Si c'est le cas je ne pense pas qu'il y a de hasard. Je pense que ses petites choses que l'on appelle le hasard est simplement une réaction qu'un être vivant arrive à adapter affin de se préparer à une situation future. Un élément servant de booste fait pour la préservation de son être. Une sorte d'instinct de survie enfoui au plus profond de soit. Le regardant ainsi, je pourrais même me demander s'il ne m'attendait pas, s'il n'attendait pas que je vienne le chercher pour lui annoncer que c'est le moment:

Katano. J'ai une piste sur mon père. On a fait un bout de chemin depuis hein et notre force à belle et bien augmenté depuis. Je ne sais pourtant si nous sommes assez puissants pour le vaincre. Souhaites-tu quand même tenter le coup?

Je garde ma parole. Préserver la seule chose de bon coulant dans mes veines. Celle d'un homme ne mentant pas. Gardant cette sincérité que l'humain à tant oublier âpres tant d'année d'existence. Que somme nous par rapport à çe monde, rien qu'une poussière venant juste d'être crée, même notre existence même n'est qu'un résidu insignifiante pour l'univers qui nous entoure et même le temps lui-même nous montre comment nous sommes vraiment insignifiant. Nous étions vivants à peine une micros seconds sur une journée de vie pour cette planète. Nous étions comme un être commençant tout juste notre progression et regardez ce que l'on fait. On pouvait clairement voir que l'humain n'a qu'une seule véritable communion, qu'une seule vérité, celle de la haine. C'est aussi pour cette raison que je gardais cette vérité que cette planète nous inculque de lui-même montrant tous les jours que cela est une chose naturelle, comme celle de chasser ou de tuer. C'est aussi pour cette raison, qu'en trouvant une piste sur mon père, je lui en parlerais. Je sais déjà d'avance ce qu'il va me répondre.

Je le connais, je sais de quoi il est fait. D'une haine envers ce qui a tué son maitre, mais pas seulement, ça haine englobe un tout et pourtant cela n'est pas que lui, il a aussi une autre partit, une plus frêne, plus calme et posé. Une lueur blanche. Pour être franc. Cette lueur a aussi déteint un peu sur moi. En voyant comment nous sommes l'un avec l'autre, comment je suis. Je pense que sans lui j'aurais surement fini en fonçant sur un des grands villages sans réfléchir et fini mes jours sur ce que j'aurais appelé un combat fascinant. Sans véritable discutions apparente, sans vrai sujet ou même véritable point commun. Sauf celle d'un objectif commun nous étions tout deux des partenaires fidèles l'un à l'autre, nous nous connaissons et cela même si nous avons chacun encore des côtés cachés. Moi mettant tout en œuvre pour qu'il suive mes idées et lui inconsciemment se mettant à ce que je peux appeler me civiliser, je ne sais pas s'il s'en rendait compte lui-même. Cela est étrange, car je le sais à l'intérieur de moi et pourtant n'en fait rien et cela tout en le reniant à moi-même. Lui ayant je suis sur déjà dépassé son maitre se voit maintenant devant la chance de venger une partie de ça mort, celle étant la cause de la mort du reste du clan. Enfin lui et beaucoup d'autre qui sont déjà morts et pour être franc. J'en fais aussi partit. Peut importe, ce monde et fait d'immondice et avec cela, je sais que notre chemin à lui et à moi ne risquent pas d'être séparé:

Shimo no Kuni. Prés de la mer il a dévasté un village. De là je pourrais le suivre, j'estime le temps de recherche à trois jours. Plus ou moins. Je connais tes dons de sensoriel, Les Kyu s'étant laisser prendre par cette malédiction gardent un chakra semblable donc dès que tu vois une autre personne avec la même trace chakrastique que la mienne se sera lui. Cependant fait attention, il est très discret donc il peut être très proche de nous sans qu'on ne le remarque.

Se passer revenant dans mon présent fait bouillonner mon sang. Un sang qui semble bouillonner de manière différente que d'ordinaire. Pourquoi? Je ne sais pas, mais cette chaleur et cette manière d'irriguer mon corps n'est pas normal. Cette sensation s'étant emparée de moi au moment même ou j'avais la sensation que je pourrais bientôt tuer mon géniteur. Celui qui est aussi l'homme que cherche Katano, mais cela ne se passera seulement si le manieur de sabre le souhaite. Laissera-t-il exprimer toute ça noirceur ou il la conditionnera pour la garder enfouie en lui? La réponse était claire et mon sang ne fit qu'un tour à l'intérieur de mes veines. Comme si cet appel de sang n'était pas attendu que par moi-même. Se sang rouge irriguant mon corps semblais vouloir se manifester, montrer que se sang demande réparation. Le temps passe et le ciel du lieu montagneux laisse place au froid et à l'obscurité du sable. J'ai l'interdiction de pénétrer dans ses lieux et je me voyais dans la frontière d'un endroit pouvant causer ma mort. Peut m'importe, je fus attiré ici-bas par un serment dont je ne peux me défaire sans la mort d'un homme. La marche fut longue et se sable dont j'ai tant connu me fit entendre des choses dont il ne m'a jamais chuchoté. Des cris. À peine perspectible, je regarde Katano et ce dernier ne semble pas entendre les cries? Es que cela se passe dans ma tête. Je ne savais guère quoi penser. Plus le temps passe et plus ses cris s'intensifient. J'en perds la trace de mon père. Je regarde Katano, puis me pose. Je n'ai guerre à me concentrer et j'en ai même du mal à comprendre se que disais Katano. Pourquoi ce crie, j'ai l'impression de connaitre cette voir quand d'un coup mon corps tombe au sol pendant que mon esprits se met à quitter mon corps.

Dans l'inconscience de Goren:

Je voyais de nouveau ce désert, cependant Katano n'était plus ici, il fut remplacé par une femme, cheveux blancs et un peau matte. Cette femme malgré le soleil irritant la peau. Portant des vêtements simples ne cachant pas le nombril. Elle portait avec ça un shorty et ses yeux fixaient au loin. Regardant cette femme, je tentai plus d'une fois de lui demander qui elle est et comment et t'elle arrivée ici. Sans réponse, je me mets à prendre comme décision d'avoir les réponses de la manière dont j'ai le plus l'habitude posant ma main sur son épaule une chose étrange se passe. Ma main traversa littéralement son corps et pendant cet étrange évènement je voyais cette femme crier deux mots:

Mon dieu

Cette femme courue en direction d'un brasier dont je venais juste de me rendre compte. La suivante et arrivant au lieu dis je voyais mon père beaucoup plus jeune et bien plus frai. Son visage toujours masqué, mais la vue de son plaisir personnel étant bien distinct. Le Chaos était bien semblable à ceux de l'époque où j'étais avec lui. Un véritable chasseur dans un nid de fourmis. Regardant cette femme je me demande pourquoi elle s'est mise à courir au suicide? Famille, amie, amoureux. Quelle banalité déconcertante. L'humain n'est vraiment pas logique. La regardant et se fit une petite entaille sur chacun de ses doigts et fit apparaitre des fouets de sang. Des fouets dont j'ai déjà vu le style. Cela provient d'un clan de Suna. Les Ketsueki si je me souviens bien. De là, un combat entre cette femme et l'ombre sanglante fit son début. Ils furent aussi très rapidement finis. À la fin de ce combat mon père ne tua pas cette femme, mais l'amena vivant dans une grotte (La suite étant expliquée dans mon histoire je la passe en gros, maltraitance, viole ext) le temps se mit à défiler rapidement et je pouvais remarquer que le ventre de cette femme grandissait à vue d'œil. Le temps passe à une telle vitesse que les mois de grossesse passèrent en une heure. l'enfant voyant le jour imbibé du sang de ça défunte mère, je pue voir que cette enfant était en fait moi-même.

Fin de l'évanouissement.


Se fut le choc, me réveillant brusquement. J'avais eux l'information par mon propre sang que j'avais des origines ketsueki et surement pour que je venge l'affront fait par mon père, quelle pitoyable grossièreté. Comme si je voulais le tuer pour cette raison. S'en est surement lier avec cette étrange sensation que j'avais, et ces cries, ces cries de douleur provenais surement de ceux de ma mère. Souriant je me mets à dire:

Petit cachotier, tu as bien omis de me dire ce détail. Désolé Katano pour cette perte de temps continuons notre route. On n'a pas de temps à perdre.
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Message(#) Sujet: Re: Un passé resurgissant [Katano] Un passé resurgissant [Katano] EmptyJeu 18 Sep 2014 - 19:01

Assis sur un rocher au beau milieu du désert. J’ai sorti Aurore et je la caresse avec un mouchoir. Elle est belle. En contemplant le miroir de sa lame, je tombe tout doucement dans l’introspection et le rêve. Je perds le fil de la réalité et m’enfonce dans mes souvenirs. Toujours le même, toujours la même rengaine. Toujours les mêmes images et la même douleur me lacérant le cœur comme un fouet à épines. Je ne suis qu’un homme et je souffre comme tout le monde. Aux quatre coins du monde on connaît mon nom, je suis peut-être un traitre et un renégat, un criminel et un tueur mais je demeure un homme comme tous les shinobis de mon monde. Je ne suis ni un dieu ni un démon, et c’est bien cela qui me chagrine. Doucement je bascule dans les bras de mon subconscient et je me mets à le revoir. Shord, en train de mourir. Il est mort à la guerre comme tant d’autres avant lui. Il est mort dans mes bras, ce ne fut d’ailleurs pas le dernier. J’ai le cœur las quand je repense à cette partie de ma vie. Le moment où Katano Yusuke, le poète de Kiri cessa d’être un soldat patriote et dévoué pour se lancer dans le grand banditisme. Je n’ai pas choisis cette voie pourtant, je dirais plutôt que c’est elle qui ma choisit. Elle m’a arraché à une vie horriblement ennuyeuse et dans laquelle je n’étais pas moi. Car c’est vrai, le véritable moi étais enfoui au plus profond de mon âme et ce n’est que la mort de Shord qui lui permit de se libérer de cette prison psychologique. Quelque part, mon maitre en mourant m’a fait un dernier cadeau. Il m’a permit de me trouver, d’enfin donner la place qu’il mérite au monstre qui habite en moi.

Mon introspection est plus profonde que je ne l’aurais cru. Il me faut d’ailleurs commencer à me questionner. Je me questionne donc… Quel est en réalité ce monstre qui de temps à autres se réveille et ravage tout sur son passage ? Je me demande : comment pourrais-je le décrire. En fait, si je m’essayais à cet exercice, je dirais probablement que c’est une entité, voir une partie de moi que je n’assume pas complètement. Un côté limité par la moral et la compassion qui demeure encore dans mon cœur. Une sorte de côté obscure me procurant suffisamment de force pour soulever des montagnes. Mais plus important encore, c’est le véritable moteur d’une haine increvable et indestructible. Tout comme mes sabres ma haine est inébranlable et je suis prêt à prendre tous les risques pour parvenir à l’accomplissement de mon objectif. Je ne suis plus le jeune garçon qui se contentait de suivre les ordres mais je suis bel et bien un jeune homme qui se fait une place dans le monde via le sang et la douleur qu’il inflige aux autres. Un véritable petit démon. Mais bien sûr, pas le même genre que ceux dont le Jisetsu prétend connaître.

La voix de Goren s’élève, je ne l’avais pas vu arriver. Il est en face de moi, me regarde d’un air un peu ahuri. Il doit se demander ce que je faisais là. En fait, je n’avais pas du tout l’intention de tomber sur lui. C’est étrange comment la vie peut nous connecter tous les deux. On ne se cherche pas, on ne tente pas de se retrouver et pourtant on tombe sans cesse l’un sur l’autre dans un monde qui est bien trop grand pour que cela soit une simple coïncidence. Je m’interroge, que fait-il là et qu’a-t-il donc à me dire. Mes oreilles s’ouvrent d’elles même et je deviens tout de suite attentif à ses dires. Goren sait se montrer captivant quand il le veut et je sais me montrer bon élève de temps en temps. Chacun des mots qui sortent de sa bouche est soigneusement analysé dans mon cerveau et mon sang ne fait qu’un tour lorsque le Golem finit enfin sa phrase.

« Nous allons le retrouver… Nous allons le tuer ! »

L’assassin de mon maitre, la racine du mal si je puis m’exprimer ainsi. Un homme qui est à l’origine de moi en fait. Si Shord à réveiller le monstre endormi en moi depuis si longtemps, c’est surtout grâce à son aide. Le père de Goren. Le monstre qui a fait que nos deux personnes se sont instinctivement rapprochés jusqu’à devenir de puissants alliés. J’aime passer du temps avec Goren et il aime passer du temps avec moi. A notre manière, nous formons une sorte de duo singulier homologue à Timon et Pumba. Je suis la sorte de loutre et Goren, le golem de pierre est le phacochère.
Nous ne stagnons pas longtemps au milieu du désert. Nous nous mettons bien vite en route et Goren est plein d’entrain. Je pense qu’il a autant de haine que moi si pas plus, elle est presque palpable. Je me demande comment une telle masse de muscle ne peut pas s’énerver plus souvent. Mais bon, je ne vais pas m’en plaindre. Je marche à ses côtés, la première partie du voyage se fait dans le silence le plus total et je n’ose même pas en placer une. Ce n’est pas que j’ai peur de parler. Mais je pense que si je me mettais à sortir des sons de ma bouche, ces derniers seraient entièrement annihilés par le monstre en moi qui les reformulerait à sa manière. Je profite du silence pour méditer un peu sur les informations que Goren me donne sur son géniteur. Un homme puissant, vraiment puissant. J’ai senti dans la voix de mon compagnon un peu d’appréhension, il ne croit pas que nous sommes à la hauteur. Pourtant si quelqu’un est capable d’évaluer mon niveau actuel, c’est bien Goren. Je m’inquiète donc, je suis perplexe. Est-il si fort que cela ? Comment un ninja de ce gabarit peut-il exister ? Des questions qui ne trouveront leur réponse que lors de la confrontation finale. Car croyez moi, il y aura confrontation finale, je ne vais pas laisser ce fils de pute s’échapper une nouvelle fois maintenant que j’ai retrouvé sa trace.

Je perds le fil de mes pensées, Goren se pose au sol, allongeant sa grosse main velue sur le sable, il semble en transe. Il doit ressentir quelque chose de spécial parce que je l’entends murmurer. Il reste ainsi pendant environ cinq minutes pendant lesquels je l’attends patiemment. Je demeure silencieux. Je l’observe et il finit enfin par se réveiller. Je le tire avec force pour qu’il se relève. Il m’annonce de lui-même que nous devons continuer notre route.
Nous marchons encore longtemps mais la question me brûle les lèvres…

« Qu’as tu vu dans ta vision Goren ? »
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Message(#) Sujet: Re: Un passé resurgissant [Katano] Un passé resurgissant [Katano] EmptyJeu 18 Sep 2014 - 21:28

La traque recommence, voilà donc ce que l'on ressent quand l'on chasse son propre père. Possible, enfin après tout notre lien entre lui et moi n'a pas de pareil si du moins on peut appeler ça un lien. Seul son sang et son savoir est en moi, le reste n'est qu'un tissage humain don je n'ai aucun réel lien. Lui et moi n'étions pas vraiment ce que l'on peut d'écrire comme humain. Nous étions des personnes bien différentes des autres. Des humains dont l'on ne pouvait vraiment comprendre. Ca je l'avais clairement compris et depuis bien longtemps. Le tuer est la seule chose qui me permettra d'être l'unique. Il me permettra aussi d'enlever ce lien d'entrave qu'il m'a soumis étant jeune. Si un homme avait bien pris possession de moi, c'est lui. Je ne pouvais le tolérer, cela mérite clairement la mort. Personne ne peut être mon maitre, je n'obéirais à personne et ne ferais que ce que je veux, telle tu m'as appris père et cela signifie aussi la fin de ta vie. La course sur ses traces se fait sans bruit. Katano surement épris d'une envie meurtrière sans précédent. Je ne connais la véritable force de mon père et pourtant j'ai vécu des années avec lui et j'ai même pue combattre avec et contre lui. Je l'avai examiné sous toutes les coutures et pourtant n'a montré qu'une partie de ça force. Une force qui déjà est énorme. Je me souviens du combat qu'a mené le vieux contre lui. Un combat qui fut gagné par un coup de chance, un manque d'inattention. Voilà ce qu'il nous faudrait pour l'abattre trouver un moment d'inattention. Quel que soit ça force, je ne pouvais laisser Katano le combattre seul, c'est mon allier le plus précieux et si je voulais avoir une chance de le vaincre. Je devrais l'avoir à côté de moi. En gros c'est le moment de vérité.

Le temps passe et Katano se met à prendre parole. Une phrase sur un long silence et cela ne m'étonne pas. Je me demandais même quand es qu'il allait me poser la question. Je le sais, il est très réservé et n'aime pas parler. Cependant cette information peut l'intéresser. Je le regarde, puis je dis:

J'ai vue une vision de ma naissance et du moment de rencontre de mon père avec ma mère. J'ai vu aussi l'autre sang qui coule dans mes veines. J'ai du sang Ketsueki. Enfin c'est ce que je crois. J'en ai pas la certitude encore, mais je sens que plus je m'approcherais de notre cible, plus j'en aurais la certitude. Se sang qui circule dans mes veines semble me demander vengeance, mais toi tu le sais non? Tu le sais que je ne le fais pas pour venger ma mère.

Un petit temps de silence, puis un petit sourire, la réponse en devient évidente. Quand l'on me connait, on peut clairement voir mon enfance sur mon visage. On pouvait voir ça marque imbibé mon caractère et mon comportement. Nous avions ça en commun un dénominateur nous ayant conditionnées pour que l'on soit ainsi:

Je le fais pour me libérer de son dessin. C'est le seul homme ayant osé m'obliger à suivre ses faits sans mon consentement. Je ne peux laisser vivre un homme ayant fait un tel affront et cela même si au fond nous somme presque semblable. En tout cas, si ma vision est vraie je sais d'où je tiens mon charme inconditionné. Quoi qu'il en soit, je ne compte pas utiliser une aptitude dont je ne maitrise pas la forme.

Une grimace se forme sur mon visage. Avec un tel homme en adversaire on ne peut compter sur des choses dont l'on ne peut être certain de réussir à la perfection. Nous ne pouvions pas laisser notre garde se rabaisser ou montrer la moindre faiblesse. Je ne savais encore comment l'affronter. Je chassais le chasseur, celui dont la force lui laisser la possibilitée d'être au dessus, celui qui est capable de rester au dessus et d'avoir ce qu'il veut par cette force. Je ne savais comment maitriser une telle puissance, mais si j'arrivais même juste qu'à rester vivant après un tel affrontement je ne pourrais que grandir. La frontière est dépassée. Ouf, au moins je n'ai pas croisé de Sunajin c'est déjà un risque de moins
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Message(#) Sujet: Re: Un passé resurgissant [Katano] Un passé resurgissant [Katano] EmptySam 27 Sep 2014 - 12:21

Nous sortons du territoire du vent. Nous abandonnons le désert, ce dernier n’a rien à envier au reste du monde. Je trouve les dunes de sables toutes aussi jolies que les vastes prairies et les étendues de neige infinies. Mais je quitte le désert avec une certaine amertume. Depuis mon escapade du Shukai, j’y ai passé beaucoup de temps. Peut-être un peu trop d’ailleurs. Je n’ai pas vraiment apprécié tout ce qu’il pouvait m’offrir à sa juste valeur. Tel un enfant ingrat et insatisfait, je n’ai pas su profiter au maximum de tout ce que le désert m’a donné. De nouveaux alliés et des informations cruciales sur le monde d’aujourd’hui…

Néanmoins, j’ai beau y attribué quelques minutes, mon esprit retourne vite au sujet principal : le Kyu que moi et Goren traquons ensemble. Ce pauvre homme, Goren a peur, je peux le sentir. Pas la peur des lâches, ce ne serait pas Goren sinon. Je sens en lui la peur intelligente de celui qui sait qu’il va affronter un adversaire infiniment plus puissant que lui. Mais qu’en est-il vraiment. D’après ses dires, il l’a quitté il y a longtemps. Depuis le golem est devenu plus fort et peut-être que la véritable force de son ennemi juré est tout autre. On a souvent tendance à idéaliser la puissance de son plus vaillant adversaire. Je le sais, j’ai trop longtemps cru que Demon était du même niveau que moi. Il est clair à présent que le jeune homme a encore du chemin à faire. Mais je m’égare et me perd dans mes propres pensées. Nous n’avons pas croisé un seul ninja sur notre chemin, nous n’avons pas eu de problème sur la route. Curieux pour les deux nukenins que nous sommes, hautement recherchés, dans de nombreuses parties du monde.

Nous arrivons à Kawa no kuni, un petit pays entre le désert et le pays du feu. Un pays neutre si on veut l’appeler ainsi. En réalité, c’est surtout pour nous un asile de paix. En effet, aucune force ninja ne viendra nous chercher hors de ses limites. Kawa n’appartenant à aucune juridiction, nous pouvons nous y déplacer librement sans réellement nous inquiéter des risques que nous encourons. Je profite donc de la marche que nous faisons pépère Goren et moi en direction du port pour aborder un sujet qui me trotte dans la tête depuis un certain moment déjà :

« Dit moi Goren, qu’est ce que tu compte faire si nous tuons vraiment ton père ? Ce que je veux dire, c’est que pour la plupart des gens qui cherchent à se venger, une fois qu’ils ont obtenu ce qu’ils voulaient, il n’y a plus grand chose qui leur donne goût à la vie. Changeras-tu drastiquement ? Deviendras-tu un pacifiste du jour au lendemain ? »

Je m’arrête quelques secondes, je viens de me rendre compte qu’il pourrait tout aussi bien me poser la même question. Après tout cette vengeance ne le concerne pas qu’a lui. Je suis tout aussi impliqué dans cette aventure et j’ai tout autant envie que lui d’ôter la vie à cet immonde créature qu’est son père.

« A vrai dire, je commence à me demander si je ne vais pas perdre mon identité une fois que ton père sera mort. Après tout, c’est un peu lui qui a fait ce que je suis aujourd’hui : le tranchoir fantôme de Kiri. Le traître, le renégat, tout cela ne serait jamais arrivé si Shord… »

Ma voix se perd dans le silence. Je ne suis plus très bien mon propre raisonnement. Il est clair que je suis trop perdu pour me rendre compte de ce que je dis. Tout ce que je fais alors, c’est tourner le regard vers mon compagnon et chercher le sien. J’ai besoin qu’il me procure une certaine forme de réconfort. Ce n’est pas son fort mais à sa manière, j’ai l’impression qu’il pourrait m’aider à y voir plus clair.

La conversation continue et nous arrivons au port de Kawa. Celui-ci déborde d’activité et je me plais à me camoufler dans la foule. Suivi de Goren, je me fraye un chemin jusqu’au quais et je trouve un capitaine inactif. Je m’approche et converse quelques minutes avec lui. Il accepte de nous amener jusqu’à Shimo no kuni, à condition que nous le payions d’avance. Je sors donc une imposante bourse de l’une de mes poches intérieures et la dépose dans sa main. A son sourire, je devine que le deal est arrangé.

Une heure passe et nous prenons la mer, je regarde Goren qui est adossé au mat principal, il a l’air pensif.

« Nous allons retrouver ce fils de pute et nous allons le tuer… »
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Nukenin
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Message(#) Sujet: Re: Un passé resurgissant [Katano] Un passé resurgissant [Katano] EmptyDim 28 Sep 2014 - 17:37

Le désert c'est encore le lieu où j'ai vu le plus de sang dans ma vie. Là ou j'ai vécu toute mon enfance et mes débuts de Ninja. Pourtant, je n'en ressens aucune attache. Aucun lien assez puissant pour me retenir de l'emprise des ténèbres. Comme si ces ténèbres me tiennent. Je suis le contrôleur, autant que je contrôle mon propre destin. Un regard lâché en direction du monde, l'autre sur mon avenir, et aucun des deux ne m'intéressent vraiment.

Pour le moment j'ai qu'une chose en tête, avancer. Avancer jusqu'à retrouver mon père et lui faire ça peau. Je regarde Katano qui semble autant épris de l'envie de le tuer que moi. Que pouvons-nous dire d'autre que le fait que cet homme s'est mis à dos des adversaires coriaces, mais suffisamment pour qu'ils nous craignent? Je ne peux y répondre. Ses doutes de pourchasser notre faucheuse m'ont clairement traversé l'esprit, mais que voulez-vous, si mon tour est arrivé de mourir, je serai là les bras tendants vers la mort sans broncher. Je suis prés je l'ai toujours était pour cette éventualité et ce n'est pas aujourd'hui que cela va changer. La frontière du pays du sable passé, je ne tourne pas un seul dernier regard sur cette étendue désertique. La course contre notre bourreau toujours d'actualité; je regarde les détailles et pense aux mimiques du tueur qu'est mon père. Sans l'ombre d'un doute avançant en direction de ma destinée, cette dernière nous amène à Kawa no Kuni, l'un de ses pays où nous n'avons pas vraiment à craindre l'hostilité des ninjas. Enfin en temps normal et cela même si ce dernier est posé entre deux de ses grandes nations qui est régie par les lois des Shinobi. De là, une chose cruciale dans la traque est à prendre. Celle de la traverser. Comment prendre la bonne route en étant certain de toujours suivre la bonne piste. De là, je ne peux être certain à cent pour-cent et à en suivre les conditions je ne peux que savoir en devinant les pensés de mon père. Les archives des tracés de route? Oui je pense que je peux retrouver ça trace en fonction des bateaux. Un bateau qui a peu de passagers et pouvant parcourir une grande distance tout en pouvant se manier seul. Là, j'ai trouvé. C'est surement celui que m'on père a pris. S'en est presque sûr. Non, il faut que se soit celui-là. Dire à Katano à ce moment-là que j'ai perdu ça trace serait comme montrer un sucre à un cheval et ne pas lui donner. Avançon, Disant la direction à Katano ce dernier prend la route du port tout en me posant une question. Qu'es que je ferais à la suite de la mort de mon père? À vrais dire cette question ne m'a jamais traversé la tête. Tuer mon père était plus une action faite pour que ce monde n'ai plus de personnes ayant eux un jour une emprise aussi forte que je ne pouvais faire tout ce que je décidait qu'une simple vengeance. Cependant, je comprends la question de Katano. Un Acte obligé, mais qui quand il est réalisé rend la vie de celui-ci dénué de sens. Sans lui jeter de regard je me mets à dire:

Pour moi ce n'est pas vraiment une vengeance, mais plus un rétablissement des choses. Je ne peux laisser un homme ayant eux un jour une telle emprise sur moi vivant. Cependant cet état dont tu parles en est surement la même. Je ne me suis pas vraiment posé la question et tu sais pourquoi? Simplement que toutes ses années je n'ai que suivis une route destiner à faire se que je souhaite. Jamais personne n'a pue piétiner mes idées. Qu'il soit vivant ou non ne changera pas ça même si cela change mon caractère. Suivre mes propres idées.

Se fut toujours le cas, s'en est aussi l'idée que suit mon propre père et dans un sens lui-même savait qu'un jour je le pourchasserais pour mettre fin à ça vie. Qui sais, il veut peu être ça. Peut-être qu'il est fatigué de vivre ainsi et ne sachant faire que ça. Son subconscient le pouce à avoir fait une telle erreur? Cela ne lui ressemble pas car cela ne me ressemble pas et qu'importe quoi qu'il en soit je sais ce que j'ai à faire avec lui. Je continue tout droit puis après une dizaine de minutes de silence les mots se remirent à sortir:

Il faut aussi que tu sache une chose. Je t'ai moi aussi manipulé. J'ai dans un sens profité de toi et de tes sentiments envers ton maitre pour que tu suives mes idées folles. Vue sous cet angle, je reviens à être de la même branche que ce dernier. Tuer, voilà ce que je sais faire de mieux. Mes poings dictent ce que je suis et ce que je veux au plus profond de moi. Par la suite nous avons continué notre chemin toi me manipulant aussi pour arriver jusqu'à cet homme. Je le savais clairement. Nous étions deux hommes se manipulant l'un à l'autre cherchant à obtenir ce que nous voulons grâce à l'autre. Puis je sais que nous sommes maintenant devenus plus que ça. Nous sommes de la même espèce. Nous ne pouvons nous laisser dicter nos lois par un autre sans qu'on le veille nous-même. Nous faisons ce que nous voulons et donc je ne m'inquiète pas pour ce qui va suivre la mort de cette raclure.

Bien, mal. Ce qui compte c'est que nous faisons ce que l'on veut non? Pour ma part, je ne pense changer, mon âme qui est bien trop éprise dans le mal, mais qui sait si les doutes qui songent dans l'âme de Katano ne viennent pas encrer ce mal dans la mienne.
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Message(#) Sujet: Re: Un passé resurgissant [Katano] Un passé resurgissant [Katano] EmptyLun 29 Sep 2014 - 19:57

Cela fait déjà deux jours que nous voguons. Je sens à chaque minute le bateau fendre la mer et nous rapprocher Goren et moi de notre objectif. Il est là, quelque part dans le pays qui ne se trouve désormais qu’à quelques kilomètres de nos coordonnés. Je peux presque sentir l’excitation monter en moi. J’ai hâte, j’ai vraiment envie de me retrouver sur la terre ferme et de débuter les investigations. Je sais que cela sera sans doute éreintant, difficile et demandera pas mal de mon temps, mais la cause pour une fois me tient vraiment à cœur : la vengeance. Venger la vie de Shord, venger ma vie et venger l’existence de Goren. Parce que je le fais aussi un peu pour mon compagnon. Certes, je ne sais pas trop ce que nous sommes, il peut bien y avoir de l’amitié entre nous comme simplement une relation de bons professionnels. Mais j’ai passé du temps avec le golem de pierre, et j’ai combattu à ses côtés. Je sais de quoi il est capable et plusieurs fois il a sur me couvrir dans des situations dangereuses. Quelques fois, je me dis même que je lui dois peut-être le fait d’être toujours en vie. Mais plus important que cela, le gérant de fer a su me montrer une voie que je n’aurais jamais découverte seul. A ma sortie de Kiri, je n’étais qu’un oisillon tout frais sorti de son nid et complètement perdu dans un monde qu’il ne connaît pas. Goren a su me montrer un chemin, une nouvelle perspective. Il m’a donné un but et un moyen de maitriser la haine qui coule de plus en plus dans mon sang et dans mon esprit telle une cascade au bruit assourdissant.

Je me lève de ma chaise, monte sur le pont du bateau. Je bouge la tête de droite à gauche, je cherche mon compagnon du regard. Je le trouve finalement penché sur la balustrade du pont supérieur, il regarde l’eau qui défile sous notre navire. Je m’approche lentement de l’imposante stature de muscle et me place à ses côtés ; regardant le même mouvement naturel de l’eau qui va s’engouffrer sous une plus agréable profondeur. Le golem sent ma présence et je sais qu’il n’en a rien a faire, cela a toujours été comme ça entre nous. Nous n’avons pas besoin de banalités. On peut simplement se raconter quelque chose d’important ou bien ne pas se parler du tout. Simple question de priorités et de besoins.

« J’ai repensé à notre conversation de tout à l’heure. Tu disais que l’on s’est tout les deux manipulés. Sur le moment, tu ne pouvais pas avoir plus raison. Mais maintenant que j’y repense, quelles sont les chances que toi et moi nous nous retrouvions ensembles au final. Regarde nous, nous traversons la moitié du monde pour partir à la recherche de notre vengeance. Je veux dire… il y a quelques mois j’errais dans le désert sans but précis et je ne voyais rien dans mon avenir. Maintenant, j’ai un nouvel objectif, une nouvelle raison de me battre. Je l’ai trouvé en te retrouvant. Ce que j’essaye de dire… »

Là je m’arrête, je ne peux pas le dire, pas pour le moment. Pas comme ça au bout d’une simple phrase, il faut plus mûre réflexion et moins de précipitation. Je prends donc une grosse bouffée d’air et je replonge mon regard dans l’océan qui défile sous mes yeux.

« J’ai eu de la chance de tomber sur un chtarbé comme toi. »

A ces paroles, je donne une petite tape sur son épaule, amicale et un peu maladroite. Je sais que je ne suis pas bon dans ce genre de relations mais il faut bien l’admettre, Goren et moi sommes amis quelque part et un peu de convivialité ne fait pas de mal. Je me repositionne sur la balustrade et continue ma contemplation.

« Terre ! Terre ! »

Je me retourne brusquement vers celui qui vient de crier avant de regarder en face de moi. Il y a bel et bien une terre. Nous sommes finalement arrivés, nous allons enfin pouvoir commencer à chercher activement celui qui génère tant d’agitation dans nos esprits à Goren et à moi. Je me tourne vers la bête et d’un ton sûr de moi, je lui dis :

« On va enfin pouvoir y aller, tu préfère commencer comment une fois qu’on aura accosté ? Une piste sur comment le retrouver ? »

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Message(#) Sujet: Re: Un passé resurgissant [Katano] Un passé resurgissant [Katano] EmptyMer 1 Oct 2014 - 21:20

Le bateau, l'eau venant toucher le contacte métallique et qui vient la contourner. Sans la moindre résistance et pourtant cette eau si calme à des moments peut devenir dévastateur. Cela est étonnant. Si je peux maitriser le Suiton. Je me demande les limites que je peux atteindre. Une puissance calme. Enfin cela ne me ressemble pas vraiment. Même si des fois, je me demande si cela n'est pas une solution adéquate sur certaines situations. Non, raisonner ainsi n'est pas moi. Ce n'est clairement pas ce que je suis. Une eau calme non. Si je suis un élément plus brut que ça. C'est bien la terre. Solide et rude. Brusque et implacable, malgré les souffrances la terre reste impassible. Puis quand cela le ménage de trop il en fait trembler tout sont être pour mener ces humains à la terreur. Attendant, défiant du regard l'horizon, je sens la présence de Katano. Pas un bruit pas un mot. Qu'elle intérêt de parler pour ne rien dire d'intéressant, puis c'est mieux ainsi. Nous n'étions pas de grand bavard. Pas pour rien dire. Katano garde les morts comme un trésor qu'il sort à d'unique occasion. Moi je ne prenais mes mots que pour deux cas, pour la menace et celle d'exprimer des revendications dans une discutions dont je vois un intérêt probant, cependant cela me rend tout de même plus bavard que Katano.

Les banalités humaines n'a que peut d'impact sur notre méthode de vie. Nous avons passé cela depuis un moment. Cependant après une dizaine de secondes. La discutions fut commencé par Katano. Surement le coup de l'évènement. Un but que nous attendons depuis tant de temps. Un voyage tellement symbolique qu'elle en devient aussi important que le pèlerinage pour les prêtres. Sauf que celui-là ne se renouvelle rarement plus d'une fois ce qui rend cette marche encore plus unique. Nos pensées sont emprises de choses. Des souvenirs de proche perdu. Moi-même je pense à des choses dont je ne me crois même pas capable de penser. Ce genre de chose dont je pense rend l'humain faible. Peu importe, je sais que cela ne restera pas longtemps. Devant lui, je serais la personne que je suis. La personne chassant ses proies et suivant toujours la route de son propre plaisir sauf que là, la proie sera aussi un chasseur. Le lion et l'ours contre le démon de ses bêtes. Tout en écoutant les dires de mon partenaire de toujours. Ses dires raisonnent en moi. Lui qui ne sait plus ou ce monde peut le mener moi s'en est l'inverse. J'ai besoin d'un catalyseur. D'un homme ralentissant mes pulsions me mettant à vouloir faire tout trop vite quitte à bruler des étapes. Si je ne l'avais pas rencontré il en est certain que j'aurais déjà succombé dans un combat que j'aurais nommé épique et qui pourtant n'a pas montrer la splendeur de ma puissance. Mourir. Je m'en fous royalement, mais malgré cela, je tiens tout de même à la vie. Une vie faite d'excitation et de risque. Fini, il patiente quelques secondes puis se met à me dire qu'il a eux de la chance de me rencontrer. De là, j'eux comme un choc. Une pointe venant percer mon âme. Je ne connais pas ce sentiment. Tout ce que je sais, c'est que cela voulait me forcer à montrer des émotions que je ne veux montrer. Je garde mon visage neutre, cependant je ne peux retenir de serrer de mes mains sur la barre métallique. Le sabreur se mettant à poser une main fraternelle sur mon épaule, je me mets à lâcher la barre. Pas un mot. Pas un son. Je recule d'un pas puis répond:

Tu sais ce que j'ai pensé la première fois que je t'ai vue? La première chose dont j'ai pensé en te voyant. Non pas celle qui m'a mené à toi non. Celle que j'ai ressentie quand je t'ai vu le dos posé sur ce rochet.

Je me mets à m'arrêter puis à attendre quelques petites secondes:

Lui un jour je l'affronterais et poserais mon marteau sur les restes de ta carcasse.

Oui je sais, mes idées sont clairement malsaines, mais c'est réel. Je ne sais mentir et donc sais aussi que je dis la vérité:

Mhhhh, c'est toujours le cas tu sais. Cependant, je ne peux plus utiliser mon marteau vu que je ne peux utiliser le Kinton et donc mon objectif à totalement changer. Il me reste ton affrontement.

De nouveau un arrêt puis je relance mes mots juste avant de reprendre ma route pour entrer dans à l'intérieur:

Donc tu devras rester vivant jusque-là. Si tu meurs avant moi, je te le pardonnerai jamais.

Je suis spécial. Je ne sais exprimer ce genre de sentiment. Brutale et de manière dérivée je lui relançais les propos qu'il me disait, cependant j'étais bien trop fière pour lui annoncer. Cacher ce genre de chose est comme un bouclier que je me suis forgé avec la vie que j'ai eux à mon enfance. Les sentiments étaient interdits. Elles signaient la mort. Avoir pitié? C'est comme si je signais aussi mon arrêt de mort. C'est donc logique que la première personne montrant de cette façon une telle affection m'est perturbante. Une larme coulant sur ma joue, je lève la tête et à ce moment-là le temps se mets à faire tomber la pluie. Qu'es que je déteste cela, pourtant je peux bien dire que cette fois je suis content qu'elle tombe:

Terre ! Terre!

Fiou le côté sentimental est fini. Maintenant la question est d'où l'on commence? À vrais dire je ne sais pas vraiment ou commencer. Car je ne sais encore si c'est vraiment le bon port. Je ne peux garder cette information plus longtemps:

Là est le moment le plus compliqué. Je n'ai jamais voyagé hors continent avec mon père. Donc savoir ses actions ou même si nous sommes aux bons endroits en devient vraiment complexe. On va donc faire comme j'aurais fait et vérifier cela, je pense que c'est la meilleure approche. Déjà sens-tu ma présence autre part?

Non se serais trop simple. Il n'est surement pas au port. Je ne serais jamais resté là sauf si je pouvais massacrer tout le village, puis il nous aurait senti et donc camouflé ça présence. Survivre. Voilà ce qu'il faut. Survivre et ne pas se montrer:

La forêt. Si je connais les lieux, je chercherai un lieu isolé et pouvant trouver de quoi me nourrir. Le voyage doit être harassant. Surtout s'il ne veut se montrer. Éloigner des eaux affin d'éviter les pèlerins. Si un homme voit un corps ou une marque de sang ce serait un risque trop grand. Une grotte. Non on chercherait aussi là. En hauteur. Dans un recoin ou les arbres cache le soleil. De là je poserais soit au sol soit en hauteur. Pas la peine de cherche un feu. Je mettrais une planche mouillée au dessus du feu pour que le fumé s'éparpille et ne soit visible. Si j'en fais du moins se qui déjà est peut probable. L'odeur les cendre beaucoup trop de traces de présence. Voilà se que l'on doit donc chercher. Une forée. Pui on ira en premier dans les zones peut fréquenter ou la verdure ne laissent creuser la lumière avec un peu de chance nous pourrons l'affronter quand il aura le ventre vide. Il sera comme cela moins fort. Même si je ne pense pas qu'il attende longtemps pour manger. Se serais même pour moi ma priorité. Reprendre des forces. Katano, je connais tes pulsions. Il les repèrera à des lunes. J'aimerais que tu les dissimules dès que l'on sort du village. Sinon il se cachera et si l'on ne le voit pas les premiers, autant nous considérer comme morts. Moi ma présence ressemble bien trop à la sienne pour qu'il ne la prenne comme une menace. Logiquement il ne s'en rendra pas compte.

Avançant maintenant nous commençons la course contre la montre. Entre le trouver ici ou autre part. Même si avant on doit déjà être certain qu'il est bien passé dans les coins. Avançant nous arrivons dans la forêt nous enfonçant de plus en plus. Je regarde Katano, puis pense au massacre que j'ai fait. Je déteste mon propre clan. Lui-même le sait. Il l'a même accepté. Je le regarde puis mon regard se fait de plus en plus tenace et cela jusqu'à que je lance ce que je veux dire:

Tu sais que je déteste le clan Kyu. J'ai toujours détesté les idées qu'ils représentent et mettent en application. C'est une chose dont je ne peux me défaire. Cependant, depuis quelque temps même si je n'ai guère changé d'avis sur ce sujet. La haine qui émerge en toi à cause de la mort de ce Shord m'a donnée envie de le connaitre. La curiosité de voir cet homme qui a réussi à arrêter cette noirceur. Dis moi? Comment à t'il fait?

Je ne sais même pas si lui-même a une réponse sur ça, mais cette question épineuse reste dans mon esprit. Maintenant qu'elle est posée je peux souffler, cependant une seul question restais dans ma tête. Si j'avais connue Katano à ma naissance. Es que je serais devenus un homme totalement différent?
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Message(#) Sujet: Re: Un passé resurgissant [Katano] Un passé resurgissant [Katano] EmptyDim 5 Oct 2014 - 13:29

On n’a jamais été des favorisés Goren et moi. Notre chemin dans le monde, on se l’ait fait à la sueur de notre front. On a bossé dur. C’est d’ailleurs pour ça qu’au final, notre sensibilité est comparable a celle d’un poisson rouge. On a trop souffert, trop perdu, trop passé de temps à hurler de douleur pour se permettre d’être doux aujourd’hui. La violence, la puissance et la volonté, c’est notre quotidien. Personne ne se paye notre tête. Personne ne cherche à nous supplanter dans n’importe quel domaine. Notre nom est connu dans de nombreux villages. Il fait trembler les hommes avisés et fais rire les imbéciles. Mais la vérité est toute simple. Si un homme tente de se foutre de la gueule de Goren ou de la mienne, il ne vit pas suffisamment longtemps pour en parler. Sa tête finit généralement sur un rocher avec un petit message dans la bouche disant « j’ai perdu la tête. » Touche d’humour à la Goren et esthétique qui m’est propre.

Mais je m’égare. J’en reviens donc au sujet principal de ma narration. Goren et moi descendons du bateau et touchons la terre de nos pieds. En plein milieu du port, je commence déjà à regarder les gens qui m’entourent avec un regard méfiant et oppressant. Goren le remarque et commence à me donner ses impressions sur la situation. D’après lui, il n’est pas aisé de savoir où va se trouver son géniteur. Il me décrit l’homme comme un géni qui pense à tout et franchement, j’ai tendance à penser que soit il a une trop grande estime de son père soit ce type est un véritable danger. C’est un mystère qui reste à être élucidé. J’écoute cependant très attentivement chacune des remarques de Goren. Il a l’air sûr de lui et hésitant à la fois ce qui ne lui ressemble pas. Il me lance des regards précis et tente de sonder mon âme, me faire comprendre qu’il faut que je sois vigilant. Mes oreilles demeurent complètement ouvertes et je comprends ainsi qu’il veut que je me fasse le plus discret possible. Après tout, il a sans doute raison. Il ne serre à rien par exemple de brûler toute la forêt juste pour trouver un seul homme.

La forêt, c’est là où nous nous dirigeons à présent. Nous pénétrons dans cette dernière après quelques minutes de discutions en marchant à travers le porte. Nous sommes donc dans une zone de danger. Mais alors que nous marchons et que je suis concentré à cent pourcent sur tout ce qui m’entoure, j’entends la voix de Goren qui ressort drastiquement du silence. Je tourne la tête et me mets à l’écouter. Il me fait une réflexion personnelle sur le clan Kyu. Le clan de mon défunt maitre. Même si je n’ai jamais vraiment compris comment cela fonctionnait, je sais que cette famille est marquée par la mort et le malheur. Je l’écoute attentivement et me rends compte qu’il me pose une question : Comment mon maitre faisait-il ?

La question fait le tour de mon esprit et de mes souvenirs. Je commence à me replonger dans les longues après-midi d’entrainement que j’ai partagé avec Shord. Je recommence à analyser son comportement et à me repasser en tête chacune de ses paroles. Je parviens ainsi à me refaire un portrait du personnage. Je prends donc une grosse inspiration tout en continuant de progresser dans la forêt avec Goren. Je choisis bien mes mots, je sais qu’ils pourront instaurer dans l’esprit de Goren des idées bien différentes selon la manière dont je vais les utiliser.

« Shord était un gars bien. Je sais qu’il avait un lourd passé particulièrement noir. Il était cependant le genre d’homme qui un beau jour peut se réveiller et se dire que sa vie lui appartient et qu’il peut en faire ce qu’il veut. Il a ainsi modélisé son existence selon son bon vouloir. Il a fait de sa vie ce qu’il voulait qu’elle soit. Il n’a pas cherché à renier son passé ou quoi que ce soit de ce genre. Il a juste fait preuve de volonté et d’efforts pour se créer une nouvelle vie. Au fond, c’était un homme courageux et fort. C’est dommage qu’il soit mort. S’il était resté vivant cependant, nous n’aurions jamais pu nous rencontrer car il était un fervent prêcheur de la maitrise de soi. »

Je laisse ma voix s’éteindre dans le silence. Je continue de marcher. Je sais que ce que j’ai dit peu avoir un impact sur la vision du monde de Goren… je me demande ce qu’il pense à cet instant…

"Je ne sens pas sa présence... tu pense qu'il aurait pu partir?"
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Message(#) Sujet: Re: Un passé resurgissant [Katano] Un passé resurgissant [Katano] EmptyDim 5 Oct 2014 - 23:48

Nous sommes proches. Du moins c'est ce que je pense. Je regarde autour de moi, un regard des plus perçant. Restant vigilant, je vérifie toutes les donnés. Je ne sais pas. Je ne vois rien. Cela devient compliqué. Je n'ai jamais vraiment traversé de forêt aussi dense avec mon père. Comment trouver une trace dans cette situation. Non, je le sens, il n'est pas loin, mon instinct me guide et me dit qu'une grande menace est proche. Cela ne peut être un hasard. Katano m'expliquant donc les dire j'écoute, j'analyse la psyché de cet homme puis dit:

À tes dires j'ai l'impression de voir un homme qui me ressemble. Enfin sans cette haine qui m'incombe. Les cages qui relient ton maitre et les miennes semblent bien parallèles, mais semblent aussi être les deux seuls atouts qui nous rendent complètement opposées. L'une qui montre une route de bien et l'autre une route vers le mal. S'en est grisant rien que d'entendre cela. Si c'est le cas il a surement choisi de se sacrifier pour te sauver. Choisir ça mort est une mort honorable. Surtout dans un champ de bataille. Je respecte donc ton maitre malgré l'opposé qui nous lie.

Je dois aussi le remercier de l'entrainement qu'il a inculqué à Katano, le réfléchit qu'il a sur les situations et la manière qu'il a de se comporter. Des détails si précieux, mais qui sont un point fort dans notre Duo. Je dois aussi ça à cette personne, mais le dire serait complimenter Katano en même temps et c'est loin d'être mon caractère. Je suis plus du genre à rabaisser sans le vouloir que de remercier ou de montrer mes sentiments de manière voulue. De plus, a-ton vraiment besoin de le dire? Katano est un ami fidèle et je sais que je peux aussi en être un maintenant. Cependant, il a le monopole sur cet attribut. D'un coup je m'arrête, faisant un signe avec le poing levé à Katano. Cela signifiait un danger et donc l'arrêt de la discutions. Les yeux ouverts. Nous passons des arbres au sol, puis on se met à s'accroupir. Voilà l'indice que je cherche. Aussi flagrant que cela en devient étonnant. Posé là, bougeant avec le vent posé sur une branche en partit cassé. Je regarde réfléchit. Es une erreur ou un appel? Il sait qu'on le suit? Comment. Non je ne peux le croire. Pourtant là accroché comme un appel. Une dent. L'une de ceux ornant le contour de ses poches. Un signe flagrant de ça présence:

Il est bien ici regarde. C'est à lui s'en est sans aucun doute. C'est trop flagrant, un signe dont il n'aurait point fait.

Je ne sais quoi penser. Quoi qu'il en soit c'est trop tard. Il est soit juste devant, soit il est en train de nous regarder au même moment que l'on parle. Cela signifie qu'il veut simplement savoir que c'est lui qui nous a tuées:

On avance si l'on ne voit pas sa carrure dans les cent mètres. Tu raseras la zone.

Je pense que cela serait que peine perdu. Le clan Kyu a pour favoriser la manipulation de la vapeur et donc pour se cacher il n'a pas besoin d'arbre, mais qui sais avec un peu de chance nous pourrions le toucher. On y est arrivé. La peur n'est pas présente dans mon esprit, je fus même étonnamment surexcité malgré le fait de savoir que s'il compte se camoufler à ce moment présent nous étions certainement perdus d'avance et cela sans pouvoir réagir. Un sourire aux lèvres, je tape sur le dos de Katano pour lui faire signe de mes intentions. Faisant le signe trois avec ma main, je lui montre un signe montrant qu'a trois on fonce tout droit. Pas de technique rien une course effrénée. Le trois passant à deux, puis à un pour ensuite fermer entièrement le poing puis d'un coup. Voici la course. Fonçant, cela pouvait avec un peu de chance garder un rythme sur un adversaire, nous regardant puis en courant on aura la certitude de savoir s'il est devant. Cinquante mètres plus loin le voilà. Juste devant un cadavre d'une bête étrange. Il se nourrit et à notre vue il remet son masque. Les mains pleines de sang il laisse tomber les goutes au sol puis se mets à parler:

Que de hâte d'avancer vers la mort. Cependant malgré cette prestance à venir, j'aurais pensé vous voir plus tôt. J'ai surement sous-estimé votre force enfin, à ce que je vois tu as vue l'amulette que j'ai laisser en cour de route?

C'est donc bien lui qui l'a posé. Je le connais je sais qu'une telle erreur ne peut venir de lui. L'excitation est à son comble le sang des Ketsueki se met à bouillonner en moi. Une excitation folle venant surement de ce sang qui veut vengeance. D'un coup mon envie de meurtre me monte à la tête. L'envie de trucider, de sentir cette sensation d'os briser ou la chaleur du sang sortant d'un corps. Une drogue plus intense que le sexe, une expérience dont l'adrénaline décuple le sent. Savoir qu'un combat face à un tel monstre va bientôt commencer c'est comme sentir l'odeur d'un gâteau juste fait et de savoir que bientôt on va pouvoir le dévorer tout entier. Laissant Katano répondre. J'attends la suite. Faire patienter le plaisir, faire accroitre mes sens et mes instincts primaires. Face, devant moi, je me sens une envie insoutenable m'envahir. Plus cette envie montera, plus je serais hors de moi. Puis la question que je me pose me revient en tête. Entre deux idées de manière de tuer mon père:

Pourquoi ne pas nous avoir tuer quand tu as su que nous étions là?

Pourquoi cela? Vous n'êtes pas une menace pour moi. Vous auriez dû encore vous entrainer. Parfaire vos techniques et amener d'autres personnes pour vous épauler. Qui sais avec ça vous auriez peut-être une chance de me battre, mais là. Vous deux, seul face à moi, ne te moque pas de moi. C'est... Comme si tu tends la main vers le ciel en espérant la toucher. C'est... Risible. Tu n'as donc rien appris? Surtout que tu lies ta route avec un autre. S'en est risible. Dis moi Gamin si je ne me trompe, tu es l'élève de Shord non? Cette vermine qui a sali le nom du clan Kyu. Mon nom. Dis-moi comment peux-tu lier toi aussi ta route avec un tel être à tes côtés. Goren est dépourvue de sentiment humain. C'est une bête dont le sang et la seule vérité, il est à mon effigie. Ha ha ha. Qu'importe vos vies vont fini de manière aussi pitoyablement qu'elles ont commencé.

Laissant de nouveau Katano répondre à la suite des dires de mon partenaire je réponds:

Hé ben, tu en dis des choses. Toutes ses années que j'ai passées à tes côtés. J'avais l'impression de parler à un mort, et d'un coup il t'est apparu une langue. Tu penses faire quoi? Nous faire douter? C'est peine perdu. Tu vas gouter à nos coups. Enfin sauf si c'est que t'es devenus sentimental? C'est toi qui es lamentable.

De là une aura sortit de mon corps. Criant en accompagnant cette salve d'aura qui a lui seul commence à faire trembler le sol qui m'entoure. Criant au ciel je ne montre pas la discrétion que se géniteur semble utiliser pour lui. Je montre la différence qu'il y a entre moi, l'animal rustre et lui, le fin stratège dont la puissance est sans égal. L'aura malveillante doit se sentir à des rondes. Après une dizaine de secondes je repousse mon visage dans l'angle de mon adversaire et on peut lire le manque de sang sur mon visage. Une bave sortant de ma bouche je ne tiens plus. L'envie de meurtre se fait trop grande. Cette envie que j'ai condensée pour toi mon géniteur. Cette envie que j'ai gardée pour déverser cette rage incomparable. Aucun autre homme n'a vu cette haine que je garde. Quand je montre ma haine au monde ordinaire, cette puissante rage que je montre n'est qu'un échantillon face à cette fureur, de la haine? De la rancune? Aucunement, c'est une fureur à l'état pure, une fureur dont les connaissances n'ont pas de mot à décrire, simple sans complication et pourtant indescriptible et dont peut d'être ne peuvent comprendre. Une noirceur tout comme personne d'autre ne l'a vue et que personne d'autre ne la verra. Je montrais dans ses instants toute la détermination que j'ai à son encontre, pour ça mort, mais aussi cette conviction de mes idées les plus profondes. Mes yeux commencent à voir rouge, la couleur des pupilles du fameux clan se mettent à virer au noir. Je regarde Katano puis lui dis:

Nous y sommes. Montrons-lui notre rage.

Ma force semble être décuplée par rapport aux autre combats que j'ai eux auparavant. J'étais un autre homme un autre être combattant dans un autre monde dont personne ne peut comprendre les rouages sauf les trois protagonistes. Je participe à ce moment même au combat le plus important et le plus impressionnant de ma vie. Je ne sais son dénouement, mais j'aime ce combat. Mon combat pour être précis notre combat. Si je meurs dans cet affrontement je ne mourrai pas triste, j'aurais eux le combat que j'aurais désiré. Cependant, je ne vise pas la défaite. Mais belle et bien la victoire. Disparaissant de ma position je réapparais derrière lui, une main imbibée de foudre, je vise la gorge. Le lieu le moins protégé du corps humain. Dans son angle mort j'espère l'avoir du premier coup, mais non trop simple. De là, le visage neutre laisse un simple "Mhh" sortir de ça bouche comme pour dire que l'esquive de mon assaut est bien trop facile pour être nommée vraiment offensive. Baissant son corps mon corps se met à passer donc juste au-dessus de lui à deux millimètres de ses cheveux. Même cela semble être calculé dans la parade. Je ne peux le voir mais ses yeux, ceux de mon père qui étant d'un rouge sang ne se n'est pas encore ouvert. Après la parade, ce dernier celui-ci se met à disparaitre. Ma main continuant ça trajectoire transperce un arbre qui le fait tomber. Le problème avec lui c'est de savoir où il est car ce type est extrêmement discret et son chakra peu être imperceptible donc quand il use de cette vitesse la trace de ça présence en devient plus que redoutable. De là, je fais face à Katano on pouvait voir dans le reflet de mes yeux l'apparition de mon père derrière mon partenaire. Les yeux de l'ombre sanguinaire montrant la joie de donner la mort, celle de l'excitation du combat. Comme avant, comme toujours il est le même après le fils des âges. Ma main imbibée de Raiton. Une apparition montrant des traces de vapeur sortant de son corps se disloquant dans l'aire. Pas le temps de parler, Katano gars à toi. Nos vis sont misent sur le tapis dans ce combat, une seule erreur et c'est la fin. Si déjà il lui faut attendre une erreur de notre part pour nous achever.
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Message(#) Sujet: Re: Un passé resurgissant [Katano] Un passé resurgissant [Katano] EmptySam 11 Oct 2014 - 8:56

Pas de repos pour nous, je le sens. Nous progressons dans la forêt et nous faisons aussi silencieux qu’il est humainement possible de se faire. Chaque pas peut me mener à la mort et chaque bruit peut alerter notre ennemi dont on ne connaît pas encore la situation. Soudain Goren s’arrête et me fait signe du poing. Dans le langage militaire que nous maitrisons parfaitement tous les deux, cela ne peut signifier qu’une chose : arrête toi, il y a un élément anormal ou une troupe ennemie qui passe. Dans le doute, je me décale un peu vers la droite. N’ayant que le dos du golem devant moi, il fallait bien cela pour que je puisse savoir ce qui l’a fait se stopper si brusquement. En me déplaçant, je vois une dent posée sur une branche d’arbre. Petit indice en perspective mais la position et la manière dont elle est posée me laisse penser que cela doit parler d’une certaine façon à mon partenaire. D’ailleurs il observe la dent avec intensité, comme si celle-ci était en train de lui parler, de lui révéler des informations. Goren laisse tomber son poing et s’accroupi. Nous faisons quelques pas avant qu’il ne s’arrête encore et me fasse signe de sa main. Trois doigts, trois secondes. Je comprends ce qu’il essaye de me dire. Il veut que lorsque son décompte sera terminé, nous nous élancions comme des dératés dans la forêt, toujours tout droit. D’un œil avisé, je lui fais comprendre du regard que ses intentions sont devenues les miennes. Il fait le décompte et nous commençons à courir. Pendant une cinquantaines de mètres environ, nous ne faisons rien d’autre qu’écraser les branches et repousser la végétation à grande vitesse. Passé cette distance, nous arrivons dans une sorte de clairière où un homme se nourri du cadavre d’une étrange créature qui m’est inconnu. Nous stoppons net notre course et observons d’un œil surpris. Mon regard se fait profondément haineux, je sais de qui il s’agit. L’intéressé se relève de son festin et replace une sorte de masque sur son visage. Il nous lorgne ensuite du regard pour enfin balancer une pique amusante. Propre à tous ceux qui se croient supérieur, il a l’impertinence des grands mais aussi des petits.

A la vue de cet individu, mon sang ne fait qu’un tour. Je l’écoute parler mais au fond de moi, ma noirceur endormie se réveille petit à petit. Cela faisait longtemps que je ne l’avais pas réveillé, que je n’avais pas cherché à l’utiliser. Maintenant elle semble vouloir se déchainer. Il faut dire que je me trouve en face de celui qui a causé la plupart de mes maux et qui indirectement est profondément lié à la mort de mon maitre. Je ne sais pas si c’est de la haine ou de l’excitation mais j’ai vraiment envie de l’écraser contre un mur et de m’acharner sur lui à l’aide de mes nouvelles capacités physiques. Je sens en moi la puissance monter graduellement, ma transpiration débuter sur les différents pôles de mon corps. Je suis prêt pour un combat, mais il me faut d’abord tâter le terrain.

« Je t'aurai cru plus grand. »

L’homme ne répond pas, il a compris que tout ce que je cherche à faire, c’est le pousser à bout pour qu’il s’énerve et tente de m’attaquer. Alors je n’aurais plus qu’à riposter d’une manière fatale. Curieux… je suis sûr de moi sur ce coup. Je ne suis jamais aussi sûr de mes capacités. Est-ce cette noirceur qui s’infiltre en moi comme un poison ? Me rend-t-elle trop optimiste et imbu de moi-même ? Peu importe au fond, je vais m’abreuver du sang de l’un de mes plus grands ennemis. Mais alors que je m’apprête à lancer une autre pique, Goren prend la parole, il a l’air d’ailleurs dans le même état que moi. Il demande pourquoi l’homme masqué ne nous a pas tué plus tôt. La réponse qui vient à sa question est aussi insultante qu’elle réveille en moi une haine d’une toute autre souche. Une haine que je ne connaissais pas encore. Personne jusqu’à aujourd’hui n’avait insulté mon maitre directement. Je suis dans un état de transe qui fait se raidir mon corps et qui change mes yeux en gros globes bleus rempli d’indifférence horrifiante. Je pointe mon sabre que je viens de dégainer vers mon adversaire et prend la voix la plus fantomatique qui soit.

« Tu va mourir… Rien de plus. »

Goren prend la relève de mon intervention. J’aime sa manière de présenter les choses. Pour une fois, il semble plus calme que moi. Personnellement, je suis seul à me montrer complètement fou dans cette situation. J’ai perdu le contrôle de mon calme. Il ne me reste que suffisamment de bon sens pour savoir que je ne peux pas foncer tête baissée tant que la conversation n’est pas terminée. Mais mes yeux voient rouge et je ne sais pas si je serais en mesure de tenir encore bien longtemps. Je suis presque à bout. Le sentiment qui parcoure mon corps n’a plus rien d’humain. Mon regard s’est fait celui d’un fantôme et mes mouvements ne sont même plus les miens. J’ai l’impression que quelque chose d’autre a pris le contrôle, quelque chose de plus puissant que moi. Quelque chose de plus grand que la simple présence de Yusuke Katano.

Soudain Goren tourne le regard vers moi, il a une expression différente sur le visage mais tout aussi meurtrière que moi. Il m’annonce qu’il est temps de faire exploser notre rage. A ces mots, mon cœur n’effectue qu’un seul battement et mon chakra explose d’un seul coup. Sans m’en rendre compte, je viens de détruire les deux premiers verrous des portes psychiques. Je continue alors avec la troisième tandis que Goren apparaît derrière son adversaire et tente de lui asséner un coup de tranchoir raiton. L’esquive de notre ennemi est parfaite et j’ai a peine le temps d’ouvrir la troisième porte et de changer la couleur de ma peau que je vois Goren pointer le regard vers moi. Je comprends instantanément ce qui se passe. Je fais un bond en avant et tourne le regard vers l’arrière, j’ai esquivé de peu une attaque mortelle. Je me retombe sur mes pattes et décide qu’il n’y a plus de temps à perdre. Je concentre mon chakra pendant une seule seconde d’inattention dans tout mon corps et fais exploser le verrou numéro 4 ! Je suis maintenant pleinement prés pour le combat. Mon adversaire immobile devant moi semble me regarder avec dédain à travers son masque. Je prend toute ma haine dans mon cœur et sort mon sabre en fonçant vers lui à pleine vitesse. A mon niveau actuel des portes, je dois être à peine perceptible du regard. Je donne un coup de sabre dans le vide mais rien ne se passe. Je traverse l’air. Il apparaît derrière moi et me donne un coup de poing qui m’envoi valser contre un arbre qui se détruit au choc.
Je me relève directement, la douleur me brisant les os, je n’ai que faire de cela ! Mais mon adversaire a disparu et c’est en regardant vers Goren que je le vois, il est juste entre nous deux. Que va-t-il se passer ?
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Message(#) Sujet: Re: Un passé resurgissant [Katano] Un passé resurgissant [Katano] EmptyDim 12 Oct 2014 - 14:41

La première salve fut ratée. Dans un sens cela aurait était décevant que ce type tombe au premier coup. Pendant que je regarde Katano ce dernier comprend rapidement la situation. Mes yeux étoilés d'une couleur dépassant le rouge donnent naissance à des pupilles jamais encore dévoilés dans le clan. Une couleur noire et obscure. Mes yeux fixant ceux de Katano ce dernier esquivent le coup de peu, pour ensuite enchainer en ouvrant une autre porte. La couleur rouge de la peau de Katano laisse montrer les verrous qu'il a déjà sortit, ça peau commençant a montrer les dégâts qu'il va subir quand se dernier devra payer le prix de cette nouvelle force. Les deux se défièrent du regard. Mon père avec toujours ce regard supérieur montrait déjà son avidité et son envie de sang. L'action semble paraitre une éternité, pourtant cela ne prenant que peut de seconde. Serrant la hampe de son sabre. Le manieur de cendre met ça maitrise du sabre en combinaison avec la quatrième porte. Fonçant droit sur ce dernier, je regarde sans la moindre possibilité d'action. Du moins pas pour soutenir Katano dans cette attaque combiné, je commence un signe incantatoire pendant que Katano joue de leurre. Enfin même si cela n'est pas l'idée de mon cher partenaire je ne pense pas qu'il m'en veuille pour ça. La charge de fête, je n'eus le temps que d'un Muda. Mon père disparaissant de devant Katano, il évite le coup pour apparaitre derrière lui tout en donnant un grand coup dans la colonne vertébrale. Un coup qui doit bien être douloureux. Ouvrir les portes et voir que cela ne suffisait pas montre que l'on n'a pas à faire à n'importe qui. Un petit rire sadique de mon père l'action de Katano n'a pas pour autant servie à rien car mes trois Muda sont faits.

L'arbre que j'ai touché continue ça chute, fini par un bruit sourd dans son élan mon père est toujours sur son saut. Un premier pas au sol, je le regarde l'envie de meurtre laissant ma rage s'exprimer, j'avais l'impression de voir la scène au ralenti. L'impatience et l'excitation faisant de mon adrénaline une drogue des plus plaisants. Ce pied sera celui qui cèlera ta mort. Mon père n'est pas un manieur du Donton et donc même avec ça maitrise du Ninjutsu et du Sensoriel il ne pourra se mouvoir au sol. La terre tremble sous les pieds de la fameuse ombre sanglante qui me regarde et me fixe des yeux. Trop tard, tu ne pourras t'échapper. La terre commence déjà à vouloir l'étreindre. Désolé Katano, mais j'aurais donc le dernier coup. Du moins c'est ce que je pense. Deux doigts levés de dernier se mettent à dire tout en faisant le signe:

Rupture.

Je sens comme une chaleur piétiner mon dos. Un sceau? Comment es possible? Je ne sais même pas qu'il pouvait utiliser le Fuinjutsu. À moins que... Ce n'est pas le Ninjutsu qu'il maîtrise mais ne Fuiljutsu qu'il manie de manière à faire penser que ces techniques proviennent de l'ars du Ninjutsu. Mon dos me brûle. J'en ai perdu le contrôle d'un cri disant d'une voix qui ne me ressemble pas. En m'entendant on semble entendre la voix d'un monstre d'un phénomène:

KATANO.

Le temps qu'il sorte de la semi-emprise que je lui ai formé qui sait Katano pourra peut-être le touché. Il faut tenter. Une de mes jambes se pose au sol. Ecrasant l'herbe sous mon genou je m'en veux de m'être autant fait leurré toutes ses années où j'ai vécu avec lui. Si j'avais su, j'aurais pue prévoir et tenir le coup et de se fait la technique. Si cette manœuvre est ratée, cela n'est que de ma faute. De là, mon impuissance me laisse me fier à une autre personne que moi. Je dois mettre l'action aux mains de mon fidèle partenaire. J'ai mon amour-propre qui fut atteint. Cela est impardonnable. Le fixant je regarde la seine impuissante. Du moins si je pouvais agir. Je ne peux venir avant la fin de son étreinte. Je peux assurer les arrières de Katano. S'il n'arrive pas à lui donner un coup le neutralisant, je pourrais surement protéger ses arrières. Faisant donc une avance rapide. Je m'approche de deux interlocuteurs. Cela affin de pouvoir agir aussi au corps-à-corps si ce dernier ne dure.
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Message(#) Sujet: Re: Un passé resurgissant [Katano] Un passé resurgissant [Katano] EmptyDim 26 Oct 2014 - 12:36

Je reprends pleinement connaissance et conscience de là où je me trouve. La haine a repris le pouvoir sur mon esprit et je ne peux plus vraiment penser normalement. Je suis devenu, bien que je l’aie souhaité, l’esclave de ma propre haine. Très rapidement je me relève et me rends compte que mon adversaire est immobilisé par des rochers au sol et que Goren hurle à la mort mon nom. C’est mon ouverture, mon occasion de me venger. Le temps, pendant quelques secondes, me donne l’impression de s’être arrêté. Comme si pour une fois, j’avais le choix de saisir l’occasion comme elle se présente. Mes mains se serrant avec brutalité sur mes sabres, je sais pertinemment comment je vais conclure ce chapitre de ma vie. Le chakra afflue tellement dans mes méridiens que la cinquième porte explose d’un coup et laisse un nouveau déferlement de chakra prendre place autour de mon corps. J’augmente la pression de la plante de mon pied gauche sur le sol et courbe mon genou gauche. En un clin d’œil je m’élance dans la direction de mon adversaire qui est toujours immobilisé. Mon sabre tendu de manière hostile, je vise le cœur. Je suis si rapide que je sens l’échauffement de l’air sur ma peau alors que je transperce mon ennemi juré. En plein dans la poitrine, du sang s’échappe et va virevolter dans les airs.

Pendant encore quelques secondes, le temps est ralenti, je prends conscience de ce que j’ai réussis à faire et suis presque content. Mais le rêve n’est que de courte duré puisque mon sabre, sous mes yeux se désintègre et je sens une douleur incroyable au niveau de mon torse. Soudain, je me rends compte que c’est moi qui suis immobilisé au sol par le sort de Goren et ma lame me traverse le corps. Je tourne la tête avec difficulté tout en essayant de ne pas penser à la douleur. Je crache du sang en abondance. En regardant derrière moi je vois mon ennemi, le sourire aux lèvres et les yeux injectés de liquide rouge. Sur son front un sceau qui s’efface. L’enflure m’en a imposé un en me projetant sur l’arbre et a intervertit nos places au dernier moment. Je n’arrive pas à le croire.

Je continue de le regarder, la haine dans mon regard plus puissante que jamais. Mais je n’ai plus la force corporelle nécessaire pour continuer le combat, je suis pratiquement à bout de souffle et seule ma volonté me fait perdurer dans cet affrontement. Mais le père de Goren me saisit par le crâne et me perce à nouveau de mon sabre. Il évite délibérément les points vitaux… pourquoi ? Je crache à nouveau du sang et il me lance contre un arbre. Je m’écrase contre celui-ci et il balance mon sabre contre mon épaule à la manière d’une fléchette. La douleur est indescriptible. Je suis bloqué contre le tronc, je serre les dents pour ne pas hurler à la morte. Dans un léger moment de volonté, je regarde vers Goren, il a l’air encore plus mal en point que moi et c’est lui le prochain sur la liste.

« GOREN BAS-TOI J'ARRIVE!!! »

Je rassemble mes dernières forces bien qu’il ne m’en reste pas. Je me saisis du manche de mon sabre et pousse en avant. Un jet de liquide rouge éclate sur mon visage et devant moi. Je tente de me lever mais je ne parviens qu’à tenir sur mes jambes. Pendant ce temps là, Goren et son père se livrent un affrontement sans merci. Je tiens à peine debout, que puis-je bien faire dans mon état ?
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Message(#) Sujet: Re: Un passé resurgissant [Katano] Un passé resurgissant [Katano] EmptyLun 27 Oct 2014 - 17:10

Nous étions en pleine bataille. Je sais pertinemment que mon père me cache ça puissance qui déjà au départ je sais puissante. Je l'ai vue faire des choses dont je ne pense pas possible et je vois maintenant qu'il n'en montre qu'une parcelle. Cependant une brèche de forme. Une chance de l'avoir, une chose inespérée. Malgré la fragilité de ma technique qui fut partiellement parée. Cette dernière peut quand même servir. C'est ce que nous pensions. Moi prit d'un sceau me faisant recevoir des dommages de vapeur, je prends en route la direction de mon père et surement celle de Katano. Je crie le nom de Katano. Une brèche s'est formé dans une défense de béton. Nous ne pouvions laisser une telle opportunité. Cela montrait en réalité que notre écart est aussi différent que c'elle d'un Genin en face de son Sensei. Nous ne pouvions rien faire. Katano fonce avec toute ça hargne pensent avoir fait mouche alors que ce denier a simplement utilisé ma technique pour la mettre sur mon partenaire. Pris au piège tel des jouets qu'un enfant dirige. Ma course arrive à terme et pendant que je vois mon père arriver derrière lui. Un choix me fut donné. J'attends que la lame transperce mon seul ami et tel l'homme que l'on crois que je suis profite de cela pour exploser les deux corps. Sinon, j'aide mon partenaire à se sortir d'une impasse l'amenant à la mort. Je n'ai pas vraiment réfléchi et agi d'instinct. Passant à côté des deux hommes, je devis la lame de quelques millimètres ce qui évite le coup mortel. Cela de fait je continuais en tentant de donner un coup de coude a mon père en vain se dernier se mis à l'esquiver avec une telle aisance. Pendant se temps moi aussi je changea de position sans même regarder l'état de mon partenaire. Je ne peux mettre en danger mon partenaire en évitant une attaque de mon père. Mon père réapparait dix mètres devant moi. Je le regarde Pui ce dernier se met à dire:

Tu es ridicule. Tu aurais pu me toucher si tu avais fait abstraction de tes sentiments comme je te l'ai appris. Surtout que regarde le résultat.

Je vois Katano allonger au sol. Face contre terre. Son corps semble ne pas bouger. Je n'ai donc rien pue faire? Une colère des plus sombre se met à entrer en moi. Puis une voix apparait dans le tréfonds de mes pensées:

Tu m'entends. Hé tu mentend? Tu veux que je te prête ma force, laisse-moi te submerger.

Quoi? C'est quoi cette voix. Elle me propose de la force? De la puissance. Je ne peux l'ignorer surtout avec la mort de Katano. Je ne peux changer le cours des choses, mais cet homme me le paiera. Sans vraiment le comprendre je sens une douleur. Une lame de vapeur me transperçant le corps. Je regarde mon père et le vois le doigt me montrant. Il a lancer un projectile dont je n'ai même pas vue l'arrivé. Je pose un pied puis se dernier se met à dire:

Dommage moi qui attendais beaucoup de toi.

Je me relève mon bras commençant à se transformer, je me mets à lui répondre:

Tu.... Tu vois que je n'ai pas pris de sécurité. Penses-tu que je suis vraiment assez stupide pour te faire face sans me protéger préalablement?

J'arrache une sorte de peau qui était sur mon corps et montre que le trou de vapeur n'a pas eu d'impact. La première technique que j'ai réussi à parer. Cela montre un retour de circonstance? Je ne pense pas avec seulement ça. Je dois trouver autre chose. Cette force. Celle dont cette voix m'a promis de me donner. Prenant une respiration je me mets à dire d'un thon fort:

VAS-Y DONNE JE TE FILEREZ CE QUE TU VEUX, TU N'AS QU'A BOUFER JUSQU'A MON AME SI C'EST TON SOUHAIS.

Mon corps change. Je sens une déferlante de changement dans mon organisme et cela se composait aussi avec mon sang, je sens une douleur causée par ses changements insoutenable. Poussant un crie au rythme de ses changements. Je ne suis plus depuis un moment un vrai humain, mais là même mon corps en est plus un. Je fus ma propre évolution passant d'un corps humain à celui d'un démon. Je le sens je sais que c'est cela qui est enfoui en moi. Je sens ça présence sans vraiment savoir ce que c'est. Ma part d'âme non-humaine. Elle m'envahit pour se mêler à moi et prendre le trône de mon âme. Es qu'après cela je changerais de caractère? Non. Cette chose est aussi moi. Je ne laisse pas mon corps à un inconnue, mais à une autre partit de mon inconscient. Pendant la transformation, j'entends mon père ricaner. Puis dire. Je ne l'entendais pas. La souffrance est insupportable et elle m'empêche d'entendre la moindre parcelle de choses comme de savoir ce qui se passe:

Ca, ca à enfin marché. Il mute. Mes expériences ont donc bien abouti Ha, ha. Oui je peux donc moi aussi muter. Je peux devenir encore plus puissant et obtenir en même temps l'immortalité. Je, j'ai. Il faut que je tue.

De la, je fus une bête immonde, un monstre sans véritable forme un énorme bras avec des succube dessus un cors déformé. Mon corps n'a pas appréhender la mutation à son entièreté. Je n'ai pas encore l'expérience de ce corps. La douleur s'est arrêtée et j'entent.

GOREN BAT-TOI J'ARRIVE!!!

Il est donc vivant? Je le regarde rapidement pus à peine j'ai pu vérifier ça vivacité qu'un Nuage noir fit obstacle à notre vision. Merde, ce nuage annonce rien de bon. J'avance dans la direction de Katano tout en faisant des Muda pour crée un grand nombre de Clones. Je ne pense pas que cela va l'arrêter, mais le connaissant il va s'amuser à les détruire avant de nous avoir nous. Arrivé vers Katano je lui dis:

Il faut partir nous n'avons plus aucune chance. Utiliser tes portes pour nous éloigner.

De là, avant que l'on ne bouge, je vois mon père la lame en train de viser le flan Gauche de Katano. Protègent avec mon bras, mon sang Gicle. L'os de mon bras fut la seule chose solide qui arrête la lame. Mon père n'avait mis aucun chakra dans le coup, je comprends qu'il s'amuse donc avec son gibier avant de nous abattre. Cependant, là fut son erreur, le sang giflant, du sang se pose sur son visage. Ce sang fut différent il avait un composant toxique qui est encore présent dans mon organisme qui eux le changement pendant la mutation. Son visage subissant une corrosion faite par le sang démoniaque. Nous avions l'unique et seule chance de pouvoir déguerpir de ce bourbier.
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Message(#) Sujet: Re: Un passé resurgissant [Katano] Un passé resurgissant [Katano] EmptyMar 28 Oct 2014 - 10:07

J’ai perdu… doucement mon corps s’écrase au sol. Pendant quelques secondes, je ne vois que la terre se rapprocher de mon visage. En bougeant les yeux, je remarque les chaussures de Goren, il est à ma hauteur, il doit être la raison pour laquelle la lame n’a pas traversé un point vital. J’ai envie de crier mais rien ne sort. J’ai envie de lui dire de fuir, mais rien n’y fait, je suis trop faible. Je m’écrase contre la terre dure. Mon crâne frappe lourdement les petites roches et une plaie s’ouvre sur mon front. Du sang coule avec abondance sur mon visage. J’ai perdu. Je suis faible, plus faible que je ne l’aurais cru. Je constate avec horreur l’écart toujours béant de puissance entre moi et certains grands de ce monde. Toujours incapable de me faire une place dans cet univers, toujours incapable de m’imposer. J’ai envie de fermer les yeux, de partir. C’est peut-être mon heure après tout. Je ne suis pas immortel et il faut bien mourir un jour. Et puis au fond, quelle plus belle mort que la mort au combat ? Au moins je serais parti comme j’aurai vécu : comme un guerrier. Mais quelque chose m’empêche de m’éteindre, quelque chose de puissant qui vient titiller ce qui me reste de puissance mentale. Une force phénoménale soudainement libérée. Avec ce qu’il me reste de force, je me tourne, posant une main sur le sol et me soulevant de quelques centimètres. J’en profite pour retirer ma propre lame de mon corps et la remettre doucement dans son fourreau.

Ce que je vois alors me glace le sang. Un démon, un véritable démon. Un assemblage titanesque de chaire violette cornue et saisissant une imposante massue. Une création sortie tout droit des enfers, quelque chose d’indescriptible. J’essaye de me relever mais je ne tiens que sur une jambe et je dois m’appuyer sur mon autre sabre. Je me rends alors compte que le démon n’est autre que Goren. Le Golem de pierre s’est muté en quelque chose d’encore plus imposant que sa propre personne. Je suis impressionné et effrayé à la fois. Peut-être qu’on a une chance après tout. Malheureusement le démon fléchit un genou et se pose au sol comme s’il avait été touché. Je ne comprends pas très bien mais il se relève et se retourne vers moi. Alors le père de Goren est juste entre nous deux, me pointant d’une arme invisible.

Là, c’est définitivement la fin de ma vie. Je ne supporterais pas un autre coup. Mes os sont presque fracassés et je ne suis plus en mesure de riposter. Je ne vais pas passer une heure de plus sur cette terre. Je ferme les yeux, prêt à accepter mon destin. Mais au dernier moment, alors que je la lame devrait pénétrer ma peau, je ne sens rien. Je rouvre les yeux et vois l’imposante masse graisseuse du démon entre moi et le père de Goren. Le démon d’ailleurs me crie quelque chose dans une voix de monstre sanguinaire. Il me somme d’utiliser mes dernières forces pour nous échapper. Je ne sais pas si je le peux.

Je puise dans mes dernières ressources, ferme les yeux, laisse la haine que jusque là je contrôlais prendre l’ascendant sur mon esprit. Mes yeux perdent leurs pupilles et ma peau devient encore plus rouge. Je suis déchainé et la douleur qui traverse mon corps est incommensurable. Néanmoins je sens la puissance affluer en moi comme un cancer ultra rapide, je suis indestructible. J’attrape le démon Goren par la taille –ou plutôt une partie vue la superficie de la créature- et me lance dans les bois en direction du port. Ma vitesse est incommensurable, presque irréelle. En quelques instants je nous mène jusqu’au port et moi et le démon, poussés par une puissance de jet provoqué par un faux mouvement de mon pied, nous tombons dans l’océan. Je perds alors connaissance… Allons nous nous noyer ?
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Message(#) Sujet: Re: Un passé resurgissant [Katano] Un passé resurgissant [Katano] EmptyMar 28 Oct 2014 - 19:37

Nous n'avons pas réussi à l'avoir. Nous pouvons même voir que notre force actuelle n'est guère suffisante. Elle n'égale pas du tout face à lui. Katano avec ses dernières forces nous a amenées jusqu'au rivage. Par chance une petite embarcation maritime nous a trouvées est c'est occupé de nous amener à l'hôpital le plus proche. Nous savons tousse ce que cela signifie pour des fugitifs d'entrer dans un hôpital local en tant que patient. En me réveillant, j'ai vu que t'étais attaché avec une chaine à mon lit. Soigné et nourris j'avais recouvert un peu de ma force. Je peux même voir mon bras ayant repris ça forme cousus. Je tourne la tête et je ne vois pas mon collègue. Deux heures après, je vois Phénix arriver vers moi:

Ha ce n'est pas trop tôt. Va voir si Katano est réveillé?

Il vient juste de se réveiller à l'instant, sinon je ne serais pas venu.

Hé ben tu attends quoi pour me libérer alors?


Ses mots dit, les chaines se brisent toutes seuls. Puis ils se mirent à voler dans les airs pour se poser juste après à côté du lis. Enlevant tous les tuyaux qui sont posés sur mon corps. Nous partons dans la chambre de notre cher blondinet. Suivant la gamine je m'avance dans les couloirs. Autant dire que quand la première infirmière m'ayant reconnu ce qui ne fus pas difficile le remue-ménage quotidien que je produit fut bien mise en place et vous n'allez jamais deviner se qu'ils mon mit en face le moi. De simple policier sans la moindre compétence. Les cries et les fracas sur les murs se font entendre et c'était la panique totale. Plus loin l'enfant me disant que c'est cette porte je vois un homme brandir un Katana. Surement pour que l'un des deux fugitifs que nous sommes ne partent pas d'ici. Phénix lui enlevant son arme moi je m'approche du mec:

Tu voulais faire quoi?

Sans attendre la réponse, je l'attrape par les partis intimes, les broyant au passage pour le balancer par la fenêtre afin qu'ils fassent le tour de l'équateur sans toucher le sol:

Putain, tu n'est pas en forme toi aussi. Bon c'est le moment d'y aller avant que des forces ninjas viennent nous accueillir.

Phénix exécutant la même chose qu'avec moi, les chaines ne font plus d'entraves à Katano. Nous sommes deux hommes en mauvais état devant partir de l'hôpital pour garder notre liberté, mais cela n'empêche pas que nos blessures restent et doivent être soignées. Nous ne pouvons partir et mes hommes n'arrivent pas à me soigner, la mutation que j'ai reçue complique ma guérison et pour Katano les blessures qu'il a subies avec ses portes célestes faisais aussi de ses blessures un véritable calvaire. Je ne vois pas grand monde pouvoir nous aider. Katano et moi-même pouvons tenir plusieurs jours dans cet état, mais bouger devient trop pesant. Nous devons pourtant nous éloigner de là ou nous sommes. C'est donc posé à Yu no Kuni dans un champ de maïs pas loin d'un petit étang. Nous sommes hors de vue nous avons à manger et à boire. Pendant ce temps j'ai chargé Phénix de nous ramener une de mes connaissances. Cette fille se débrouille comme une chef pour ce genre de chose elle nue besoin que d'un nom, d'un prénom et d'une description grossière de cette personne.

Chemin fait par Phénix.

Après mes recherches, je trouve ça piste. D'après Goren cette femme se débrouille plutôt bien pour vivre dans les lieux sauvages. J'ai donc cherché à avoir des informations sur les marchés noirs de personnes ayant acheté des peaux d'animaux et comme tout marché noir ces derniers sont tousses en liaisons les uns aux autres. Par chance la dernière fois qu'elle a vendu des peaux, elle fut remarquée dans le pays voisin. Le pays du feu. Un endroit pas vraiment propice pour mon maitre mais moi personne ne fera attention à moi. Après plusieurs temps à demander sur plusieurs petits villages, j'ai remonté à une piste et après mes don de sensoriels ont fini le travaille, de là je peut voir au coin du feu une personne qui semble être celle que je cherche:

Pardon, je cherche une dénommée Nozomi. J'aurais besoin de ses services.

Une réponse surement positive, je me mets à continuer en disant:

Une de vos anciennes connaissances est grièvement blessée à Yu no Kuni il faut que je vous amène prêt de lui le plus vite possible Son nom est Goren. Il m'a dis que vous sauriez qui s'est.

Après cela, je l'amène au lieu ou mon maitre est.


Fin du chemin de Phénix.

Il m'a dis que vous sauriez qui s'est.

Katano, je crois que l'on s'en est mal pris. Nous n'avons pas réussi à le tuer et par chance nous avons réussi à survivre à un de ses affrontements. La prochaine fois, j'aimerais lui mettre en face de lui une vraie armée, cependant pour cela il ne nous faudra pas que chercher des hommes qui comprennent notre vision des choses, mais aussi pouvoir leur donner un objectif commun. Notre but est toujours le même, tuer cet homme et faire de ce monde un monde dessiné à notre image, mais nous pouvons aussi le faire en regroupant d'ancien membre d'un village.

Je laissais un petit temps de pause puis reprends:

On devrait regrouper d'ancien Kirijin prêt à montrer la valeur de leur ancien village. Combien d'hommes de ce village déchu est prés à montrer que leur patrie est toujours vivante en eux? Combien voudront montrer aux autres villages que Kiri vit toujours en eux et on pourra par la même occasion façonner ce monde à notre image et en même temps leur permettre de s'exprimer. Katano, nous aurons ce salo. Puis combien dois avoir les dents contre les villages n'ayant rien fait pour Kiri.
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Message(#) Sujet: Re: Un passé resurgissant [Katano] Un passé resurgissant [Katano] EmptyMar 28 Oct 2014 - 22:22

Je perds connaissance. Goren aussi surement. Nous tombons tous les deux dans le néant des sentiments humains. Nous avons subi une défaite cuisante. Mon esprit n’a pas envie de se rendre compte de ce qui se passe autour de lui. Pour le moment il n’y a que la honte. La honte et le sentiment d’impuissance. J’ai comme l’impression d’avoir effectué ce chemin pour rien. Je me suis battu, j’ai bravé des obstacles incommensurables et j’ai fait de ma vie une aventure difficile et cela sans jamais abandonner. Je me suis fixé un objectif et je me suis lié d’amitié avec l’homme à moitié démon qui coule avec moi jusque dans les profondeurs de l’océan. J’ai fait tout cela et au final, rien… Rien de concret et rien de palpable. Je ne suis pas plus soldat que je l’étais hier et je n’ai au fond rien accompli.

A l’extérieur mon corps et celui de Goren sont remorqués par des marins. Je ne sais pas ce qu’il adviendra d’eux mais tout ce que je sais, c’est que ma conscience a pris un poids beaucoup plus lourd qu’au paravent. J’ai perdu quelque chose à nouveau, quelque chose s’est brisé. J’ai passé tant de temps à me prélasser au soleil et à savourer ma liberté. J’en ai perdu de vue l’essentiel. La véritable puissance, je l’ai perdu de vue. Trop de temps à profiter du vent dans mes cheveux. Trop de nuits passées à dormir dans des lits confortables. Désormais je ne referais plus la même erreur. Lentement je sens la haine m’envahir, la colère. Je sais pertinemment ce que j’ai envie de devenir et ce que je vais faire de ma vie à partir de ce jour. Plus jamais je n’essuierai une telle défaite et plus jamais je ne me ferais humilier de la sorte. Bon sang on aurait dit un Genin contre son maitre. Une vraie raclée.

Je rouvre les yeux. Je regarde autour de moi, je me trouve dans un hôpital. Je le comprends en contemplant les murs d’un blanc éclatant et en voyant un garde près de ma porte. J’essaye de me mouvoir mais je suis enchainé. D’ordinaire, cela n’aurait pas posé de problème mais ici, je n’ai pas la force suffisante pour me libérer par moi même. Je suis dans un état second et il me faut bien quinze minutes pour que je sois pleinement conscient de où je suis et pourquoi. Alors je vois le garde en face de ma porte voler dans les airs et l’imposante carcasse de Goren se rapprocher de mon lit avec une petite fille. La seconde d’après, je suis libre. Goren me balance une remarque piquante sur mon état. Je lui lance un regard plein de sens, il y voit ma haine pour ceux qui m’entourent et ma détermination.

« Je ne resterais pas dans cet état très longtemps je te le garanti. »

Je me lève, difficilement mais je me lève. Je suis alors Goren et sa petite protégée dans les couloirs de l’hôpital et aussi vite que nous le pouvons dans notre état, nous nous frayons un chemin à travers les couloirs et les fenêtres. Nous finissons par sortir de l’établissement et à marcher. J’ai l’impression que la marche dure une éternité alors qu’en fait on fait moins d’un kilomètre à pied. Je m’écrase avec Goren à mes côté au beau milieu d’un champ de mais où nous pouvons être sûr de ne pas nous faire attraper ou poursuivre. Mon compagnon envoi alors sa jeune disciple chercher de l’aide. Je crois comprendre qu’il l’a envoyé chercher Nozomie. Je n’ai pas la force de penser plus que ça, j’ai déjà du mal à respirer. Je halète avec force et difficultés. Je ne suis pas dans mon état le plus prestigieux.

Nous attendons que la jeune fille revienne avec de l’aide. Je perds plusieurs fois connaissance avant d’être de nouveau apte à rester éveillé plus de dix minutes. Alors Goren commence à me parler. Je l’écoute… Ses mots sont ceux d’un homme qui vient de perdre. Je ne reconnais plus mon Goren vaillant et combatif. Certes, il est toujours aussi belliqueux et j’entends sa haine dans sa voix, mais il raisonne de manière étrange.

« Tu veux t’allier aux Kirijins. On ne peut pas leur faire confiance. De plus, tu présumes beaucoup d’eux. C’est prendre de gros risques. Mais c’est à creuser… Pour ma part, j’en ai fini avec les gentillesses. Désormais, toi et moi allons réellement mettre notre projet en route. Je vais mettre ce monde à feux et à sang jusqu’à ce que je sois en mesure de tuer ton père moi-même ! »

Dans ma voix, je ne distingue plus l’indifférence que j’ai si souvent utilisé pour camoufler mes émotions. Bien au contraire, c’est un geyser d’émotion qui afflux dans chacune de mes syllabes. Le vieux sabreur fantôme est de nouveau présent et a enfin comprit qu’il n’avait que trop longtemps oublié ce qui a fait de lui un nukenin. Désormais… c’est la guerre ! J’ai du mal à parler mais j’arrive tout de même à placer ça :

« C’est la guerre Goren, ça l’a toujours été ! Je compte bien la mener à son apogée, ou mourir en essayant... »
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Un passé resurgissant [Katano] Un passé resurgissant [Katano] EmptyJeu 30 Oct 2014 - 14:51

Hi no Kuni. La jeune femme y avait passé tout l'hiver. Et il y avait été riche en rebondissements et retrouvailles. Elle avait d'abord rencontré Konjo à leur maison. Il avait eu du mal à lui parler, mais finalement ils se sont rendus compte qu'ils n'étaient autres que père et fille. Pour ne pas le perdre de nouveau, elle avait décidé de suivre le chemin sombre qu'il avait emprunté: celui de la vengeance. Mais elle avait par la suite rencontré une autre vieille connaissance. Seitô. Et la voie qu'il lui avait proposée lui semblait bien plus adaptée à ses propres idéaux que celle de son père. Elle avait donc accepté de le suivre.

Mais je jeune homme n'était pas encore un homme libre, il devait toujours des comptes à Konoha. Il allait devoir jouer au pantin encore quelques temps. Et avant d'avoir de ses nouvelles, la jeune fille vivait sa vie comme elle le voulait. Les derniers jours d'une vie d'errance. Ce jour là, elle était assise au coin du feu, une nouvelle fois. C'était étrange de se dire que l'élément dont elle avait peur était aussi celui avec lequel elle passait le plus de temps. Celui qui lui servait le plus.

Alors qu'elle se levait pour aller chasser, elle senti une présence. Quelqu'un était là. La sauvageonne se retourna, et vit alors une enfant. Son regard était étrange. Il était vide. Comme celui d'une... Aveugle? C'était cela, l'enfant était aveugle. Mais elle n'en semblait pas moins débrouillarde. La jeune fille lui demanda si elle était bien Nozomi, car elle aurait besoin de ses services. L'errante acquiesça. Elle était curieuse de savoir qui pourrait bien avoir besoin d'elle. Elle ne connaissait pas cette enfant. Celle ci ajouta qu'une de ses anciennes connaissances était en danger et qu'il lui fallait aller la soigner au plus vite. Le plus surprenant fut son nom.


- "Goren?"

Elle ne l'avait vu qu'une seule fois. C'était un homme puissant et nul doute qu'il avait encore dû progresser depuis qu'elle l'avait vu. Ils avaient eu une longue conversation, puis il s'en était allé et ils ne s'étaient plus revus. Mais pourquoi venir la chercher, elle? Peut-être qu'il n'avait confiance en personne d'autre. La jeune femme prit rapidement ses affaires, ainsi que l'enfant. Elle laissa le feu qui s'éteindrait de lui-même. Il y avait plus urgent à s'occuper pour le moment. On avait besoin d'elle. Et jamais elle ne refusait son aide. C'était ainsi qu'elle avait été élevée, et c'était ainsi qu'elle vivait.

Le voyage se fit rapidement. L'errante n'avait pas besoin de repos, si elle le voulait. Elle en prendrait plus tard. S'il l'avait fait chercher, c'est que la situation était grave. L'enfant n'eut pas besoin de beaucoup la guider. Yu no Kuni était le pays où la jeune femme avait passé toute la fin de son enfance ainsi que le début de son adolescence. Elle n'y avait jamais remit les pieds depuis son départ il y avait trois ans de cela, mais elle connaissait parfaitement le chemin. Trouver le golem fut également assez aisé. L'enfant possédait des dons sensoriels, elle aussi. Même si elle ne savait pas encore les contrôler, elle se dirigea rapidement vers deux grosses auras malfaisantes qu'elle sentit de très loin. Aucun doute qu'il s'agissait des personnes qu'elle cherchait. La petite fille confirma.

C'est donc au petit matin que les deux jeunes femmes arrivèrent dans le champ de maïs à leur tour. Le jour se levait à peine. Elles n'avaient pas trainé. Arrivées à leur hauteur, Nozomi déposa Phénix au sol. Puis elle se dirigea vers les deux hommes. Ils étaient tous les deux allongés à même la terre. Le premier était bien évidement Goren, celui qui l'avait fait chercher. Il était dans un triste état. Le second n'était autre que Yusuke. Un autre nukenin avec qui elle avait également discuté il y avait plusieurs mois de cela. Son état semblait à première vue encore pire que celui de Goren. Les deux souffraient. Elle pouvait le sentir.


- "Goren! Yusuke-san!"

Elle s'agenouilla à côté d'eux. Puis elle toucha les deux hommes sur le torse, et leur injecta à chacun du chakra pour bloquer un nerf. Stoppant ainsi quasiment instantanément toute sensation de douleur. Elle se pencha ensuite au dessus de Yusuke. Son état était grave. Aucun doute que sans soins, il risquait d'y passer. Goren n'était pas mieux loti, mais l'était de santé du blond était le plus préoccupant. La jeune femme fit circuler son chakra dans tout le corps de Yusuke. Elle récupéra ainsi toutes les informations médicales le concernant. Il avait plusieurs os cassés, la plupart de ses muscles étaient déchirés. Et surtout il était perforé à divers endroits. Elle fit la grimace. Ça allait prendre du temps de soigner tout ça. Elle ne savait pas encore fait de soin généralisé... Mais elle pouvait déjà commencer par ce qui mettait en danger sa vie. Et rapidement une aura verte sorti de ses mains, posées au dessus de ce qui ressemblait à une perforation due à une lame.

- "Qui vous a fait ça?"

Oui, elle se posait la question. Leurs deux chakras étaient impressionnants. Elle se sentait ridiculement faible à côté d'eux. Alors qui avait bien pu les mettre dans cet état? Elle se rappelait de ce jeune homme croisé à Suna qui avait bien failli y passer aussi. Son énorme blessure avait été faite par un furyou. Avaient-ils croisé la route d'un furyou? Elle ne voyait pas vraiment d'autre explication.

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Message(#) Sujet: Re: Un passé resurgissant [Katano] Un passé resurgissant [Katano] EmptyVen 31 Oct 2014 - 23:38

Nous avions eux chaud. Nos blessures nous rendent faibles et dans l'incapacité de pouvoir réellement nous défendre. Nous étions à la merci du premier venu. Dans cet instant même, je n'ai eux guère le choix. Mes hommes ont surement instauré un périmètre de sécurité et aussi une surveillance de l'agissement de toutes personnes dans ses lieux. Nozomi avait répondu présent. Je ne savais guère si elle serait venus. Elle sait de quoi je suis capable, mes idées et les concepts de ce monde. Je compte sur le fait qu'elle fut franche avec moi dans notre discutions. Je ne me suis pas trompé à l'époque, ça présence aujourd'hui le prouve. De là, nous voyant elle reconnait aussi Katano, pourquoi cela m'étonne? Katano est aussi très connue dans ce monde. Pourtant ce n'est pas un regard sur la réputation d 'une personne qu'elle a lancé. Elle l'a aussi rencontré. Comme quoi ce monde est bien petit. Après une brève vision de nos deux corps mutilés cette femme se mets au travail tout en posant la question qu'il ne faut pas poser dans ce genre de situation. Du moins avec le genre de personne avec qui elle est en se moment. Le cacher serais stupide, nous ne faisons pas des rencontres qu'avec du petit monde qui n'a rien à se reprocher. Cependant, je veux lui répondre. Tout dire est hors de question, évidement cela est bien trop personnel pour que cette histoire ne sorte du petit cercle de celui de Katano et moi-même. C'est donc d'un trait ironique mais pourtant sans mensonge que je me mets à dire:

Une petite entrevue avec ma famille. Dison qu'une discutions avec mon père s'est mal tournée. Ne cherche pas à trop en savoir sauvageonne. Certaines choses sont mieux à éviter. C'est pour ton bien.

Je sens mes forces partir de mon corps. Petit à petit je sentais m'en aller, cette sensation de vide n'en était pas si désagréable, pourtant je sentais ce que cela signifie et je n'étais pas du genre à partir sans combattre. Moi mourir en gisant au sol? Non, l'homme m'ayant combattue n'a pas réussi à me liquider pendant le combat, il ne peut donc qu'être certain que je resterais vivant. Phénix pendant ce temps demandais si elle pouvait être utile en quelque chose. Son regard livide de toute émotion et ça posture droite ne bougeais pas d'un sil attendant une réponse. Moi cherchant à rester éveiller je me mets à dire:

Sinon. Ha tu trouvé ce que tu cherches? Ce qui te manquait?
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Message(#) Sujet: Re: Un passé resurgissant [Katano] Un passé resurgissant [Katano] EmptySam 1 Nov 2014 - 13:24

Je ne suis pas bien. Pas bien du tout. Bien au contraire, je sens doucement mon esprit partir vers d’autres horizons. J’ai presque les yeux fermés, mon cœur bat de plus en plus lentement. C’est le contre coup des portes. Ces techniques sont bien utiles mais elles ont vraiment un contre coup incroyablement handicapant. Doucement je me sens basculer. Je ne vais pas mourir, je le sais. Je ne peux pas mourir. Je ne suis pas le genre de mec qui se laisse trépasser au cours d’un combat. Si je dois y passer, ce sera au cours d’un affrontement titanesque et pas d’une manière aussi pitoyable. Après tout je ne suis pas n’importe quel gamin de dix-huit ans. J’ai un passé lourd en expériences et en combats, je ne suis pas le premier combattant venu.

Mes yeux se rouvrent… combien de minutes se sont écoulées. J’ai du mal à me repérer dans le temps. C’est vraiment perturbant. Mais que vois-je ? C’est Nozomie au dessus de moi. Elle semble se casser la tête pour m’administrer les premiers secours. C’est Goren qui l’a appelé. Intéressant… Je la regarde faire, elle remarque mon éveil et me demande qui a bien pu nous mettre dans cet état. Pendant un moment, j’ai envie de lui répondre quelque chose de vrai et de profond. Bien entendu je me ravise. La pauvre ne peut pas entrer dans quelque chose qui la dépasse à ce point. Lui révéler nos desseins et nos plans serait plus un cadeau empoisonné qu’autre chose. Et mine de rien, cette jeune fille n’est pas mon ennemi.

Je n’ai plus mal, apparemment Nozomie sait y faire en médecine. Elle a dû s’améliorer depuis le temps. Néanmoins elle semble différente. Et lorsque Goren lui donne une réponse évasive à sa question de tout à l’heure, je la vois qui comprend qu’il ne vaut mieux pas trop chercher à creuser plus profond. Elle a raison de se dire ça. Goren lui pose une autre question et elle semble interloquer. Je décide de soutenir mon camarade dans son changement de sujet de conversation.

« Oui, la dernière fois que nous nous sommes vu, tu disais rechercher ta voie. L’as-tu enfin trouvé ? Tu as l’air plus mature qu’avant. »

Normalement, j’aurai dû émettre un sourire pour accompagner cette phrase. Malheureusement, je ne pense pas que je sourirais encore de ma vie. Cette rencontre, elle a ravivé trop de souvenir en moi. Ce combat à rouvert d’anciennes blessures que je ne pense pas pouvoir refermer un jour. C’est trop difficile pour que je puisse contrôler mes propres impressions. Le meurtre de mon maitre et ce qu’il m’a dit avant de mourir. Tout cela remonte à la surface et me prend le cœur entre deux plaques en fer. Je sens que je ne vais pas tarder à devenir le monstre que j’ai toujours voulu devenir pour accéder à l’accomplissement de mes objectifs… Mais pour l’heure il faut patienter… Patientons tant que Nozomie ne sait rien. Il ne faudrait pas que des informations filtres.
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Message(#) Sujet: Re: Un passé resurgissant [Katano] Un passé resurgissant [Katano] EmptyDim 2 Nov 2014 - 17:02

La jeune femme se concentrait sur son travail. La blessure était profonde. Tellement profonde qu'il avait été transpercé de part en part. Mais grâce à ses soins, elle se refermait petit à petit. Il allait certainement en garder une belle cicatrice. Mais au moins il serait toujours en vie. Elle se rendit bien vite compte qu'elle n'avait pas posé la bonne question. Les deux hommes semblaient un peu mal à l'aise. Ce fut Goren qui lui répondit en premier. Ils venaient visiblement de se battre avec son propre père. Elle fronça les sourcils mais ne dit rien. Son père, il lui en avait déjà parlé. Il portait encore des marques sur son corps, de ce que lui avait fait cet homme. Pas étonnant qu'il ait voulu en arriver à cette extrême.

Mais ça ne s'était pas passé comme il l'aurait voulu. Même avec l'aide de Yusuke. La jeune femme espérait ne jamais avoir à le croiser. Elle n'en sortirais pas en vie, c'est clair. Vu comment étaient ces deux là... Pourtant c'était deux hommes puissants, elle le sentait à leurs chakras. Le golem ajouta qu'elle ne devrait pas chercher à trop en savoir, que cela était pour son bien. Oui, le golem de pierre était en train de chercher à protéger une petite sauvageonne. La jeune femme se trouvait là, bien tranquillement en train de soigner deux hommes à l'aura malfaisante. La situation était assez étrange, vue de l'extérieur.

Pas pour elle. On avait besoin d'elle, alors elle répondait présente. C'était simple à comprendre pour la sauvageonne. Quelqu'un d'autre demanda à être utile. La jeune enfant aveugle. Nozomi posa un regard doux sur elle. Depuis quand voyageait-elle avec ces deux personnes? Elle possédait quelque chose de spécial. Même si elle ne voyait pas, elle leur était visiblement utile. Et intelligente. Elle avait réussi à la trouver alors que la sauvageonne n'avait pas de point d'attache.


- "Si tu veux, tu peux aller me chercher de l'eau. Que je puisse nettoyer les blessures afin d'y voir plus clair, et que ça ne s'infecte pas."

Goren changea de conversation. Elle ne s'en offusqua pas. Il n'était pas obligé de se confier à elle, et il en avait déjà dit bien assez. Il lui demanda si elle avait trouvé ce qu'elle cherchait, ce qui lui manquait. Yusuke, qui semblait déjà aller mieux, appuya son complice. Était-ce lui l'homme dont Goren lui avait parlé ce jour là? Celui pour qui il était prêt à mourir? En tous cas ils avaient bien faillit mourir côte à côte. Le blond ajouta qu'elle avait l'air plus mature qu'avant. Elle prit ça comme un compliment et ses joues changèrent un peu de couleur.

- "Oui, j'ai trouvé ma voie il y a peu de temps."

Elle délaissa la blessure désormais refermée et commença à s'occuper des muscles endommagés du jeune homme.

- "J'ai compris que la façon dont j'agissais n'était pas la bonne. Ou plutôt, cette façon de ne pas agir."

Sans lever les yeux de ce qu'elle faisait, elle poursuivit.

- "Goren... C'est toi qui m'a montré que laisser les choses sans rien faire n'était pas la solution. Agir non plus. Mais maintenant je sais ce qu'il faut faire. Agir, détruire le caillou. Le remodeler. Proposer quelque chose derrière."

Un sourire se forma sur son visage.

- "J'ai trouvé une famille."

Oui. Ainsi qu'un nouveau "tout". Et cette fois-ci, elle ne le perdrait pas.
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Message(#) Sujet: Re: Un passé resurgissant [Katano] Un passé resurgissant [Katano] EmptyMar 4 Nov 2014 - 11:18

Pendant les soins qu'elle nous procure, je l'écoute. C'est vrai qu'elle semble bien plus mure que la dernière fois. Plus ouverte à ce monde. Je ne sais pas vraiment grâce à qui ou grâce à quoi, mais cela lui à permis de faire un grand pas en avant. Bizarrement cela me faisait plaisir. Même si cette partie de moi personnel aurait bien voulu que se soit moi qui prodigue un tel changement. La petite allant chercher de l'eau notre guérisseuse se met à répondre. Il vaut mieux que l'on garde connaissance. Elle explique que ça façon de faire celle d'avant ne changeait rien. Je la regarde puis ferme les yeux. Un petit sourire sur le bord de mes lèvres je peux comprendre que mes mots à l'époque furent un minimum exploité. Elle tente de comprendre ce que je voulais lui expliquer et avec les années, la sagesse fit la suite de l'enseignement. Après, elle se met à me dire que c'est moi qui lui ai montré cette voie. Elle me ressort l'idée du caillou, le maillon qui dans ce cercle est la gène, puis elle me dit qu'avec cela elle a trouvé une autre famille:

C'est parfait, mais sache que cette pierre peut avoir plusieurs visages. Suis tes idées avant toute chose. Cependant si cette pierre reflète le même visage que celui dont je t'ai parlé à l'époque nous avons un objectif commun. Après ce qui nous bloque c'est peut-être la manière dont nous agissons et le résulta que nous voulons. Cependant tu sembles suivre une voie qui suit le même chemin que le nôtre. Herfk herfk.

Elle a compris que les ténèbres ne peuvent pas se détacher de la lumière. Comme deux entités uniques, ses derniers doivent être réunis pour faire pencher l'autre. Faire le bien pour le bien n'est pas du tout suffisant. C'est comme choisir une destination sans chercher à connaitre le chemin, cela va aussi pour l'inverse faire le mal pour engendrer le mal n'est pas suffisant pour faire gagner les ténèbres. La fatigue commence à me prendre mon souffle se fait difficile. Je vois Katano commencer à guérir et continuant la discutions, je me mets à demander:

Sinon, ta voix c'est quoi maintenant?

Phénix revient avec de l'eau tout en s'arrêtant, elle semble être concentrée, puis d'un coup fixant de ses yeux aveugles mon corps, elle se met à dire:

Le cœur de Goren se met à ralentir.

Je m'épuisais de seconde en seconde et les ténèbres envahissent mon âme m'appelle dans l'outre monde. Je pensais mes blessures bien moins graves, mais la mutation dont j'ai dû subir il y a peu, elle a dû aussi changer mon sang. Je sens comme si ce sang abimait chacun de mes organes et surtout le cœur celui qui propage dans tout mon corps se même sang. J'ai posé une question dont je ne pourrais entendre la réponse, sauf si bien entendus elle y répondrait à mon réveil.

Pendant que j'ai perdu conscience:

Que lui arrive-t-il? Voilà l'eau.

Que vais-je faire, s'il meurt, je ne pourrai rien faire dans ce monde, je ne suis née que pour le servir, je ne sais faire que ça et ne peu faire que ça. Ma vie est dirigée pour lui et je suis même prête à mourir si cela lui est utile d'une quelconque façon. Qui sais, s'il meurt, je..... Peut-être que mourir serais un moyen de le suivre après cette vie? Possible, mais pour le moment je peux être encore être utile:

Je. Je peux faire battre son cœurs si c'est utile? Je l'ai déjà fait avec un autre homme.

Oui, je me rappel ce fut avec l'un des cobayes, que Goren voulait utiliser pour ses expériences en nécromancie. Il voulait garder vivant cet homme le temps de comprendre le mécanisme humain. J'avais réussi à le tenir vivant pendant dix minutes avec mes dons de télékinésie, alors qu'il était éventré du nombril jusqu'au coup. Voilà je sais ce que je dois faire. Tenter de garder Goren en vie et s'il meurt, je le suivrai. Je ne vois pas d'autre voie pour moi.
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Message(#) Sujet: Re: Un passé resurgissant [Katano] Un passé resurgissant [Katano] EmptyMar 4 Nov 2014 - 20:14

Mes blessures sous mes yeux ébahis guérissent à vue d’œil. Curieusement je ne ressens plus la douleur, comme sous l’effet d’une anesthésie. Je n’ai plus à me soucier de ce qui pourrait m’arriver, il est clair que ce n’est pas aujourd’hui que je vais mourir. La faute à Nozomi de toute évidence. Elle continue de converser avec Goren et je la garde dans mon champ de vision. Elle a changé certes mais mon acolyte qui est là est capable de pervertir toutes les âmes, même les plus encline à la loyauté. Ainsi je ne dis rien, je me contente de me faire soigner et d’écouter. Peut-être apprendrais-je quelque chose de nouveau en tendant l’oreille. La conversation suit donc son cours jusqu’à ce que Goren finisse l’une de ses phrases et que Phénix affiche un air complètement hébété. La jeune fille a l’air si choquée sur le moment que je surprends à éprouver de l’intérêt pour ce qui en est la cause. Mais alors que j’essaye de deviner, elle m’éclaire en annonçant que le cœur de Goren se met à ralentir. Je tourne instinctivement la tête vers mon compagnon et me rends compte qu’il a perdu connaissance. J’attrape alors les mains de Nozomi posée sur mon corps pour ensuite plonger mon regard dans le sien.

« Je peux attendre, dépêche toi de le sauver ! »

Je suis moi-même à l’agonie mais j’ai reçu les premiers soins contrairement à mon compagnon. Mes yeux quittent les pupilles de Nozomi et mes mains lâchent les siennes. Toute mon attention est concentrée sur le golem et son esclave. Un regard sur la carcasse imposante de mon compère puis un autre sur la jeune fille. Je perçois en elle une incroyable loyauté. Pour une fille qui s’est fait torturé dans une cave pendant des jours et des jours, elle a l’air de bien apprécier son geôlier. Mais comment Goren a-t-il réussi à laver le cerveau de cette petite créature aussi aisément. Sur le moment, je me rends compte que celui qui partage mes crimes depuis maintenant plus de deux ans s’avère en fait être l’un des plus gros monstres que ce monde ait jamais connu. Bien sûr, cela ne change rien à la manière dont je le vois et l’apprécie mais tout de même, je ne peux être qu’en admiration devant une noirceur si naturelle. Le vieux Goren n’a jamais pris la peine de se demander si oui ou non ce qu’il fait est mal. Il n’en a pas besoin, il sait pertinemment qu’il est incapable de faire réellement la nuance. Il a été élevé à la manière spartiate et son géniteur a été plus que cruel. Mais comme il me l’a déjà dit, il n’était pas malheureux. Il faut croire que c’est notre éducation qui décide de nos vies et de notre perception du monde qui nous entoure.

Je regarde Nozomi en train de s’occuper de Goren et la jeune fille essayer de l’aider. Alors je repense à tous ces moments où Goren était là pour soutenir mes arrières. Il était là juste après la mort de Shord. Il était là pendant la traque et il était là pour me libérer du mensonge du Shukai. Goren a toujours été là et moi, je ne me suis contenté que de recevoir. Etais-je présent lors de son incarcération à Suna ? Et pour tout le reste ? Mais je sais qu’il s’en fiche. Un peu comme moi. Nous n’avons pas besoin de ce genre de réflexion. Demon a longtemps clamé être en quelque sorte mon frère. Mais Goren ne m’a jamais trahi. De façon logique, il est ce que j’ai de plus proche d’une famille. Nous partageons des idéaux et des souvenirs. Nous sommes tous deux empli du désir de faire basculer ce monde dans le chaos. Oui… Si Goren venait à mourir, il n’y aurait plus rien qui m’empêcherait d’attaquer seul l’un des grands villages et de mourir aux portes à mon tour. Quelque part il me maintient en vie.

Mes doigts se crispent en s’entremêlant. Je prends un ton autoritaire et froidement fantomatique. Mon regard axé vers notre guérisseuse.

« Il ne doit pas mourir ! Tu dois tout faire pour qu’il ne meure pas ! »
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Message(#) Sujet: Re: Un passé resurgissant [Katano] Un passé resurgissant [Katano] EmptyVen 7 Nov 2014 - 22:39

Spoiler:

L'enfant obéissait parfaitement, et alla faire ce que l'errante lui avait demandé, sans perdre un instant. Alors qu'elle était aveugle. Si on ne faisait pas attention à son regard fixe, on aurait jamais pu deviner son handicap. Était-elle vraiment handicapée? Dans tous les cas, elle était vraiment très débrouillarde. La jeune femme se demandait comment est-ce que ces deux personnes avaient pu croiser la route de cette petite fille. Et comment avaient ils fait pour qu'elle soit si obéissante, également. Mais encore une fois, cela ne la regardait pas. Il y avait certaines choses qu'il valait mieux ne pas savoir.

Puis Goren lui répondit suite à sa propre réponse. Il lui conseillait avant tout de suivre ses idées. Ce qu'elle faisait. Elle avait toujours voulu la paix, hors la voie du Shôraizen était dans ce but. Et il lui proposa une sorte d'alliance. Du moins c'est ce qu'elle comprit. Mais effectivement leurs objectifs n'étaient pas les mêmes. Sa voie à elle était de détruire le système shinobi pour reconstruire quelque chose de meilleur, où les gens seraient libres de choisir où ils désiraient aller. Mais avec des endroits possibles où aller. Où ils ne seraient pas poursuivis et traqués comme des bêtes s'ils désiraient quitter le pays où ils étaient nés, qu'ils n'avaient pas choisi. Alors que la sienne, c'était la destruction pure et simple. Sans rien derrière d'autre que le chaos. Revenir à l'époque de la grande guerre. Alors oui c'était possible qu'ils aient un objectifs commun, mais leurs voies s’éloignaient quant au résultat voulu.

Yusuke guérissait à vue d’œil. Même si cela nécessitait beaucoup de concentration, la jeune femme l'avait tiré d'affaire. Les soins qu'elle lui prodiguait désormais lui permettraient de gagner plusieurs semaines de guérison naturelle. Le golem lui posa une question. Mais avant qu'elle n'ait pu lui répondre quoi que ce soit, l'enfant revint avec l'eau. Nozomi la remercia. Cependant quelque chose clochait. Elle s'inquiétait pour Goren. Que lui arrivait-il? Puis elle ajouta qu'elle pouvait faire battre son cœur. Ce qui intrigua l'errante. Cette enfant était décidément pleine de ressources. Mais ce n'était pas le moment de s'émerveiller devant ses capacités. Goren se mourait.

Et le soldat de la liberté lui attrapa les mains. Plongeant son regard dans le sien. Elle stoppa net ce qu'elle était en train de faire. Une demande. Ou plutôt, une supplication? L’inquiétude était perceptible dans sa voix. Il y tenait visiblement énormément. Dès qu'il lui lâcha les mains, la medic-nin se tourna vers le golem. Elle adressa un sourire doux à la petite fille pour la rassurer. Puis elle posa ses mains sur la poitrine de Goren, et y insuffla son chakra sous forme de raïton. Et tandis que sa technique faisait son œuvre, elle le scanna. La poitrine de l'homme se soulevait à un rythme régulier sous les ondes de choc. Relançant peu à peu son cœur. La jeune femme eut soudain un mouvement de recul. Qu'est-ce que c'était que ça? Des toxines? Mais elles ne le mettaient pas en danger. Comment était-ce possible? La voix de Yusuke la ramena à l’urgence de la situation.


- "Bien sûr que je vais le sauver! Hors de question de le laisser mourir! "

Et elle se mit à le soigner à son tour. La sueur perlait à son front. La jeune femme était visiblement très concentrée. Pour ne pas perdre une seule goutte de chakra. Sa vue se brouillait. Mais elle ne devait pas s'évanouir! Il fallait qu'elle le sorte d'affaire avant cela! Sa technique avait réussi à relancer son cœur. Mais elle devait maintenant soigner le plus gros de ses blessures afin qu'il soit tiré d'affaire. Elle sombra presque, puis se resaisit juste à temps, continuant autant que possible de le soigner. D'une voix douce elle s'adressa à l'enfant.

- "Si un jour... Tu te retrouves seule... Viens me voir..."

Elle avait bien du mal à rester consciente. Seul son désir de le sauver la tenait encore debout. Il l'avait sauvée, il lui avait tendu la main quand elle en avait eu besoin. Lui montrant la voie de l'avenir. Elle qui était restée bloquée dans des souvenirs douloureux. C'était grâce à ses paroles qu'elle avait trouvé la force d'avancer. Elle devait le remercier aujourd'hui. Lui prouver qu'il avait eu raison. Alors elle se concentrait. Soignant ce qu'elle pouvait. Et enfin, d'une voix presque trop faible pour être entendue, elle prit de nouveau la parole.

- "C'est bon... Il est sau..."

Sa vue déjà brouillée devint encore plus floue. Et puis bientôt elle ne vit plus rien. Tout était noir. Et elle chuta, à bout de forces.

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Message(#) Sujet: Re: Un passé resurgissant [Katano] Un passé resurgissant [Katano] EmptySam 8 Nov 2014 - 13:37

Je me suis évanoui et je me réveille donc dans une grotte plus éloignée. Nous étions entourées de mes hommes des hommes masqués avec une tenus noir. Je me sens mal, mais en vie. Mes blessures ne peuvent plus m'être mortel et je sais grâce à qui, je regarde autour de moi et vois Katano en train de dormir assis au sol et Nozomi posé sur un matelas. Je tente de m'asseoir et ressens une douleur. Je grimace un peu et vois un de mes hommes venir à moi me disant de ne pas bouger. Katano ouvre les yeux en étant alerté du bruit que l'on fait puis je dis:

Que c'est t'il passé?

Me levant l'homme s'étant approcher me répète de ne pas bouger d'un geste puissant de la main je la repousse le projette trois mètres plus loin j'avais du mal à remettre mes pensées en place, un effet de l'évanouissement. Perte de l'orientation, une micro prête de mémoire éphémère et durant à peine pendant quatre ou cinq secondes avant d'arriver à reprendre correctement mes idées et ainsi de savoir la situation, un regard de fureur se pose sur lui. Je déteste que l'on me donne des ordres. Je connais mon corps et je sais ce qu'il peut faire. J'avance vers le lit de fortune de notre sauveuse puis m'assois:

C'est à elle à qui on doit la vie. Je ne tiens pas vraiment à ce genre de détail. Si je sauve une personne ou l'inverse je ne compte pas vraiment ça comme une dette, même si j'arrive de temps à autre à en profiter. Cependant je trouve ça étrange. Elle est bien l'opposé de moi et pourtant j'apprécie ce qu'elle est. Tu peux m'expliquer ce qui m'arrive? Je ne comprends pas?

Les sentiments c'est pour les faibles, se fier à ça n'est qu'un moyen de couper ses liens par la mort. Tuer une personne affin de s'y attacher de trop. Je prends un Kunai dans ma main puis réfléchis. Mes principes sont simples aucun attachement, simplement des personnes dont l'on peut sortir un intérêt. Pourtant je me suis aussi attaché à Katano et aussi à cette gamine. Je prends le Kunai puis je le pose au-dessus du corps de la sauvageonne mettant le côté tranchant en direction de son corps. Serrant fort l'arme, je me mets à dire:

Je vais faire une exception, seulement pour comprendre.

Posant une main sur le visage de la sauvageonne je me mets a fermer les yeux cherchant; Je sens plus ses pupilles de mon clan dans enfermer dans mes pupilles. Surement causé par l'arrivé de cette être à l'intérieur de moi. Celui ci me criais de la tuer comme une petite voix. Posant larme dans son étui je fais sortir d'un sceau une fiole. Ce dernière comporte le sigle du clan Kyu. Levant le drap je pose l'objet dans la main de cette dernière. Je l'ai gardé en trophée et je trouve que cet objet me porte chance. Je regarde cette dernière puis la recouvre et dis:

Je vais me promener tu me préviens quand elle se réveillera? Je reste devant. La grotte.

Prenant la direction de la sortie lentement j'avais clairement besoin d'air frais et de tranquillité car au delà des blessures, c'est l'esprit du golem qui est déstabilisé.
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Message(#) Sujet: Re: Un passé resurgissant [Katano] Un passé resurgissant [Katano] EmptySam 8 Nov 2014 - 15:05

Je regarde Nozomi qui se donne à fond dans son travail. Elle agit comme quelqu’un qui aurait une dette à payer. Cette attitude me fait réfléchir. Avons nous tous quelque chose que l’on doit à ce golem de pierre qui gît sur le sol inanimé ? Avons nous tous été perdue et sauvé par ce gars ? Il n’en a pas l’air mais il sait parler aux gens. Son côté bourrin et diablement franc est ce qui lui permet de sonder l’âme de celui avec qui il converse. Il fait alors ce qu’un sain se permettrait de faire : dire la vérité. Parfois blessantes, parfois juste suffisamment franche pour faire bouger les choses. Toujours est-il que le gros lard est toujours là pour moi et ça, je ne l’oubli pas. Je sais que le dire tout haut le ferais crever de rage et qu’il se pourrait bien qu’il me tue juste pour ça. Mais la vérité est la suivante : je lui dois beaucoup.

Nozomie perd graduellement de la force, je le sens et le vois aux gouttes de sueur qui perlent sur son front. Je m’inquiète un peu. Le but est certainement qu’elle sauve Goren mais je ne serais pas plus avancé si elle se mettait elle-même à être dans un état critique. Et pourtant il s’avère que j’ai bel et bien raison. La jeune fille commence une phrase qu’elle ne termine qu’en s’écrasant au sol dans un bruit lourd. Les yeux fermés, je suis maintenant seul éveillé avec la petite esclave de Goren. Elle a l’air encore plus affolée que moi. Elle sait qu’il se passe quelque chose d’anormal même si le nouvel état stable de son maitre la rendu un peu plus calme. Je jette mon regard dans ses yeux livides et sans vie. Elle le partage comme si elle pouvait voir à nouveau. Je crois qu’elle sait qu’il n’y a que moi de conscient ici.

« Dit, que vas-ton faire maintenant ? »

Je la regarde, je ne sais pas. Que pourrais-je bien lui répondre. Qu’en sais-je moi-même. Je suis avec deux de mes camarades au sol. Je ne peux pas vraiment bouger, je viens à peine de guérir de mes blessures. Néanmoins, à l’écoute de ses mots je tourne mon regard vers mes frères d’armes au sol. Nozomi s’est mise en danger pour nous protéger. A côté d’elle celui qui s’est toujours sacrifié pour moi, un peu à l’instar de mon défunt maitre. Je sais ce qu’il me reste à faire. Avec toute la force qu’il me reste après ce combat, je m’empare du corps de mon compagnon et de celui de Nozomi que je place juste au dessus. Ils sont lourds, très lourds. Je marche vers l’horizon. Je n’ai pas d’autres choix, il faut que je les ramène en lieux sûr. Il n’y a pas d’autres alternatives. J’ai commencé à marcher et depuis quelques minutes Phénix a disparu. Où cela fait quelques heures ? Je ne sais plus vraiment… Je commence a fatiguer et j’ai perdu toutes notions du temps… je crois bien que je vais m’écrouler.

J’ai perdu tout espoir de mener mes compagnons en lieu sûr, je m’apprête à m’écrouler au sol. Mais au loin j’aperçois des silhouettes… quatre pour être plus précis. Near, Booker Elizabeth et Phénix. Ils courent vers moi. Je m’écroule et perd connaissance.

Je me réveille et me retrouve dans une grotte. En quelques secondes tous mes souvenirs me reviennent. Je sais comment je suis arrivé ici mais pas pourquoi toute mon armée est à mes côtés. Etrange…

Je regarde autour de moi, vois Goren en train de ruminer. Il se lève tout en maltraitant l’un de nos hommes et se place en face du lit de fortune de Nozomi, la belle dort paisiblement. Il commence alors à prononcer des mots que je n’aurais jamais cru entendre sortir de sa bouche. Des mots qui ne sont pas ceux de Goren… Ou alors pas du Goren qui m’a recueilli alors que je tentais de faire prospérer ma haine. Il me demande ce qui lui arrive, je ne sais pas. Que pourrais-je bien lui répondre ? Que pourrais je bien dire qui lui ferait comprendre ce que moi-même j’ai du mal à saisir… ce changement qui s’opère peu à peu à nous.

Goren lève un couteau près du corps de Nozomi, pendant quelques secondes, je ne comprends que trop bien ce qu’il prévoit. Il a une pulsion meurtrière… tout comme moi parfois. Il n’y a rien à dire de plus, peut-être est-ce le dernier jour de Nozomi sur cette terre. S’il veut la tuer, je ne l’en empêcherais pas. Mais je n’en vois pas vraiment l’utilité. Mais alors que je le pensais déterminé, je le vois baisser l’objet tranchant pour commencer à manigancer quelque chose. Je ne vois pas très bien de ma position et ne comprends pas trop. Il se lève et me demande de le prévenir quand elle se réveillera. Je ne réponds pas, me contente d’un hochement de tête. Le golem sort de la grotte. Il est touché par ces nouveaux sentiments qui s’éveillent en lui. Mais ce n’est pas le moment d’en avoir, des sentiments. Nous sommes proches d’un combat, je peux le sentir. Les choses vont se corser à l’avenir et il va devoir faire cohabiter ses deux nouvelles personnalités.

Le golem disparaît et je regarde Nozomi qui dort. Je me rapproche et l’observe longuement. De longues minutes passent avant qu’elle ne commence à montrer des signes de réveil.
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