Ainsi donc c'était fini et c'est le cœur léger, l'esprit flottant que je sortais du bureau de l'éminence de Suna avec le sentiment du travail bien fait. Ma mission était accomplie désormais et je pouvais m'octroyer le plaisir de profiter un peu en prenant du bon temps.

Ainsi donc c'était fini et c'est le cœur léger, l'esprit flottant que je sortais du bureau de l'éminence de Suna avec le sentiment du travail bien fait. Mais ces quelques jours, je comptais surtout les mettre à profit pour rester au maximum avec mon amant.
Je déambulais à présent dans les couloirs du palais du vent en recherche de la sortie où j'espérais retrouver Kibo, si du moins, ce dernier avait réussi à pénétrer dans le village caché du sable avec Suzuka et ceci sans encombre.

Je poussais alors un petit soupir en pensant à la jeune femme et j'espérais de tout cœur que Zanshi accepterait son histoire. À présent, je descendais l'escalier qui menait à la sortie en tenant l'un des pans de ma robe traditionnelle du pays du vent. J'aimais beaucoup cette dernière et j'espérais qu'elle plairait à mon amoureux et c'est donc en levant les yeux une fois arrivée en bas, que je fus toute émoustillée en l'apercevant.

Un sourire délicat se dessinant sur mes lèvres alors que le rouge envahissait doucement mes yeux, je m'avançais vers le groupe qu'il formait tous les trois avec Kioshi en n'ayant d'yeux pourtant que pour un seul d'entre eux.

Immédiatement à sa portée, je m'avançais vers lui, me lovant dans ses bras sans vraiment me soucier des autres en quête d'un calin de réconfort :


"C'est bon ... Ça s'est bien passé !"


Je clignais des paupières d'un air rêveur en le regardant avant de finalement reporter mon attention sur Suzuka et Kioshi :


"Tu peux y aller Suzuka ... Elle t'attend !"


Je lui touchais alors l'épaule d'un geste encourageant avant de faire un petit signe de la main vers Kioshi :


"Et j'ai aussi l'autorisation de t'examiner !"


Voilà qui était fait. Kioshi pouvait donc escorter la jeune femme jusqu'au bureau de Zanshi, nous laissant enfin seule. Toujours dans les bras de Kibo, je tournais enfin mon visage vers lui en quête d'un nouveau sourire de sa part :


"Maintenant que je suis libérée de toute fonction officielle et tout à vous monsieur ... Que voulez-vous que l'on face ?"

Un petit sourire aux lèvres, je regardais donc doucement Kioshi et la Saibogu s'éloigner de nous pour nous laisser seul. Enfin seuls. Dès lors, mon regard pour le jeune homme des sables se fit plus insistant, plus provocant, je l'attirais doucement à moi pour l'embrasser timidement, laissant ma main se perdre dans sa nuque alors que je lui caressais doucement les cheveux. Une mauvaise habitude, ça pourtant, je l'écoutais avec attention sans parvenir à me dépêtrer de ses bras. Il fallait clairement signifier que je n'en avais pas la moindre envie et alors qu'il me contait ses envies, le regard toujours aussi amoureux, j'approuvais d'un petit hochement de tête tout en détachant d'un coup de main habile son bandeau de Shinobi :


"D'accord ! On va tout changer sauf ça donc !"


Je prenais le bandeau en main et le nouer proprement à mon propre poignet pour être sûre de ne pas le perdre. Puis, timidement, mais surement, je glissais ma main dans celle de Kibo, prête à le suivre, non sans pouvoir m'empêcher une petite boutade à son encontre :


"Je vais t'aider, mais j'ai une condition !"


Alors que nous gagnions enfin l'extérieur, je me penchais alors doucement vers lui pour lui susurrer à l'oreille dans un chuchotement parfaite inaudible sauf pour lui :


"À condition que tu me laisses aller dans la cabine d'essayage avec toi !"


L'air de rien, je rigolais faiblement devant mon exigence, tout en lui attrapant un peu plus fermement la main d'une manière possessive que je ne me connaissais pas. C'était quelque chose tout nouveau pour moi et je ne savais pas vraiment comment gérer ce nouveau tempérament, aussi, je choisissais de me laisser guider par le jeune homme au travers les nombreuses rues et souks de Suna. La ville était belle, encastré dans ce qui semblait être une ancienne citée. Les maisons étaient sculptées à même la roche sableuse du désert ce qui rendait le lieu mystique et semblait conservé une fraicheur relative. J'en avais les yeux émerveillés et alors que je reposais une nouvelle fois mon regard sur le visage de Kibo, je souriais :


"J'ai acheté une tenue de Suna pour rencontrer la Kazekage, je me suis dit que ça serait plus ... Polie ! Tu en penses quoi ?"

J'avais eu du mal à quitter ses bras si protecteurs pour finalement me laisser aller à me balader dans les allées du magasin alors qu'il m'attendait. L'air de rien, c'était assez gênant comme situation et j'aurais préféré qu'il choisisse seul et que je donne mon avis ensuite. Mais c'était sans compter sur l'idée de Kibo et je ne pouvais irrémédiablement pas lui refuser cela. Surtout vue ce qu'il me promettait ensuite. Un petit jeu.


"Bon ok ... Mais tu sais, tu peux choisir seul quand même, je n'ai pas à t'imposer mon avis !"


Je regardais plusieurs présentoirs où j'en tirais plusieurs pantalons différents. À la fois saillant pour la plupart, pratique pour d'autre et finalement les deux. J'aimais beaucoup la couleur crème de l'un deux, mais je n'étais pas sûre que la taille soit la bonne, aussi, je tendais le tout au jeune homme :


"Allez en cabine, je vais regarder si je trouve quelques hauts pour aller avec !"


Et sur ceux, je continuais ma quête du saint Graal, entassant dans mes bras multitudes de vêtements, pull, tee-shirt, et même accessoire avant de me diriger d'une démarche chancelante vers les cabines d'essayage. Il y avait du monde semble-t-il et je préférais interpeller mon amoureux avant de commettre une bêtise :


"Kibo ?"


Je le voyais entrouvrir l'une des cabines et l'air de rien, je me faufilais à l'intérieur avec lui. Il était en boxer et je rougis immédiatement en le regardant avant de poser les vêtements dans un coin pour m'approcher de lui :


"J'adore ça !"


J'émettais un petit ronronnement comique avant de m'éloigner un peu :


"Alors les pantalons ?"


Nous étions là pour du shopping après tout non ? Mais là, j'avouais sans détour que j'avais une certaine envie d'avoir les mains baladeuses. J'espérais que l'un des pantalons lui moulerait avantageusement les fesses.

Il venait d'enfiler le pantalon beige et d'un geste possessif et volontaire, il me tira à lui pour que je dépose ma main sur son fessier. Un petit rire se glissa alors entre mes lèvres alors que je déposais un baiser juste à l'emplacement ou se trouvait son cœur sans pour autant enlever ma main de sur ses fesses. Je posais alors ma tête contre son torse :


"On s'en fout de mon avis, du moment que toi, tu es bien dedans ..."


Je disais cela sans pour autant pouvoir m'empêcher de glisser ma main sur les rebords du pantalon avant de la glisser à l'intérieur de ce dernier et du boxer du jeune homme pour être directement au contact de sa peau. Là, je lui griffais mollement le fessier avec un sourire pervers tout en rigolant faiblement :


"Et voilà ... Tu m'as fait perdre toute concentration ..."


Pourtant, nous n'étions qu'au premier magasin et si l'ambiance commençait à grimper dés le premier, nous n'étions pas prêts de finir notre journée normalement. Je frémissais alors contre lui avant de lever les yeux vers son visage pour l'embrasser doucement tout en attrapant un tee-shirt :


"Allez enfile ça sinon je vais te déshabiller et on ne sera pas sortie de l'auberge !"


La tension sexuelle qui régnait entre nous était, de plus, en plus forte à mesure que les jours, voir les heures passaient étais-je en train de réaliser ? C'était le cas en tout cas. Voilà désormais quatre jours que nous avions passé notre première et unique nuit ensemble. Une nuit mémorable à n'en pas douter, mais l'attente commençait à se faire longue à nouveau et nous n'avions pas pu avoir d'intimité depuis ce jour-là.
J'avais soif de lui à présent et rester dans ce magasin commençait à devenir une torture sans nom, aussi, je l'observais une nouvelle fois alors qu'il passait un tee-shirt des plus atypiques dont j'aimais beaucoup le style :

"Attends, je vais te nouer le cordon dans le cou !"

Si le désir n'avait plus besoin de s'immiscer entre nous, la proximité que cette cabine nous donnait n'avait-elle que pour but de nous tenter encore plus. Mon visage rougit par ses paroles et ses mains sur mes fesses. Mes lèvres contre les siennes et mon sourire décidément intarissable. Je portais mes yeux bleus dans ses pupilles couleurs océans, me perdant quelques seconds dedans alors que je profitais, sans m'en cacher de ses bras.
Une proximité qui ne dura cependant pas, car alors qu'il m'exposait ses fesses bien moulées dans son nouveau pantalon, nous finissions par sortir de cette cabine, puis du magasin ou la chaleur était à un niveau tel que retrouvait l'air extérieur, bien que chaud de Suna fut comme un soulagement.

Mes joues étaient à présent empourprées d'une douce rougeur et j'avais du mal à perdre de vue la contemplation que je me faisais de façon obsessive de sa main entrelaçant la mienne. Presque naïvement, je me rapprochais de lui pour que nos bras se frôlent. Continuer à faire les boutiques dans cette situation allait être difficile, mais je m'y attelais de bonne grâce, l'entraînant dans une nouvelle boutique, la première que je vis, pour lui faire essayer un foulard que j'avais immédiatement repéré dan ce dernier. Un foulard que je lui nouais autour de la tête pour retenir ses longs cheveux blancs alors que je m'attelais à présent à attacher son bandeau de shinobi autour de son bras tout en déposant un petit baiser sur son épaule :


"Tu es très beau comme ça !"


Je ne lui laissais pas le temps de me répondre que j'avais déjà réglé le prix du foulard et que je revenais à présent vers lui d'une façon un peu timide :


"On peut rentrer maintenant ? J'ai un peu faim et j'ai très envie de prendre une douche froide !"


Il faut dire que je n'étais vraiment pas habituée à la chaleur de Suna et cette dernière me donnait une mine fatiguée. Oui à présent, j'avais envie de rentrer pour me reposer et profiter un peu de mon chéri. L'air de rien, j'attrapais aussitôt sa dextre et glisser la mienne dedans afin qu'il me guide jusqu'à son chez lui. Enfin le nôtre bientôt ...

Voilà donc que le preux chevalier jouait les effarouchés parce que j'avais eu le malheur de lui faire un petit cadeau. Ma mine se décomposa doucement à l'entente de sa remarque et c'est avec un ton légèrement agacé que je lui répondis :


"Le monde évolue ... Si j'ai envie de te faire des cadeaux, je t'en ferai qu'importe ton avis sur la question !"


Au moins le ton était donné. Je voulais bien jouer la petite amie aimante, mais je refusais de continuer à jouer la naïve. Les mœurs avaient évolué depuis l'époque de nos ancêtres et c'est après ce petit accrochage, que finalement, j'oubliais bien vite ce qui venait de se passer tout en le suivant jusqu'à chez lui. Légèrement intimidée, je pénétrais en dernier dans l'appartement, ôtant à mon tour mes ballerines à l'entrée et m'avançant pied nue sur le sol frais de la pièce principale. C'était charmant. Simple, mais charmant et alors que Kibo s'enthousiasmait déjà à l'idée de nous préparer un repas tout en m'invitant à visiter les lieux. L'air de rien et malgré ma timidité, je m'exécutais. Il verrait d'un bon œil, je pense, que je fasse comme chez moi ici, aussi, après avoir observé un long moment la grande pièce à vivre, je me dirigeais l'air de rien vers la chambre ou après avoir sorti un rouleau de parchemin, je déposais mon sac sur le lit, d'où j'en tirais des vêtements propres et une serviette de bain. J'avais envie de me rafraîchir un peu et c'est en ressortant le chambre, que l'air de rien, je me dirigeais vers la salle de bains :


"Je vais prendre une douche !"


Je lui envoyais un baiser de la main et j'entrais alors dans la salle de bains pour me laver rapidement. Décrassage le plus total alors que je m'enveloppais dans ma serviette de bain pour me coiffer et me rhabiller de façon beaucoup plus détendue. Culotte et long tee shirt, je revenais l'air de rien dans la pièce ou une délicieuse odeur s'élevait à présent. Curieuse, je mettais ma serviette à sécher et me rapprochais du monsieur de mes pensées, glissant timidement ma main sur son pantalon pour me hisser à la hauteur de son épaule et pouvoir regarder par-dessus tout en l'enlaçant de mes bras :


"Tu nous cuisines quoi ?"


J'avais la dalle.

L'air de rien, je me laissais porter par le jeune homme alors que ce dernier me repoussait gentiment pour semble-t-il finir de préparer le repas. Une perspective plutôt encourageante, aussi, je ne le prenais pas mal et j'observais la cuisine un peu gênée avant de faire comme chez moi, ouvrant un à un les placards jusqu'à trouver les couverts qu'il me fallait pour m'exécuter. Cinq minutes plus tard, j'étais installée et j'observais avec impatience et plaisir mon amoureux m'apporter un bon petit plat qu'il déposa devant mon nez et dans lequel je plongeais immédiatement l'un de mes bâtons de bois pour gouter tout en gémissant de contentement :


"Hummmm !!! C'est bon !"


C'était vrai et j'avais vraiment faim, c'était le cas de le dire, mais Kibo lui avait décidé de parler d'autre et alors que je reprenais un nouveau morceau de viande, il me posa la question tendancieuse. Je l'observais sans discontinuité tout en mâchonnant ma bouchée avant de finalement poser ma baguette sur la table, avaler ce que j'avais dans la bouche et baisser les yeux :


"J'ai demandé à Zanshi l'autorisation de rester quatre jours supplémentaires à Suna pour profiter de toi, mais ensuite, je devrais rentrer au Shukaï ... J'ai beaucoup de boulot ..."


J'étais triste de cette nouvelle et j'allais sans doute jeter un froid sur la discussion, aussi, je me levais et l'air de rien, j'allais dans le frigo pour en sortir un yaourt avant de me laisser tomber à la renverse sur le canapé. Jambe en l'air par-dessus l'assise du fauteuil, je regardais le plafond tout en dégustant d'une mine triste le laitage avant de prononcer d'une voix triste :


"Pas envie de partir ..."


Ouais ... Là pour le coup s'était la grosse déprime qui arrivait et je me saisis d'un coussin non loin pour me blottir contre ce dernier. J'aurais préféré ne pas aborder ce genre de conversation aussi vite.

Avais-je vraiment besoin de lui répondre ? Alors que je finissais par le rejoindre sur le canapé, après avoir gentiment rangé le reste de l'appartement, sourire aux lèvres en entendant l'eau de la douche couler et heureuse de revenir vers lui après cette courte séparation, je m'installais à ses côtés. Juste contre lui, assise sur le rebord du canapé alors que ma main allait lui caresser tendrement le visage. Il ne pouvait décidément pas s'empêcher de parler de l'alliance de Suna et du Shukaï, mais contrairement à lui, les paroles de l'Habashi m'avait clairement laissé sous-entendre que nous nous unissions uniquement pour cette cause commune qu'était la destruction des Furyous. Rien de plus. Je préférais ne pas lui en moucher mot pour l'instant et m'attarder, tout comme lui sur des sujets plus futiles, des sujets qui me firent immédiatement sourire alors que je continuais à dégager ses cheveux de sur son front :


"Ça te tracasse tant que cela ?"


Je finissais par m'allonger contre lui sans pour autant résister à l'envie de le toucher alors que je m'exprimais désormais d'une voix calme est posée :


"Ma mère est plutôt ouverte d'esprit et très communicative ... Tu n'as rien à craindre d'elle ... Mon père par contre est plus caractériel et plus protecteur à mon encontre que jamais. Je ne sais pas comment il va prendre cette nouvelle bien qu'il réagissait plutôt bien lorsque j'étais avec Yu ... "


Je m'abstins de poursuivre ma phrase durant quelques secondes en rougissant violemment avant de cacher mon visage contre son torse. Ce n'était pas une bonne idée de parler de lui, je préférais poursuivre :


"Grand-mère Chifumi sera la plus dure à convaincre. Elle est terriblement entêtée, fière et ... Elle tient par-dessus tout à la pureté de notre clan ..."


Mon regard s'était fait triste ce coup-ci :


"Si tu as rencontré Kakeshuou Samui ... C'est mon grand-oncle ... Ils sont de la même génération ... Et de la même trempe pour te faire une idée ..."

"Yuko et Daisuke !"


C'était le nom de mes parents et j'avais répondu presque mécaniquement dés lorsqu'il m'avait posé la question alors que sans attendre, j'avais glissé une main sous son tee-shirt pour moi aussi le câliner comme il se devait. Le visage caché dans le creux de son cou, il semblait pourtant vouloir poursuivre la discussion et je comprenais que cela lui tienne à cœur :


"Mon grand-oncle, c'est Kakeshuou Samui ... C'est l'actuel capitaine de l'Oda au Shozaïchi ... Une vraie tête de mule, tu verras !"


Je rigolais en disant cela, tout en rapprochant mon nez du sien pour lui voler un petit baiser. J'avais hâte en fait qu'il me rejoigne au Shukai pour lui faire moi aussi découvrir mon univers. Voilà qu'il me parlait de mon clan. Je le faisais alors immédiatement terre en lui grimpant dessus et en l'embrassant fougueusement en murmurant un :


"On s'en fout de mon clan ..."


Ça faisait trois jours que je n'avais pas pu le toucher, le sentir, le câliner. J'avais envie de lui et je ne tarderais pas à lui faire savoir s'il n'avait pas encore compris le message caché que caché mon assaut sauvage alors qu'il me murmurait qu'il faudrait que je rencontre ses parents. J'arrêtais immédiatement en lui souriant :


"On ira quand tu voudras mon amour ! Maintenant, chut, tais-toi, je ne veux plus t'entendre parler de ça !"


Et c'était un ordre, car aussitôt, je lui retirais son tee-shirt pour lui dévorer le cou sans plus attendre. J'espérais qu'il avait verrouillé la porte, car ça serait le moindre de mes soucis une fois que j'aurais retiré la partie basse de son vêtement. Nous avions quatre jours pour profiter l'un de l'autre à compter de maintenant. Pas de temps à perdre !
Je l'embrassais timidement tout en me mettant doucement au charbon.