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Je n’ai jamais vraiment pris les travaux que l’on me confiait au sérieux. Personnellement, je n’ai en fait jamais prit plaisir à vivre. J’ai toujours eu un peu de mal à rallier le rationnel à l’émotionnel, je me complais beaucoup plus dans le rationnel. D’ailleurs, à de nombreuses reprises j’ai voulu dire à Booker et à Elizabeth que leur manière de vivre ne me satisfaisait pas. Voler des passants dans le seul but de me nourrir, dans un monde régit par la guerre, il y avait des voies biens plus simple à emprunter pour se nourrir à sa faim et qui ne nécessitaient pas des heures d’attentes dans des montagnes, sous le vent, la pluie et la neige. Mais bon, faire partie d’un groupe c’est aussi se sacrifier pour ceux qui nous sont cher dans ce dit groupe. J’aime mes amis mais ils peuvent parfois se montrer un peu trop sensibles, voir émotionnellement influençable. Je ne vais pas m’en plaindre, cela me laisse une certaine longueur d’avance sur eux en général.

Je pense que c’est ce côté de ma personnalité qui a fait que je me suis retrouvé dans les petits papiers de ce tranchoir fantôme. J’étais partis cherché du poisson dans la rivière de Kawa lorsque l’eau a commencé à s’agiter. Alors des profondeurs est sortit le tranchoir fantôme. Il m’avait fait une forte impression la première fois que je l’ai rencontré et il était encore plus imposant à présent. Il avait des yeux jaunes et des cheveux blancs. Il devait bien avoir 35 ans au bas mot. Il était fort, bien plus fort que moi qui ne suis pas paré pour le combat réel. Si jamais je me retrouvais contre lui dans un combat, je ne tiendrais pas une minute. Je reste silencieux tandis que mon nouveau chef et patron exprime le souhait de me voir partir pour Konoha afin de prendre contact avec une potentielle recrue voir un mercenaire si jamais nos idéaux étaient divergents. Il m’annonce clairement que l’échec n’est pas acceptable et qu’il sait que si j’y mettais du miens, je parviendrais à le convaincre de rejoindre de près ou de loin notre organisation. Je ne discute pas les ordres. Je suis assez intelligent pour savoir qu’il ne faut jamais le faire. Le tranchoir fantôme disparaît comme il est apparu et je pars en parler avec Booker et Elizabeth. Ils sont d’abord surpris que ce soit moi qui sois sollicité mais ils sont ensuite assez optimistes sur mes chances de réussites. Elizabeth me prépare un sac de provisions tandis que Booker s’occupe de mon arsenal ninja, on ne sait jamais. Ils me disent de faire attention à moi et je me mets en route. Je n’aime pas trop les voyages mais lorsque je suis payé et que je suis sous la protection d’un ninja de haute volée, je n’ai pas vraiment à me plaindre.

La route est longue et difficile. Je tombe souvent sur des cadavres, allez savoir pourquoi. Mais en fait si, je sais pourquoi. Le chef tente de me faire comprendre qu’il élimine toutes les menaces sur mon chemin. Je suis donc réellement sous sa protection. Je suis purement et simplement un colis ou une lettre qui doit être transmise et en bon facteur, il s’assure que j’arrive à bon port sain et sauf. Je ne suis pas sûr de bénéficier des mêmes faveurs sur le chemin du retour malheureusement. Je continue de marcher jusqu’à atteindre les forêts de Konoha.

Ainsi débute ma traque de ce dénommé Kureï que m’a demandé de trouver le boss. Il n’est pas vraiment compliqué à débusquer pour un maniaque de la cachette comme moi mais cela me prend quand même deux bonnes heures. Il a l’air blessé lorsque je l’observe depuis les branches d’un arbre mais il est seul. J’attends quelques secondes puis accepte le fait que c’est peut-être le meilleur moment pour prendre contact. Je saute de ma branche et atterrit à quelque mètres du nukenin. Je me redresse et attend qu’il se retourne.

-Mamoru Kurei, j’ai à vous parler affaire.

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-Mon nom est… En fait, on s’en fiche un peu. Je ne suis qu’un intermédiaire. Je suis là pour vous parler de gens qui s’intéressent de près à vos agissements et à votre personne. Et, pour être précis, à vos possibles agissements futurs. Voyez-vous je représente ici une organisation de Nukenin qui aimerait vous faire entrer en son sein. Ou plutôt, pour le moment, à son service. Nous n’allons pas entrer dans des explications longues et hasardeuses, je vais aller droit au but sans perdre de temps. Vous ferez le travail d’un mercenaire. Vous n’aurez pas de contact direct avec l’organisation et vous ne comprendrez jamais pourquoi l’on vous demande telle ou telle chose. Vous aurez bien entendu le droit de refuser n’importe quelle mission mais vous ne serez du coup pas payer. Il s’agirait d’employer vos services de manière temporaire au coup par coup. Je vous le demande donc, cela vous intéresse-t-il ?

Je patiente quelques secondes tout en restant les yeux fixés vers ma cible. Je ne sais pas grand-chose de lui outre le fait qu’il ne m’a pas l’air bien imposant ou bien dangereux. Je me demande bien ce que les bosses veulent avoir à faire avec ce genre de type. Mais bon, je suppose qu’il n’est pas le travail d’un membre de la Lame Noir de discuter les décisions des hautes instances. Je serais payé de toute façon, quelle que soit sa réponse. Je patiente et voyant qu’il ne répond toujours pas je me lance à nouveau dans une longue tirade.

-Sachez que mes patrons sont de puissants shinobis, des shinobis ayant le pouvoir et la volonté de changer les choses dans ce monde si peu qu’ils le souhaitent. Je vous propose donc cela, ne sachant pas de quel bord moral vous êtes, je vous fais part de la mission qu’ils auraient voulu vous confier immédiatement après votre accord à la participation. Je ne suis pas sensé le faire mais cela pourra peut-être vous mettre plus en confiance. Mes employeurs savent pertinemment où vous vous trouver et vous proposent la mission suivante : entrer dans Konoha de la manière qu’il vous plaira et faites un état des lieux en particulier des infrastructures militaires. Nous voulons également un rapport sur tous les shinobis que vous pourrez croiser et que vous connaissez déjà : âge, nom, prénom, grade et spécificité s’il y en a. Ne divulguez en aucun cas qui vous a confier cette mission.

Je sors alors une bourse de ma poche et la montre au nukenin.

-Vous aurez la moitié dès le moment où vous accepterez de faire partie l’organisation et si bien sûr vous prenez positivement ma proposition de mission. Vous aurez le reste une fois la mission accomplie. Si jamais vous vous faites capturer, vous pourrez compter sur mes employeurs pour vous sortir de la merde, du moins en théorie. Tout dépendra de votre importance au sein de l’organisation et de si mes employeurs ont besoin de vous dans l’immédiat. Toujours est-il que la question est toujours en suspens et j’attends votre réponse.