Voilà mon repas fini. Ayant fini le repas avec Katano je n'avais guerre le temps de trainer plus longtemps ici. Non pas que ces lieux me gênent, car après tout, même si le climat est rude. Je peux m'arranger avec mon affinité pour garder la chaleur à la température que je souhaite. Malgré cela afin de n'apeurer personne, j'ai pris toute une panoplie de tenus chaud pour cacher les Armes que Katano m'a donné lui-même. Oui, lui ayant demandé de prendre une semaine de vacances pour qu'il puisse profiter, pour surement s'assurer lui-même de ne pas partir combattre il m'a confié son atout majeur. L'arme qui a fait de lui l'épéiste de renom. C'est donc sans rien ne dire à personne que je me mets à quitter l'ile polaire. Quelques mèches rebelles quittant ma capuche. Des flocons se scindent avec la couleur brune de mes cheveux, comme si cette mèche se cristallise. . Le port n'est pas loin et je sais déjà ce que va dire le marin « Bion dediou, il y a encore cette foutu glace qui va nous donner une sacrée gène. Hé ben si diou. Dis mon pti gars ça te dérangerais d'utiliser ton truc hein ? Ouai on irait bien plus vite avec cette vapeur fichtre » Hé oui et sur ce genre de chose je ne sais dire non. Après un certain temps, je vois un cheval se mettre à trotter avec une enfant sur son dos. Au départ, je n'ai pas vraiment porté attention à qui c'est. Pris dans les pensées de ce que mon élève m'a dit. Je ne peux que l'aider et croire en mon élève. Si un professeur ne peut pas faire confiance à son élève, elle n'aura que peu de bénéfice. D'un coup arrêtant le cheval. La petite tête de la cavalière se met à se retourner tout en se penchant en arrière. Elle crie mon nom une fois. Je n'y fais pas vraiment attention et continue ma route. Puis d'un coup l'enfant se met à m'arrêter en se mettant devant moi avec son cheval. Elle décent d'un coup en tombant sur une sorte de creux qui l'a fais jouer au cloche pied. Cela jusqu'à tomber dans mes bras. Cette action eux pour effet de me faire reprendre le sourire, je vois là une maladresse que j'ai connue à l'époque de mon rang Genin.

D'un petit geste de tête je fais descendre ma capuche pour la poser derrière mon coup. Son sac étant tombé plusieurs sachets qui ressemble à ceux que l'on donne dans les magasins spécialité pour garder la nourriture séparée des autres victuailles. Je l'aide à reprendre ses ingrédients tombés, puis regarde ses yeux azures. Elle me demande ce que je fais ici et réplique de suite sur Katano. Je la regarde puis réponds :

Non, ne t'en fais pas, je me dois de le voir pour un ou deux détaillent qui ont peu d'importance. Je te confie le fait qu'il doit profiter pendant une semaine. Pas d'entrainement pas de travail. C'est une mission officielle que je te confie, Katano a besoin de repos. Je pense que tu dois être bien placé pour ça hein. Sur ce, je fus ravie de te revoir Yuki.

Je me mets à taper deux petits coups sur le cheval comme pour le récompenser. Puis repris le trajet avant que Yuki rapidement se remet à reprendre parole. Elle me demande si je repars déjà et me demande si Yusuke m'a invité à son anniversaire, sur ses mots je ne sais que dire. La fête ça me connait, pourtant j'avais guerre le temps avec tous ses remue-ménages. J'ai même profité de ce trajet pour faire un travail que j'avais à Yuki no kuni. D'une sonorité incertaine, je ne savais comment le dire :

Heu, ben c'est-à-dire que Katano m'a proposé de dormir. Pour être franc je ne lui ai même pas dit que je partais. Kiri n'est pas dans ça meilleure forme et mon temps est vraiment important pour le village.

Surtout que sur le coup je me suis chargé, moi-même de prendre les taches de Katano pour la prochaine semaine.

Une discutions qui fut bien prise par moi et une de mes anciennes partenaires. Je la regarde et lui explique là situation. Pourquoi mentir, vue que de toute évidence mentir n'est pas vraiment dans ce que je suis le plus doué. Ma demande de faire en sorte que Katano se repose pendant une semaine. Je connais son caractère est c'est pour cette raison même que j'avais bien gardé ses armes pour qu'il tienne la promesse que j'ai faite. Non pas par méfiance, mais par le fait que je le connais et que s'entrainer risque de le titiller de temps à autre. Yuki le savait très bien, mais je suis sûr qu'il fera ce que je lui ai demandé. Pour lui répondre je me mets à lui dire :

Ha, ha oui en réalité il avait posé ses armes pour que je les prenne. Je pense qu'il croyait que je resterais plus longtemps, mais regarde. Je les avais prises avec moi pour que ça ne le dérange pas. Enfin je pense que le fait que toi tu les gardes seraient un meilleur moyen en fait.

Je sais son caractère et même s'il veut vraiment se reposer je sais que de voir ses armes lui donnerais envie de s'entrainer. Son regard quand je lui ai demandé montre qu'il sait que ce que je lui demande est pour son bien. Surtout qu'après cette semaine de repos j'ai des projets pour lui et moi. Après cela et mon explication. Yuki se met à voir rouge comme si j'avais commis un sacrilège en sortant sans rien dire. C'est vrai que ce n'est pas vraiment poli, mais c'est l'un des défauts que j'ai. Je suis souvent amené à aller chez des gens et j'ai pris l'habitude de ne pas vraiment crier mégarde quand je quitte les lieux. Qui sais, peux être une déformation professionnelle. La suite fut tout aussi hors de mon contrôle qu'il ne le fut. Elle se met à m'obliger à la suivre en m'obligeant donc d'attendre le lendemain pour partir. Elle prétexte que le village pouvait tenir sans moi. Bon j'avoue que sur le coup elle n'a pas tort, puis une soirée de repos me fera aussi le plus grand bien. Tenant son cheval d'un côté et mon bras de l'autre, la petite fleur des neiges semble contente de son coup. Je la regarde, puis regarde de nouveaux droits devant moi. Dans un sens. Je suis content de pouvoir passer une soirée tranquille avec qu'en tête de m'amuser. Après tout ce genre de soirée risque d'être de plus en plus rare dans les jours qui suivent. Je m'arrête puis dis :

Deux seconde alors. Je vais demander à l'embarcation de rejoindre le village le plus proche en envoyant un de mes Dragon de vapeur. Tu peux me dire quel bâtiment ils peuvent rejoindre pour s'amuser entre eux. Après tout je ne serais vraiment pas un mec sympa si je laisse ses hommes m'attendre dans un cargo froid et bancal.

Un mec sympa, un truc qui ne devrait pas vraiment coller à un chef du Misuto normalement. C'est donc écrivant les lieux dis de Yuki que j'envoie dix dragons de vapeur dont un qui a le message dans son corps. Les neuf autres étant faits pour faire supporter le froid au messager:

Sinon je suis sûr que tu as prévu quelque chose pour Katano, je peux t'aider ?

Disant ça avec un sourire je suivais la petite jusqu'à l'enceinte.

Enfin de nouveau au chaud. Les armes données à Yuki. Je me mets à la suivre jusqu'à une cuisine. Là, elle pose sur un plan de travail tous ses ingrédients, me disant d'attendre et de faire le gouteur. Gouteur, hhhoooo, oui je suis doué pour ça, même trop, car je risquerais de ne pas en laisser pour ce soir moi. Bon, je la regarde et elle me propose d'attendre avec un café à la main. Ca par contre resté assis à ne rien faire je ne sais pas. Plus impatient que moi tu meures. Je la regarde avec des yeux ronds, puis mon apparence change à vue d'œil. Rapetissant, je deviens plus petit qu'un Lilliputien. Pour certain, cela s'expliquerait par un Hengen mal formé, pour d'autre la connerie à l'état pure de Shord. Pour moi je n'ai pas vraiment d'explication à donner, la seule chose à savoir, c'est que sous cette forme avec Kyu tout peut arriver.

Voilà la forme tada:

Je regarde la petite Yuki qui maintenant doit bien faire deux têtes de plus que moi qui me dis tout en sortant des ingrédients des plastiques qui les protègent. Un gros gâteau au chocolat, j'en salive d'avance et moi je dois choisir un cadeau. Je regarde et ne sais pas vraiment quoi offrir à Katano. Je réfléchis, réfléchis, mais rien ne vient. Je réfléchissais à mes anniversaires, mais dans mon clan, offrir des cadeaux n'est pas vraiment dans la tradition que l'on fait. Puis à la suite, je me mets à penser à son titre d'épéiste et pour être un homme des plus respectable il faut avoir une tenus qui a de l'allure.

Pourquoi pas une tenus digne d'un grand épéiste, un truc qui irait avec ses capacités ?

Après ma réponse elle continue sur autre chose :

Il ne faut pas parler des choses qui fâchent Yuki, non, non, non. Puis t'inquiète Kiri bouge beaucoup ses deux-là doivent avoir à peine le temps de se croiser. Sans ça. Compter que j'ai donné la même mission pour dix de mes hommes afin que rien ne se produise. Enfin, je vais aussi faire à manger. Il y a des produits dans ce lieu. Si tu prépares le gâteau, je ferai le plat principal et pour qui à t'il de meilleur qu'un gros un bon morceau de viande. Du grisly, il y a du grisly dans les coins je peux partit les chasser s'il y en a hein, j'en ai jamais cuisiné.

Oui, pourquoi je dis que je veux du grisly alors que c'est un monstre imaginaire et cela même pour se monde de ninja. Ha là, là. Je cours avec ses petites pattes de Lilliputien. Je pars jusqu'au frigo voir ce qu'il a à préparer. J'ouvre le frigo et ne vois que des légumes dans des plats déjà préparés. Je regarde tout rond et dit dans ma barbe :

MMhh ça doit être bon ça. Et ça, et ça, et ça aussi. Bordel c'est que ce n'est pas mauvais, dommage que ce ne soit pas cuit à la vapeur °O°.

En peu de temps ce qui fut dans le frigo fut manger par Shord quand d'un coup ne odeur commence à titiller mes babines de misanthropes. Je me retourne, avec la bouche munie quelques taches de ce que j'ai mangé. Mon ventre ayant un peu grossi, j'en avais tout de même encore de la place. Porté par la délicieuse odeur. Je m'approche de ce que je pense être un plat des plus bon.

Son gâteau avance pendant que j'ai dévalise le frigo. Je regarde ensuite le gâteau qui commence à prendre forme. Quand elle se met à me dire qu'il y a ce qu'il faut dans la chambre froide juste derrière elle. Je m'avance, puis cour vers le lieu dis, quand d'un coup devant la porte de la chambre froide et donc derrière Yuki je me vois un pied devant en train de glisser jusqu'à l'autre côté de la pièce pour tomber sur le mur avec plusieurs couteaux ne tombant pas vraiment loin des partis intimes. Quelques gouttes de sueur, les mains posées sur le sol en restant assis, je tente de reculer en m'aidant des mains et des pieds avec le popotin qui traine par terre. Soufflant un coup, je me mets à dire : « Fiou, j'ai eu chaud. ». Je me mets à ramasser les couteaux et autre ustensile tomber puis cela de fait, puis ensuite, car on ne sait jamais si ça ne s'est pas remarqué, je me mets à dire :

Attention ça glisse.

Arrivant au niveau de derrière Yuki je tâte le sol du pied pour être certain de ne pas tomber faisant de manière extrême attention de ne pas réitérer une seconde fois l'acte. Dans la scène on pourrait même dire que j'en fais de trop, mais bon. Entrant dans la chambre froide Yuki me demande si Demon est toujours aussi dissipé. Je l'écoute en regardant les trésors qu'a d'enfouie cette zone réfrigérée par un conduit laissant passer l'air glacial de dehors :

Demon, Mmmh, disons que je l'ai entrainé une fois et il ne fut pas si dissiper que ça, il fut même plutôt très sérieux et se mettant à fond dans son travail. Bon après la façon dont j'ai dû faire ma présentation. Il a dû comprendre qu'il n'avait guère à gagner à faire le mariol ha, ha, ha.

Dans l'idée de l'entrainement, je devais développer ses pupilles dont il avait du mal à contrôler. Ça colère l'empêchant de contrôler ses pupilles. J'ai dû le pousser au combat et disons que le combat fut aussi rapide qu'il a pu rabaisser son amour-propre, un mauvais moment pour le Genin qu'il devait recevoir.

Après quelques minutes à regarder ce qu'il y a je trouve un beau morceau de gigot d'agneau. Je le sors pour le poser dans un récipient, le laisse pour le moment à l'air libre. Je regarde sur le plan de travail et pas loin de Yuki, je trouve des pruneaux et sur le haut de l'étagère au-dessus d'elle, du miel. Je la regarde et demande :

Il y a de l'amande ?

Les ingrédients pris, je me mets à hacher les pruneaux, puis fais un fond de veau avec le quelle je mélange les amandes et du miel avec l'assaisonnement qui suit. À la suite grâce à ma vapeur je le mets à dégeler la viande que je farcis des pruneaux. Après avoir mis que l'ail avec un couteau dans la viande je ficèle mon morceau de viande et la pose dans un plat qui va me servir pour la cuisson. Je déverse mon fond de veaux avec le mélange fait et pose quelques graines de sel sur la viande. Mettant a chauffer je me dis m'être bien démerdé sans les légumes que j'ai ingurgités comme un petit cochon. Je regarde Yuki et dis :

Bon ben une heure d'attente. En attendant, goutons ton gâteau et pourquoi pas jouer à un jeu de cartes ou un truc du genre pour passer le temps. Au pire pour le cadeau on lui dira qu'il l'aura à son retour de Kiri et comme cela tu pourras donner cette idée que tu as eue pour ses armes.

Mais, mais, pourquoi tant de haines, je veux manger le gâteau, je le veux, je le veux, je le veux. Bon, je suis un Junin du village je ne vais pas me faire terrasser d'envie par un gâteau hein. Bon c'est un gâteau au chocolat, mais quand même. Il me faut sortir cette idée de la tête. Pense à autre chose, qu'a ce gâteau qui semble délicieux. D'un coup Yuki se met à changer d'idée. Yuki a reçu une proposition de stage. Elle semble hésitante et ne pas savoir quoi penser à cette proposition. Je réfléchis, mais ne me rappel pas avoir lu un papier la concernant, du moins pas pour intégrer le Misuto. Dans un sens je ne m'occupe pas de ce genre de chose et vue que c'est une proposition dont il ne semble pas avoir encore de réponse. Je n'ai donc pas ressues de lettre disant qu'elle va intégrer le service. Je la regarde et l'écoute attentivement tout en reprenant ma forme originelle. La section torture, elle hésite et pense qu'elle n'aura pas le mental assez solide. Que c'est loin d'être dans se quelle exerce. Soigner les gens et les interroger et loin d'être la même chose. Je la regarde et dis :

Je n'ai pas eu vent de cette nouvelle, je peux laisser supposer que c'est Aoji qui t'a recommandé. Après tout, c'est elle qui s'occupe des affaires internet et donc en a la possibilité. Moi à ton âge je ne pense qu'à une chose. Faire les pires conneries à mon père donc je suis loin de pouvoir te donner un conseil. Jamais je n'aurais pensé que mon parcours m'aurait mené dans le service espionnage. J'aurais pensé plus à un titre du genre à protéger au combat le village. La vie ne nous donne pas forcément les possibilités que l'on pensait avoir. Si tu veux mon avis, je vais te la donner. La médecine est-ce que tu veux faire donc donne toi à fond. Après, les médecins ont affaire souvent à des patients souffrant le martyre et même se verront dans l'impossibilité de sauver un patient. Des douleurs qui et bien plus difficiles à supporter quand elles arrivent à un proche. Après qui sait Aoji à peu être pensé que cela peut te servir pour t'endurcir afin d'avoir un moral te permettant de supporter ce genre d'éventualité. Enfin c'est mon avis, mais si tu souhaites faire un stage dans un autre service je pourrai pousser ton intégration dans un autre service. Ou tu peux simplement refuser et attendre. Tu es le seul à pouvoir prendre cette décision.

Je la regarde et lui fais un large sourire. Le temps de l'insouciance pour elle va devoir bientôt se terminer et elle va devoir devenir une adulte. Maintenant qu'elle est Sensei le choix ne lui ait plus vraiment donner et elle se doit d'être un exemple pour ses élèves. Je la regarde et dis :

Tu as un élève si je ne me trompe pas. Maintenant tu te dois d'être un exemple pour cette personne et il te faut t'affirmer dans ta voix et ne pas lui montrer les doutes qui sont en toi. Telle est notre rôle de Sensei. Soit forte et fière des choix que tu as faits. Si tu doutes encore, refuses là et prends le temps d'y réfléchir amplement et quand tu seras prête avance fièrement ta candidature sans une once d'hésitation.

Yusuke était allongé sur son lit, pensif et nostalgique d’un temps révolu qu’il ne connaitrait certainement plus jamais. En fait, il repensait aux derniers évènements ayant bousculés sa routine des dernières semaines. Il avait clairement fait connaissance avec la haine et la colère mais, au-delà du fait que celle-ci lui procurait une force supérieur, une insolence qui lui était jusque là étrangère et une envie de meurtre viscérale, celle-ci le dévorait également peu à peu. Son maitre Shord avait même du aller jusqu’à s’ouvrir complètement pour retirer ce sentiment de rejet du cœur de l’épéiste. Cependant, même après l’avoir sauvé des flammes noires de la haine et de la corruption, Shord n’avait pas pu retirer la réticence de Yusuke à oublier la haine. En effet, même s’il ne ressentait plus le besoin de la ressentir, il réfléchissait dessus. Il était même presque obnubilé par cette sensation de pouvoir… C’est à la base la première raison pour laquelle notre héro était allongé sur son lit ce jour là. Shord était partit depuis peu et il devait maintenant entamer sa première semaine de congé imposé. Malheureusement les congés n’étaient pas vraiment de la nature de notre shinobis et il se demandait bien ce qu’il pourrait faire pendant ces quelques jours d’inactivité.

Mais même si cette question le perturbait, il se contentait pour le moment de réfléchir sur la haine. Il se disait que celle-ci lui avait donné des ailes pendant un temps, avant de les lui retirer. Était-elle vraiment si nocive que cela. Ne serait-il pas possible de détruire cette toxicité et de se servir de cette force. Quelle utopie incroyable de créer un chevalier alliant la haine et l’amour avec équilibre. Capable d’alterner avec colère et bon sens sans se perdre dans les limbes des ombres noires de la déception, de l’orgueil et de la méchanceté. Notre shinobi poussait sa réflexion bien trop loin pour que nous soyons en mesure de la suivre.

Soudain la porte s’ouvrit, dans un bruit strident. Yusuke n’y prêta néanmoins pas attention et resta enfermé dans la prison que lui construisaient ses pensées. La personne qui était entrée avançait peu à peu vers le lit et s’assit. Il s’agissait de Yuki. Yusuke ne broncha pas mais le fil de ses pensées se mit soudain à dériver vers l’amour et l’amitié. La jeune princesse des glaces était si bonne avec lui… Elle laissa sa main tomber sur le visage du jeune homme et lui caressa la peau. Elle demanda s’il y avait quelque chose qui le tracassait. Bien entendu, un bon homme ne doit en rien montrer ses faiblesses à sa femme, du moins c’était la façon de penser de l’épéiste. Il ne devait pas partager son fardeau avec sa petite amie, elle ne méritait pas de se torturer l’esprit avec des conceptions du monde si tordues. Le jeune spadassin se redressa sur le lit et embrasse sa petite amie. Il plongea ensuite ses yeux bleus dans les siens et chercha pendant quelques secondes cette étincelle qu’il connaissait bien.

-Non, tout va bien. Je me disais juste… Cela fait bien trop longtemps que je ne t’ai pas dit à quel point tu es belle.

Yusuke ponctua sa phrase en caressant la joue de la jeune fille avec une douceur infinie. Il avait l’art d’utiliser les mots au bon moment mais ici, il faisait preuve d’honnêteté ce qui rajoutait une sincérité profonde à ses propos… Début de quelque chose de plus grand ?> ?

Rongé par l'envie de manger le gâteau dans son entièreté je regarde mon plat pour vérifier s'il finit de cuire. Le temps passe et la jeune Samui semble mettre pas mal de temps. Après tout qui sais ou est Katano. Qui sais si je ne vais pas attendre comme un con pendant deux heures le temps que ses deux-là arrivent. Quesque je vais bien pouvoir faire pendant ce temps ? À vrai dire je n'ai pas vraiment d'idée précise sur le sujet. Je regarde autour de moi et l'idée de manger tout ce que je vois m'ante de trop. C'est donc usant de mon sensoriel pour vérifier la présence des deux personnes que j'attends, que je me mets à partir faire le tour des lieux. En théorie si j'ai bien compris Kakeshuou n'est pas ici et donc je n'aurais aucune chance de tomber sur lui. Une bonne ou une mauvaise chose, je ne saurais le dire, mais de toute façon ce n'est pas à dans les choix que je peux faire, ce qui est plutôt bien. Marchant dans les couloirs, je regarde les murs faits de pierre. La température à l'intérieur et un poil frai, mais quand l'on sait la température de dehors, on ne peut guère se plaindre de cela. Je regarde autour de moi puis trouve un serveur amenant un plat à je ne sais qui. Dans un sens ça semble logique que nous ne sommes pas vraiment seul dans un-t-elle lieux. Qui sais à qui cela peut être donné. Même si ma curiosité me fait vouloir à qui ça va être donné je ne demande pas regardant simplement la cloche argentée briller.

D'un coup je sens la présence de Yuki et Katano venir en direction de là où l'on s'attend à me voir. Me remettant à revenir sur mes pas je reviens dans ce lieu avec mes deux amis. Deux minutes après, je les vois tous les deux entrer. Katano avec les yeux bandés et Yuki lui montrant la direction à prendre. Quand d'un coup elle lui enlève son bandeau et d'une voix mise en synchronisation avec celle de yuki qui se met à dire « Bonne anniversaire » Le sourire se pose sur mon visage qui d'un coup on entend le « Ding » du four. Mon plat et prés mais avant :

Avant de manger il faut faire l'apéritif. Buvons jusqu'à plus soif.

Merde c'est vrai que je suis avec deux mineurs. Enfin, qu'es que l'on peut s'en faire, après tout ce ne seront pas les premiers à boire un petit verre avant l'âge. Tant que ses deux-là n'en abusent pas il n'y a pas de souci à se faire. Je sors ma gourde de bourbon puis prendre trois verres dans un placard puis dis :

Tenez c'est le bourbon que mon clan produit. Un vrai bijou.

Petit rappel. Promouvoir la consommation d'alcool c'est mal. Je m'en excuse d'avant XD. Manger cinq fruits ou légume par jours. Buvant mon verre je regarde katano et dis :

Si tu m'appelles l'ancêtre je te massacre.

Yusuke n’a jamais été vraiment emmerdant comme garçon. Non, il faisait plutôt tout ce qu’il pouvait pour satisfaire tout le monde même si cela devait lui coûter beaucoup par la suite. En gros, Yusuke était vraiment le type de garçon idéal que toutes les filles aimeraient avoir pour petit ami. Toutes les filles mais bien sur personne ne le connaissait suffisamment pour savoir tout cela sur lui. Il fallait dire qu’il était si renfermé que lorsqu’il agissait pour faire plaisir à quelqu’un, on pouvait même douter que c’était bien lui. De toute évidence, Yusuke n’était pas vraiment fait pour la vie en communauté. Cependant, grâce à l’aide de Kyu Shord et de Samui Yuki, la vie s’est petit à petit faite plus plaisante et plus «sociale » Notre jeune épéiste se faisait des amis et allait même jusqu’à plaisanter avec eux.

Yuki le fit se lever et lui enroula un bandeau autour des yeux. Alors les deux adolescents dévalèrent des escaliers et traversèrent de longs couloirs. Notre jeune épéiste connaissait toutes les chambres de cette enceinte alors à quoi rimait cette mascarade ? Il arriva néanmoins au bout de sa traversée et Yuki retira le bandeau de ses yeux. Devant lui, son maitre Shord et le four. Ils étaient dans la cuisine. Soudain, il entendit sa petite amie crier : Bonne anniversaire. Alors il comprit. Pourtant, il ne savait même pas lui-même que c’était aujourd’hui. Il n’avait pas vraiment fait attention aux jours depuis qu’il était à Yuki no Kuni et bien qu’il sache que cette date approchait, il pensait avoir encore le temps de se préparer.

Shord sortit une gourde et rempli trois verres d’un bourbon qui paraissait excellent. Yusuke n’était pas un alcoolique mais il lui arrivait de boire de temps en temps. Il se décida donc à se servir également avec ses amis. Cette fois-ci, et peut-être pour la première fois de sa vie, il se laissait aller au plaisir d’une joie partagée avec ses confrères et amis qu’étaient Yuki et Shord. Il les aimait de tout son cœur et il comprenait à présent ce que son maitre essayait de lui faire comprendre a propos de la haine. Il aurait pu tout jeter par terre à cause de cela. Il était décidément un fou de vouloir privilégier la haine à l’amour.

Yusuke se rapprocha de son maitre alors qu’ils buvaient allègrement et celui-ci lui fit une brève remarque d’un ton humoristique. Yusuke sourit alors. Il sourit comme jamais il n’avait sourit. On voyait toutes ses dents et cela faisait vraiment comme un miracle dans la salle pour cet homme qui passait son temps à faire la tête.

-Bien sûr maitre. Je ne me permettrai pas de vous insulter. Tout comme on ne critique pas les vieux fossiles dans la vase.

Il était heureux et espérait que ce moment durerait toujours. Il était entouré de bien plus que des amis. Il était entouré de sa famille…

Les festivités ont commencé et nos rires sont bien entamés. Malgré le petit nombre, nous nous amusons comme des fous. Rigolant et mangeant comme si nous sommes bien plus nombreux. M'étant fait subtilement traité de vieux fossile, je tente de me faire vengeance à coups de lancer de grimace meurtrier. Bordel, à me voir ainsi on ne semble pas vraiment voir un Sensei ou un chef de service, hhooo non. Chantant de tout mon saoule, je monte ma voie, non pas vraiment bonne que je pousse à un octet permettant de faire profiter un auditoire qui ne doit pas être seulement contenu dans la pièce que nous sommes. Enfin personne vient nous demander de réduire la puissante vocalise que je pousse et donc pas de raison d'arrêter. Sortant de je ne sais où un violon, je me mets à montrer de nouvel techniques non pas de mon répertoire ninja, mais de mon Nindo « Amuse toi et fou toi complètement du reste » dont s'était bien ma spécialité dans le temps.

Comme j'ai dû en sortir des conneries à la seconde dans cette petite fête improvisée, passant au cribouyage des masques officiels du Misuto disant, « m'en fou qu'il n'y en ait pas assez pour nos hommes et m'en fou qu'ils devront travailler avec un masque du Misuto avec dessiné dessus une moustache. Hé Ouai, de toute façon se sera le service d'Aoji qui les portera. » Ne vous en faite pas, je me ferais un malin plaisir à faire en sorte que ce soit le cas. Quoi vous ne me croyez pas ? Si, si je vous assure. J'ai aussi réussi à mettre une sorte de colorant rose fluo sur le derrière du crâne à Katano. Ou j'ai trouvé un telle colorant et comment, faut dire que je n'ai pas la moindre idée, après tout je suis ivre, après avoir tapé sur une quantité astronomique de bouteille, je pense que mon ignorance doit surement avoir un lien avec cet état d'ivresse. Enfin ma réussite dans ma vengeance fut surement un sucé grâce à mes capacités de discrétion. Oui je suis discret en gueulant comme un âne en dessinant des moustaches sur des masques plutôt importants. Enfin bref. Moi je suis plutôt habitué à ce genre d'état. Cependant en regardant la jeune Yuki s'approcher du frêle Katano avec des joues aussi rouges que les fesses d'une certaine bestiole vivante en Afrique ou en Arabie. La petite se mettant à vouloir s'en remettre un dans le gosier je prends la bouteille puis dis :

Houla. Pour le moment tu rigoles, mais pour les personnes non habituer à ce genre de breuvage, je te conseille d'évité d'en reprendre. Sinon ça va être beaucoup moins marrent. Surtout pour toi.

Dis-je d'un ton rigolo pendant que la jeune Samui se croit avec un comité encore plus restreint qu'il ne l'est vraiment. Nous nous amusons comme des fous et loin de nous sont les idées de la guerre qui pourtant font rage dans ce monde. Après tout, même dans ses temps difficiles, chacun d'entre nous avons besoin de ce genre de détente pour pouvoir aller de l'avant et pour moi se fut un bien fou.

Dans la vie d’un ninja, il est rare de trouver un moment pour caser quelques instants de bonheur intense. Généralement, certains soldats vivent toute leur vie sans en vivre aucun. Heureusement pour Yusuke, lui avait trouvé une famille et c’était tout bénéfice pour lui. Ils avaient tous commencé à boire et l’alcool faisait un drôle d’effet à la petite Yuki. Sans doute n’était-elle pas habituée à boire autant de cette eau de vie si chaleureuse. L’épéiste quant à lui était on ne peut plus pompette mais savait garder son sang froid. Il avait déjà habitué son corps à cette boisson dangereuse même s’il restait toujours la victime de ses incessants assauts sur son cerveau dans le but de le faire rire aux éclats. Et c’est bien ce qui se produit. Il rit, rit de toutes ses dents et à pleine voix comme le joyeux luron qu’il était. Il voyait son maitre aussi saoul que lui qui commençait à gueuler et se demandait si ce moment était vraiment réel. Il reposa son vert et Yuki se rapprocha de lui, immisçant ses mains à l’intérieur de son T-shirt, les mains froides de la princesse des glaces lui faisait du bien. Il appréciait ces petites papouilles. Cependant, il était bien conscient que l’alcool lui était bien trop monté à la tête. C’est la raison pour laquelle lorsque Yuki tenta de se resservir, il voulu l’en empêcher. Heureusement son cher maitre était également présent et prêt à parer les envies de la princesse. Le maitre sermonna quelque peu et lorsque Yuki voulut riposter, elle fut dans l’incapacité de parler. Et pour cause, Yusuke lui avait saisit les lèvres et les embrassait passionnément. Lorsque le baisé fut consommé, il se retourna vers Shord et dit :

-Cela ne vous fait-il pas penser à quelqu’un de nous voir comme ça ?

Yusuke savait bien que c’était le cas et il savait aussi que quand viendrait le moment où Shord reverra sa bien aimé, il lui fera bien plus que des baisés. Quant à Yusuke, il reprit une part de gâteau et quand il eut terminé et chanté à pleine voix avec son maitre il annonça :

-Bon nous sommes tous excessivement saoul alors qu’est ce qu’on fait ?

Il ponctua sa phrase d’un ricanement involontaire tout en dévorant des yeux sa petite amie et en checkant du poing son maitre et ami. La vie était belle…

Houla, mais il faut que je me barre-moi. Demain je me lève tôt et c'est clair que je vais me lever avec un mal de crâne pas possible. Je sens que j'aurais l'impression de faire habiter le cirque de Pinder dans son entièreté, dans mon crane. Avec un tel monde-là dedans, je n'aurais plus d'alcool pour mettre dans mon petit-lait du matin moi. Dommage. Bon la soirée fut plus qu'amusante. Une véritable exclamation d'amusement à l'état pure. Les rigolades et tout ce qui s'en suis arrivant à un résultat des plus divertissants. Bon sauf les petits moments de solitude ou les deux tourtereaux oublièrent leur petit inviter pour prendre du bon temps à s'amuser à tenter d'attraper la glande au fond de la gorge de son conjoint. Ha, là, là ils sont jeunes après tout. Quand ce petit spectacle commence, je me suis mis à prendre la bouteille pour éviter tout abus de cette, substance afin d'éviter toute petite surprise qu'ils risqueraient d'avoir à cause de l'effet surprise que l'alcool donne. Enfin c'est le jeu aussi quand l'on commence avec les choses réservées au grand.

La fin de la petite fête commence à se faire sentir et cette fête à trois commence à montrer que je suis de trop. Moi, le grand maitre de l'élève étant ici comme l'ami de ce dernier. Je me dois laisser ses deux jeunes continuer seul. Comme quoi la vie d'adulte a aussi ses défauts. Je prends ma bouteille en prenant une petite gorgée, puis me lève en disant :

Ouai, de toute façon il y a assez de chambres ici pour que je ne dorme pas par terre même si je ne la retrouve pas ne vous en fait pas.

Prenant dans ma poche un marqueur indélébile. Je me mets à enlever le capuchon puis à dire :

Puis avec un peu de chance, je vais profiter de l'absence de se vieux renard pour laisser un souvenir surpris sur ses vêtements.

Quoi ? Qui lui dira que c'est moi hein ? Après tout, je suis la discrétion à l'état pur non ? Bon pas toujours mais bon, ça peut être marrent de voir la réaction de ce vieux briscard en trouvant ses vêtements avec écris dessus : « Attention j'ai oublié ma couche » ou « VDM papy grincheux » sans passer sur les jeux que peut donner son clan comme : « Attention humour glacial » ou même « n'a pas toujours l'haleine aussi fraiche qu'il ne semble ». J'en rigole rien que d'y penser. C'est donc tout en rigolant que je me mets à sortir d'ici tout en levant la main pour montrer que je pars.