Voilà un mois que je suis sur Kiri maintenant, les jours passent et je progresse à une vitesse dont je n’aurais jamais crue, je pense avoir fait le bon choix et quand j’y pense être venus ici m’as fait connaitre Aoji et aussi Rei. Pourtant vous me manquez, père, vielle oncle, mes potes, ma famille mon clan, j’ai fait ce choix il y à maintenant plus d’un an et depuis je n’ai pas une seul nouvel de vous tousses. Quitter sa famille est une chose dont je ne pensais pas si difficile, mais je me le suis promis, tant que je ne serais pas devenue fort je ne viendrais pas vous trouver. Je dois vous prouver que je n’ai pas eux tors de changer mon destin pour suivre le rêve que j’ai décidé. Pourtant j’adorais cette vie que j’ai eu avec vous, une vie faite de voyage et de fête, bon il y a eux aussi quelque batails et travaux, mais c’est un moindre pour tous ce que vous m’avez donné.

Kiri, je suis donc maintenant un Kirijin et qui plus ai un de leur Ninja, bon un simple Genin rêvant de haut, pour le moment en tous cas car ça changera, je sais que je suis capable d’être l’un de ses grand hommes dont les livres dévoiles les exploits, non pas que je rêve de gloire loins de là mais si mon objectif se voit à portée de main cela se fera surement avec.

C’est donc la tête pleine de pensés que je me suis posé sur le bord d’un lac dans Kiri vers les couts de deux heures du matin, allongé regardant l’épaisse brume blanche des yeux de mon clan, des yeux dont habituellement je cache avec des lentilles, mais cette foi par nostalgie je les enlève et ouvre au monde mes pupilles en forme d’étoile bleu. Tout en pensant « si la mer bleu devient rouge sang t’es proches devrons faire attention » une phrase que j’ai dit à haute voix s’en vraiment m’en rendre compte. Loin des proches loin des miens, c’est avec cette solitude pesante que je dois maintenant m’accompagner, bien sûr ce n’est pas un quotidien, mais avant aucun moment de ma vie ne pouvais s’en imbiber, toujours une personne, toujours un geste, un sourire, des joies. Ca me manque vraiment, je fixe le blanc de la brume, une chose me rassurant en toutes périodes, un blanc qui ne peut être touché, et qui pourtant cache tant de chose à découvrir. Beaucoup de personne trouve la brume effrayante ou dangereuse, je ne trouve pas moi si elle te cache tous elle le cache aussi aux autres, s’y habituer c’est la dompter, une phrase que dis souvent mon père. Perdu dans mes pensées je me mis à entendre un bruit, mais quel bruit ?

Les jours calmes s'enchaînaient pour la Samui qui était maintenant assez bien intégrée au village de Kiri. Elle ne faisait pas beaucoup de missions, car c'était devenu très clame après tous les évènements qui se sont passés ces derniers temps et surtout la mort de l'ennemi public numéro un qui a réuni tous les villages pour le combattre. C'en était même assez ennuyeux qu'il n'y ait plus beaucoup d'action à part quelques petites excursions qu'elle faisait pour aider une vieille mamie à cultiver un champ contre de l'argent ou chercher un objet dans un endroit assez dangereux. Oui, les missions variaient vraiment, il y en a des simples, c'est même une blague de les appeler missions. Et il y avait des plutôt complexes voir même très compliquées où le challenge est à la hauteur des attentes et qui valent la peine comme leur pesant d'or.

La jeune chûnin marchait donc tranquillement dans les rues, profitant de son moment libre, ne sachant pas trop quoi faire. Il fallait dire qu'elle s'ennuyait quand elle ne faisait rien et qu'elle n'était pas dans un endroit du pays de l'Eau, en train de risquer sa vie pour le bien du village. Il y avait bien les entraînements pour maîtriser ses techniques, mais lorsqu'on a déjà fait assez de séances pour bien connaître ses justus, on commence un peu à se lasser, il faudrait qu'elle fasse des recherches pour augmenter ses aptitudes et ses connaissances de ninjutsu et augmenter ainsi son éventail.

Ses pas l'amenèrent aux quartiers résidentiels, le pur hasard où peut-être à cause du fait qu'elle avait faim et qu'un de ses restaurants préférés se trouvait non loin et elle devait traverser cet endroit. Au final, Juri avait fait un aller et est revenue sur ses pas pour partir dans une autre direction. Les mains dans ses poches, habillée avec un simple t-shirt et un pantalon, la shinobi réfléchissait à tout et à rien, cognant dans une petite pierre pour la faire avancer en même temps. Mais un cri la fit sortir de ses pensées :

« Au voleur ! » cria-t-on.

La chûnin analysa vite la situation, on avait volé le sac d'une femme et le voleur était en train de s'éloigner. Juri se mit à courir pour rattraper le malfaiteur, il n'avait d'ailleurs aucune chance de s'échapper, elle était bien plus rapide. Le malfrat tourna dans une ruelle, elle le suivit, il était dans un cul-de-sac et il souriait :

« Je me doutais que quelqu'un allait me suivre, tu es tombée dans un beau piège. »

Des gens apparurent derrière elle, ils étaient armés, des brigands de bas étage qui riaient de la situation. Ils étaient une dizaine à peine, pas assez pour s'amuser, c'est dommage et ils avaient piégé la mauvaise personne, ils allaient simplement regretter cette action :

« Hey dis quelque chose, ça sera sûrement tes dernières paroles. »

« Je ne pense pas. » Dit la ninja en arrangeant ses gants avant de sortir des shurikens et les lancer sur chaque ennemi pour ensuite utiliser un écran de fumée. Elle profita de la distraction pour composer les mudras afin de faire apparaître quatre clones aqueux qui foncèrent chacun sur les ennemis derrière tandis que l'originale s'occupa vite fait du mec qui tenait le sac afin de le récupérer et le poser dans un endroit sûr pour le retrouver après. La jeune femme allait maintenant montrer à ses hommes qui elle était.

Le bruit semble venir d’un crie d’une personne. Courant à toute vitesse. Dans ses brumes, je me presser de voir si ce n’est rien de vraiment grave. Qui sais ce qui peut se passer dans ce village. Après tout cela reste un village ou beaucoup de truand y vivent. Passant pas un des toits. Je remarque rapidement un groupe de personnes. Un piège fait par des truands. En tant que Ninja, mon devoir est de les arrêter, mais je pus voir la piège et son bandeau. Elle semble sûre d’elle et cela m’intéresse. Calme,, sans rien dire, j’observe. Non pas en me cachant mais en restant tranquille. De toute façon il est sûr qu’elle sera de toute façon apte à les vaincre et si cela se passe mal, au pire des cas j’interviens. Puis même si elle fait attention à moi. Elle n’a aucun indice sur ma véritable identité et donc que je sois Ninja. Je la regarde. Elle tend le cuir de ses gants, tout en prévenant ses adversaires. Je rigole intérieurement de l’idiotie de ses adversaires. Comment peuvent-ils ne pas encore avoir vue qu’ils sont déjà finis. L’erreur qui les conduit à cette inéluctable défaite c’est joué au moment même où leur propre piège c’est refermé.

Le combat commence. Elle se met à lancer comme diversions des Kunais sur chacun de ses ennemies. Ensuite afin de leur rendre la tâche plus ardue. Ensuite elle lance un fumigène afin d’avoir le temps de composer des Mudas. Quatre clones en plus d’elle. L’un des leurs se met à profiter de l’entourloupe pour reprendre le sac à l’un des brigands. Très fort. L’action faite l’un des hommes se met à siffler. Et là apparurent dix autres brigands qui cette fois eux restais sur les toits avec des arcs comme arme. Oulla ça se complique maintenant. Bon sortant donc de l’ombre. Je m’éloigne un petit peu puis fit à mon tour des clones, mais de foudre. Cinq exactement, je n’ai pas vraiment envie que ma partenaire se voit toucher par des minables comme eux. Les clones se mettent sur la première rangés de malfrat tout en regardant le second rang en face. Trois, deux, un. Actions, mes clones se mirent à assommer chacun ses malfrats, puis à lancer un Senbon de foudre sur le bras des malfrats d’en face. Tous se passent bien et moi qui étais prêt à agir si l’un de mes clones loupais son coup. Je n’ai pas eu besoin d’agir. Parfait. Mes clones sautant de l’autre côté afin d’assommer les autres assaillant, moi je pris place juste à côté de la mystérieuse Ninja :

Bonjours, je me suis dit qu’un coup de main amicale ne peux être que le bien venus.

Le combat était lancé, c'était la seule solution face aux bandits qui l'avaient tendu un piège dans ce coin de la rue, la seule solution pour s'en sortir vivante. C'était soit elle qui y passait, soit eux. Elle préférait largement que ça soit eux et étant une chûnin de Kiri, elle devra user de sa force pour les vaincre tous. Une dizaine d'hommes, c'était encore gérable, quatre clones en plus de la vraie Samui donc deux ennemis pour chacune des entités, cela pouvait se faire facilement, elle avait de grandes chances de gagner, surtout que ce n'était que des bandits de bas étage, manipulant juste des armes avec maladresse, aucun n'était un ninja ou quelque chose de genre. C'était dommage d'ailleurs, elle voulait affronter des gens coriaces quand même, c'est plus amusant, mais bon, on ne peut pas tout avoir dans la vie. Elle s'était déjà occupée de l'un, celui qui avait fui avec le sac, reprenant l'objet, elle allait le ramener à la vieille dame à qui on l'a pris de force. La jeune femme le déposa dans un coin pour le garder en sécurité afin de le reprendre quand elle en aura fini avec le reste de la bande.

La shinobi sentit comme si elle était observée, mais ce n'était qu'un détail pas très important, elle avait des fesses à botter. Elle observait ses clones aqueux se battre pour elle, ces types n'arrivaient même pas à en avoir un... Ah si, enfin, un au moins, un record à battre. La jeune femme commença à s'avancer pour rejoindre le combat, composant des mudras afin de faire apparaître une faux de glace, mais elle dut s'abstenir, un sifflement fit apparaître une dizaine d'hommes encore. Là, c'était un peu trop pour elle par contre, ce serait une tâche presque impossible de devoir donner une correction à tous ses mecs armés jusqu'aux dents. Elle était un peu dans la merde en gros, surtout que ces clones avaient disparus, vaincus par ce grand nombre de personnes. La Samui fit un soupir, s'arma de courage, parce qu'elle n'allait pas se laisser faire aussi facilement et se mit en position de défense avec son arme, prête à combattre. Là, un autre retournement de situation se produisit. Les brigands se faisaient attaquer d'un côté, des éclairs les touchaient, la chûnin s'était aperçue vite fait que c'était des clones qui faisaient tout ce bordel. Quelqu'un venait l'aider, on dirait, tant mieux, ça faisait au moins un gars de plus pour affronter ces personnes. L'homme apparut même devant elle, la saluant et proposant visiblement son aide qu'elle n'allait pas refuser à coup sûr. Juri, étant de nature silencieuse et assez timide, hocha de la tête pour lui dire qu'il avait raison, il fallait lui donner un coup de main.

Certains bandits gisaient à terre, d'autres avaient fui, certains, les plus courageux et les plus fous étaient encore là pour combattre, Juri fonça vers eux avec sa faux de glace et les affronter, maniant bien l'arme pour contrer les coups et infliger des dégâts, espérant que l'autre homme la suivait. Le combat dura quelques minutes avant que d'autres personnes n'interviennent, d'autres shinobis surtout, présents pour faire respecter l'ordre, des hommes très forts qui mirent fin à tout ce grabuge et boucan. La femme aux cheveux gris eut le temps de partir afin de n'être impliquée dans rien du tout et éviter des ennuis et d'autres choses chiantes, prenant le sac avec elle afin de le donner à son propriétaire qu'elle avait retrouvé quelques minutes plus tard.

Tout en marchant, elle pensa à cet inconnu qui était venu l'aider tout à l'heure, pour affronter les brigands. Elle lui aurait bien dit merci, mais elle l'avait perdu de vue pendant qu'elle avait quitté rapidement l'endroit pour ne pas s'attirer des ennuis encore plus. Elle mit tranquillement les mains dans ses poches et marcha dans une direction aléatoire.

[HRP: Le rp n'était pas fini hein x) ]

Le piège se referme, non pas sur celui qui s’est fait prendre dans le filet, mais par ceux qui l’ont tendu et cela malgré la précaution qu’ils ont pris. Ils ont oublié que nous les shinobi pouvons aussi faire un travail d’équipe. Après une baston qui ne faisait plus de doute sur qui en sortira vainqueur, on entend au loin la sécurité arrivé à gallot. Là, il faut rapidement filer si nous ne voulons pas être interpelés comme ses bandits. Bon, nous avons rien fait et donc nous n’avons rien à craindre, mais je n’ai pas envie de poiroter deux heures dans un coin à attendre que l’on daigne me demander ce qui s’est passé, pour ensuite me laisser partir. Non pas question, je file en douce pour éviter les merdes, après tous je n’ai rien à voir avec cette histoire moi. Courant dans mon coin, je réfléchis et pense à cette femme qui se défend. Je ne sais pas vraiment qui c’est et j’ai envie de savoir qui elle est vraiment. Elle se défend bien, puis de connaitre du monde est plutôt plaisant.

M’arrêtant je me mets ensuite à penser. Bon je connais son chakra donc la pister ne devrais pas être difficile ? Me concentrant sur l’aura que j’ai ressenti, je me mets à pister se chakra. La suivre de cette manière n’est pas vraiment difficile maintenant, il ne me reste plus qu’à la rattraper. Le chemin que j’ai fait plus le sien rend notre distance plutôt longue surtout qu’elle continue de courir. Après un certain temps elle se met à ralentir le rythme comme si elle a arrêté de courir pour se consacrer à une marche tranquille. Un petit sourire qui est placé pour la simple raison que grâce à cela je vais moins courir. Oui à vrais dire je ne suis pas très physique et donc je préfère nettement cette action que si elle se met à courir pendant des heures. Je pense même que si elle aurait fait cela j’aurais opté pour la solution de facilité, c’est-à-dire la laisser filer et croiser les doigts pour que bonheur la chance nous fasse recroiser notre route. Après un petit temps, j’arrive à la rattraper. Du haut d’un toit, le chakra camouflé. Je me mets à l’observer deux petites secondes pour vérifier si c’est bien elle. Oui c’est bien le cas. Bon, Go tombant du toit afin d’atterrir à quatre ou cinq mètres devant elle. Je la regarde puis dit tout en enlevant ma capuche :

Coucou, tu pensais me quitter aussi facilement ? Je m’appelle Shord Kyu et toi ?