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 Ta femme te manque ? Envoie Mich au 8 200 200 [PV Saibogu Dai]

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Nukenin
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Message(#) Sujet: Ta femme te manque ? Envoie Mich au 8 200 200 [PV Saibogu Dai] Ta femme te manque ? Envoie Mich au 8 200 200 [PV Saibogu Dai] EmptyJeu 15 Nov 2012 - 19:58

La journée avait été dure. Voyager jusqu’à Suna n’avait pas été de tout repos et une fois sur place, le nécromancien avait dû s’occuper d’un petit problème. Un de ses pantins s’était montré bien trop violent dans son interrogatoire pour retrouver celui qui se faisait appeler le Corbeau. Cet homme que Michiki recherchait ardemment pour venger la mort de sa senseï. Il avait ressuscité un ancien guerrier originaire d’un village où le Corbeau aurait vécu il y a quelques années de cela. Mais le cadavre avait massacré la population pour obtenir des informations. Au moment où le nécromancien allait venir pour mettre fin à tout ça, un Sunajin talentueux s’en était déjà occupé. Le Jônin avait même eu une entrevue avec ce garçon en qui il avait décelé beaucoup de talent. Un sceau de repérage des plus basiques avait été appliqué sur l’avant-bras du marionnettiste qui devrait perfectionner ses connaissances en Fûinjutsu s’il tenait à retrouver le nécromancien et lui démontrer sa force.

En tout cas, tout ça était derrière lui maintenant ! Il avait laissé ses affaires d’unité spéciale dans son sac afin de passer inaperçu. Un gars masqué ça se remarque vite bizarrement. Il avait donc tout mis dans son paquetage pour se rendre dans une auberge pour la nuit. Il avait posé ses affaires sur le lit et comme il était encore tôt, il avait décidé de sortir. Il prendrait son repas dans un petit restaurant puis il se rendrait dans un endroit tranquille pour un dernier verre ou un thé. Après un repas des plus dégueulasses, il se rendit dans un bar. N’ayant pas le goût de l’alcool, il réclama un verre de jus de fruits au barman qui le regarda d’un œil mauvais.

Apparemment il fallait être aussi alcolo que les habitants du coin pour ne pas faire trop étranger. Mais après tout Michiki s’en foutait. Il n’avait pas vu l’ombre d’un shinobi ou en tout cas rien qui y ressemblait ici. En cas de problème il serait capable de foutre une bonne raclée à tous les clients ici présents. Il aurait ensuite le temps de se vider une pression gratuite et partir sans la moindre égratignure. Et encore il n’aimait pas l’alcool comme dit plus haut, donc on peut retirer une étape à ce plan. Il sourit en y pensant mais il préféra ne rien faire. Cela était inutile de chercher les ennuis. Autant les attendre comme ça on peut dire qu’on est innocent : ça s’appelle de la légitime défense !

Il but tranquillement son jus de fruits, perturbé par personne. Chacun était plongé dans sa conversation et personne ne venait l’emmerder. Il était assis seul au comptoir avec le barman qui continuait de le fixer d’un air suspicieux. Alors qu’il allait lui retourner un regard froid témoignant de ses penchants sanguinaires, un homme vint s’asseoir à côté de lui. Qu’est-ce qu’il voulait ? L’embrouiller ? Si c’était le combat qu’il cherchait, il serait servi. Mais on ne dirait pas. Sinon la bagarre aurait éclaté depuis un moment. Toujours concentré sur son verre, il attendit un signe ou une parole de la part de ce gars à côté.
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Message(#) Sujet: Re: Ta femme te manque ? Envoie Mich au 8 200 200 [PV Saibogu Dai] Ta femme te manque ? Envoie Mich au 8 200 200 [PV Saibogu Dai] EmptySam 17 Nov 2012 - 21:40

Mais qu'est ce qu'un étranger pouvait bien faire, assis seul au bar dans l'un des bars les plus populaires de Suna. Il buvait un jus de fruit à une heure assez tardive ce qui était plutôt étrange. Généralement, les gens fréquentaient un endroit de ce genre pour se saouler la gueule et non pour papoter avec le barman en dégustant un jus d'ananas. Dai était l'un de ses habitués, même si les shinobis n'étaient pas censés exagérer dans l'alcool, le pirate ne pouvait se retenir bien longtemps. Il avait déjà essayé de ne plus boire pendant une ou deux semaines mais ça avait viré à la merde. Depuis ce temps, il buvait modérément mais souvent, ça lui faisait du bien et ça lui permettait d'oublier un peu sa femme, morte depuis quelques mois lors de l'incendie de cendre. C'est donc lors d'une soirée particulièrement normal que le genin de 33 ans entra dans le bar du coin. L'endroit était vide pour un samedi soir, Dai regarda à gauche puis à droite mais ne vit pas l'ombre d'un ami. Dommage, il se dirigea donc vers le bar avec la ferme intention de prendre un bon petit verre d'alcool fort. Il donna une petite tape sur le comptoir comme il en avait l'habitude et le barman se présenta à lui.

─ Un whisky brun, comme d'habitude quoi. Pas trop fort, j'ai besoin d'avoir toute ma tête demain matin. Les obligations tu sais... Plus possible de faire comment avant, vie à la con.

Alors que le serveur s'occupait de lui donner à boire, Dai tourna sa tête vers la gauche pour examiner celui qu'il allait côtoyer pendant la ou les prochaines heures. C'était un homme bizzarre au teint pâle, il ne venait pas de la région. Que pouvait-il bien faire dans cette taverne mal fréquenté à cette heure ? Le Saibōgu décida que pour une fois, il ferait exception et tenterait de faire autre chose que de ruminer son mal. Il s'adressa à son voisin avec un air sérieux mais amical, puisque l'étranger avait l'air un peu agressif.

─ Alors on déguste un petit jus de fruit en solitaire ? Pardonnez moi ma curiosité, mais qu'est ce qu'un homme de votre genre fait dans un endroit comme celui-ci ? Je ne vous ai jamais vu à Suna, vous êtes un visiteur ? L'ergastule du village est tout ce qu'il y a de plus sublime.

Le pirate y était allé un peu fort. Le traitement qu'avait réservé l'administration triumvirat il y a quelques mois de cela à un groupe diplomatique de Konoha lui avait inspiré la réplique. Dai était comme ça, il aimait inspirer la terreur aux visiteurs. Suna n'était pas un endroit touristique, c'était un village qui devait inspirer la terreur aux ennemis. En laissant des étrangers entrer le village à tout moment, la sécurité de tous les habitants était compromise. Le village caché du sable avait déjà subit un incendie, je ne permettrais pas qu'un incident semblable se reproduise au cours de ma carrière ninja. En attendant la réponse de l'inconnu, Dai prit une gorgée de whisky et fixa le mur devant lui.
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Message(#) Sujet: Re: Ta femme te manque ? Envoie Mich au 8 200 200 [PV Saibogu Dai] Ta femme te manque ? Envoie Mich au 8 200 200 [PV Saibogu Dai] EmptyDim 18 Nov 2012 - 3:56

Finalement le gars qui s’était assis à côté de Michiki n’avait pas l’air d’un mauvais bougre. Quelques remarques bien placées mais le nécromancien ne pouvait l’en blâmer. Il agirait de même avec un étranger qu’il croiserait dans un bar à Kiri. Il se contenta donc de vider son verre tandis que ce nouvel interlocuteur mi amical mi provocateur lui parlait. Il était pas très perspicace puisque n’importe qui dans ce bar, même le plus alcoolisé d’entre eux, aurait pu deviner que Michiki n’était pas du coin. Mais c’était une première supputation un peu rapide. Il s’attarda donc sur ses autres mots. Une question sur sa solitude ici, une demande sur la raison de sa présence ici et une mention à l’Ergastule. Le Jônin ricana. Il avait entendu parler de cet endroit que chacun décrivait comme l’endroit où toutes les ordures les plus abjectes de l’humanité étaient réunies. Qu’ils viennent à Kiri pour une visite des geôles du Misuto ! Là-bas en fait c’était les sains d’esprit qui étaient condamnés ! Il rigola à cette pensée. Mais étant bien éduqué, il regarda ce nouvel arrivant à qui il répondit sur un ton parfaitement aimable mais bien sorti comme l’autre :

-Je ne rechigne pas à de la compagnie pour déguster mon jus de fruits. Et en effet je ne suis pas d’ici. Shinda Michiki de Kiri. Je suis là pour une mission. Et en effet j’ai cru comprendre que votre Ergastule regroupait de nombreux visiteurs forts sympathiques. Venez donc à Kiri un de ces jours. Nos femmes ont plus de caractère que ces gars-là je suis prêt à le parier.

Un petit rire à nouveau. Une personne avec qui discuter n’était pas quelque chose de désagréable en soi. En plus, il lui inspirait confiance alors pourquoi se priver d’une conversation avec un gars sympa ? Il recommanda un autre verre alors que son camarade entamait le sien. Ils restèrent silencieux pendant un moment. Moment où ils se retrouvèrent tous deux perdus dans leurs pensées personnelles. Puis Michiki vint rompre ce silence pour éviter un moment de gêne :

-Et vous alors ? Vous m’avez l’air d’être un habitué, donc Sunajin je suppose. Vous êtes originaire d’ici ou vous êtes arrivés il y a peu ?

En même temps qu’il posa ses questions pour lancer leur petit échange verbal, il sortit un paquet de cigarettes et s’en empara d’une qu’il commença à griller. Il eut le temps de tirer une bouffée avant de focaliser de nouveau son attention sur son compagnon de bar. Il lui tendit le paquet en lui demandant :

-Pardon j’en deviens impoli ! Vous fumez ?

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Message(#) Sujet: Re: Ta femme te manque ? Envoie Mich au 8 200 200 [PV Saibogu Dai] Ta femme te manque ? Envoie Mich au 8 200 200 [PV Saibogu Dai] EmptyDim 18 Nov 2012 - 4:29

Enfin un mec avait une tête sur ses deux épaules. C'est le sentiment que Dai éprouvait en regardant ce Shinda Michiki. Il était donc en provenance de Kiri, une village qui avait depuis peu une réputation sanglante. On racontait qu'un ninja de Kumo, soit un village allié à Suna s'était fait abattre sur la place public. Le genin de 33 ans soutenait la politique extérieur du village caché du sable mais n'était pas non plus un ennemi sévère des autres villages. Il préférait modérer ses propos et tenter une approche amicale avec ce sympathique monsieur. Peut-être deviendrait-il son ami ? Dai n'avait pas beaucoup d'amis, il passait la majeure partie de son temps à bricoler et ses relations publics se limitaient souvent aux membres de son clan. Ce n'était pas un homme timide mais pas non plus quelqu'un avec un entre gens foudroyant. Désireux d'en apprendre un petit peu plus sur le sunajin, Michiki posa à son tour une question. Les origines de Dai étaient étranges, raconter toute sa vie aurait été bien trop long et il se contenta donc de l'essentiel.

─ À vrai dire, mon histoire est longue. Ça vous étonnera peut-être mais je suis originaire, tout comme vous, du pays de l'eau. Mon père était marchand et j'ai arpenté les mers avec lui pendant toute ma jeunesse. Malheureusement, un triste incident m'a séparé de lui et j'ai été recueilli par le clan Saibōgu qui errait alors dans notre monde. J'oublie les bonnes manières, je m'appelle Dai, Saibōgu Dai.

Il n'était pas vraiment un marchand, le terme le plus approprié aurait été pirate mais révéler un passé criminel n'était jamais bon pour faire une première impression. Lui raconter qu'il avait pillé des tonnes de bateaux commerciaux pendant son enfance aurait impressionné le kirijin, mais négativement. Dai refuse alors la cigarette que lui tendis cette nouvelle connaissance d'un signe de main. Fumer l'avait toujours répugné, d'autant plus que c'était nocif pour la santé. Il se demandait maintenant avec quoi il pourrait relancer Michiki. Un point l'avait touché en particulier soit le fait qu'il était en mission. Quelle était la tâche qu'il devait remplir ? En voilà une bonne question. Dans tous les cas, le pirate ne voulait pas frustrer son interlocuteur et ce pour ne pas se faire démolir. Les genins sortaient rarement du village et les chûnins ne s'aventuraient pas trop loin non plus. Seul un jônin aurait pu se rendre jusqu'au pays du sable pour accomplir une mission. Même si Dai avait 33 ans, il paraissait beaucoup plus fort qu'il était vraiment et ce malgré son intelligence et sa perspicacité.

─ Vous dites être en mission, sans vouloir être indiscret, de quoi s'agit-elle ? Ça prend du cran pour vous aventurer dans un village allié à Kumo ce que j'admire, bien évidemment.

Le rouquin prit alors une autre gorgée de whisky, son visage se crispa un peu sous le coup de l'alcool fort. La chaleur du liquide lui faisait du bien.
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Message(#) Sujet: Re: Ta femme te manque ? Envoie Mich au 8 200 200 [PV Saibogu Dai] Ta femme te manque ? Envoie Mich au 8 200 200 [PV Saibogu Dai] EmptyLun 19 Nov 2012 - 17:21

L’homme aux côtés de Michiki venait de refuser sa cigarette. Par conséquent, le nécromancien écrasa la sienne. Si ce gars ne fumait pas, c’était pour de bonnes raisons et autant respecter son choix en ne le faisant pas soi-même. Apparemment le tabagisme passif était plus nocif encore que le tabagisme tout court. Que le Kirijin foute sa santé en l’air ça lui était égal mais gâcher celle de ce brave gars serait égoïste. D’autant qu’il avait l’air plutôt sympa. Il ne voulut pas vraiment s’attarder sur son histoire. Ce rouquin avait l’air assez âgé. Même plus que Michiki d’ailleurs. En tout cas ils semblaient être tous deux originaires du pays de l’eau. Peut-être qu’une future entente ferait surface entre ces enfants du même pays ? L’homme expliqua qu’il avait perdu son père. Michiki lui aurait bien rétorqué que le sien, ainsi que sa mère d’ailleurs, se trouvaient scellés dans un rouleau à sa ceinture. Mais il y a mieux comme réplique pour participer à une conversation. Il rejeta cette idée dans un recoin de sa tête.

Ayant à nouveau terminé son verre, Michiki signala au barman qu’il était à sec et qu’il voulait bien un nouveau verre. Toujours de jus de fruit. Entre temps, le nécromancien avait réfléchi à certaines paroles de son compagnon qui s’était présenté sous le nom de Dai. Et il avait mentionné un nom : Saibogu. Il s’agissait d’un clan apparemment. Etait-ce un clan banal ou alors avaient-ils une particularité comme les Gekei ou les Jisetsu à Kiri ? Impossible à savoir et il se jura de faire des recherches quand il aurait l’occasion. Pour le moment, il ne tenait pas à embêter Dai avec ça. Ce dernier venait d’enchaîner en lui posant à nouveau une question. Il tenait à savoir sur quoi portait sa mission. Et il démontra qu’il avait un esprit assez futé à qui rien n’échappait. Il mentionna l’alliance entre Suna et Kumo pour dire qu’il était audacieux de venir en territoire allié à un de leur plus féroce adversaire. Le genre de gars qu’on n’embobinait pas facilement.

Il devait donc trouver une explication. Expliquer la véritable raison de sa venue ici serait peut-être un peu risquée. Il fallait donc trouver quelque chose de pas trop gros qui expliquerait sa présence si loin de chez lui. Pouvait-il dire la vérité ? S’il avait fait référence à Kumo, cela voulait peut-être dire qu’il était un fervent défenseur de cette alliance. Confier un de ses petits secrets personnels serait donc aisément retournable contre soi. Michiki se tairait sur ce point donc. Mais cela lui laissait encore avec le problème de trouver une réponse. Il tâcha d’aviser une réponse venant éluder un peu le premier objectif de la question :

-Je ne dirais pas que c’est une question de cran d’être là. Juste une question de point de vue. Votre village est certes allié à Kumo mais je ne suis pas systématiquement adepte du « Les amis de mes ennemis sont mes ennemis ». Suna et Kiri n’ont pas connus de différents à ce que je sache. Aucun danger à venir ici selon moi. Et puis…c’était une mission…personnelle qui m’a fait venir ici.

Le nécromancien n’avait pas tenté de coup fumeux. Ce type semblait malin et il ne tenait pas à trop risquer dans cet entretien. Rien ne lui disait que Dai allait tout cafeter à son Kage dès qu’ils se quitteraient. Autant être un maximum prudent et ne pas ébruiter de tels secrets. D’autant qu’il n’avait pas menti. Techniquement, il n’avait pas du tout le droit d’être là. Mais personne ici ne pouvait le savoir alors pas trop de soucis à se faire. En espérant que ce type soit pas doué dans le Genjutsu pour lui soutirer des infos ou autre ! Michiki avait un léger malaise qu’il camouflait sans mal. « Pas un pro du Genjutsu pitié !» se répétait-il dans son esprit.
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