Voîlà maintenant trois heures que je marchais sous un soleil de plomb et une route arride vers l'un des villages civils du pays du feu. C'était ma première escapade en dehors des bois ou j'habitais, et pour cette nouvelle experiance, mon père m'avait chargé de deux sacs extrêmement lourds contenant toutes sortes de bois et quelques sculptures qu'il devait vendre a un grosiste connu de cette contrée, qui avait au préalable passé une commande. Mais bon, comparé a mon père je ne pouvais pas me plaindre. Il tractais une charette remplie de bois poli et quatres sacs qui me parraisaient encors plus lourds que les miens, qui étaient pourtant sur le point d'imploser. Me sentant sur le point de craquer, mon père me dit qu'on allait bientôt traverser la frontiere. En effet, je pouvais entrevoir au loin une place qui ressemblait a un point de controle, se trouvant a peu près a une demi heure de marche... L'athmosphére du voyage qui était calme s'était vu perturber par quelques marmonages et un "Plop". Tournant la tête en direction de mon père, je ne le vit point. Un autre homme d'un tout autre visage se tenait auprès de moi. Je remarquais même que sa voix avait changé lorsqu'il me dit "Ne crains rien, c'est moi." Sur le coup, je ne comprit rien, ni pourquoi, ni comment. C'était seulement après mon arrivée a Kumo que j'avais décélé les raisons de cet acte. Après un court passage au point de controle auquel je trouvais mon père étrangement nerveux, on pu continuer notre chemin. Le plus proche village, qui était notre destination était a… Deux heures de marche ?! Mon père délirait, déjà on était partis sans rien manger ou presque, sous un soleil a faire bouillir le crâne et chargés de cargaison que même trois hommes auraient du mal a porter et lui entammait une marche non-stop de cinq heures. Mon père avait cependant repris son aspect normal et repris la route sous un soleil de plomb, mais chose encore plus compliqué, la route devenaot abrupte et pentueuse ce qui accentuait la difficulté. Je sentais mes pieds gonflés par les ampoules et un point de côté me faire atrocement mal. 

L'ascention de mon père se faisait encore plus penible, du fait que la charette, pourvue de roues, roulait en bas au moindre signe de faiblaisse. Et je sentais ce moment aprocher a grand pas. Il puissait dans ses dernieres resources et ses muscles étaient tendus a un point extrême. Soudainement, il s'arrêta, balançant la charette en haut avec le peu de force qui lui restait et érigea un mur de terre après une serie de Mūdras. Un petit cliquetis se fit lors du contact entre la charrête et le mur. 

Mon père s'allongea, sous le mur, dans un état critique, la respiration déchainée. Il me chargea de trouver une quelquonque personne et de l'informer de la situation. Me déchargeant du boulet que representaient les sacs, je me lançais désespérement dans une course endiablée contre la montre. Je devalais la pente de toute vitesse tentant d'apercevoir une personne susceptible de m'aider.

Oh ! Une petite fille, du même age que moi. Peut-être a elle des parents… Je dois faire vite. Je hurlais maintenant a grands poumons, essayant d'attirer son attention. Mais dans ma précipitation, je ne vois pas une grosse pierre et trébuche, tombant inconscient, dénué de toute force.

Hmm… Je ressens la terre prie de légeres secouces… Et une présence. Était-ce la fille de tout a l'heure ? J'éspere.

Je dois reprendre mes forces. Mais non, je ne peux pas, il me faut un appui, un point de départ pour me lever. Une main douce me prit la tête et me la leva, j'ouvris ma bouche légerment pateuse a fin de laisser ce qui me semblait parraître de l'eau. Ou alors j'avais perdu l'un de mes sens, qui sait. 

J'entre ouvre mes yeux. C'était bien la première fois de ma vie que je vois une fille, enfin de si près. La majorité des voyageurs qui passaient dans les bois étaient des hommes. Et de tout ceux qui avaient trouvé refuge chez nous la nuit pas une seule fille. C'est vraiment un moment très étrange. Cette fille me mets mal a l'aise mais j'ai pourtant envie de rester au près d'elle, comme si elle m'aimantait. Étaient-elles toutes comme ça ? Où étais-je le seul gars sur terre a pouvoir resentir ça ?
En tout cas elle était assez belle, avec ses yeux rouges, ses cheveux tombants et sa silouette bien desinée pour son jeune âge. Tachant de prendre un ton naturel, je lui dit

- Salut. Je suis Ahōdori Rikku, apprenti Bûcheron. Je tiens a te remercier serieusement pour m'avoir sauvé... *La fille avait l'air d'en vouloir encore plus*  Ah ! Je suppose que tu veux savoir ce qui m'est arrivé. Et bien, moi et mon… père ? Oh, merde ! Mon père ! Suis moi s'il te plaît.

C'était la première fois que je sortais un "gros mot" de ma bouche, et ma foi, ça soulageait grandement l'esprit. J'usai maintenant de la seule technique ninja que je connaisais, mais que je n'ai malheureusement pas encore maitrisé, a savoir les bottes d'Hermès. Un homme venant d'une ile appellé Kaminari que mon père avait acceuilli me l'a enseigné. Il m'a tout d'abord donné un bout de papier qui s'est froissé, comme par magie. Il m'a ensuite montré comment "canalyser" mon chakra qui resemblait a de la foudre dans mes pieds, et que celà accentuait ma vitesse. Cet évenement remontait a une semaine, je ne maitrisait donc pas cette technique totallement, mais il me falait la tenter… Je sentais mon chakra déscendre puis des étincelles se former. Ensuite, j'arrivais avec je ne sais plus quelle chance, a un stade aprochant de la technique telle qu'elle était enseignée. Et effectivement, ma vitesse avait augmenté. Certes, elle ne s'était pas décuplé, mais je montais la pente avec plus de facilité. 

J'apercevais mon père qui s'était retransformé en cet homme, et qui était au bord de l'évanouissement. Je me retournais pour voir ou en était la jeune fille…