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Aburame Setsu
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Message(#) Sujet: [Rang C] Maritime Law. [Rang C] Maritime Law. EmptyMer 23 Mai 2012 - 5:55

Ordre de Mission:
Note Importante:

Le Matin se levait tranquillement sur le port marchand de Kento, principale ville maritime du Pays du feu. Avec lui, une brise légère qui donnait le sourire aux marins déjà présents depuis l'aube sur les quais, à charger et décharger les navires remplies de denrées en provenance du pays des Vagues, du Pays de l'Eau ou du pays de la Foudre. Pour eux, la journée s'annonçait bien. Prendre la mer par gros temps était toujours dangereux, pour les matelots comme pour les simples pêcheurs, et rien ne valait un vent de terre tiède et pourtant par une journée ensoleillée comme celle qui s'annonçait.
Mais sur le port de Kento, tout le monde ne souriait pas. Certains avaient même l'air franchement maussade en observant les bateaux dont les pavillons multicolores claquaient en haut des mâts. Certains, en effet, s'appelaient Aburame Setsu. De toute les missions disponibles au bureau du Hokage, aucune n'aurait pu lui faire moins plaisir que celle pour laquelle il avait été envoyé à Kento depuis Konoha : Escorter un petit navire marchand jusqu'au pays des vagues.
Setsu détestait la mer. Rien n'était plus opposé à son caractère que les immenses étendues d'eau. Agitées, fluides, imprévisibles, les vagues présentaient aux yeux du Genin toutes les caractéristiques d'un adversaire dangereux, et c'était sans compter sur le fait qu'on ne trouvait pas beaucoup d'insectes dignes de ce nom dans les profondeurs marines. Il y avait bien les crabes, les homards et autres langoustes, mais ils appartenaient à la famille des crustacés, et non des insectes, comme les punaises, les abeilles et les diptères. Dans la mer, pas d'arbre où se cacher, pas de terre solide où s'appuyer. Sa vie allait se retrouver à la merci de la solidité d'une vulgaire coque de noix. Non pas qu'il ne sache pas nager, mais autant que faire ce peu, Setsu préférait éviter de recourir à de telles extrémités. Encore heureux, la traversée prévue n'était censée durer que quatre jours, si les vents étaient favorables. Deux jours aller, et quatre jours retours, avec la possibilité de remettre les pieds sur la terre ferme quelques instants dans l'archipel. Ce serait dur psychologiquement, mais pas insurmontable. Un vrai ninja se devait de faire face à toutes les situations, même les plus incofortable.
    -Aburame Setsu ? La voix forte, un tantinet braillarde d'un grand homme barbu tira le garçon de sa réflexion. Je me présente, je suis Mizumi Nakata, le Capitaine du "Fier Espadon", ravi de rencontrer un ninja de Konoha !

Setsu regarda le navire que le capitaine avait désigné de la main en même temps qu'il parlait. Le rafiot n'avait rien de fier, et encore moins d'Espadon. Ni racé, ni taillé pour la vitesse, et tout juste bien entretenu, il s'agissait plutôt d'un cargo pataud à la peinture plus très fraiche. Même du temps de ses belles années, il n'y avait aucun moyen que le navire ait jamais mérité un tel nom. Enfin, au moins, le capitaine avait l'air sympathique. Setsu se présenta à son tour, et lut son ordre de mission à son commanditaire. Il stipula bien qu'il était uniquement là pour une mission d'escorte, et qu'il était hors de question qu'il mette la main à la pâte dans les cales du bateau, pour aider l'équipage où quoique ce soit. Escorte, un point c'est tout. Le Capitaine s'esclaffa en entendant ces mots.
    -Chaque fois qu'on paye un Ninja, c'est exactement le même discours ! Vous êtes bien tous les mêmes à Konoha tiens ! Et il accompagna sa phrase d'une vigoureuse tape sur l'épaule du Konohajin. Allez, on embarque matelot, viens faire connaissance avec l'équipage !

• A Bord •
Le Fier Espadon disposait d'un équipage relativement restreint. Un capitaine en second, un timonier, un intendant, plus une demi-douzaine de matelots, dont deux avaient été recrutés spécialement pour la traversée, afin d'aider à charger et décharger une cargaison plus importante qu'à l'accoutumé. A en juger par leur ressemblance physique, il s'agissait sans doute de frères, voire de jumeaux. Go et Zuro. Une fois que tout le monde fut présenté, on se mit à la manoeuvre. Dans la marine marchande, on ne perdait pas son temps à rêvasser, comme disait le Capitaine ! Et quelques minutes plus tard, le Fier Espadon quittait la rade de Kento, direction le pays des vagues.
• Jour Un •
Setsu avait peiné un long moment pour trouver une place qui lui conviendrait. La voilure était trop haute, la proue était trop arrosée par les embruns, les cales trop sombres, la poupe bougeait trop et il avait le mal de mer. En fin de compte il avait du se résigner à rester près du bastingage, à fixer l'horizon pour réprimer son envie de vomir, et pour se concentrer sur l'état de ses punaises, peu habituées à voyager en haute mer, loin de leur habitat forestier naturel; non vraiment, on avait pas idée d'envoyer un Aburame sur une mission maritime ! Autour de lui, l'équipage travaillait dur, et sans broncher, le capitaine Mizumi menant tout ce beau monde à la baguette tandis que le timonier s'occupait de recalculer le cap en fonction de la position du soleil. Puis, vint l'heure du repas de midi, où tous, Setsu compris, furent conviés par l'intendant et le cuisinier à prendre un repas solide, pour bien continuer la journée. Setsu déclina poliment l'invitation, son estomac ne désirant pas être malmené plus que ça. Après le repas, le travail reprit, jusq'au soir, où le Genin put enfin avaler quelque chose, alors que son oreille interne s'était habituée au roulis incessant du navire en mouvement. Enfin, on alla se coucher.
• Jour Deux •
Setsu se leva à l'aube, avec le reste des membres d'équipage, fit une rapide toilette avant d'enfiler ses vêtements, qui soit dit en passant ne conevenaient absolument pas à la situation, et se rendit à la cuisine commune où une odeur de poisson grillée régnait déjà. Dans un coin, le cuisinier observait les marins engloutir leur assiette avec appétit, l'oeil inquisiteur. Veillait-il bien à ce que tout le monde finisse son assiette, comme une mère de famille soucieuse de la croissance de ses enfants ? Non. C'était autre chose, et Setsu le remarqua bien vite, lorsqu'il vint débarrasser les assiettes, en jetant à chacun un regard soupçonneux. Quelque chose ne tournait pas rond et le Konohajin semblait le seul à le détecter. Il laissa donc les autres sortir de la petite cuisine en direction de leurs postes respectifs, pour avoir l'occasion de se retrouver seul à seul avec le cuisinier. Lorsque ce fut le cas, il lui demanda.
    -Un problème ?

L'homme haussa un sourcil, surpris que le Genin ait capté son stress.
    -Plutôt oui, finit-il tout de même par répondre. Et un gros !
    -Dites moi. Insista Setsu qui sentait bien que son interlocuteur brûlait d'envie de raconter ses malheurs, malheurs qu'il était payé pour éviter. Le cuisinier vint s'asseoir à la table en bois, sur le banc en face du Genin.
    -Eh bien voilà. Ce matin, pour préparer le petit déjeuner, je suis descendu à la cale pour chercher des provisions et j'ai remarqué qu'une des caisses avait été forcée et ouverte pendant la nuit. J'en suis sûr car hier au moment du diner, elle n'était pas comme ça.
    -Une caisse de provision ? demanda le Genin
    -Non ! Répondit l'autre. Une caisse de la cargaison que nous transportons. Il s'agit d'une collection d'art que nous livrons à un notable du pays des vagues, et certaines pièces ont une grande valeur marchande, d'après ce que m'a dit le Capitaine. Mais je ne sais pas qui a bien pu faire le coup ! Si vous voulez mon avis, il s'agit des deux nouveaux ! Ces types surgissent de nulle part, s'arrangent pour n'avoir à travailler que dans les cales et en plus ils mangent comme quatre ! Non mais vous les avez-vu ?!
    -Pas vraiment. Se contenta de répondre Setsu qui n'avait strictement rien à faire de la quantité de nourriture ingurgitée par les autres matelots. Mais je vous promets d'ouvrir l'oeil. Si j'apprends quelque chose, j'en informerai le capitaine.
    -Brave garçon ! Ca fait plaisir de voir que tous les jeunes gens ne sont pas complètement débiles !

Setsu sourit dans son manteau, en entendant le compliment. Les vieux avaient tellement d'idées préconçues...

Le Reste de la journée passa normalement. Setsu n'aimait toujours pas la mer malgré la beauté du panorama 360 degrés qui s'offrait à lui, et le sublime coucher de soleil, rougeoyant sur une mer dorée comme un énorme rubis posé sur une parure en or massif, mais au moins son mal de mer étai totalement dissipé. Mieux encore, il avait fini par trouver extrêmement satisfaisant l'instabilité du bateau, et pratiquait un entrainement d'équilibre intensif en faisant les cent pas de la poupe à la proue. Enfin, ce fut l'heure du repas, puis du coucher sur le Fier Espadon. Setsu veilla bien à ce que tout le monde rejoigne sa couchette, après s'être mis en tenue de nuit, se coucha sur la sienne et attendit. Une demi-heure. Trois quart d'heure. Une heure. Soudain, un bruit attira son attention, un léger grincement, qui se répéta en s'éloignant en direction de la porte. Quelqu'un cherchait à profiter de la pénombre pour sortir ? Eh bien c'est ce qu'on allait voir. Avec une discrétion toute ninja, Setsu sortit également de sa couchette, et se dirigea pieds nu vers la porte encore entrebâillée. Il se glissa dans l'ouverture et tendit à nouveau l'oreille. Le bruit continuait, dans l'obscurité de la nuit presque sans lune, et descendait maintenant vers la cale. Le Kohajin sortit complètement et poursuivi sa filature. Alors qu'il s'apprêtait à emprunter l'escalier de bois, un étrange frisson le parcourut. La brise soufflait sur son corps découvert, et s'engouffrait dans les trous percés dans son corps, sur ses avants bras, sur ses jambes, et dans son cou. Vêtu d'un simple t-shirt noir et de son caleçon, le Aburame était pour ainsi dire nu en comparaison de l'imposant attirail vestimentaire qu'il portait habituellement. Ses cheveux n'étaient plus recouverts par la lourde capuche de son manteau, ses yeux n'étaient plus dissimulés derrières ses verres teintés. Un sentiment de faiblesse l'envahit, et paradoxalement il était accompagné d'une véritable sensation de liberté. Dans la nuit, il n'était plus obligé de cacher son corps si particulier et ce qu'il renfermait, car personne ne pouvait le voir. Néanmoins, il était temps de continuer son chemin à la suite du ou des rôdeurs de nuit. Mais alors qu'il atteignait la cale, il entendit une voix.
    -Je t'avais dit qu'ils allaient pas la mettre là où tout le monde peut aller ! Puis une autre.
    -Ben quoi ? Ça paraissait logique qu'ils planquent leurs réserve de bouffe à la cale non ?! C'est comme ça qu'ils font d'habitude !
    -Mais NON ! Je t'ai dit que j'ai vu où c'était ! C'est le cuisinier qui a tout dans l'arrière cuisine ! Y'a rien ici !! Allez on remonte, imbécile, on a perdu du temps pour rien, et en plus on va être crevé demain.
    -Pfff.

Go et Zuro. Impossible de ne pas reconnaître leur voix, et la familiarité de leur ton de l'un à l'autre. Pourtant, les deux jeunes gens ne semblaient pas chercher à dérober une oeuvre d'art. Plutôt de la nourriture. Etait-ce pour cela qu'ils avaient forcé une caisse la nuit passée ? Probable. Mais pas certain. Setsu devrait encore enquêter encore un peu. En attendant, il était temps de retourner au lit, le soleil se levait dans cinq heures.

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Message(#) Sujet: Re: [Rang C] Maritime Law. [Rang C] Maritime Law. EmptyVen 25 Mai 2012 - 5:36

• Le Lendemain, Jour Trois •
Setsu avait eu du mal à trouver le sommeil après sa filature nocturne, qui l'avait conduite à découvrir l'appétit vorace des jumeaux. Malgré les soupçons du cuisinier, à chaque fois que le genin se remémorait les paroles entendues à la cale, la possibilité que les deux frères aient cherché à profiter de la traversée pour dérober des objets d'art s'amenuisait. Ces gars là crevaient peut être de faim, mais pas suffisamment pour imaginer dévaliser un notable de sa cargaison dans le seul but de rassasier leur estomac. Et puis, pour ce que le Konohajin avait pu remarquer du duo affamé, ils n'étaient pas de mauvais bougres. Un peu simplets peut être, mais pas sournois au point de vouloir voler sur leur lieu de travail. Si l'on exceptait les quatre autres matelots, qui de toute façon n'avaient pas quitté leur hamacs ne restait que quatre voleurs potentiels : ceux qui ne dormaient pas avec Setsu. Par ordre d'importance : Le commandant, son second, l'intendant et le cuisinier lui même.
Bien qu'il ait lui même prévenu le ninja des désagréments survenus pendant la nuit, Setsu ne l'écartait pas pour autant de la liste des suspects. On voyait régulièrement, au terme d'une petite enquête, des gens bons comme du bon pain se révéler de véritables tyrans domestiques, des roublards de premier ordre ou des escrocs notoires. Les apparences étaient souvent trompeuse, et c'est ce que tout ninja apprenait en premier au début de sa vie d'aspirant Shinobi.
Un problème persistait cependant. Setsu ne disposait d'un accès libre qu'aux marins et l'équipe de management du Fier Espadon se faisait avare de présence sur le pont, en dehors du Capitaine Mizumi, qui donnait force ordre de sa voix tonitruante. Quasiment impossible donc, pour le Aburame de découvrir en plein jour qui pouvait bien en vouloir à la précieuse cargaison. Tant pis, il opèrerait de nuit. Cette nuit plus précisément, car à la veille de l'arrivée au pays des vagues, elle représentait le dernier espoir du coupable de commettre son méfait sans être trop exposé.
• Le Soir Venu •
Comme chaque soir, après l'heure du dîner vint celle du coucher, mais Setsu ne dormirait pas non plus cette nuit là. D'autres projets l'attendaient. Ce soir, après que les feux soient éteins, le Konohajin irait discrètement se planquer dans un recoin sombre de la cale et attendrait le mystérieux forceur de caisses. Et lorsque vint le moment de se mettre au lit, le ninja se mit en action. Laissant un clone dans son hamac pour berner la vigilance d'un éventuel matelot insomniaque, Setsu profita de la pénombre pour s'éclipser comme la nuit dernière, simplement vêtu de son t-shirt noir et d'un caleçon assorti,vers le tréfonds du navire. Et il attendit.

Deux bonnes heures passèrent sans que rien ne se produisît, mais enfin la porte de la cale s'ouvrit. Deux hommes discutaient sur un ton agité.
    -Second Fukuro, je ne peux pas faire ça, nous ne pouvons pas faire ça ! Je vous promets que je rembourserai ce que je vous dois mais je trouverais un autre moyen.
    -Ca fait des mois que tu me chante le même refrain Sanji, répondit l'autre. Tu me dois quinze-mille ryos ! Quinze-mille ! Alors maintenant, si tu veux pas que j'engage le ninja à mon tour, pour qu'il te persuade de me rendre mon fric, tu vas ouvrir la caisse qui contient la statuette, tu la refermes bien comme il faut, et tu ramènes le truc dans ta cabine. Le capitaine et l'autre empaillé y verront que du feu, toi tu te fais le double de ce que tu me dois en revendant le machin, tu me rembourses mon fric et on partage les bénéfices, histoire que ça te profite à toi aussi. Tu vois ? On fait de mal à personne, on s'enrichit mutuellement et on met tout sur le dos de ces deux imbéciles qui pensent qu'à se goinfrer ! Ils sont même pas de l'équipage en plus !
    -Mais, Second Fukuro... ! Le bruit d'une lame fendit l'air.
    -Tu FAIS ce que je te dis, sinon...
    -Sinon ?


Les deux hommes s'étaient brusquement retournés dans le noir, alors qu'une voix inconnue à leurs oreilles venait de les interrompre. La lame que le second Fukuro tenait dans sa main s'agitait dans l'air.
    -Qui est là ?! Montre toi !
    -Non. Je ne vais pas me montrer. Répondit Setsu, dont les punaises se rapprochaient déjà des jambes du second, et de Sanji, l'intendant. Je n'ai pas besoin de ça pour avoir votre attention. Et puisque vous vous permettez de donner des ordres, laissez moi en émettre un autre. Ne touchez à aucune de ces caisses, et remontez vous coucher calmement.
    -Mais qu'est-ce que c'est que ça ?! Fit alors Sanji, horifié, alors qu'il sentait ses pieds nus s'enfoncer dans une masse grouillante. Fukuro le sentait aussi, il marmonna.
    -Le Ninja... je savais bien qu'on pouvait pas faire confiance à ces gars là ! Toujours le nez fourré partout. Allez, montre toi Ninja.
    -Non. Et je n'aime pas me répéter. Setsu n'aimait surtout pas se montrer. En tenue de nuit, ses orifices de son corps étaient pour la plupart visibles dans la lumière, et il ne tenait pas à ce que cette particularité physique qui avait souvent repoussé les enfants de son âge lorsqu'il était plus jeune, soit découverte, par deux escrocs minables avec des problèmes de dettes. En revanche, si vous ne décidez pas de vous conformez à l'ordre que je vous ai donné, je m'assurerai que le capitaine vous trouve en fâcheuse posture.
    [color:40e7=a82828]-J'crois pas morveux !
Rétorqua le second Fukuro en essayant de partir. Mais il n'y parvint pas. Depuis une minute déjà, la technique des sables mouvants Kikai était en place, et sans utiliser correctement son chakra, il serait impossible à ses victimes de se dégager de l'emprise visqueuse des essaims d'insectes rampants.
    -Et n'essayez pas d'utiliser votre couteau, second Fukuro. Vous pourriez vous blesser, et vous n'êtes pas sans savoir qu'un véritable Ninja n'a pas besoin de voir pour neutraliser complètement un adversaire, même averti.

Dans le noir, la respiration de Fukuro s'accélérait. Il était fait comme un rat pris en flagrant délit de vol en réunion, d'intimidation et de corruption. Setsu reprit.
    -Si vous éxecutez mes ordres, je ne dirai rien au capitaine. Ma mission n'est pas de faire régner la loi, uniquement de protéger la cargaison. Partant de là, tout ce qui n'y a pas trait directement ne me concerne pas.
    L'argument parût convaincre le Second qui lâcha son couteau. Il atterrit sur les insectes avec un bruit mat.
    -Okay... okay. Mais cet enfoiré me doit quand même quinze-mille ryos.
    -Ce n'est pas mon problème, second Fukuro. coupa le Aburame. Techniquement, ma mission consiste à protéger la cargaison, et l'équipage en un seul morceau à bon port, et prendra fin lorsque nous aurons touché terre au pays des Vagues. Une fois que cela sera fait, vous pourrez disposer comme bon vous semble de l'intendant Sanji.

Ce dernier ne devait pas se sentir très bien dans ses chaussettes. Lui qui un temps avait cru que le Shinobi venait à son secours se rendait compte de la réalité cynique qui s'offrait à lui. Setsu ne s'interposait pas par sens de la justice et de l'honneur, mais uniquement pour recevoir le montant de sa paye au complet de retour chez lui. Chacun ses petits intérêts !
    -Et Maintenant, remontez.
dit finalement Setsu en rappelant à l'intérieur de son corps l'essaim de Kikkai. Et les deux s’exécutèrent sans faire de bruit. Setsu ramassa le couteau au sol, et remonta également dans sa chambre, où il put constater que son double illusoire "dormait" toujours à point fermés...
• Dernier Jour •
Un grand soupir de soulagement lorsque le genin put enfin regagner la terre ferme, sur le port du pays des vagues. Non vraiment, la vie de marin n'était pas faite pour lui. Jamais au grand jamais il ne servirait dans la marine marchande, ni dans aucune autre d'ailleurs. Son truc à lui, c'était les arbres, la terre, et l'humus, et pas les vagues et les écumes. Comment diable pouvait-on donc consacrer une vie entière à la navigation. La question dépassait l'entendement. Mais enfin, tout ceci était bel et bien fini. La cargaison fut livrée en entière, et le capitaine du tout de même s'expliquer sur les signes d'effractions sur les caisses. Une pirouette à propos de mer agité, et le notable ne posa pas d'autres questions. Mais Mizumi Nakata n'était pas un homme que l'on bernait si facilement, et Setsu vit dans ses yeux, qu'il mènerait sa petite enquête de son côté. Sans lui, bien heureusement, car il reprendrait la route vers le pays du feu et Konoha à bord d'un ferry. Encore quatre jours de traversé retour. Quelle plaie !
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