Dix-huit heures. Hiromasa était plutôt calme quand à l'arrivée d'une certaine personne. On lui avait précédemment informé qu'il allait devoir remplir une mission de rang D assez spéciale. En effet, il lui a été demandé de garder une personne assez importante. Elle s’appelait Mariko et avait déjà plus de neuf ans. C'était bien loin d'être une jeune fille qui sort de l'ordinaire, puisqu'elle était la petite-nièce d'un individu proche du Daimyô. Autant dire que s'il se loupait sur une telle mission, sa carrière allait être cuit. Au loin, deux individus arrivaient de pas vifs. C'était justement cette petite fille qui arrivait, main dans la main de sa mère. Lorsqu'elles étaient assez à proximité, je pouvais constater bien mieux à quoi elles ressemblaient.

La femme devait avoir la quarantaine bien passée. Ses cheveux étaient d'un brun aussi ténébreux que ses yeux. Son nez était légèrement épaté tandis que ses lèvres étaient plutôt fines. Elle avait des boucles d'oreilles dorées et beaucoup de maquillage sur son visage. La soie de ses habits était de très bonne qualité, ce qui reflétait plutôt bien son milieu social. Quant à sa fille, elle possédait des couettes de couleur châtain foncé. Ses joues étaient légèrement épaisses, ce qui la rendait mignonne à son âge. Elle arborait une mini-jupe rouge cerise avec quelques motifs jaunes.

< Je viens la chercher pour dix heures du soir. Faites là manger et occupez vous bien d'elle. Ah, aussi.. >

Elle énumérait les mille et une choses qu'elle n'avait pas le droit de faire, ainsi que d'autres obligations qui étaient selon elle prioritaire. Beaucoup de blabla, en réalité. Dès qu'elle avait fini de parler, elle embrassa sa fille et s'en allait. Dans ses dires, elle était très sérieuse. On aurait presque dit qu'elle allait vous couper la gorge si vous ne respectez pas la moindre petite chose qui ne lui conviendrait pas. Baissant ma tête, j'avisait la jeune fille, disant :

< Bon.. qu'est-ce que tu veux faire ? Jouer au parc ? >

Elle me mordit la main gauche. Je manquait de peu d'hurler de douleur, grinçant fortement des dents. Elle pris la fuite après cela, s'enfonçant dans les ruelles les plus étroites de Konoha. Je suivait sa position de manière vive, exécutant de grands bonds de mes pieds. Elle était déjà bien éloignée de la position actuelle. Comme s'il ne manquait plus que ça.. je suis dans l'obligation d'activer mon Byakugan. C'est chose faite. Arrivant vite à destination de celle-ci, je la rattrapai de ma main droite à son bras gauche. Elle s’agitait dans tout les sens, tandis que moi, je la sermonnais. Elle me répliqua, d'un air hautain :

< Lâche moi où je dirais à maman que tu m'as frappé ! >

Une vraie peste. Je ne pouvais pas tomber sur quelqu'un d'autre ? Même un bébé, ça aurait été bien mieux. Mais celle-ci.. je sens qu'elle allait me prendre les nerfs. Vivement que cette soirée passe vite..