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 L'art de la médecine [Privé]

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Suna
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Message(#) Sujet: L'art de la médecine [Privé] L'art de la médecine [Privé]  EmptyMar 22 Nov 2016 - 17:16

L'art de la médecine [Privé]  Mere10
Hyûga Mitsuni
Après tant d'années de luttes et de combats acharnés, la guerre qui nous opposait au clan Senju venait de prendre fin. La paix revenait doucement s'installer de nouveau dans la forêt du Pays du Feu. Les ravages causés par les affrontements étaient toujours visibles. Certaines terres étaient calcinées, d'autres étaient détruites, le paysage se retrouvait modifié avec quelques fois des petites bosses semblables à des collines qui s'étaient formées. Néanmoins, avec un peu de patience, le temps viendra effacer toute cette tristesse et cette peine pour la changer en un vestige du passé. Il fallait juste savoir se montrer courageux et continuer d'avancer, de regarder devant soi, de croire en l'avenir. J'étais convaincue qu'elle saura nous montrer la voie du bonheur à suivre. Jamais je n'ai baissé les bras, je continuais toujours dans ma persévérance, aussi bien pour protéger ce clan qui m'avait accepté comme l'une des leurs, que pour ma tendre famille que j'aimais du fond du cœur. La preuve était là, la réalité était juste en face de moi, ces heures de terreurs venaient de s'achever et la tranquillité d'autrefois était de nouveau là, entre les arbres et leur feuillage, entre le ciel et les nuages, partout autour de nous régnait le calme. Les habitants de la forêt revenaient s'installer auprès de leurs racines, les oiseaux se construisaient de nouveaux nids entre les branchages et les écureuils préparaient leur nouveau foyer dans les troncs de bois. L'avenir se révélait brillant et lumineux, chaque jour n'en sera que plus meilleur, j'en étais certaine.

Ce matin-là, le soleil du début été m'accueillait à bras ouvert. La chaleur en cette saison était agréable, il ne faisait ni trop froid, ni trop chaud, c'était la température idéale. J'étais levée dés les premières heures de la journée, matinale comme à ma grande habitude. Je me sentais en pleine forme et de bonne humeur. Depuis que la guerre était terminée, mes quotidiens étaient devenus de nouveau égayés. Je préparais tranquillement le petit-déjeuner pour les membres de ma famille qui n'allaient pas tarder à se réveiller. On pouvait m'entendre chantonner un léger air doux et joyeux, depuis la cuisine où s'échappaient de délicieuses odeurs de poissons grillés ainsi qu'un bouillon qui continuait de cuire sur le feu. On était au nombre de quatre personnes dans la maison, mon mari et moi avions deux magnifiques enfants dont on pouvait être fier. Ma famille comptait pour moi comme la prunelle de mes yeux, jamais pour rien au monde, je n'oserais les laisser tomber. Ils étaient mon trésor, ils représentaient tout pour moi, une raison de vivre, une raison d'être là, je partageais avec eux mes moments de joie ainsi que mes moments de tristesse. Dans les instants qui suivaient, j'entendis le bruit de leur pas qui tapait contre le sol se rapprocher de la salle à manger. Puis, la porte s'ouvrit pour laisser apparaître les deux jeunes frères.
    " Bonjour ! Comment vous allez ? Vous avez bien dormi la nuit précédente ? Demandais-je avec un sourire maternel. Vous avez faim ? J'ai presque terminé le petit déjeuner ! Attendez encore un peu, le temps que je vous serve tout ça dans les assiettes. Ça viens, ça viens ! "
Je sortis les petits maquereaux de la poêle pour mettre une part dans chaque assiette. Je me dépêchai de faire quelques omelettes que j'enroulai avant de couper en tranches, puis je servais un bol de soupe mizo à chacun pour accompagner le bol de riz. Je pris soin à réduire la quantité pour les deux jeunes garçons et d'en mettre légèrement plus pour mon mari qui n'allait pas tarder à arriver. Je disposai les petits plats dans les portions individuelles, avant de tout ramener grâce un plateau sur la petite table basse. Je fis un aller-retour pour prendre la théière et servir un verre pour les deux enfants.
    " J'ai fais du poisson, de la soupe comme vous l'appréciez, et une omelette ! J'espère que vous allez aimer ! " Disais-je avec un chaleureux sourire tout en caressant la tête du plus jeune.
Peu après, la porte s'ouvrit à nouveau pour laisser apparaître le père de la famille. Ce dernier venait tout juste de rentrer à la suite d'un petit entraînement. Je lui souris gentiment avec un regard aimant, d'une main je l'invitais à prendre place autour de la table pour prendre le petit-déjeuner avec nous. D'une voix toute aussi douce, je lui demandais comment cela s'était-il passé, son entraînement, s'il avait rencontré quelqu'un, s'il prévoyait quelque chose pour la journée. Puis je profitais de l'occasion pour lui proposer le thé. Lorsque nous fûmes tous installer, les baguettes entre les deux pouces je tapais mes deux mains avant de réciter l'incantation en même temps que tout le monde.
    " Itadakimasu ! "
Ainsi, nous pouvions entamer le repas, même si pour mon cas je ne touchais pas à mon riz, mais j'adressais un regard curieux à mes deux enfants. L'ainé qui se dénommait Hugh, suivit de son petit frère, je les observais dévorer leur poisson avec entrain.
    " Cela vous plaît-il ? Aujourd'hui après manger ton père a décidé de t'entraîner à l'usage de ton Byakûgan.Disais-je en m'adressant au petit frère. Même si le calme et la paix sont revenues, il est important de s'entraîner pour devenir un puissant shinobi afin d'être la fierté de ta famille. Il te faut prendre le plein de forces pour être en bonne forme durant l'entraînement ! Puis quand à toi, Hugh, j'ai décidé qu'aujourd'hui je vais t'apprendre les arts médicinales, alors tiens-toi prêt ! " Acclamais-je avec enthousiasme.
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: L'art de la médecine [Privé] L'art de la médecine [Privé]  EmptyMer 7 Déc 2016 - 15:41



La paix est revenue depuis quelques temps déjà sur les terres du pays du feu. Le clan Hyûga et Nara, alliés depuis des années afin de luter contre leurs opposants du clan Senjuu, ont décidé de rester ensemble, de vivre ensemble alors que la paix est bien présente. Ce début de mois d’été est parfait. Je pouvais enfin profiter de la vie, me balader où bon me semble, sans trop m’éloigner tout de même de mes parents. Je pouvais vaquer ici et là, m’amuser avec mon frère, les animaux de la forée. Il faisait bon, l’air est doux, nous vivons ensemble. Mais cela me semble étrange, même après plusieurs mois de paix. Je suis né en temps de guerre et ne connais que cela. Alors qu’il n’y a plus de conflits, je ne peux m’empêcher de faire attention au moindre faits et gestes que je vois où au sons produits par la nature. De plus, j’ai la responsabilité de mon frère aujourd’hui, nous allons nous éloigner de nos parents afin d’aller jusqu’à une cascade à plusieurs centaines de mètres de notre foyer afin de nous rafraîchir et surtout jouer.


Ce matin, je me réveille en entendant ma mère chanter une jolie musique de sa voix angélique. Puis cette voix disparaît un vif instant, mon estomac grommelant à l’odeur des bons petits plats qu’elle nous prépare. Ni une ni deux, je sors de mon lit, embrasse le front de Tsuno, mon petit frère, afin de le réveiller et accouru dans les escaliers afin de rejoindre ma mère. Comme à son habitude, mon père doit être en train de s’entraîner et ne va pas tarder de rentrer, connaissant l’heure à laquelle on mange. Je me précipite alors vers la cuisine avec mon petit frère et rejoignons notre mère. Nous lui sautons dessus afin de l’embrasser.


Ma mère est une héroïne. Sans pour autant le dire car elle est ma mère, elle est une kunoichi médical, un vrai chef médecin. Elle a sauvé plus d’une vie lors des affrontements contre les Senjuu. De plus, elle est une scientifique en herbe. Cela fait plusieurs années qu’elle travaille sur les gènes des membres du clan Senjuu pour comprendre leur fonctionnement, leur caractéristiques et bien d’autres choses encore. J’étais passionné par ses recherches et bien souvent, je l’assistais. Et je peux même rajouter qu’elle est un très bon professeur. Oui, c’est elle qui m’a tout apprit concernant le corps humain, mais je suis bien loin de son niveau.


Mon père rentre et passons à table. Devant nous se trouve du poisson, de la soupe, du riz et une omelette. J’ai bien senti l’odeur du poisson grillé et de l’omelette ce matin en me réveillant, je l’ai mis dans le mille. Elle nous dit alors qu’elle a fait ça comme nous l’aimons. Il est vrai que nous aimons ses petits plats, mais elle a toujours tendance à trop salé sa soupe ce qui la rend difficile à avaler. Mais nous nous voulons pas faire de peine à notre mère et ne lui avons jamais rien dit. Nous nous contentons de l’ingurgité comme on le peut, en évitant de grimacer. Après avoir dit l’incantation traditionnelle, nous commençons à manger. Après quelques bouchées, ma mère nous demande si cela nous plaît. Oui, c’est bon… sauf sa soupe. Tsuno, mon père et moi nous regardons, un petit sourire au coin des lèvres et hochons la tête de haut en bas pour lui signifier que c’était bon mais que nous avons la bouche pleine. Elle renchérie alors en expliquant à mon petit frère qu’il allait s’entraîner avec mon père aujourd’hui afin de tenter d’éveiller son Byakûgan, tandis que ma mère allait m’apprendre l’art de la médecine. Je suis enjoué, content et ne peut me retenir de sortir de table et courir autour de cette dernière en criant. Je suis tellement heureux de cette annonce que j’attends depuis longtemps que j’en oublie la journée que je devais initialement passer avec mon frère. Alors que je le regarde, je le vois tout sourire regarder mon père. Il a sûrement dû oublier aussi. Je me remets à table, mange vite mon repas, même la soupe sans faire attention à son goût et demande l’autorisation pour aller me préparer. Je me douche très vite, m’habille et quelques minutes plus tard, je suis en bas, près de ma mère.


- Maman, on commence l’entraînement ?
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: L'art de la médecine [Privé] L'art de la médecine [Privé]  EmptyJeu 8 Déc 2016 - 18:52

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J'étais très heureuse de voir Hugh si enthousiasme à l'idée d'apprendre les arts de la médecine. En tant que mère, j'étais moi-même impatiente de débuter les premiers cours dans le domaine, transmettre tout mon savoir à mon enfant restait l'un de mes plus grands rêves. Comme tout parent, je voulais lui faire parvenir mon amour et partager avec lui mes connaissances et mon expérience pour de le rendre fier d'être mon fils. Je l'encourageais à terminer rapidement son repas pour débuter les entraînements. Aussitôt qu'il eut fini d'avaler son plat, il se pressa sous la douche pour se préparer. Il ne fallut pas longtemps pour que son petit frère le rejoigne également, me laissant ainsi seule avec mon mari dans la salle à manger. Je profitai de ces instants de calme pour échanger quelques paroles avec ce dernier, avant qu'il ne se lève à son tour de la table. Je finis par pousser un léger soupire, puis je terminais tranquillement ma soupe dans le silence. Celle-ci était d'ailleurs ni trop salée, ni trop poivrée, juste ce qu'il fallait d'assaisonnement pour relever les arômes. Je me félicitais de mes talents culinaires, fière de servir ce repas à ma famille.

Lorsque j'eus terminé mon omelette, mon poisson, ainsi que mon riz, je me mis à débarrasser la table, transportant toutes les assiettes ainsi que tous les couverts vers l'évier de la cuisine. Je me dépêchais de faire la vaisselle, de ranger les verres ainsi que les ustensiles dans les tiroirs, puis je terminais par un coup de chiffon sur la table salle à manger. Je venais de finir mes propres tâches de mon côté, j'allais pouvoir ensuite m'occuper de l'apprentissage de mon fils. Il ne fallut pas bien longtemps pour que ce dernier revienne me voir, souriant et prêt pour débuter ses leçons. Je lui rendis sa bonne humeur avec une expression de joie également présent sur mon visage, avant de d'essayer de prendre un air plus sérieux pour me donner l'image d'un bon professeur. Cependant, j'avais bien du mal à maintenir ma concentration apparente.
    " Très bien ! Dans ce cas, débutons tout de suite par la leçon numéro une du jour ! Peu importe le médecin que tu souhaites devenir, la patience sera ton arme première. Elle s'accompagnera de calme et de sang-froid, afin de te permettre une meilleure réflexion et une meilleure analyse de la situation. Tâche de ne pas l'oublier Hugh, c'est très important pour devenir un bon médecin ! " Terminais-je avec de nouveau avec le sourire.
Je m'empressai de le rejoindre devant la porte d'entrée et d'enfiler mes chaussures. Je pris avec moi toutes les affaires dont j'allais avoir besoin que j'accrochais à ma taille. Ces petites fioles ainsi que ces pilules composaient mon équipement médicale qui me servait lors de mes interventions sur le terrain. J'avais pris l'habitude de l'emporter avec moi, peu importe où j'allais, afin d'être prête à réagir aux évènements imprévus. Je caressais la tête de mon enfant pour de le faire patienter un peu, le temps que je sois également préparée. Ensuite, nous nous dirigeâmes vers la sortie, sans oublier de prévenir le père et son petit frère que nous allions nous absenter un moment. Nous marchâmes en direction d'un terrain libre avec à la fois de la verdure et quelques éléments tels que des troncs arbres ou des rochers. Sur le chemin, nous discutâmes de tout et de rien pour simplement parler du beau temps afin de faire passer le temps du trajet. Je restais attentivement et souriante, répondant à toutes les questions qu'il pouvait se poser, même si intérieurement je songeais à tout autre chose.

Ce n'était pas la première fois que j'essayais de lui enseigner les arts de la médecine. La dernière fois, on était resté à la maison et je lui avais proposé d'essayer de soigner un poisson, l'une de ces créatures marines pêchée dans le lac. Néanmoins, pour une raison inconnue, il ne semblait pas extrêmement compatible dans ce domaine. Il ne semblait pas fait pour soigner, mais aujourd'hui, je comptais tout de même lui enseigner la médecine, offensive cette fois-ci. Il m'avait fallu un long moment de réflexion pour parvenir à cette conclusion, car en tant que parent, je n'aimais pas beaucoup l'idée d'apprendre à mon enfant à blesser. Mon mari n'avait rien contre, car selon lui, Hugh devait être en mesure de se battre, même si je gardais une certaine amertume à l'idée de lui enseigner à blesser quelqu'un. Intérieurement je ne pouvais que soupirer, j'essayais de me convaincre en me disant que cela restait de la médecine. Je m'arrêtai dans la marche devant le terrain d'entraînement. Je voulais être sûre que ce soit vraiment ce que Hugh voulait lui-même apprendre. Je pris une expression plus sérieuse sans pour autant abandonner la douceur que je me devais de montrer à l'égard de mon enfant. Je m'agenouillai à sa hauteur pour me mettre à parler d'une voix quelque peu hésitante.
    " Tu sais pourquoi, contrairement à la fois dernière, on est dehors aujourd'hui ? Demandais-je tout en lui caressant les cheveux. Il existe deux types de médecine. La première consiste à soigner et à défendre ses alliés, celle que j'ai tenté de t'enseigner la dernière fois. Puis la seconde, consiste à attaquer l'ennemi, le contraire de la première. À vrai dire, j'aurais préféré t'enseigner la première pour que tu puisses soigner les personnes blessées, les sauver de la mort, mais tu sembles avoir du mal avec celle-ci, alors j'ai décidée de t'enseigner la seconde. Néanmoins, avant de débuter les exercices, je voudrais savoir si tu es d'accord pour apprendre l'art de la médecine offensive. Cela voudra dire que tu devras attaquer et blesser les adversaires, es-tu prêt à te battre ? "
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: L'art de la médecine [Privé] L'art de la médecine [Privé]  EmptyVen 9 Déc 2016 - 15:12


Je viens de descendre des escaliers et me trouve à côté de ma mère. Elle est en train de finir de faire ce qu’elle devait faire et me faisait attendre. Je suis si excité, si impatient que je trépigne sur place. Il y a quelques temps, ma mère a tenté de m’apprendre l’art médical en me demandant de soigner un poisson mais il m’a été impossible d’y parvenir. Je suis dès cet instant resté sur un échec et je ne veux pas que cela perdure. Alors dès qu’elle m’a annoncé qu’on allait s’entraîner en matière eisei-nin, j’ai sauté de joie. Juste avant de partir, elle me prononce quelques mots sur le comportement que doit adopter un médecin pour être bon et juste.

Nous prenons ensemble la route vers un terrain d’entraînement. Il y avait quelques arbres, buissons, rochers et autres éléments de la nature mais surtout bien assez d’espace libre pour nous entraîner. Il fait bon et beau aujourd’hui, l’instant idéal pour débuter l’apprentissage. Sur le chemin, nous parlons de tout et de rien, mais je comprends bien par son insistance qu’elle pense que je suis avec Riku, une jeune fille de notre clan allié, les Nara. Je lui confirme qu’il n’y a rien entre elle et moi, nous sommes amis, rien de plus, et nous sommes bien trop jeune pour être en couple, ce à quoi elle rigole. Elle sait comment s’y prendre pour me taquiner et ça m’embête, mais c’est aussi drôle. J’ai une relation très fusionnelle avec ma mère. Mais son sourire s’efface rapidement pour laisser place à un air sérieux. Il est rare de la voir avec une pareille expression sur son visage et écoute attentivement chaque mots qui sortait de sa bouche.

Elle m’explique qu’il existe deux types de médecine : le défensive qu’elle a tenté de m’apprendre par le passé et l’offensive, qui consiste à attaquer et blesser. Pour finir, elle me demande si c’est vraiment ce que je veux.

- Maman, se battre ne veut pas forcément dire attaquer mais blesser oui. Mais je ne veux pas attaquer ou blesser qui que se soit, je veux seulement apprendre à défendre ceux à qui je tiens et à quoi je tiens. Te protéger, protéger mon petit frère, protéger papa.

Mon air sérieux laisse place à un petit ricanement nerveux avant de reprendre.

- Enfin papa est largement capable de se défendre lui-même, il est l’un des plus puissants shinobi de notre clan après tout. Mais comme je te l’ai dit, se battre n’est pas forcément négatif, tout dépend de son utilisation et du contexte.

Je suis sérieux dans mes propos et fais attention à chaque mots que j’emploie. Je suis bien sérieux tout d’un coup et je m’en rend moi-même compte. C’est bien pour cela que les personnes pensent que je suis bien plus âgé que je le suis. Je suis assez mature pour mon âge, et c’était bien entendu une qualité dans notre monde. Je clôture alors notre brève discussion afin de nous mettre au travail le plus vite possible.

- Donc oui, c’est ce que je veux maman, si bien entendu tu es toujours d’accord.

Je change alors de nouveau mon visage pour présenter un large sourire à ma mère tout en fermant les yeux. Tout allait commencer ici et maintenant !
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Message(#) Sujet: Re: L'art de la médecine [Privé] L'art de la médecine [Privé]  EmptyVen 9 Déc 2016 - 21:37

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J'observais silencieusement sans dire un mot, le visage souriant de mon enfant. Malgré ses paroles convaincantes et pleines de conviction, je continuais de douter de mon choix en tant que mère. Prenais-je la bonne décision ? Était-ce réellement ce que je devais faire ? Je restai immobile, plongeant mon regard à la fois tendre et chaleureux dans le sien, comme si je cherchais ma propre réponse dans les yeux de mon fils. Intérieurement, je me questionnait de mille questions, puis après quelques instants de silence, je parvins finalement à me convaincre du bon choix. L'avenir se tenait entre les mains de Hugh et il était le seul à décider de ce qu'il adviendrait de celui-ci. Il se disait capable de reconnaître ce qu'était le bon usage de la force, alors je devais lui faire confiance.
    " Oui, tu as tout à fait à raison ! Je m'excuse d'avoir douté de toi Hugh, je sais que tu es le meilleur ! M'exclamais-je avec de nouveau le sourire. Tu es un garçon intelligent. Tu sauras te servir de cette force comme il faut, pour protéger ceux que tu apprécies, pour sauver ceux qui méritent ton soutien, pour faire ce qui te semble être juste. Hugh, je te fais confiance, non, nous te faisons confiance ton père et moi. Alors, promet moi de ne jamais te servir de cette grand force que tu détiens au plus profond de toi-même à mauvais escient. Promis ? " Demandais-je en levant le petit doigt.
J'espérais réellement qu'il puisse un jour devenir fort, vaillant et courageux, capable de défendre ses convictions et d'avancer selon ses choix. N'était-ce pas le rêve de chacune des mères de ce monde ? Je me relevai avec le visage rayonnant de bonne humeur et de volonté. Mon rôle de parent était bien de le soutenir et de lui donner la force nécessaire pour le hisser vers le haut. Je m'avançais vers le premier gros tronc d'arbre le plus proche de moi sur le terrain d'entraînement. Je remontai mes manches puis je concentrai mon chakra dans le bout de mes deux mains jusqu'à les propager au bout de mes doigts pour former deux lames de scalpels. La médecine offensive consistait à attaquer les organes internes des êtres vivants. Les arbres, la nature, l'environnement était apte à devenir un bon lieu d'entrainement. Je concentrais mon regard, puis je fermai quelques instants mes yeux avant de les rouvrir pour donner un vif coup de mon scalpel en direction du tronc. Un bruit sec se fit entendre, mais extérieurement aucune écorchure n'était visible. Je me redressai avant de me tourner vers Hugh. D'un grand geste de bras, je donnai une tape sur le bois pour que celui s'effondre au sol dévoilant une grosse blessure interne dans le tronc. Je souriais, fière.
    " Alors ? Toujours prêt à apprendre ? Attention, ça ne sera pas facile comme entrainement ! Tu auras besoin de beaucoup de temps et d'effort, tu ne pourras pas réussir du premier coup. As-tu suffisamment de motivation ? " Demandais-je avec un sourire encourageant.
Je me rapprochai de lui pour le rediriger vers le prochain tronc d'arbre.
    " La médecine offensive consiste à viser les organes internes de la cible. Ça ressemble un peu aux techniques liées à ton Byakûgan, mais c'est aussi un peu différent. Tout d'abord, tu vas former avec ton chakra deux scalpels, comme ceci. Dis-je tout en montrant l'exemple. Ensuite, tu vas essayer de percevoir le "souffle" de l'être vivant, de la personne, et localiser précisément la cible que tu veux atteindre. Puis lorsque tu te sens prêt, tu donnes un coup direct de la même façon dont tu te servirais d'un scalpel. Attention, ne vise jamais les blessures externes, mais concentre bien ton attention sur les organes de telle sorte à te visualiser précisément leur emplacement. Tu dois ressentir ton attaque traverser la peau de la personne, sans pour autant la blesser pour atteindre uniquement l'intérieur. J'ai pensé comme bon exercice d'entrainement, tu pourrais essayer sur les troncs d'arbre partout ici. Ce sont des êtres vivants avec une constitution assez simple, ce qui devrait être assez facile pour un début. Tu n'auras qu'à ressentir leur souffle et à bien viser le centre.. Oups.. Il faut que je te laisse deviner un peu, haha. Allez, essayes, je te regardes ! " L'encourageais-je de vive voix.
Je m'éloignais un peu pour lui laisser suffisamment d'espace, puis je mis à l'observer de loin. Il avait déjà de bonnes bases dans la maîtrise des techniques claniques du clan Hyûga, alors il devrait avoir plus de facilité que la norme pour parvenir à réussir cet exercice.
    " Leçon numéro deux du jour ! Un bon médecin doit toujours rester concentré et donner le meilleur de soi-même. Il ne doit pas abandonner, même si son esprit se décourage, il doit être en mesure de se relever. Je crois en toi, Hugh ! "
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Message(#) Sujet: Re: L'art de la médecine [Privé] L'art de la médecine [Privé]  EmptyMer 21 Déc 2016 - 10:15


Je viens d’expliquer à ma mère les détails qui font que je veux apprendre l’art de la médecine offensive. J’ai déjà les connaissances, du moins, certaines connaissances, mais il me manque la pratique. Mes paroles ont suffi pour qu’elle soit d’accord avec moi et accepte de m’entraîner afin de finaliser mon apprentissage. Elle s’éloigne du lieu où nous sommes afin de se rapprocher d’un tronc d’arbre. Je lui emboîte le pas et écoute attentivement ce qu’elle me dit après avoir fait une démonstration de sa puissance. Elle vient de créer deux scalpels de chakra le long de ses bras et d’un coup vif, frappe le tronc qui est devant elle. J’entends un bruit de craquement se produire, sans rien voir physiquement sur cet élément. A-t-elle réussi à faire ce qu’elle souhaite faire ? Nul doute, elle est la meilleure dans ce domaine, je n’ai jamais vu un médecin aussi complet. Elle donne un coup puissant sur l’être vivant qui se fend et je me rends compte de la puissance de sa technique. Je tombe dénue devant tant de technicité et de puissance. Le tronc n’a aucune marque d’apparence extérieure mais à l’intérieur, il en est tout autre. Il est littéralement broyé, c’est donc ça les dégâts internes en médecine !


Elle m’explique qu’il n’y a pas réellement de grosses différences entre les techniques liées au Byakûgan ainsi qu’au Jûken et les techniques de médecine offensive. J’en déduis donc que l’apprentissage va se faire facilement pour moi, mais je suis loin de me douter que ce dernier va être aussi dur et long. Je prends place devant un nouveau tronc d’arbre similaire à celui qu’elle vient d’attaquer mais avant de commencer, elle conclut avec un petit laïus qu’un bon médecin doit toujours être concentré et ne doit jamais laisser tomber même devant la difficulté. Elle n’est pas obligée de m’expliquer ça, je le sais et jamais je n’abandonnerai, je ne suis pas de ce style là et elle le sait.


Je ferme les yeux afin de concentrer mon chakra dans mes bras comme elle l’a fait auparavant. Ce n’est pas facile, je n’ai jamais utilisé d’autres techniques que celles utilisées par mon clan, les techniques Jûken. Il me faut quelques minutes pour concentrer ce type de chakra dans mes bras, mais il est très difficile d’en concentrer autant dans une si large partie du corps. J’ouvre les yeux alors, prêt à en découdre avec l’être de la forêt. Mon Byakûgan est activé afin de m’aider à viser son centre. J’arme mon bras droit et frappe le tronc, doigts tendus.


- Aïe !!


J'ai les larmes qui me montent aux yeux mais n'en fait glissées aucune sur mes joues. Je viens de tenter d’utiliser la technique mais c’est un échec. Le chakra que j’ai concentré dans mes bras a comme « disparu ». Je n’ai pas réussi à le garder constant dans mes bras et j’en ai bien conscience. Mes doigts ont heurté le tronc avec une telle violence et rapidité sans chakra que ces derniers ont frappé le tronc sans la puissance voulu et se sont pliés au contact de ma cible. J’ai mal, très mal, mais comme dit avant, je n’abandonne pas. Je me replace alors et concentre à nouveau mon chakra. Je fais la même action mais avant de frapper le tronc, j’arrête mon coup et constate que mon chakra s’est à nouveau envolé. L’apprentissage va être plus difficile que je ne le pensais.


A nouveau replacé, je décide d’y aller plus doucement et d’une façon différente. Si je n’y arrive pas ainsi, autant utiliser ce que je sais faire. Pour une ultime tentative, je concentre mon chakra seulement au bout de mes doigts, comme si j’allais employé une technique Jûken afin de frapper les Tenketsus de mon ennemi. Mon Byakûgan toujours activé, je frappe en plein milieu du tronc avec une précision hallucinante pour mon jeune âge mais tout à fait normal grâce à mes compétences innées. La puissance, la précision, et même le chakra sont présents dans mon impact. Cela allait-il être suffisant ?
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Message(#) Sujet: Re: L'art de la médecine [Privé] L'art de la médecine [Privé]  EmptyMar 27 Déc 2016 - 15:46

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Je savais que Hugh n'allait pas abandonner si facilement face à la difficulté, j'avais confiance en mon enfant. Je me tenais quelque peu à l'écart de sa position pour l'observer silencieusement, lui laissant suffisamment d'espace pour qu'il puisse s'entraîner sans être gêner par ma présence. J'analysais chacun de ses mouvements, cherchant les moindres failles qui puissent l'empêcher de réussir. Pour un début et pour un garçon de son âge, il maîtrisait étonnamment bien son chakra. Il fit parcourir cette énergie bleuâtre depuis ses avant bras jusqu'aux extrémités de ses doigts sans grande difficulté. Derrière ce visage neutre que j'affichais pour ne point le déconcentrer, j'étais fort heureuse de voir mon fils se débrouiller en maître d'une telle aisance. Je reconnaissais à travers son image de persévérance à la fois son père qui à son époque était sans doute identique à lui, et aussi ma propre personne quand je m'étais donnée pareille à lui, corps et âme à l'apprentissage de la médecine.

Cependant, lorsque son attaque atteignit le tronc de l'arbre, la force qui rendait son poing puissance et résistant se volatilisa soudainement, le lançant subir pleinement la dureté du bois. Je l'entendis pousser un léger crie de douleur, une envie me vint de venir l'aider à se soulager, mais je devais me convaincre qu'il était grand et qu'il devait apprendre à supporter. S'il désirait réellement apprendre la médecine offensive, il sera forcément sur les terrains et subira pire encore que cette simple douleur. Je reculai d'un pas face à son visage où les larmes formaient deux perles au niveaux de ses doux yeux. Mon cœur se serrait fort dans ma poitrine, je pouvais seulement lui montrer la voix à suivre, mais il était le seul à pouvoir avancer. D'un ton neutre et sérieux, non plus comme la mère douce et joyeuse que j'étais, mais en tant que professeur je devais restait concentrée car sa réussite dépendait également de mon apprentissage.
    " Ton chakra s'est dissipé car tu ne l'as pas bien condensé. Réessaie. "
Je l'observais prendre de nouveau une position offensive, mon regard s'étonna quand je reconnu la forme du Jûken. Ses pupilles activées, tout laissait croire qu'il allait attaquer comme si il utilisait les techniques claniques. Sans grande surprise, il savait maîtriser ces techniques et il parvint à détruire le tronc qui se fissura aussi bien extérieurement que intérieurement. Il s'agissait bien d'une réussite de l'exercice comme le bois s'était détruit, néanmoins, pas exactement de la façon attendue. Je gardais toujours ce visage serein qui cachait derrière une grande inquiétude, calmement je me dirigeais vers lui pour lui faire comprendre que ce premier exercice était terminé, sans lui dire pour autant qu'il était réussi. Il venait de réaliser une parfaite technique du clan, mais il ne s'agissait pas de l'objectif du jour. Il n'avait fait aucune erreur, il s'agissait sans doute de ma propre faute d'avoir donné de mauvaises consignes. J'inspire profondément, avant de lui donner les ordres pour le prochain exercice.
    " Hugh, nous allons passer au prochain entrainement. Pour la suite, tu vas désactiver ton Byakûgan concentrer de la même façon ton chakra avec en tête uniquement l'objectif de viser les organes internes. Cependant, on va oublier les troncs, tu vas m'attaquer à la place. " Disais-je avec une grande confiance.
La médecine offensive couplée à ses pupilles pourrait révéler des capacités étonnantes, cependant, avant de passer à ces maîtrises il fallait déjà savoir maîtriser correctement cette fameuse médecine offensive. Si un jour il perdait l'usage de ses yeux, celle-ci pourra toujours le sauver. Il devait s'entrainer sans cet avantage de vision, une fois qu'il saura faire, il pourra réactiver son Byakûgan et il trouvera l'entrainement facile. Mais avant, il allait faire sans. Aussitôt, j'effectua un mudra invoquant autour de moi quatre clones de moi-même. Il s'agissait de ses nouvelles cibles. À l'heure actuelle elles n'iront pas bien loin, ce n'était pas l'objectif, mais seulement, il devait savoir manipuler correctement son chakra et viser.
    " Leçon numéro trois, ne te repose pas uniquement sur un point. Ton Byakûgan peut être ton principal atout, mais si tu restes là dessus, il pourrait devenir un jour ton point faible. Attaque moi, concentre ton chakra et condense le à son maximum. N'utilise pas ton Jûken, mais tes connaissances de la médecine pour viser et pour frapper. Si tu n'as pas la force de maintenir longtemps des scalpels aux tailles trop grandes, réduit les plus petits. Ils doivent être avant tout solides et résistants, tout en étant endurants pour pouvoir m'atteindre sans se volatiliser. Essaie ! " Disais-je tout en restant concentrée, moi-même prête.
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