APPRENTISSAGE DE LA MÉDECINE

La défaite. Ce sentiment amer que vous avez, lorsque vous échouez. On se sent faible, voire pitoyable. On ne peut rien faire si ce n'était de subir. Voila ce que j'avais ressentis lors de la bataille à Kumo. Mon premier combat avec Pô & Masashi m'avait trop mis en confiance. Et quand je retombais sur le même adversaire, je perdis. A force de trop se surestimer, on finit toujours par tomber. Le destin m'avait épargné. Même si j'avais réussi à blesser mon assaillant qui n'était autre que Mihawk, j'avais finis avec de sérieuses blessures. J'avais frôlé la mort, et de peu. Et je comptais bien faire en sorte que ce soit la dernière fois. Je venais de sortir de convalescence mais je n'avais pas le droit de me reposer. Nous avions peut-être gagné cette guerre, il ne fallait pas relâcher l'attention. Il y avait d'autres nations, d'autres groupements de shinobis qu'il ne fallait pas sous-estimer. J'avais moi-même rejoins une organisation : le Misuto. Enfin « rejoins », c'était Pô qui m'avait recruté. Avec mon passage au grade de Jônin, j'avais de nouvelles responsabilités. Comme par exemple devenir un chef d'équipe. J'étais encore un gamin en apparence, mais je ne devais plus l'être psychologiquement parlant. Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités.
Je devais faire quelques choses pour palier à mes faiblesses, et je savais ce qu'il me restait à faire. J'avais bien observé mon maître, Hojo, lors de nos divers entraînements et combats. Il ne reculait devant rien lors d'un affrontement et n'hésitait pas à se laisser toucher pour porter un coup à son ennemi. Tout cela car il maîtrisait l'art de la Médecine. Un domaine qui pourrait m'être bien utile si je savais le maîtriser. Pouvoir soigner les autres, mais surtout moi-même. Utiliser des poisons, et à l'inverse des antidotes. Si je réussissais à maîtriser cet art je pourrais devenir encore plus puissant. Je n'aurais plus à craindre les blessures. Apprendre l'Irou Jutsu pourrait aussi être un hommage envers Hojo qui était tombé au combat. Il était le meilleur Eiseinin que je connaissais. Si je pouvais devenir comme lui, la légende pourrait naître. La refonte du Misuto n'était que le début de grands évènements dont seul ses membres pouvaient prendre connaissance.

Sortant à peine du lit, je me mis à plat ventre sur le sol pour faire des pompes. J'avais encore quelques bandages qui recouvraient mon corps, mais je pouvais reprendre l'entraînement. Ce n'est pas ces quelques blessures qui allaient m'en empêcher. J'avais déjà bien guéris justement grâce aux Eiseinins. Bientôt je pourrais me soigner moi-même. Je n'aurais besoin de personne pour m'épauler. Certes le travail d'équipe est important, il faut aussi savoir se débrouiller avec ses propres moyens et ne pas toujours compter sur ses camarades. Après quelques exercices obligatoires pour que je retrouves la forme, je pris un petit déjeuner digne des grands jours. Le ventre remplis, je m'empressais de m'habiller. Une tenue de combat, puisque je ne comptais pas rêvasser aujourd'hui, loin de là. Il allait y avoir de l'action. Je savais d'ores et déjà où me rendre pour mon apprentissage. L'hôpital aurait pu être l'endroit parfait, mais j'en avais un autre en tête : la Montagne Bleue. Cette endroit était parfait et comportait en plus un centre d'entraînement d'élite. A présent j'y avais accès, comme de nombreux endroits. Être Jônin signifie faire partie de la haute hiérarchie, même s'il y avait au dessus de nous des Sennins voire le Kage, nous avions plus de renoms que la majorité des ninjas de village qui est composée de genins et chûnins.
Je me rendis donc au temple au centre de Kiri qui n'était autre que l'entrée de la Montagne Bleue. C'était la première fois que j'allais mettre le pied dans cet endroit. Après avoir descendu quelques marches, j'arrivais à un lac souterrain. Si je devais me fier aux indications que l'on m'avait donné, je devais rentrer dans le siphon. Là, se trouvait un long escalier. Des centaines de mètres plus tard, j'arrivais à une porte titanesque. Le simple fait de lui montrer mon bandeau me permit d'entrer. En soit ce n'était pas compliqué. Il suffisait de connaître le chemin, et d'avoir volé le bandeau de quelqu'un pour s'introduire. Mais il fallait aussi traverser le village, et ça ce n'était pas si simple que ça. Traversant un long couloir aux murs recouverts de fresques j'atteins enfin mon objectif : la Montagne Bleue. Une bulle d'eau gargantuesque abritait une multitude de lieux sur des centaines de mètres. C'était un spectacle magnifique. De l'art. J'imaginais la quantité de chakra qu'il fallait pour maintenir la barrière ainsi que d'envoyer de l'oxygène à l'intérieur. Mais ce n'était pas ma préoccupation principale : je devais trouver un Eiseinin. Quelques mètres plus loin je pénétrais dans le centre d'entraînement.

« Salut ! Je me présente, Samui Kyoji. Jônin de Kiri. Dîtes, vous savez où je peux trouver un Eiseinin ? »

« Bonjour. Enchanté membre du clan Samui. Pour répondre à votre question, il y a plusieurs ninjas médecins ici. Mais il me semble que l'un d'eux est venu s'entraîner aujourd'hui. Il est à l'aire d'entraînement n°7 normalement. »

« Merci bien m'dame ! »

Plutôt mignonne la secrétaire. M'enfin, j'avais les informations que je voulais à présent. S'il y avait bel et bien un Eiseinin à l'aire d'entraînement numéro sept je comptais le rencontrer et lui demander de m'entraîner. Ce n'était pas sûr qu'il accepte mais il n'était pas le seul à utiliser la médecine. Un refus n'allait pas m'empêcher d'apprendre cet art après tout. Traversant les autres terrains d'entraînement, je croisais des ninjas expérimentés aux techniques impressionnantes. J'en avais même croisé certains pendant la guerre. Apparemment eux aussi s'en étaient tirés indemnes. Même si je ne pouvais pas en dire autant pour moi. J'étais en chair et en os, bien que quelques peu égratignés, mais il me manquait une part de ma fierté. Je devrais tôt ou tard prendre ma revanche sur ce Mihawk puisque nous étions à présent à un partout. La balle était au centre.
J'étais enfin parvenu au terrain que je cherchais. Là se trouvait un jeune homme. En tout cas plus âgé que moi, il ne devait pas avoir plus de vingts ans. Il semblait tout de même « ailleurs ». Son regard était vide. Il était vraiment bizarre...Peut-être un camé ? En plus il avait une clope à la bouche. Cela avait l'air d'être un beau spécimen celui-là...M'avançant vers lui je faillis me prendre un coup de paume dans le torse. Il s'arrêta au dernier moment avant de se tourner et de continuer ses enchaînements. Wait, il était entrain de m'ignorer ?

« Hey monsieur, je peux vous parler ? »

Aucune réaction. Il continuait de s'entraîner comme si de rien était. Comme si je n'étais pas là. Il semblait vraiment différent, on aurait dit qu'il était dans un monde totalement divergent du mien. Tendant ma main vers lui, j'expulsais un petit cône de glace de ma paume. Ce n'était pas une attaque très puissante, elle n'était que de rang D. Mais c'était pour qu'il réagisse un peu plus à mes paroles. Sauf qu'il glissa à cause d'un caillou, tombant ainsi en donnant un léger coup de pied dans le projectile ce qui suffit pour me le renvoyer en pleine poire.

« Are you fucking kidding me ? » dis-je en avançant vers lui avec détermination. Je lui donnais des petits coups de pied alors qu'il était au sol avant de lui tendre la main pour le relever. « Moi c'est Samui Kyoji. Je suis un Jônin du village. »

Il se releva sans mon aide et me bouscula avant de s'éloigner. Encore une fois il venait de totalement m'ignorer. C'est alors qu'il se retourna avec un immense sourire. Il marcha alors vers moi en me tendant sa main.

« Non je déconnes ! Moi c'est Togeri. Eiseinin de Kiri, et aussi haut gradé que toi. Que me veux-tu ? »

« J'aimerais savoir s'il est possible que vous m'appreniez l'art de la Médecine. »

« Pourquoi pas, à deux conditions : la première est que tu n'abandonnes pas en cours de route. Tu commences à apprendre, tu finis. J'ai pas envie de perdre mon temps. La seconde c'est que tu me tutoies. »

J'acquiesçais de la tête en signe de réponse. Un sourire béat s'affichait sur mon visage. J'allais pouvoir accéder au savoir de la médecine. Même si cela avait été un peu simple d'acquérir l'aide de Togeri je ne pouvais m'empêcher d'être fou de joie. Après tout il devait bien enseigner l'Irou Jutsu à l'hôpital. Et puis pour le maîtriser à son âge, il devait être puissant. Il était lui-même Jônin. Il partit quelques minutes dans le bâtiment principal du centre en me demandant d'attendre ici. Il devait apparemment prendre de l'équipement. Après tout je ne pouvais pas apprendre la Médecine comme ça. Il revint avec un lot de parchemins qu'il arrivait à tenir miraculeusement. Il avait aussi une sacoche remplis de livres. L'après-midi risquait d'être longue, et même toute la semaine. Voire encore plus. Apprendre l'Irou Jutsu ne devait pas être si simple que ça. Le maîtriser me prendrait surement des mois. Je pourrais peut-être le maîtriser dans quelques semaines, l'utiliser véritablement comme un Eiseinin me prendrait des mois et des mois. Mais cela ne me faisait pas peur. Il installa donc tout le matériel au sol. Livres sur la théorie, parchemin pour invoquer des animaux blessés. Il y avait la totale. Il me lança alors un livre dans la gueule. Il m'ordonna de le lire avant de passer à la suite. Il devait y avoir des choses à savoir avant de se lancer tête baissée dans ce domaine. Je pris donc le bouquin et me contrains à le lire. Cela parlait d'énergie du corps, de maîtrise parfaite du chakra pour cibler des zones du corps et agir au niveau cellulaire pour les soins. Il y avait des techniques extrêmement poussées, d'autres plus basiques que je n'étais même pas sûr de réussir. Cela avait vraiment l'air compliqué. Il fallait une maîtrise excellente du chakra. Avec mes capacités de senseur j'étais déjà habitué mais là il fallait pousser la chose encore plus loin. Avec cet ouvrage j'avais les principales informations à savoir avant de me lancer dans la médecine. Je devais aussi m'engager à servir les autres. En apprenant l'Irou Jutsu je serais un potentiel Eiseinin et mon objectif serait donc de soigner les autres. En même temps c'était pour ça que je voulais apprendre cet art, mais aussi pour savoir me soigner moi-même. Je retournais donc au près du Jônin une fois que j'avais finis de le lire. Cela m'avait pris quelques heures puisqu'il était assez imposant. Il tapa sur un parchemin qu'il avait au préalable disposé sur le sol. J'eus à peine le temps de lui dire que j'avais accompli la première partie de l'entraînement qu'il me balança un poisson mal en point au visage.

« Guéris-le ! »

« Et mais comme ça direct ? J'ai même pas vu comment on fait. Y a moyen que tu me fasses une démonstration ? »

Il soupira mais invoqua tout de même un autre poisson pour me montrer la méthode à adopter. Il mit juste une main sur le corps de l'animal aux branchies et un halo vert apparut. Son chakra semblait se matérialiser, et il ne fallut que quelques secondes avant que le malade bouge dans tous les sens. Sans les explications cette démonstration était plus qu'inutile mais bon, j'avais lu la théorie dans le bouquin. Je n'avais plus qu'à l'appliquer après avoir un exemple. Je suivis exactement les consignes de l'ouvrage. Je posais mes deux mains sur la personne à soigné, ici le poisson, avant de me concentrer. Je devais fermer les yeux, l'imaginer guéris et concentrer mon chakra méticuleusement dans les cellules. Mais il fallait aussi localiser l'endroit qui faisait défaut au poisson. Simple maladie, blessure ? Très bonne question. Contentons-nous de lui insuffler du chakra guérisseur et on verra pour le reste. Cela ne semblait pas marcher, en faite ça semblait plus le faire crever qu'autre chose. Apparemment j'utilisais pas la bonne méthode. Je m'acharnais sur le pauvre animal mais rien ne semblait marcher. C'est alors que j'eus un éclair de génie : un massage cardiaque avec du chakra ! Je frappais alors la bête tout en concentrant mon chakra. En faite, j'étais plutôt entrain d'attendrir la viande qu'autre chose m'voyez. Le poisson avait clamsé, mais j'y étais pour rien ! Pas ma faute si on m'avait donné un animal malade, même si à la base j'aurais du le soigner. Mais bon, Togeri m'en refila un autre pour m'entraîner. Je retentais de multiples fois, et pas mal de poissons y passèrent. Au moins on aurait un bon dîner pour ce soir, et même pour demain.
Les heures passaient, et les poissons s'empilaient. Tous les chats qui traînaient dans la bulle, parce que leur maître y vivait ou s'y entraînait, c'était ramené. Et avec leurs miaulements incessant, je ne vous dis pas comment s'était difficile de se concentrer. Il ne risquait plus que quelques carcasses, à la rigueur on en avait à peine pour ce soir. Togeri vira alors les chats à coup de balais, puis se rallongea comme si de rien était me laissant continuer le carnage. Puis vint le miracle. Comme si Dieu avait pitié. C'était certainement un coup de chance, mais le poisson se mit à gigoter dans tous les sens. L'Eiseinin le renvoya alors dans son monde, avant d'en invoquer un autre. Cette fois-ci la technique ne marcha pas. Il souffla avant de s'allonger encore une fois. Je n'avais encore jamais vu quelqu'un d'aussi indifférent que lui, ça en devenait impressionnant !
Je passais la nuit à m'entraîner tandis que mon sensei du moment devait être entrain de se prélasser quelques parts. Il m'avait laissé là, seul. Mais bon je commençais à m'améliorer. Je ne faisais plus mourir les poissons, c'était un bon point. J'arrivais même à en guérir quelques uns. Pas tout le temps, mais c'était un pas mal. Togeri revint au petit matin, lorsque j'étais épuisé.

« Bon, on peut passer à l'étape suivante maintenant que tu as un peu compris le principe. Enfin j'espère. A moins que tu sois énormément chanceux et que tu ai réussi à guérir une dizaine de poissons comme ça. Attrape ce katana par la lame. »

Il me tendit alors l'arme qu'il venait de dégainer. Je ne savais pas pourquoi je devais la prendre par la lame mais je contentais de le faire. C'est alors qu'il retira violemment son katana, me faisant ainsi une entaille dans la main.

« Bien, maintenant le poison va propager dans ton corps. Extrait-le où tu crèveras demain soir. Tu as un peu plus d'un jour, c'est assez. Je te laisse, j'ai un rendez-vous galant ! »

Il disparut alors sans laisser de traces, alors que cet enfoiré venait de m'empoisonner ! J'étais censé le retirer comment le poison ? J'avais lu un truc dessus hier il me semblait. Je me précipitais donc sur le livre pour le feuilleter à vitesse grand V et trouver une solution. Si jamais je n'arrivais pas à l'enlever j'allais crever. Ce Togeri, il allait entendre parler de moi si jamais j'arrivais à survivre ! Il aurait pu au moins me prévenir, mais surtout sans se barrer comme ça. Si jamais ça tournait mal, j'étais dans la merde jusqu'au cou. Et même, je n'avais plus pied. Je trouvais donc ladite page sur l'extraction de poison. En soi c'était assez similaire à la méthode pour sauver le poisson, sauf que là il fallait localiser la maladie et l'extirper. Je m'assis donc, tentant de me calmer. Il ne fallait surtout pas que je sois stressé sinon le poison circulerait plus vite. Je devais être le plus paisible et sérieux possible, même si je risquais ma vie. Étant donné qu'il m'avait entaillé à la main, le poison risquait d'être pour le moment au niveau de mon bras. Cela allait être dur de travailler avec une seule main, mais c'était peut-être le but de cette épreuve. Ou alors il voulait tout simplement se débarrasser de moi. J'apposais donc ma main libre sur l'entaille que j'avais : il fallait bien que le poison sorte par un endroit. En faite il suffisait de faire une sorte de bulle de chakra autour et de le faire sortir de mon corps. Tout ça sans endommager les cellules normalement présente dans mon organisme comme les globules rouges. Cela serait bête que j'enlève des cellules importants à mon corps avec le poison. Je me concentrais au plus haut point tout en gardant mon sang-froid (façon de parler, ne voyez pas la un vieux jeu de mot de Samui). C'était difficile. Je ne voyais pas trop comment faire, en plus cette fois-ci je n'avais pas eu de démonstration ! Vraiment, il ne valait mieux pas pour lui qu'il recroise mon chemin.

Les heures défilèrent aussi vite que des minutes. La fatigue s'accumulait étant donné que je n'avais pas dormi depuis déjà un jour. Le poison dans mon corps se répandait, et je ne faisais qu'échouer. Je faisais comme c'était décrit dans cette saloperie de bouquin, mais il n'y avait pas moyen d'extirper le poison. Peut-être même que je n'en avais pas dans le corps ? Enfin, c'est ce que je pensais jusqu'à que mes jambes devinrent quasiment paralysées. J'avais du mal à tenir debout, et je ne les sentais plus du tout. La fin approchait. Je ne savais même plus quelle heure il était, ni même combien de temps il me restait. Enfin encore une fois, jusqu'à que cette abruti de sensei se ramène la bouche pleine de confiseries, chrono en main entrain de me stresser.

« TOI L'EISEININ ! APPROCHES TOI UN PEU PLUS PRES QUE JE FOUTES MON POING DANS TA GUEULE »

« Hey, garde ton sang-froid petit Samui. Si tu t'énerves trop le poison va encore plus se propager. Je vois que tu ne peux plus trop marcher n'est-ce pas ? Il te restes à peine deux heures. »

Il se mit à côté de moi tout en restant assez loin pour que je ne puisse pas le frapper. Sa montre faisait ce fameux tic-tac horrible qui vous stresse toujours quand vous êtes pressé. J'essayais de faire tout pour l'oublier, mais avec Togeri qui ne faisait que répéter "tic-tac" en même temps que ça montre je commençais à en avoir marre. Je me concentrais donc le plus possible sur la plaie. J'essayais de visualiser le poison entouré par une bulle de chakra, et de faire avancer cette dernière jusqu'à l'entaille. Je commençais même à sentir des choses bouger même si rien de concrets ne se passait. Et alors que le temps semblait s'écouler encore plus vite, le Jônin en rajouta une couche :

« Mec je veux pas te stresser mais il te reste une trentaine de minutes. Peace à toi, j'ai un truc à faire. »

Alors que j'étais encore plus affolé et tenter de retirer le poison, il partait au loin sans aucun remords. Il fallut que je sois au bord du gouffre pour qu'il fasse demi-tour et qu'il m'enlève lui même le poison. En faite, je l'avais quasiment extirpé. Il n'avait eu qu'à l'éjecter en dehors de mon corps dans sa totalité. Bon ce n'était pas du bon boulot, mais pour un début c'était vraiment pas si mal. L'Eiseinin s'approcha alors de moi pour me murmurer :

« En faite le poison n'affectait que tes sens, et te paralyser. En gros tu avais l'impression que le temps passait lentement, alors que des jours se sont passés. Et tu commençais à être paralyser au fil du temps. En faite je t'ai un peu influencé avec des Genjutsu. Maintenant que tu as vraiment les bases, démerde toi. A toi de créer tes techniques, de les adapter à ton style de combat. Tu sais comment faire pour soigner, alors bonne chance. »

Et cette fois-ci, il disparut pour de bon. Je me relevais à mon tour pour sortir de la Montagne Bleue. Cela avait été un étrange entraînement, mais très utile. J'avais les bases de la Médecine. Il ne me restait plus qu'à m'entraîner encore et encore. Et de temps à autres revenir voir Togeri pour quelques conseils.