Un nouveau souffle de fraîcheur planait sur le village de Konoha, la nouvelle s'était propagée dans tout le village à vitesse grand V. Miko devenait Daimyo de Hi no Kuni et par conséquent sa place à la tête du village revenait à Aburame Mizuki qui allait devenir le Huitième Hokage.

Toute une foule serait réunie dans la grande en dessous du balcon du bureau de l'Hokage dans lequel Sho avait passé quelques bon comme mauvais moments avec le Septième. Cependant il ne voulait pas assisté de tout cela d'en bas, il préféra donc prendre son envol et s’assit  en haut d'un grand bâtiment en face de celui de l'Hokage.

Le discours allait bientôt commencer, la foule trépignait mais Sho attendait aussi des réponses de la part de la nouvelle Hokage, son retour au village avait peut être été long à cause de sa mission à Nami et pourtant il s'était bien rendu compte des arrestations en masse de ces derniers temps. Comment la manipulatrice des insectes allait pouvoir justifier cela ?

Voilà d'ailleurs qu'elle pointait le bout de son chapeau d'Hokage, tenue officielle sur le dos, cheveux volant et Nara Natsuki, le grand héros de Konoha à ses côtés. Elle prit la parole, expliquant la nouvelle situation ainsi tout ce qu'il allait se passer dans le village prochainement, dans le respect d'une Volonté du Feu encore plus forte. Et cela passait donc bien par une purge visant tous les rangs de personnes accusées de haute trahison.

Le Kadoria ne savait pas si cela était une bonne chose, de simples arrestations et interrogatoires poussés par les Yamanakas auraient permis l'accès à de nombreuses informations ainsi qu'à la formation d'agents doubles. Mais il ne semblait pas bon de contester les décisions de l'Hokage à l'heure actuelle.

La deuxième information importante était l'union main dans la main du Daimyo et son pouvoir avec celui de la Feuille et son Kage, afin de renforcer notre puissance à l'intérieur comme à l'extérieur de nos frontières. Intéressant, Sho devrait se rendre auprès de la Dame de Konoha afin de comprendre tout les détails autour des suspicions de trahison du Conseil de Feu. Le Kadoria avait-il pris la bonne décision face à ce vassal ? L'avenir nous le dira.

Le discours était fini, Mizuki repartait vers son bureau avec son bras droit. La situation avait été officialisée maintenant il fallait voir qu'allait être les prochaines décisions de l'Hokage, Sho allait possiblement avoir du travail, il prit donc la décision de rentrer chez lui calmement en évitant les attroupements.

Depuis mon retour de Nami – le deuxième, essayez de garder le rythme un peu – je faisais plutôt profil bas. Je n’irais pas jusqu’à dire que j’avais le mal du pays, mais tout ce temps passé à l’extérieur m’avait rappelé à quel point Konoha était un bon endroit où vivre. C’était pourquoi pour les prochains jours, mon seul planning était de profiter du village, possiblement aller voir ma famille que je n’avais pas vu depuis des mois et tout ce que le Destin voudrait m’envoyer, en autant que cela ne soit pas trop demandant. Ne venais-je pas de dire que je voulais prendre ça tranquille? Ce n’était certainement pas pour m’embarquer dans une nouvelle aventure. Je n’avais rien contre les petites missions çà et là, mais les grosses opérations étaient différentes. Mon périple à Nami en était la preuve, quel drôle d’endroit cela avait été! Avec tous les trucs que j’y avais découvert j’aurais clairement pus en ramener pour mon propre compte, mais les circonstances ont voulu que je ne puisse pas retourner sur mes pas pour leur rendre un peu de la monnaie de leur pièce. Les voleurs devenaient les volés, c’était presque trop beau. J’étais finalement revenu avec Nobu-san sans la moindre petite pièce d’or.

Je méditais justement sur cette aventure et ce que j’avais découvert pouvait bien signifier – qui gardait ce genre de truc au fin fond d’une caverne? – quand l’un de mes ninken remua sur lui-même, je tirant de mes pensées. Aussi vite que cela, j’étais de retour dans mon appartement, confortablement installé sur mes ninkens. Ces derniers, couchés au sol, n’avaient même pas l’air de se soucier que je m’écrasais sur eux de tout mon long comme dans un divan. Pour eux, je devais sans doute être aussi lourd d’un chiot alors c’était peine perdu si je voulais les importuner. Oh, je savais bien comment les importuner, tout a un point faible après tout, mais ce n’était vraiment pas dans mon avantage d’aller le chercher, surtout si j’étais sur eux. Leur réaction était si imprévisible que je risquais plus d’être propulsé dans les airs qu’autre chose. Ce fut pourquoi je me retins de faire quoi que ce soit, préférant de loin profiter de mes coussins favoris plutôt que de jouer au trampoline. Dans la vie, il fallait savoir choisir ses batailles et celle-ci en était une que j’étais sûr de perdre.

J’avais dû m’assoupir au creux de mes chiens puisque je fus réveillé par leur mouvement. Quelques secondes plus tard, je me retrouvais les fesses au sol alors que je regardais mes ninkens qui s’étaient levé et faisaient aller leur museau de gauche à droite. Je sus aussitôt ce que cela voulait dire et mis aussitôt mon odorat au travail afin de repérer ce qui pouvait bien avoir tracassé Aka et Sei au point de les faire lever. Rapidement, une odeur me vint aux narines que je reconnus comme de l’excitation. Il y avait une fébrilité dans l’air que j’avais capté et qui voulait dire que quelque chose était en train de se passer ou était sur le point de se passer. Évidemment, ma curiosité l’emporta et, amenant mes ninkens avec moi, je me mêlai à la foule qui se dirigeait vers le Palais, là où toutes les annonces importantes étaient faites. Cela voulait donc dire que quelque chose de majeur allait se passer. Bien vite je sus ce qui en retournait : depuis que Miko-dono avait été choisie comme nouvelle Daimyô du Feu, nous étions restés quelques moments avec l’Aburame siégeant sur les deux postes. Sauf qu’elle ne pouvait pas assumer les deux rôles et une prochaine Ombre était sur le point d’être dévoilée. J’avais déjà quelqu’un en tête, une personne qui pourrait poursuivre l’œuvre de la Nanadaime, mais j’attendais tout de même de voir qui aura été choisi.

C’est donc sans grande surprise que Mizuki-chan – ou plutôt Mizuki-dono maintenant – apparut sur le balcon du Palais. Après tout, qui de mieux placé que le Bras-Droit de l’Hokage elle-même pour prendre sa place? Elles qui partageaient le même nom et la même vision, ce n’était qu’approprié. C’est exactement ce que la jeune femme dit au peuple de Konoha, qui s’état attroupé pour acclamer son ascension. Elle suivit son discours d’inauguration par une nouvelle qui attira plus mon attention. La première action qu’elle faisait en tant qu’Hachidaime, révélant que plusieurs traîtres et autres dissidents qui s’étaient infiltrés à Konoha venait d’être appréhendés pour divers sorts qui me firent tout de suite penser à cette salle que j’avais vu lors de ma mission. Je ressentis un malaise l’espace de quelques secondes tandis que tous les souvenirs de ce lieu m’envahissait, mais la voix de l’Aburame me permit de remettre un pied sur terre et d’écouter ce qu’elle avait à dire. Dans ce qu’elle ensuite je reconnus bien l’élève de Miko-dono puisque, tout comme sa mentor, elle voulait de faire de Konoha une force à ne pas négliger, voire la plus puissante de tout Yuukan. Les nuages, la pluie et maintenant le tonnerre; on aurait dit que la tempête s’accordait avec la jeune femme pour rajouter quelque chose de surnaturel à son discours. Impression encore plus renforcée lorsqu’une envolée d’oiseaux s’envola au moment au moment qu’elle finit son discours. Avec une telle démonstration, personne ne pouvait douter de ses paroles.

La réaction des Konohajins fut instantanée : un torrent d’applaudissement se mêla au tonnerre qui faisait déjà trembler la forêt autour de Konoha, créant un bruit titanesque dont j’aurais bien été incapable de réduire en collant mes mains sur mes oreilles quand bien même je n’étais pas parmi ceux qui applaudissait l’Aburame. Plusieurs crièrent à en perdre la voix, mais je conservai la mienne. Applaudissant la résolution de Mizuki-dono et sa volonté de poursuivre ce que Miko avait commencée; je me dis que je ferais tout en mon pouvoir pour l’aider à suivre cette vision que j’avais appris à partager avec les années. Nous saluant une dernière fois, elle tourna rapidement sur ses talons et, sa cape d’Hokage flottant derrière, elle rentra dans le Palais et disparut du balcon. Je ne saurais dire pourquoi, mais quelque chose dans cette sortie laissa planer quelque de menaçant sur l’audience. Qu’étais-tu en train de me dire, instinct? Avant que je ne puisse trouver réponse à cette question, la foule autour de moi commença à se disperser pour retourner à leur occupation. Jetant un dernier regard vers le balcon et pendant l’espace d’une seconde j’eu l’impression de sentir l’odeur épicée de la tension. Était-ce mon imagination ou simplement un avant-goût de ce qui s’en venait? Encore une fois, je ne pus m’enlever de la tête que mon instinct était en train de m’envoyer un message, mais pour une raison inconnue j’étais incapable de le déchiffrer. En attendant d’être capable de faire du sens de tout ça, je baissai le regard vers mes ninkens qui me regardaient avec impatience.

- Désolé, les gars. Allez, on retourne à la maison!

Ces derniers aboyèrent de joie en guise de réponse et bondirent sur eux-mêmes tandis que je prenais les devants vers l’appartement. Dans le temps de le dire, mes deux frères étaient sur mes talons et nous retournions vers l’appartement pour reprendre là où nous nous étions arrêtés : confortablement installés dans le salon. Peut-être devrais-je plutôt arrêter quelque part en prévision du souper de ce soir? Ah, futur, que tu peux être incertain!

Le grand jour était arrivé. Miko avait quitté son poste de Hokage pour de plus hautes sphères encore, et réglait ainsi définitivement la question de l'obéissance d'un Village militaire à son Seigneur, de la même manière que la limite de liberté que pouvait se permettre les ninja : en nommant un shinobi reconnu, craint et respecté en guise de Daimyo. Autrement dit, un Kage avec bien davantage de pouvoir encore. Où allait se situer Mizuki dans tout cela, c'était une bonne question. Car peu importe comment l'on regardait les choses, la jeune femme n'en restait pas moins dans l'ombre de son ainée. Restait à définir donc si elle se démarquera ou non de celle qui fut connu par ses intimes peu nombreux et encore vivants comme '' La Reine Cafard ''.

Ces changements de poste laissèrent une place vacante, celle de second de l'Hokage, qui fut offerte à Natsuki. Il ne brillait pas par son génie ni son savoir faire, mais il avait de grosses dents pointues et des griffes acérées. Et comme les doublons n'étaient pas forcément utile au sein du Palais du Hokage – Mizuki ayant le cerveau - , la promotion s'imposait presque d'elle-même pour le Nara tatoué.

Ce fut donc lui qui lui apporta la tenue officielle de l'Ombre du Feu – ou le pyjama Kagal, comme l'appelait Onpu en son temps de règne. Silencieux, il se contenta d'un sourire sur les lèvres, encourageant et sincère. Une main posée sur l'épaule de la jeune femme avant qu'elle ne se lance, il lui assura d'un simple regard que tout ira pour le mieux : il y veillera. Puis lorsqu'elle s'avança sur le balcon, lui resta en retrait. Des discours d'investiture, il en avait vu de nombreux depuis la naissance du Village, mais c'était la première fois qu'il le voyait sous cette angle, à une marche seulement du poste qu'il s'était toujours évertué à éviter. Et ce qu'il vit l'assura sur l'avenir.

Le dos complètement tourné au Nara tatoué, Mizuki lui offrait le spectacle d'une femme bien droite, orientée vers l'avenir, déterminée à avancer coûte que coûte. Elle avait les épaules pour tenir le cap, même si elle en doutait encore pour le moment, il le sentait. Elle était peut-être taillée dans le même bois que Miko, mais assurément, elle saura s'en affranchir, et faire naître sa propre branche sur l'Arbre de Konoha. Ni meilleure, ni pire, ni similaire.

Simplement différente.

C'était vraiment un sale jour qui planait au-dessus du village de la feuille. Le ciel sombre n'avait rien de rassurant et l'orage semblait inévitable.
Pourtant et malgré une météo des plus... controversées, le Palais du Hokage attira en ce jour une foule digne des plus grandes célébrations. Et pour cause, une nouvelle Ombre du Feu avait été désignée quelques jours auparavant.
En effet, le Nanadaime ayant définitivement barré la route au conseiller comploteur du Daimyo du Pays du Feu avait prit la décision de devenir la grande gouvernante du Pays. Ne pouvant plus assumer les deux rôles, le Septième Hokage décida de quitter sa couronne au dépend de celle qui pendant une longue période l'avait épaulé avec brio.
Aburame Mizuki était ainsi devenue le Hokage huitième du nom. Une belle récompense pour la jeune fille capricieuse que le brun avait rencontré lors de l'examen Jônin et de l'expédition pour Yu no Kuni.

Cette nomination annonçait une période glorieuse pour Konoha et le Pays du Feu car jamais dans l'histoire du Pays, la fusion du pouvoir avait été si proche. Miko restait la Chef du Pays mais associé à sa fidèle élève elle-même Chef des force armées, vous l'aurez compris. Le futur de la nation et du village s'annonçait glorieux. Et comme cela ne suffisait pas. Voilà que le jeune Aburame s'entourait du shinobi le plus redoutable de Konoha en guise de Bras-droit.

Depuis le centre de la place, où le Rakuzan avait conduit l'ensemble des membres de son clan, Satochi applaudissait et n'avait que faire que la flotte lui tombe sur la gueule.
Il appréciait ce moment et le village semblait le vivre de la même manière. L'ascension au trône de Mizuki semblait moins perturber les esprits que celui de sa tante précédemment élue. Mizuki n'avait pas l'étiquette de déserteuse siégeant sur son front, même si le temps avait tassé les préjugés, il était sans doute bien plus "facile" d'accéder à la plus haute sphère du village avec le soutien de tous plutôt que contre tous.

Finalement, après un discours fait d'autorité et d'ambition. Mizuki accompagnée de son Bras-droit quitta le balcon et disparue derrière le fenêtres trempées.
Les gens dans les rues se dispersèrent et la vie du village reprit rapidement son cours.
Une nouvelle page dans l'histoire du Village de la feuille venait de se tourner et un nouveau chapitre venait tout simplement de commencer.

L'annonce du départ de Miko au poste de Daimyo de Hi m'avait quelque peu chamboulée tant cette nouvelle était inattendue pour moi... Il était désormais question d'élire son successeur qui allait justement être révélé devant le Palais dans un rassemblement mené à cette intention. J'avais une petite idée de la personne qui reprendrait le flambeau et j'avouais être particulièrement satisfaite de ce choix : ma sensei avait les épaules pour le faire et j'avais foi en la confiance que lui portait son aînée.

Je me tenais comme bon nombre de Konohajin, si ce n'est pour dire la totalité de ceux présents au village, attendant l'instant solennel, les yeux rivés vers le balcon encore vide alors que l'orage grondait au loin comme pour accompagner ce renouveau... Il n'allait pas tarder à pleuvoir, ce qui ne me dérangeait pas le moins du monde. Mais contrairement au temps désastreux qui se préparait, je savais que la nomination au poste de Kage serait le bon choix parce que Miko-sama n'aurait pas pu en décider autrement.

Et puis finalement, sans grande surprise, elle apparut aux côtés de Nara Natsuki, vraisemblablement nommé comme son Bras Droit. La toge réservée aux Ombres lui allaient comme un gant, j'assistais à un jour historique en observant ma sensei gravir le dernier échelon qui lui restait à monter pour arriver au sommet de la pyramide du village. Mes lèvres esquissaient un sourire alors que je contemplais la scène, fière d'être l'élève de celle qui m'avait ouvert les yeux sur bons nombres de choses et qui m'avait fait réfléchir au point de me permettre déjà d'évoluer même si du chemin me restait à parcourir.

Comme elle le traduisait à travers son discours : Konoha resterait forte, Konoha s'imposerait face aux autres puissances et garantirait la sécurité de ses habitants et du Pays tout entier avec cette collaboration étroite entre notre désormais Hokage et l'ancienne qui était devenue Daimyo. Un alliance fraternelle entre les Aburame que j'imaginais solide.

Alors que son discours touchait à sa fin, un tonnerre d'applaudissement venait compléter celui qui venait de déchirer le ciel. Puisque ma sensei était désormais la dirigeante du village il me fallait d'autant plus lui faire honneur et consacrée plus encore mon existence au bien être de Konoha et sa perpétration.

De nouveau rentrée vers le bureau qui lui appartenait alors, j'apercevais la chevelure flamboyante de Kihran, mon meilleur ami, assister lui même au discours, avant de filer vers l'intérieur du Palais pour probablement féliciter son amie et coéquipière. J'aurais pu en faire autant pour ma sensei mais ce comité de fan girl aurait été de trop aussi je laissais a loisir le Hayashi chanter ses louanges a Mizuki-sensei, j'aurais l'occasion de le faire à l'une de nos prochaines entrevues qui ne devraient d'ailleurs pas tarder car j'avais a cœur d’enchaîner les missions pour le compte du village et parfaire mon taijutsu.

Une nouvelle ère commençait pour Konoha malgré ce temps exécrable de mauvais augure...

Mais... D'où on remplace ma Miko par une Mizu? Elle aurait pu quand même me demander l'autorisation avant de devenir Daimyo, ho! Même si je suis un gamin je sais que la communication est la base du couple. Ça et les disputes! Bon les disputes faut dire que c'est aussi une manière de communiquer en fait. J'avais jamais pensé à ça... M'enfin voila moi du coup je suis en train de pleurer comme un con comme si on venait de m'annoncer que ma femme était morte. D'une certaine façon, elle l'est! Elle m'a abandonnée! Peut-être même qu'elle a trouvé un autre petit copain. Me voici cocu. Si jeune. Pfffff j'ai vraiment pas de chance!

N'empêche qu'on a pas forcément perdu au change si vous voulez mon avis. Mizuki elle est quand même jolie dans son genre. Elle est presque un peu rousse en plus. Et les rousses, même si ça a pas d'âme, c'est cool! Bon pas toutes! Mais elle je l'aime déjà! Et puis bon surtout elle fume pas de clopes, elle. Et du coup elle va pas puer la fumée comme Daimyo-chan. Peut-être même qu'elle sent bon! Par contre c'est aussi une Aburame donc il reste l'éternel problème de la procréation. Comment mettre un bébé dans un corps déjà rempli d'insectes, hein? Franchement même Soma il a pas trouvé la solution. Bon c'est pas un exemple non plus on est d'accord! Mais je sais pas, si on avait eu une Akimichi comme Kage ben y'aurait pas eu ce problème. Ceci dit il y en aurait eu d'autres...

Par contre je note que j'ai de la concurrence! Y'a Natsuki qui est à côté de ma nouvelle chéwie et je sais qu'il est fort, lui. Ce qui est bizarre d'ailleurs parce que bon.. hé... c'est un Nara! Va falloir que je le défie en combat singulier du coup. Dur. Faut encore que je grandisse un petit peu avant ça! C'est pas parce que j'ai enfin des poils cachés que je suis de taille à le friter. Et puis il y a aussi Sho! Celui qui voulait faire le beau devant Miko-chan il y a une année. Ouais, je m'en souviens! J'ai une mémoire d'éléphant moi! Et puis en plus y'a un autre roux qui lui offre des fleurs à Mizu-chan maintenant! Tain mais la concurrence est abusée ici! À ce rythme je vais devoir yamanakiser tout le village. Et en plus, il pleut! Je vais friser bowdel!

Bon bref en tout cas ma fierté est mise à mal et je suis forcé de réagir. Du coup je me faufile grâce à ma petite taille jusqu'à l'entrée du palais ou je me fais assez vite repérer et bloquer. Pourquoi c'est toujours les petits qui prennent, hein? Alors boum, je réfléchis pas! Genjutsu dans leur face pour qu'ils croient que je m'en vais sans faire d'histoire. Sauf que ils ont prévu le coup! Pffff forcément on se méfie des Yamanaka et on utilise du Kaï à tout bout de champ. C'est de la triche! Je demanderai à ma promise d'interdire ce genre de trucs! Ils rigoleront moins c't'équipe de la racine!

Alors je cours, cours et cours encore! Ouais! Je suis un rapide moi! Mais je me fais de nouveau arrêter par la garde qui m'arrête cette fois-ci sans ménagement. Mouais ils ont pas l'air content! Ma seule option? Gueuler! Et ça, voyez-vous, je sais plutôt bien faire! C'est pratique des fois d'avoir une soeur! Mais Yusei-senseï m'a déjà abandonné alors il est hors de question que ça recommence. C'est donc avec ma jolie voix qui commence à muer que je hurle dans le couloir. Elle m'entendra? Oui hein?

"MIZUKIIIIII-CHAAAAAAAAN!" et voila, ça repart dans les aigus. Vdm. "MAIS LAISSEZ-MOI LUI FAIRE UN BISOU VOUS! JUSTE UN BISOU ET PUIS C'EST TOUT! MIZUKIIII-CHAAAAAAN! AU SECOUUUUUUURS!"

Là c'est sûr, elle a entendu! Et elle va venir me bécoter illico presto et engueuler sa garde rapprochée. Comment qu'ils auront l'air cooooooon! Ha si seulement Soma était là pour voir ça! Il ferait moins le malin là c'est sûr!

Aujourd’hui était une journée pluvieuse. Une journée qui se voulait de réjouissance, mais la température n’en avait guère à faire. La pluie m’avait laissé paresser au lit bien plus que je ne l’aurais dû avant de me lever et d’entamer la journée. L’automne se faisait ressentir dans la brise du matin. Pied nu et torse nu, je me rendis vers la cuisine tout en grattant mes yeux encore endormis. Je me saisis ensuite de la bouilloire que je replissai d’eau avant de la mettre sur le rond arrière droit de la cuisinière que j’allumai avant de me diriger vers la porte d’entrée. Je l’ouvris entendis aussitôt la pluie se déverser sur le village. Je regardai sur le seuil, y trouvant mon Konoha News, comme d’habitude. Je ramassai le journal puis j’allais m’installer dans mon fauteuil, débutant ma lecture. Première page, sans grande surprise, un article sur l’intronisation du nouvel Hokage. Je feuilletai les pages du journal avec mon attention tout de même sur l’eau qui était sur le rond. L’eau fut prête en quelque minutes et pu donc me préparer à manger le café à la main. Mangeant en silence à la table, j’entendais la pluie tomber sur le toit et le tonnerre gronder au loin. Je continuai à feuilleté le quotidien, arrêtant mes yeux sur un article concernant les meilleurs restaurants où amener un premier rendez-vous. Regardant uniquement le numéro, je lu rapidement le paragraphe puis tournai la page. Ainsi se passèrent les deux heures qui suivirent, après quoi je méditai pendant plusieurs minutes en connexion avec mon côté animal.

Après ma méditation, je me relevai puis me dirigeai vers mon garde-robe, enfilant ma traditionnelle longue veste arborant le symbole de chûnin dans mon dos. Je changeai de pantalon pour mon pantalon habituel. J’enroulai alors mon bandeau rouge à mon front puis nouai les lacets de mes bottes. Puis, pour la touche finale, je roulai ma manche droite jusqu’au-dessus de mon coude puis attachai mon bandeau shinobi sur la manche roulée. Fin prêt, je me rendis vers la porte puis je quittai mon logement en direction du Palais de l’Hokage. Avec l’orage qu’il faisait, je préférai ne pas voler jusqu’au Palais et me rendis donc à pied, marchant parmi les villageois qui se rendaient eux aussi vers le Palais. Malgré la pluie, la foule était tout de même au rendez-vous pour l’intronisation du nouveau Hokage, la Hachidaime puisque nous nous doutions tous de qui allait hériter du tire de l’Ombre. Je pris mon envol avant qu’il n’y ait trop de monde autour puis allai me percher sur un des toits faisant face au Palais, délogeant une volée d’oiseau qui s’envola pour s’installer un peu plus loin. De mon perchoir j’attendis comme tout le monde que l’Hokage se dévoile.

Nous ne patientâmes pas bien longtemps avant que finalement il y ait de l’action sur le balcon. Comme je m’y attendais, ce fut la chevelure rouge de Mizuki qui émergea sur le balcon qui donnait accès au bureau de l’Hokage. À ses côtés se tenait Natsuki-senpaï, lui aussi droit et fier. Elle débuta alors un long discours qui mettait la population à jours des derniers développements, alors que le tonnerre ponctuait son monologue. Miko-sama, qui j’avais moi-même vu monté au rang d’Hokage, qui c’était vu donné une autre promotion, celle de Daimyô du Pays du Feu. Un des punchs du discours, qui était réellement quelque chose d’impressionnant, fut lorsqu’elle annonça haut et fort que pour la première fois de l’Histoire, Hi et Konoha travailleront main dans la main et non sur une relation de maître et de laquais. Puis elle poursuivi en affirmant que Konoha était plus fort que jamais et que ce n’était que le début. Tous les oiseaux perchés s’envolèrent en même temps sous un grand coup de tonnerre, et de théâtre. La foule applaudit la nouvelle Hokage dans un seul grand cri d’acclamation. Accompagnant la foule, j’applaudissais avec le sourire aux lèvres. Elle quitta le balcon sous les acclamations des villageois, qui se calmèrent quelques minutes plus tard pour ensuite quitter les lieux. J’en fis de même puis je m’envolai vers les terrains d’entraînement prêt du quartier Gekei. J’avais une soudaine envie de me défouler.

La fin était un peu trop mélodramatique avec les oiseaux quand même.

Discret, calé dans l’ancien grand fauteuil de Miko, le Yamanaka avait attendu bien sagement que les deux gus reviennent du balcon, ne donnant à aucun moment l’opportunité de se faire voir. Il était tout simplement resté là, comme le brave petit animal de compagnie qu’il était devenu pour Natsuki au fil de ces années. Un chat. Oui c’est ça, il était un chat. Le genre de bestiole insupportable qui vit à vos crochets en toute ingratitude, qui vous demande de le nourrir, de lui ouvrir la porte alors qu’il n’a pas envie de sortir, qui traîne toujours dans vos pattes à penser qu’il peut tout se permettre et qui, de temps en temps seulement, vous en est reconnaissant.

Avec Natsuki bras droit et Mizuki Hokage, l’avenir de la Racine promettait d’être … étrange. Et si aucun n’abordait le sujet, il le ferait tout seul comme un grand la prochaine fois. D’ici là il avait encore la schizophrénie du grand méchant cerf à corriger, et son job quotidien à effectuer. Avec Miko en Daimyô en plus des deux autres, la Racine avait en fait la main mise sur tout Hi donc les missions et compagnie pouvaient être confiées aux ANBU et aux ninjas lambdas.

*Nat’, je pense qu’il serait bon de mettre Mizuki dans la confidence un de ces quatre, tu ne penses pas ? Comparée à Miko, elle, elle t’a choisi en bras droit…*

Tournant sur lui-même dans le fauteuil à roulette, il le fit glisser jusqu’au tiroir gauche et l’ouvrit, curieux du chakra qu’il y détectait depuis tout à l’heure, faisant alors apparaître un double d’ombre du Nara. Sifflant de façon admirative, il rouvrit le tiroir deux-trois fois pour faire sortir le plus de clones possible avant de s’arrêter et finir ce qu’il avait à dire.

J’ai pas ce genre de technique sous le coude Mizuki, mais si tu as besoin de mon aide que ce soit en médecine ou en transmission d’infos ou interrogatoire, tu sais où me sonner. Un oiseau, un ver, bref envoie un truc et j’tâcherai d’abréger ce que je fais et te trouver. Faudra qu’on reparle de certains trucs genre l’avenir de … de nous en fait. Mais d’ici à ce que le plus gros des problèmes soit réglé j’pense qu’on est tous d’accord pour dire qu’on peut déjà tout mettre en pause non ?

Sautant du fauteuil, il fit une petite courbette pour que Mizuki s’y assoit avant de couper court à toute suite.

Vaudrait mieux qu’on file, ton fiancé rouquin va bientôt se pointer.

Laissant Akiho sortir, j’eus la mauvaise surprise de voir Iji dans ce qui devait normalement être mon fauteuil. Toujours dans les parages lorsque Natsuki traînait dans le coin, à croire qu’ils ne pouvaient pas se séparer l’un de l’autre. C’était un miracle la dernière fois au sous-sol du restaurant du Nara d’avoir eu ce dernier rien que pour moi. Mais bon, apparemment c’était un rhume qui clouait son siamois au lit. Quelque chose qui ne risquait pas de se reproduire souvent.

- Toujours, c’est ça qui fait mon charme.

Disant n’importe quoi comme si j’étais contrôlée par une personne random qui s’amusait à me faire dire ce qu’elle voulait, je me retins de danser la macarena sur mon bureau de justesse. Un petit air latino et hop ça serait parti. Avec ou sans toge Kagale, selon les goûts des lecteurs. Mais bon, faisant preuve d’une énorme force de volonté, je réussis à garder ma dignité devant le duo de la Racine.

Captant un échange de regard intense entre le blondinet et celui qui semblait partager son lit tellement les deux étaient proches, je compris sans soucis qu’ils en avaient profité pour avoir leur propre conversation perso. Hmm … Qu’est-ce que je détestais ces moments où on m’excluait de force, comme à l’époque où Miko disposait de moi pour pas que je n’écoute les conversations jugées trop importantes à ses yeux.

Iji continua rapidement néanmoins, m’évitant de sortir une remarque désobligeante comme je savais si bien faire. Laissant sortir mes coccinelles en un éclair pour qu’elles éclatent les clones, je roulais des yeux en lui faisant signe d’arrêter de se considérer chez lui.

- Oui ne t’en fais pas, de toute façon maintenant que nous avons la totalité des effectifs de Konoha directement sous nos ordres à tous … tu pourras te reposer.

Moi par contre … Miko n’avait jamais été très à cheval sur les papiers et même si je faisais déjà tout, le fait d’avoir de nouveau le nez plongé dedans -surtout au début- me désolait d’avance. Heureusement que j’étais moi aussi aidée. Et peut-être même qu’Akiho serait la prochaine Hokage. Mais bon, avant de penser à la succession il fallait déjà que je pense à mes propres débuts. Beaucoup de changements s’annonçaient. Avec Miko en tant que Daimyô et moi Kage, le pays allait drastiquement bouger. Il était loin le temps où Konoha était moqué des autres villages…

Laissant les deux Racineux partir, j’attendis le mystérieux rouquin annoncé avant de voir Kihran s’introduire dans son bureau peu après. Ah … C’était donc lui le fiancé … Quel humour vraiment. Le remerciant d’un sourire, nous continuâmes à parler un peu. Oui, cette prochaine génération s’annonçait florissante.

Elle était pas super aimable tu trouves pas ?

Sortant du bureau avec Natsuki, le blondinet indiqua les couloirs au Nara pour éviter de croiser des gens sur la sortie. Pas besoin de questions sur ce qu’un gamin comme lui faisait ici comme s’il était quelqu’un d’important. Bon avec le temps les gens du coin avaient compris plus ou moins qu’il avait des accès que d’autres n’avaient pas mais bon ça ne permettait pas tout. C’était comme s’il administrait bénévolement un groupe de gueux pour les mener vers la Lumière avec un grand un L majuscule et le Bonheur avec … bon vous aurez compris hein pas besoin de faire un dessin cimer.

Sortant du palais, le Yamanaka se tourna vers le Nara.

Tu retournes à ton resto là ? Pourquoi j’y ai pas de job là bas ? J’ai vu que t’engageais plein de monde. Des serveurs, une fat cuistot et un sommelier même ! Et de mon clan en plus ! Un débile qui parle à son chat comme s’il lui répondait vraiment … Et non. Avant que tu poses la question, en parlant via télépathie à un chat non on comprend pas la réponse. J’avais essayé avec des canards et ça marchait pas. Pourtant les canards sont laaaaaargement plus intelligents que les chats c’est connu.

Marquant une pause dans son blabla faussement intellectuel, il continua à marcher avec son patient.

Bref, si j’devais lâcher mon rôle de psy à l’Hôpital, tu me trouverais du boulot dans ton établissement ? Et pas simplement donner des prospectus devant et inciter les gens à entrer en les Yamanakaisant. Faut pas déconner avec ça quand même. Après si t’as pas de proposition ok pas de soucis… J’aurais qu’à aller en face. Apparemment y a un casino qui a ouvert et qui te fait pas mal d’ombre … Avoue la blague est pas mal. Parce que t’es Nara tu comprends ? Ombre-Nara … Natsuki ? Wouhou répond putain !

Le bousculant, le Natsuki à qui il parlait disparut dans une flaque d’ombre. HAAAAAAAAAAN LE SALOPARD !