Dans la série des : « missions inutiles et totalement stupides », les hautes instances de Kiri avaient fait fort. Après la mission qui consiste à chercher un soit disant lapin sacré, après celle où j'avais dû batailler pour récupérer les plans d'une machine à fabriquer des pains de mies voici la mission de protection d'une usine de bonbons. L'histoire était simple. L'entreprise Hari Bobo – puis qu'il faut l'appeler ainsi – avait volé une des plus précieuse recette de son concurrent. Celui-ci n'ayant guère apprécié cela avait décidé d'engager des mercenaires pour, comme qui dirait, se venger et reprendre ladite recette.

Nous dans tout ça ? Et bien notre travail consistait simplement à protéger l'usine le temps que le produit soit mis en vente. Je dis « notre » travail car en plus d'avoir à accomplir une mission ridicule, on m'avait mis dans les pattes un partenaire. Un genin visiblement. Jisetsu Dosan. Encore un maître du Kinnengan. A croire qu'il n'y avait que ça au village ces derniers temps. Si mes souvenirs étaient bons, j'avais déjà eu à de nombreuses reprises des manipulateurs de cet étrange dojutsu comme partenaire. Et le moins que l'on pouvait dire était que ces gens-là avaient quelques...Singularité. Entre-autre leur manie de fumer des clopes à longueur de temps ainsi que leur caractère pour le moins étrange. Espérons simplement qu'elle ne soit pas comme les quelques genins avec qui j'avais collaboré. Je ne la connaissais aucunement cependant, étrangement, son nom me disait quelques chose. Peut-être avais-je entendu parlé d'elle un jour ? Peut-être bien ! Je me souviendrai sûrement en route pensai-je !

C'est donc assez agacé par l'ordre de mission que je me dirigeai vers les longs tunnels de Kiri. Oui parce qu'en plus de donner une mission pourrie, on m'avait refilé un lieu de rendez-vous minable. D'habitude, on nous le donne aux longs tunnels. Mais là, allez savoir pour quelles raisons, on me le refile à l'usine. Peut-être que les autorités du village voulaient faire original en nous faisant rencontrer directement sur place. En même temps, ils ne savent plus quoi inventer ceux-là. Déjà qu'avec les missions ils abusent alors si en plus, ils se mettent à faire preuve d'originalité dans les lieux de rendez-vous, on est dans la ...Enfin bref ! Exaspéré, je prenais le premier bateau. En cours de route, je me souvins enfin où avais-je bien entendu son nom. Jisetsu Dosan, l'élève d'un certain Sensoo Kiru. Épéiste tout comme moi. En repensant à cela, je ne pus m'empêcher de sourire. Cela faisait bien longtemps que je ne l'avais pas vu l'ami Kiru. Qu'était-il devenu ? Et que valaient ses élèves ? Il y avait tant de questions que je me posai en ce moment-même. Cette mission allait certainement me permettre d'obtenir les réponses à celles-ci.

Le voyage fut long me se déroula sans encombres. L'eau était calme et les routes maritimes entres les diverses îles du Pays de l'Eau étaient tout ce qu'il y avait de plus sûr. C'est donc au bout de quelques heures de route que je me retrouvai sur île, au milieu de nulle part. Sans perdre un seul instant, je demandai à un passant où se situait l'usine Hari Bobo. Celui-ci me répondit d'une manière très détaillée – à croire que tout le monde sait où se trouve cette fichue usine sur cette île –. Le passant m'expliqua aussi que cette île était d'importance capitale pour les habitants. En effet, d'après ses dires, chacun d'entre-eux avaient au moins un cousin ou un membre de sa famille qui travaillait dans cette usine. Il était donc important de nous assurer que l'usine ne soit pas détruite par le groupe de mercenaire engagé par les Akimichi.

Après avoir suivis les instructions de l'homme que j'avais croisé au hasard, je tombai nez à nez avec la grande usine. Devant celle-ci se trouvaient une jeune femme ainsi qu'un homme habillé de manière très chic. Il ne m'en fallut pas plus pour comprendre que Dosan était en pleine discussion avec le dirigeant de l'usine. Je m'approchai donc d'eux afin de, comme qui dirait, m'incruster. Chose que je fis avec une certaine élégance avouons-le.

« Bonjour Dosan et bonjour à vous, disais-je en fixant le patron. J'espère ne pas être en retard. »

C'est sur cette magnifique parole que je m'arrêtai afin de laisser la Jisetsu parler avec le boss de l'usine. Je n'avais pas spécialement envie de m'imposer ni quoi que ça soit. De plus, elle avait commencée l'entretient sans moi, alors autant qu'elle le finisse.

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