TAGADA! TAGADA! TAGADA ! TAGADA !
J’étais en train de chevaucher un poney tout rose bonbon dans un champ de sucette, j’étais en joie sur mon destrier, des géants en chocolat me saluant au fur et à mesure de ma course. Un bel arc en ciel d’arlequin s’affichait dans un ciel de miel radieux, et un soleil de guimauve avec un grand sourire me faisant un clin d’œil, que de la bienveillance dans ce monde shinobi. Descendant mon poney rose, je gambadais en sautillant dans Kiri, village caché du pain d’épice, une Uka tissant des toiles de chwim gum, un mizukage en glace à la fraise, un Kiru avec un énorme sucre d’orge qui vaporisait du sucre, un Shinichi avec un sabre liquide de caramel, un Yoru avec un nuage de poudre praliné. Des lapins en chocolat blanc sautillaient avec moi, mains dans la main. J’étais joyeuse, les yeux plein d’étoile, je continuai à courir pour apercevoir le puissant George, à la fois frai et doux, me proposant un Sanbi à la menthe. Une nouvelle mission m’avait été assignée, sauver les bisounours des griffes des cinq fruits et légumes par jour….

HRP>> Stoppez la musique !!!!!^^

Je me réveillai en sursaut, plein de sueur… J’avais fait un cauchemar. Me posant les mains sur mon visage et respirant un grand coup, j’essayais d’oublier ce que je venais de cauchemarder. Prenant encore un peu le temps de remettre mes esprits en place, je me levai pour aller à la douche enlever cette sueur puis enfin être prête pour ce nouveau jour qui s’annonçait. Je devais aller m’entrainer. Après avoir dit bonjour aux mômes et à ce vieux bougre d’Iven me donnant mon sorbet à la fraise matinal, je parti direction terrain d’entrainement.

Il y avait une petite brume matinale, c’était rafraichissant. Il y avait un peu de monde dans les rues. Alors que je sirotais mon petit péché mignon à l’aide d’une paille, je repensais à ce fameux cauchemar qui me donnait des frissons dans le dos. Etant presque arrivée au terrain d’entrainement, il n’y avait qu’encore plus de monde, rendant la tâche d’avancer qu’encore plus difficile avec mon esprit perdu dans mes songes. C’est là que je heurtai une chose. Ayant eu un réflexe divin, mon sorbet ne fit rien d’autre que de rester dans son contenant. Je baissais la tête pour voir qu’une môme m’était rentrée dedans. Resirotant avec ma paille, je la regardai en attendant qu’elle s’excuse. Quoi que l’envie était trop forte pour ne pas lui aboyer dessus gentiment.

Alors, on regarde pas ou on mets les pieds ? Fais gaffe la môme ou je vais te marcher dessus et ce n’est pas l’envie qui me manque, j’ai un entrainement à faire, du balais !

La môme s’excusait, hésitait… Et puis elle me demandait de m’entrainer avec elle. ENTRAINER ?!? Nan mais elle va pas bien cette petite, ça se voit qu’elle ne m’avait pas encore vue. Surtout avec son sourire tout gentillet et qui me rappelait mon cauchemar. Mais une odeur venait de me frétiller les narines. Du sang. Le siens précisément. Il sentait beaucoup le calcium. C’était plutôt bizarre mais étrangement, l’odeur était bonne. Mon côté chien enragé s’estompa quelque peu avant de marmonner dans ma barbe et prendre la parole.

Tu sens bizarrement bon…T’entrainer avec une démon ? Soit mais déjà soignes ta plaie, elle sent d’ici….

Je l’aidais à se relever d’une main, l’autre étant occupé à m’aider de finir mon sorbet. Alors que nous reprenions la marche au terrain d’entrainement, plusieurs questions s’échappèrent de ma bouche.

Tu es ninja pour t’entrainer ? Au fait je m’appelle Lilith… Et puis pourquoi ton sang sent autant le calcium ?

Toutes ces questions. Elle devait avoir peur la petite, je lui faisais donc un de mes fameux sourire, histoire de l’intimider encore plus sans le vouloir. Cela me faisait soupirer, quand l’idée m’est venue.

On va faire un truc. Je t’entraine sur ce que tu veux et toi tu m’entraines à sourire « normalement », qu’en dis-tu ?

Cela m’aidera aussi dans un certain sens à ne plus rendre des discussions froides ou encore à rentrer dans des conflits sans le vouloir quand il fallait faire sa sociable.

Enfin bref, on était arrivée sur la zone d’entrainement. Il y avait un petit cour d’eau qui entourait un grand espace carré et dallé, dont chaque angle était orné de brasero éteint. Simple mais efficace. Je m’avançais au milieu du carré dallé, sorti une pomme de ma poche pour la croquer et m’assaillais en tailleur pour la regarder.

Alors sur quoi tu veux commencer la petite ?

La môme me confiait quelle était un boulet au combat, et suite à ce qu’elle me sortit après avec le comment du pourquoi de son sang sentant grandement le calcium, je m’étonnais fortement du comment elle pouvait être mauvaise en combat. Sa capacité m’intriguait beaucoup et je ne tardais pas la voir en action. Elle avait sorti de ses avants bras ses os, faisant office de dague. Et je repensais au comment elle pouvait être miss bourde. Alors qu’elle s’apprêtait à m’attaquer, j’allais faire de même. Je fis apparaître mon énorme fendoir à l’aide de ma technique Tachi.

Et bien, commençons pas voir ce que tu vaux en défense pour commencer. Parce que ça ne sert à rien que tu attaques si c’est pour qu’on de découpe en deux.
Tu ne sais pas te défendre avec une tel capacité m’as-tu dit… Tu dois vraiment pas être douée, car tu pourrais en empaler plus d’un avec la môme. Et si tu faisais le porc épic ? Personne pourrait te toucher, ou alors places une couche d’os sous ta peau, cela te préservera un peu du danger.
Fais travailler ton imagination, avec une capacité pareille tu pourrais t’amuser à empaler le plus de personne possible en même temps !
Pour commencer, je vais essayer de te couper en utilisant un kunai, et n’attends pas que je retienne mes coups. Et fais de même, je ne crais ni la douleur ni les blessures. A toi de faire en sorte que je ne te touche ou ne te blesse pas et de me mettre en pratique ce que je viens de te dire au bon moment. Si tu arrives à passer l’épreuve du kunai, je te testerais avec mon fendoir.

Sortant deux kunai, je fonçais sur elle sans trainer le pas. Voyons voir si elle est si bourde qu’elle le prétend. Puis en plus si je la blesse je pourrais toujours gouter ce lait de sang. Arrivée sur elle, un de mes kunai allait s’abattre sur son épaule droite, et l’autre sur sa jambe gauche.

Qu’allait-elle faire ? Le porc épic ou la couche d’os sous sa peau ? Ou une autre idée venant de sa part ? Elle avait mille et une façons de me toucher avant que ce ne soit moi qui l’amocherais légèrement.

La femme qui se tenait en face de shizao avait apparement envie de se battre assez serieusement un kunai dans chaque main et un sourire carnacier au visage se dessinait aux yeux de la jeune kaguya. Shizao la regarda un peu intriguee et s'arreta de courir directement elle analysa la tenue de sa partenaire de entrainement avant de decider que faire. elle la regarda alors faire et lui foncer dessus avant de faire sortir les os de sa jambe afin de se proteger se laissant frapper a l'epaule dans un premier temps. Drole de choix venant de sa part. Lorsque le kunai frappa son epaule une legere quantite de sang sorti de celle ci. Shizao ne broncha pas et sorti alors une quantite d'os assez impressionant su niveau de sa poitrine afin d'essayer de toucher lilith. La regardant a peine elle dit alors:

- j'espere que cela vous a plus! Et j'espere aussi etre a la hauteur de vos attentes car j'aimerai bien avoir un jour autant de classe que vous au combat comme lorsque vous marchez ou juste dans votre 'normalitude'.

Shizao souria et soupira juste après elle avait assez mal mais tentait tant bien que mal de masquer cette douleur assez vive qu'elle pouvait ressentir. Elle passa alors sa main sur le visage de lilith et se mit a rougir en pensant qu'elle avait a faire a une bien belle femme en tant que sensei

Elle m’avait laissée blesser son épaule mais pas sa jambe. Non mais elle aimait avoir mal ou quoi ?? Ce n’est qu’après que je compris son stratagème. Elle avait prévu de m’empaler au niveau du torse et je senti les pointes m’effleurer dans mon esquive.

Je profitais de ce bref instant pour tremper un doigt dans le sang imbibant le kunai pour ensuite le lécher. Moi qui aimais le lait, mais aussi le sang, c’était un vrai régal. Elle sortit au même moment des paroles qui suent flatter mon égo. L’intonation de ma réponse s’en faisait même ressentir.

Oh et bien tu sais, c’est dur de pouvoir devenir quelqu’un d’aussi cool que moi. Par contre ne refais jamais une telle action… Imagines j’aurais déplacé mon coup au dernier moment au niveau du cœur, tu serais morte. Ne laisses aucune ouverture sinon cela pourrait être fatal. En plus tu as mal…

Puis soudain ce fut un fameux SEND ERROR qui m’arrivait en pleine tronche. Elle passa sa main sur mon visage et commençait à rougir. Non mais c’est qu’elle me voulait quoi ? Dans le genre ne pas savoir comment réagir, j’atteignais le sommet. Esquivant une réponse à sa caresse, je repartis derrière moi toute rouge pour récupérer mon fendoir.

Euuu… Et bien… Soigne ta plaie. J’ai des panses, prends-les. J’attends que tu sois prête pour la suite avant de continuer.

Mes pensées continuaient à me perturber. Elle aimait les filles ? Avait elle fait exprès de se laisser blesser pour que j’ai encore plus l’envie de la « gouter »… Ksss j’allais devenir folle. Surtout le fait de lui dire de se soigner… Me priver de cette odeur et de pouvoir ragouter. Décidément le social ce n’est pas fait pour moi. C’est vrai quoi, avant je pouvais faire ce que j’avais envie, si l’envie m’aurait pris de lui boire tout son précieux liquide, j’aurais pu le faire sans préavis. Mais maintenant. Ksss ! C’était quand même cool l’époque de la guerre. Au pire je la tue par accident. Plan machiavélique pour épancher ma soif. Je souriais à nouveau malsainement.

C’est bon ? Cette fois ci ce sera à toi de foncer sur moi. Fais attention j’utilise désormais le fendoir. Amènes toi quand tu es prête.

Bon ba ah ce que je voyais, elle était enfin concentrée, ne voulant plus se faire découper. Et elle faisait même plutôt fort, un puissant mode porc épique avec une forêt d’os… Les deux fonçant sur moi à toute allure. N’ayant le temps que d’une technique, je pris l’option de Mugen' Chi pour m’en sortir. Mes réflexes étant boostés, j’esquivant sans trop de mal les os sortant du sol tout en me servant de mon fendoir comme un bouclier contre mon attaquant. Je subissais cependant quelques nombreuses coupures sur les parties de mon corps qui n’était pas caché par mon arme. Au vu des coups, elle voulait vraiment m’embrocher, et cela commençait à m’intéresser plus sérieusement à cette jeune fille. Essayant tant bien que mal de trouver une parade afin d’utiliser deux autres jutsus, dans un élan de la jeune fille, je jetai mon arme contre elle afin qu’à son tour elle esquive le temps que je puisse me préparer également. D’un salto arrière je lançai Tsuyosa'Chi et Isshin'Chi avant de faire réapparaître mon fendoir dans les mains.

Je devais faire vite maintenant, en plein jour, je n’avais pas vraiment le temps pour utiliser mon plein potentiel, aussi la fatigue allait vite me gagner.

Je vois que tu t’y es enfin mis sérieusement, ça me plait, mais vois-tu, moi aussi je vais te montrer de quoi je suis capable. Fais attention à ne pas trop compter sur la résistances de tes os maintenant.

C’était mon tour de lui foncer dessus, avec ma vitesse, ma force, et mes reflexes boostés, il fallait déjà qu’elle puisse me suivre de ses mouvements devenus bien lent. De plusieurs revers de mon arme je tranchais les branches d’os sortant du sol pour atteindre la Kaguya. Ca allait barder pour son grade. Arrivant à mon tour sur la môme, j’assénai de violent coup avec mon arme, de quoi la trancher en deux net, ainsi que le sol en dessous de celle-ci. Cependant mes coups n’avaient pas pour but de la diviser en deux, simplement de rétrécir ses épines au plus près de son corps. Les os étaient durs et résistants, et même avec ma force doublée, j’avais du mal à les trancher. Il y avait du niveau en face. Si elle ne faisait rien, elle allait réellement se prendre un coup. Enfin bon, toute cette énergie jouait aussi contre moi. Comment allait-elle se défendre de nouveau pour attaquer ??

Spoiler:

C’est qu’elle se démerdait bien la petite, son côté empoté en était même parti. Mais là, le drame, elle avait ouvert sa bouche pour demander de stopper le combat avant de s’allonger par terre. Mais merde quoi ! C’est que je commençais à bien m’amuser même si je commençais à être éssouflée. Ksss… Voilà, une journée comme mon cauchemar tout pourris. La déception pour Lilith youhou ! Fin bref, je plantai mon épée près de ça tête histoire qu’elle tenait debout sans besoin de la garder en main. J’étais assez déçu de la finalité même si elle voulait que l’on aille manger un bout et me faire réellement sourire. Puis mon ventre gronda. C'est qu'elle avait pas tord d'aller se remplir l'estomac après tout.

… Pff je m’amusais bien là, et puis toi, tu casses tout. Bref si tu veux accomplir ta part du marché et m’faire sourire et manger un bout, on va direction Fairy Blue, je connais bien le patron, il y a une bonne ambiance et c’est très bon là bas.
A toi de voir la miss, moi je me casse d’ici, si tu veux m’accompagner ?

Je n’attendais même pas sa réponse, elle m’avait gâchée notre petit combat que je commençais à apprécier. Pfff. Heureusement, un petit sorbet de chez Iven allait me remonter le moral, et ça, c’était plutôt cool.

Sur notre retour, toujours autant de gens, c'était aux alentours de midi maintenant. Chaque regard que je croisais faisait grandir en moi c'est haine profonde de l'être humain. J'espérais juste que la petite ne voyait pas ce ci dans mon regard, ça serait bête qu'elle prenne peur. Remarque, peur ou non, c'était à elle de voir si elle était comme toute cette masse vivante des plus abjecte.

Spoiler:

La gamine me prit le bras et à débattre qu’elle allait bientôt clapser. Non mais oh, on est pas chez mémé Janine ! Ksss qu’est ce que j’en ai à foutre qu’elle crève. Mais alors le ponpon du ponpon, c’est cette histoire de mariage, même à ce moment, j’en toussais tellement elle m’avait fait rire de sa blague. Moi à un mariage. J’imagine bien le truc, des couillons de partout bien habillés, des coincées du cul par ci par là, et puis moi, avec mon joli fendoir en train de prendre du champagne, sympathiser avec les gens. Mon cauchemar de ce matin aurait pu parfaitement se poursuivre sur ça. Une chose était sûr, elle était certes cruche mais elle inspirait la bonne humeur même à moi. Et oui je suis de bonne humeur à me plaindre si peu. Et puis son sang ! Ksss c’en était finit pour moi, soit je la tuais, soit je la gardait en encas parce que là cette odeur me rendait frénétique.

Bref, après tout ça, je m’arrêtais à mon tour, me dégageant son bras du mien et me teint devant elle.

Alors écoutes, on est pas du même monde, t’es malade ? Personnellement qu’est ce que tu veux que j’y fasse, te dire « oh ma pauvre viens j’vais te faire un câlin » ? Non mais là dessus je crois que tu t’es trompée de personne. Puis merde c’est pareil pour ton mariage. T’as pas tout compris, on est pas du même monde. Même le fait que tu va crever genre t’es encore heureuse. Personne n’est heureux de savoir qu’on va mourir. On est vraiment pas du même monde. De plus le mariage c’est pas un truc ou on invite que des personnes qu’on connaît depuis longtemps ? Nan franchement tu me fais des bonnes blagues là. Tu sais quoi, là dessus, t’as même pas besoin de m’apprendre à sourire parce que ta façon d’être me fait déjà bien marrer. Tu y connais quoi de la vie pour être encore si Candide. Franchement, je te plains ma pauvre. Tu sais quoi, je vais te donner ça, tu considères cela comme tu veux, t’as qu’à dire que c’est un cadeau de mariage, tu te le perfuse, c’est un remède pour ta merde. Non mais sérieux quoi ! T’as même pas besoin de me suivre plus loin. Bref bon mariage, et suis la belle histoire d’ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfant. Tchao et bon courage Shizao la Candide.

Alors que j’avais finit ma longue tirade frénétique et méchante, je lui donnais une poche de sang que j’avais tout juste invoqué. C’était une poche de mon sang, avec ça son problème allait vite guérir. Me demandez pas pourquoi je lui ai donné hein.

Je repartais avec un air furieux, cachant cette envie dérangeante à cause de son sang, dans la direction de ma taverne attitrée reprendre un sorbet à la fraise. Me suivait-elle encore ? J’en savais plus rien, je ne faisais même plus attention….