La team Yoma part en mission...Avec un intrus ! [Mission A / Pv : Kaguya Shizao ; Samui Hiroyuki]

Citation :

Mission de rang A: Des activités suspectes ont eu lieu au nord du Pays de l'Eau. Trois petits villages voisins ont été mis à feu et à sang en l'espace de trois jours. Votre rôle est simple arrêter ce massacre à grande échelle. Tout ce dont on dispose sont quelques témoignages des rescapés et apparemment, il y aurait projection d'une nouvelle attaque massive d'ici peu.
Outre cela, une cellule de médecin a déjà été envoyée pour aider les survivants. Cette dernière nécessite quelques matériaux médicaux que vous aurez le soin d'apporter. Toutefois, leur appel à l'aide a été intercepté par des inconnus avant d'arriver jusque Kiri, vous serez très certainement attendus, le matériel transporté est précieux pour ce genre d'attaque.
Vous devez donc d'une part, apportez les médicaments dans leur totalité, trouver les coupables et les arrêter à tous prix. Vous avez carte blanche sur votre façon de faire.
Note: le rang de la mission est élevé en raison d'information expliquant la présence d'un mercenaire particulièrement redouté du temps de la Grande Guerre, Matsumoto Gozurio. C'est un spécialiste des explosions et des attaques de zones en plus de son génie de guerre, on lui donne facilement un niveau de jônin. S'il est vraiment l'auteur de tout cela, attendez vous à la présence de ninjas bien entraînés sous son commandement.

– Vous êtes sûr Shinichi ? Ce n'est pas n'importe quelle mission que vous allez avoir là. Faites attention à vous. Une mission de rang A accompagné de deux genins. C'est risqué !

Risqué ? Ah ah ah. La bonne blague. Si seulement elle connaissait mes élèves, elle ne dirait pas ça. En effet, la mission n'était pas risqué...Elle était totalement suicidaire. Mais peu importe ; J'espérai que cela puisse leur faire prendre conscience de la difficulté d'une mission de haut rang. C'était en grande partie pour cela que j'étais ici aujourd'hui. Mais je n'étais pas sadique au point de les laisser se débrouiller seul. Non, j'allais les accompagner afin de les aider. Cependant, je ne comptais pas faire tout le travail. Les deux genins allaient eux aussi avoir une place de choix dans cette mission. Et pour cause, j'avais expressément demandé à ce que la mission de rang A que l'on me confierait aient des tâches adaptés au niveau de Genin. En outre, même pour des tâches plus complexes, je comptais bien les faire agir. Dans le domaine du raisonnable bien évidemment. Ne vous attendez pas à ce que je les envois à la guerre. Je n'étais pas encore assez fou pour faire cela – Bien que cela aurait pu me plaire -.

Bref, pour en revenir au sujet initial, la jeune femme chargé de me donner l'ordre semblait s'inquiéter pour moi. Je pris l'enveloppe qu'elle me tendait d'une main hésitante. L'ouvrit puis entama la lecture. Tout semblait parfait. Comme je l'avais demandé la mission comportait des tâches faisables par des shinobis du niveau de mes élèves. Shizao et Bakura allaient être content. D'ailleurs, en parlant de mes élèves, le seul qui ne pourrait pas venir pour cette mission était Jin. En effet, malheureusement, pour des raisons personnelles il était momentanément indisponible. La team Yoma n'allait donc pas être complète mais nous allions faire avec. La lecture finis, je repliai délicatement le bout de papier puis le rangea dans ma poche. Un léger sourire se dessina sur mon visage pâle. Puis d'un air serein et confiant, je tentai de rassurer la jeune femme qui venait de me confier l'ordre de mission.

– Ne vous en faites pas pour moi. Je devrais m'en sortir sans trop de problèmes. En revanche, vous pouvez vous inquiéter pour mes élèves....Non je plaisante. Ils sont robustes vous savez. Tout devrait bien se passer. Et dans le cas contraire, j'aviserai.

Malgré mes belles paroles, la jeune femme resta stressé. Ce stress fut d'ailleurs contagieux. En effet, plus j'y pensais, plus moi aussi l'inquiétude me gagnait. Peut-être avais-je viser bien trop haut ? Après tout, une mission de rang A, ce n'était pas n'importe quoi...Déjà que seul, j'allai avoir du mal à tout faire, alors si en plus de cela je devais jouer les baby-sitter non étions clairement dans la panade. Dans tout les cas, je ne pouvais plus faire marche arrière. J'avais accepté ma mission et je ne pouvais pas me retirer subitement. Ainsi, les dés étaient jetés. Comme je le disais souvent : Advienne que pourra.

Une fois toutes les banalités administratives accomplies, je sortais du bâtiment afin d'attendre mes deux zigotos. La mission allait se dérouler, comme je l'avais demandé, non loin de Kiri. En réalité, nous n'allions même pas quitter le Pays De l'Eau. Cependant, même si le trajet allait être court, aucun retard ne sera toléré. Mes élèves n'étaient pas sans savoir que je haïssais le manque de ponctualité. Et autant dire que pour leurs première mission de rang A, je les voulais tous à l'heure ! Croyez-moi, j'allai faire passer un sale quart d'heure à mes élèves si l'un d'entre-eux venait en retard.

Le matin venait juste de faire son apparition sur cette belle ville qu'est Kiri, Shizao avait préparer toutes ses affaires la veille, elle ne voulait vraiment pas être en retard pour sa seconde mission avec son chef de team, elle n'était pas vraiment habituée à celle ci, mais voulait vraiment devenir plus forte. Elle venait seulement de trouver une raison de vivre. Sa propre raison de vivre. Elle passa sa matinée à ranger chez elle et à faire en sorte de ne rien oublier afin d'être prête à toutes éventualités une fois sur place. Lorsqu'elle eut fini elle prit alors son sac de voyage et se mit en route vers la porte du village.

Un pas lent, une démarche assez étrange et quelques cheveux virevoltant juste après le passage de la jeune fille, un vent frais passait sur son visage. Le temps était vraiment très venteux et assez froid. Shizao avait donc changé de tenue, elle avait laissé tomber le fameux maillot de bain deux pièces pour une tenue un peu plus adaptée. Un haut laissant ses épaules libres sans moindre tissu les couvrant, quelques petites fentes dans le dos dessinant sa colonne vertébrale, un short arrivant au niveau de la mis cuisse, et de simples sandales avec quelques centimètres de talons, tenue mélangée entre le bleu et le rose pale. La jeune kunoichi avait quelques peu changé depuis qu'elle était avec Hiroyuki, elle faisait une peu plus attention à elle mais aussi à comment elle s'habillait.

La jeune fille avançait doucement, ne faisant pas du tout attention a ce qui pouvait l'entourer, lorsqu'elle aperçut l'entrée du village elle se demanda où pouvait bien être le sensei. Elle était peut être à l'avance ou ne l'avait tout simplement pas vu, le jeune fille décida de s'asseoir. Elle regarda devant elle, un oiseau venait de se poser, juste comme ce jour là. Une larme coula sur la joue de la jeune fille, son visage changeant de celui qu'elle pouvait avoir, un visage fatigué , apeuré par quelque chose de monstrueux, qu'est ce que cela pouvait bien être.

Flash back

Quelques temps avant le raz de marrée, Shizao était en famille, c'est la que le drame arriva.

Des vruits de pas dans le couloirs la nuit, une ambiance calme et détendue et pourtant ce qui devais arriver arriva. Shizao n'arrivait pas à fermer l'oeil, trop heureuse de revoir sa famille au grand complet. Lorsque celle ci se tourna machinalement vers l'autre coté de son futon, elle constata que l'on était en train de l'observer, un visage famillier, celui de son cousin, le considérant comme son propre frère car ayant perdu ses parents ddee manière mystérieuse il était maintenant chez Shizao depuis 3 ans. Lorsque shizao se rendit compte que son corps était recouvert de sang, elle se mit à hurler, se levant et courant en dehors de la pièce.

La jeune fille se hata dans les couloirs de la demeure familiale et n'y trouva que du sang et des cadavres, corps sans vie des membres de sa famille. La jeune fille ne put se retenir de pleurer, lorsque son cousin arriva devant elle il tenait le tibia de son père, voulant alors tuer Shizao, celle ci répliqua sans trop savoir comment. Un os sorti de son avant bras gauche, et elle para le coup, sauvant ainsi sa vie, elle réussit alors à s'enfuir, fuyant ainsi le tsunami.

La jeune fille venait de se rappeler ses moments de peines qu'elle aurait préféré oublier à jamais. Lorsqu'elle vit deux pieds devant elle, la jeune demoiselle releva la tête essuyant ses larmes au passage, c'était un homme d'environ une quarantaine d'années qui se tenait devant elle.

- vous attendez quelqu'un?
- oui j'attends mon sensei nous devons partir en mission, avez vous vu un homme avec de grandes oreilles?
- tout à fait mademoiselle il est juste par là derrière cet arbre!
- merci beaucoup monsieur, puis elle ajouta tout bas, pardon sensei....

Lorsque Shizao apparut devant son sensei, elle faisait la même tête qu'à son habitude, un grand sourire et une belle arrivée, un visage calme doux et surtout très amical. Elle s'approcha alors de Shinichi et tapota sur son épaule avant de lui dire d'un ton très enjouée:

- Salutation sensei, qu'elle mission nous attend aujourd'hui? avec qui seront nous?

Spoiler:

Neuf, huit, sept, six, cinq, quatre, trois, deux, un et...zéro. Ça y est, c'était officiel, ils étaient en retard. Dans un élan de sympathie je décidai toutefois d'attendre quelques minutes de plus. Toujours personne ? J'allai vraiment me barrer. Ne pas venir à l'heure pour ce genre de mission, c'était vraiment se payer ma tête. Que pouvait bien faire la Kaguya ? Et Bakura il était où ? Je n'allai tout de même pas partir en mission seul ? Agacé, je scrutai les alentours. L'entrée pour le grand tunnel était juste devant moi. Partir ou pas ? Telle était la question. Soudainement, j'entendis des bruits. La jeune femme arrivait puis me présenta ses excuses. Cette fille allait vraiment me rendre chèvre. Cependant je ne lui fis pas part de mon agacement. Elle me tapa ensuite l'épaule de manière amicale afin de prendre connaissance des détails de la mission.

– Nous serons avec Bakura normalement. Mais le mieux est encore de l'attendre. Ça m'évitera de répéter la même chose deux fois.

Suite à ça, je lui souriais et lui fis une petite tape sur la tête. Le calme avant la tempête en quelques sorte. J'allai être gentil avec elle pour l'instant. Elle était en retard ? Restons zen. Elle m'agaçait ? Restons zen une de fois de plus ! Croyez-moi, elle allait vite déchanter durant la mission. J'aurai donc tout le loisir de me venger. Enfin peu importe ; Nous attendions le dernier arrivant, c'est à dire Bakura. Cependant à ma grande surprise, ce ne fut pas lui qui fit son apparition mais un autre Samui. Un dénommé Hiroyuki. Il était, d'après ses dires, le cousin de mon élève et de ce fait, il allait prendre sa place puisque celui-ci était tout comme Jin dans l'incapacité de venir.

Il n'y avait pas à dire, elle était belle la team Yoma. Jin était absent. Bakura était malade, Shizao était...Shizao c'était Shizao quoi... C'est à dire une femme naïve et quelques peu maladroite. Elle était gentille au fond. A dire vraie, je l'appréciai bien cette petite mais j'espérai réellement qu'elle ne fasse pas d'idioties lors de cette mission sans quoi j'allai vraiment m'énerver. Enfin peu importe ! J'aviserai au fur et à mesure que la mission avance pensai-je.

Nous étions tous réunis et nous devions donc prendre le bateau pour arriver sur l'île où se trouvèrent les villages qui furent attaqués. Après quelques minutes à traverser les tunnels, nous vîmes enfin le bateau. Je pris alors soin de vérifier que tout le matériel était chargé. Ce fut le cas. Les médicaments que nous devions apporter étaient là. D'ailleurs, maintenant que j'y pensais, qui allait se charger d'apporter tout ça ? Je réfléchis quelques instants et regardai tout mes camarades succinctement. Shizao ? Même pas en rêve. Hiroyuki ? Pourquoi pas après tout. Ce n'était pas comme si j'avais le choix de toute façon c'était ou lui ou elle. C'était donc décidé, le Samui allait se charger de ça une fois que nous serions arrivé. Quant-à moi, j'allai enquêter sur ses attaques. L'ordre de mission faisait état de plusieurs témoins et d'une attaque à venir. De ce fait, je devais prendre moi-même les dispositions pour éviter le pire. Et pour ce qui était de Shizao ? J'aviserai. Elle ira ,ou bien accompagner le Samui, ou bien elle restera à mes cotés. Pour ne pas la brusquer, j'allai sûrement lui laisser le choix.

Pour l'heure, chacun d'entre-nous devait regagner sa cabine. Le voyage n'allait pas être très long, mais nous devions tout de même nous reposer un peu avant que la mission ne démarre réellement. Une fois arrivé, je me chargerai de les affecter à leur tâche et de leur expliquer la procédure à suivre.

Je suis un homme occupé à me charger de la bonne présence des vivres et des médicaments toutefois je ne suis pas idiot, pensai-je. Les deux gus là-bas ne s'étaient pas gênés pour se tenir la main en ma présence. Et bien que je sois un peu vieux jeu, je savais très bien ce que cela voulait dire. Soit dit en passant, c'était un peu osé de leur part de faire ça juste devant moi. Mais bref ; J'allai me passer de commentaire. Ils pouvaient bien faire ce qu'ils voulaient tant que cela ne nuisait pas à la réussite de la mission, cela m'était égal. D'ailleurs, pour m'assurer que tout se passe pour le mieux, j'allai sûrement garder Shizao près de moi. Hiroyuki et elle était un peu trop proche à mon goût. De plus le transport des vivres étaient réellement une tâches primordiale. De ce fait, je ne pouvais pas prendre le risque de distraire le chûnin avec la Kunoichi. Oui, le mieux était encore d'agir ainsi. Shizao allait rester avec moi. J'allai devoir me la coltiner ? Peu importe.

Une fois dans ma cabine, je me reposai quelques minutes. A dire vraie, je n'avais pas réussi trouver le sommeille. Ainsi, je quittai ma chambre peu après l'avoir gagné. J'allai rester sur le pont afin d'observer le paysage. Une fois arrivé sur l'avant du bateau, je scrutai l'horizon au loin. Le chemin n'allait vraiment pas être très long. Quelques heures tout au plus. Le voyage ne venait à peine de commencer que déjà je voyais l'île. Je vis d'ailleurs autre chose – de bien plus intéressant que l'île que nous allions rejoindre – ; Il ne s'agissait ni plus ni moins que du chûnin. Hiroyuki avait eu, lui aussi, l'idée de venir sur le pont. Il insista alors sur le fait qu'il allait sûrement devoir s'occuper de la livraison des vivres et des médicaments. Puis autre point qu'il aborda, celui de Shizao. Le jeune homme semblait vouloir que je la garde à mes côtés pour cette mission...A cela je n'avais qu'une chose à dire :

– Non.

Étrange n'est-ce pas ? Quel revirement de situation ! Malgré tout ce que je pouvais penser de lui, il allait s'occuper de Shizao. Je regardai machinalement le ciel puis les vagues et repris afin d'expliquer au jeune homme la raison de ma décision.

– Que l'on soit bien clair, je ne fais pas ça pour me débarrasser d'elle ou quoi que ça soit de ce genre. Si je te la laisse, c'est simplement car ta tâche risque d'être plus dangereuse que la mienne. En effet, si comme le souligne l'ordre de mission c'est un des héros de la grande guerre qui est derrière tout cela, il faut que tu t'attendes à avoir un comité d'accueil conséquent. D'autant plus qu'ils ont intercepté l'appel à l'aide. Ils s'attendent donc à voir débarquer des shinobis. Vous ne serez donc pas trop de deux pour livrer tout les produits. Quant-à moi ? Je ne vais rien faire de plus qu'enquêter afin de découvrir si oui ou non c'est ce Matsumoto Gozurio qui est derrière tout cela. Autant dire que je ne vais rien faire d'un tant soit peu intéressant. Elle apprendra donc certainement plus à ton contact qu'au mien.

Je m'arrêtai de nouveau. Ce que je venais de faire était-il convenable ? J'allai envoyer cette petite avec lui alors qu'il y avait de fortes chance que le combat fasse rage. Outre cela, la situation entre les deux n'allaient pas faciliter leur travail d'équipe. Dissocier vie privée et vie professionnelle, je doutais qu'ils en soient capable et même en supposant que lui le soit. Shizao elle ne l'était pas. Enfin, mon choix final était fait. Je n'allai donc pas revenir sur ma décision.

– Shizao va donc t'accompagner. Elle a beau être naïve et maladroite, elle ne se débrouille pas trop mal en combat. Tout devrait donc bien se passer. Dans le cas échéant, je m'occuperai personnellement de toi...

Ça, il fallait que ça sorte. La Kaguya était mon élève et bien que l'avouer m'agaçait au plus au point, je l'aimais bien. Il n'avait donc pas intérêt à se rater sur cette mission sans quoi son espérance de vie allait fortement chuter. Après quelques minutes d'un silence pesant, j'entendis quelques bruits derrière moi. Je me retournai alors, puis vis la jeune femme arriver. Celle-ci accourrait vers le bord du bateau et constata avec effroi que la mer était parsemée de différent corps inertes.

Après quelques minutes, le bateau fut enfin arrivé à bon port. Les vivres ainsi que les médicaments, bien qu'abondant, fut déchargé en un temps record et le chunin du pays de l'eau se proposa, comme convenue, d'aller livrer tout cela. Shizao dans tout ça ? Elle était juste à coté de moi et devait sûrement penser qu'elle allait rester à mes côtés tout le long de la mission. Cependant, ça n'allait pas se passer comme ça. De ma main, je poussai Shizao vers le Samui.

– Toi, tu vas avec lui.

Je laissai donc les deux shinobis partir. Comme l'avait si bien fait remarquer le jeune homme ils allaient avoir quelques kilomètres à parcourir Shizao et lui n'avaient donc pas de temps à perdre. De mon côté, j'allai tenter de voir si je ne pouvais pas en apprendre plus sur ce qui s'était réellement passé.

Ai-je fait le bon choix ? Cette question me torturait durant tout le voyage. La tâche qui les incombait n'était pas sans risques. Et Shizao...Croyez-moi, je n'exagérai pas quand je disais que cette femme allait me rendre fou. Et merde ; A tout les coups j'aurai dû la garder avec moi. Cette gourde allait faire capoter la mission d'Hiroyuki c'était sûr et certain. A peine la mission avait-elle commencé que déjà elle trébucha sur je ne savais trop quoi. Je n'étais absolument pas croyant, mais je n'avais qu'une chose à dire : Que les dieux nous aident sur cette mission. Enfin ; Que les dieux aident Hiroyuki en réalité. Car je venais de décharger toutes mes responsabilités de sensei sur lui. Quand j'y pense, ça avait peut-être dû lui paraître un peu prématuré pour lui, ajouté à cela le fait que je l'avais clairement menacé. Oui, j'y étais peut-être aller un peu fort avec lui. Cela était en parti dû au fait que je laissai la Kaguya à ses côtés.

J'espérai qu'il ne m'en veuille pas trop toutefois je ne voulais pas que Shizao « subisse » la mission. Rester avec moi ? Quel intérêt avait-elle à faire ça ? J'allai très certainement devoir combattre au cours de la mission, certes, mais pour l'heure je ne devais qu'enquêter. De plus, à choisir entre un débile aux grandes oreilles comme moi et son petit-ami, il n'y avait pas photo. Elle aurait choisie d'elle-même de rester avec Hiroyuki, alors autant ne pas aller contre sa volonté.

Alors que je continuai de penser à tout cela, une ville apparut au loin. Il était vrai que d'après l'ordre de mission, trois villages voisins avaient été mis à feu et à sang. De ce fait, je devais être non loin de l'un d'entre-eux. Après quelques minutes de marche, je franchis la grande porte qui menait directement au village. Des rues désertes et désolées, des maisons en ruines. Il n'y avait pas à dire, c'était pas la joie par ici. Afin de me familiariser, je fis un petit tour du village. Il ne me fallut pas plus d'une quinzaine de minutes pour avoir entièrement visiter les lieux et ainsi avoir pris connaissance des principales allées et boulevards.

– Bon, du coup, moi je fous quoi...
– Hé ! Pshiiit ! Toi là ! Ouai grand lutin !

Je m'arrêtai subitement puis regardai succinctement à droite puis à gauche. On venait de m'appeler non ? Puis, je sentis une douleur au niveau de mon dos. Quelqu'un venait de me lancer un cailloux. Me retournant en toute hâte, je vis deux gamins, tout deux âgés d'une dizaine d'années tout au plus. Ceux-ci décampèrent dès que je fus retourné de peur des représailles. Encore des gamins irrespectueux pensai-je. Ne prêtant guère attention à la fuite de ces deux délinquants, je m'apprêtai alors à avancer à la recherche d'un lieu où je pourrai trouver des informations. Quoique...En m'étant retourné, j'avais vu une sorte de bar, enfin, un bar ; En réalité il ne s'agissait de rien de plus que le genre d'endroit malfamé que personne n'avait envie de fréquenter. Toutefois, c'était le seul établissement qui semblait encore ouvert – les autres restaurants, magasins et autres commerces en tout genre ayant été tous saccagés –. Bref, j'avais perdu un peu de temps avec des gosses, je devais donc me rattraper. De ce fait, j'allai entrer là-bas, qui sait ? Il devait bien y avoir une personne au courant des récents évènements.

En entrant dans le bar, je ne vis qu'une simple femme de forte corpulence qui était assise près du comptoir. La vieille mégère devait sûrement attendre des clients. Dommage pour elle, son bar était vide. En même temps, je voyais mal le peuple se réjouir dans un bar de ce qui s'était passé il y avait de cela quelques jours.

– Bonjour ma bonne dame, auriez-vous l'obligeance de...

Je n'avais même pas finis ma phrase que la vieille femme m'arrêta d'un geste de la main.

– Oh oh oh ! Stop ton charabia le jeunot. Tu entres, tu consommes, c'est la règle ici. On parlera après.

Elle était dure en affaire celle-là. Enfin, j'allai me plier au règles. M'essayant sur le comptoir, je regardai la carte afin de voir ce que je pourrai "consommer". Les prix étaient juste exorbitants ! Quelle arnaqueuse... Enfin peu importe ; Je pris ce qu'il y avait de moins cher, c'est à dire de l'eau – car oui, en temps de crise, même l'eau devenait payante – je bus le verre cul-sec puis repris.

– Bon, j'ai consommé, j'espère que vous êtes contente ? Maintenant je veux que vous me parliez un peu de ce qu'il s'est passé.

Je m'arrêtai de nouveau. Elle avait eu ce qu'elle voulait non ? Et bien maintenant c'était à mon tour. J'attendais donc impatiemment ses infos. Et croyez-moi, elles avaient intérêt à être de qualités car son eau, en plus d'être affreusement cher, était dégueulasse. Cependant, avant même qu'elle ne puisse me dire quoi que ça soit, mes yeux commencèrent à divaguer. Ma vue s'obscurcit alors soudainement ce qui entraîna le renfermement de mes paupières. Mes forces me quittèrent, je perdis le peu de lucidité qu'il me restait encore. A tout les coups c'était un larcin de la vieille mégère ! Elle avait due mettre dans mon verre d'eau je ne savais trop quoi. Une drogue ou un somnifère puissant sans doute ? Dans tout les cas, elle m'avait bien eu.

Le Samui ne s’attendait pas vraiment à une attaque de front comme venait de le faire les six personnes derrière lui, il eut de la chance qu’ils aient tiré à coté de lui. Etait-ce fait exprès ? ou bien étaient-ils tout bonnement minable au lancer de shuriken ? Il n’avait pas le temps de tergiverser, Shizao répliqua en lançant cinq kunais et touchant l’un d’eu qui était un clone d’eau. Avec cette flaque, elle créa un fouet d’eau et se chargea du membre le plus lourd, Hiroyuki ne la vit que quelques instants, puis elle disparu avec le gros derrière une maison. Il s’inquiéta pour elle, il était responsable d’elle à présent et c’est la première foi qu’il avait la responsabilité de quelqu’un, qui plus est quelqu’un avec qui il partage des sentiments très fort.

Le Samui faisait face au quatre autres, il en manquait un, celui dont la Kaguya a péter le clone, il n’allait surement pas tarder à faire surface. Les habitants étant dans la maison, partirent se mettre à l’abri, quelques maisons plus loin, sous l’œil protecteur du Samui, et alors qu’ils subissaient des menaces, Hiroyuki lança quatre shuriken, un aux pieds de chacun de ses adversaires.
Ne vous occupez pas d’eux, votre adversaire, c’est moi ! si vous me battez, alors vous pourrez continuer ce que vous avez à faire…
C’était de la provocation pur et dure, il était en confiance, ils avaient l’air beaucoup plus puissants et compétents que les pirates a qui ils avaient eu à faire lors de la précédente mission avec sa belle. Il allait enfin se tester, il le désirer plus que tout depuis longtemps, il désirait réparer son échec de l’examen Chûnin et cette confrontation face à quatre ou cinq adversaires était une possible revanche. Il ne se préoccupait que des quatre gars en face qui souriaient tels des abrutis de premier ordre, Hiroyuki avait l’envi d’en finir vite fait avec eux, seulement il ne s’attendait pas à une chose, du moins pas tout de suite, le cinquième homme qui avait envoyé son clone sauta du toit se trouvant au dessus du Samui et lui envoya un coup de pied dans la tête avant lui entailler le bras grâce à une épée. Le Kirijins ne pu se satisfaire d’un tel affront, il venait d’être blesser et cela ne lui convenait évidemment pas.

"Bien, maintenant que nous sommes tous là, réglons la différence numérique, Kage Bunshin no Jutsu !"
[i]Quatre clones apparurent, et foncèrent sur l’adversaire, le Samui se trouvait au milieu d’eux, une fois quelques échanges au taijutsu effectués, il s’arrêta et effectua une série de mudra : "Suiton, Kirigakure no Jutsu"
Une épaisse brume se leva, et des bruit de coups raisonnèrent dans cette dernière, Hiroyuki dévoila alors son épée, et l’inaugura pour la première fois : "Kazumichi "

Il avait l’épée en main et ainsi il poignarda l’un d’eux, un puissant cri retentit alors, un cri d’effroi pousser par la victime. La brume permettait un camouflage parfait, le calme emplissait le village, plus un son ne se faisait entendre, lorsque soudain, un craquement d’os résonna dans le village. Il venait de casser la nuque à l’un de ses ennemis. Il ne restait que trois ennemis, quatre avec celui de la genin, soudain, le Kirigakure prit fin et dévoila Hiroyuki, derrière un de ses adversaires, épées sous la gorge. Il souri au deux autres puis retira rapidement sa lame et trancha violemment la gorge de son adversaire, répandant alors du sang sur tout le sol. Il n’avait jamais fait autant de dégât mais après tout ils l’avaient mérité…

Spoiler:

Le réveil fut délicat, on m'avait enlevé tout mes vêtements, mon sabre ? Même pas la peine d'y penser, il avait lui aussi été réquisitionné. A en juger par l'obscurité de la pièce ainsi que par la saleté et l'état de la prison, je devais être dans une sorte de cave. D'ailleurs, au loin, une lumière se fit voir. La porte s'ouvrait me montrant ainsi un petit garçon. L'un de ceux qui m'avait interpellé et lancé un caillou. Quelle enflure ce gosse. Maintenant que j'y pensais, il devait certainement être de mèche avec la vieille dirigeante du bar. Il m'avait en quelques sorte attiré dans ce piège et moi, crédule comme je l'étais, j'étais tombé dedans.

– Hé hé ! L'est réveillé le sale lutin ! L'est vraiment con n'empêche...
– Oh ? Allez lui donner sa bouillis.

Je venais d'avoir confirmation de mes pensées, ils étaient bien complices. La porte se referma, et le jeune enfant descendit les escaliers tout en tenant de sa main droite une assiette ainsi qu'à sa main gauche une petite bougie. Il approcha de moi et me regardai d'un air froid. Le bougre ne semblait guère avoir peur de moi. C'était assez étrange. Pourtant j'étais un shinobi et lui n'était rien de plus qu'un gosse cependant ce fut comme si nos rôles étaient inversés. Dans cette histoire, il avait clairement l'avantage sur ma personne. J'étais pieds et poings liés tandis que lui était là devant moi à me servir de la bouillis que même un chat de gouttière n'aurait daigné avaler.

Le jeune enfant s'approcha de moi, posa la bougie sur une caisse en bois puis s'assit sur celle-ci tout en me dévisageant.

– Bien dormi ? ...Je suppose que oui. J'ai vu pas mal de pigeon, mais toi t'es un bon. Un bon gros pigeon. Une chaîne en or avec une sorte de médaillon et un sabre franchement classe ! A la vente franchement, on va gagner au moins cent sous avec ça !

Le gosse souriait, de plus, il brandissait fièrement mon sabre à la main ainsi que mon médaillon...Quelle enflure. Si j'avais été dans d'autre circonstance, nuls doute que je l'aurai déjà étripé. Toutefois dans une situation telle que celle-ci, je doutais de pouvoir faire grand chose seul. Seul, je ne l'étais pas. Du moins pas totalement. Il y avait cet enfant avec moi et bien qu'il ne semble pas éprouver de compassion pour moi, il restait un gosse. Naïf et influençable. Je devais donc jouer sur cela.

– Cent sous ? Mon sabre à lui tout seul vaut au moins deux cents sous...Mais pour cela encore faut-il que tu saches le faire fonctionner...Si tu veux je peux te...

Il m'arrêta d'un simple geste. Puis s'approcha de moi l'air menaçant.

– Tsss...Tu serais pas en train de me prendre pour un con ? Tu veux quand même pas que je te donne le sabre ? Qui sait ce que tu serais capable de faire avec ce joujoux !

Il sortit alors l'Eiba Eki Kara de sa ceinture puis le brandissait de nouveau face à moi comme pour me prouver qu'il n'allait en rien me le céder...Cependant c'était trop tard pour lui. Il n'aurait jamais dû sortir le sabre de sa ceinture mais que voulez-vous. Je vous l'avait dit, les gosses sont naïfs et influençables. D'un simple mouvement de l'index, j'utilisai ma technique de liaison aqueuse. Le fil s'attacha alors au manche de mon Katana. Puis d'un geste rectiligne celui-ci passa de la main du jeune enfant aux miennes. Au même moment, mon arme se liquéfia, le garçon fut prisonnier de mon fouet et je fis bien évidemment en sorte de l'empêcher de l'appeler à l'aide. A l'aide de mon sabre aqueux, j'imitai alors le port de la serrure. Tout cela afin de me libérer. Je repris possession de toutes mes affaires puis bâillonnais le garçon – gosse ou pas, il était mon ennemie après tout – j'étais dorénavant libre. Prêt à monter régler quelques comptes avec cette femme peu scrupuleuse.

Spoiler:

La vieille folle allait prendre cher. Très cher – et là, je ne parlais pas uniquement de l'argent qu'elle m'avait soutiré avec son verre d'eau immonde –. Armé de mon sabre, je gravis les marches de l'escalier unes à unes tout en souriant. Elle n'allait pas en croire ses yeux celle-là. Quand enfin j'arrivai devant elle, la vieille tenta de s'échapper. Bien évidemment ce fut en vain. Je m'occupai alors de la faire parler...Pour cela était bon. Et dieu sait que je pouvais être menaçant ! Ainsi, afin de ne pas heurter la sensibilité des plus jeunes, j'éviterai d'épiloguer sur le sort que j'eus réservé à cette pauvre femme et j'en viens donc directement au faits. D'après ses dires, un grand nombre de réfugiés auraient élus domicile dans un petit entrepôt à l'est de la ville. Ils avaient tous assistés à la scène et pourrai donc éventuellement m'apporter quelques éclaircissement quant-à ce qu'il s'est passé et quant-à la prochaine attaque. Elle dans cette histoire ? Elle n'était rien de plus qu'une petite arnaqueuse de bas rang...Ignorante et inutile. M'avançant vers le comptoir, je repris mon argent puis partis vers l'est afin de me rendre dans le camp des réfugiés.

Cette enquête n'avançait vraiment pas. Cela m'agaçait au plus haut point. J'avais perdu un temps fou avec ces clowns. Hiroyuki et Shizao devaient bien avoir fini de distribuer les fournitures depuis quelques temps. Si ça continuai ainsi, je n'allai pas pouvoir prévoir la seconde attaque. Je devais donc m'empresser d'atteindre l'entrepôt. Pour ce faire, j'utilisai la technique du Shunshin. Je haïssais les techniques élémentaire de ce genre mais ce n'était pas comme si j'avais le choix. Le déplacement instantané était un bon moyen de gagner du temps...Ou plutôt d'éviter d'en perdre bêtement.

Finalement, c'est après une bonne dizaine de minutes que j'arrivai devant l'entrepôt. Visuellement, le lieu n'avait rien d'agréable. En vérité, il semblait même, à l'image de la ville entière, désolé. Sans prendre garde, j'ouvris la porte du bâtiment puis tombais nez à nez avec deux hommes qui pointaient leurs sabres vers moi...Il n'y avait pas à dire. Cette mission me faisait vraiment chier. Oui, chier. C'était peu dire ! Quelle idée de demander une mission de rang A ?! Plus vite j'en aurai terminé, plus vite je me porterai. Sabre à la main, j'utilisai une simple technique de sabre. Celle-ci me permettais de dégainer bien plus vite et ainsi de désarmer, avec une grande facilité, mes deux adversaires qui n'étaient rien de plus que des manieurs de sabre lambda. Une fois ceci fait, je m'adressai au deux réfugiés que je venais de désarmer.

– Je suis l'envoyé de Kiri. Je ne vous veux aucun mal. On m'a dit que vous aviez assisté à ce qui s'était passé. J'ai aussi reçu quelques informations qui me laissent à penser qu'une nouvelle attaque pourrait avoir lieu. Je souhaite juste en savoir plus. Point barre.

Finis la politesse, finis les phrases bien tournées. Désormais je vais à l'essentiel : Les infos. Et visiblement ça marche. Les deux hommes ne semblaient plus avoir peur de moi et m'emmenait vers celui qui semblait être le chef du petit groupe de réfugiés. Groupe qui d'ailleurs, semblait se préparer au départ. Les femmes se hâtaient et préparaient leurs vêtements tandis que les hommes préparaient les sacs à provisions...Envisageaient-ils de quitter les lieux ? Je n'allai pas tarder à le savoir. En effet, je me trouvai devant lui et je comptais bien obtenir du vieillard le maximum d'informations.

– J'aimerai savoir tout ce que vous savez à propos de l'attaque de l'autre soir. Ah...et Autre chose. Pourquoi préparez-vous vos affaires ? Vous allez quitter le village ?

– Ce que j'ai vu ? L'enfer je vous dis. L'enfer ! Des hommes, que dis-je des démons capable de détruire un village avec une grande aisance. A leur tête un seul homme maître des explosifs ! Vous nous demandez pourquoi nous préparons nos affaires n'est-ce pas ? Et bien car d'ici deux jours tout va sauter. J'ai malheureusement assisté à cette tragédie, fort heureusement je n'ai pas été touché mais j'ai très bien entendu leurs plan. Les attaques tout cela, ce n'est que le début. D'ici peu, nous ainsi que nos voisins disparaîtrons. Alors autant déguerpir pendant qu'il en est encore temps. Il faut se rendre à l'évidence, nous sommes les seconds sur la liste. Dans deux jours, nos terres ne seront plus qu'un amas de cendres

Qu'est-ce qu'il venait de dire là ? Les seconds mais alors ? Qui était les premiers ?...Pris de panique, je lui posai la question de manière quelques peu agressive. Et ce que je venais d'entendre n'allait pas me calmer. Loin de là. D'après le vieux, les premiers...Ceux qui allaient subir l'attaque ce soir, c'était le village voisin. Celui dans lequel se trouvait Shizao et Hiroyuki. Là, la mission commençait vraiment à m'agacer. J'avais pas pu choisir une mission de rang C ? Ou B dans le pire des cas ! NON ! Il a fallut que je fasse la malin, le fier. Moi, Kitase Shinichi avait pris mission de haut rang. Résultat, je me retrouvai dans des situations impossibles. Enfin, mes complaintes n'allaient pas arranger la situation. Le plus important pour l'heure était d'avertir le Samui et mon élève du danger qui les guettait. Ils devaient tout les deux quitter la zone. Afin de les prévenir, j'utilisai mon invocation. Une petite salamandre de nuit surgit alors de nulle part. Il s'agissait de mon fidèle compagnon, Suppai. Il n'était pas très fort mais très utile ! Sa vitesse ainsi que ses capacités de repérage faisait de lui un parfait messager. J'enroulai donc autour de sa queux un petit mot qui était destiné aux deux tourtereaux. Sur le petit bout de papier on pouvait simplement lire : « Quittez les lieux et rentrez à Kiri. Je vous rejoindrais ». Moi dans cette histoire ? Et bien le chef du groupe m'avait donné le lieu exact qui servait de QG à ce fameux Matsumoto Gozurio. J'allai donc devoir attaquer le QG avant qu'il ne commandite l'attaque du village voisin. Si je réussissais, la mission était réussie. Dans le cas échéant, j'espérai sincèrement que les deux zigotos recevraient mon message à temps et le prendraient au sérieux.

Quelques heures passèrent et bientôt, il était l'heure pour moi d'y aller. D'un pas déterminé, je sortis de l'entrepôt où j'avais préparé toutes mes affaires pour ce qui risquait d'être une attaque mémorable. Matsumoto Gozurio, j'arrive !

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