Une surprise pour moi ?

Deux semaines étaient passées depuis le soir de ma dispute avec mes parents, mais aussi depuis bien d'autres choses également. Mon combat dans l'arène face à la bras droit de l'hokage et aussi, mon raté lors de mon examen genin ou j'avais lamentablement échouée. Je logeais chez Natsuki depuis lors dans l'attente de trouver un petit appartement qui me conviennent. J'enchaîner les visites en plus d'occuper un petit poste de vendeuse en boulangerie pour gagner un peu d'argent. Ce n'était pas du luxe, mais cela me permettrait au moins de payer mon loyer.

Les visites et les journées s'enchaînaient. Je ne renonçais pas pour autant à mes entraînements en compagnie de Natsuki, ou même à continuer la mission de mon examen en me rendant régulièrement voir le vieillard dont j'avais fait la connaissance. De ce côté là, ça n'avançait pas trop, mais je savais que c'était une question de patience, aussi, je ne me décourageais pas.

En général, le soir, je me couchais épuisée de mes journées qui mine de rien était harassante, mais ce soir, j'avais reçu un petit mot de Ryokai qui m'invitait à le rejoindre à un endroit précis du village. Nous ne nous étions pas trop vus dernièrement. Entre ma semaine à l'hôpital, puis nos différentes obligations. Je ne lui avais même pas avoué officiellement que j'avais échoué à mon examen, préférant laisser cela de côté. Inutile de plomber l'ambiance. J'avais cependant hâte de le revoir. Sa chaleur me manquait. Il m'avait parlé d'une surprise, mais j'ignorais bien de quoi il s'agissait.

Natsuki était rarement chez lui depuis que je logeais avec lui. J'avais peur que ma présence l'incommode, mais visiblement, c'était surtout un surplus de travail évident qui l'occupait. Le matin, quand je me levais pour aller à la boulangerie, il était déjà pied d'œuvre dans son bureau où je lui amenais à chaque fois un café pour l'aider à poursuivre. Je ne faisais pas d'autres remarques sur tout cela, c'était déjà bien assez gentil de sa part de m'héberger comme il le faisait. Je ne comptais pas de toute façon continuer à lui imposer ma présence bien longtemps. Je lui avais annoncé que j'avais signé un bail pour un appartement qui serait libre d'ici une dizaine de jours.

Mais revenons en à nos moutons. Je m'étais donc préparé pour rejoindre mon petit ami. Simplement pour dire la vérité, mais de façon un peu plus soignée que lors de cette fameuse nuit.

Les cheveux tressés sur le côté de mon visage et un chemisier ainsi qu'une jupe en jean, je prenais finalement la direction de notre lieu de rendez vous. Une petite ruelle dans un quartier proche du palais de l'hokage. Que pouvait-il bien vouloir que nous fassions ici ? J'étais intriguée, mais en l'apercevant, j'oubliais quelques secondes cela en m'approchant de lui :

"Bonsoir !"

J'étais joyeuse et je m'approchais doucement pour lui voler un baiser tout en le prenant dans mes bras.

Le jeune homme avait emménagé dans le quartier il y a de cela deux semaines, beaucoup de choses, c’était passé depuis leur dernier nuit ensemble. La jeune femme logeait chez Natsuki depuis, c’était bien sur temporaire le temps qu’elle trouve un appartement à louée de son côté ce qui ne devrait plus tarder. Jusqu’ici, le jeune homme ne lui avait encore rien dit au sujet de son changement de domicile, d’ailleurs, c’était un peu la raison pour laquelle, il lui avait envoyé un mot disant de le rejoindre dans une ruelle du quartier proche du palais de l’Hokage. Oui en un mot devant chez lui, mais, c’était une surprise donc il n’avait pas donné plus d’information là-dessus, juste le lieu précis du rendez-vous. Il avait hâte de la revoir, leur dernière rencontre date de sa dernière visite à l’hôpital. Leika, c’était retrouver là-bas suite à son combat contre Aburame Mizuki le bras droit de l'Hokage. D’ailleurs, le jeune homme en voulait toujours autant à sa sensei d’avoir agis de la sorte, peu importe la raison, c’était impardonnable.

Il ne l’avait donc plus vu depuis un petit moment et sa présence, sa chaleur, son odeur, tout cela lui manquait grandement, il l’avait donc invité aujourd’hui pour lui faire une proposition. Celle-ci était comme vous devez vous en doutez de l’invité chez lui à son domicile, il n’était pas certain que celle-ci accepte sa proposition, mais vu qu’il sorte ensemble cela était logique qu’il lui fasse la proposition à un moment ou un autre non ? L’heure du rendez-vous était plus tard dans la soirée, il avait donc tout le temps de rentrer et de se préparer avant son arrivée. D’ici là le jeune homme devait accomplir son travail de la journée qui était la surveillance des remparts autour du village, en tant que membre du clan de l’œil blanc cette tache lui était destiné. Ce n’était pas non plus le travail le plus palpitant, les missions étaient bien plus intéressantes, mais, au moins cela lui permet de rester à proximité du village. Enfin, il arrive parfois des choses intéressantes ici, comme la fois ou un Kumojin s’était pointé devant la porte avant de se faire rattraper par ses partenaires, apparemment, il était venu ici sans autorisation…

Aujourd’hui fut une journée assez tranquille, il faut le dire contrairement aux jours précédents ou le jeune homme avait dû suivre un entraînement acharné pour améliorer ses capacités de combattant, la tâche était loin d’être terminée, mais, il s’était permis de prendre quelque jour de repos et invité la jeune femme par la même occasion. Depuis la dernière fois, elle avait certainement dû passer son examen d’entrée à l’académie pour devenir genin. Avait-elle réussi ou avait-elle échoué ? Le jeune homme n’avait pas plus d’information sur le sujet, de toute façon, c’était une épreuve qu’elle semblait vouloir passer toute seule et c’était tout à son honneur. En parlant d’examen, le jeune homme n’allait pas tarder à en avoir un avec toute son équipe dans le but de devenir Chunin, était-il prêt lui aussi ? Une plus grande responsabilité l’attendait s’il réussissait à obtenir ce grade, des missions plus importantes, devoir gérer sa propre équipe. Beaucoup d’eau avait coulé sous les ponts depuis son diplôme de genin et il était prêt à passer à l’étape supérieure.

Une fois cette journée terminée, le jeune homme retourna donc à son domicile pour pouvoir se préparer pour le reste de la soirée qui l’attendait en charmante compagnie. L’impatience le guettait, cette journée de surveillance lui avait semblé être longue, très longue une éternité à vrai dire, mais, le plus difficile était à présent derrière lui. La première chose qu’il avait faite en rentrant chez lui était de retirer ses vêtements et de prendre une bonne douche pour se vider l’esprit. L’heure du rendez-vous était proche une fois préparer, il quitta son domicile. Enfin pas pour aller bien loin, je vous rassure, juste devant la porte où il attendait l’arrivée de la belle Hayashi qui ne devrait plus tarder. En parlant du loup, la voilà. Ryokai pouvait alors l’apercevoir, elle était vêtue d’un ensemble qui lui allait à ravir. Elle s’approcha alors de doucement vers lui pour l’embraser tout en enlaçant ses bras autour de lui, ses bras, c’était également mis autour d’elle pendant ce court baiser. Ses yeux son plongea alors dans les siens tout en lui disant.

- Bonsoir Leika. Tu m’as manqué, tu sais… Sinon tu vas bien ?

Dit-il en espérant que les choses s’étaient un peu améliorées pour elle, les reproches de ses parents, son violent combat contre Mizuki. On ne peut pas dire que la chance avait été de son côté c'est derniers temps. Enfin après les nouvelles échangées, il était temps de lui annoncer la nouvelle.

- Tu te demandes surement pourquoi je t’ai donné rendez-vous ici non ? Tu vois cette maison à côté de moi ? Celle avec la porte blanche, ben, c’est chez moi !

C’était chez lui oui, une assez belle maison en plein centre-ville. Le loyer n’était pas donné, c’est certain, mais, l’argent n’était pas un problème contenu de son statut parmi son clan.

- En réalité, j’habite ici depuis deux semaines, quelques jours après avoir passé notre nuit ensemble… J’aurai voulu te l’annoncer plutôt, mais, je n’en n’ai pas eu l’occasion. Du coup…

Il lui attrapa alors doucement la main en lui proposant.

- Ça te dirait que je te la fasse visiter ?

Dit-il en rougissant et en détournant légèrement le regard, il voulait également l’invité de manière définitive ayant tous les deux leur occupation sur le côté. Il était parfois difficile pour eux de se voir, du coup si elle venait à accepter sa proposition, ils pourraient se voir tous les jours. Enfin chaque chose en son temps, il ne voulait pas trop précipiter les choses. Il décida donc d’attendre le bon moment pour le lui faire cette proposition.

Nous nous étreignons mutuellement tout en échangeant un baiser qui se prolongea peut-être plus que de raison dans un lieu aussi passant. Je pris donc soin de mettre un terme à ce dernier avant d'observer le jeune homme d'un air ravi alors qu'il prenait de mes nouvelles. Je lui répondis donc avec un doux sourire :

"Je vais bien ne t'en fais pas !"

J'étais parfaitement remise de mes blessures et bien que j'en porte encore les bandages, les plaies autour de mes mains, poignets et bras étaient en train de cicatriser. Mais, je ne tenais pas plus que ça a ce que nous abordions le sujet. Non, j'étais ici pour une toute autre raison, qu'il ne tarda pas à me dévoiler en m'exposant enfin, sa nouvelle possession.

"Wow ! Ben dit donc !"

C'était, au premier coup d'œil, quatre fois plus grand que ce que j'avais pu visiter pour moi-même jusqu'alors. Ryokai devait vraiment bien gagner sa vie en tant que shinobi pour s'offrir un tel luxe. Cela me rendait presque rêveuse, mais je ne pouvais pas trop me prêter à espérer. Pas après ce qu'il s'était passé durant mon examen. Il me proposa alors de me faire visiter et silencieusement, j'approuvais d'un petit hochement de tête ainsi que d'un sourire :

"Ce n'est pas grave ! Je te suis ! Montre-moi donc ça ! Tu as eu des travaux à faire ?"

J'étais véritablement curieuse de découvrir cette maison et de voir comment il avait emménagé le tout. Il avait beaucoup de chance dans tous les cas d'avoir enfin pu prendre son indépendance. Ainsi, il aurait peut-être moins à subir la pression de ses parents et serait aussi, plus tranquille dans son quotidien. Nous nous avancions donc vers la porte et alors qu'il ouvrait cette dernière, je lui dis :

"Tu dois être vraiment tranquille ici ... Vivre tout seul et tout ..."

Moi qui en rêvais depuis un moment déjà.

Depuis ce fameux jour, elle devait certainement avoir guérir de ses blessures, en grande partie du moins depuis sa sortie de l’hôpital, surtout qu’elle affirmait que tout allait bien et c’était le principal. Elle avait encore quelque bandage par-ci par-là, mais c’était en grande partie terminé, un soulagement pour le jeune homme qui ne pouvait s’empêcher de s'en vouloir un petit peu. Main dans la main, il était donc sur le point de lui faire visiter sa nouvelle demeure qui d’apparence était plus impressionnant que la plupart des appartements qu’elle avait pu visiter jusqu’ici. Ryokai n’avait pas choisi la moins chère du village, c’est certain, mais quand on a les moyens, il serait idiot de s’en priver non ? Une maison assez grande avec un étage donnant sur un balcon qui permet d’avoir une assez belle vue, il y avait tout ce dont il avait besoin et il ne manquait de rien. Cette maison, elle était la première à bénéficier d'une visite, même ses parents n’étaient pas encore venus et ce n’était pas plus mal vu la situation actuelle entre lui et son père.

- Non ça va, le bâtiment a été rénové récemment donc, je n’ai pas eu de travaux à faire. Par contre pour le mobilier, j’ai dû en partie tout acheter vu que je n’avais pas grand-chose de base… Enfin, tu verras bien.

Il approcha vers la porte toujours en lui tenant la main préparant alors la clé pour ouvrir la serrure de son autre main. La tranquillité ? Oui, c’est vrai que lorsqu’on vit seul, on n’a pas les parents sur notre dos et on est libre de faire ce que l’on veut ou du moins en grande partie. Même si par moment, on ressent comme un vide au début, on finit par s’y habituer, mais il ne serait pas contre d’avoir de la visite de façon… Plus permanente non plus. Il voulait d'ailleurs lui faire cette proposition un peu plus tard, mais d’abord place à la visite. Je suppose qu’elle souhaite aussi avoir son indépendance de son côté, loger chez Natsuki était préférable à ses parents, mais ce n’était pas l’idéal non plus, c’était une situation temporaire. Il ouvra alors doucement la porte tout en lui avouant.

- Oui… Au moins, je n’ai plus ma famille constamment sur le dos. Je t’en prie entre.

Une fois la porte ouverte, il l’attira donc à l’intérieur dans la première pièce qui n'était autre que l’entrer. Elle n’était pas grande, mais elle donnait accès aux autres pièces de la maison, il y avait également un escalier en chêne massif qui donnait à l’étage ou se trouvait sa chambre et une chambre d’ami ainsi que la salle de bains au fond du couloir. La première pièce à visiter était la salle du salon, la pièce principale et certainement la plus grande. Toujours en lui tenant la main, il approcha de la seconde porte pour l’ouvrir de la main gauche et pénétra à l’intérieur de la pièce en sa compagnie. Une fois à l'intérieur, elle pouvait remarquer qu'il avait déjà acheté tout le mobilier nécessaire ou du moins en grande partie. Des fauteuils, un canapé, une table de salon tout cela dans un teint assez blanc ce qui était, il faut bien le dire un peu ressemblant à son ancien domicile. Il y avait également des meubles qui entouraient la pièce, dedans y était stocké des affaires comme la vaissellerie pour les grandes occasions.

- Voilà, c'est la pièce du salon, bien sûr, il y a certaine chose encore que je voudrais encore changer comme le papier peint qui ne va pas trop avec mon salon, mais cela ne presse pas. Sinon je suis assez content de mon choix, c’est assez grand même si bon comme je suis tout seul ça donne parfois une impression de vide.

La visite n’était pas terminée, il y avait encore quelque salle à regarder à savoir l’étage et la cuisine, mais rien ne presse, chaque chose en son temps. Il attendait également le bon moment pour lui faire la proposition de venir habiter ici avec lui, d’ici la fin de la visite peut-être ? Le jeune homme se tourna alors vers elle pour la prendre dans ses bras tout en déposant délicatement ses lèvres sur les siennes pour l’embraser avec un peu plus de fougue que le précédent. Ils étaient seuls cette fois-ci même si à l’extérieur, il n’avait pas vraiment fait attention si quelqu’un l’avait vu ou pas. C’était une manière pour lui de montrer à quel point elle lui avait manqué pendant ses deux semaine, bon il y avait la visite à l’hôpital, mais ce n’était pas la même chose surtout que les visites étaient limitées dans le temps. Après quelque instant, il brisa le baiser laissant afficher un large sourire lorsque ses lèvres, c’était retirer des siennes. Soudain, il s’excusa, ayant oublié les règles les plus élémentaires en tant que hôte.

- Oh, mais qu’elle mauvais hôte, je fais ! Va s’y assieds-toi, je t’en prie… Tu veux quelque chose à boire peut-être ?

Ainsi donc nous pénétrions dans la bâtisse. Arrivant dans un couloir, je me déchaussais, plus par automatisme qu'autre chose. Natsuki avait des règles très strictes à ce niveau-là et j'y avais rapidement pris goût au point d'adopter certains de ses tics.

Mais revenons en à nos moutons. Après avoir traversé un couloir, nous arrivions finalement dans ce qui semblait être le salon. Blanc et épuré malgré une tapisserie passablement démodée. Je ne disais rien et me contentais d'observer la pièce curieusement avant de me détacher doucement de lui pendant qu'il continuait ses explications afin de passer mes mains sur les meubles pour en tâter la texture. Au hasard, j'ouvris doucement un tiroir pour découvrir à l'intérieur une multitude d'assiettes en tous genre. Plutôt moderne en soit, mais :

"Pourquoi autant d'assiettes ? Tu comptes tenir des banquets régulièrement ?"

J'avais dit ça d'un ton tatillon. Ryokai était jeune et il venait juste de prendre son indépendance, je ne comprenais pas quel était l'intérêt d'avoir autant d'assiette chez lui, mais c'est aussi cette maladresse qui faisait son charme. Me retournant, je fermais le tiroir d'un mouvement de bassin avant de me diriger vers lui d'un air conquérant.

Ryokai semblait d'ailleurs avoir perdu un peu de sa timidité depuis que nous étions dans un endroit clos sans personne pour nous observer. Le baiser qu'il me donna fut beaucoup plus fougueux que tout à l'heure et je souriais tout contre ses lèvres jusqu'à ce qu'il se sépare de moi et retrouve ses habitudes beaucoup trop envahissante. L'observant d'abord avec curiosité. Je fis un pas vers lui, puis un autre avant de poser ma main à plat sur son torse pour lui, l'obliger à s'asseoir sur le canapé avant de m'installer sur ses genoux de façon possessive :

"Arrête d'être aussi ... Aussi poli avec moi !"

Je le regardais à présent avec un visage légèrement dur. J'essayais de lui faire passer un message :

"Je ne suis pas en sucre et je n'ai pas besoin que tu sois constamment au petit soin avec moi, même par politesse d'accord !"

Ma main glissa sur son visage alors que je l'obligeais à se plaquer dans le fond de l'assise du canapé afin de rétrécir l'espace entre nos deux corps. Ma main caressa doucement l'arête de son menton, avant de remonter vers son front pour caresser sur sourcils d'un mouvement lent. J'embrassais finalement son front après avoir écarté une mèche de cheveux avant d'enfouir mon visage au creux de son cou pour respirer son odeur. Toujours cette même odeur, si agréable, si réconfortante. Je déposais un baiser dans son cou tout en murmurant :

"J'adore ton odeur !"

Ouais, mais ça, il le savait déjà. Je lui volais un nouveau baiser avant de me redresser pour ne pas non plus le laisser imaginer trop de choses bien que ça soit sans doute déjà chose faites :

"Tu me montres la suite ? "

Pourquoi avoir acheté autant de vaisselle pour chez lui alors qu’il habite tout seul dans cette demeure ? Avait-il l’intention de tenir des banquets comme l’avait demandé la jeune femme sur un ton tatillon ? À vrai dire jusqu’ici, cela ne lui avait pas semblé étrange encore une dérive de son éducation sévère et stricte qu’il avait reçue de sa famille de noble. Oui, car c’était important de bien recevoir ses invités, d’où son insistance à prendre soin de Leika en lui proposant un rafraîchissement ce qui semblait ne pas avoir lui plu. Elle s’approcha alors de lui tout en déposant une de ses mains contre son torse musclé pour l’obliger à s’asseoir sur le canapé qui était juste derrière lui, tombant alors dessus le jeune homme la fixa avec ses yeux couleur perle. Elle prit position sur ses genoux d’une manière assez possessive en lui demandant d’arrêter d’être autant au petit soin avec elle. En voyant son visage, on pouvait voir qu’elle était sérieuse dans ses propos.

- Je sais bien que tu n’es pas en sucre voyons… C’est juste que c'est plus fort que moi, je ne peux pas m’en empêcher ! - Dit-il en détournant légèrement le regard pendant quelque instant avant de revenir fixer ses yeux couleur émeraude. Mais ! Je te promets de faire un effort là-dessus à partir de maintenant.

Encore une fois, c’était en partie à cause de son éducation même s’il n’était pas comme ça avec tout le monde. Elle était spéciale à ses yeux et du coup, il était encore plus aux petits soins avec elle, c’était une marque d’affection même si cela semblait l’incommoder. Ryokai était prêt à beaucoup de choses pour elle, il était même allé jusqu’à tenir tête à Mizuki une chose qu’il n’aurait certainement jamais faite auparavant. En tout cas, il avait promis de faire un effort là-dessus, on ne change pas du jour au lendemain non plus. Plaqué contre le dos du canapé, leur corps, c’était rapprocher et le jeune homme pouvait sentir ses doigts parcourir son visage ainsi que ses douces lèvres ce déposé sur son front. Elle avait alors enfoui son visage dans le creux de son cou tout en y déposer un léger baiser pour lui avouer qu’elle adorait son odeur. C’était réciproque vu que lui aussi aimait son odeur même si pour le moment, c’était elle qui en profitait.

La situation était en train de prendre une tournure intéressante et je ne vais pas vous mentir, certaines choses lui avaient traversé l’esprit à ce moment-là. Oui, cela reste un homme malgré tout ! Seulement la fête ne fut que de très courte durée, la jeune femme se retira de ses genoux pour se redresser, elle voulait voir la suite de la nouvelle demeure du jeune homme. C’est vrai, c’était le programme à la base, celui-ci avait un peu dérapé même si cela était très agréable. Une fois débout à son tour, il reprit la visite en passant cette fois-ci par la cuisine, celle-ci était de taille moyenne avec du carrelage en damier noir et blanc. On était sur du assez classique en matière de décoration, les meubles étaient de la même couleur ce qui donnait un assez bel ensemble.

- Voilà la cuisine !

Il n'y avait pas grand-chose d’autre à dire ici, c’était juste la cuisine quoi… Bien maintenant que le rez-de-chaussée était visité, on allait passer à la dernière étape. La visite de l’étage où il y avait bien entendu sa chambre et la salle de bains. Pour y parvenir, il fallait monter par son escalier. Celui-ci était en chêne massif et on pouvait voir que celui-ci était de très bonne qualité, peut être une création du clan de la jeune femme ? Sa chambre était très ressemblante à son ancien vu que la plus par du mobilier était le même, à savoir son lit et ses meubles. Il y avait également une porte coulissante qui donnait sur le balcon où il y avait une excellente vue sur l’extérieur.

- Ici, c’est ma chambre comme tu t’en doutes et là-bas, c’est la salle de bains… L’autre porte, c’est une autre chambre, mais, elle est vide pour l’instant.

Voilà, la visite était à présent terminée, elle était cependant libre de jeter un œil si le cœur lui en dit. Il se tourna alors vers elle, lui attrapant une de ses mains tout en plongeant son regard dans le siens. Il était sur le point de lui faire la proposition d’habiter ici avec lui, il n’était pas certain qu’elle accepte surtout qu’elle désirait son indépendance de son côté.

- Leika ? J’ai une proposition à te faire… Je sais que tu habites toujours chez Natsuki pour le moment en attendant de te trouver un appartement et je suppose que ça te dérange un peu. Alors voilà ce que je te propose, cela te dirait de vivre ici avec moi ? Comme tu l'as remarqué, on se voit rarement en ce moment à cause de nos obligations respectives, du coup cela nous permettrait de nous voir plus souvent aussi.

Nous avons fini par reprendre notre visite et finir cette dernière sur la même lancée qu'au départ. Tout se ressemblait ici et je ne voulais pas l'avouer à Ryokai, mais je trouvais que cela manquait de vie. Ce n'était pas l'univers dans lequel j'étais habituée à vivre tout simplement et bien que cela ne soit pas le mien, je savais malgré tout reconnaître un certain goût dans tout cela. Je soupirais alors que nous entrions dans la chambre. Toujours la même, la sienne. Cela là, je l'aimais bien, car son lit était vraiment spacieux et son armoire était impressionnante.

Un mince sourire se dessina sur mes lèvres en rependant à la nuit que nous avions passée ensemble et mes bras s'enroulèrent autour de son torse alors que je l'étreignais en me positionnant derrière lui. Cette pièce, je l'aimais vraiment beaucoup, et cela, sans avoir besoin de mentir. Je le serais un peu plus fort, sans rien dire tout d'abord puis finalement en déposant un baiser sur son épaule couverte de tissu :

"Ton appartement est très bien !" Murmurais-je.

Mais, la suite par contre, l'était beaucoup moins. J'accueillis sa proposition avec une certaine gêne. Devenant même écarlate, je cherchais en moi la meilleure façon de formuler ma réponse sans pour autant le blesser dans cette dernière. Finalement, je le contournais pour me positionner face à lui et je plongeais mon regard dans le sien :

"C'est vraiment très gentil à toi, mais je ne peux pas accepter…"

Je baissais les yeux un peu déçus de devoir refuser son offre de façon aussi abrupte :

"J'ai déjà signé pour avoir un appartement et j'ai vraiment besoin d'avoir mon indépendance à ce niveau-là. Vivre avec quelqu'un… Ça a toujours été comme ça depuis que je suis née. Là, j'ai vraiment ce besoin de me retrouver seule…"

Je lui souriais tristement tout en lui prenant la main :

"Cela ne m'empêchera pas de venir te voir plus régulièrement malgré tout maintenant… Tu as ton propre chez toi et c'est un peu ce qui m'empêchait de venir. Je ne voulais pas croiser tes parents pour ne pas les importuner…"

Et surtout, je ne voulais pas qu'il sache que leur fils entretenait une relation avec une Hayashi. Je détournais le regard, toujours rouge avant de m'asseoir sur le lit. Puis, une nouvelle fois mon regard se posa sur le visage de Ryokai. Comment allait-il prendre ma réponse. Mal sans aucun doute, mais maintenant qu'il avait son appartement et que j'aurais bientôt le mien, les choses seraient beaucoup plus faciles, il n'y avait pas à en douter. Je détournais soudainement la conversation en déclarant :

"Tu ne me devais pas un resto au fait ?"

Les bras de la jeune femme s’étaient enroulés autour de son torse alors que celle-ci se trouvait derrière lui et qu’elle avouait que son appartement était très bien après avoir déposé un baiser au niveau de son épaule qui était recouvert par ses vêtements. Le jeune homme avait fini par lui faire cette proposition qui lui trottait l’esprit depuis sont arrivé, c’était une libération même s’il n’était pas certain qu’elle accepte son invitation. Son cœur battait de plus en plus vite alors qu’il attendait sa réponse avec impatience, il avait dans l’espoir qu’elle accepte, car depuis cette fameuse nuit. Il ne l’avait pas énormément vue ses derniers temps, chacun ayant leur occupation de leur côté et c’était donc l’occasion de se voir plus souvent. Malheureusement pour lui, elle refusa son invitation. Elle avait déjà signé pour un logement de son côté, surtout qu’elle avait toujours été à la charge de quelqu’un, elle voulait tout simplement profité d’un peu de son indépendance.

La jeune femme lui souriait tout en lui prenant la main, elle le rassura alors en lui disant que cela ne les empêchera pas de se voir beaucoup plus souvent maintenant qu’il avait son propre chez lui. Avant même de lui faire cette proposition, il savait intérieurement que celle-ci allait peut-être refuser pour cette raison, pourtant, il l’avait posé malgré tout. Je ne vais pas vous mentir, il était un peu déçu d’entendre son refus, mais il ne lui en voulait pas pour autant, il en comprenait parfaitement les raisons. Il est vrai que sans la présence de ses parents, cela allait changer beaucoup de choses. Donc oui, il était un peu déçu, mais il ne voulait pas qu’elle s’en aperçoive alors il lui fit un léger sourire tout en lui avouant.

- Ce n'est pas grave. À vrai dire, je comprends tes raisons vu qu’il y a deux semaines, j’étais dans la même situation que toi et obtenir mon indépendance était capitale. En réalité, c’était surtout pour nous permettre de nous voir plus souvent…

La jeune Hayashi s’était alors assise sur son lit tout en posant son regard sur lui, elle était certainement un peu triste de devoir refusé son invitation, mais au moins elle avait été honnête ce qui était le principal dans l’histoire. Elle décida alors de détourner la conversation afin de changer de sujet, ce qui n’était pas plus mal en fait, lui rappelant qu’il lui devait un dîner au restaurant. À vrai dire, il ne l’avait pas oublié, c’était surtout que ses derniers temps, il ne l’avait pas vu beaucoup et donc par conséquence, il n’avait pas pu tenir sa promesse. Il fit alors quelque pas vers elle pour s’asseoir à ses côtés avant de finalement déposer sa main droite sur la sienne tout en lui disant ceci.

- Oui ne t’inquiète pas, je n’ai pas oublié ma promesse, tu sais. Du coup, on pourrait se faire ça la prochaine fois si tu es d’accord, tu me dis qu’elle jours t’arrange le mieux et je m’occupe de tout.

Il était peut-être un peu tard aujourd’hui pour réserver une table, mais pourquoi pas la prochaine fois ? C’était à voir avec l’horaire de Leika pour le coup. En attendant son idée de changer de sujet était parfait, car pour l’instant, il voulait à tout prix oublier ce moment de honte. C’était également le moment de lui demander comment aller son avancement dans sa future carrière de shinobi. Il lui carrerait alors doucement la main avec ses doigts.

- Sinon tu as des nouvelles pour ton examen ? Comment ça s’est passé ?

Ryokai ne pouvait pas savoir comment il s’était déroulé, d’où sa question.

Je parvins sans difficulté à décrypter la mimique passagère qui passa sur son visage au moment même ou je refusais sa proposition. Il était déçu, mais je pouvais comprendre. Moi aussi, je l'étais d'une certaine façon, mais je ne pouvais m'empêcher que ce n'était que mieux pour notre relation. Nous devions prendre notre temps et aménager ensemble, n'était pas forcément une façon de prendre son temps. Je réfléchissais rapidement, cela devait d'ailleurs se lire sur l'expression de mon visage, car ma mine sembla soudain pensive jusqu'à ce que je me glisse un peu plus proche de lui attrapant au passage sa main pour la déposer sur ma cuisse, par-dessus ma jupe. Je me saisissais alors de son visage pour le tourner vers moi afin de plonger mon regard dans le sien :

"Ne soit pas vexé, ce n'est pas à cause de toi et je pense qu'il est encore trop tôt pour ça, on se connaît à peine ! Nous avons tout notre temps pour nous découvrir tu ne crois pas ?"

J'avais de jolies paroles, mais ça ne l'empêchait pourtant pas de lancer le sujet fâcheux. Je savais que je ne pourrais pas y déroger bien longtemps de toute façon, donc autant ... Se jeter à l'eau. Mon regard évita le sien, se posant sur sa main sur ma cuisse alors que je marmonnais :

"J'ai échoué à l'épreuve pratique ..."

Pour dire la vérité, j'avais surtout refusé de courber l'échine en jouant la fausseté. Je me raclais la gorge avant de redresse timidement la tête :

"Je préférerais qu'on ne parle pas trop de ça si tu veux bien ! Ça te dérange si je reste un peu avec toi ce soir ? Ça nous fera du bien de passer du temps ensemble ! On pourra discuter ?"

Où peut être même faire d'autres choses ? Mais discuter serait déjà pas mal non ? Ça nous permettrait de nous connaître un peu mieux et peut être de découvrir des choses l'un sur l'autre ? Je me rapprochais doucement de lui, les yeux mis clos, pour l'embrasser tendrement sans prononcer la moindre parole. C'était léger et futile, mais aussi, tellement agréable. Je pouvais sentir son souffle contre la peau de mon visage, mais surtout ses lèvres et une nouvelle fois son odeur. Je reste tout contre lui lorsque nos lèvres se séparent enfin avant de murmurer :

"On se fait un truc à grignoter tous les deux et on se pose un peu sur le canapé ?"

Oui, il était un peu déçu de voir qu’elle avait refusé son invitation et malgré ses efforts pour le cacher, Leika avait réussi à remarquer sa déception. Elle lui prit alors la main afin de la déposer sur la partie de sa cuisse où il y avait sa jupe en jean tout en se rapprochant un peu de lui. La jeune femme lui saisissait le visage des deux mains afin d’attirer son regard dans le siens pour lui demander de ne pas se sentir vexer. Oui, c’est vrai leur relation était encore récente et cette invitation était peut-être prématurée, mais encore une fois, c’était surtout pour la voir plus souvent et lui rendre service. Bien sûr, une partie de lui aurait aimé vivre avec elle d’où sa déception, mais il était inutile de se presser pour autant. Ils avaient tout le temps pour ça non ? C’était également à cet instant qu’il lui avait demandé de nouvelles de son examen sens savoir que celle-ci avait échoué. Son regard s’était alors détourné de lui pour finalement se déposer à l’endroit où sa main avait été placée.

- Je suis désolé Leika, je ne savais pas, je ne voulais pas te…

Oui, il ne voulait pas lui faire de la peine en posant cette question. Ryokai n’était pas au courant de l’histoire et voulait juste en avoir des nouvelles en pensant que celle-ci était bonne. Alors qu’il était prêt à en parler d’avantage, la jeune femme lui demanda alors le contraire. Très bien, le jeune homme n’allait pas non plus la forcer à parler d’un sujet dont elle préfère oublier pour l’instant surtout que Leika ne voulait pas mélanger leurs deux aspects de vie dans leur relation. Il déposait alors une de ses mains sur la joue du visage de la jeune femme afin d’attirer son regard dans ses yeux de perle pour lui avouer.

- Très bien, mais si un jour, tu souhaites en parler, je suis là ! – Dit-il alors qu’il caressait sa joue avec le pouce de sa main qui était encore sur son visage. – Sinon, non cela ne me dérange pas, bien au contraire ! Tu peux rester autant de temps que tu le voudras.

Il lui fit alors un large sourire et celui-ci était sincère contrairement au précédent où il cherchait à cacher sa déception. Discuter avec elle était aussi une bonne idée, car malgré tout, ils avaient encore beaucoup à se dire à l’un l’autre pour bien se connaître. C’était en grande partie déjà le cas sur les événements récents en tout cas. Elle déposa alors ses douces lèvres une nouvelle fois sur les siennes pour l’embraser tendrement, c’était plus léger que celui du jeune donné quelque minute plutôt, mais cela ne change rien. C’était toujours aussi agréable peu importent le nombre de fois que cela s’était produit, elle finit par lui murmurer quelque mots après avoir terminé son doux baiser.

- Oui pourquoi pas ! Tu as une envie particulière peut-être ?

Ryokai n’était pas un grand cuisinier, mais il savait se débrouiller de ce côté-là. Son autre main était toujours sur la cuisse de la Hayashi n’ayant pas bougé d’un pouce à part quelque caresse pendant leur court baiser. C’était une sensation agréable surtout que c’était une partie du corps que Ryokai aimait le plus chez une femme. Bien que cette position fût agréable, il était préférable de descendre au rez-de-chaussée afin de préparer quelque chose à manger et de continuer cette discussion sur le canapé comme l’avait demandé Leika. Retirant alors sa main afin de chercher et d’attraper celle de la jeune femme afin de l’attirer avec lui dans ça descend dans la pièce du salon avant de finalement la relâcher avant de s’asseoir sur le canapé.

- Sinon ta journée s'est bien passée ? Moi, j'ai dû faire la surveillance au niveau des remparts toute la journée et il ne s'est pas passé grand chose. Enfin, je suppose que c'est mieux ainsi après tout !

Nous nous étions redressés après qu'il est accepté ma proposition et cela nous permit de regagner le bas de la maison. J'avais comme une envie de faire mes marques ici. C'était peut-être une mauvaise chose, mais j'avais vraiment envie de m'investir dans cette relation et je n'étais pas non plus resté insensibles aux paroles du jeune homme qui semblait déçu que nous ne voyons pas plus. J'allais faire des efforts pour que cela change. Peut-être venir ici un peu plus souvent serait une bonne idée.

Une fois dans la cuisine, je prenais les choses en main, imposant directement cela :

"Je vais faire des crêpes ! Je veux bien que tu me serves quelques choses à boire en attendant !"

C'était simple à réaliser et rapide aussi. Je ne savais pas ou se trouvais les choses et après un petit regard vers Ryokai, j'ouvrais un à un les tiroirs pour trouver ce dont j'avais besoin. Un poêle, un cul de poule, un fouet, des œufs, du lait, de la farine, de la fleur d'orange et tout le reste. Je procédais rapidement à ma réalisation sans pour autant oublier que j'étais soumise à une certaine observation. Je ne savais pas trop comment Ryokai verrait le fait que j'évolue de cette façon chez lui. Sans vraiment de gêne, fouillant dans les tiroirs. Pour ma part, j'essayais juste de prendre mes marques, mais comment lui, le percevait-il ? La langue légèrement sortie de la bouche alors que je battais vigoureusement la pâte, je risquais un regard dans sa direction dans une mimique qui avait tout de comique. Croisant son regard, je lui fis une grimace dans l'espoir de le faire rire avant de reprendre mon ouvrage. Pendant ce temps, le Hyuga me faisait la conversation et je répondis à sa question :

"Je travaille dans une boulangerie depuis quelques jours. Du coup, ce matin, je travaillais ! Cet après-midi, j'ai fait quelques exercices en rapport avec l'entraînement que Natsuki veut que je suive à la lettre, puis j'ai été voir mon petit vieux pour une mission ! Rien de bien folichon, mais au moins ça m'occupe et j'en ai besoin !"

Je lui souriais tout en faisant une mimique sur moi-même, lui indiquant de s'approcher de moi pour me faire un câlin pendant que je mettais la poêle à chauffer pour faire cuire les crêpes.

Assis confortablement sur son canapé le jeune homme attendais que la Hayashi le rejoigne à ses côté histoire donc de discuter un petit peu vu que tel était son souhait. Pourtant, la jeune femme avait d’autre plan en tête, elle s’était apparemment décidé à préparer le repas ou du moins, quelque chose à manger bien que ce n’était pas vraiment à elle de le faire. Ryokai n’était pas très à l’aise à cette idée vu qu’elle était son invité, c’était donc à lui de s’en occuper en tout cas, c’est ce qu’il avait appris. Bien sûr, elle lui avait demandé d’arrêter d’être autant aux petits soins avec elle, il pouvait donc déjà avoir un aperçu de sa réaction s’il venait à lui faire là remarque. Enfin, c’était peut-être mieux ainsi, le jeune homme savait se débrouiller un minimum en cuisine, mais il n’avait pas non plus un grand talent là-dedans. Leika s’était donc empressé de prendre la direction de la cuisine et annonça son choix de plat qui était des crêpes, une préparation simple et rapide ce qui n’était pas plus mal. C’était également l’occasion pour lui de goûter une nouvelle fois à sa cuisine.

Le jeune homme ne pouvait pas rester assis tranquillement dans son canapé alors que Leika avait pris les choses en main. Non ! Il décida alors de quitter sa place aussi confortable soit-elle et de la rejoindre de la pièce adjacente au salon. Elle avait également accepté de recevoir un petit rafraichissement cette fois-ci ce que le jeune homme s’empressa d’aller lui chercher en prenant un verre sur l’armoire du haut. Il lui versa donc un grand verre de limonade après avoir été cherché la bouteille dans son frigo et ayant ajouté quelque glaçon au passage. La jeune femme s’était donc pris la peine de regarder dans chacune de ses armoires, certainement à la recherche d’ustensile de cuisine pour sa préparation. Elle s’était permis de faire tout ça sans lui demander la permission, si c’est parent avaient vu ça, ils seraient certainement dans tous leurs états, mais pour lui cela n’était pas grave. Quelque minute plutôt il lui avait fait la demande de vivre avec lui du coup, elle pouvait considérer cette demeure comme la sienne, en tout cas à ses yeux.

Déposant alors le verre de limonade fraiche à côté d’elle. Ryokai laissa alors échapper un petit rire de sa bouche après avoir vu la grimace de son invité lorsque leur regard, s’était croisé ! Alors qu’elle battait la pâte de façon énergique, Leika lui raconta à son tour la journée qu’elle avait passée avant sa venue à son invitation. Apparemment, elle avait obtenu un autre travaille vu qu’elle travaillait dans une boulangerie au lieu de faire l’assistante de sa mère à son cabinet de vétérinaire. Après les récents événements, c’était tout à fait normal qu’elle ait préféré changer de travail même si à la base ce n’était pas un travail, mais plus une aide à sa mère. Elle avait également passé une partie de sa journée à effectuer les exercices que lui avait demandés Natsuki son chef d’équipe. Par contre voir son petit vieux ? Ryokai n’avait pas vraiment compris de quoi elle parlait, mais en tout cas, cela semblait faire partie de sa mission ! Peut-être cela avait un rapport avec son examen ?

- Eh ben dit donc tu n’as pas chômé toi aujourd’hui haha ! Moi ça fait également quelque semaine que je m’entraîne une fois ma garde terminé, mais vu que tu venais aujourd’hui, j’ai préféré rentrer directement.

Oui, il s’était décidé à reprendre l’entrainement à fond pour booster ses capacités de combattant, enfin une journée de repos ne fait de mal à personne non ? Surtout qu’il ne voulait pas avoir l’air fatigué devant la jeune femme. Ryokai tourna alors une nouvelle fois son regard vers elle pour apercevoir ses mimiques qui l’incitaient à venir près d’elle. Il s’était alors placé dans son dos, enroulant ses bras autour de son ventre pour l’étreinte légèrement sans pour autant la gêner dans sa préparation. Sa tête était placée sur son épaule, touchant une de ses oreilles avec sa joue droite, il était si proche d’elle qu’il pouvait facilement sentir son odeur. Une odeur qui lui était très agréable pour lui et ses narines ! Inspirant doucement son parfum naturel laissant son souffle légèrement touché la peau de son cou, lui murmurant à l’oreille.

- J’aime ton odeur moi aussi, elle est… Enivrante !

Ses sens en étaient tout émoustillés ! Il déposa alors un léger baiser sur sa joue alors qu’elle avait commencé à cuir sa préparation. Ses mains lui caressaient délicatement le ventre alors que la faim commençait à se faire sentir, il n’avait pas encore mangé depuis son retour du travail, il avait également hâte de goûter à sa cuisine. Ses lèvres touchèrent alors la peau de sa nuque embrasant alors son cou tout comme elle l’avait fait avec lui, il lui dit alors.

- Tu veux de l’aide pour quelque chose ? Je vais peut-être déjà préparer la table !

Bien qu’il fût agréable de l’avoir dans ses bras, il devait préparer la table pour pouvoir manger une fois que ses crêpes seront terminés. Le jeune homme ouvra alors une des armoires en prenant alors deux assiettes, une pour chacun ! Il prépara également les couverts ainsi que le reste nécessaire à leur repas tel que de la confiture ou encore du chocolat à tartiner pour mettre sur les crêpes.

Ce fut une immense satisfaction personnelle lorsque je vis le jeune homme s'approcher de moi et se caler dans mon dos, enserrant mon ventre de ses mains puissantes et gazouillant dans mon cou en m'embrassant délicatement. J'en profitais immédiatement pour relâcher chaque muscle de mon corps, me délectant de ce contact tout en frissonnant lorsque je sentis son baiser contre ma peau, je fermais légèrement les yeux en me laissant aller à un soupir avant de reprendre conscience de la poêle que j'avais entre les mains. Il était temps de préparer la cuisson et je fis sauter une dizaine de crêpes dans une assiette que j'avais préalablement disposée là tout en observant d'un œil attentif ce qu'était en train de faire le jeune homme. Il mettait la table et je fis la moue en le regardant. Lui faire perdre ses habitudes allait être plus compliqué que prévus. Attrapant mon verre de limonade pour le siroter pendant qu'une des crêpes était en train de cuire, j'avisais rapidement un plateau qui trônait dans la cuisine. Je le ramenais alors au jeune homme :

"On ira manger dans le salon d'accord ?"

Je ne voulais pas lui imposer non plus, mais j'avais envie d'autre chose que de m'asseoir loin de lui autour d'une table. Non, je préférais quelques choses de beaucoup plus intimes, de plus convivial dirons-nous. Mon regard se fit légèrement suppliant lorsque je lui avais fait ma proposition. Il ne pourrait pas vraiment me le refuser alors sans rien ajouter de plus, je me remettais à faire sauter des crêpes, un sourire doucereux aux lèvres jusqu'à ce que je juge que nous en ayons assez pour nous sustenter. Je mis alors un peu d'ordre dans la cuisine. Lavant les plats et ustensiles dont je m'étais servie dans levier et rejoignant rapidement Ryokai avec le plat de crêpes. L'air de rien, je me laissais tomber à ses côtés dans le canapé, m'affalant sur ce dernier après avoir déposé l'assiette sur la table basse à côté du plateau contenant les couverts.

"Pfiouuu ! Ça fait du bien de s'asseoir un peu !"

À vrai dire, je commençais vraiment à sentir la fatigue de toute la journée dans mes jambes. C'était peut-être normal, car nous avions parlé et il était déjà vingt et une heure. L'heure à laquelle généralement, je me laissais tomber dans mon lit, épuisée par ma journée et prête à recommencer le lendemain avant même que le soleil ne se lève. Travailler dans une boulangerie avec des avantages, mais aussi des inconvénients. Devoir se lever très tôt en était un, mais bon, aujourd'hui, j'allais faire un effort, malgré tout, je ne pue m'empêcher de poser ma tête contre l'épaule du jeune homme en fermant les yeux quelques secondes :

"Je suis trop bien là !"

Oui, enfin, c'est l'instant que choisi mon ventre pour me rappeler son existence en grognant avec puissance. Dès lors, je rouvrais les yeux en rougissant :

"J'ai trop faim !"

Je n'avais pas pris de repas depuis le matin, donc c'était peut-être normal aussi ? Je m'empressais de me rouler une crêpe avec du sucre avant de l'engloutir derechef.

Le jeune homme s’était donc permis de préparer la table pour pouvoir déguster ses délicieuses crêpes qui n’allaient pas tarder à être prêtes. Il ne pouvait pas non plus la laisser tout faire quand même ! C’était déjà assez gênant pour lui malgré qu’il lutte contre les habitudes qu’on lui avait inculquées depuis son plus jeune âge. Il voulait faire disparaitre un peu cet aspect de lui-même afin de lui faire plaisir, mais on ne change pas ses habitudes du jour au lendemain, ses choses-là prenne du temps ! Leika qui venait de lui apporter un plateau était plutôt d’avis de manger dans l’autre pièce. Manger dans le salon était un peu plus intime même si le jeune homme n’avait pas l’habitude de déguster son repas dans un canapé ! Ryokai aurait très bien pu refuser sa demande pour plusieurs raisons, notamment la peur d’abîmé son nouveau salon qui lui avait quand même demandé beaucoup d’argent. Mais ! Il était incapable de lui refuser quelque chose surtout avec un regard aussi suppliant. Le Hyûga déposa un baiser sur ses lèvres qui ne dura qu’un instant, il lui avoua alors avec le sourire.

- Très bien comme tu voudrais, tu sais bien que je ne peux rien te refuser !

Il laissa échapper un léger rire en avouant cela pourtant, c’était la stricte vérité, la jeune femme avait une place importante dans son cœur et il était incapable de lui refuser quoi que ce soit ! Il prit alors les assiettes et le reste des affaires qu’il avait déjà préparé pour installer le tout sur la petite table blanche qui était devant son canapé. Tout était blanc et c’était là le gros problème, la moindre tache allait être une catastrophe ! La jeune femme ne tardait pas alors à le rejoindre accompagné d’un plateau rempli de crêpes qu’elle déposa sur la table juste avant de s’affaler sur le canapé à côté de lui. Après avoir passé autant de temps debout, elle était contente de pouvoir s’asseoir et de prendre un peu de repos, la journée avait été longue pour elle. La tête de Leika s’était alors posée sur son épaule, ayant fermé les yeux quelque instants pour profiter un peu de ce moment de détente.

- Oui moi aussi…

Un bruit grognant sorti tout droit de l’estomac de la jeune Hayashi se fit entendre, sa faim était apparemment très importante et n’avait certainement pas mangé depuis un moment. Ses joues étaient légèrement rouges, certainement gêné de la situation dans laquelle son ventre l’avait mis. Ryokai ne put s’empêcher de lâcher un petit rire alors qu’elle s’empressa d’enrouler une crêpes dans du sucres avant de l’avaler aussi tôt. Le jeune homme en fit de même, mais lui prenait bien son temps en prenant des petits bouchers. Prenant alors la première boucher, il finit par lui avouer ceci !

- Leika, elle son vraiment délicieuse tes crêpes !

Oui, c’était tellement délicieux qu’il avait du mal à garder ses bonnes manières en prenant de plus grosse boucher qu’a l’habitude. Il ne pouvait pas alors s’empêcher d’en prendre une autre vu qu’elles étaient tellement bonnes. Après quelque minute, il avait l’estomac bien rempli et ne pouvait plus en avaler d’avantage ! Le jeune homme se releva alors et poussa légèrement la table vers l’avant pour faire de la place pour se mettre à genoux devant elle. Il avait dans l’idée de la remercier de lui avoir préparé un aussi bon repas en lui donnait un petit massage des pieds, surtout qu’il lui en devait déjà un à la base ! Il lui retira alors délicatement la chaussette qui lui recouvrait le pied pour ensuite le prendre avec ses mains viriles et commencer sa séance de massage.

- Je sais que tu m’as demandé d’arrêter d’être autant aux petits soins avec toi, mais laisse-moi au moins te remercier comme il se doit ! Tu as eu une longue journée, tu as bien mérité un massage ! Surtout que je t’en dois un depuis notre balade au Lac Tetsu.

La bouche pleine de sucre, je mâchais doucement tout en le regardant lui aussi faire. Il n'y avait pas à dire. Malgré tout, il garderait une certaine prestance même quand la situation ne le demandait pas vraiment. Je rigolais devant sa façon si délicate de manger alors que moi, j'avais déjà englouti trois crêpes sans demander mon reste dans l'espoir d'apaiser mon estomac affamé. Finalement, lorsque je fus repu, je me laisser aller dans le plus profond de l'assise du canapé tout en regardant d'un air doucereux le verre que je tenais dans la main. C'est vrai que nous n'étions pas trop mal ici. Je pourrais bien y prendre goût même si la décoration manquait passablement de vie pour moi. Je fermais donc les yeux quelques secondes, histoire de profiter de cet instant pour essayer de regagner un peu d'énergie.

C'est précisément l'instant que choisi Ryokai pour quitter sa position à mes côtés sans vraiment que je n'en tien compte. Peut-être allait-il aux toilettes ? Pourtant, lorsque je sentis ses mains effleurer l'une de mes chevilles, je rouvris les yeux en ayant un mouvement naturel de recul. L'apercevant alors à mes pieds, je rougis de plus belle alors qu'il me retirait ma chaussette :

"Qu'est-ce …"

Je n'eus pas le temps de formuler ma question, qu'il y répondit en me faisant rougir encore d'avantage. Cette situation devenait dérangeante, mais je ne pouvais pas refuser, car au vu de son visage, je savais qu'un refus de ma part serait pris comme une forme de rejet et qu'il en serait vraiment vexé. Alors, je le laissais faire sans rien dire. Retenant certaines mimiques par moment, car j'étais assez chatouilleuse, mais tout cela sans ôter une seule seconde le rouge de mes joues.

"Tu n'as pas à faire ça !" Déclarai-je malgré tout dans une certaine forme de rébellion en détournant le regard.

Oui, enfin, il n'y avait pas à dire quand même, cela restait malgré tout agréable. Beaucoup plus que je n'aurais pu le penser. Je me détendis donc gentiment, l'observant procédé malgré ma gêne et cela durant les longues minutes que cela dura.

C'était peut-être con de ma part de réagir de la sorte. N'importe qui aurait apprécié, mais je n'étais pas le genre de personne habituée aux câlins. Cela ne m'empêcha pas pourtant de m'assoupir au bout d'un moment.
Lorsque je rouvrais les paupières. Ryokai semblait avoir disparu, mais sans doute n'était-il pas très loin. La table avait été débarrassée et une couverture était posée sur moi pour me tenir chaud. Je bougeais à peine, le cherchant du regard avant de finalement, le voir revenir dans la pièce et s'installer à côté de moi. Par automatisme, je me lovais contre lui en murmurant d'une voix rauque :

"Il est quelle heure ?"

Je ne savais pas vraiment durant combien de temps je m'étais assoupie. Pas trop, j'espérais. Un petit rire traversa alors ma gorge alors que je restais tout contre lui :

"Et c'est à ce moment-là que tu me prends dans tes bras pour m'emporter dans ta chambre pour me faire sauvagement l'amour, c'est ça ?"

J'avais dit ça comme ça, sans vraiment réfléchir. Vous voyez un peu. C'était tout à fait le genre de remarque que l'on aurait dite dans une comédie théâtrale, sauf que là, nous étions dans la vraie vie.

Alors que la jeune femme avait fermé les yeux pour prendre un peu de repos après cette longue journée, Ryokai décidait de quitter sa place aussi confortable soit-elle. Il n’avait pas l’intention d’aller bien loin, poussant alors la table qui était devant le canapé, le jeune homme se mit à genoux devant elle avant de se saisir de l’un de ses pieds pour lui retirer doucement la chaussette que le recouvrait. Elle ouvra alors les yeux, voyant le jeune homme à ses pieds et devint tout rouge alors qu’il commençait doucement à poser ses mains dessus pour lui faire un petit massage. Ses doigts parcouraient alors son pied et exerçaient une légère pression à certains endroits, le jeune homme n’avait pas l’habitude de faire ce genre de choses. Pourtant, il n’avait pas hésité une seule seconde alors qu’il venait d’en prendre la décision. Au début, elle semblait réticente en lui disant qu’il n’avait pas à le faire, mais elle ne l’avait pas pour autant repousser !

- Peut-être oui, mais ! J’en ai envie, alors ferme les yeux et détend toi un peu d’accords ?

Il continua alors sa petite séance de massage pendant quelque minute avant de finalement déposer son pied pour se concentrait sur l’autre qui lui aussi en avait besoin ! Une fois encore ses mains douces lui parcouraient le pied en espérant que cela lui était agréable. Après avoir fermé les yeux et s’être détendu, la jeune femme s’était finalement assoupie pendant que le Hyûga lui massait les pieds. Il retira alors ses mains tout en posant doucement son pied au sol pour ne pas la réveiller. Le jeune homme se redressa pour prendre le chemin vers les escaliers afin de monter à l’étage pour venir chercher une couverture pour Leika. Il ne voulait pas qu’elle attrape froid alors il la recouvra de la couverture délicatement tout en déposant un doux baiser sur son front alors qu’elle dormait paisiblement. Ryokai tournait alors son regard vers la table tout en récupérant ce qu’il y avait dessus afin de débarrasser la vaisselle pour déposer le tout dans l’évier.

Alors que la jeune femme était toujours dans les bras de Morphée, il remplit l’évier d’eau d’une température assez chaude ainsi que du savon pour commencer à nettoyer les ustensiles qui avaient été utilisés pour faire le repas. Il n’y avait pas grand-chose à faire, mais au moins comme ça, c’était fait ! Il avait également rangé le sucre et le reste qui avait servi à recouvrir leurs crêpes. Il quittait alors la cuisine pour finalement voir que la jeune femme s’était réveillée, le jeune homme revint alors à ses côtés alors que celle-ci s’était blottie contre lui à peine assis. Elle lui demandait alors quelle heure il était, oui, elle avait peut-être peur d’avoir dormir trop longtemps alors qu’il ne s'était écoulé pas plus d’une demi-heure depuis qu’elle s’est assoupie. Cela n’empêche pas qu’il soit presque vingt-deux heures et du coup, il commençait à ce faire tard.

- Je pense qu’il est bientôt vingt-deux heures. Alors dit, moi cette petite sieste t'a fait du bien ?

Elle n’avait pas dormi très longtemps, mais parfois une petite sieste comme ça fait autant de bien qu’une nuit de sommeil. Elle était alors blottie contre lui lorsque tout à coup, elle venait de dire quelque chose qui avait grandement surpris le jeune homme. C’était peut-être sur le ton de l’humour, mais elle avait quand même parlé de lui faire sauvagement l’amour ! Bien sûr, c’était une étape importante dans une relation et l’idée lui avait certainement traversé l’esprit à plus d’un titre, mais était-elle sérieuse ?

- Eh bien pour être honnête avec toi, je dois dire que cette idée m'a déjà traversé l’esprit oui, surtout que… La fameuse scène où je te prends dans mes bras pour t’emmener dans ma chambre était déjà arrivée une fois ! Dit-il en laissant échapper un petit rire de ses lèvres.

En plus, il avait déjà pu admirer une partie de son corps nue avec son dojutsu sans vraiment le vouloir, c’était un accident. Bien sûr, c’était un noir et blanc, car oui, le Byakugan ne dispose toujours pas de la vue en couleur, mais cela était suffisant pour lui travailler l’esprit. Il lui prit alors la main pour la joindre dans la sienne, ayant les joues légèrement rouges lorsqu'il lui avouait.

- Pour ce qui est de la dernière partie, cela ne dépend pas que de moi…

Oui, car lui faire un massage des pieds alors qu’elle était un peu réticente était une chose ! Lui faire l’amour en était une autre surtout qu’il n’avait pas oublié ses paroles de cette nuit-là ! Non, il ne voulait pas jouer avec elle, il voulait que ce moment soit accompagné des sentiments qui vont avec et non une histoire sans lendemain en perdant toute possibilité de la revoir un jour.

La tête posait contre la sienne, j'écoutais ses paroles avec une certaine insouciance du danger, tant bien pouvait-il y en avoir un. J'écoutais ses paroles, approuvant sa première question et lorsqu'il m'avoua que la dernière partie ne dépendait pas que de lui, je rapprochais doucement ma tête de son visage pour l'embrasser de façon fugace. Je restais alors tout contre lui, mes lèvres effleurant les siennes, ma langue glissant contre ses dernières sans prononcer la moindre parole. Je me contentais de garder cette intimité entre nous, toujours rouler dans la couverture dans laquelle il m'avait drapé. Faire l'amour était une étape importante de notre relation, mais je voulais pousser un peu le jeune homme dans ses retranchements. On ne pouvait pas avoir été élevé dans des principes aussi stricts que tout ce qu'il me démontrait depuis que nous nous connaissions et être prêt à déflorer une jeune femme comme ça du jour au lendemain en pensant que c'était facile… Physiquement sans aucun doute, moralement… Peut-être beaucoup moins. Et pour les garçons, le mental était très important pour ces choses-là. Et puis avouons le malgré tout, je n'étais pas prête pour passer cette étape, même si un rapprochement plus physique, ne me dérangeait nullement. Détachant ma main de la sienne, je finissais par glisser cette dernière au travers du tissu de sa chemise. Effleurant son torse, détachant un à un les boutons pour avoir une plus grande… Mobilité. Le regard perdu dans le sien, je laissais ma respiration s'accélérer et faire monter doucement la température à mesure que je me glissais sur ses jambes, collant mon corps au sien, mon bassin donnant une cadence presque naturelle à se rapprochement. Pourtant, je savais que je ne devais pas pousser trop loin. Je rompais notre baiser au bout d'un moment, sourire aux lèvres en murmurant :

"Ce ne sont pas des façons de faire monseigneur Hyuga … Indigne de votre rang et votre statut !"

Je pouffais doucement avant de l'embrasser une nouvelle fois. Moi aussi, j'étais issue d'une famille ou ce genre de geste, de rapprochement aurait été complètement déplacé en dehors d'un mariage. Mais j'étais bien loin de respecter tous ces principes. Malgré tout, je préférais couper l'herbe avant qu'elle ne soit trop longue :

"Je ne suis pas contre un rapprochement plus physique… Mais je ne suis pas encore prête à passer ce cap… Pas encore !"

C'était sans doute naïf d'avouer la chose de cette façon, mais je n'avais pas forcément envie d'une première fois dans la précipitation sans forcément connaître mon partenaire. Ryokai serait parfait pour ça, une fois que nous aurions poussé un peu plus loin notre découverte l'un de l'autre. Pour l'heure :

"Je compte sur toi pour y mettre du tien…"

Était-ce là une façon pour moi de lui donner l'autorisation de faire des choses inconvenantes en temps normal ? La réponse était oui. Je me rapprochais alors de lui pour lui demander :

"Je peux dormir ici cette nuit ?"

Il n’avait plus qu’à attendre sa réponse pour être fixé, car cette décision devait être prise par les deux personnes concernées, il n’avait pas l’intention d’aller plus loin sans son accord. Cependant, allait-il pour autant donner le siens si la jeune femme acceptait de le faire ? Il avait brisé de nombreuses règles depuis qu’il la fréquentait, sa famille serait certainement contre cette relation, le jeune homme n’avait pourtant fait que suivre son cœur jusqu’ici. Malgré tout, il ne pouvait pas non plus faire une croix sur tout ce qu’il avait appris et se laisser simplement guider par ses pulsions masculines. Il n’avait pas forcément l’intention de refuser non plus, la situation était assez confuse pour lui, peut être que lorsque Leika aura donné sa réponse tout lui semblera un peu plus claire. Sans dire un mot, elle avait reproché doucement son visage, déposant alors ses lèvres sur les siennes pour l’embraser de manière plutôt fugace. Était-ce une sorte de réponse ? Non, il ne fallait pas sauter aux conclusions de cette manière, tant bien même que ce baiser était plus intense que les autres.

Le jeune homme avait le haut du corps à découvert, elle avait détaché un à un les boutons de sa chemise alors que sa main lui parcourait le torse. Ses mains s’étaient alors glissées sous la couverture pour lui caresser délicatement le dos alors que ses lèvres n’avaient toujours pas quitté les siennes. Leurs corps, c’était rapprocher, il pouvait ressentir les formes généreuse qui faisaient d’elle une femme se coller contre lui. Il avait de plus en plus chaud alors que son rythme cardiaque avait accéléré tout comme sa respiration. Alors que les choses étaient devenu un plus intime, la jeune femme lui avait murmuré quelque parole avait de reprendre à nouveau leur baiser.

- Je pourrais en dire autant de vous… Mademoiselle Hayashi ! Dit-il alors qu’il avait déposé son doigt sur le bout du nez de son nez.

Était-ce réellement indigne de son rang et de son statut ? C’est vrai que ce genre de chose aurait été désapprouvé en dehors d’une union des deux personnes par le mariage. Finalement, la jeune femme lui donnait une réponse à sa question, elle n’était pas contre un rapprochement plus physique sans pour autant brûler la dernière étape. Sourire aux lèvres, le jeune homme lui avouait.

- Je ne suis pas contre non plus…

Elle n’était pas encore prêt à passer leur relation à ce niveau-là pour le moment. Il était encore trop tôt pour passer à l’acte, mais un rapprochement plus physique était déjà une bonne évolution. Elle comptait alors sur lui pour y mettre un peu du sien, était-ce une invitation à aller plus loin sans dépasser la limite qui avait été fixée ? Se rapprochant un peu, la jeune femme lui avait demandé si elle pouvait passer la nuit ici, une question dont elle avait certainement déjà la réponse. Il prit alors un regard assez sérieux, frottant alors son menton avec ses doigts en prenant un air réfléchis.

- Te laisser dormir ici ? Hum laisse-moi réfléchir… Bien sûr, il voulait juste la taquiné un peu ! Il finit par lâcher un sourire tout en lui déposant sa main contre sa joue alors qu’il lui avouait. - Je plaisante, bien sûr que tu peux dormir ici.

Il déposa alors ses lèvres sur les siennes pour l’embraser avec fougue, une de ses mains, c’était alors glissé sous son chemisier lui parcourant le ventre. Ses lèvres finirent par atteindre sa joue pour ensuite descendre de plus en plus jusqu’à atteindre la peau de son cou qu’il embrasa. Il retira alors sa main de son ventre pour passer son bras sous ses jambes alors qu’il lui murmurait doucement à son oreille.

- Accroche-toi à moi, je vais t’emmener à ta chambre !

Enfin, c’était surtout sa chambre même si à ses yeux cela n’avait aucune différence, il se releva donc en prenant Leika dans ses bras de la même manière que leur premier nuit ensemble. Pas à pas, le jeune homme escaladait les marches d’escalier alors que son regard ne quitta pas celui de la jeune femme dans ses bras. Il finit par arriver devant la porte de sa chambre, ouvrant celle-ci de la main droite alors qu’elle avait ses bras autour de son cou. Déposant alors la belle demoiselle sur son lit !

Indissociable de ses bonnes matières, Ryokai me transporta jusqu'à la chambre après m'avoir taquiné un peu en vue d'un éventuel refus. Je ne disais rien, me contentant de l'embêter légèrement pendant qu'il me transportait en lui dévorant le cou. Mordillant légèrement de petites parcelles de peau, embrassant d'autre, effleurant certaines alors que finalement, il me déposait sur le lit. Mon regard changea pour se faire légèrement plus flamboyant, plus désirable alors que je l'observais en battant la cadence avec mon pied :

"Et maintenant ?"

Je lui souriais de façon provocante. Allions-nous dormir ou poursuivre notre rapprochement ? Tout cela avait si bien commencé, il était été dommage d'arrêter en aussi bonne voie. Et puis ma petite sieste m'avait revigorée pour quelques minutes encore. Je me rapprochais un peu plus du bord du lit et j'attrapais le jeune homme par la ceinture avant de me redresser. La situation allait être gênante, mais uniquement parce que ça serait sans doute la première fois. J'en avais envie pourtant alors, une fois droite, je m'approchais doucement de lui, la bouche fermée, les joues légèrement rouges. Je l'observais sans rien dire, puis je me glissais maladroitement jusqu'à l'un des murs de la chambre afin déteindre la lumière pour que nous soyons dans la pénombre. Toujours collée au mur, je murmurais doucement :

"Je préfère qu'on soit dans la pénombre si tu veux bien …"

Cela éviterait surtout de voir ma gêne et le rouge de mes joues alors que je m'approchais timidement de lui. Mes mains tremblaient un peu, mais j'attrapais doucement les siennes pour les poser sur mes hanches, juste sous ma chemise alors que je commençais à défaire un à un les boutons qui fermaient cette dernière pour me libérer de l'étreinte du tissu. Mon cœur battait la chamade. J'étais à la fois excitée et apeurée parce que j'étais en train de faire. Qui aurait cru ça de moi ? Moi la fille qui se désignait elle-même comme une salope, apeurée par l'idée que son petit ami la voit en petite tenue. J'étais surtout une grande gueule qui parlait beaucoup, mais là, ce n'était plus des paroles en l'air.

Je respirais de façon saccadée, pour autant, je ne m'arrêtais pas dans ce que j'étais en train de faire. Je regardais les boutons tomber un à un et enfant, quand le dernier fut déboutonné, je fis glisser le tissu le long de mes épaules jusqu'à ce qu'il rejoigne le sol. En dessous, je portais un sous-vêtement qui était des plus simple possibles. Pas de dentelles affriolantes, n'y même de froufrous, justes un maintien blanc et fin qui couvrait ma poitrine sans dissimuler aucune des formes de cette dernière. Je soufflais légèrement, par peur plus qu'autre chose avant de lever le regard vers Ryokai, me mordant alors légèrement la lèvre. Je croisais ses pupilles d'un blanc laiteux et je rougissais encore d'avantage tout en me collant un peu plus à lui, le forçant à reculer jusqu'à ce qu'il heurte le lit et soit obligé de s'asseoir sur le matelas. Patiente, ses mains toujours contre mes hanches, j'attendais un verdict de sa part. Des paroles rassurantes, des gestes peu être engageant pour m'encourager à continuer ce que je faisais ? Peut-être prendrait-il le devant de le faire lui-même ?

Il y eut d'abord ma respiration saccadée et profonde lorsqu'il prit enfin les devant, me serrant doucement dans ses bras, rapprochant mon corps de sa bouche. Puis doucement, un soupir de béatitude au premier contact de ses lèvres contre ma peau. Son souffle, l'humidité que sa bouche m'apporta. Je me mordais la lèvre avant de finalement me laisser attirer par ses bras sur lui, puis finalement dans le lit. Le poids de son corps contre le mien et ses lèvres qui continuaient à parcourir le reste de ma peau avant de finalement trouver leur place contre les miennes.

Le baiser fut fougueux, profond, empli à la fois de désir et de sensualité. Mes mains lui tenaient le visage et je ne voulais pas le laisser s'échapper loin de moi. Je sentais ses mains sur ma poitrine. Cela me gênait et en même temps, j'en ressentais du plaisir, de la joie. Je soupirais lorsqu'il rompit notre baiser, plus de mécontentement qu'autre chose, avant de le forcer à se rapprocher de mes lèvres une nouvelle fois. Je le mordillais légèrement les siennes avant de me laisser finalement retomber dans le matelas ou je l'observais avec une certaine lueur dans les yeux, mon regard ne se détachait pas du sien et je caressais tout doucement son visage sans prononcer le moindre mot. Je n'avais aucun mal dans la position ou nous étions à ressentir son désir pour moi et c'était plaisant. Il aurait suffit de peu de choses pour que nous passions à l'acte. Si peu de chose.

M'appuyant légèrement sur mes bras pour me redresser, je posais une nouvelle fois mes lèvres sur les siennes en souriant avant de faire glisser la chemise encore autour de ses bras pour qu'il la retire définitivement. Elle ne tarda pas à rejoindre la mienne à même le sol. Dans un soupir, je lui murmurais :

"Ça va ?"

Plus pour me rassurer moi-même qu'il aimait ce qui était en train de se passer. Me rassurer, voilà toutes la difficulté de cette entreprise. Mais mains continuaient à parcourir son corps alors que je sentais toujours les siennes exerçaient une certaine pression sur ma poitrine. C'était doux, agréable et surtout nouveau. J'étais toujours autant intimidée, mais je commençais vraiment à y prendre plaisir alors, je me laissais aller aux choses qui me trottaient dans la tête en reprenant une certaine lenteur dans chacun de mes gestes. Tout doucement, je finissais par m'éloigner de lui de façon à me redresser pour me mettre à quatre pattes et ainsi pouvoir m'asseoir sur les fesses. Je lui souriais, c'était naturel après tout, puis tout doucement, de la même façon que précédemment, je dégrafais les boutons de ma jupe un à un regardant ses derniers afin de me concentrer sur quelque chose de neutre qui ne trahisse en aucun cas mon état d'âme, mon ressenti.

En dessous, à s'y attendre je portais les dessous assorties à mon haut. Blanc immaculé, fin, simple, hormis que la chose avait à cela d'affriolant qu'il épousait parfaitement le galbe de mes hanches pour disparaitre au croisillon de mes fesses. Je ne disais alors rien, restant immobile face à lui, puis tout naturellement, je m'allongeais une nouvelle fois à ses côtés, à moitié sur lui, lui laissant ainsi le loisir de découvrir, parcourir, effleurer toutes ces nouvelles parcelles de ma féminité.

Dernière édition par Hayashi Leika le Dim 10 Juil 2016 - 2:37, édité 1 fois

Sans pour autant avoir perturbé mon action, sa phrase avait eu le don de me faire réfléchir à ce que j'avais pu lui dire auparavant. Tout contre lui, je restais immobile alors que ses mains me caressaient doucement les cuisses et que ses lèvres me couvraient de baisers. Bien entendu, j'étais toujours aussi réactive à ses caresses. Tremblements, soupirs, je le caressais à mon tour à des endroits tactiques, mordillant légèrement le lobe de son oreille, soufflant délicatement sur sa poitrine, j'allais même jusqu'à griffer son omoplate lorsque l'un de ses baisers toucha un point sensible. Puis finalement, il me dit rougir en m'avouant que j'étais délicieuse. Je pouffais légèrement avant de me redresser, me mettant en position assise, l'obligeant ainsi à en faire de même :

"Je ..."

J'étais rouge de confusion, mais je ne pouvais pas laisser les choses aller plus loin sans qu'il sache vraiment de quoi il en retournait. Mais j'avais un peu honte après tout. Je me rapprochais un peu de lui alors, me positionnant sur lui, afin qu'il me prenne dans ses bras. Mes lèvres se positionnèrent alors contre les siennes, pour ne pas lui faire perdre la magie de ce moment. En aucun cas, je ne voulais vraiment le refroidir, mais juste faire preuve d'honnêteté. Je m'éloignais alors de lui, le regardant avec une certaine tendresse alors que mes mains parcouraient doucement les muscles de ses bras. J'avais fait redescendre un peu la tension malgré tout, mais je ne pouvais pas faire vraiment autrement alors j'avouais après avoir capté son attention :

"Je n'ai aucune expérience aussi ..."

Je me mordais alors la lèvre en attendant sa réaction. Prêtre à donner des explications si nécessaires, mais y en avait-il vraiment besoin ? Non, je ne pensais pas, l'important, c'était d'être là l'un pour l'autre et de partager ce moment ensemble. Ma tête se posa contre sa poitrine pour écouter les battements de son cœur.

"Je suis désolée que tu l'ais compris d'une autre façon, j'aurais dû être plus claire dès le départ !"

Cette phrase était sortie toute seule, mais j'avais comme un besoin incontrôlé de me justifier. Je me sentais tellement mal à l'aise à présent.

Dernière édition par Hyûga Ryokai le Mer 13 Juil 2016 - 1:16, édité 1 fois

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