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 Les Sentinelles du Désert

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Samui Rika
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Message(#) Sujet: Les Sentinelles du Désert Les Sentinelles du Désert  EmptyMar 10 Mai 2016 - 0:44

Nous avons toujours voyagé.
D'aussi loin que je me souvienne, le désert à toujours était ma maison, la tente mon lit et ma famille mon bonheur. Je pensais tout connaître d'eux, mais voilà bien longtemps que j'avais compris qu'ils pouvaient encore et toujours me surprendre.

J'étais cependant loin de me douter que nous avions toujours cette aide indéfectible et inépuisable qui veillait inlassablement sur nous. Père les appelait nos anges gardiens, mais bien vite, j'ai compris qu'ils étaient beaucoup plus que ça pour nous. Cela a pris du temps, car il a fallu que je me monte digne un jour de pouvoir vraiment les rencontrer. Je me souviens encore, du plus profond de ma mémoire de cette chaude soirée d'été ou, assis autour du feu en compagnie des plus grands guerriers de notre tribu actuelle, alors que moi-même, j'avais passé ma journée à me battre pour m'entraîner avec eux, on me ferait ce merveilleux cadeau.

Cela remonte à un peu plus de cinq ans maintenant, alors que j'étais encore une enfant. Mon grand-père, le vieux sage de la tribu, c'est alors levé et annoncé d'une voix solennelle :

"Ce soir, vous allez faire la connaissance de ceux qui veillent depuis toujours sur notre tribu, mais pour ça, il vous faudra faire preuve de courage, de ténacité et surtout, de réflexion."

L'épreuve aurait pu être terrible si elle s'était présentée seule, mais, elle l'était bien plus encore, car il en avait plusieurs.
Nous nous sommes alors tout retirés avec nos familles respectives, chacun de nous pour recevoir un traitement particulier.
Nos corps onr été enduit d'huiles parfumées, nos visages marqués par des pâtes noires afin de dessiner sur chacun de nos traits, la famille pour laquelle nous vivions, nos emblèmes, notre force de caractères. Nous n'étions pas nus face aux épreuves, mais presque, car nos corps et nos intimités respectives étaient uniquement cachés par des peaux d'animaux. J'étais la seule fille lors de cette cérémonie et je ressens encore la chaleur sous mes pieds, lorsque devant mes yeux s'est étendu cet immense brasier sur lequel on nous demandait de traverser, de faire preuve de courage, pieds nus au travers du feu.

La chaleur était intense, mais l'était encore plus la motivation de rencontrer enfin, ses fameux protecteurs. Beaucoup ont abandonné sur cette première épreuve, mais je n'ai à aucun moment renoncé à tout cela. Je me suis avancée, dans les dernières et mes pieds se sont posés sur les premières braises. C'était brûlant, ça faisait mal, mais je devais tenir, je me suis élancée, rapide, mon autre pied s'est actionné et j'ai traversé les cinq mètres du brasier le plus rapidement possible avant de laisser mes pieds endoloris se plonger dans le sable frais du désert.

Bien entendu, des soins ont été nécessaires suite à cela, mais pourquoi devrais-je renoncer à ce qui allait bientôt suivre ?
Ma sœur s'est occupée de moi. Et les onguents dans lesquels elle fit tremper mes pieds meurtris avant de les enrouler de bandages furent d'un grand réconfort, mais nous restait encore deux épreuves et je me devais absolument d'y retourner

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Message(#) Sujet: Re: Les Sentinelles du Désert Les Sentinelles du Désert  EmptyMer 17 Aoû 2016 - 13:38

Nous sommes tous revenus au centre de notre village éphémère, boitillant à cause des blessures de nos pieds, mais bel et bien sauf et prêt à affronter une nouvelle épreuve. Quelle serait celle-ci ? Nous n'en savions rien car le secret était bien gardé. Qu'est ce que cela serait ? Testerait-il notre réflexion ou notre ténacité ? Je n'en avais aucune idée car pour l'heure aucun mot n'était prononcé.

M'installant au côté de mes camarades, je fermais donc les yeux, attendant un signe de la part des anciens.
Grand-père se leva une nouvelle fois et nous appela à tour de rôle afin que nous soyons conduit, chacun dans une tente différente. Nous étions moins nombreux qu'au départ. Beaucoup avaient abandonné, incapable de franchir le mur de flamme, mais moi, j'étais toujours là.

Mes yeux se fermèrent alors que je faisais la grimace en me relevant après l'annonce de mon nom.
Lentement, je pris la direction que l'on m'indiquait et je m'installais au centre de la tente, comme on me l'avait demandé. Elle était vide à l'exception d'un simple tapis de jonc ornant le sol pour que nous puissions nous asseoir dans un confort tout à faire relatif. Je ne savais pas qu'elle serait la suite de cette aventure et je dus attendre. Longtemps, mais pas trop non plus avant de voir quelqu'un ou plutôt quelques choses repousser la porte. Une marionnette ? A mon effigie ? Voila qui était chose curieuse. Je la vis s'asseoir à coté de moi, puis me foudroyer du regard. Etrange pour une poupée de bois non ? Toujours étant qu'elle restait là, immobile. Allait-elle m'attaquer ? De qui était-elle l'œuvre ? Je me surpris à penser cela, mais ce fut le moment que l'on choisi pour faire résonner une voix dans ma tête :

"Tu as peur Kikue ?"

Avais je peur ? Pas vraiment ?

"Tu devrais avoir peur … C'est un sentiment naturel qui parfois peut nous sauver d'une mort certaine."

Quelle étrange façon de procéder ? Qu'étais donc en train de nous préparer les anciens. Mon regard se porta sur la poupée de bois face à moi. Elle avait des yeux étranges, des yeux presque … humain ?

J'eus un brusque mouvement de recul en réalisant cela qui me força à me plaquer loin de cette statue contre les parois de la tente. Des yeux humains ? Comment pouvaient-ils faire ça ? Etait-ce des vrais ? Me voilà prostrée dans une position des plus inconfortables, observant sans rien dire cette marionnette. Puis cette voix résonne à nouveau dans ma tête :

"Tu as trop confiance en toi, c'est ce qui te perdra un jour !"

Ce qui me perdait un jour ? Voilà une bien curieuse façon de voir le monde et de me voir moi-même. Qui donc était cette ombre qui rodée autour de moi en parlant au travers de la poupée de chiffon qui me faisait face.

"La confiance en soit n'est pas forcément une tare. Elle peut même être bénéfique en cas de nécessité. Je n'ai pas peur de ce que je suis et de ce que je deviendrais !"

Le silence retomba et avec lui les angoisses qu'elle avait emmené. Ma marionnette m'observait toujours sans bouger, me positionnant ainsi face à mes doutes les plus anciens, les plus certains. Comment un tel prodige était-il possible ? Je n'en savais rien, mais il me suffisait de réfléchir pour le découvrir. Je devais absolument me recentrer sur les objectifs de cette épreuve et sur la réflexion nécessaire pour la résoudre. C'était ce que l'on attendait de nous après tout.

Mon regard se plongea dans celui de la poupée, imperturbable, je la fixais sans discontinuité, sans rien laisse paraître. Pourquoi des yeux humains ? Pour me perturber ? A moins que cela ne soit que le fruit de mon imagination ? Ou bien d'autre chose.

Du genjutsu ?

Peut être bien, cela ne me coutait rien de tenter de m'en libérer. Mon doigt se posa sur l'intérieur de mon poignet et après une légère impulsion de chakra, voilà que je retrouvais mes sens et surtout, la réalité.
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Message(#) Sujet: Re: Les Sentinelles du Désert Les Sentinelles du Désert  EmptySam 27 Aoû 2016 - 0:46

Le retour à la réalité se fit sans encombre et bien que la marionnette me représentant soit toujours là, l'aura intense autour de ses yeux avaient disparu en même temps que mon trouble. Je clignais plusieurs fois des paupières comme pour effacer complètement cette idée de mon esprit et je retrouvais la lucidité nécessaire pour pouvoir observer la tente. Personne ne s'y trouvait, mais le calme semblait revenu dans mon esprit. Je décidais de sortir de l'habitation éphémère pour voir ce qui se passait dehors.

À ma sortie, je pus cependant observer que je n'étais pas la seule à avoir réussi à briser l'illusion, malheureusement, nous n'étions pas tous là et je dus en conclure que d'autre encore avait échoué. Qu'elle triste constatation. Nous n'étions plus que trois et désormais, on nous ouvrait les portes vers une nouvelle et ultime épreuve. La plus dure sans aucun doute, car il chercherait à y éprouver notre ténacité. Comment cette dernière allait-elle se dérouler ? Là encore, aucune idée, le secret avait été bien gardé par les anciens jusqu'à ce jour et il s'assurait qu'il ne nous soit pas dévoilé jusqu'à ce que nous soyons prêts. J'étais prête, il était temps de débuter la troisième épreuve. Épreuve ou là encore, j'affrontais l'inconnu. Épreuve dont je ne savais rien, mais qui ne tarderait pas à me surprendre.

Grand-père se leva une nouvelle fois pour nous faire face afin de nous énoncer la suite des épreuves et sa réponse fut pour le moins surprenante :

"Maintenant, vous allez aller dans le désert et marcher aussi longtemps que vos pieds vous le permettront. Puis, une fois fatigué, vous vous assiérez dans le sable et vous patienterez…"

La patience ? Ainsi donc, c'est ce que nous devrions affronter pour la suite. Une moue dubitative se dessina sur mon visage alors qu'on me poussait gentiment dans une direction précise pour m'inviter à marcher et encore marcher. L'horizon se dessinait doucement au loin et ceux malgré la nuit. La lune était pleine, ma progression était facilitée, mais les bandages de mes pieds commençaient déjà à se défaire et bientôt, je souffrirais à nouveau de devoir avancer pieds nus.

Mon effort ne fut pas vint cependant, car j'avais parcouru une distante plutôt honorable avant de m'étaler de tout mon long au travers des dunes balayées pas un léger vent. Le souffle court, j'avais mal aux pieds, mais surtout, je me sentais exténuée. J'avais obéi du mieux que je pouvais aux instructions que l'on m'avait données. Marché tout droit dans le désert et ne s'arrêtait que lorsque je serais à bout de souffle. Je n'avais pas d'eau, n'y même de nourriture, mais je savais que cet exercice avait forcément un sens, un but caché. Je ne mourrais pas de faim, n'y de soif, mais je devais me montrer patiente.

La nuit se termina alors que roulait en boule à même le sable, je ne bougeais pas. La journée, je fis de même, cherchant à me protéger du soleil avec ce qui pouvait permettre de me protéger. Je ne portais que ma tunique et mes sous-vêtements. Que cela me serve, je drapais mon visage de cette dernière. Toujours aucun signe de vie, mais je devais me montrer à la fois, forte, courageuse et tenace dans la mission que l'on m'avait confiée. On ne mettrait pas nos vis en danger pour rien. J'avais cependant soif, voir même très soif. Ma bouche était seiche, ma gorge et mon corps déshydrater. Je n'étais pas habitué à cela et j'avais beaucoup de mal à le supporter. Alors que faire ? Chercher un point d'eau ? Mauvaise idée. Nous devions patienter. Je me roulais en boule en essayant de protéger au maximum ma peau pour ne pas me faire brûler par le soleil et je patientais, et cela, jusqu'à ce que la nuit tombe.

Je me sentais nauséeuse et j'avais chaud et froid à la fois. Les symptômes d'une insolation, j'en étais certaine, mais je ne pouvais rien faire, juste attendre. Et puis il y avait ce mal de tête qui tambourinait non-stop contre mes tempes. Combien de temps allais-je passer ici ? À grelotter alors que mon corps était bouillant ! Je sentais mon esprit petit à petit divaguer, mais la fin de mon supplice semblait proche, car sans que je ne m'en rende compte, j'étais à présent entouré d'une multitude de créatures, mais je ne parvenais pas clairement à les distinguer. Une gourde sembla être glissée dans mes mains et bientôt l'eau pue couler à flots dans mon gosier, mais je n'avais toujours pas la force de me lever. Je ne sais pas comment, mais je sentis mon corps être transporté par des petites mains maladroites vers un endroit inconnu, un endroit où je restais un long moment affalé, sans rien dire, sans rien penser, juste me reposer.

Pourtant, lorsque j'ouvris des yeux, je découvris enfin le secret que la tribu me cacher. Les gardiens de la tribu étaient là, juste devant moi : des suricates.
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Message(#) Sujet: Re: Les Sentinelles du Désert Les Sentinelles du Désert  EmptyJeu 15 Sep 2016 - 0:03

Cela aurait pu être un rêve, un doux songe, une merveille, mais non, c'était juste la réalité. J'eus du mal à me remettre en position assise et je le fis avec beaucoup de lenteur, mais, après un énorme effort, je sentais finalement que j'y parvenais. Mon regard allait de gauche à droite, observant l'impressionnante activité des animaux qui s'agitait autour de moi. Un petit groupe d'une dizaine d'individus tirait une sorte de grosse besace en cuir qui semblait horriblement lourde. Ils l'amenèrent jusqu'à moi et avec beaucoup de curiosité, je la touchais. Elle était gonflée et… Pleine ? De l'eau. J'attrapais rapidement cette dernière pour en dévisser le bouchon et enfin, je m'abreuvais allégrement, profitant de la fraîcheur réconfortante du liquide sur mes lèvres et de la sensation que cela me procurait de sentir le fluide descendre dans mon gosier pour finalement abreuver tous mes organes de ce qui leur faisait cruellement défaut.
C'était dur de se rendre compte qu'un seul petit élément pouvait provoquer autant de déficience dans son organisme, mais ce n'était peut-être pas plus mal, c'est tout cela qui nous rendait humains au fond de nous.
Je m'abreuvais encore et encore et encore sans me soucier du fait qu'autour de moi, un attroupement impressionnant de petits animaux, c'était formé. Finalement, je rebouchais la gourde et mon regard se porta sur les petits mammifères et je sentis mes joues rougir sous leur regard perçant. Un petit son parvint cependant à trouver la sortie :

"Merci … Merci pour tout !"

Un sourire se dessina sur mon visage et bientôt, une partie des animaux s'agita, changeant sans arrêt de position, se dressant sur leur pâte pour observer l'horizon. Je ne comprenais pas la symbolique de tout ce manège, mais je me doutais bien que tout cela avait un sens. Je ne bougeais pas et je les laissais faire. Plusieurs petits vinrent se lover dans mes bras, se percher sur mes épaules et sur ma tête pour avoir un point de vue supérieur à leurs parents, comme pour frimer, vous savez. Quel étrange ballet il formait. C'était assez impressionnant, mais aussi, assez diversifiant. Je fermais les yeux et je soupirais. Au fond de moi, je savais que j'avais réussi la dernière et ultime épreuve que les plus anciens de mon clan m'avaient imposée. Qu'allait-il se passer à présent ? Je ne tarderais sans doute pas à le découvrir et beaucoup plus tôt que je ne le pensais, car tel un ras de marée, les suricates commencèrent à creuser la terre, puis à faire bouger le sable telle une vague géante sur laquelle je glissais. Ce phénomène dura un moment, du moins, suffisamment longtemps pour que, comme si j'étais sur une luge, je glisse le long des dunes jusqu'à me retrouver au campement de la tribu. J'étais légèrement sonnée par cette épreuve et surtout, surprise. Mon grand-père s'avança vers moi et me força à boire encore un peu. Un sourire était présent sur son visage et aussi une expression de fierté. Était-ce de moi qu'il était si fier ? Sans aucun doute, car quelques secondes plus tard, il me serra dans ses bras avec beaucoup de force et de chaleur :

"Je suis fier ma chérie ! Si fier de toi ! Tu as réussi !"

Je lui souriais en réponse à sa phrase avant de me redresser doucement. Qu'elle était la suite à présent ? Mon sang sur un parchemin ? C'était donc ça ? Désormais et à mon tour surtout, je devenais comme mes ancêtres, l'une des figures protectrices de la tribu. Je pouvais communiquer et travailler en cohésion avec toutes ces petites sentinelles qui assuraient la survie et la surveillance de notre tribu.
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