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Je n'y avais jamais réfléchis avant que l'on me donne la dernière mission que je devais effectuer, mais pourquoi nommait on une des seule forêt bordant le village "Bois Nuageux" ? C'était en effet une destination à laquelle j'attachais peu d'importance car je n'y allais jamais, en plus d'être relativement dangereuse à l'instar de la forêt de Konoha elle n'avait rien de spéciale, en tout cas pour moi. Après peut être qu'un de ces illuminés de biologiste trouvait en cet endroit une réserve naturelle d'espèces animales rares, je n'en savais rien, mais le fait était que je devais y aller. L'ordre était assez urgent qui plus est, il était presque minuit et je n'aimais pas du tout me promener en pleine forêt seulement avec la clarté d'une lune qui n'était ce soir là qu'à son troisième croissant. Si cela avait été une mission à effectuer en dehors de Kumo, ou simplement du village, j'aurais attendus le matin histoire de m'être bien reposé et préparé. seulement voilà, il y avait urgence, une classe qui était partie dans les bois avec leur porf dans la journée n'était toujours pas rentrée. Leur escapade n'aurait du durer que 2 heures, 3 tout au plus. Hors cela faisait presque 9 heures que nous n'avions pas de nouvelles, on a donc fait appelle à moi et à mes certains talents pour m'occuper de cette affaire. J'avais donc une prof que j'espérais être jolie plus une vingtaine de gosses à ramener au bercail, ma seule information, leur dernière position était dans les bois.

Il n'y avait que deux solutions, soit ils s'étaient perdu, soit ils avaient été attaqué, par des bandits, ou pire, des animaux sauvages.

Je frissonnais rien qu'à la penser de me frotter à un de ces gros félins qui aimaient se promener dans les montagnes, alors pourquoi pas dans la forêt au milieu de ce brouillard opaque qui revenait chaque nuit. Tient, mais c'est peut être pour cela que l'on appelle cette forêt le Bois Nuageux, simplement car presque chaque nuit et même le jour il y a une sorte de brouillard constant qui réduit considérablement la vue des quelques irréductibles qui désirent faire une petite balade au milieu des insectes et des serpents. Alors que je sortais du village pour prendre la direction des bois je souriais de ma propre ignorance du pays qui m'entourait. Après tout cela ne faisait que très peu de temps depuis la construction du village caché, le Raïkage était jeune, intrépide mais peut être encore un peu naïf. Il n'avait encore pas le recul suffisant pour mesurer toute la portée de ce qui se passait, le monde avait changer et il changerait bientôt. Je n'étais que chunin, et pourtant j'aspirais à un grade plus important et pourquoi ? Pour m'illustrer devant des gens que je ne connaissais pas, pour protéger un homme qui était encore plus fort que moi, pour répandre la mort autour de moi ? Non je n'en avais cure. Beaucoup de gens m'ont dit qu'avec une certaine force on pouvait ce qu'on voulait de qui on voulait, j'en doutais, mais j'aimais l'idée.

Mes réflexions furent interrompues lorsque une sorte de gros rat se précipita vers moi pour tenter de me mordre et aspirer ne serait ce qu'une goutte du nectar qu'était mon sang pour cette petite bête. J'évitais donc son assaut d'un mouvement sur le côté réactif, je sortais une carte de mon paquet, l'as de pique pour être plus précis, la renforçait de mon chakra et la lançait vers la petite bête. Celle-ci se vit être décapitée sans pitié, le peu de sang que contenait son corps se fit aspirer par la terre pour aller nourrir les racines des arbres. Je ne connaissais pas vraiment ce genre d'animaux mais alors que j'entrais dans les bois je me disais qu'une sortie scolaire dans cet endroit n'était pas vraiment approprié. Qu'avait donc leur institutrice dans la tête pour les mener dans un endroit si dangereux ? Et surtout pourquoi l'a t'on laissé faire ? Ils n'avaient donc pas de protection ?

Cette histoire commençait déjà à être bizarre alors que la mission venait à peine de commencer. Je n'avais fais qu'un petit kilomètre de marche dans les bois et pourtant j'avais eu l'impression de me faire attaquer par une bête toutes les minutes que ce soit un rongeur, un insecte ou un truc encore plus gros et moche. Je sentais déjà la salle affaire pointer son nez.

Mon coeur commença à s'emballer lorsque je découvrais contre un arbre énorme deux corps inertes. Je crus au début à des corps d'enfants, mais je ne savais pas si c'était pire ou mieux de découvrir que c'était ceux de deux ninjas de Kumo, surement les deux hommes qui avaient été engagés par le professeur pour les escorter dans la forêt. J'examinais rapidement les corps mais ne découvrais aucunes traces de morsures, rien qui pouvait indiquer qu'ils s'étaient fait tuer par des bêtes. L'horreur restait encore à venir, en effet je trouvais une trace profonde sur l'un d'un Kunai qui avait surement entraîné la mort de l'homme, et l'autre avait été étranglé. C'était deux morts lentes et douloureuses, l'un s'était vidé de son sang et l'autre n'avait pas réussi à retrouver de souffle. A par les causes de mort je ne trouvais aucun indice, en tout cas pas sur les lieux même. Ce n'est que quelques mètres plus loin qu'un sentier s'était dessiné par les nombreuses empreintes de pas, ainsi la classe emmenée dans les bois était passée par là, juste à côté du lieu ou les deux shinobi avaient été tué. Cette affaire très intrigante, surement une des plus étrange de ma carrière de Shinobi au service de Kumo. Je décidais donc de suivre le sentier pour voir ou cela menait, bien sur j'espérais trouver les jeunes pouces du village en vie.

Une heure passa sans trouver d'autre corps, et heureusement. mon espoir grandissait de plus en plus puisque il me semblait gagner du terrain de minute en minute, j'étais seul et expérimenté, les petits étaient nombreux et surement fatigués. c'était l'avantage que j'avais. Et dire que cette mission était supposée être de rang C, je comptais bien en parler au bureau d'attribution après cela. Enfin je ne pouvais pas leur en vouloir, ils n'en savaient rien, comment deviner qu'une telle situation pouvait se produire ? Et puis surtout quelle situation ? ! Je n'en savais toujours rien, juste qu'il y avait des morts, suffisant me direz vous. Une dizaine de minutes passa encore et j'arrivais à l'orée d'une sorte de clairière. le brouillard était toujours présent mais cependant moins épais, je pouvais donc distinguer tous les élèves de la classe assis en cercle autour d'une personne. Silencieux au possible je m'approchais discrètement, les visages commençaient à m'apparaître. Tous les petits étaient endormis mais je ne voyais aucun signe du professeur, juste cette femme hideuse au milieu.

C'était comme dans une sorte de rêve bizarre, avec le brouillard aidant, les odeurs d'épices, tout était réuni pour former une sorte de cocktail illusoire. Je sortais en silence mon jeu de cartes pour me préparer à abattre cette sorcière qui hypnotisait carrément tous les gosses jusqu'à ce qu'une sorte de frisson me traversa la nuque lorsqu'elle commença à prononcer une formule dans une langue inconnu. C'était elle ! Elle qui avait tué les deux ninja chargé de la protection de la classe ! Elle qui avait attiré les élèves jusqu'ici ! C'était elle le professeur ! Comment avait elle pu passer entre les mailles du filet ? Sans m'en rendre compte j'avais été tellement abasourdi par ma découverte que j'avais fais du bruit sans m'en rendre compte. la formule s'était arrêté instantanément. Les yeux rouges de la sorcière étaient tournés vers moi puis en tendant la main elle projeta un éclair dans ma direction. Je lançais en réponse une carte électrifiée pour contrer cette attaque, l'effet attendu se produisit et j'échappais de justesse à cette offensive. Le visage en colère de la femme fit plusieurs grimaces puis un son strident en sortit.

"Partez ! Laissez moi prendre la vie ! Jeune ! Je veux être jeune à nouveau !"

J'esquivais un nouvel éclair tout en me rapprochant le plus possible. Une nouveau projectile électrifié passa tout prêt de moi, il était temps de passer à l'action ! J'envoyais une vague de vent vers mon adversaire qui décolla presque instantanément, c'est lorsqu'elle était en l'air que je sortais mon jeu de carte favori et que j'en tirais trois pour les propulser vers la sorcière. Les cartes s'étaient plantées dans le corps de la femme et elle poussa un cris strident avant de répondre avec force alors qu'elle était toujours en l'air.

"Ce n'est pas cela qui va me tuer Kumojin ! Ma beauté renaîtra bientôt !"

Les cartes provenaient de mon jeu spécial, je l'avais mentionné. Un paquet spécial ne contenant que des cartes explosives, vous voyez le tableau.

"T'es trop moche de toute façon. T'aurais jamais du vivres !"

C'est sur ces mots qu'une formidable explosion eut lieu dans les airs juste au dessus des bois obscurs. Un petit feu d'artifice pour la nuit qui commençait à tomber. Ne restait plus qu'à camper avec les gosses jusqu'au lendemain ou je les ramèneraient à bon port, sans leur maîtresse.