- Bonsoir, j'accompagne les participants de l'empire des pays neutres à l'examen chûnin international. Voici Jinmenju Hisagi, Samui Kirito, et Sairyo Hiko, ainsi que la paperasse que je suis censé vous remettre.

- Je m'appelle Mikami, et je me réjouis de me mêler aux shinobi de tous les horizons.

Salut Suna Enchanté et bon rp

Spoiler:

Jamais deux sans trois... La délégation de l'Empire des Pays Neutres - rien que ça s'il-vous-plaît! - a enfin daigné se ramener. Une véritable armée... Deux péons et un assistant social! Au moins les procédures d'entrée seront rapidement torchées. Pourquoi si peu de monde? Tous leurs genins se sont fait buter ou quoi? Guerre civile? Ou simple désintérêt? Une sorte de doigt d'honneur? C'est en tout cas ce que Saibogu Kotori semble penser puisqu'il me donne une tape dans le dos pour me pousser en avant.

- "Puisque le Kamui n'est pas là, tu t'en charges! Le blabla habituel!"

Une riposte pour ce qu'il estime être une offense? Un genin face à un Taichou donc... J'sais même pas où ça se situe dans leur hiérarchie, ça. Je parcours du regard l'ensemble des documents qu'il m'a tendu puis l'observe avec scepticisme. Il se réjouit de se... mêler aux shinobis de tous les horizons? Qu'il s'approche pas trop d'une Kawaguchi! Qu'il aille sociabiliser avec une Yamada ou une Saibogu! C'est pas difficile à séduire ça! En tout cas je l'aurai à l'oeil... Il mêlera rien du tout!!!

- "Salut!"

Je vais pas m'amuser à m'incliner et tout ça hein? La diplomatie c'est pas du tout mon truc! Et puis ils sont là pour se faire tabasser pendant l'examen, pas pour des mondanités. Alors allons droit au but. Et commençons par un sujet qui me chiffonne particulièrement: leur nombre. Si lui c'est Mikami, il y a un soucis! Il annoncé Jinmenju Hisagi, Samui Kirito, et Sairyo Hiko. Hors il n'y a que deux personnes avec lui. Le soleil a tapé trop fort!

- "Et... qui est qui? Parce qu'il manque un de tes gus là! Ou alors tu t'es fait un ami imaginaire..."

Je soupire. Chaque délégation nous a amené son lot d'attardés. Konoha nous a gratifié d'un type en manque qui s'est jeté sur ma cousine. Kumo, un type qui tente de forcer le passage et qui s'évanouit ensuite. Mais là on a le top du top! Les meilleurs pour la fin comme on dit! Et puis à la troisième fois on ne s'étonne plus vraiment de toute façon...

- "Bon, quoi qu'il en soit! Pendant que vous m'expliquerez pourquoi vous m'avez annoncé trois participants - comme l'indique le document que vous m'avez remis d'ailleurs - et qu'il n'y en a que deux, vos pupilles vont se diriger vers le bureau derrière-moi. Ils seront interrogés avant d'être éventuellement autorisés à entrer dans Suna..."

Et puis ainsi on saura qui manque à l'appel. Un mort oublié en route? Ou un petit malin qui tente de tester nos défenses? On le saura bien vite! Un peu d'action ne fait jamais de mal! Je désigne aux deux intéressés l'endroit où ils doivent se rendre avant de reporter mon attention sur ce Taichou Mikami. Je me demande ce qu'il va bien pouvoir me raconter...

HRP:

HRP:

Enfin ils arrivaient… Hiko s’était joint au petit groupe mené par son ami Mikami pour se rendre au village caché du sable. C’était pas la porte à côté tout ça. Hiko avait dévoré tous les bonbons qu’il avait acheté juste avant son départ du Shûkai et il mourrait maintenant de faim… Enfin façon de parler. Il allait bientôt tomber en hypoglycémie, il lui fallait assurément des sucreries et il commençait à s’en rendre compte. Durant le trajet, il n’avait pas réellement prêté attention à ses partenaires de voyage qu’il ne connaissait pas. Il aurait bien le temps durant le tournoi pour les découvrir, après tout, il n’était pas vraiment venu pour passer au rang supérieur. Mais ça, seuls une poignée de personnes le savaient, Mikami lui même l’ignorait. Ce n’était pas plus mal, il parlait beaucoup. Trop peut être…

L’escouade du Shûkai arrivait maintenant au niveau du poste avancé où les shukaijins devraient normalement se présenter. Hiko avait été silencieux durant le chemin, même s’il ne s’était pas gêné pour embêter et lancer quelques pics à son ami Mikami, qui devait sûrement se sentir supérieur à l’enfant maintenant que ce dernier avait soi-disant été rétrogradé.

***

Le soleil avait depuis un petit moment pris du repos, son repos hebdomadaire laissant place à une magnifique lune dans un ciel sans nuage. Et alors que le groupe n’était plus qu’à quelques minutes de marche de l’avant poste, Hiko eut une petite idée qui mettrait sûrement Mikami dans l’embarras et amuserait grandement le jeune garçon.

Ce dernier décida donc de camoufler son chakra tout d’abord grâce à une de ses techniques les plus abouties. Puis, se mettant légèrement en retrait du petit groupe, il eut un petit rire camouflé par un raclement de gorge par la suite. Il rigolait déjà de la petite blague qu’il allait faire. Et surtout, ce serait déjà un bon test pour le village caché de Suna… Allaient-ils être capables de s’en sortir face à un subterfuge si peu préparé ? Sûrement. Mais au moins, cela permettrait au jeune garçon aux cheveux blancs de connaître un peu ceux à qui il aurait affaire durant les quelques jours qui allaient suivre.

Dissimulant maintenant son apparence physique, le jeune garçon était maintenant indétectable aux yeux de ses camarades du Shûkai, et son pas léger lui permettait de ne laisser aucune trace sur le sable tamisé au sol. Il allait maintenant pouvoir s’amuser. Et alors que le groupe se faisait, amicalement, intercepté par un des gardes, Hiko voyait devant lui un corridor immense qui menait sûrement à ce qui était le cœur du village. Bien qu’invisible, Hiko s’arrêta un moment avec un grand sourire affiché sur son visage, c’était magnifique… Et tellement ingénieux de protéger son village de cette façon.

Mais l’heure n’était pas aux admirations, car Mikami avait déjà engagé la discussion et l’absence d’Hiko se ferait sûrement remarquée rapidement. Il décida donc d’agir et commença à courir, toujours le plus silencieusement du monde, et passa derrière le petit groupe sans se faire remarquer. Il ne s’était pas trop rapproché pour qu’ils ne le sentent pas passer, et il grimpa aux remparts pour prendre un peu de hauteur. Une fois en haut, il jeta un coup d’œil derrière lui et sourit. A plus tard les amis, pensa-t-il.

Il ressentait les chakras des différents gardes, et ils étaient légion. Certains plus importants que le sien, mais tant qu’ils ne le repéraient pas, ce n’était pas très important. Il continua donc de se déplacer en souriant, il courrait en direction du village de Suna. Ayant pris soin de sonder les environs, il avait déjà son itinéraire en tête… Mais allait-il pouvoir faire tout cela ? Ou Suna était-il un peu meilleur que ce que pensait l’enfant ? L’avenir nous le dirait.

Hrp:

PNJ's :


Yamada Arashi et Akuzu Jinaï

Les deux jônins se connaissaient de longue date et ils officiaient dans la même équipe. Un Kawaguchi se joignait à eux en temps normal mais qui était occupé à autre chose aujourd'hui. On avait confié à Arashi et à Jinaï la tâche de mener la garde de la Voie Illusionné le temps que la délégation du Shukaï entre en nos murs. Arashi parce qu'il était un spécialiste sensoriel pour qui la détection et l'infiltration n'avaient plus de secrets. Jinaï parce que ses dons d'élasticité se mêleraient parfaitement bien avec ceux du Yamada.

On comptait de nombreux shinobis pour la surveillance de l'entrée monumentale du village. Et la zone était véritablement passée au peigne fin. Et tandis que les collègues accueillaient les Shukaïjins aux portes, ce fut Arashi le premier qui détecta une source de chaleur suspecte se déplacer. Elle était humaine sans aucun doute, ses dons lui permettaient de repérer chaque source de chaleur alentour et d'en déterminer la nature. Chacune avait sa signature si l'on pouvait dire. C'était autre chose que la vision thermique d'un certain clan mais c'était tout aussi efficace. Arashi informa sa coéquipière ainsi que les shinobis sous ses ordres par l'intermédiaire du micro et des oreillettes qu'ils portaient tous pour communiquer aisément.

- Intrus détecté sur le rempart. Se dirige droit vers Suna.

Il montra où frapper à Akuzu Jinaï qui elle était déjà prête. Elle fit plusieurs bonds pour se rapprocher furtivement et balaya le sol à mi hauteur en allongeant son bras qu'elle fit passer sur plusieurs mètres de longueur. De cette manière le rigolo qui tentait de s'infiltrer tomberait ridiculement par terre s'il se le prenait. Arashi s'était aussi rapproché furtivement en cachant sa présence, et c'est lui qui rapidement vint saisir précisément l'intrus par le bras puisqu'il connaissait sa position par sa source de chaleur.

- Alors gamin on camoufle son chakra pour passer entre les mailles du filet ? T'es gelé toi !

Jinaï renchérit.

- On la fait pas au duo Arashi-Jinaï, c'est raté ! plaisanta-t-elle un peu taquine.

Arashi savait déjà ce que cela signifiait pour le gosse... Le protocole, les règles, Suna ne rigolait pas. Il se tourna vers sa collègue.

- Bon. Tu l'emmènes au Kakumeigun pas le choix. Reviens ici ensuite, enfin tu connais la chanson.

Et la femme Akuzu, la quarantaine d'année, enroula le gosse dans un de ses bras élastique. Il était littéralement prisonnier ainsi. Puis elle se mit en route vers le Kakumeigun en bondissant, le gamin avec elle. Quelques minutes plus tard elle arriva à destination et le refourgua à ses collègues qui seraient chargé de le réprimander, de l'interroger et tout le tralala.

- Voilà un des jeunes du Shukaï qui a tenté de s'infiltrer en douce dans le village en camouflant son chakra et son corps. A vous maintenant !

Se faisant, Jinaï partit rejoindre son ami Arashi. Elle savait que le Kakumeigun ferait parfaitement son travail. Pendant ce temps, Arashi avait envoyé un shinobi prévenir les sunajins qui accueillaient le Shukaï de cette petite mésaventure.

HRP:

* Comment ça il en manq... Hiko. *

- Bon, quoi qu'il en soit! Pendant que vous m'expliquerez pourquoi vous m'avez annoncé trois participants - comme l'indique le document que vous m'avez remis d'ailleurs - et qu'il n'y en a que deux, vos pupilles vont se diriger vers le bureau derrière-moi. Ils seront interrogés avant d'être éventuellement autorisés à entrer dans Suna...
- Huum... Je crois que c'est le boulimique qui manque à l'appel. Il est... taquin. On le retrouvera sûrement sur la route du stand de bonbon, je fais confiance à vos unités de repérage pour ça.

- Le troisième a été retrouvé alors. Excusez-nous pour la gêne occasionnée, il manque de sucre et retombe facilement en enfance dans ses moments là, il n'a que 14 ans. Ou 15. C'est Hiko Sairyo, ce dossier là. Si je peux me permettre de vous demander une faveur, ce serait de ne pas tenir rigueur aux deux autres participants de l'initiative du troisième ; il n'y a rien qui me gène dans le fait de le laisser entre vos mains.

Le courant va pas passer! Ho non, il va pas passer du tout! Je plisse à mon tour les yeux lorsque mon interlocuteur justifie l'absence d'un de ses nains par... ben rien, en fait! Ils ont un drôle de sens de l'humour au Shûkai. Et le mien se trouve être plutôt limité. Pour ne pas dire inexistant... Et puis je n'apprécie que moyennement quand on me prend pour un imbécile. Un boulimique hein? J'en connais un qui va se manger des pâtés de sable plus vite qu'il ne le pense!

- "Je vois ouais..." le ton est aussi glacial que les neiges de Yuki. "Un gosse vous a faussé compagnie! Prestigieux!"

Ils nous ont définitivement envoyé des incompétents. Une bande de gamins qui vont se faire laminer à la première occasion. Et si... Se pourrait-il que le Kamui nous ait envoyé des prisonniers pour qu'on les exécute à sa place? Des opposants politiques? Ce Mikami pourrait l'être. Et les heishis sont sûrement les moutons noirs du Shûkai. Et s'ils y passent il faut croire qu'il n'y aura pas grand monde pour les pleurer. C'est... vexant...

Je sens de l'agitation dans mon dos et je me retourne pour voir un messager parler au chef de la garde. Il me désigne ensuite du doigt et c'est vers moi que le sunajin se dirige cette fois-ci. Il me délivre un ordre qui m'arrache un sourire sincère. Et moi qui croyais que ça n'arriverait jamais! C'est pas trop tôt! J'observe Saibogu Kiroto et ce dernier me confirme ses instructions d'un mouvement de la tête.

Le Taichou a pris les devants et ose demander une faveur. Sans hésiter à balancer le nom du petit malin qui a jugé bon de tester les défenses de Suna. Si ça ne tenait qu'à moi ils seraient tous égorgés et exposés à l'entrée du village. Histoire de rappeler à nos invités qu'ils ne sont... et bien, que des invités justement. Mais le chef de la garde a pris sa décision et devant autant de témoins il convient de la respecter. Dommage...

- "Franchement? J'espérais qu'une délégation allait faire une connerie du genre..." plaisir absolu! "Mais j'avais plutôt parié sur Kumo! Enfin quoi qu'il en soit, toutes mes félicitations! Tu viens de gagner une merveilleuse visite guidée de Suna! Et elle va commencer par le QG du Kakumeigun... Tu vas voir, c'est tout mignon!"

Vu que l'un des jeunes sous sa responsabilité à décidé de pénétrer illégalement dans le village, il devra répondre à un peu plus que trois petites questions. Quant au reste de sa pseudo-délégation, il en ira de même! Tout le monde dans le même panier comme on dit! Ils ne reverront pas la lumière du jour avant que l'unité spéciale n'ait réussi à faire toute la lumière sur cette histoire.

- "Pour être un peu plus clair: vous êtes tous placés en garde à vue!" je lui décoche mon plus beau sourire carnassier. "Nous aussi on aime jouer, à Suna! Le point positif c'est que vous allez retrouver le petit boulimique! La grande famille Baka enfin réunie. C'est beau!"

Quel dommage de ne pas pouvoir assister aux interrogatoires... Mais je ne peux pas postuler au Kakumeigun pour l'instant avec mon pitoyable grade de genin. Je vais manquer la partie la plus amusante. Des gardes encerclent les deux heishis et d'autres tombent des remparts pour faire de même avec Mikami. J'aime bien, je me sens puissant. J'espère que ces types sont réellement affiliés au Shûkai et que cet événement débouchera sur un incident diplomatique digne de ce nom...

HRP:

- Je suis prêt à vous suivre dans votre QG comme dans vos geôles si c'est pour prouver notre intégrité. Mais je pense qu'emmener tout le groupe serait une erreur.

- Je ne mets pas en doute la discrétion de vos factions, mais si tout le groupe shûkaijin doit être sévèrement interrogé plus durement pour un manquement à la discipline, les faits seront et ne pourront être changés. Que ce soit un passant, un des vôtres comme un des nôtres, deux personnes suffiront à mettre au courant tout le village, les visiteurs, et les participants à l'examen. ... Imaginez le climat de méfiance qui régnera vis-à-vis du groupe impérial, dont la réputation n'est déjà pas très reluisante pour qui n'a pas pris le temps de faire sereinement connaissance avec l'un des nôtres.

- Cette méfiance indubitable entrainera un fort climat de tension qui ne manquera pas de se propager à l'intérieur de l'examen comme aux grades supérieurs de chacun de nos villages. Vous vous doutez sûrement de ce qui pourrait arriver. Soyez responsables, les drames ne sortent jamais de nul part : ils prennent racines dans ce genre d'évènements anodins.

- Contentez-vous du blondinet, il est déjà entre vos mains.

Sana Kiseki était endurant. Depuis qu’il savait marcher, son père n’avait cessé de le faire courir, et sa mère avait mis en place un régime extrêmement adapté pour un développement physique « optimal » soit beaucoup de muscle, et le strict minimum en graisse. Autant dire, la marche pour se rendre au visage de Suna ne fut pas une épreuve de souffrance ou un challenge de la faim ! Ce n’était qu’un peu plus de sueur, qu’un peu de dunes, qu’un peu de variations drastiques du climat ! Plus important, il ne se préoccupait guère de ses conditions « matérielles », bien trop concentré à collecter tout animal ou insecte rencontré !

- Oh un Scorpion !
- Oh une Vipère !
- Oh un Hyène !
- Oh un Chaval !
- Oh un Vautour !
- Oh un Cactus !

Il ne cessait de s’extasier devant toutes les beautés du désert, profitant de chaque pause pour examiner chaque nouveau trophée qui – il en était certain – allait être une part d’une avancée majeure en médecine, ou en science ! Plus que jamais il était déterminé à être un grand Homme qui allait marquer l’Histoire par ses Connaissances, ses Découvertes et son Esprit.

C’est donc, pour la première, tout souriant et non râleur, qu’il fit cette traversée. Cependant, sa volonté et sa motivation furent malmenés à l’entrée de Suna. En effet, pendant qu’il examinait l’architecture et l’ingéniosité de l’architecture qui dissimulait l’entrée grâce à une illusion optique, il put entendre non loin les mots suivants : Garde à Vue.

« C’est quoi ça ? J’ai entendu dire que c’était être arrêté, être torturé pour avoir des informations ! » paniquait-il bien vite, en se remémorant les conversations des pirates de Nami no Kuni. Par contre, il se souvenait aussi de ceux qui prétendaient un long séjour ennuyeux, avec pour seule compagnie les rats. « Je ne veux pas commencer à discuter avec des rats, par folie ! » s’insurgea-t-il.

Malheureusement, quoi qu’il pense, quoi qu’il fasse … Ils étaient partis pour la garde à vue. Gardant son sac à dos bien contre lui, il lançait des regards noirs aux Gardes.

- C’est très précieux ! Toute ma collection d’insectes s’y trouve ! Mettez loin de toute humidité, de tout source de feu, et n’essayez d’activer rien car ce sont des parchemins de ma composition ! Vous risquez de tout casser ! Prenez en soins, comme la prunelle de vos yeux !

Il suppliait presque avec des yeux brillants. Il y tenait à ses parchemins, car effectivement toute sa collection s’y trouvait. Soupirant, mais suspicieux, on lui posait les premières questions d’usage, avant de l’emmener en garde à vue.

- Sana Kiseki, je suis ici pour l’examen et je n’ai pas de mauvaises intentions.

Il était sincère. Il suivait seulement les ordres qu’on lui donnait : réussir l’examen, et retourner au plus vite afin de pouvoir continuer ses expérimentations !

Spoiler:

Je comprends les inquiétudes du Taichou sans toutefois les partager. Si l'Empire a une mauvaise image ce n'est pas par hasard. Et ce n'est pas aux Sunajins de protéger les Shûkaijin d'une réputation qu'ils ont semble-t'il largement méritée. N'est-ce pas un impérial qui a tenté de s'infiltrer dans le village il y a à peine quelques minutes de cela? Le climat de confiance que Mikami tient tant a préserver n'existe déjà plus. S'il veut s'en plaindre il n'a qu'à s'adresser à ce gamin qu'il n'a pas su garder à l'oeil.

Je le laisse néanmoins exposer ses arguments et ses requêtes tout en tirant nonchalamment sur ma cigarette. Il s'adresse à la mauvaise personne. Je ne suis que le pion avancé par le chef de la garde, un simple messager. Et c'est sans doute une bonne chose pour Mikami car je me montrerais bien moins généreux que le Saibogu si je me trouvais à sa place. Mais ce qui m'amuse le plus c'est la capacité du captif à garder son aplomb malgré la situation dans laquelle il se trouve.

Puisque les deux gardes masqués ne prononceront pas le moindre mot, c'est à moi que reviens la tâche de préciser certains points qui me semblaient pourtant aller de soi. J'observe encore un instant le Taichou tout en continuant à me demander s'il se fout de moi ou non. Si c'est le cas j'ai en face de moi un acteur formidable. Je termine ma clope et l'écrase entre deux de mes doigts avant d'en glisser le cadavre dans la poche de mon manteau.

- "Y'a quelque chose que t'as pas bien saisi je crois. Alors laisse-moi éclairer ta lanterne Taichou Mikami du Shûkai..." je pose une main sur son épaule. "Dès le moment où ton petit copain a décidé de jouer à la fille de l'air et de pénétrer nos défenses vous êtes passés du statut d'invité à celui d'ennemis potentiels. Ce qui veut dire...?"

Je pose la question mais ne lui laisse pas vraiment le temps de répondre. Je ne vais pas passer trois heures à lui expliquer ce qui semble pourtant évident.

- "Que vous êtes tous nos prisonniers, gagné! Du moins jusqu'à ce que l'unité spéciale ait réussi à savoir qui était impliqué dans l'incident qui est venu mettre un terme à nos bonnes relations. Ceux qui n'ont rien à se reprocher seront relâchés et participeront à l'examen comme prévu. Et les autres découvriront pourquoi Ergastule est aussi crainte..."

Simple comme bonjour! Il n'est pas question de confiance et encore moins de procédures simplifiées pour les entrées maintenant que l'un des Shûkaijin a commis un acte aussi grave. On ne plaisante pas avec la sécurité. Et le jeune imprudent pouvait tout aussi bien tester nos défenses. L'âge n'entre plus en ligne de compte. Avant d'être un gamin cet Hiko est un militaire servant une autre nation. Mikami s'attendait-il vraiment à ce qu'on l'accueil à bras ouverts après ça? Mais il peut se rassurer, il y a tout de même un point positif dans tout ça.

- "Mais voyez le bon côté des choses: on ne vous reconnaîtra pas dans les rues de Suna!" je fais un signe de tête aux deux gardes. "Vous n'avez pas à vous inquiéter pour ce qu'il reste de la réputation du Shukai..."

Le jeune homme termine avec un sac noir sur la tête et les deux mains liées dans le dos. Il en va de même pour le reste de sa délégation. Le petit groupe est ensuite mené à sa nouvelle résidence: le QG du Kakumeigun! Aux membres de l'unité spécial de démêler le vrai du faux...

HRP:

Quelle ne fut pas ma surprise de constater le discours de l'un de mes hommes à l'encontre du responsable du groupe Shukajin qui venait de boucler tout le groupe et qui comptait visiblement les affubler comme des véritables prisonniers !

« Cela ne sera pas nécessaire. »

Intervenais-je d'un ton sévère alors que Hiko se trouvait devant moi tandis que le senseur lui ôtait ses menottes pour qu'il retrouve ses camarades.

« Ketsueki Yami, cheffe du Kakumeigun. Aucune sanction ne sera retenue à l'encontre de Sairyo Hiko. Toutefois, j'intime le Shukai à recentrer ses rangs. La sécurité est un point sur lequel nous nous montrons intransigeant à Suna et si d'aventure votre délégation venait à se faire remarquer de nouveau, nous serions obligés de prendre des mesures. Libre à vous de sanctionner ce jeune plaisantin. Quoi qu'il en soit, votre Empereur en sera informé. »

Je me tournais ensuite vers le Saibogu ayant, d'après ce que j'avais pu entendre, décider de mener tout ce beau monde au Quartier Général.

« Quant à vous, je vous prierais de revoir vos protocoles. Je n'ai ni le temps ni l'envie de recevoir des personnes n'ayant occasionné aucun soucis. Sairyo Hiko m'avait déjà été envoyé et il a été vérifié que son infiltration venait de sa propre initiative et non au nom du Shukai. Avant d'accuser à tord nos hôtes veiller à vous renseigner. »

Après tout nous avions des micro casques fait pour communiquer.

« J'espère pour vous ne plus avoir à vous reprendre également. »

Concluais-je d'un ton acerbe. Nul doute qu'il allait être sanctionné pour son comportement plus que déplacé. Devais-je intervenir sur tous les fronts ? Mes hommes n'étaient pas capables de se tenir et de jouer leur rôle sans se prétendre maître de toutes connaissances ?!

« Allez prendre l'air, vous êtes mis à pieds pour la semaine. »

Balançais-je au Saibogu tout en vérifiant a son comportement qu'il n'avait rien à y redire : encore une fois il valait mieux pour lui.
Finalement je me tournais vers le Kawaguchi qui tenait des propos assez salé au moment même où j'étais arrivée :

« Kawaguchi Kira, je vous sommerais de rester à votre place et de laisser le Kakumeigun faire son travail. Nous n'avons guère besoin de shinobis se revendiquant être la justice alors qu'ils ne possèdent pas tous les éléments concernant une affaire. Vous pouvez également disposé, quelqu'un d'autre va prendre le relais. »

Mon ton était également sans appel. Nul doute que son chef de clan serait averti de son comportement : je n'avais guère le temps de donner une audience à tous les plaisantins et petits caïds du coin.

« Shukaijin, mon assistant va vous conduire à vos quartiers, vous devez être éreintés du voyage. »

Là dessus, le senseur posté à mes côtés pris en charge la délégation pour les mener au dit lieu. Il me faudrait avertir Kioshi de tous ces rebondissements...

Qu'est-ce qu'elle fout là, elle? Elle arrive sur ses grands chevaux et distille reproches et sanctions comme si elle était la Kazekage en personne. Et le plus irritant dans tout ça c'est qu'elle semble prendre le parti des étrangers. Ces derniers sont donc autorisés à entrer dans le village et le contrevenant est même remis en liberté. Quelques minutes à peine après qu'il ait été attrapé en se faufilant à travers les défenses du village. Cette Yami n'est pas seulement inexpérimenté... Elle est dangereusement incompétente.

*Ou alors les autorités ont si peur d'une guerre avec le Shûkai qu'elle a décidé de fermer les yeux sur cette affaire." Kioshi lui-même ne m'a-t'il pas confié que beaucoup de monde craignait l'Empereur? *Bande de lâches!*

Je reste silencieux tandis que le chef de la garde est mis à pied et que le membre du Kakumeigun en prend aussi pour son grade. Qu'est-ce qu'elle peut leur reprocher sinon d'avoir fait preuve de prudence envers un groupe si... entreprenant? Fallait-il leur poser trois misérables questions et partir du principe que ces dernières suffisent à garantir la sécurité du village? Alors que l'un des impériaux vient de tester l'efficacité de nos défenses?

L'attention de la noiraude se concentre sur moi. Je soutiens son regard en me demandant si elle ne fait que m'observer ou si elle a également quelque chose à me reprocher. La deuxième option est la gagnante puisqu'elle me reproche mon implication et sans doute la façon dont je me suis exprimé. Elle rigole, là? Je n'ai fais que suivre les ordres!

- "Je suis obligé de vous faire respectueusement remarquer que je n'ai fait que suivre les ordres." je pose un instant le regard sur le chef de la garde. "Quant au membre de votre unité, il était libre d'intervenir au moment-même où il l'aurait désiré. La Garde ne peut être tenue responsable du laxisme de l'un des vôtres..."

Je ne fais qu'exposer des faits facilement vérifiables même si évidemment je ressens un certain plaisir à remettre les choses dans leur contexte. J'ai reçu l'ordre d'accueillir les étrangers car le Saibogu était trop vexé par l'absence de l'Empereur pour daigner le faire lui-même. Je ne lui ai pas demandé de me désigner! Son choix est sans doute discutable mais ça reste son choix à lui. Non le mien. Et puis c'est encore lui qui a ordonné l'arrestation des impériaux. Que me reproche exactement cette Yami? D'avoir fait mon travail? D'avoir suivi les instructions reçues comme tout bon shinobi le ferait?

Elle m'ordonne de disposer et je m'exécute sans poser de questions. Après tout je n'ai rien contre le fait de terminer plus tôt mon service. Les délégations sont toutes les trois arrivées et il n'y aura de toute façon plus rien voir d'intéressant à la Voie Illusionnée. Que cette Yami gère cette histoire. Et qu'elle paie le prix de son incompétence si jamais les sukaijin venaient à nouveau à causer des troubles. Je m'en lave les mains...

Hrp : Oui je poste avant à l'examen, mais c'est uniquement parce que ma connexion plante. Donc j'en profite avec le plus important. C'est donc un FB avant vos bêtises là.

Cœur, moi, avait la main mise sur le Yokai pendant tout le déroulement du passage de Tsuchi no kuni jusqu’à Kaze no kuni. Pendant de longs jours, nous marchions sur la roche, le sable et l’eau pour rejoindre le village qui accueillait dès lors l’examen pour que les ninjas de basse classe puissent devenir des ninajs de moyennes classes. C’était donc mon cas, n’ayant pas eu de grade depuis le village de Kiri, j’étais donc rétrogradé au rang de Genin de basse classe, la sous classe des ninjas et j’étais donc là pour passer Chûunin. Enfin, j’étais actuellement Heishi désirant alors passer Taichou, car le système de grade n’était pas le même dans l’Empire et dans le reste du monde. Mais soit, c’était à peu près la même chose vous n’allez pas m’en vouloir pour une simple erreur d’interprétation et de diction, merde.

Nous étions donc e compagnie d’un Taichou chargés de nous escorter, un certain Mikami. Je ne le connaissais pas lui, mais pour une fois qu’un homme du Shukai ne sortait pas de l’ordinaire.. Je n’avais pas d’avis sur lui et me contentais donc de le suivre jusqu’aux portes de Suna ou il annonça l’arrivée de la délégation du Shukai comprenant une bonne vingtaine de membres. Cependant, il était responsable seulement de quelques shinobis dont moi, un certain Sairyo Hiko et un Samui Kirito, de la même famille que Kakeshouu bien entendu. Mon regard se dirigeait vers lui, j’espérais fortement pouvoir le combattre afin que voir et de ressentir un peu l’étendue des capacités de cet Empereur que tout le monde adorait.

En arrivant, nous furent donc tous concernés par une sorte d’interrogatoire. Trois questions pour trois réponses avec des senseurs qui captaient des émanations de mensonges. « Ouuuuu, c’est bien sérieux tout ça. Vient on répond tout à l’envers et on provoque l’anarchie ? » Se mit alors à dire Trèfle avant que Carreau ne reprenne la parole « Et pour ainsi nous faire expulser de l’examen ou pire ? ». Oui, c’était assez logique, Trèfle ne prit même pas la peine de répondre devant la lassitude flagrante de Carreau qui arriva alors devant les deux senseurs.

« Jinmenju Hisagi. Je ne compte rien faire contre Suna, je n’ai rien contre Suna et oui, je suis là pour l’examen Chûnin »

- Toi...

- 'a y est ! Réprimandé.

- Shukaijin, mon assistant va vous conduire à vos quartiers, vous devez être éreintés du voyage.
- Oui, enfin détendre nos jambes ne serait pas de refus. Ceci étant dit, merci d'être venue vous-même dissiper le malentendu.

- Non je n'ai rien contre vous, je ne compte entretenir aucune rancune pour l'accroc venant d'avoir lieu et ne me préoccupe même pas des intérêts de votre village. Je viens pour l'examen et trouver un étranger pouvant m'apprendre à manier une certaine affinité.

Voilà les Sunajin, merci pour l'accueil ! Avec plaisir pour donner une suite à tout ça