Les récents évènements avaient menés le nécromancien a augmenté ses rondes autour des ruines du village. Les actions du Shûkai avaient à la fois suscité des envies mais aussi des convoitises. Les brigands arpentant depuis trop longtemps ses terres souhaitaient récupérer d’éventuelles richesses perdues. Seuls les Kirijins pourraient les débusquer. Mais il ne devait rien rester de la fortune Kirijin. Tout était détruit ou s’était déjà fait volé depuis belle lurette. Michiki avait eu vent d’un homme ayant forgé sa réputation autour de cet argent sale justement. Il s’était juré d’enquêter sur le sujet et de lancer une action contre lui. Mais il avait d’autres préoccupations pour le moment.

Restant à proximité du village, Michiki sondait les environs constamment. Dans un premier temps pour passer inaperçu, car c’était encore comme ça qu’on se débrouillait le mieux. Et dans un deuxième temps car il pouvait avoir une bonne vision d’ensemble des présences alentour, hostiles ou non. Et pour les plus belliqueuses, il intervenait directement. Il n’avait pas eu son lot de combats épiques avec les pauvres petits malfrats de bas étage qui pullulaient sur ces terres. Mais c’était un devoir pour lui de « nettoyer » la zone qui serait le théâtre du renouveau de cette contrée.

Voilà pourquoi il se déplaçait d’arbre en arbre pour rejoindre le village détruit. Il avait senti d’importants mouvements. Ce n’était pas le Shûkai. Aucun ordre n’avait été donné et il serait insensé que des hommes de l’Empereur agissent ainsi de leur plein gré. Surtout en aussi grand nombre. Les réfractaires existaient, c’était une certitude, mais ils ne se permettraient pas de telles actions au grand jour. Il devait donc s’agir une nouvelle fois d’une bande de malfrats de pacotille qui se lançaient dans une chasse au carnage gratuit. Bon il est vrai qu’un Kirijin de la Brume Sanglante n’était pas le mieux placé pour qualifier une opération de carnage. Mais pour le coup, si cela impactait Mizu no kuni, il le voyait d’un mauvais œil et se devait d’agir. Cette terre restait sa terre après tout.

Arrivé sur place, il percevait les mouvements ennemis et se rendit alors compte de leur nombre impressionnant. Ils étaient encore loin mais en grand nombre. Les choses semblaient bouger. La présence du Shûkai devait affoler les cartels et autre gangs. Alarmé par la situation, il manqua de peu de se faire embrocher minablement par un vulgaire quidam fraîchement débarqué de nulle part. Le malheureux fut contré in extremis et renvoyer dans ses filets. Eux-mêmes composés en réalité d’autres bandits qui se mirent à encercler le Shinda. Tous armés de simples armes blanches. Un sondage rapide n’annonçait aucun shinobi. Triste nouvelle… Même pas de challenge.

Quelques minutes plus tard, les corps des infortunés jonchaient le sol et répandaient leur contenu sur la terre battue et noircie. Michiki venait de planter sa faux de terre pour libérer ses mains et entamer une rapide récolte. Ces corps ne valaient pas grand-chose mais ça restait l’idéal pour ses techniques de chair à canon. Alors qu’il faisait tranquillement ses courses, il perçut une présence isolée pas loin de là qui surgissait des restes des Longs Tunnels. Il attendait de voir cette personne. Il avait repris sa faux de terre en main et faisait face en attendant le nouvel arrivant qu’il dévisagea. Lorsqu’ils se virent, le Fossoyeur désigna alors les quelques macchabées restant au sol qu’il n’avait pas encore ramassé :

- Si vous êtes avec eux, vous finirez comme eux. Pourquoi êtes-vous ici ?

La tirade pouvait paraître sèche et froide. Mais le nécromancien ignorait parfaitement face à qui il se trouvait. Et il préférait donc poser le ton tout de suite. Ne serait-ce que pour qu’aucun des deux ne perde son temps.

En apparence, l’homme était plus faible que lui. Cela ne voulait rien dire étant donné qu’il se basait sur ses dons de senseur. Leur niveau de chakra était différent. Ce qui pouvait aussi ne rien dire. Mais sur les premières impressions, Michiki avait l’avantage. Il restait néanmoins sur ses gardes car c’était à la portée de n’importe quel utilisateur de la Sensorialité de camoufler son niveau réel. Un jutsu extrêmement simple et répandu parmi cette classe de personnes ayant un avantage considérable sur le terrain. Une pensée lui vint pour son senseï qui l’avait à de nombreuses reprises piégé dans ses filets.

Il écouta donc les dires de cet individu inconnu. Il n’avait pas l’air plus effrayé que ça malgré son utilisation du terme «menace » en parlant du Shinda. Son discours suffisait à témoigner de son honnêteté. Ce que ne manqua pas de souligner Michiki :

- Si tu étais l’un d’eux, tu ne te serais même pas montré. Et tu n’aurais pas à ce point pris la liberté de m’adresser la parole et d’en venir à me tutoyer. Ce qui pourrait passer pour de l’insubordination ou de la folie s’apparente ici à un semblant d’honnêteté.

Les lunettes violettes ne masquèrent pas le léger regard de haut en bas qui détaillait celui faisant face au Fossoyeur. Une chose de sûre, il n’était pas du Shûkai. Il n’avait aucun souvenir de cet homme en tant que membre de la Brume. Même si Michiki n’avait pas la prétention de connaître chacun des shinobis qui avait été sous son commandement du glorieux temps. L’inconnu avait par la suite enchaîné avec des questions plus personnelles. Comme s’il était à son tour en position de force pour mener la discussion :

- Et en prime de ça, tu ne manques pas de répondre. JE pose les questions car comme tu le disais plus tôt, je semble être la vraie menace ici. Ce qui appuie le fait que tu n’es pas parfaitement débile comme ces malheureux qui ont imaginés m’égratigner. Même toi tu aurais pu t’en charger en effet. Mais ils ne semblaient pas en vouloir après ta vie. Ce qui n’était pas mon cas. J’ai dû répondre en conséquence.

Puis le jeune homme lui faisant face se mit à parler de Kiri et de sa reconstruction. Il fit une énorme erreur en parlant d’une nouvelle destruction sous le regard dur du Shinda qui assistait progressivement à un homme en train de sombrer dans l’estime qu’il avait pour lui. Il lui serait tellement facile de franchir le dernier pas les séparant pour l’égorger. Plus effrayant encore, il resta parfaitement neutre et immobile, lâchant un simple :

- Je ne me suis pas présenté au fait. Shinda Michiki, ancien Kirijin de la Brume.

Ces mots étaient assez évocateurs pour exprimer au pauvre inconscient quelle erreur monumentale il venait de commettre en osant aborder de tels propos en sa présence. Le silence ne dura qu’une seconde avant que Michiki ne reprenne parole et mouvement :

- Donc. Explique-moi ce que tu entends par « une nouvelle destruction suivant l’Histoire».

La lame de la faux commença à se balancer alors que le chakra du Shinda commençait doucement à s’activer. Une nouvelle erreur et ce misérable en viendrait à regretter ses paroles passées.

Encore plus étonnant, et intéressant à la fois. Le fameux individu se présenta comme étant le frère de Samui Mahan, le Shodaime Mizukage. L’annonce avait arraché un sourcil interrogateur à l’attention du supposé parent. Mais le plus bizarre dans tout ça était le fait qu’il ne souhaitait pas s’en vanter comme il l’avait lui-même dit. Quel intérêt dans ce cas d’en faire part ? Son comportement était parfaitement contradictoire, ce qui poussa Michiki à y réfléchir l’espace d’un instant.

Il ignorait pourquoi mais l’homme se présentait comme étant un proche parent du Shodaime pour ensuite annoncer qu’il n’était pas fier de ce lien de parenté. S’il s’agissait réellement d’une honte, pourquoi le mettre en avant dans la discussion ?! Il suffisait de ne pas en parler du tout et le résultat serait le même. Mais c’était là un détail parmi tant d’autres que le Shinda préféra garder pour soi sur le moment. Il se concentra donc davantage sur le discours de son interlocuteur sans en perdre une goutte. Beaucoup de choses lui déplaisaient dans ses propos. Il n’allait pas manquer de le faire remarquer :

- Je n’ai pas combattu pour la Brume sous le règne de ton « frère ». Mais j’ai néanmoins pu constater la puissance du village par la suite. Et tu me parles de dépravation ?! Je me demande si tu étais réellement à Kiri lors de cette ère que tu considères comme le début de la fin. D’autant plus que la destruction de la Brume n’a rien à voir avec la faiblesse d’un dirigeant. Aucun Kage n’aurait pu empêcher cela, aussi puissant soit-il.

L’opinion de cet homme lui laissait un arrière-goût amer. Il ressentait une violente envie de le faire taire. Mais le paradoxe humain faisait qu’il le laissa parler pour continuer d’en entendre à ce sujet. Il se lasserait peut-être à force même s’il y avait peu de chances pour que ça arrive. Un tel avis était intéressant pour pouvoir mieux cerner la personne et mieux l’exterminer ensuite. Michiki ne pouvait laisser quelqu’un parler ainsi de la Brume en ces termes. Il préférait attendre encore un peu avant d’en venir aux mains. Pour une fois ! Pour l’instant, il se contentait de répondre à la question de l’homme mystère concernant la raison de sa présence ici :

- Je te l’ai déjà dit. Ces ruines sont celles de mon village. J’y suis attaché et je me bats pour que ces débris redeviennent les fondations de Kiri. Un village plus fort qu’avant. C’est là le but de ma présence ici. Je m’assure au mieux que des misérables comme eux ne s’approchent pas de l’enceinte de mon foyer. J’ai trop combattu pour laisser la place à de la vermine.

Il reprit sa respiration, chassant par la même occasion son envie de tabac. Il le réprima pour le laisser éclater plus tard quand l’occasion s’y prêterait. Pour l’heure, ce n’était pas le plus intelligent à faire. La conversation prenait un tournant assez particulier mais qui suscitait un certain intérêt chez le nécromancien.

- Si ce chantier venait à avoir lieu, je ferais mon possible pour en être à la tête. Non pas par cupidité et avidité du pouvoir, c’est un fardeau qui ne m’intéresse pas. Je souhaite seulement restaurer la grandeur du lieu. Son symbole sera plus fort que tout. Tel le phénix, Kiri renaîtra de ses cendres. Et si par malheur je croise quelqu’un souhaitant répandre ta parole de misère sur la nouvelle destruction, il m’appartiendra d’y mettre fin. Et autant te dire que je fais ça très bien.

Après cette réplique à la fois sèche et froide, il interrogea également le jeune homme :

- Et toi ? Que peux-tu bien faire ici ? Un récalcitrant à la Brume qui se promène sur ces terres ne saurait passer inaperçu. Tant que je serais là en tout cas.

Il termina ses mots là-dessus, attendant réactions et réponses de la partie opposante.

Je me faisais interroger par celui qui s’autoproclamait comme étant le prochain dirigeant du renouveau de la Brume. Un statut qui devait – en d’autres circonstances – se mériter. Le méritait-il ? Cela ne faisait aucun doute. Du peu que j’avais pu voir de cette personne, il avait le charisme et les épaules pour devenir celui qui ramènerait le village à la pole position. Quelque part, j’étais forcé d’avouer qu’une certaine admiration envers lui venait à naître. Devais-je céder à la tentation de le suivre dans une quête perdue d’avance ? Cette quête pourrait me mener sur un terrain dangereux dans lequel je serais pleinement épanouie : le sang, la violence, les larmes et la souffrance. Mon nouvel instinct m’encourageait de suivre cette voie. D’un simple sourire et d’un geste de la main, je repris la parole.

« Les opinions divergent. Chaque personne à la sienne. Pourtant, malgré l’opinion que l’on peut avoir, il est possible pour ladite personne de faire un choix paradoxale à son opinion… » Je fermai les yeux tout en prenant une profonde inspiration. « Je suis ce genre de personne. A penser quelque chose, mais à faire l’inverse, poussé par mon instinct animal. »

Je venais à peine de ressurgir de mes propres trippes. Ma renaissance a eu lieu il y a peu. J’étais encore à la recherche d’un objectif, d’un but à atteindre… A accomplir. Et étrangement, reconstruire Kiri était venu à moi à de nombreuses reprises… Le destin ? Peut-être. J’étais de toute évidence destiné à faire renaître ce village de ces cendres, en hommage à mon frère défunt… Visiblement, être son ombre était ma destinée… Maudit sois-tu, Mahan ! Lorsque nous nous retrouverons dans l’au-delà, je t’assure que nos retrouvailles vont être à la hauteur du talent qui t’animait jadis !

« Pour tout t’avouer, j’étais parti sur l’objectif de reconstruire Kiri… Mais des rencontres et des choses ont fait que mes plans ont changés. Je préférais laisser moisir ces terres qui n’ont aucun avenir… Pourtant… » Je pris une minute de réflexion, me tournant vers l’ancien Kiri… « Je n’arrive pas à me résoudre de laisser ce village en miette… J’ai beau tenter de me retourner et de partir laissant mes racines enterrées ici, je n’y arrive pas ! »

Parfois, les liens familiaux sont beaucoup trop forts. Il est évident que j’ai une certaine haine envers le Shodaime… Il est la lumière et je suis son ombre. C’est une chose que je n’ai jamais apprécié au fond de moi… La reconstruction du village pourrait peut-être me faire devenir cette lumière… Et peut-être qu’un jour on ne m’appellera plus « le frère de Mahan » mais bel et bien « Aedran » suivit d’un titre glorieux…

« Je suis du genre à penser que rien est fait par hasard… Notre rencontre… Le fait que tu ne m’ai pas ôté la vie… Le fait que je me retrouve en ces ruines… »

Je serrais le poing et me laissait tomber à genoux… Ma soif de violence augmentait considérablement et j’avais envie de voir jaillir un bain de sang… Mais le charisme de cet homme… Son calme, sa prestance… Cette envie était comme bloqué… Oui, j’étais tétanisé… Malgré mes pulsions meurtrières… Je savais me rendre à l’évidence que je n’étais pas à la hauteur surtout à la vue de cette différence de niveau… Ma fierté de côté… Je repris la parole d’une voix tremblante de honte.

« Accepterais-tu un misérable Shinobi à la quête d’une raison d’exister dans tes rangs ? »

Honteux. Minable. Faiblard. Pleurnichard… Tant de terme péjoratif sur ce qui venait de se passer alors que j’ouvrais ma gueule fièrement il y a encore de cela quelques instants… A genou, les deux avant-bras plaqué au sol, j’étais en sueur tellement j’avais honte… Le destin m’avait – de toute évidence – réservé bien des surprises… Aussi bonne que mauvaise…

Le ton employé par Michiki semblait avoir porté ses fruits. Le trait de caractère assez impulsif de son interlocuteur semblait s’être heurté à la froideur du nécromancien. Une sage décision lorsqu’on se rendait compte de l’écart de niveau entre les deux hommes. Il fallait toujours se montrer méfiant mais il s’agissait d’un bon premier aperçu. Le Shinda avait ses faiblesses que même un moins gradé que lui pouvait déceler et exploiter. Là était tout l’art du perfectionnement de soi-même. Un entraînement simplement pour s’entretenir n’était pas dans les habitudes du Fossoyeur qui préférait largement chercher à se surpasser pour combler ses lacunes. En cela, son absence pendant plus de trois ans l’avait beaucoup aidé à s’améliorer.

Le présumé frère du Shodaime eut une réaction à laquelle le Shinda n’était pas préparé. Du moins il s’attendait à beaucoup de choses mais pas à ça. L’homme s’effondra au sol, la voix tremblante, un voile de sueur sur le front. Il n’y avait plus de fierté et d’air hautain, trop sûr de soi. Tout ceci s’était envolé pour en venir à ça. Un sourcil s’éleva légèrement pour dépasser du bord supérieur des lunettes violettes. Etait-ce un subterfuge ?! Parfois la faculté de lire les esprits manquait cruellement au Fossoyeur ! De quoi lui simplifier la tâche bien des fois. Ce comportement amenait donc une question importante : était-il sincère, ou non ?

Ses propos étaient contradictoires. L’homme avait lui-même dit être comme ça. À dire une chose mais à agir selon le contraire. Il s’était d’abord montré récalcitrant à l’idée de refonder la Brume. Et le voilà maintenant se rangeant du côté de Michiki pour l’aider. Ce qui correspondait justement à ce trait de caractère. Mais comment s’assurer qu’il ne s’agissait pas d’une supercherie. Malheureusement, là était tout le problème de faire confiance. Depuis l’affaire Koken, Michiki avait tendance à se méfier grandement de ceux se présentant à lui comme des alliés volontaires. Il préférait les débusquer et les rallier à sa cause, beaucoup moins risqué ainsi. Il ne pouvait cependant éviter l’arrivée de nouvelles recrues potentielles depuis la conquête des terres. Son statut faisait de lui un organe décisionnel important à propos des alliés de la future Brume. Mais il devait également faire très attention car il se portait alors responsable vis-à-vis de l’Empire.

Néanmoins, un élément précisa sa pensée ainsi que son avis sur cet homme. Un simple mot qu’il avait prononcé au moment où il s’était effondré pour proposer son aide. Ce n’était qu’un mot mais il en disait long sur cette personne. Le Shinda restait impassible et immobile. Il n’avait pas mis longtemps à répondre malgré sa réflexion poussée :

- Refonder la Brume est un noble but. Ta décision est respectable.

Néanmoins…

- Kiri n’a pas besoin de volontaires ne s’estimant pas un minimum. Tu te qualifies de misérable et je devrais t’accorder une place dans cette noble entreprise ?! Quel responsable ferait cette folie ? Si je veux que Kiri soit plus forte que celle qui a pu exister autrefois, je ne dois m’entourer que d’éléments fiables. Et tu ne m’as pas l’air à la hauteur pour endosser le rôle d’allié.

Michiki fit quelques pas en avant pour arriver au niveau du jeune homme. Il s’arrêta près de son flanc gauche, observant l’horizon d’un œil vide. Puis sa voix froide reprit ses droits :

- Un misérable au sol n’est rien. Relève-toi. Kiri n’acceptera pas de brebis galeuses. Je n’accepterais que des personnes capables de supporter la charge qui leur incombera. Redresses toi et prouves moi que j’ai tort. Et alors Kiri te sera ouverte. Sache que l’Empire sait se montrer clément, même envers les Nukenins comme toi et moi. Et cet accueil peut être offert à qui le mérite. Restes debout, et le moment venu, tu sauras me trouver. Il n’y a aucune fierté à vouloir surpasser les autres. La véritable noblesse consiste à devenir un meilleur homme que celui qu’on est maintenant.

Des paroles à méditer qu’il laissait au jeune homme. Il n’attendit pas de réponses. Il disparut à ce moment-là, retournant à ces occupations administratives. Si la volonté de cet homme était réelle et effective, il saurait prouver sa valeur et trouver sa place. Il devait avoir besoin de temps. Il en bénéficiait de peu avant que Michiki ne fasse finalement appel aux services de ses homologues. D’où son impromptu départ pour planifier la suite des opérations avec Houritsuka. Les nouveaux venus se faisaient nombreux à Mizu no kuni et il était temps de fédérer tout ce beau monde.

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